twj Posté(e) le 8 novembre 2011 Partager Posté(e) le 8 novembre 2011 Bonjour, si le VIH n'est pas un virus, ni d'origine virale, dans le scandale du sang contaminé, le sang était contaminé par quoi ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jibrail Posté(e) le 8 novembre 2011 Partager Posté(e) le 8 novembre 2011 Bonjour, si le VIH n'est pas un virus, ni d'origine virale, dans le scandale du sang contaminé, le sang était contaminé par quoi ? En fait il faut déjà préciser le "sang contaminé"... cela n'a jamais été du sang contaminé, parce que les hémophiles recevaient alors non des transfusions de sang, mais des injections de Facteur VIII, un concentré des protéines sanguines qui manquent aux hémophiles, donc débarrassé de nombreux composants du sang (érythrocytes, globules rouges, globules blancs... donc y compris, théoriquement, les CD4 censés être infectés par le VIH)... Le facteur VIII est également un concentré lyophilisé, donc sous forme de poudre sèche, qui reste en flacon à température ambiante des semaines entières... il faut nous expliquer comment le supposé VIH survivrait à ça... En fait, ce sont les transfusions répétées des protéines allogènes (->extérieures) du Facteur VIII qui étaient elles-mêmes source d'immunodéficience - le facteur VIII était alors élaboré en faisant appel à partir de préparations de sang issus de milliers de donneurs. Ce problème était déjà connu avant la découverte du VIH. La mise en place de techniques de chauffage des produits sanguins, puis le mise en oeuvre de procédés "hautement purifiés" puis quasi-synthétiques ont permis de réduire considérablement le problème. Les hémophiles ont fait les frais du test dit VIH - comme ils étaient exposés à de multiples protéines, dont de multiples immunoglobulines (->anticorps) allogènes, ils avaient des concentrations élevées d'anticorps, et le résultat fut positif pour la majorité d'entre eux. Et ce sont aussi probablement les seuls à avoir tous été intégralement "dépistés", comme ils étaient bien identifiés. Et nul doute également que la cure d'AZT qui leur a ensuite été proposée a été la cause réelle du décès de la grande majorité d'entre eux. Le cas des hémophiles est à mon avis le volet le plus incohérent et le plus faible de la théorie rétrovirale du sida. De façon très étonnante, c'est pourtant ce volet dont on a le plus parlé, au moins un temps, ce qui ne lasse pas de m'étonner. Je te renvoie à ce message lumineux de Wallypat en 2006. Et si tu veux approfondir, ce long article de 1995, en anglais, du Perth Group. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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