twj Posté(e) le 2 octobre 2011 Partager Posté(e) le 2 octobre 2011 Bonjour, Je crée ce sujet pour dire que je trouve que les statistiques sur le sida me paraissent un peu bidons et fantaisistes ! La derniere que j'ai trouvé en faisant des recherches sur internet portent sur la période 2003/2007, et ces études révelent, qu'il y avait 36.000 personnes en france qui ignoraient leur séropositivité ! C'est extraordinnaire, ils sont encore plus fiable que bison futé et la météo, je sais pas comment qu'ils font pour savoir cela, mais ca parait n'importe quoi ! http://sante-medecine.commentcamarche.net/...ida-aujourd-hui Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jardinier Posté(e) le 2 octobre 2011 Partager Posté(e) le 2 octobre 2011 (modifié) Sur ce forum, on a un peu abordé cette question ici. Sauf qu'en 2 ans et demi, selon la générosité des communicants se faisant passer pour des journalistes pour certains d'entre eux, le chiffre de 36000 que tu mentiones a oscillé de 60000 et plus à 48 000, et tournait plutôt autour de ce chiffre encore très récemment (ton chiffre est d'ailleurs celui de 2007). Et sauf que dans ma petite enquête sur la genèse du plan Bachelot au niveau euro-américain en termes de "conflits d'intérêt", je n'ai sans doute pas assez insisté sur ce que l'accent mis sur "les infectés qui s'ignorent" peut avoir d'équivoque. Il faut savoir que dans la terminologie officielle courante , le terme "maladie infectieuse" a soudain remplacé celui de "maladie sexuellement transmissible" à partir du printemps 2009, ouvrant largement la porte à l'emploi de l'adjectif "infecté" dans le discours institutionnel et médiatique sur le thème du sida. (Pour la petite histoire, dans la France des années 20-30, selon ce qu'a rappelé l'historien Benjamin Stora, les travailleurs algériens étaient très couramment considérés a priori comme siphylitiques et contagieux, aussi bien par les autorités de santé que par l'opinion publique ; en région parisienne, ils étaient soignés dans un établissement hospitalier spécifique, avaient un cimetière spécifique sous le prétexte de la différence de religion...) Modifié le 2 octobre 2011 par Jardinier Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jardinier Posté(e) le 4 juillet 2012 Partager Posté(e) le 4 juillet 2012 Récemment mise en ligne, une analyse sur l'utilisation des principes et méthodes statistiques dans le domaine des études cliniques tend à démontrer que, du point logico-mathématique, les taux de CD4 ne peuvent pas constituer des indices pertinents pour la mise sous traitement des séropositifs : Predictability of a CD4 Count : http://aras.ab.ca/ar...dictability.pdf Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Econoclaste Posté(e) le 4 juillet 2012 Partager Posté(e) le 4 juillet 2012 Intéressant Jardinier, d'autant que cela ajoute de l'eau au moulin sur la "reliability" de la mesure des CD4 par la cytométrie de flux, comme l'avait indiqué Clark Baker (et que tu me l'avais indiqué). Pour ceux qui l'ignorent : http://www.omsj.org/corruption/the-alchemy-of-flow-cytometry http://www.omsj.org/reports/Kunkl%202002.pdf http://www.omsj.org/reports/Sax%201995.pdf Attention cependant : j'hésiterais à parler de "point de vue logico-mathématique", puisqu'il s'agit ici de probabilités (statistiques inférentielles). Qui plus est, cela ne fait que nous rappeler qu'une seule mesure du taux de CD4 par cytométrie de flux doit être interprétée avec prudence : il ne faudrait pas seulement comparer cette valeur aux fameux seuils de 200 ou 400, de voir si ces valeurs sont dans l'intervalle de confiance (et évaluer la probabilité qu'une telle valeur révèle un vrai positif ; soit en gros des mesures de spécificité et de sensibilité). ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas dans la population une différence significative entre séropositifs et séronégatifs au niveau de la mesure des CD4. Au contraire, si on suit par exemple cette étude, il semblerait que oui : http://www.hematologie-dz.com/download/cong10_35.pdf http://www.hematologie-dz.com/download/cong14_05.pdf Cependant, je mets tout de suite un bémol à mes critiques, pour dire que la différence statistiquement significative entre "malades séropositifs" et "sains" ne doit pas nous étonner, car cela est assez tautologique, puisqu'on définit tel ou tel stade par la mesure du taux de T4+des tests WB & Eliza positifs... A lire également : http://www.sidasante.com/themes/cd4/seronegatifs_avec_cd4_bas.html Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jardinier Posté(e) le 4 juillet 2012 Partager Posté(e) le 4 juillet 2012 Oui, j'ai employé "logico-mathématique" pour situer l'objet du document du point de vue le plus général possible, en étant bien conscient de mon approximation de langage - reflet de ma compréhension approximative du détail de la démonstration, du fait de ma lecture rapide et de la référence à des notions et procédés très spécialisés au sein de la science statistique. En fait, je pensais que tu réagirais à ce post quand tu le verrais. Dans l'esprit, l'analyse de D. Crowe montrerait plutôt qu'il y a un problème d'arithmétique apparaissant avec l'application - voire la transposition - d'une méthodologie éprouvée et, au final, un problème de logique au sens le plus simple : "This simple statistical analysis shows that CD4 counts are useless at determining what disease stage someone is at – unable to distinguish between those recently diagnosed with no symptoms and those with actual AIDS. It is therefore absurd for AIDS doctors to hold these counts in such esteem..." En français, il affirme avant tout qu'en termes factuels, "les comptages des CD4 [...] ne permettent pas distinguer les sujets récemment diagnostiqués asymptomatiques de ceux atteints d'un sida avéré." Bref, je pense qu'on est là dans les grands problèmes de l'Evidence Based Medecine en tant qu'elle est tributaire de l'approche dominante du sida et vice-versa. (http://www.opimed.or...p.php?article96) Amitiés, Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jardinier Posté(e) le 6 novembre 2012 Partager Posté(e) le 6 novembre 2012 C'est une réponse un peu hors sujet ici, mais pas tant que cela quand même : Le journaliste du Monde Paul Benkimoun a été obligé de s'excuser publiquement suite à son dernier compte-rendu sur l'affaire du Médiator : http://mediateur.blo...n-des-chiffres/ Réponse de notre journaliste Paul BenkimounLes critiques formulées par Irène Frachon sur l’ensemble consacré aux atteintes cardiaques dues au Mediator dans notre cahier Cardiologie (Le Monde du 30 octobre 2012) sont recevables. Nous avions fait le choix d’aborder ce sujet, qui est source de polémiques depuis 2010, sous la forme de deux interviews croisées. Dans celles-ci, je reconnais que l’emploi du terme « victimes » prêtait à ambigüité, s’agissant parfois de personnes décédées, parfois de personnes vivantes présentant des lésions des valves cardiaques. De même, dans les questions, une formulation plus neutre que celle prenant comme un fait acquis le « faible nombre » d’atteintes valvulaires, alors que ces données ne sont pas encore établies, aurait été préférable, surtout dans le contexte d’une bataille de chiffres avec en toile de fond la procédure judiciaire contre Servier et les demandes d’indemnisations des patients. Enfin, la question « Y aurait-il eu beaucoup de bruit pour rien ? », qui se voulait provocatrice ou ironique, risquait d’introduire une tonalité trop désinvolte. Le reste des critiques s’adressent aux propos des interviewés, qui ont été fidèlement retranscrits. Sur le sida à l'époque de la préparation et de la mise en place du plan Bachelot, Paul Benkimoun n'a eu de cesse de relayer servilement l'ANRS et autres autorités en jouant les Cassandre sur "les infectés qui s'ignorent" - ce dans le contexte des conflits d'intérêt et du trafic d'influence de Gilead Science qui étaient en relation étroite avec le plan en question... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jibrail Posté(e) le 7 novembre 2012 Partager Posté(e) le 7 novembre 2012 Sur le sida à l'époque de la préparation et de la mise en place du plan Bachelot, Paul Benkimoun n'a eu de cesse de relayer servilement l'ANRS et autres autorités en jouant les Cassandre sur "les infectés qui s'ignorent" - ce dans le contexte des conflits d'intérêt et du trafic d'influence de Gilead Science qui étaient en relation étroite avec le plan en question... Merci pour ces infos. Il a fallu cependant l'autorité d'Irène Frachon pour qu'il puisse enfin s'excuser de sa désinvolture...comme s'il n'était pas une part du système lui aussi qui a permis à Servier de prospérer! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaia Posté(e) le 2 février 2013 Partager Posté(e) le 2 février 2013 savez vous qu'il y a des pays ou le nombre de séropositifs est 0 en 2012 ! bizarre ce virus Pas moins de 15 pays à 0 cas dont l'iraq, la croitie, le luxembourg. source: www.indexmundi.com Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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