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les gays et le sida ? pourquoi ?


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Pour résumer, le "virus" dit VIH et ses propriétés sont affirmés comme tels, mais le problème est que, n'ayant jamais pu être isolé à proprement parler, il a été identifié, disons, par des méthodes alternatives, essentiellement à partir de cultures cellulaires issues à l'origine de prélèvements sur des patients souffrant de lymphadénopathies, puis exploitées ultérieurement par génie génétique. Tous les dissidents sont d'accord sur le fait que ces méthodes n'équivalent pas à une isolation en bonne et due forme, et qu'en conséquence les chercheurs ont fabriqué ce qu'ils voulaient trouver et qu'ils n'ont fourni que des pseudo-preuves de l'existence de leur virus et de ses effets, l'existence du virus comme la relation de cause à effet entre son existence et ses effets suppposés restant une hypothèse non démontrée. Il a été pratiquement démontré par les scientifiques dissidents, en revanche, que ce que font voir les images publiées ici et là a de très fortes chances de n'être que des débris cellulaires ou des images d'autres substances éventuellement virales, mais ne pouvant en en aucun cas avoir la spécifité prétendue. L'autre grand problème est qu'il existe objectivement un grand nombre d'autres facteurs de réaction positive aux tests de dépistage de certains anticorps - qui ne sont au mieux que des traces plus ou moins indistinctes d'éventuels virus...

Ca revient à dire, que si le VIH est un virus, il s'attrape par quelque chose !

Même si on a pas réussi à l'isoler, cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'existe pas !

j'ai lu sur ce forum, que les préservatifs ne servaient à rien.

ils ne servent pas à empecher le virus de VIH d'aller de personne en personne ?

c'est quand même dangereux d'affirmer des choses assez grosses.

Je vous rappelle que ce sujet porte sur le thème les gays et le sida, la réponse n'est pas encore mise en évidence !

Il y a bien quelque chose qui se cache sous ce bien triste constat.

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Pour ma part, je me garderais bien de déconseiller le préservatif à qui que ce soit qui éprouverait le besoin d'en utiliser.

Pour le reste, après avoir très longtemps douté et exploré toutes sortes d'hypothèses, je penche de plus plus pour l'hypothèse que le fameux virus est un mythe et que la seule question qui soit encore ouverte est celle de la validité, et des conditions de validité, du concept de sida, lequel si tant est qu'il soit valide a de tout autres causes que le soi-disant vih, qui n'est qu'un joker pour le développement et surtout la vulgarisation d'une thèse pseudo-scientifique aux tenants et aux aboutissants somme toute terriblement équivoques.

http://www.letransmuteur.net/la-grande-supercherie-du-sida/

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Je vous rappelle que ce sujet porte sur le thème les gays et le sida, la réponse n'est pas encore mise en évidence !

Il y a bien quelque chose qui se cache sous ce bien triste constat.

La réponse à ta question figure en pointillés dans les multiples messages du forum... une visite de la synthèse reste indispensable pour se familiariser avec les différents aspects du "sida" et des différentes théories qui existent. Il est malheureusement impossible de le résumer en quelques lignes.

L'interview d'Eleni Papadopoulos-Eleopulos , du Perth Group, bien qu'un peu ardue et vielle de bientôt 15 ans, reste un des textes dissidents parmi les plus intéressants parmi ceux disponibles en français, tout comme l'article de son compère, Valendar Turner, Le Yin et le Yang du VIH, tous deux disponibles sur le site.

Concernant les gays, pour aller vite, il y a plusieurs réponses selon les hypothèses.

Pour la théorie orthodoxe, c'est la multiplication des partenaires et des rapports sexuels non protégés qui font des gays la population la plus touchée car prenant le plus de risques. Mais cela n'explique guère la survenue simultanée de l'épidémie dans le monde au début des années 80, ni tout à fait le maintien d'un taux élevé alors qu'il a fortement chuté dans les pays développés chez les toxicomanes et chez les hétéros.

Pour la théorie dissidente de Duesberg, pour qui le VIH est un rétrovirus inoffensif, c'est la somme de drogues récréatives, de drogues dures et de certains médicaments, pris en moyenne plus intensément par les gays, qui constitue la raison principale de l'apparition des maladies du sida. Mais cela n'explique pas bien le fait que les gays qui ne prennent pas de drogues soient également touchés.

Pour la théorie dissidente du Perth Group, c'est un peu une synthèse revisitée des deux, bien que pour partie antérieure. Pour eux, le VIH, comme rétrovirus, n'a pas été isolé correctement; son existence est alors mise en question. Un résultat positif au test du VIH serait le résultat d'une combinaison de facteurs qui ont tous en commun d'être une exposition massive à des agents oxydants. Parmi ceux-ci figurent notamment, comme chez Duesberg, les drogues récréationnelles comme les drogues dures, les produits sanguins transfusés à une certaine époque, certains médicaments, et plus spécifiquement le sperme. Ce n'est pas chaque élément pris isolément qui provoquerait la maladie, mais la dose globale (avec un seuil de résistance variable selon les individus); et la positivité au test du VIH serait un signe avant-coureur d'une dégradation de l'état de santé lié à cette excès d'exposition aux agents oxydants (avec un fort bémol dans le sens où le test du VIH serait peu spécifique, pour différentes raisons, ce qui signifierait que certaines personnes non concernées par cet excès aurait néanmoins un résultat positif). Ce n'est donc pas une hypothèse infectieuse (comme la théorie orthodoxe), mais lié à un déséquilibre interne causé par certains éléments extérieurs (on pourrait le rapprocher de la survenue du cancer des poumons chez les fumeurs, lié globalement à la consommation de cigarettes mais très variable selon les individus).

Dans cette dernière théorie, qui a de loin ma préférence (avec quelques nuances), la situation des gays est liée au fait qu'ils sont particulièrement exposés, du fait de l'usage des drogues récréatives et notamment des poppers, mais des drogues dures également, de certains antibiotiques utilisés pour traiter les maladies vénériennes, et aussi et surtout pour l'exposition rectale au sperme. C'est un point de désaccord majeur au sein des dissidents, et là je rejoins pleinement le Perth Group : plusieurs études montrent que le sperme est un agent oxydant (son action oxydante est d'ailleurs indispensable à la fertilité); il est d'autant plus oxydant que la personne est en mauvais état de santé, ou souffre d'une maladie vénérienne; la muqueuse rectale est infiniment plus mince et plus fragile que la muqueuse vaginale (qui, au cours de l'évolution, est naturellement bien plus adaptée à constituer une barrière au sperme). Seuls les gays réunissent en masse tous ces facteurs.

Le préservatif, parce qu'il protège de l'exposition au sperme, et qu'il protège aussi des maladies vénériennes, reste bien sûr indispensable, y compris dans cette théorie.

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je rejoins pleinement le Perth Group : plusieurs études montrent que le sperme est un agent oxydant (son action oxydante est d'ailleurs indispensable à la fertilité); il est d'autant plus oxydant que la personne est en mauvais état de santé, ou souffre d'une maladie vénérienne; la muqueuse rectale est infiniment plus mince et plus fragile que la muqueuse vaginale (qui, au cours de l'évolution, est naturellement bien plus adaptée à constituer une barrière au sperme). Seuls les gays réunissent en masse tous ces facteurs.

Le préservatif, parce qu'il protège de l'exposition au sperme, et qu'il protège aussi des maladies vénériennes, reste bien sûr indispensable, y compris dans cette théorie.

c'est difficile à croire à cette théorie du sperme qui oxyde l'anus, mais pas le vagin !!!

les vagins sont peut être plus épais, mais en nombre c'est une pratique bien plus répandue que la sodomie !

Même dans les films porno, on voit rarement des capotes lors de relations hétéros, alors qu'on voit des capotes lors des parties de sodomies entre hommes et pas lorsque ce sont les femmes qui se font sodomiser ( double pénétration ).

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L'interview d'Eleni Papadopoulos-Eleopulos , du Perth Group, bien qu'un peu ardue et vielle de bientôt 15 ans, reste un des textes dissidents parmi les plus intéressants parmi ceux disponibles en français, tout comme l'article de son compère, Valendar Turner, Le Yin et le Yang du VIH, tous deux disponibles sur le site.

C'est deux liens, datent respectivement de 1997 et 1999 !

ca plus de 10 ans et je crains que le contenu soit techniquement complètement dépassé !

J'espère que je ne vais pas me faire virer du forum, par ce que je suis sceptique de tous les cotés, et que je ne suis pas du genre à être complaisant avec les ennemis de la vérité.

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C'est deux liens, datent respectivement de 1997 et 1999 !

ca plus de 10 ans et je crains que le contenu soit techniquement complètement dépassé !

Ces textes ainsi que la synthèse sont des bases qui ont l'immense avantage de pouvoir être lues en français.

Cela va plus vite de commencer par la fin mais commencer par le début fait aussi partie de certains processus logiques.

Si j'avais estimé qu'elles étaient complètement dépassées, je ne pense pas que je te les aurai mises en lien...

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le ph vaginal d'une femme en bonne santé est adéquat pour "gérer" le sperme, mais quand il y a une vaginose, une hygiène excessive, des variations hormonales (dues à la pilule ou autre contraceptifs, à la ménopause etc) ou autres maladies, ça implique une modification de ce ph, et c'est le moment d'attraper plus facilement d'autres "trucs" (y compris, pour les orthodoxes, le vih). J'ai quelques liens sur ce sujet, mais je n'ai pas le temps d'en refaire le tour pour voir les plus pertinents, mais il est facile de faire des recherches soi-même sur ce sujet.

pour le ph du rectum, je n'en sais rien.

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De son côté, dans l'interview traduite en français de Papadopoulos par Johnson, Papadopopoulos en est arrivée à faire parfois certains raccourcis au fil de ses propos et à déclarer des choses comme :

En 1984, Gallo et ses collègues ont montré que, "sur huit pratiques sexuelles différentes, la séropositivité est en corrélation uniquement avec le rapport anal passif".(102) Ils ont également trouvé que plus un homme homosexuel se cantonne à des rapports anaux actifs, moins il a de chances de devenir séropositif. Cela est incompatible avec une cause infectieuse. En 1986, Gallo et ses collègues ont rapporté "n’avoir trouvé aucune preuve que des formes d’activité sexuelle autres que le rapport anal passif contribuent au risque" de séroconversion chez les hommes homosexuels.(103)

Dans un article regroupant 25 études portant sur des hommes homosexuels publié en 1994 par Caceres et van Griensven, les auteurs concluent "qu'une approche cohérente ne révèle aucun risque d’acquisition de l’infection par le VIH-1 en ce qui concerne le rapport actif".(104)

En Occident, les études épidémiologiques prospectives les plus importantes et les mieux conduites (comme l’étude, dite M ACS, de cohorte "Multicentre" sur le SIDA qui portait sur 4 955 hommes homosexuels(105)) ont prouvé de façon péremptoire que, chez les hommes homosexuels, la seule pratique sexuelle liée de façon significative à la séropositivité est le rapport anal passif. Ainsi, chez les hommes homosexuels, le SIDA peut être assimilé à un état non infectieux. Il est acquis par le partenaire passif mais il n’est pas transmis au partenaire actif.

Il est significatif que la MACS ait montré qu'une fois qu’un homme homosexuel est devenu séropositif, la progression du SIDA est ultérieurement déterminée par la quantité de rapports anaux passifs subis après "l’infection". Ceci va à l'encontre de tout ce que l’on sait des maladies infectieuses. Habituellement, c’est l’infection, et non sa répétition, qui cause la maladie. Cela n'empêche pas le Royal Australasian College of Surgeons (RACS) de considérer les chirurgiens séropositifs comme "infectieux" et de leur "interdire de procéder à des opérations et examens invasifs", tout en les "autorisant à fournir ces services à des patients ayant la même infection".(106)

En termes clairs, ils ont essayé de se servir d'études cliniques émanant des équipes de Gallo et autres orthoxes pour les détourner de façon à valider la thèse du stress oxydatif et du caractère non viral/infectieux du sida. Mais se sont-ils demandé dans quelle mesure ces études étaient objectives ou pouvaient être épidémiologiquement biaisées pour leur faire dire ce qu'on voulait leur faire dire ?

A mon avis, le travail de démontage de la théorie orthodoxe par le Groupe de Perth est toujours resté à peine à mi chemin, parce que ses membres se sont laissés leurrer par la notion de sida qu'ils n'ont jamais vraiment remise en question en elle-même. De ce fait, ils ont manqué de recul par rapport à l'ensemble de la problématique. Ainsi, ils ont certes pu montrer, avec pertinence et en toute légitimité, le caractère objectivement approximatif et frauduleux, que Duesberg avait vu aussi, des travaux de Montagnier, Gallo et tous leurs épigones dans les domaines médico-scientifique et de la santé publique. Le revers de la médaille est qu'ils ont cependant entériné au fil de leur démarche, quand ça les arrangeait, quelques uns des points clé de l'argumentation pleine de paralogismes que l'on peut relever dans le développement de la réthorique (ou plus exactement de la sophistique) et du dispositif vih =sida.

Pour ce qui est de la thèse du sida et de son établissement en tant que processus et réalité pathologiques à part entière via la corrélation systématique de pratiques et d'arguments reposant sur un recours systématique aux principes et aux aux outils de l'immunologie et de la virologie, ils ont contribué à leur niveau à un impérialisme des concepts d'immunité, de système immunitaire et d'immunologie en relation avec les divers traficotages de la biologie moléculaire et de la génétique. Mais à mon avis, à l'examen de leur dimension sociopolitique hautement idéologique, ces concepts cardinaux pourraient et devraient absolument être remis en question, et ce plus que jamais, à la fois de l'intérieur de la pratique scientifique et d'un point de vue d'épistémologie critique.

Modifié par Jardinier
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A mon avis, le travail de démontage de la théorie orthodoxe par le Groupe de Perth est toujours resté à peine à mi chemin, parce que ses membres se sont laissés leurrer par la notion de sida qu'ils n'ont jamais vraiment remise en question en elle-même. De ce fait, ils ont manqué de recul par rapport à l'ensemble de la problématique. Ainsi, ils ont certes pu montrer, avec pertinence et en toute légitimité, le caractère objectivement approximatif et frauduleux, que Duesberg avait vu aussi, des travaux de Montagnier, Gallo et tous leurs épigones dans les domaines médico-scientifique et de la santé publique. Le revers de la médaille est qu'ils ont cependant entériné au fil de leur démarche, quand ça les arrangeait, quelques uns des points clé de l'argumentation pleine de paralogismes que l'on peut relever dans le développement de la réthorique (ou plus exactement de la sophistique) et du dispositif vih =sida.

Pour ce qui est de la thèse du sida et de son établissement en tant que processus et réalité pathologiques à part entière via la corrélation systématique de pratiques et d'arguments reposant sur un recours systématique aux principes et aux aux outils de l'immunologie et de la virologie, ils ont contribué à leur niveau à un impérialisme des concepts d'immunité, de système immunitaire et d'immunologie en relation avec les divers traficotages de la biologie moléculaire et de la génétique. Mais à mon avis, à l'examen de leur dimension sociopolitique hautement idéologique, ces concepts cardinaux pourraient et devraient absolument être remis en question, et ce plus que jamais, à la fois de l'intérieur de la pratique scientifique et d'un point de vue d'épistémologie critique.

Je me permets amicalement de te faire part de mon total désaccord avec tes propos.

Je ne comprends pas sur quoi tu te bases pour balancer gratuitement un jugement aussi expéditif.

J'imagine que pour te prononcer de la sorte, tu as lu la somme considérable dans les milliers de pages qui composent leurs écrits, étalés sur 25 ans, composés d'articles scientifiques, d'articles plus accessibles, de courriers écrits aux différents journaux orthodoxes, du débat en ligne du BMJ, des pièces du jugement Parenzee, des nombreux papiers à destination de la dissidence...

Comment peux-tu alors imaginer qu'ils n'ont pas prêté attention une attention rigoureuse aux protocoles des études qu'ils citent ? Eux qui n'ont cessé de tailler en pièces les insuffisances des publications orthodoxes, de celle de Gallo et de Montagnier sur l'isolation d'abord, puis de celles de quantité d'autres, sur la charge virale, les différents tests VIH, du SIV chez les grands singes, de l'AZT et de la Névirapine, de la charge virale, des CD4, des hémophiles, du sida en Afrique, du sarcome de Kaposi...

Quel leur reproches-tu : d'utiliser la méthode scientifique ? De se baser sur des observations que l'on peut reproduire, sur des méthodes statistiques ? De se concentrer sur leur métier de base - la recherche médicale - plutôt que de s'improviser sémiologue ? Et quelles sont ces "incohérences", ces "arrangements" supposés que tu penses avoir relevé ?

Le Perth Group n'est pas Dieu; ils n'ont pas toujours raison sur tout; des propos dans tels ou tels contextes peuvent être jugés comme des raccourcis un peu simplistes; chaque parole, chaque mot n'est pas à interpréter comme un oracle. Voilà c'est dit, s'il y avait besoin de la préciser... franchement... Reste que même lue avec la même attention critique que pour tout autre écrit, la littérature du Perth Group laisse les autres contributions "dissidentes" loin derrière, au moins à quelques années-lumières... Sans leur rigueur et leur persévérance, il est même à mon avis probable que d'une part tout un pan de la recherche orthodoxe entre stress oxydatif et sida n'aurait jamais vu le jour; et d'autre part que la dissidence aurait depuis longtemps sombré; elle se serait engloutie dans les marais du cynisme contemporain, du "tout se vaut", à laquelle tu viens d'apporter une remarquable contribution.

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Jardinier a dit :
A mon avis, le travail de démontage de la théorie orthodoxe par le Groupe de Perth est toujours resté à peine à mi chemin, parce que ses membres se sont laissés leurrer par la notion de sida qu'ils n'ont jamais vraiment remise en question en elle-même. De ce fait, ils ont manqué de recul par rapport à l'ensemble de la problématique. Ainsi, ils ont certes pu montrer, avec pertinence et en toute légitimité, le caractère objectivement approximatif et frauduleux, que Duesberg avait vu aussi, des travaux de Montagnier, Gallo et tous leurs épigones dans les domaines médico-scientifique et de la santé publique. Le revers de la médaille est qu'ils ont cependant entériné au fil de leur démarche, quand ça les arrangeait, quelques uns des points clé de l'argumentation pleine de paralogismes que l'on peut relever dans le développement de la réthorique (ou plus exactement de la sophistique) et du dispositif vih =sida.

Pour ce qui est de la thèse du sida et de son établissement en tant que processus et réalité pathologiques à part entière via la corrélation systématique de pratiques et d'arguments reposant sur un recours systématique aux principes et aux aux outils de l'immunologie et de la virologie, ils ont contribué à leur niveau à un impérialisme des concepts d'immunité, de système immunitaire et d'immunologie en relation avec les divers traficotages de la biologie moléculaire et de la génétique. Mais à mon avis, à l'examen de leur dimension sociopolitique hautement idéologique, ces concepts cardinaux pourraient et devraient absolument être remis en question, et ce plus que jamais, à la fois de l'intérieur de la pratique scientifique et d'un point de vue d'épistémologie critique.

Vu ce que j'ai déjà écrit par ailleurs sur le sujet, ce n'est pas une surprise de dire que je suis complètement d'accord.

Le problème, c'est entre autre effectivement le fait que le groupe de Perth ne semble pas remettre en cause la notion de Sida telle que présentée par l'orthodoxie. Forcément, leur position, qui tendait à être très radicale avec l'idée qu'il n'y a pas de VIH, se rapproche finalement très fortement de celle de l'orthodoxie. C'est la quasiment la théorie officielle mais sans le VIH.

Selon eux, en gros, les tests signifient que la personne risque fortement de développer le sida ; le sida est bien une maladie d'immunodéficience, les mesures de cd4 signifient bien qu'il y a immunodéficience. Et maintenant, il y a même l'idée que les médicaments post-96 contiennent quelque chose qui fait aller mieux la personne qui en prend.

On remplace le VIH par une mystérieuse augmentation du stress oxydatif. Augmentation qui peut se faire sur des dizaines d'années. Et ça, même si la personne a un style de vie tout à fait sain.

La cerise sur le gâteau, c'est l'idée qui se développe depuis quelques années que la trithérapie permettrait de lutter contre le stress oxydatif. Finalement, les séropositifs seraient conviés à faire exactement comme le préconise l'orthodoxie.

Je pense que la mort de dissidents de longue date, le fait que les trithérapies aient fait chuter la mortalité (en réalité parce qu'elles sont beaucoup moins létales à court terme), les problèmes qui sont apparus lors d'essais d'arrêt des trithérapies, ont poussé le groupe de Perth à évoluer sur la question des médicaments anti-sida et à se rapprocher de l'orthodoxie sur ce point, au lieu d'essayer d'aller encore plus loin dans la remise en cause. Ils ont fait un pas en arrière au lieu de faire un pas en avant.

Faisant ça, ils se sont complètement fourvoyés à mon avis. Déjà, dans le domaine des choses vérifiées, ils ont loupé l'idée que les trithérapies font entrer dans un cercle vicieux qui fait qu'il y a des problèmes quand on arrête brusquement de les prendre. Ils ont donc loupé l'idée qu'il était tout à fait possible d'arrêter les trithérapies sans trop de dégâts, en les arrêtant progressivement.

Et du coté de mon avis personnel, ils ont loupé la vraie nature des trithérapies ; à savoir que ce sont des anti-inflammatoires qui augmentent le taux de cortisol. Plus grave, la théorie du stress oxydatif valide toute la théorie orthodoxe sur l'entrée dans le stade sida. Du coup, ça entraine de leur part l'absence d'analyse des causes moins évidentes (par rapport aux drogues par exemple) d'entrée dans le stade sida en question que sont la consommation d'antibiotiques, le problème de la baisse du taux de cortisol, l'exagération de la part des médecins de symptômes lambdas, leur recherche systématique de causes virales ou bactériennes aux symptômes en question, etc...

Bon, on va continuer cette discussion ici

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Jibrail, je me doutais bien que tu ne me tiendrais pas quitte de mon "verdict" ci-dessus.

Dans la rubrique Actualité et Presse, j'ai rewrité la fin de mon argumentation sous une forme un peu plus développée et nuancée en vue de mieux faire comprendre la façon dont je vois les choses. Notamment, j'enfonce le clou en écrivant que "la "sidologie" n'est au fond qu'une sordide illustration" des problèmes que pose la relative prééminence prise par l'immunologie et les travaux sur l'immunité en tant qu'orientation de recherche en biologie moléculaire. En particulier, pour mieux me faire comprendre, j'ai réinséré mon lien vers une étude sur le paralogisme cognitiviste (http://labyrinthe.revues.org/index757.html).

Il y a déjà longtemps, j'avais essayé d'attirer l'attention des lecteurs de ce forum sur l'oeuvre du philosophe Gaston Granger, dont l'auteur de l'article que je cite écrit : "Gilles-Gaston Granger, est épistémologue et philosophe rationaliste. Son œuvre, une ample critique de la raison symbolique, s’avère particulièrement précieuse pour comprendre les particularités respectives des systèmes formels et des langues naturelles, donc pour éviter de les confondre, comme les sciences cognitives sont pourtant tentées de le faire." Cela m'avait semblé très important, parce qu'en réalité, me semble-t-il, la biologie telle qu'elle se pratique à l'heure actuelle est emmenée à mettre en oeuvre un rapport très particulier, très différent par exemple de celui de la physique ou des mathématiques, entre les systèmes formels et les langues naturelles.

Ce que je veux dire par là, c'est qu'en termes de sciences humaines, l'émergence du sida, de la sidologie et des représentations afférentes (qui tendent à induire dans l'imaginaire collectif, par un "bruit" discret faisant basso continuo dans la vie des sociétés, une référence quasiment obsessionnelle et dénuée de toute rationalité à la notion et au terme en réalité polysémique de "système immunitaire"), cette émergence donc est la marque fétichisée/fétichisante d'une biologisation, ou "naturalisation", du politique, du social... et de la linguistique (cf. Chomsky). De plus, cette émergence du sida s'inscrit historiquement dans le contexte de l'expansion du cognitivisme, dont elle illustre et renforce la faiblesse paradigmatique consistant à s'accommoder d'une conception générale de la culture et du rapport nature/culture qui, du point de vue anthropologique et épistémologique, ne parvient à se justifier qu'en recourant à une forme de raisonnement où le paralogisme occupe une place centrale, jusques et y compris dans le secteur de la recherche scientifique, spécialement en biologie. Cela tient entre autres au fait que, comme l'écrit Philippe Lacour : "[Le langage] ne saurait être considéré comme l’un des vêtements (parmi d’autres) d’une pensée mentale préexistante, mais comme le milieu, l’élément même de la pensée, dépendant de (mais non réductible à) ses conditions physiques (et neurologiques). Le symbolisme linguistique est le plus important des symbolismes manipulés par l’homme ; vouloir en réduire la richesse à sa seule structure formelle est finalement le paralogisme fondamental des sciences cognitives dans leur application au monde humain."

Pour ma part, le phénomène du sida pris dans l'ensemble de sa réalité me semble un cas extrêmement emblématique, parce que confinant de façon exemplaire aux limites de l'aburde, de tentative de réduction du symbolisme linguistique à sa seule structure formelle, avec toutes les conséquences "aporétiques" que cela peut comporter du point de vue de la fécondité scientifique et de la création culturelle. Il faut bien noter, du reste, que la problématique du sida telle qu'elle s'est déployée relève à part quasi égale de la biologie et des sciences sociales... dont le moins que l'on puisse dire est que rétrospectivement elles n'en sortiront pas grandies tant elles auront consenti à se fourvoyer avec la plus triviale et meurtrière obscénité.

Pour qui ne voit pas ce que je veux dire, on pourrait par exemple essayer de faire un rapprochement entre, a) le propos de G. Granger mis en exergue de son article par Ph. Lacour - "[..] dans la plupart des cas, en sciences humaines, il est juste de reconnaître qu’on a les mathématiques qu’on mérite, à moins que – pis encore – on ne gaspille des mathématiques luxueuses sur des concepts de deux sous." - et b) les conclusions qu'a fini par tirer de ses travaux sur le sida et plus précisément la modélisation du vih la mathématicienne Rebecca Culshaw.

C'est au moins en ce sens où la problématique du sida relève pratiquement à part égale des sciences sociales (et de leurs nombreux dévoiements possibles et non moins souvent patents) et de la biologie, ainsi que d'autres sciences comme les mathématiques et la biochimie, qu'à mon avis les travaux du Groupe de Perth - même à admettre qu'ils soient de loin les plus développés et probants dans l'optique dissidente et que les autres obédiences de la dissidence leur soient plus redevables que l'inverse -, en sont restés à peine à mi chemin par rapport à leur double objectif de critique et de résolution d'un problème médico-scientifique. La raison en est, très logiquement, que le reste du chemin à parcourir devrait relever d'une part d'un travail à effectuer de l'intérieur des sciences sociales, d'autre part d'une démarche d'épistémologie critique devant s'appliquer à la fois au volet biologie et au volet sciences sociales, ainsi qu'aux modes d'articulation spécifiques de ces deux disciplines - voire à l'absence regrettable d'une pertinence objective dans de tels modes d'articulation - dans le cas du sida.

Voilà, je ne t'ai pas répondu aussi longuement que ton reproche véhément d'acoquinement avec le cynisme contemporain m'en fait éprouver le besoin, je n'en suis, pour ce que j'en ressens, qu'au stade de l'introduction d'un très long exposé. Je te promets donc que dans la mesure du possible je vais poursuivre, ici et/ou ailleurs.

Post-scriptum : pendant que je rédigeais mon post, Aixur vient de nous répondre. Raison de plus pour que tout cet échange se poursuive, dans mon optique en tout cas.

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Jibrail,

Soit ce court extrait du Yin et Yang, pris dans l'extrait plus long que j'ai déjà cité concernant les étues cliniques sur l'acquisition de la séropositivité via les rapports sexuels.

Chez les hommes homosexuels, la seule pratique sexuelle liée de façon significative à la séropositivité est le rapport anal passif. Ainsi, chez les hommes homosexuels, le SIDA peut être assimilé à un état non infectieux. Il est acquis par le partenaire passif mais il n’est pas transmis au partenaire actif.

Pour que cela tienne debout, il aurait fallu faire les expériences suivantes :

- côté passifs, avoir des sujets clairement séronégatifs au départ et vérifier si ils étaient devenus séropositifs ou pas après qu'ils aient eus pour les besoins de l'expérience des rapports en tant que passifs. Exemple, sur plusieurs groupes de 10 sujets, si on n'a pas au minimum, disons, au moins 5 à 6 cas de séroconversion sur 10 dans au moins 5 à 6 groupes sur 10, l'hypothèse est fausse. Et encore, il faudrait ensuite affiner l'expérience pour voir ce qui se passe ou non en termes de séroconversions dans le cas d'une seule ou de plusieurs pénétrations, et dans ce cas au terme de combien de pénétrations la séropositivité survient-elle, et qu'est-ce qui se passe si on refait l'expérience pour comparer les cas d'un seul et même ou de plusieurs sujets pénétrants, etc.

- côté examen de l'acquisition évenuelle par les actifs, s'est-on vraiment assuré que tous les partenaires passifs étaient séropositifs ? Et quand bien même, vu le peu de spécificité des tests, que signifiait au juste la séropositivité des sujets passifs ? Avec quels types et procédés de tests avaient-ils été dépistés ? Quels critères d'interprétation des résultats des tests étaient retenus ? Y avait-il ou non des cas d'état sérologique "indéterminé" ou "non significatif" comme c'est le cas avec le principe de la distinction appartenant ou non à des "groupes à rique" ?

- a-t-on pris en compte des paramètres de durée ? si oui, lesquels ?

- ensuite, pour l'autre grande question clé, quels types de corrélations a-t-on établi entre la séroconversion des passifs et leur évolution vers un "sida" dans le cadre de ces essais cliniques là ? dans quelles proportions cette évolution a-t-elle eu lieu quand elle a eu lieu ? a-t-on comparé ce qui se passait chez les séropositifs sans traitement et ceux sous ARV ?

Au vu de ce que révèlent certaines analyses et communications dissidentes en la matière, et pas seulement du côté du Groupe de Perth loin de là, permets moi de beaucoup douter que ces essais aient pu être effectués avec toute la rigueur nécessaire et dans le respect de toutes les conditions requises dans l'abstrait... Du reste, par qui et pour le compte de qui étaient effectuées ces études ? Des organismes et centres de recherche réellement publics ? Dépendant des CDC et autres INSERM qui comme chacun sait sont des modéles d'indépendance et de neutralité tant idéologique que politico-économique ? des labos auxquels on les avait commandées ? des sous-traitants des labos ?

Allons donc, laisse moi rire !

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Pour revenir à mon exposé beaucoup plus général qui précède ci-dessus, c'est bien sûr, dans ma perspective, tout le domaine de la corrélation entre "système immunitaire" et "sida" qui serait à examiner comme je le suggère : sans pour autant faire l'économie d'une approche historique (histoire médicale et autres), mais aussi du point de vue d'une épistémologie critique affranchie des préjugés et des défauts cognitivistes, ce en n'omettant pas de s'appesantir sur la question de l'articulation entre biologie et sciences sociales... Je gage fort que pour une fois l'autonomie et l'efficience des langues naturelles y trouverait son compte, et que l'on ferait des tonnes de découvertes qui conduiraient à une vue d'ensemble susceptible de donner des nausées même aux gens ayant les estomacs les mieux accrochés, comme on dit...

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Non, mais je pense que ça n'apporterait pas des réponses susceptibles d'invalider radicalement le bien fondé des questions que je pose.

Il est évident que globalemnt le sida et le vih sont un fond de commerce dont ceux qui en vivent ne peuvent qu'être enclins à la pérennité de leur activité et de leurs revenus. Il ne faut pas oublier non plus qu'on est dans un système et des processus où la statistique sert de base pour des calculs de probabilité... dont les applications et les inévitables marges d'erreur induite valent ce qu'elles valent.

Qui plus est, outre que ce qui se passe sur le terrain n'est pas exactemement ce qui s'en dit sur le papier dans la publication des résultats d'études, les motivations de marketing des labos et entreprises pharmaceutiques sont là les 3/4 du temps pour conditionner en amont les objectifs et les modalités des études cliniques, on le sait bien. Un Marco Ruggiero, par exemple, a commencé sa brillante carrière internationale en travaillant pour Burroughs Welcome au Triangle Research Park de Durham, Caroline du Nord... Et pour le 1/4 du temps restant, outre l'allégeance plus ou moins irréfléchie à des dogmes tenant lieu de preuves scientifiques, les fantasmes et les rapports de pouvoir en relation avec le politique dans la recherche et la santé publique sont la garantie d'embrouilles de toutes sortes... et de fraudes minimes ici et là qui ajoutées les unes aux autres donnent au final des conclusions, de nouvelles orientations de recherche et des mesures thérapeutiques ne devant presque rien à une déontologie médico-scientifique digne de ce nom. Quant au lobbying des organisations gay affiliées au dispositif sida, le moins que l'on puisse dire est que, tantôt à leur corps défendant, tantôt bien plus cyniquement, elles auront eu leur part dans la fabrique de victimes pour l'exemple.

Pour ce qui nous préoccupe ici, la corrélation rapport anal passif-acquisition de la séropositivité, pas plus tard que dans le rapport annuel de l'ANRS de 2008, on apprenait que les chercheurs de cet organisme en étaient arrivés à tenter de mettre au point des vagins artificiels et autres joyeusetés pour établir si oui ou non la transmission du virus est mono ou bi-directionnelle, si les qualités des muqueuses vaginales et anales font une différence ou pas, si oui laquelle au juste, et ainsi de suite... Ce qui tendrait à signifier que les résultats des études citées par Turner et Mac Intyre n'ont pas été reconnues universellement pour preuves définitives de quoi que ce soit. A noter aussi que la question de la sérodiscordance n'est jamais à peu près jamais évoquée dans l'information officielle vers le public, et ainsi de suite...

Ce qui est clair en revanche, c'est que la théorie Redox d'Eleni Papadopoulos a été intégrée à la thèse virale-infectieuse et a donné lieu à des "innovations" dans la composition des ARV. Ce qui s'est passé, c'est que le Groupe de Perth, peut-être par besoin de reconnaissance, s'est pris au jeu de la recherche et n'a pas suffisamment vu les obstacles à la reconnaissance de la non-existence du vih. Avec pour résultat, comme le résume très bien Aixur, d'adhérer finalement à l'ensemble de la théorie du sida à l'exception du rôle du supposé vih.

Leur bilan est d'autant plus maigre que des enquêtes bien documentées montrent à quel point le dispositif vih-sida est artificiel et repose avant tout sur des volontés politiques au plus haut niveau de mettre en place, au minimum, tout un arsenal de contrôle social à relents eugénistes-racialistes faisant la part belle à des outils biotechnologiques et à de purs alibis médico-scientifiques. (Voir ici - le début de la page est un peu trompeur et outrancier, mais le reste, fût-ce avant tout un récit, est quand même très intéressant).

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Non, mais je pense que ça n'apporterait pas des réponses susceptibles d'invalider radicalement le bien fondé des questions que je pose.

Bien, c'est tout ce qu'il m'importait de savoir; tu critiques donc des choses que tu n'as même pas pris la peine d'approfondir. Tu n'as même pas regardé de quelle époque datait l'étude (sinon tu n'aurais pas posé la question des ARV, vu qu'elle date de 1986)... Ton raisonnement part des faits, ou de tes présupposés ? Est-ce que les faits t'intéressent encore quand ils n'illustrent pas l'idée que tu t'en faisait ?

La plus importante des publications citées se trouve ici. Et ses conclusions (traduction maison), à contre-courant de l'orthodoxie, restent fondamentales :

Ce qui est clair en revanche, c'est que la théorie Redox d'Eleni Papadopoulos a été intégrée à la thèse virale-infectieuse et a donné lieu à des "innovations" dans la composition des ARV. Ce qui s'est passé, c'est que le Groupe de Perth, peut-être par besoin de reconnaissance, s'est pris au jeu de la recherche et n'a pas suffisamment vu les obstacles à la reconnaissance de la non-existence du vih. Avec pour résultat, comme le résume très bien Aixur, d'adhérer finalement à l'ensemble de la théorie du sida à l'exception du rôle du supposé vih.

Leur bilan est d'autant plus maigre que des enquêtes bien documentées montrent à quel point le dispositif vih-sida est artificiel et repose avant tout sur des volontés politiques au plus haut niveau de mettre en place, au minimum, tout un arsenal de contrôle social à relents eugénistes-racialistes faisant la part belle à des outils biotechnologiques et à de purs alibis médico-scientifiques. (Voir ici - le début de la page est un peu trompeur et outrancier, mais le reste, fût-ce avant tout un récit, est quand même très intéressant).

Est-ce que tu peux étayer tes affirmations ? Est-ce que tu peux dire comment la théorie redox d'EPE a été intégrée à la thèse virale infectieuse ? Qu'est-ce que tu sous-entend par "adhérer finalement à l'ensemble de la théorie du sida" ? Est-ce que tu as d'autres liens que le site Whale.to, qui propose en guise d'arguments des faits invérifiables et comme raisonnement des compilations de citation hachées ? C'est ça qui est "bien documenté", plus "documenté" que les publications du Perth Group ? Peut-être en lisant sur Whale.to les pages sur le "symbolisme luciférien" et le "règne du Mal", j'apprendrai comment EPE a vendu son âme dissidente au diable orthodoxe ?

Te rends-tu compte quand même de l'énormité de ce que signifie "adhérer à l'ensemble de la théorie du sida à l'exception du VIH" ? Le VIH est la voûte centrale de la théorie classique du sida, qu'en reste-t-il sans le VIH ? Le fait qu'il y ait des malades ? Donc il n'y a pas de malades, et il n'y en a jamais eu ?

Notre désaccord central porte bien sur l'existence du sida, en tant que survenue de maladies autrefois rarissimes chez un faible nombre de personnes appartenant pour l'essentiel à quelques groupes à risques. Certains dissidents n'en reconnaissent pas l'existence. J'imagine que tu en fais partie. Dis-le clairement. Mais argumente autrement qu'en salissant par l'insinuation ceux qui ont une autre opinion que la tienne.

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Jibrail,

Je ne veux en aucun cas te porter la contradiction gratuitement et au nom de présupposés qui me seraient propres et guideraient mon argumentation au point de me faire donner de manière tout à fait irréfléchie une interprétation partiale et déformée de certaine choses, même si j'ai un certain goût pour le maniement du langage comme outil critique - mais en contrepartie d'ailleurs avec une expérience et une sensibilité assez développées sinon spécialisées dans ce qui touche aux questions et aux problèmes de langage.

Je peux me tromper quant aux méthodologies et aux proportions qui peuvent être retenues comme significatives de quelque chose au point de déboucher sur de quasi certitudes dans ce genre d'études cliniques basées sur des méthodes statistiques. Mais il me semble que les données que tu cites confirment quand même dans une certaine mesure le bien fondé du scepticisme que je manifestais précédemment.

- "2507 hommes homosexuels négatifs au test VIH à l'enrôlement ont été suivis sur 6 mois pour élucider les facteurs de risque à la sérconversion au VIH. 95 (3,8%) ont séroconverti." Donc, un total de seulement 3,8 %.

- sur la base d'un chiffre de 3,8 % seulement de l'ensemble des sujets testés, le plus grand nombre de séroconversions, issu d'un groupe de 548 sujets, ne correspond si je ne me trompe qu'à 2,3 % du total. C'est peut-être moi qui vais chercher une illusion d'optique là où il n'y en a pas, mais enfin, bon...

- à l'intérieur de ces 3,8 %, on arrive à un maximum de 10,6 % à l'intérieur de l'une des 3 catégories définies par l'étude, ce qui est certes beaucoup. Mais cette catégorie comportait 548 sujets. Pourquoi la catégorie où il n'y a eu aucune séroconversion ne comportait-elle que 220 sujets, donc moins de 50 par rapport aux 2 autres ? Quel aurait été le résultat avec un nombre égal de sujets ? Du reste, pour la catégorie de 646 "hommes qui n'ont pas eu des rapports anaux réceptifs dans les 6 mois avant le démarrage de l'étude, et durant les 6 mois de suivi", le taux de conversion, si faible soit-il, n'est quand même pas nul....

Donc, même si on a un taux de conversion nettement plus élevé dans l'une des catégories que dans les 2 autres présentées, de quoi exactement est-il significatif ?

Ensuite, quelque chose me trouble : le total des sujets constituant les 3 catégories présentées n'est que de 1414 hommes. Quid des 1093 restant ? Selon quels critères ont-ils été étudiés ? Ou bien y a-t-il une erreur de chiffres dans ce texte de présentation ? Ton lien vers l'étude débouche en fait sur un "Abstract". As-tu eu accès à la version intégrale de l'étude ?

Ensuite, il est question des résultats de l'analyse "multivariée" ("multivariate analysis), or, je pense qu'il faut comprendre que le résultat "le ratio de risques augmentant de 3 fois pour un partenaire à 18 fois au-delà de 5 partenaires" est une projection statistique sur la base virtuelle d'un calcul de probabilité. Mais qu'en aurait-il été si on avait essayé de vérifier la validité de cette projection par une nouvelle étude clinique précise avec les prémisses théoriques d'exponentialité retenus (3 partenaires, 4, 5, 6 et plus) ? On aurait pu ainsi vérifier si le nombre de partenaires était bien le bon critère ou non. Et puis la question du facteur psychologique se pose à mon avis : les sujets savaient-ils ou non qu'ils participaient à une étude ? dans quelle mesure ? Quelles pratiques et quelles réactions psycho-somatiques le fait de savoir ou de ne pas savoir aurait-il pu induire ?

On pourrait aussi, sans chercher à faire mentir les chiffres, se demander quel était l'état de santé des divers sujets de l'étude dans chacune des catégories ? quels étaient leurs antécédants médicaux ? certains consommaient-ils ou non des médicaments - si oui lesquels ? -, du poppers, d'autres drogues, etc. ? Et on pourrait aussi s'interroger sur les conditions socio-médicales de l'étude, le respect par les sujets des règles définies , et ainsi de suite...

Quand au texte de Rappoport, je te propose, avant qu'on en reparle, de le lire intégralement et attentivement en faisant abstraction du genre de site sur lequel il a été publié (il a d'ailleurs transité par au moins 2 ou 3 sites disparus avant d'atterrir là). Pour ma part, je l'ai lu à la fois en critique littéraire et en explorateur passablement averti de ces textes et manifestes sur les zones d'ombre du sida. Ce qui m'a intéressé, c'est qu'il discrédite la thèse classique sur un virus fabriqué intentionnellement et, en revanche, apporte des éléments troublants à celle de la non-existence du virus. Je t'ai bien signalé que c'est un récit. Mais c'est ce qui m'intéresse, parce que c'est tout sauf un "storytelling people", disons...

L'autre jour, j'ai écrit à l'attention d'Aixur (pardon de me citer) :

"Il se peut que l'auteur force un peu trop sur cette idée générale de dépopulation comme principal motif sous-jaçant, mais je crois qu'il faut quand même le lire très attentivement. Il y a d'autres aspects de son exposé, sur toutes sortes de point précis, comme l'entourloupe du vaccin de l'hépatite B pour le point de départ de la mise en place du dispositif vih-sida. Et l'ensemble - l'articulation et la chronologie des divers aspects - est d'une rare cohérence sur l'idée centrale que l'histoire du VIH est comlètement bidon, et sur le pourquoi et sur le comment point par point." Là où ça rejoint ma vision des choses, c'est dans le sens que tout ça à quelque chose à voir, à mon avis, avec une résurgence d'idées liées à l'eugénisme racialiste - résurgence peut-être simplement au niveau de l'inconscient social, ou peut-être pas. D'autre part, ça s'inscrit aussi, objectivement, dans un contexte de politique étrangère où le souci de la surpopulation et les thèses malthusiennes étaient bel et bien objectivement très présentes - le malthusiannisme pouvant servir d'alibi pour des motivations d'ordre politico-économique autres, en gros l'accès aux matières premières et aux ressources naturelles dans le tiers-monde, et vice-versa, certaines options politiques, économiques, stratégiques, plus ou moins pseudo-scientifiques (l'écologie dans une certaine mesure), pouvant servir d'alibi pour la réalisation de buts réels très malthusiens. Si on pense à la façon dont l'orthodoxie du sida met l'accent sur la transmission mère-enfant, je crois que ça dépasse nettement le cadre du contrôle social pour des raisons plus ou moins objectives de santé publique, et que ça touche vraiment au contrôle des populations.

"C'est vrai que pour ma part il me semble hasardeux de franchir le pas à partir de l'idée de contrôle des populations et de parler carrément de (plan délibéré de) dépopulation. Mais encore une fois, l'essentiel me semble-t-il n'est pas là dans la thèse en question, mais dans la finesse et dans la précision de l'articulation des arguments et de l'information - parce que mine de rien c'est documenté de manière assez rigoureuse. Entre autres ça recoupe assez bien mon point de vue selon lequel les groupes à risques sont des vecteurs pour quelque chose de plus vaste de l'ordre de l'ingénierie sociale, et accessoirement des populations captives au sens que tu décris toi-même quand tu décris les effets bio-médicaux des ARV comme ceux d'une drogue. Et puis l'idée d'une entreprise de propagande hyper-organisée pour accréditer la thèse VIH = SIDA et éluder grâce à cet écran de fumée toutes les causes évitables d'"immunosuppression" (le marché de la drogue, les méfaits de la biochimie et de big pharma, toutes les entraves délibérées au développement des pays pauvres, etc.) comme sources inavouables de maladies et de mortalité, cela me semble quand même assez bien vu, disons."

Je vais m'essayer à traduire ce texte en français, pour voir ce qu'il en ressort, et je vais tenter aussi de vérifier si possible certaines de ses sources. L'histoire de Jakob Segal, en tout cas, est tout à fait attestée par d'autres sources. Ce serait à vérifier, mais il ne s'agit pas simplement, je crois, d'un texte "qui propose en guise d'arguments des faits invérifiables et comme raisonnement des compilations de citation hachées" (je te cite).

Si tu veux te livrer à l'execrcice d'une lecture attentive, tu peux prendre comme pistes de lectures les passages que j'ai soulignés et surlignés en gras ci-dessus. Resterait bien sûr à savoir si "Medavoys" existe ou a existé dans la réalité, ou bien si c'est un personnage de fiction créé pour les besoins d'une création littéraire puisant joyeusement des données factuelles très particulières dans la réalité en vue de créer une illusion de réel. Mais même dans ce cas, ça m'intrigue beaucoup et je trouve que ça donne vraiment à penser tant le souci de l'organisation logique des faits y produit quelque chose qui tranche, justement, et prend ses distances aussi bien avec la médiocrité habituelle des "tentatives d'élucidation" les plus empreintes de conspirationnisme, qu'avec les ratiocinations, divagations et insinuations, justement, dont n'est pas toujours exempte la sphère des dissidents - ceci sans pour autant chercher à se livrer pour le plaisir à de faciles attaques ad personam et/ou ad hominem.

Last but not least :

Notre désaccord central porte bien sur l'existence du sida, en tant que survenue de maladies autrefois rarissimes chez un faible nombre de personnes appartenant pour l'essentiel à quelques groupes à risques. Certains dissidents n'en reconnaissent pas l'existence. J'imagine que tu en fais partie. Dis-le clairement.

Le texte de Rapport apporte peut-être une réponse sérieuse, à sa façon, à cette question. Peter Duesberg aussi, pratiquement sans nul doute pour lui. En fait, je me demande, entre autres à titre d'hypothèse de déconstruction, dans quelle mesure il est encore possible de parler sérieusement de sida compte tenu de la manière dont un ensemble de maladies plus ou moins "rarissimes" ont été regroupées, etc. Je penche sans ambiguïté pour une part très importante de causes iatrogéniques, biochimiques et toxicologiques, ainsi que liées aux conditions de vie, à la nutrition, etc. Il ne s'agit pas vraiment pour moi de reconnaître ou ne pas reconnaître l'existence du sida, mais il y a eu rétrospectivement de tels abus dans les domaines de l'étiologie, de la symptomatologie et des (soi-disant) thérapies, et il s'est fait tous azimuts un tel usage de ce terme, métaphorique, métonymique (figure de réthorique consistant à désigner le tout par la partie), etc., qu'on parle de tout et n'importe quoi désormais en utilisant ce mot. Mon idée, qui n'est guère plus qu'une vague hypothèse d'analyse discursive, mais quand même, est aussi que le système immunitaire et l'immunité ont eu pour le moins bon dos dans toute cette affaire. Pour la petite histoire, en termes d'analyse sémantique, l'immunité a aussi un sens politico-juridique d'origine fort ancienne (la fameuse immunitas latine), lequel pris en ce sens est un peu cousin du terme "impunité". A suivre.

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une coquille que j'ai laissé passer :

Pourquoi la catégorie où il n'y a eu aucune séroconversion ne comportait-elle que 220 sujets, donc moins de 50 par rapport aux 2 autres ? Quel aurait été le résultat avec un nombre égal de sujets ?

>>> il faut lire "moins de 50 %", bien sûr.

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C'est très intéressants ce que vous dites !

Si j'ai bien compris, le VIH/SIDA chez les gay serait du aux relations anales réceptives ?

Pourquoi n'existe t-il pas d'étude scientifiques sérieuses pour le démontrer si c'est vraiment le cas ?

Je dois vous avouer que j'ai du mal à croire à la cause sexuelle... car la femme aussi à un sex !

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Je me décide à vous répondre pour expliquer ma position.

J'ai explicité la démarche de ma recherche, mes atermoiements, mes doutes, dans cette présentation, à laquelle je n'ai pour l'instant plus accès car j'ai perdu l'adresse ftp (LOL!), ainsi que certaines de mes idées plus récentes sur le site de David Crowe, en anglais.

Ne soyez pas étonnés si je discute autant avec David Crowe qu'avec Valendar Turner. Pour moi, tout le monde a raison et tort à la fois, orthodoxie compris. Raison parce que chacun met en avant des données expérimentales indubitables, mais qui semblent être contradictoires. Tort - et là je vise bien plutôt l'orthodoxie - car chacun reste campé sur ses convictions. Il suffit de lire les réactions des officiels au film de Brent Leung pour s'apercevoir qu'ils n'ont pas compris que le rôle du scientifique est de remettre constamment en question ses propres convictions.

Quelle est ma thèse? Elle est résumé dans le titre que j'ai donné à mon article publié par David Crowe :

What if HIV was simply a natural signal of cellular death (apoptosis)?

Ceci associé à la publication d'Aquaro me fait penser que le rétrovirus en question existe bien, mais qu'il n'est responsable que d'une toute petite fraction de l'immunodéficience, qu'il n'apparaît en quantité détectable que lorsque les véritables agents de l'immunodéficience sont présents : les oxydants azotés et en particulier les peroxynitrites. Ce rétrovirus aurait un rôle naturellement immunodépresseur, et c'est cette propriété exacerbée par la présence de peroxynitrites que Montagnier et Gallo auraient découverte, passant évidemment à côté des peroxynitrites, leur rôle n'étant absolument pas connu en 1985.

Donc Eleni Papdopoulos aurait raison : le VIH, responsable à 100% du sida n'existe pas. Les tests montrent l'intoxication cellulaire par les peroxynitrites (je préfère cela au terme stress oxydant, car le tout cela n'est pas très précis)(voir Aquaro). Et la hausse du taux de ces protéines (ces immunoglobulines) est d'un mauvais pronostic, avec une baisse de l'immunité.

Je pense donc que les tests veulent dire quelque chose, mais que ce fameux rétrovirus est en fait un marqueur légèrement infectieux, dont nous avons très certainement besoin à très faible concentration (c'est pour cela qu'il n'existe pas de résultat de test Elisa donnant un index de zéro). Nous avons tous ces immunoglobulines, mais à bas niveau.

En ce qui concerne le caractère immunosuppresseur du sperme, je vous renvoie à cette étude. Manifestement, les chercheurs ont montré la nécessité de ce caractère immunosuppresseur pour permettre la fécondation.

D'autres études (pas le temps de les rechercher) montrent que ce sperme contient d'autant plus de peroxynitrites que la personne vit avec une MST classique (gonorrhée, syphilis).

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[Nancy Turner Banks] will explain that understanding"AIDS" requires not only knowledge of the evolutionary biology of an organism, but also the way the organism uses energy, how the structure of the cell and surrounding tissue are designed for the rapid transfer of energy (information), and how the inability to maintain a reduced state for rapid energy transfer (storage) interrupts energy flow and leads to disease.

(N. Turner Banks expliquera que la compréhension du sida requiert non seulement la connaissance de la biologie évolutionnaire d'un organisme, mais aussi celle de la façon dont l'organisme utilise l'énergie, comment la structure de la cellule et du tissu environnant sont propres au transfert rapide d'énergie (d'information), et comment l''impossibilité de maintenir un niveau réduit du transfert rapide d'énergie (pour son stockage) interrompt le flux d'énergie et conduit à la maladie.)

Affirmer en somme qu'en biologie moléculaire, l'information c'est de l'énergie, voilà déjà un appel du pied du côté d'un modèle biophysique qui intuitivement me semble susceptible de lever bien des confusions et neutraliser bien des spéculations oiseuses telles que toutes celles induites par les emplois imprudemment métaphoriques des notions d'écriture, de codage, de mémoire, de "transcriptase", etc., dont on nous gargarise à longueur de temps, sans doute bien souvent plus au nom d'un pédantisme intéressé et non dénué du pêché d'hermétisme, que dans l'intention d'éclairer le public sur les véritables enjeux fondamentaux dans certains secteurs de la recherche médico-scientifique.

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