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un témoignage,


rebayima
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Ben oui, c'est complètement dingue. Le reportage sur les enfants cobayes du Foyer de l'Incarnation à N-Y est même passé sur une chaîne de la BBC, je crois. Et il y a eu des enquêtes et un procés, mais le poisson a été noyé semble-t-il.

Option politique initiale à la clé ou pas, les lobbies du sida se sont tellement enferrés, ont été tellement cautionnés au niveau politique, qu'on ne voit pas trop comment on pourrait leur faire reconnaître qu'ils se sont trompés et ont trompé le monde de A à Z. On voit bien que même la plupart des dissidents scientifiques qui doutent sur le virus, au bout du compte, ont quand même tendance à croire dur comme fer au sida ! A tel point qu'on peut se demander dans quelle mesure ils sont eux mêmes bluffés et abusés, ou dans quelle mesure c'est leur inconscient de scientifiques et de "citoyens ordinaires" qui les empêche d'aller plus loin dans leurs remises en question, ou... je ne sais pas, je ne sais plus.

L'arrivée des trithérapies vers 1994, suite aux résultats de l'étude européenne Concorde sur le bénéfice-risque clairement négatif de l'AZT, a été un moment charnière. Mais si les tenants de la théorie officielle s'étaient désavoués publiquement sur toute leur théorie, ça aurait jeté un grand froid. Et puis peut-être qu'ils ont vraiment cru eux-mêmes, ou du moins un grand nombre d'entre eux, qu'ils avaient trouvé un moyen de progresser sur le plan médico-scientifique, et que donc la rechercherche fondamentale et clinique avait porté ses fruits, et que donc les victimes de l'AZT n'avaient pas été sacrifiées pour rien. Et puis d'un certain de point de vue plein de fantasmes et de phobies à la clé, le dispositif de contrôle social était tellement pratique, tellement tentant ! Et on peut imaginer que l'industrie pharmaceutique poussait à la roue pour préserver ses parts de marché et s'en ménager de nouvelles. Alors, ils ont tous continué en travaillant sur la toxicité des ARV de façon à ce que bon an mal, malgré les effets secondaires, la longévité des patients sous traitement se rapproche progressivement de la longévité moyenne du reste des populations. Et ça leur a permis de renforcer la théorie et son côté dogmatique, et de marginaliser les remises en question trop radicales jusqu'à aujourd'hui.

Modifié par Jardinier
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Pour mémoire, Liam Scheff a mené une enquête à partir de 2004 en tant que journaliste d'investigation sur les enfants cobayes de l'orphelinat de l'Incarnation à New York.

On trouve une traduction française du compte rendu d'enquête, mise en ligne initialement par L. S. en anglo-américain, sur cette page de sidasanté.com : La maison construite par le Sida. Voici ce qu'on peut lire dans cette traduction concernant la spécificité des tests en relation avec les groupes à risque :

Que mesurent les tests de dépistage du VIH ?

Ces tests mesurent la réaction des anticorps vis-à-vis de ces protéines. Nous produisons des anticorps contre diverses molécules étrangères que nous rencontrons : microbes, champignons, virus, polluants, et même aliments. Les protéines présentes dans les tests pour le VIH réagissent avec des anticorps produits à l'occasion de près de 70 maladies et conditions non pathologiques, incluant les infections fongiques ou parasitaires, la toxicomanie, la tuberculose, l'hépatite, l'herpès, les vaccinations, les rhumes, ou des antécédents de grossesse. Les tests réagissent aussi plus souvent en présence des anticorps de personnes d'origine africaine que chez les personnes d'origine européenne ou asiatique. Si vous avez présenté n' importe laquelle de ces conditions, votre corps produira des anticorps dont on sait qu'ils pourront réagir avec les protéines des tests pour le VIH. Cette réaction non spécifique des anticorps est ce que l'on appelle être « séropositif pour le VIH ».

Le terme « séropositif pour le VIH » ne signifie qu'une seule chose sur le plan éthique : « Présence d'anticorps non spécifiques contre des protéines courantes ». Un test positif pour le VIH peut aider à identifier les patients qui ont de nombreux anticorps dans leur sang. Cela peut être le signe d'une exposition à de nombreuses maladies, et pourra signaler la nécessité d'améliorer les fonctions immunitaires de la personne en améliorant sa santé générale. Mais ce n'est en aucun cas le signe d'une pathologie virale potentiellement mortelle.

Ce que vous venez de lire est très différent de tout ce que vous avez entendu dire sur les tests de dépistage du SIDA dans les médias ou par l' establishment médical. Mais la FDA et les fabricants de tests savent que ces tests ne dépistent pas le VIH, et ils l'admettent dans leur notices :

« A l'heure actuelle, il n'existe aucun standard reconnu pour la détermination de la présence ou de l'absence des anticorps spécifiques du VIH-1 dans le sang humain. » (Laboratoires Abbott, test ELISA pour le VIH)

« Le risque qu'une personne asymptomatique régulièrement séropositive développe un SIDA ou une maladie reliée au SIDA n'est pas connu. » (Genetic Systems, test ELISA pour le VIH)

« Le test AMPLICOR HIV-1 MONITOR n'est pas conçu pour être utilisé comme test de dépistage pour le VIH, ou comme test de diagnostic pour confirmer la présence d'une infection par le VIH. » (Roche, test Amplicor par PCR). « Ne pas utiliser ce kit comme seul moyen de diagnostic pour l'infection par le VIH-1. » (Epitope Inc, Western Blot pour le VIH).

En dépit des mises en garde du fabricant demandées par la FDA, ce sont exactement ces tests qui sont utilisés pour dire aux gens qu'ils sont contaminés par un virus mortel.

Les fabricants de tests expliquent que le test peut être faussement positif en cas « d'antécédent de grossesse, de transfusion sanguine . et d'autres réactions non spécifiques (test ELISA pour le VIH Vironostika). Ils appellent ces résultats « réactions non spécifiques » dans les groupes à faible risque, et « réactions spécifiques » chez les détenus, les patients de consultations de MST, les patients des services d'urgences des hôpitaux des villes. les homosexuels masculins et les utilisateurs de drogues intraveineuses ». En d'autres termes, on estime que chez les personnes qui produisent davantage d'anticorps en raison de leur exposition à un niveau plus élevé de stress et de maladie, la réaction non spécifique est « un test positif pour le VIH ». Pour les personnes n'appartenant pas à ces groupes, des résultats similaires seront interprétés comme « non spécifiques », à savoir négatifs pour le VIH. Si vous êtes noir, pauvre, homosexuel ou enceinte, votre test « non spécifique » sera une sentence de mort. On vous donnera des médicaments toxiques. Votre enfant pourra recevoir ces médicaments, et on pourra vous le retirer.

M'étant rendu compte que le texte source était sensiblement différent et que la traduction sur la page de sidasanté.com était une adaptation et un résumé, j'en avais fait une traduction intégrale il y a 2 ans. La voici pour mémoire, même si c'est un peu répétitif :

Le biais Social, Sexuel et Economique dans la pratique des test du HIV

D’après Liam scheff, journaliste d’investigation américain

Comment sait-on qui est réellement HIV-positif ?

La réponse à cette question a plus à voir avec la sociologie qu’avec la science. Les techniciens des laboratoires, les médecins et les infirmières, reçoivent des fabricants de tests l’instruction de déterminer un choix subjectivement, sur la base de critères socio-économiques et sexuels. Le résultat du test du HIV a deux noms différents pour des réactions similaires ou identiques : « non spécifique » et « spécifique ». Une « réaction non spécifique » (HIV négatif ou indéterminé) est le diagnostic fourni aux personnes définies comme appartenant au « groupe à bas risque ». Une « réaction spécifique » (HIV-positif) est le diagnostic fourni aux personnes définies comme appartenant au « groupe à haut risque ».

Qui sont les gens appartenant à ces groupes ?

Selon les fabricants des tests, le « groupe à haut risque » comprend « les détenus dans les prisons, les patients des Centres de soins des maladies sexuellement transmissibles*, les patients des services d’urgence des hopitaux urbains, les homosexuels masculins et les usagers de drogues intraveineuses ». Le « groupe à bas risque » n’est pas défini, mais il peut être sensé inclure les gens en dehors des situations de pauvreté, qui sont moins soumis à un stress social, ethnique et économique.

Pour les gens du « groupe à haut risque », une réaction aux anticorps a plus de chance d’être considérée comme « spécifique » (HIV-positif). En revanche, pour le « groupe à bas risque », les fabricants stipulent que « les réactions non spécitifiques (HIV-négatif) peuvent être plus courantes que les réactions spécifiques (HIV-positif) ». (Vironostika HIV Test, 2003)

* [Note du traducteur] Actuellement (juin 2009), l’équivalent en France des « STD Clinics » américaines serait essentiellement les Centres de Dépistage anonyme et gratuit (CDAG). C’est ce que l’Agence nationale du Sida préconise de changer, avec l’aval du ministère de la Santé (décision rendue publique en décembre 2008) pour étendre le dépistage aux urgences des hopitaux, aux cabinets médicaux, et aux associations de lutte contre le Sida (AIDES), dans leurs locaux et… en établissements gays et dans d’autres lieux, publics ou non, ce au moyen de tests de dépistage rapide…

Qu’est-ce qui fait une réaction non spécifique (HIV-négatif) “plus courante” (plus probable) qu’une réaction « spécifique » (HIV-positif) dans le « groupe à bas risque » ? Qu’est-ce qui fait qu’une réaction « spécifique » est « plus courante » dans le « groupe à haut risque » ?

La réponse à cette question est différente selon le test, d’un laboratoire à un autre, d’un pays à un autre. Il n’y a pas de standards pour ce qui définit un test « HIV-positif ».

« A l’heure actuelle, il n’y a pas de standard reconnu pour établir la présence ou l’absence de l’anticorps HIV-1 dans le sang humain. » (Laboratoires Abbott HIV Test - EIA)

« Ce sont à la fois le niveau de risque pour une infection de la personne par le HIV-1 et la réactivité du sérum qui peuvent avoir une valeur pour l’interprétation du test. » (Laboratoires Abbott HIV Test - EIA)

L’analyse finale appartient à l’interprétation subjective de la personne ou de l’institution qui effectue le test. Les fabricants des tests disent aux techniciens de laboratoires, aux médecins et aux infirmières qui lisent ces tests, qu’il est acceptable de déterminer les résultats des tests HIV sur la base de considérations subjectives quant au statut ethnique, social, sexuel et économique des individus testés.

Il est hautement anti-éthique d’affirmer que deux réactions identiques signifient des choses différentes en fonction de facteurs socio-économiques et de préférence sexuelle, mais il semble précisément que ce soit cela qui se fait quotidiennement dans les laboratoires de tests HIV.

Compte tenu de l’interprétation variable et subjective des tests HIV, en quoi sont-ils exacts en termes de prédiction des maladies ?

La littérature médicale est très claire à ce sujet :

« La plupart des patients (68 à 89 %) du « groupe à bas risque » qui présentent une réactivité aux tests auront des résultats de « faux positifs ». La valeur prédictive d’un test ELISA varie entre 2 % et 99 %. La méthode Western Blot manque de standardisation, est peu pratique et subjective pour l’interprétation des caractéristiques qu’elle fait apparaître. » - Steckelberg JM, Cockerill F. Serologic testing for human immunodeficiency virus antibodies. Clin Proc. 1988;63:373-9.

« Parmi les populations de faible prévalence la valeur prédictive d’un test HIV était de 11,1 %, tandisque dans les populations à infection HIV-1 connue, la valeur prédictive était de de 97,1 %. » - Abbott Laboratories. HIV Antibody Test. April, 1996.

Les tests d’anticorps HIV sont supposés d’une exactitude de l’ordre de 2 % à 99 %, dépendant d’une interprétation subjective du groupe de risque (d’appartenance du sujet testé) par quelque personne que ce soit lisant les tests.

Le résultat de ce manque de standards médicaux est que si vous êtes, noir, hispanique, pauvre,

utilisateur de drogue, homosexuel, ou enceinte, alors le résultat « non spécifique » d’un test peut devenir, par définition, un verdict pour votre vie. On peut vous mettre sous traitement à base de drogues toxiques et de produits délétères, de même vos enfants, qui peuvent vous être rétirés.[/

QUOTE]
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Il est hautement anti-éthique d’affirmer que deux réactions identiques signifient des choses différentes en fonction de facteurs socio-économiques et de préférence sexuelle, mais il semble précisément que ce soit cela qui se fait quotidiennement dans les laboratoires de tests HIV.

C'est tout-à-fait exact. En réalité, nos médecins ont totalement délaissé l'analyse clinique classique (la sémiologie), pour enfourcher la monture de la statistique, qui est devenue la '"science parfaite", à tel point que plus rien ne peut être publié dans le domaine des sciences de la vie sans une quelconque analyse statistique. Ceci est d'autant plus vrai avec ces tests qu'ils ne sont pas étalonné avec un standard fixe (le fameux "Gold Standard" du groupe de Perth), faute de l'avoir véritablement isolé.

L'importance diagnostique de la valeur de cet index devrait être la même pour tout le monde. Cependant, des différences raciales existent (et je ne suis pas raciste, loin de là), peut-être acquises (à cause de la manière dont les représentants de chaque race ont été médicalement traités jusque là : pourquoi s'inquiéter de la maladie des noirs dans l'Afrique du Sud de l'apartheid...), ou encore génétiques.

En disant cela, je veux indiquer que, soit le seuil de dangerosité lié à une valeur élevée de ces anticorps est différent selon les races (seuil plus élevé chez les noirs que chez les caucasiens et que chez les mongoloïdes), soit la santé moyenne des personnes appartenant à ces races est différente, celle des noirs étant alors moins bonne, à cause des traitements (esclavage, apartheid,...) qu'ils ont subi.

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Oui, sans doute, mais les études n'ayant pu être que disparates dans l'espace et dans le temps, et de plus biaisées, non seulement par le principe arbitraire du recours à la statistique, mais aussi par l'hypothèse de la transmission sexuelle de quelque chose qui serait la seule et unique cause du sida, que sait-on vraiment en fait de la dangerosité des anticorps détectés par la P24, quel qu'en soit le seuil critique supposé ?

Et puis, encore une fois, quid de l'immense majorité de personnes non dépistées et dont on ne contrôle pas les taux de CD4, et qui se portent bien au sens où elles ne sont atteintes que d'affections successives facilement et efficacement soignables dans l'ensemble, sauf maladies plus sérieuses dues soit au vieillissement, soit parfois à des causes iatrogéniques, soit au cumul du vieillissement et de causes iatrogéniques, soit à d'autres causes et conditions particulières mais connues même si plus difficiles à soigner, et n'ayant objectivement que très peu à voir avec ce que sera tentée d'en dire et d'en faire une approche immunologique érigée à tort en principe étiologique aux prétentions aussi impérialistes que suspectes ?

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