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(aixur @ Mardi 02 Août 2011 13h21)

Oui, mais c'est la fréquence et l'intensité de la consommation qui est importante. Un gars qui se prend une ligne ou des poppers une fois par semaine, ça ne va pas lui faire grand chose. Il y aura éventuellement quelques problèmes, mais mineurs. Ce sont les gens qui consomment tous les jours pendant une ou deux heures qui peuvent avoir des problèmes physiologiques.

Donc, s'il y a plus de personnes qui consomment, mais que cette consommation est occasionnelle, ça aura relativement peu d'impact sur leur santé.

Oui, c'est le propre de toute intoxication chimique d'être cumulative.

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@ Aixur

Oui, mais c'est la fréquence et l'intensité de la consommation qui est importante. Un gars qui se prend une ligne ou des poppers une fois par semaine, ça ne va pas lui faire grand chose. Il y aura éventuellement quelques problèmes, mais mineurs. Ce sont les gens qui consomment tous les jours pendant une ou deux heures qui peuvent avoir des problèmes physiologiques.

Donc, s'il y a plus de personnes qui consomment, mais que cette consommation est occasionnelle, ça aura relativement peu d'impact sur leur santé.

Difficile d'établir des normes en terme de fréquence (1 fois/semaine) car cela dépend du terrain, donc de la capacité de chacun à métaboliser ces substances, sans qu'elles laissent de traces dans l'organisme, ce dont je doute !

Je connais pas mal de personnes plus ou moins addictes à ces fameux "coup de fouet" et autres sniffeurs mondains, qui s’y adonnent une ou 2 fois par semaine justement, et franchement je ne trouve pas qu’ils n’ont que des problèmes physiologiques, car les troubles comportementaux y ont aussi une large place, et je ne les minorerais pas !

Donc, certains se défoncent dans la joie et la bonne humeur, pour le fun, pour le speed, tandis que d'autres le font par dépit, pour combler leur vide intérieur ou effacer leurs angoisses, c'est malheureusement dans l'air du temps ... et c'est pas d'aujourd'hui non plus !

Mais c’est aussi une question d'argent, et c’est pour cette raison que bon nombre de personnes passent allègrement de la coke…au crack, mon cher Allan, par manque de moyens .

Là, les dégâts concernant le crack sont considérables et irréversibles, parce qu'ils provoquent en plus d’une baisse de l’immunité (les problèmes physiologiques dont tu parles) des troubles psychiques graves tel que le phénomène de possession. Ce sujet est bien étudié en neurologie ou en psychiatrie, mais on aboutit à rien, parce que l’on ne s’intéresse pas aux corps subtils (éthérique, mental, émotionnel etc…)

Un drogue genre crack, peut provoquer une déchirure sur le corps éthérique, qui est le plus proche et le plus dense après le corps physique, laissant la voie libre à toutes sortes d’influences……. ne riez pas !

Bref, je ne veux pas être rabat-joie, mais c’est une des raisons pour lesquelles la médecine piétine, parce qu’elle a tout misé sur la chimie…ou biochimie, le corps est de la chimie , donnons lui de la chimie comme remède à tous ses maux !

Et c’est aussi une des raisons pourquoi le sida donne tant de fil à retordre aux chercheurs bien intentionnés et dignes de ce nom, mais aussi une raison qui légitime les travaux de ces conférenciers et "chercheurs des temps modernes" qui misent tout ( surtout leur carrière) sur les traitements chimiques et leur rendement à court terme.

Et pour être précis, j’ai pu constaté de visu la déchéance tant physique que psychique, d’une personne qui avait sombré dans la voie du crack, et qui est mort du sida, officiellement.

Dans ce cas précis, Cheminot, y a pas photo, on peut parler d’ auto-empoisonnement par l'absorption de substances chimiques hautement toxiques, car c'est manifestement cela...mais ça ne résume pas pour autant l'explication du sida dans son entièreté, puisque nous ne sommes pas que biochimiques, heureusement d’ailleurs !

Modifié par Jerman
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Tiens, j'ai découvert en continuant mes recherches sur le sarcome de Kaposi qu'il pouvait y en avoir aussi au cerveau. Zone externe nez/bouche/yeux, zone interne nez/bouche, membres, poumons, foie, autres parties du système digestif, et maintenant cerveau ; on est de plus en plus dans le n'importe quoi le plus complet.

Au passage, on peut se dire que comme on utilise le sarcome de Kaposi comme terme générique, alors que ça recouvre une réalité multiple, on ne sait jamais vraiment de quoi on parle en réalité.

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Encore sur le sarcome de Kaposi, j'ai découvert ici et ici, qu'en fait, même pour les lésions cutanées, les choses sont moins claires qu'on veut nous le faire croire.

Ca parle des problème cutanés aux pieds chez les personnes âgée de type méditerranéennes ou africaines. Le sarcome de Kaposi classique quoi. Ce qu'on découvre, c'est qu'en réalité, très souvent, il ne s'agit pas de gros grains de beauté ou carrément de tumeurs, mais de simples lésions ou oedèmes.

C'est ce qu'on peut constater en voyant la deuxième photo du premier site mis en lien, ainsi que via les extraits suivants :

Concernant la forme classique : "généralement, la maladie se présente sous forme de macules ou de papules rouges-violacées et fermes (figure 1). Elles sont d’abord nombreuses sur les mains et sur les pieds."

"Le sarcome de Kaposi est un cancer qui provoque l'apparition de tumeurs violacées ou brunâtres qui ressemblent à des plaies sur la peau."

Forcément, ça change tout. Tant qu'il s'agissait de sortes de grains de beauté très étendus, ça avait une certaine spécificité. S'il ne s'agit que de lésions ou d'oedèmes essentiellement aux pieds, ça redevient quelque chose de parfaitement banal.

En l’occurrence, il est clair qu'il s'agit essentiellement des problèmes vasculaires classiques qu'on retrouve chez les personnes âgées. Les pieds des personnes âgées présentant souvent de plus en plus de problèmes de circulation et de thromboses au fur et à mesure du temps (très souvent à cause de la prise d'anti-inflammatoires ou de produits ayant un effet de type opiacé), des lésions ou/et des oedèmes s'y créent à cause de la mauvaise irrigation et donc de la mauvaise oxygénation des cellules.

Les mains peuvent être touchées aussi, mais dans une moindre mesure.

Par ailleurs, en tout cas chez les noirs, ce qui a l'apparence de tumeurs pourrait s'expliquer aisément. On sait que les noirs ont tendance à sur-cicatriser et qu'il y a souvent accumulation de chair à l'endroit d'une ancienne lésion. Donc, il est tout à fait possible que des lésions liés à des problèmes vasculaires se transforment en gros grains de beautés ou taches sur le bas des jambes. Et le problème est le même chez certaines personnes dans les peuples à peau mate.

Mais du coup, tout ça introduit le doute concernant les sarcomes de Kaposi au visage. Parce que si les sarcomes aux pieds ne sont souvent pas du tout des gros grains de beautés, voir des tumeurs, mais de simples lésions ou des oedèmes, alors, il est possible que ça soit le cas aussi pour les sarcomes au visage ou dans la bouche.

Donc, au début de l'ère sida, il aurait été très facile pour les médecins d'inventer des tas de cas de sarcome de Kaposi au visage. Et du coup, le lien avec les poppers est à nouveau très net. Autant, avec des tumeurs bien marquées et relativement grosses, vu qu'il faut du temps pour qu'elles se forment, on se dit qu'il est bizarre qu'on ait eu autant de cas, même avec l'utilisation de poppers, autant, avec de simples lésions et oedèmes, ça devient beaucoup plus normal.

Alors bien sûr, il y a les photos sur Internet qui montrent clairement des tumeurs ou des gros grains de beauté. Mais ça, c'est un peu comme l'appartement témoin inversé. On montre les photos de la pire des situations possibles, alors qu'en réalité, ça va très souvent être bien différent. C'est un peu comme pour les photos de cancer du sein. Sur Internet, on va trouver des photos de tumeurs impressionnantes. Alors que dans la réalité, dans 99 % des cas, il n'y a qu'une toute petite boule. Et même très souvent il n'y a quasiment ou même strictement rien ; la tumeur est inventée par les instruments de mesure du médecin, lors d'un contrôle de routine.

Vu le flou qu'il y a sur les symptômes cutanés en question, et vu que le coté conditionnel des diagnostics médicaux (les groupes à risque), il était facile pour la médecine d'adapter ses diagnostics aux différentes situations et donc d'étendre ou non le champ du diagnostic aux lésions et oedèmes. Au début des années 80, vu ce qu'on croyait du sida, une lésion ou un oedème au visage provoqué par les poppers ou autres solvants chez un homosexuel pouvait tout à fait être considéré comme du sarcome de Kaposi. 25 ans après, le sarcome de Kaposi étant considéré comme fortement en recul, le même symptôme va la plupart du temps être considéré comme ce qu'il est à savoir une simple lésion ou oedème.

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Merci à tous pour vos réponses, merci à toi Aixur pour redynamiser le site en relançant des sujets comme celui-ci en utilisant des termes comprehensibles par tous.

Concernant les drogues dures on peut trouver un certain nombre d'articles sur le site Reduce the burden dont , dans vos échanger, Jardinier et Aixur vous avez mentionné ce site :

http://reducetheburden.org/?s=cocaine

(Essayer aussi avec crack ou autre dans le moteur de recherche du site)

@Jerman ,

"une déchirure sur le corps éthérique". Non cela ne me fais pas rire. Une telle déchirure pourrait-elle être causée par un "accident" psychologique.

Peut-on trouver des posts relatifs à cela sur le site?

Merci

Bien à vous

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@Jerman ,

"une déchirure sur le corps éthérique". Non cela ne me fais pas rire. Une telle déchirure pourrait-elle être causée par un "accident" psychologique.

Peut-on trouver des posts relatifs à cela sur le site?

Merci

Je ne sais pas ce que tu entends par accident psychologique, mais une grande frayeur par exemple, peut provoquer ce déchirement !

Mais avant tout, parce que ce thème est subversif, il faut accepter qu’il y ait d’autres sources de connaissance, notamment dans certaines traditions ; hindouiste, bouddhiste ou mystique.

Nous n’avons pas la science infuse, et même si la science médicale étudie le corps physique dans ses moindres recoins et dans un parfait cloisonnement, elle n’est toujours pas capable d’expliquer la Vie, ou la mort d’ailleurs, hormis dans ses processus biochimiques. Il convient donc d'être humble, car notre ignorance est grande dans ce domaine.

On peut donc se référer à certains textes ou enseignements, en attendant de déboucher sur de plus amples connaissances, et accepter comme hypothèse, si on est un tant soit ouvert d'esprit, l’idée que les corps subtils ( éthérique, émotionnel, mental, etc…) puissent influencer le physique, sur le plan de la santé physique, émotionnelle ou mentale et réciproquement, car on se construit aussi durant toute notre vie.

Pour faire court sur ce corps ou réseau éthérique, la Tradition dit qu’il absorbe le Prana ou vitalité et le distribue dans toutes les parties du corps afin de le « vivifier » via les centres ou récepteurs d’énergies (chakras) et nadis ( équivalent des nerfs sur un plan subtil), en pénétrant chaque atome ou cellule.

Donc sans un réseau bien structuré où l’énergie circule sans entraves et harmonieusement pas de santé parfaite, qu’elle soit d’ordre psychique/psychologique ou physiologique.

On pourrait affirmer que le double éthérique est en quelque sorte le garant du système immunitaire au sens large

Pourquoi donc, les narcotiques de tout genre sont à proscrire, et bien parce que les substances chimiques contenues dans ces produits, en se volatilisant, traversent les chakras dans le sens contraire, ce qui finalement finit par déchirer ce réseau de protection.

Et ce n’est pas un hasard, si ceux qui utilisent des psychotropes ont des hallucinations, car ils voient ce qui est au delà du voile protecteur en quelque sorte, sans y être préparé la plupart du temps, et cela peut avoir de graves conséquences sur leur santé psychique ou mentale, d'où l'intérêt de se pencher sur la question plus sérieusement

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  • 4 weeks later...

Resterait à se demander, d'un point de vue plus large que celui de la connection gays-poppers-sida, pourquoi l'usage du poppers a été aussi répandu des années 70 à nos jours. On trouve un élément de réponse à cette question dans un article de portée très générale sur l'idéologie de la science par Marco Mamone Capria, publié sur le site Scienza e Democrazia :

Disciplining the mind - Exploitation in a society where the right of the powerful over the weak has no official recognition requires dissimulation. In a capitalist society this is made, on one hand, by suggesting that there is no way to intervene at the root of the disturbances the social system creates, and on the other hand by offering commercial palliative remedies to the victims. Scientific research is funded to develop those remedies, generally in the form of psycho-active drugs.

L'article, sans nul doute à lire attentivement et à méditer, s'intitule Reshaping the world: contemporary science as damper of social conflict - "Remodeler le monde : la science contemporaine comme amortisseur de conflit social". Le même est accessible sous PDF par ce lien.

Et toujours à propos de Scienza e Democrazia, Alessandro Freddi publie un article assez troublant sur le sida et la tuberculose, AIDS -- il pezzo mancante del puzzle. Pour résumer, Freddi se réfère à David Rasnick et s'interroge sur la tuberculose et la sympomatologie du sida, du point de vue de l'utilisation de la Rifampicine et des fixed-drug combination (FDC) incluant la Rifampicine, la Levofloxacine et l'l'Isoniazide. Extrait :

Infatti è noto che la TBC è favorita dalla malnutrizione e dalla povertà, che la TBC è spesso molto difficile da scoprire e che la TBC è molto comune nelle persone con AIDS. L'articolo svela che il modo più comune di prendere i farmaci per la tubercolosi è sbagliato e obbligatorio per il paziente. È "al di sopra dei sospetti" e così comune perché raccomandato e imposto dall'OMS. In conseguenza l'assurda teoria dell'azione patogenica dell'HIV risulta inutile anche dal punto di vista teorico.

(Pardon, je n'ai pas la patience de traduire, d'autant qu'en fait il faudrait restituer en plus tout le contexte)

Il s'agit d'une communication critiquant la politique de l'OMS sur le sujet, laquelle fait suite à la soumission d'un article qui a été refusé par une peer-review. On peut lire cet article (en anglais), ainsi que la correspondance avec les responsables de la revue qui l'ont rejeté, via les liens du paragraphe Alessandro Freddi sur cette page.

Désolé, tout ça est soit en anglais soit en italien, ce qui en limite le lectorat potentiel sur ce forum et ailleurs. Pour qui cela n'est pas un obstacle, je pense que c'est très intéressant.

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  • 1 month later...

En analysant un cas, je pense avoir découvert une autre cause d'apparition de taches et donc, une nouvelle cause de sarcomes de Kaposi.

En fait, les antibiotiques et les anti-inflammatoires sont photosensibilisants. Du coup, quelqu'un prenant le soleil après un traitement antibiotique ayant duré plusieurs semaines, risquera de développer des taches et peut-être même des grains de beauté. Et si c'est un homo séropositif, on dira que c'est un sarcome de Kaposi.

Bien sûr, ça doit dépendre des types de peau. Pour la plupart des peaux, le problème se traduira par des coups de soleil ou des taches rouges. Mais pour certaines, ça entrainera des taches sombres.

Par ailleurs, ce qu'on appelle rash cutané, ça n'est pas seulement des boutons rouges, mais ça peut être aussi des tâches de ce genre. Donc, les antibiotiques et les anti-inflammatoires sont aussi une source de rashs cutanés. Or les rashs cutanés c'est aussi un symptôme du sida.

Parfois, il y a aussi des éruptions cutanées avec les antibiotiques sans qu'il y ait besoin de soleil. Donc, les antibiotiques peuvent être une source de rashs cutanés même sans soleil (mais là, il s'agira de taches roses ou rouges).

Ca pourrait expliquer en partie pourquoi les "hard fêtards" gays de la fin des années 70 et du début des années 80 se sont mis à avoir des sarcomes de Kaposi de ce genre, et des rashs cutanés. Comme ils étaient régulièrement sous antibiotiques, il suffisait qu'ils prennent un peu le soleil à ce moment-là pour que certains d'entre eux développent des taches.

Et d'un seul coup, avec le délire du sida, ces taches n'ont plus été des effets secondaires des médicaments, mais des sarcomes de Kaposi et des rashs cutanés caractéristiques du sida.

Comme les médecins ont toujours été réticents à avouer les effets secondaires des médicaments qu'ils prescrivent, ils devaient déjà passer ce genre de problèmes sous silence. Et du coup, ils n'ont pas du être trop durs à convaincre que les symptômes en question devaient être attribués au sida.

Alors, c'est vrai que les trithérapies sont en fait des anti-inflammatoires. Mais l'effet doit dépendre de la dose. Donc, comme les trithérapies sont équivalentes à des traitements anti-inflammatoires à dose moyenne, ça ne doit pas engendrer souvent de problèmes de photosensibilisation. Et puis, comme la personne est séropositive, les quelques fois ou ça arrivera, ça sera généralement mis sur le compte du sida.

De nos jours, ça peut arriver à l'occasion d'un test vih. En effet, supposons un homo qui a une relation non protégée avec un gars. Il se met à avoir des douleurs en urinant (en fait il a un simple calcul). Il pense donc avoir une MST. Il va consulter avec son partenaire. Celui-ci est positif, mais le gars non. Mais, comme la relation sexuelle est toute récente, le résultat du test n'est pas sur. Du coup, le médecin va donner un traitement antibiotique pendant 1 ou 2 semaines et un traitement antirétroviral pendant 1 mois. A cause de ce double traitement, le gars développe une photosensibilisation de la peau. Et comme il fait beau, il attrape des petites taches qui ont l'air de grains de beauté. Deux semaines après, à cause de la prise d'antibiotiques et de trithérapie, il positive le test. Et du coup, le médecin déclare que les taches sont en fait un sarcome de Kaposi.

Et bien sur, le cas peut être identique même sans mise sous traitement antirétroviral. Si le traitement contre la supposée MST dure suffisamment longtemps, ça peut éventuellement arriver.

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POPPERS: an ugly side of gay business, by Arthur Evans, 1981

Un communiqué de 1981, où l'on apprend que le marché du poppers et son utilisation chez les gays américains se développaient depuis une quinzaine d'années, et avaient manifestement divers effets sanitaires négatifs qui étaient minimisés et éludés pour des raisons commerciales, avec la bénédiction de la Food and Drug Administration. Les gays de San Francisco qui étaient conscients du problème et essayaient de tirer une sonnette d'alarme n'étaient pas plus écoutés que ne le furent les dissidents scientifiques du sida quelques années plus tard.

Modifié par Jardinier
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  • 2 years later...

NB : Je reposte ici cet article initialement publié le 15 mars 2014, car le message initial a été déplacé sur le fil consacré à l'hépatite C.

Dans la lignée de l'article d'Arthur Evans - mais 33 ans plus tard - une étude réalisée dans le cadre du MACS (le suivi sur la durée d'une large cohorte d'homosexuels et de bisexuels masculins aux Etats-Unis) vient de montrer une association entre d'une part l'usage fort de poppers (défini par un usage au moins hebdomadaire), et la survenue de cancers et de maladies cardio-vasculaires de l'autre - tous autres facteurs égaux par ailleurs. Cela vaut tant chez les séronégatifs que chez les séropositifs.

C'est une des très rares études que j'ai vu passé qui tente d'examiner les effets secondaires des poppers dans la durée, et selon la fréquence d'exposition, ce que confirme les auteurs, bien que l'utilisation des drogues dures récréatives ait souvent été mise en évidence dans la progression des maladies définissant le sida.

HIV-positive people in the United States and elsewhere often use recreational drugs linked to faster HIV disease progression and non-AIDS conditions. Because long-term effects of these drugs on comorbidities remain poorly characterized, Dana Gabuzda and colleagues at Boston's Dana-Farber Cancer Institute conducted this analysis of HIV-positive and negative men enrolled in MACS.

Ces résultats, "inattendus" selon les termes de leurs auteurs, ont été présentés sous forme de poster à la Conférence sur les rétrovirus de Boston (2014). Ils ne présentent donc pas tous les détails chiffrés.

Néanmoins, on retrouve, notamment chez les séronégatifs, une survenue des maladies cardio-vasculaires deux fois plus importante chez les gros utilisateurs de poppers, notamment chez les non-fumeurs. Chez les séropositifs, la progression est moins importante mais le taux est déjà très élevé. Les gros utilisateurs de poppers, non fumeurs, présentent un risque supérieur aux fumeurs comme aux séropositifs n'utilisant pas ou utilisant peu les poppers.

Même chose pour les cancers, et il semble que ce soit les carcinomes (cancers de certaines cellules de la peau et des muqueuses...) qui augmentent le plus. L'effet est visible sur la fréquence des sarcomes de Kaposi, même si là la fréquence de survenue reste bien inférieure chez les séronégatifs gros utilisateurs par rapport aux séropositifs non utilisateurs.

Enfin, comme cela concernait également les autres drogues, l'étude a également confirmé que l'usage d'héroïne comme de cocaïne était associé avec une incidence plus élevée d'hépatite C. On se demande comment on peut acquérir un virus transmissible par le sang (comme le supposé virus de l'hépatite C) en inhalant de la cocaïne, mais bon, à croire que l'hypothèse virale est toujours plus sexy que de dire que l'héroïne ou la cocaïne détruisent purement et simplement le foie.

Ces résultats - malgré tout très parcellaires - donnent un peu d'oxygène aux thèses dissidentes.

Un peu de courage, dans 33 ans, en 2047, on devrait commencer à se poser les bonnes questions...

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  • 1 year later...

Bizarrement, les scientifiques continuent de découvrir la lune en 2015.

Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles publient dans un revue du groupe Nature le fait que l'usage de cocaïne (généralement inhalée ou fumée, mais non injectée) fragilise le système immunitaire, ce qui fait que les utilisateurs de cocaïne seraient plus enclins à être "infectés" par le supposé VIH.

Le caractère immunosuppressif des opiacées est connu depuis plus d'un siècle - tu parles d'un scoop - mais voilà les chercheurs ont utilisé un modèle très compliqué de souris "humanisée" susceptible de reproduire "l'infection" par le supposé VIH, alors cela apparaît à la pointe de la science. En tout cas le vendeur de souris "humanisée" devrait en profiter pour augmenter un peu ses ventes.

Plus intéressants sont leur paragraphes de conclusion : en résumé, le rôle de la cocaïne dans "l'infection par le VIH" n'a jamais été sérieusement étudiée jusqu'ici, malgré des indices épidémiologiques probants (infections, progression vers le SIDA). Est-ce parce que l'usage de la cocaïne, généralement non injectée, défie la théorie rétrovirale du SIDA?

Cocaine abuse has been linked to increased HIV pathogenesis, disease progression and morbidity. While there is a plethora of epidemiological studies supporting this phenomenon, this valuable information is hampered by a series of cofounding factors such as concurrent drug use and co-infections4. Moreover, these studies do not go beyond a mere measurement of indicators such as viral loads and CD4 counts. Thus, the mechanisms behind the potentiating effects of cocaine in HIV infection have not been fully examined, thus, hampering potentially more effective interventions for drug using populations.

Il est vrai qu'en matière de cocaïne (qui est plus est une drogue qui est aussi largement consommée dans les classes sociales à haut revenu), il y a toujours eu beaucoup de pudeur.

En 1998 déjà, une étude indiquait ainsi que si la cocaïne bousillait le cerveau, et bien... Ce n'est pas du tout parce que la cocaïne a en elle-même a des effets stupéfiants bien connus sur le cerveau et le système nerveux. Ce n'est absolument pas parce qu'elle bousille directement, par elle-même le cerveau, lors d'usages intensifs et répétés, et qu'elle tue d'ailleurs de plus en plus en cas de surdose.

Non, la cocaïne bousille le cerveau parce qu'elle ouvre grand la barrière hémato-encéphalique au VIH (la barrière normalement "étanche" entre le sang et le cerveau)... ce qui permet au VIH d'envahir le cerveau. Il fallait y penser, et le démontrer !

Comme quoi on progresse...

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  • 1 year later...

Un site répertorie de nombreuses publications sur les poppers, qui permettent de questionner le lien HHV8-sarcome de Kaposi ou plus généralement poppers-"VIH/SIDA". Pour rappel, le mainstream considère que le sarcome de Kaposi serait causé par le virus HHV8, de la famille des herpès virus.

Voici quelques citations et publications du lien précédent qui semblent valoir le détour (certaines que j'ai déjà lues, d'autres qu'il faudrait que je lise) et permettent de fortement remettre en cause la thèse orthodoxe :(je traduis)

"Une relation dose-dépendante a été trouvée dans les études épidémiologiques entre utilisation des poppers et infection au virus HHV8. Nombre d'explications ont été proposées pour cette association, allant des effets des nitrites sur les fonctions immunitaires aux propriétés vasodilatatrices de ces drogues".

"En plus d'augmenter le désir sexuel et les comportements sexuels potentiellement associés à la transmission du KSHV (ndmoi : autre nom du HHV8), l'usage récréatif des nitrites d'amyles (ndmoi : certains poppers) peut altérer le fonctionnement des cellules T". -------> ergo, les poppers suffisent pour expliquer une suppression immunitaire, qui peut prendre le nom de SIDA...

"Dans une série d'études, nous avons montré que l'exposition aiguë et chronique in vivo aux nitrites d'isobutyle (un représentant des nitrites par inhalation) a produit des altérations tissulaires significatives dépendantes dans l'expression d'un certain nombre de gènes liés au cancer- et à l'angiogenèse - chez les souris. En particulier, l'expression de l'ARNm hépatique et de la protéine de facteur de croissance vasculaire endothélial (VEGF) ont été significativement stimulées. Nous avons également montré que le taux de croissance in vivo dans d'une tumeur sous-cutanée sensible au VEGF a été accélérée par l'exposition aux nitrites par inhalation. Étant donné que le développement du sarcome de Kaposi est fortement lié au VEGF et ses récepteurs, la liaison supposée entre les nitrites par inhalation et le sarcome de Kaposi peut être expliqué de façon mécanique, au moins en partie, par stimulation de l'expression de VEGF par les nitrites." -------> ergo, les poppers suffisent pour expliquer le risque de survenue du sarcome de Kaposi chez les souris...

"Même ajusté des pratiques sexuelles, l'usage des nitrites d'amyles pendant l'activité sexuelle était associée à une infection au KSHV"

"Une étude sur des souris à qui on a injectées des cellules cancéreuses et ensuite exposées à des poppers (nitrites d'isobutyle) a révélé que les souris traitées aux nitrites par inhalation ont développé un cancer plus facilement et plus rapidement que les souris témoins. On a également injecté des cellules cancéreuses aux souris témoins, mais celles-ci n'ont respiré que de l'air. Des études connexes ont constaté que poppers suppriment certaines fonctions immunitaires impliquées dans la destruction des cellules tumorales ".

Comment peut-on encore croire au scénario "VIH"---->SIDA---->HHV8----> sarcome de Kaposi après toutes ces études, alors qu'un lien de type poppers -----> SIDA & sarcome de Kaposi -----> "infection au "VIH" et "HHV8" (dont le premier, rappelons le, n'a jamais été purifié, donc n'a été "isolé" que par des marqueurs indirects non-spécifiques ; on peut d'ailleurs, en suivant le PG, se demander si le "VIH" et le "HHV8" ne sont pas le produit de l'exposition au stress oxydatif) est au moins aussi sinon plus plausible? Le poids de l'idéologie et de la censure interne au champ scientifique est vraiment fascinant et terrifiant...

Modifié par Econoclaste
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  • 7 months later...

Une nouvelle étude réalisée dans le cadre du MACS (cohorte américaine d'homosexuels masculins) viendrait souligner une plus haute survenue de certains cancers chez les hommes séronégatifs très consommateurs de nitrites (poppers), mais à un âge compris entre 50 et 70 ans. Les cancers concernés sont ceux "associés à des virus" : lymphomes hodgkinien ou non hodgkinien, sarcome de Kaposi, cancers liés au papillomavirus (cancer de la muqueuse orale, pharyngée ou anale).

Les plus attentifs remarqueront avec intérêt que certains lymphomes non hodgkiniens, le sarcome de Kaposi et le cancer du col de l'utérus invasif (censé être causé par le papillomavirus de la même façon que les cancer anaux ou oropharyngés) sont trois des maladies - et les seuls cancers - définissant le stade sida. Les lymphomes hodgkinens sont aussi bien plus fréquents chez les séropositifs, même s'il ne font pas partie des maladies qui ont été (arbitrairement) retenues pour définir le stade sida.

En résumant, on pourrait dire que l'usage fréquent de poppers favoriserait la survenue des cancers associés au sida chez les séronégatifs.

Les auteurs précisent que si une telle relation entre usage élevé de nitrites et cancers associés au sida n'est pas mis en évidence ches les hommes séropositifs, ce n'est pas parce que ceux-ci développeraient relativement moins de cancers, mais parce que probablement l'immunodéficience associée à la séropositivité augmente déjà considérablement à lui seul le risque de cancer.

Citation

They say that the lack of association in men with HIV is probably due to the much greater impact of HIV-related immunodeficiency on cancer risk.

Si on était dissident de façon caricatural, on constaterait qu'on a d'un côté des sida avec VIH susceptibles d'intervenir à tous les âges, et de l'autre côté des sida sans VIH qui interviennent de façon plus tardive. Et comme point commun, du poppers à usage élevé, plutôt que le VIH, qui définit un degré de gravité plutôt qu'un facteur causatif. Cela n'exclut naturellement pas le rôle d'autres facteurs (combinés ou non) à déterminer.

Un accès libre à l'article nous aurait peut-être permis de nuancer notre vision et éviter de sombrer dans cette vision si terriblement caricaturale dénigrant le lien entre VIH et sida. Mais comme il est de coutume, l'article est bien entendu payant. Alors il nous faut reprendre les éléments de langage habituels : l'usage élevé de poppers ne figure pas parmi les facteurs causant le sida (caricature dissidente), mais favorise l'acquisition du VIH qui par un mécanisme inconnu, cause une immunodéficience qui ouvre la porte au sida (vraie science).

Il ne nous reste plus qu'à attendre la prochaine étude du MACS sur la relation entre usage du poppers et sida, dans 3 ans (la précédente date de 2014, avait été présenté dans un congrès mais n'avait même pas été publiée), et qui sait, d'ici 30 ou 300 ans, on aura enfin une vision plus claire de cette question, de laquelle tous préfèrent détourner les yeux.

Le 23/03/2014 à 22:52, Jibrail a dit :

NB : Je reposte ici cet article initialement publié le 15 mars 2014, car le message initial a été déplacé sur le fil consacré à l'hépatite C.

Dans la lignée de l'article d'Arthur Evans - mais 33 ans plus tard - une étude réalisée dans le cadre du MACS (le suivi sur la durée d'une large cohorte d'homosexuels et de bisexuels masculins aux Etats-Unis) vient de montrer une association entre d'une part l'usage fort de poppers (défini par un usage au moins hebdomadaire), et la survenue de cancers et de maladies cardio-vasculaires de l'autre - tous autres facteurs égaux par ailleurs. Cela vaut tant chez les séronégatifs que chez les séropositifs.

 

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  • 2 weeks later...

Merci cher Jibrail, toujours aussi pertinent dans tes interventions...et on est toujours aussi consterné de l'incapacité du mainstream médical à ne pas voir que le point commun des séropositifs qui consomment des poppers développant un sarcome de Kaposi et des séronégatifs consommateurs de poppers développant un sarcome de Kaposi, c'est la corrélation entre le sarcome de Kaposi (maladie qui par le passé "définissait" le SIDA) et les poppers...

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Oui, c'est normal que l'usage de poppers soit associé aux lymphomes non hodgkiniens. Ce qu'il faut savoir, c'est que ce lymphome est diagnostiqué essentiellement à partir de la survenue de symptômes locaux. C'est à dire que quelqu'un qui tousse risque de se voir diagnostiquer un lymphome pulmonaire. Quelqu'un qui a des douleurs situées au niveau du système digestif risque de se faire diagnostiquer un lymphome intestinal, etc...

Or, quelqu'un qui consomme des opioïdes comme le sont les poppers va souvent finir par avoir des problèmes de toux. Donc, il risque de se faire poser un diagnostic de lymphome (pulmonaire donc). Et généralement, il consommera d'autre produits ayant un effet de type opiacé, comme l'alcool ou des médicaments. Or, ces produits perturbent la digestion. L'alcool peut entrainer des diarrhées ou de la constipation selon la quantité d'eau et de sucre l'accompagnant (et d'autres facteurs). Par ailleurs, ça agresse les parois du système digestif. Les médicaments opioïdes constipent clairement. Donc, tout ça peut entrainer un diagnostic de lymphome intestinal.

Eh bien sûr, en ralentissant le flux lymphatique, ces produits peuvent provoquer le gonflement de ganglions ailleurs dans le corps (par exemple au cou), ce qui favorisera le diagnostic en question.

En ce qui concerne l'âge auquel le diagnostic survient, ça doit être en grande partie lié au fait qu'on dit par ailleurs que le lymphome non hodgkinien touche surtout les gens de plus de 65 ans. Donc, avant, le médecin va poser un autre diagnostic. Et à parti de cet âge, certains médecins vont penser à cette possibilité.

Bref, 99 % du temps, le diagnostic de lymphome est bidon et est fait à la tête du client : en fonction de l'âge ; de l'état du système immunitaire (donc si la personne est séropositive, ou si elle prend des médicaments immunosuppresseurs, le diagnostic va tomber beaucoup plus souvent) ; du poids (obésité) ; d'antécédents familiaux, etc... Donc, l'écrasante majorité du temps, il n'y a pas plus de lymphome que de beurre en branche. On se sert des symptômes locaux en question pour inventer un lymphome. Alors que ce qui cause les symptômes, c'est la prise de substances qui déglinguent le corps.

Au passage, j'avais découvert que c'était un peu la même chose pour le sarcome de Kaposi. Il est réalisé à parti de symptômes locaux. Et ces symptômes peuvent concerner également de nombreux organes (poumons, système digestif, anus, etc...).

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Le 19/04/2017 à 19:30, aixur a dit :

Or, quelqu'un qui consomme des opioïdes comme le sont les poppers va souvent finir par avoir des problèmes de toux. Donc, il risque de se faire poser un diagnostic de lymphome (pulmonaire donc).

Les poppers sont des nitrites d'alkyle qui sont assez éloigné des opioïdes : ce sont des molécules très simples qui sont des précurseurs de monoxyde d'azote (NO). Le monoxyde d'azote étant selon toute vraisemblance comme maintes fois évoqués ici à la source des effets recherchés par la prise de poppers (vasodilatation de l'ensemble du système sanguin avec son effet à la fois stimulant et relaxant, relâchement des muscles lisses et notamment des sphincters facilitant la pénétration anale, retardement de l'éjaculation), et à la source des effets indésirables graves, le monoxyde d'azote en forte quantité se combinant pour créer les peroxynitrites qui sont de puissants toxiques cellulaires, en particulier au niveau mitochondrial.

Les poppers sniffés génèrent une diffusion du monoxyde d'azote en forte quantité dans les voies respiratoires et dans les bronches, puis au-delà dans tout le système sanguin et lymphatique, ce qui explique qu'effectivement de nombreux organes peuvent être touchés tant par les lymphomes que par les sarcomes de Kaposi. Comme toute intoxication chimique, elle est probablement d'autant plus dévastatrice qu'elle se combine avec d'autres, en particulier et de façon assez triviale avec celles provoquées par le tabac (et notamment, mais pas seulement, dans les bronches) et aussi l'alcool (et notamment dans le foie)..

Je ne serai d'ailleurs pas surpris que le fort recul de la consommation de tabac constatée depuis les années 70 chez les jeunes hommes en général (et donc aussi chez les gays en particulier) ait joué un rôle majeur dans le recul des maladies définissant le sida et notamment du sarcome de Kaposi. Les autres facteurs, si je laisse de côté les médicaments antisida, étant parfois similaires (nombre très important de partenaires et de relations sexuelles anales non protégées, utilisation massive de poppers, de drogues de synthèses ou d'opiacés, taux records d'infections sexuellement transmissibles avec des traitements antibiotiques à répétition...).

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Oui, en fait, j'utilisais le terme opioïdes dans le sens américain, qui semble plus large que le sens français. Apparemment, aux USA, ça signifie qu'un produit à un effet de type morphine, quel qu'en soit la composition. Alors qu'en France, c'est soit un dérivé d'opiacé, soit un produit qui a un effet sur les récepteurs opioïdes. Je croyais que c'était la même signification, mais non. Donc, j'entendais par opioïdes ce que j'appelle des analogues d'opiacés, c'est à dire des produits qui peuvent n'avoir rien à voir avec les opiacés mais qui ont le même effet. Et c'est le cas ici. Les poppers entrainent une vasodilatation, une relaxation musculaire, une dépression respiratoire, des maux de tête, des nausées, de la somnolence, une perte d'appétit et donc un amaigrissement, etc.., comme les opiacés.

 

Le 26/04/2017 à 00:00, Jibrail a dit :

Les poppers sniffés génèrent une diffusion du monoxyde d'azote en forte quantité dans les voies respiratoires et dans les bronches, puis au-delà dans tout le système sanguin et lymphatique, ce qui explique qu'effectivement de nombreux organes peuvent être touchés tant par les lymphomes que par les sarcomes de Kaposi. Comme toute intoxication chimique, elle est probablement d'autant plus dévastatrice qu'elle se combine avec d'autres, en particulier et de façon assez triviale avec celles provoquées par le tabac (et notamment, mais pas seulement, dans les bronches) et aussi l'alcool (et notamment dans le foie)..

 

Je ne pense pas que le problème vienne d'un endommagement direct des organes par le produit qui serait passé dans le sang. Pour les voix respiratoires, ok. Ce sont des produits agressifs et étant inhalés, ils arrivent directement dans les poumons. Cela-dit l'effet opiacé-like de dépression respiratoire joue également clairement. Pour la peau à l'endroit de l'inhalation, ok. Mais pour le reste, je pense que le problème vient essentiellement des effets de type opiacé. Effets opiacés-likes qui vont être interprétés ensuite comme étant des sarcomes de Kaposi (ou des lymphomes). Et ils le seront en fonction de la tête du client. Si un bon père de famille vivant dans un village du Lubéron a un toux persistante suite à l'inhalation prolongée de poppers (et qu'il ne le dit pas), on lui fera un diagnostic d'insuffisance cardiaque, d'asthme, de bronchite chronique, ou de pneumonie ou d'autre chose. Et s'il avoue qu'il prend des poppers, on dira que ses problèmes viennent des poppers. Mais si c'est un homo séropositif du Marais qui ne prend pas ses médicaments (et qui ne dit pas non plus qu'il prend des poppers), là, le diagnostic sera pneumonie carini, tuberculose, lymphome ou sarcome de Kaposi pulmonaire. Et s'il avoue qu'il en prend, on dira quand même que c'est une pneumonie carini, une tuberculose, un lymphome, etc...

Et s'il y a consommation de tabac ou/et d'alcool, ou de médicaments à effet opiacés-like, le problème n'est là-encore pas que la toxicité des poppers se combine à celle de ces produits, mais que l'effet opiacé-like est renforcé, puisque ces substances sont aussi des opiacés-like. Donc, la personne qui prend plusieurs substances opiacé-like différentes va perdre l'appétit, maigrir, avoir des nausée, de la constipation. Il sera donc facile d'accuser une maladie quelconque de l'appareil digestif (microbienne, cancéreuse, maladie de crohn, et dans le cas des homo sidéens : le lymphome ou le sarcome de Kaposi du système digestif).

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