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une dissidente en moins


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C'est bien pour cela que la position de Peter Duesberg pose problème : Le test VIH n'est pas un test permettant de déterminer la présence d'un virus anodin -selon ses dires - mais qui montre bien qu'il y a quelque part dégradation de la santé indépendamment de la cause possible. Que cette dégradation puisse être chronique, c'est assez clair. Mais l'utilisation des ARV tels l' AZT provoque elle-même une dégradation. C'est un peu comme avec la drogue : on ne peut plus s'en passer sous peine d'aller encore plus mal.

L'idéal serait de n'y avoir jamais touché. Pour Karri et beaucoup d'autres, c'est cela qui est essentiel, car ils ont arrêté le traitement en cours. Je ne suis pas sûr que ce soit bon, même si la cause réelle du sida n'est pas le VIH. Je rappelle que l'on peut tout-à-fait concevoir l'action de la trithérapie indépendamment du VIH

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Eh oui, encore un dissident mort. Et il y en aura d'autres, tant qu'on n'aura pas compris qu'il faut aller plus loin dans la remise en cause et pas seulement se limiter au vih.

Là, Karri Stokely est morte apparemment d'une pneumonie. Il y a quelques mois, c'était un autre dissident à qui on avait diagnostiqué un kaposi aux poumons. Tant que les dissidents n'auront pas compris que ces maladies aussi sont bidons, l'orthodoxie pourra les rattraper par ce biais là.

Ca arrive à tout le monde d'avoir des périodes de toux prolongées, parce que c'est lié au taux de cortisol. Dans le cas des dissidents, l'orthodoxie saute immédiatement sur l'occasion pour donner un diagnostic de pneumonie, de tuberculose ou de kaposi pulmonaire. Et paf, à cause des médicaments prescris, le dissident meurt. Et l'orthodoxie a beau jeu de dire que les dissidents sont irresponsables, etc...

Tant que les dissidents n'auront pas compris et accepté que la pneumonie, la tuberculose et le kaposi pulmonaire sont des maladies tout aussi bidon que le sida, ce genre de chose continuera d'arriver. Quand ils l'auront compris, ils attendront tranquillement sans rien faire que les symptômes passent. Et ils passeront. Et on arrêtera de voir des dissidents connus mourir.

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Eh bien, Emery Taylor a attendu sans rien faire que les symptômes passent, si je ne me trompe il a appliqué la politique d'autruche à 100% (jamais d'arv's, ni toubibs ou très rarement - de sorte que le mot kaposi n'est tombé qu'après coup, à tort ou à raison), apparemment et hélas, ça ne l'a pas tiré d'affaire.

Excuses-moi, mais de nier en bloc toute maladie ou de ne pas voir qu'il y a des moments où il n'y a plus d'autre choix que d'aller voir un toubib (ou de faire venir un toubib car on ne peut plus se déplacer, et idem pour des médocs), ça m'est vraiment trop simpliste, et dans le contexte actuel, après 2 personnes décédées dans la fleur de l'âge dans un cadre hiv/arv's/dissidence, peu importe sous quelle loupe on regarde l'énigme, ça me dépasse et même, je le trouve de mauvais goût de le dire aussi légèrement - vis à vis des morts, que ça ne gênera plus, mais vis à vis des vivants qui se débattent au quotidien avec tous les aspects de ces questions.

Il y a des maladies qui tuent, et parfois pour tuer le tueur, il faut sortir la grosse artillerie, sinon on meurt, ce qui après tout est naturel - donc si on ne veut pas de ce "naturel" là, ou si on veut le retarder - ce qui est généralement le cas. Je ne comprends pas comment le fait de nier ça, ou comment d'invoquer une seule et unique cause ou co-cause ou corrélation pour toute maladie (par exemple le taux de cortisol - qui joue sans doute aussi son rôle, je n'en doute pas), aide à avancer dans "la dissidence".

Voilà, pour le : "qui ne dit mot, consent". Je ne consens pas, là. Non pas que ce soit d'une quelconque importance.

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personnelLement je partage l'avis de brume...toute maladie n'est pas a mettre sur le dos de la hausse du taux de cortisol. comme l'a expliqué cheminot le bienfait des trithérapies sur l'état de santé s'explique tres bien lorsqu'on partage le point de vue du groupe de perth (role anti oxydant des triT). Personnellement si ma CV devait monter brusquement et mes T4 s'effondrer je me résignerais a prendre une triT. En quelques mois on perd des figures emblématiques de la dissidence sans compter que en lisant sur le forum de questionning aids j'apprends egalement que kim brannon que l'on voit ds house of numbers est elle aussi en mauvais état.

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Non, Emery Taylor a été traité à la fin. Donc, il n'est pas resté sans rien faire. Il a pris un traitement. Il n'y a aucun dissident mort qui n'ait pas pris un traitement quelconque avant sa mort.

Donc, ta position serait juste s'il y avait effectivement des cas de dissidents ayant refusé jusqu'au bout de prendre des médicaments. Là, tu pourrais dire que ce que je dis, c'est "nier la réalité en bloc". Mais ça n'a jamais été le cas. Quand on aura des cas de dissidents de ce genre, ton objection sera valable, mais pour le moment, non.

Quant à la position de "ne pas tout nier en bloc", ben c'est exactement ce type d'attitude qui fait, selon moi que les dissidents continuent à mourir. Tous se disaient la même chose. Il faut être raisonnable et ne pas nier les autres maladies. Il ne faut pas tout nier en bloc.

Seulement, en réalité, c'est ça qui est dangereux. Dans la situation actuelle d'un dissident qui a arrêté la trithérapie, c'est la position intermédiaire qui est risquée. Comme je l'ai dit dans le message précédent, tôt ou tard, le dissident en question aura un pépin de santé, et souvent ce sera un problème de toux lié à une faiblesse du taux de cortisol. Du coup, s'il se la joue raisonnable et ne cherche pas à aller plus loin dans la remise en cause, il acceptera le diagnostic de pneumonie/tuberculose/kaposi pulmonaire. Il prendra les médicaments adéquats. Et il aura un gros risque de mourir.

Alors que s'il choisit l'attitude jusqu'au boutiste, fait un pas plus loin et ne prend pas les médicaments non plus pour la soi-disante pneumonie/tuberculose/kaposi pulmonaire, il survivra. Ce n'est même pas l'attitude seulement de respect de la dissidence dans sa forme actuelle qui peut sauver la personne, mais l'attitude d'être capable d'aller au delà de celle-ci. Donc, c'est l'attitude exactement inverse de l'attitude intermédiaire.

La position d'entre-deux donne une fausse impression de sécurité, une impression de prendre le meilleur des deux mondes (et aussi de ne pas être dogmatique). Sauf que c'est une mauvaise impression. Parce que dans un cas, on a le choix entre une théorie fausse (la théorie officielle) et entre une théorie incomplète (la dissidence actuelle). Dans l'état actuel incomplet de la théorie dissidente, choisir une position intermédiaire, c'est mauvais.

En fait, penser que faire un pas supplémentaire dans la remise en cause, c'est "nier en bloc la réalité des choses", c'est comme des types qui, au 15ème siècle, auraient parcouru l'océan atlantique, mais seraient retournés sur leur pas alors qu'ils étaient à seulement 100 km des cotes de l'Amérique.

Parce qu'effectivement, ce qui est dommage, c'est que le bout du chemin n'est pas loin. Juste quelques remises en cause en plus, et c'est bon, il n'y aura plus de morts de ce genre parmi les dissidents.

Pour donner un exemple de l'utilité de l'attitude sans concession en question, ce n'est pas en ayant une position entre-deux que j'ai compris qu'il ne fallait pas arrêter les arv d'un coup. C'est en allant plus loin dans la remise en cause et en comprenant que loin d'être des médicaments super high-tech, les antirétroviraux c'est de l'équivalent de la cortisone en fait. Et que c'est pour ça qu'il ne faut pas les arrêter d'un coup, parce que sinon, le taux de cortisol s'effondre. Si j'avais été un gentil gars bien conciliant, je me serais dit qu'il y avait du vrai dans ce que disait l'orthodoxie et qu'il fallait adopter une position intermédiaire entre l'orthodoxie et la dissidence. Et jamais je n'aurais compris de quoi il retournait vraiment. Et on ne saurait toujours pas qu'il faut arrêter de prendre les antirétroviraux progressivement, et pourquoi il y a ces effets en retour (ni le pourquoi des effets durant la prise).

D'une façon plus générale, le problème, c'est que si on ne fait pas le pas supplémentaire en question vers une remise en cause plus profonde, c'est la fin de la dissidence dans sa forme actuelle à plus ou moins long terme. Parce qu'il va y avoir encore des dissidents qui vont mourir de cette façon. Et du coup, il va y avoir de plus en plus de dissidents qui vont se dire que : 1) il y a un truc qui fait que les séropositifs meurent avant l'heure ; 2) les tests reflètent ça et donc ils ont quand même une signification quant au déclin de la santé de la personne avant 12 ou 15 ans ; 3) les arv empêchent la santé de décliner et rallongent fortement la durée de vie par rapport à celle que la personne aurait eu sans eux.

Il y a même déjà pas mal de dissidents qui tiennent plus ou moins ce discours. Donc, en fait, à terme, la dissidence tiendra le même discours que l'orthodoxie, le vih en moins (ou le vih tueur en moins, puisque le clan Duesberg accepte l'idée que le virus existe). D'où la nécessité d'aller plus loin dans la remise en cause. Sinon, demain, on en sera à une dissidence hyper light (et surtout complètement fausse).

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Le taux de cortisol n'est effectivement pas à l'origine de toutes les maladies. Mais vu que c'est un élément central de régulation des grands équilibres physico-chimiques du corps, il est derrière quand même dans beaucoup de maladies (qui sont donc faussement attribuées à d'autres causes).

Et en l'occurrence, c'est clairement la cause de la plupart des pneumonies/tuberculose/kaposi pulmonaires diagnostiqués chez les séropositifs. Or, comme ce sont ces maladies qui sont les principales causes de décès des dissidents, il est évident que la connaissance de ce problème est capital pour la dissidence du sida.

C'est un élément complètement libérateur, puisqu'il annule tous les diagnostics de pneumonies/tuberculose/kaposi pulmonaires fait par l'orthodoxie et aurait donc permis d'éviter la mort des la plupart des dissidents.

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Dans le cas des dissidents, l'orthodoxie saute immédiatement sur l'occasion pour donner un diagnostic de pneumonie, de tuberculose ou de kaposi pulmonaire.

Comment cela se passe-t-il pour les séropositifs "non dissidents" ? Bénéficient-ils d'office de diagnostics et traitements plus indulgents et avisés à symptômes égaux ?

Modifié par Jardinier
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En fait il y a deux éléments :

1) la trithérapie augmente artificiellement le taux de cd4

2) la tri augmente le taux de cortisol et protège donc de la survenue de maladies en fait liées à un taux de cortisol faible. Or, la plupart du temps, les symptômes de la pneumonie, ou de la tuberculose, ou du kaposi pulmonaire sont causés par un taux de cortisol faible.

Donc, grâce aux médicaments, le non dissident prend du poids et ne risque pas de développer une toux. Donc, déjà, ce type de maladie a peu de chance d'être diagnostiquée.

Par ailleurs, même si par hasard (autres causes pouvant entrainer des problèmes aux poumons), des symptômes de ce type arrivaient, les médecins risqueraient assez peu de faire un diagnostic de ce type. Ceci parce que le taux de cd4 reste normal. En plus, le non dissident prenant ses médicaments, il a une bonne "note de gueule".

Le dissident n'est pas protégé artificiellement par la prise d'arv lui. Donc, il peut avoir des variations du niveau de cortisol. Ca arrive à tout le monde, même des gens sains. Et si le dissident a pris des arv pendant des années, forcément, ça n'aide pas. Donc, il peut y avoir à certains moments une perte de poids et une toux sèche ou grasse. Et comme dans ces cas là, le taux de cd4 va être bas et la charge "virale" élevée, le médecin va tout de suite penser à quelque chose de grave. Donc au choix : une pneumonie, une tuberculose, un kaposi pulmonaire.

Va venir s'ajouter à ça l'inconscient moralisateur du médecin qui va lui faire penser que c'est normal d'attraper ce genre de maladie grave quand on est inconscient au point de refuser de prendre ses médicaments. Inconsciemment, il va être trop content de pouvoir montrer une fois de plus que les dissidents ont tort et que la médecine officielle a raison. Il va aussi s'enorgueillir de se positionner en spécialiste responsable face au patient inconscient. Grace à cet position mentale, il ne s'interrogera pas du tout sur le fait que le dissident est resté de longues années sans médicament, et même parfois avec un taux de cd4 assez bas, sans tomber malade du tout, ce qui pose quand même légèrement problème par rapport à la théorie officielle.

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Là, Karri Stokely est morte apparemment d'une pneumonie. Il y a quelques mois, c'était un autre dissident à qui on avait diagnostiqué un kaposi aux poumons. Tant que les dissidents n'auront pas compris que ces maladies aussi sont bidons, l'orthodoxie pourra les rattraper par ce biais là.

Toutes les hypothèses sont possibles, mais comme on sait peu de choses, il est à mon avis difficile de dire si Karri Stokely est décédée parce qu'elle a pris des ART pendant 10 ans (et du Bactrim en continu pendant 2 ans d'après son blog), parce qu'elle les a arrêté, parce qu'elle les a arrêté trop vite, ou parce qu'elle a eu de graves problèmes de santé lors de son second accouchement, au moment où son test est revenu positif.

Et c'est plutôt ce dernier point que je retiens de son histoire tragique.

Typiquement, elle n'était pas dans les groupes à risque, elle qui se décrivait comme une femme blanche de la middle-class américaine sans histoire. Alors soit le test dit VIH ne correspond à rien, et elle a été la victime du hasard, parce que quand la plupart des gens en bonne santé font un test, il revient négatif. Soit le test reflétait, de façon imprécise et absolument non spécifique, que son état de santé était dégradé, ce qui semblait bien être le cas.

Une toute récente étude danoise indique que "32% des décès de patients séropositifs étaient du à des maladies graves déjà présentes avant le diagnostic du VIH". Et que la cause de "45% des décès n'était pas relatés au VIH". Cela collerait plutôt avec l'histoire de Karri. Ridiculiserait encore une nouvelle fois l'hypothèse orthodoxe rétrovirale (le supposé VIH serait tellement intelligent qu'il contaminerait d'abord les gens déjà malades ??). Et inciterait malgré tout à ne pas trop s'éloigner des toubibs, au moins de ceux qui peuvent penser aussi sans le VIH.

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