Jardinier Posté(e) le 30 novembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 30 novembre 2011 (modifié) Jibrail, A propos de ton PowerPoint de l'ANRS, j'ai noté un "point de détail" particulièrement savoureux : parmi ses inconvénients potentiels, l'étude Ipergay risquerait de "désinhiber" la sexualité des participants ! (pardon pour le doublon dans l'autre post, fausse manoeuvre) Voir mon dernier post en page précédente de ce fil pour savoir de quoi il retourne au sujet de FHI360, l'organisation qui était en charge de l'étude FemPrep en Afrique... Modifié le 30 novembre 2011 par Jardinier Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Econoclaste Posté(e) le 5 décembre 2011 Partager Posté(e) le 5 décembre 2011 @Jardinier et Jibrail Désolé pour le temps de réponse, mon PC a de gros soucis en ce moment. Voici l'équipe qui travaille sur cette question des ARV comme moyen préventif de "transmission du VIH" en Afrique. http://www.isped.u-bordeaux2.fr/FR_HTM_equipe.aspx?CLE_EQU=4 L'ANRS fait en effet partie des partenaires... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Econoclaste Posté(e) le 8 décembre 2011 Partager Posté(e) le 8 décembre 2011 Sur les rapports entre science, journalisme et industrie, un extrait d'un ouvrage qui peut être très éclairant pour comprendre un certain nombre de problèmes liés à la dissémination des résultats scientifiques, comme d'ailleurs le comportement des scientifiques tendant à exagérer la portée de leurs résultats. Je précise que ceci est connu mais comme c'est clair... http://www.acrimed.org/article3723.html Cela complète ce que je racontais ici : http://www.sidasante.com/forum/index.php?s...pic=17352&st=80 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jardinier Posté(e) le 2 mars 2014 Auteur Partager Posté(e) le 2 mars 2014 BIOCRATIE = THANATOCRATIE ? http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/03/02/voulez-vous-savoir-quand-vous-allez-mourir/ Le résultat le plus déstabilisant de cette étude est bien là : percevoir une "fragilité"sous-jacente, avoir prédit un risque grave pour la santé chez des personnes"apparemment en bonne santé", ne présentant pas le moindre symptôme d'une quelconque maladie. Sentir en quelque sorte que leur organisme, leur métabolisme, est sur le point de se détraquer complètement, de lâcher. Ne pas avoir isolé un risque particulier de développer une pathologie précise (maladie cardiovasculaire, cancer, ou autre) mais un risque global pesant sur la santé. Il ne faut évidemment pas s'attendre à se voir proposer demain ce "test de la mort". D'autres confirmations sont nécessaires, notamment parce que les cohortes étudiées sont très semblables : deux populations d'Europe du Nord ayant peu ou prou le même environnement et le même mode de vie. Il est donc nécessaire de voir si le résultat est valable pour d'autres ethnies, d'autres habitudes alimentaires, d'autres environnements. Il faut aussi comprendre ce que recouvre cet indicateur et par quels mécanismes il connecte des maladies très différentes L'étude pose néanmoins une question intéressante sur le plan médical : l'utilisation d'un pareil test à des fins de dépistage permettrait de détecter des personnes dont l'organisme risque de se déglinguer. Mais que faire une fois ceci posé, si l'on ne sait pas identifier ce qui, précisément, va lâcher ? Comme le dit très simplement Markus Perola, "il y a une quetion éthique. Est-ce que quelqu'un voudrait savoir le risque qu'il a de mourir s'il n'est rien que l'on puisse faire ?" [c'est moi qui souligne, parce que c'était exactement la même situation, du moins prétendument de la part des scientifiques, lors de l'introduction des tests du sida, et ce pour plusieurs années par la suite malgré le mirage de l'AZT] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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