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La biophysique au secours des virus


Jerman
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Montagnier nous surprend à cette conférence. Après les co-facteurs figurez vous qu'il s'intéresse maintenant et de très près, aux travaux de J.Benveniste sur la mémoire de l'eau, pour faire avancer la recherche sur les virus et autres mycoplasmes. Cela me parait des plus intéressants quand on connait le travail de fond qu'accomplissent ces autres chercheurs dans le domaine de la bio-physique, telle Jacqueline Bousquet par exemple.

Une avancée certaine, car on sort enfin du champ strictement chimique de l'étude des virus ou bactéries.

Conférence de Lugano

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Toujours sur Mr Montagnier et son dernier livre, les combats de la vie. Un extrait que vous allez apprécier puisqu'on y parle de stress oxydatif, d'antioxydants , et de médecine holistique, et je vous le donne en mille une critique de la médecine traditionnelle !

extrait

Plus haut, il rend hommage à Jacques Benveniste et dans cet article à Mirko Beljanski, deux sommités que l'on a brisé psychologiquement mais qui sont réhabilitées aujourd'hui par JL Montagnier, rien que ça !

Il y en a qui revendique et qui conteste, mois je retourne ma veste toujours du bon côté, dirait Dutronc.

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C'est excellent Jerman !!

Non, il ne remet pas en cause le virus, mais dans cet extrait il n'est pas cité !

On parle polluant, stress oxydatif, bouffe irradiée, antioxydant etc...

C'est déjà énorme !!

Avant que je ne lise ton message l'autre jour, j'était à l'hosto avec mon ami, pour des examens et j'attendais dehors .

Je tournais dans ma tête avec cette histoire de sida qui me pourri la vie, je regardais sidasanté et ses (petit ?) 250 adhérants ?... Les dissidents qui ont publier, ......tous les témoignages prouvant les incohérance, .....les cas non contaminé......etc.....

Tout ça sans que ça destabilise le système .....????

Comment allons nous sortir de cette machination ? je cherchais une solution magique et.... je me disais en dernier recours (et priais presque), que seul Montagnier pourrait faire quelque choses pour que ça bougent....faudrait qu'il parle; qu'il avoue !!!

Alors en voyant ce livre ici, en rentrant de l'hosto , j'ai eu beaucoup de plaisir, et je suis confiant sur un avenir proche, pour que l'ombre noir libère nos vies ...

Peut être même qu'il sait bien que son histoire de virus ne va plus tenir longtemps et qu'il prépare sa sorti de secour pour éviter la lapidation .!

Bien à vous

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Sans doute Bamboo, la théorie vih a du plomb dans l'aile, la voie étant sans issue, il faut faire marche arrière et explorer d'autres voies comme le fait habilement Montagnier en s'intéressant à J.Benveniste. Demain, il s'intéressera à la physique quantique, on fait les paris !

Concernant le livre que je n'ai pas encore lu, et à propos du stress oxydatif, j'espère qu'il rendra à César ce qui lui appartient.

Bien @ vous

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En tous cas, merci Jerman pour le lien. C'est époustouflant. Montagnier veut manifestement arracher les oeillères de la communauté scientifique qui est d'une frilosité...!!!

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Enfin, les prémices d’une vérité commencent à ponter le bout du nez. Cela sera long car sortir de ce guêpier sans perdre trop de plume sera long. Mais nous risquons de connaitre des histoires à dormir debout et à mourir de rire. Et à la fin quand tout sera fini, ces scientifiques aux Q I 25 et aux poches pleines rendront des comptes pour être jugés par le monde. La sentence sera sans appelle, car pour moi ils ne vaudront pas mieux que des criminels de guerre.

En tous les cas, grâce à mon hypersensibilité à ne pas supporter des doses infimes de merdes dans la bouffe, je suis certain aujourd’hui d’être passé à deux doigts d’une déficience immunitaire grave.

Je n’ai pas attendu Montagné, ni les autres pour prendre des antioxydants, vitamines, oligo, etc., et de boire et manger bio. Je n’ai peut-être pas fait exprès mais j’ai tapé dans le mille pour moi, malgré que tous les toubibs riaient de mon propre diagnostique.

Le remède du cancer et du Sida est en marche.

« Dis moi comment tu vis et comment tu manges et je te dirai comment tu vas ! » Cotedazur83

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  • 1 year later...

Pour ceux qui s'intéressent de près au sujet, voici le texte intégral de la conférence de Luc Montagnier à Lugano en 2007, des fois qu'il s'évapore !!

Mais il a publié un article plus récent en anglais dans une revue. A moins de s'inscrire , on a accès qu'à un extrait pour l'instant !

Bonne lecture

Conférence :

« Je vais parler dans ma langue maternelle. D’abord pour remercier les journalistes, les organisateurs de cette conférence qui est un hommage à Jacques Benveniste qui était un de mes collègues depuis longtemps effectivement, avec lequel nous avions collaboré au niveau de l’immunologie.

Au début, je ne l’ai pas suivi dans ses percées tout à fait nouvelles, mais il se trouve que mes travaux sur le virus du SIDA ont conduit à se rapprocher un peu de ses idées, et c’est ce que je vais essayer de vous exposer aujourd’hui.

Je crois qu’il faut rappeler la mémoire n’est ce pas ? la mémoire est fondamentale. Si nous existons aujourd’hui, c’est grâce à deux mémoires :

-une mémoire très ancienne, la mémoire génétique, qui est basée probablement sur plusieurs milliards d’années ; et nous avons cumulé, les être biologiques qui nous ont précédés, ont accumulé d’énormes quantités d’inventions moléculaires, cellulaires, organismes. Et nous bénéficions de cette mémoire. Il ne faut pas oublier donc que nous avons cette mémoire biologique extrêmement fidèle qui est aussi capable de varier, c’est cette mémoire du DNA. Le DNA est là.

-la deuxième mémoire que nous avons, qui est aussi importante, c’est la mémoire culturelle, qui elle est beaucoup plus récente. Il ya seulement quelques milliers d’années que nos ancêtres ont pu utiliser le langage, l’écriture et puis plus récemment l’imprimerie, et maintenant la mémoire digitale internet. Et ceci est très important aussi, sans les inventions de nos ancêtres, nous n’en serions pas ici aujourd’hui. Tout ce qui est dans cette salle est lié à un patient travail d’inventeurs, de beaucoup de personnes ou d’initiatives collectives, qui s’est accumulé et surtout a été conservé, transmis d’une génération à l’autre. Cette transmission ne peut se faire aussi que grâce à la première mémoire, la mémoire biologique.

Et donc la question que nous nous posons : « est ce que dans cette mémoire biologique, est-ce qu’il n’y a pas eu avant le DNA, une mémoire autre, une mémoire de .. l’eau ? » L’eau qui est un liquide extraordinaire nous disent les physiciens, c’est un liquide extrêmement répandu, enfin un élément composant pas toujours à l’état liquide mais extrêmement répandu dans l’univers, l’eau, et, d’autre part, est-ce que cette mémoire peut encore exister à l’heure actuelle à travers le DNA et le RNA ? C’est une question donc que nous nous posons aujourd’hui. Bien sûr, on ne va pas totalement la résoudre, mais je voudrais donc vous présenter des résultats de biologie, mais qui -je souhaite- intéressent aussi les physiciens car effectivement ce que je vais vous montrer n’aura probablement ses explications non par la biologie, mais par la physique.

J’ai commencé d’abord à partir du virus du SIDA, à me poser la question : « est ce qu’il y a des cofacteurs, qui causent le SIDA, avec le virus ? ». Dans les laboratoires, nous savons que le virus est presque constamment accompagné de petites bactéries qu’on appelle des mycoplasmes, qui n’ont pas de paroi. Et vous en avez ici un exemple, en forme de poire, qui se fixe sur un morceau de lymphocyte, d’une cellule, et cette fixation par une protéine spécifique, une Adhésine, permet au mycoplasme de pomper un certain nombre de métabolites de la cellule. Ces mycoplasmes sont en effet des parasites facultatifs de nos cellules, qui peuvent être aussi multipliés dans un milieu totalement acellulaire, un milieu assez riche, avec du sérum, mais on peut aussi très bien les cultiver avec des cultures de cellules humaines. Ces mycoplasmes font à peu près 300 nanomètres, alors que le virus du SIDA, HIV, fait environ 100 à 120 nanomètres.

Donc très naïvement, je me suis posé la question si on peut se débarrasser du mycoplasme qui accompagne le virus par une simple filtration de 100 nanomètres qui va probablement éliminer le mycoplasme. Et donc, voilà ce qui a été fait (affichage écran), on cultive des cellules lymphocytaires humaines ou des lignées lymphoïdes, on les infecte avec un mycoplasme, mycoplasma pirum, qui est un mycoplasme relativement fréquent, qu’on trouve chez des donneurs de sang, qui est proche par ses structures du mycoplasma pneumoniae, mais qui pour l’instant n’est pas connu comme étant pathogène. Nous avons aussi des indications pour penser qu’il peut aussi causer des pneumonies comme mycoplasma pneumoniae.

Donc l’idée est de prendre un surnageant, et que l’on va filtrer à partir de filtres de 100 nanomètres ou même 20 nanomètres, et ce qui a été observé, c’est que le filtrat lui-même quand il était incubé avec des cellules humaines, non infectées, bien contrôlées pour être sans mycoplasmes, et bien on retrouvait le mycoplasme au bout de 2 à 3 semaines.

Là, le schéma général de l’expérience est le suivant. Tout à fait en haut, vous avez une culture de lymphocytes humains avec ce mycoplasme. On le filtre d’abord sur un filtre qui va éliminer les débris et va laisser passer les mycoplasmes, on va ensuite filtrer sur un filtre de 20 ou 100 nanomètres, et à ce moment là, le filtrat en principe n’a plus de mycoplasmes.

Et ça on peut le vérifier avec des techniques moléculaires très sensibles, qu’on appelle PCR, polymerase chain reaction, qui permet de détecter même UNE molécule de DNA. Et la résultante montre que le filtre a bien marché, c’est à dire que la PCR, et même une deuxième PCR que l’on appelle nested PCR « en nid ») est tout à fait négative.

Donc il n’y a plus de DNA dans ce filtrat. Hé bien si l’on met ce filtrat qui ne contient que de l’eau pratiquement avec des sels, sur une culture de lymphocytes qui elle n’est pas infectée, on va récupérer ce mycoplasme au bout de 8 à 21 jours, un peu plus quand on filtre à 100nm, un peu moins quand on filtre à 20nm. Il y a à votre droite des expériences de centrifugation pour montrer la densité de cette fraction. Normalement les mycoplasmes ont une densité extrêmement précise qui est de 1,21. Hé bien si on centrifuge le filtrat sur un gradient de densité, on s’aperçoit que le filtrat est infectieux dans presque toutes ces fractions. C'est-à-dire que contrairement au mycoplasme de départ, nous avons ici quelque chose de très large, d’une densité allant de 1,25 jusqu’à 1,15. Ceci montre que la fraction qui est infectieuse est différente de la fraction de départ.

C’était la première expérience qui nous indiquait que PEUT-ETRE une information génétique peut être transmise du DNA à quelque chose qui existe dans l’eau. Et ceci va amener à collaborer, non pas avec Jacques Benveniste lui-même puisqu’il a malheureusement disparu prématurément, mais avec sa famille, ses fils, mais aussi ses collaborateurs dont Jamal Aïssa qui est ici. Nous avons donc fait une première étude pour savoir si les filtrats du mycoplasme pouvaient être caractérisés du point de vue biophysique. Par exemple par l’émission de signaux électromagnétiques. Et nous avons eu la surprise dès la première expérience –ceci remonte à plus de deux ans et demi– et depuis nous en avons fait beaucoup plus bien sûr, de voir que ces filtrats pouvaient, à certaines dilutions, émettre des ondes de très basse fréquence électromagnétique à partir de 500 à 2000 Hz. Et la question est toujours posée de savoir la relation entre la présence de ces signaux et le phénomène que je vous décrivais tout à l’heure.

Le principe est inspiré de la technologie mise au point par Jacques Benveniste et ses collaborateurs : c’est de placer un échantillon -donc le filtrat- au dessus d’une bobine à solénoïde, d’amplifier le signal électrique qui va résulter de cette solénoïde et ensuite de l’analyser dans un logiciel sur un ordinateur. Voilà le principe et bien sûr il y a des détails qui sont un peu compliqués car ce n’est pas si simple que cela.

Quand on analyse de façon brute les signaux qui sont émis entre 1 et 20.000 Hz, on a quelque chose comme cela qui est évidemment très complexe et qui en fait dépend d’abord du bruit de fond. Nous avons un bruit de fond un « noise » qui est probablement lié à beaucoup de facteurs de l’environnement électromagnétique où nous sommes plongés. Et on peut dire que plus nous allons dans notre civilisation digitale, plus nous sommes entourés de signaux électromagnétiques de hautes fréquences. Mais ces signaux de haute fréquence ont aussi ont parfois des résonnances de basse fréquence. C’est un facteur très important et il y a aussi probablement le géomagnétisme, le magnétisme provenant des particules que nous recevons du soleil, des astres. Donc c’est un bruit extrêmement compliqué, mais ce qui est remarquable c’est un phénomène assez grossier que nous avons observé –et qui est relativement facile à observer– c’est que quand il y a un signal positif, il y a une augmentation de l’amplitude de ces signaux et surtout la fréquence est différente. Vous avez en haut une analyse de Fourier pour rechercher des harmoniques de ces signaux et vous voyez que sur le bruit de fond, en haut, vous avez surtout des basses fréquences, notamment de la fréquence en jaune, qui est celle du courant électrique, c'est-à-dire que chaque fois qu’il y a un conducteur près de nous, nous sommes exposés à un champ électrique et ceci est montré ici. Mais si vous avez un signal positif, vous avez une augmentation relative de signaux de plus haute fréquence : ici autour de 500 à 2000 Hz.

La réponse que nous observons en premier est une réponse relativement simple, c’est OUI ou NON. NON c’est le bruit de fond, en haut ; OUI c’est un signal avec une fréquence plus grande. On voit ici l’augmentation d’amplitude, ici l’analyse de Fourier et un autre type d’analyse de Fourier qui vous montre les harmoniques. Ici c’était pris dans le continent d’Amérique du Nord où comme vous le savez, le courant a une fréquence de 60 Hz, donc nous avons plutôt un pic de bruit de fond à 60 Hz, mais aussi des harmoniques de plus grande fréquence. Et vous voyez un changement vers des plus hautes fréquences quand il y a un signal positif. C’est pour l’instant complètement empirique. Je parle de faits et pas d’interprétation.

Ce que nous allons observer c’est qu’il faut filtrer. Il faut travailler sur un filtrat. C'est-à-dire que le micro-organisme de départ –et bien sûr nous savons maintenant que ce n’est pas seulement les mycoplasmes mais aussi les bactéries classiques, des virus– doit être enlevé pour détecter le signal du filtrat. Il faut donc filtrer par un filtre qui élimine le micro-organisme de départ. C'est-à-dire, si on a des bactéries, il faut filtrer à 450nm puis ensuite à 100nm. Si on a des virus il faut filtrer même au-delà : à 100 voire 20 nm. Les virus ont une taille entre 25 et 100, 150 nm.

Donc voilà un petit peu la première loi : c’est une filtration qui est très importante.

La deuxième c’est qu’on détecte seulement les signaux à certaines dilutions. Si le filtrat est trop concentré, on ne détecte pas les signaux. Vous avez ici un exemple où on observe un signal en rouge entre les dilutions 10-5 et 10-8. Ceci est un artefact, c'est-à-dire que les structures qui émettent les signaux sont bien présentes aux plus faibles dilutions, mais probablement –enfin là on revient un petit peu dans notre interprétation– il y a inhibition du signal du fait qu’il y en a probablement trop ; trop de structures qui émettent les signaux et qui peuvent interférer entre elles. En fait vous verrez plus tard que c’est probablement un réseau de structures aqueuses qui se forme et le réseau ne peut pas vibrer s’il n’est pas suffisamment dilué.

Pour qu’il y ait une opération, il faut que les structures qui constituent le réseau soient relativement séparées, donc il faut les diluer davantage. Alors je peux vous dire qu’on peut diluer parfois à des concentrations telles qu’il n’y a plus de molécules.

On rentre dans l’homéopathie, c'est-à-dire que par exemple pour une filtration de bactéries, de colibacilles, on a des signaux jusqu’à 10-17, 10-18, on peut montrer qu’il n’y a plus aucune molécule présente dans ces dilutions. Donc cela renforce l’idée que ce sont les structures aqueuses qui sont émettrices. Voici un exemple pour le mycoplasme pirum de départ, vous voyez qu’il y a des dilutions positives à partir de 10-6 jusqu’à 10-9, et donc c’est aussi une caractéristique que les dilutions positives se suivent toujours, ensuite elles deviennent négatives parce qu’apparemment il n’y a plus assez de structures émettrices. Alors ceci est observé chez mycoplasma pirum, mais aussi nous nous sommes adressés à des bactéries plus classiques et vous voyez ici une liste qui n’est pas exhaustive, en fait nous avons maintenant fait un peu le tour, on peut le dire, de toutes les bactéries pathogènes humaines, et toutes les bactéries pathogènes humaines émettent, sont émettrices de signaux dans certaines conditions.

En ce qui concerne les virus, nous avons bien sûr commencé avec le virus du SIDA, mais aussi le virus de la grippe, le virus de l’hépatite C, le CMV, donc nous n’avons pas fait le tour complet des virus, mais on peut dire qu’un certain nombre de virus sont également émetteurs.

Ce qui est intéressant, et qui nous a beaucoup surpris d’ailleurs, c’est que ces expériences qui étaient faites au laboratoire, dans des solutions pures d’une culture pure de bactéries ou de virus, on pouvait également retrouver les mêmes types de signaux dans le sang de patients infectés. Pour cela, on prépare le plasma, donc c’est le plasma au sens biologique du terme, pas au sens physique du terme, bien entendu, de patients, et nous voyons que bien sûr, des patients infectés par des virus ou des bactéries chroniquement présentent ces signaux, on verra plus en détail tout à l’heure, mais aussi des patients qui sont atteints de maladies qu’ils ne sont pas connues pour être d’origine infectieuse. Ceci est très intéressant. Notamment, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de parkinson, on peut ajouter maintenant la maladie d’alzheimer, la sclérose en plaques, beaucoup de neuropathies. Des animaux également infectés par des rétrovirus, comme le chat affecté par le virus de la leucémie féline.

Alors que nous ne trouvons pas de signaux dans des cultures de cellules non infectées, dans des cultures de champignons comme candida albicans, et pas non plus dans le plasma de patients issus de différentes pathologies HTA, diabète, arthrose, cancer du poumon. Ceci n’est pas exhaustif, bien entendu. On n’a pas passé tous les patients de la terre, donc on ne peut pas absolument rejeter la possibilité qu’il y ait des patients qui ne sont pas infectés par un certain nombre de bactéries ou de virus qui puissent émettre des signaux.

En tout cas, pour l’instant, nous observons, et c’est la surprise, des signaux positifs de bactéries dans la polyarthrite rhumatoïde et des maladies neuro-dégénératives. Et ceci suggère donc qu’il y a peut être une origine infectieuse parmi d’autres facteurs bien sûr, ces maladies sont chroniques et multifactorielles, mais on peut donc voir là une application au diagnostic précoce de ces maladies et aussi à leur traitement, éventuellement.

Alors je vais maintenant aller un peu plus en détails pour vous parler bien sûr des patients affectés par le virus du SIDA. On a fait une collaboration avec les centres qui ont été installés grâce aux gouvernements locaux et aussi à notre fondation ralliée à l’UNESCO, en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, et aussi, plus récemment, au Cameroun.

La surprise a été que les meilleurs émetteurs de signaux étaient les plasmas de patients traités déjà par les médicaments antirétroviraux. Vous savez que actuellement on ne peut pas guérir du SIDA, mais on peut très grandement améliorer la condition des malades, déjà pour leur permettre de vivre, éviter des infestions opportunistes, grâce à des combinaisons de deux ou trois inhibiteurs du virus, de la multiplication du virus, et bien sûr, grâce à ces inhibiteurs, on diminue ce qu’on appelle la charge virale, c’est-à-dire la quantité de virus qui est dans le sang et on arrive pratiquement à éliminer cette charge virale, à la rendre indétectable après 3 à 6 mois de ces traitements avec un mélange de deux ou trois inhibiteurs. Et bien c’est chez ces patients, qui n’ont plus de charge virale détectable, c’est là qu’on détecte le plus de signaux.

Je dois dire qu’avant d’utiliser cette technologie, nous avions recherché aussi par des techniques très sensibles de mesures du pouvoir infectieux du virus et nous avions trouvé également que des patients très bien traités à charge virale indétectable par des moyens moléculaires, hé bien contenaient encore des particules infectieuses que l’on pouvait détecter sur des lymphocytes. Donc il reste ce qu’on appelle un réservoir, ça c’est bien connu, on sait qu’on n’arrive pas à éradiquer l’infection par des traitements antirétroviraux mais qu’il existe donc une fraction du virus probablement dans les ganglions lymphatiques qui n’est pas accessible au traitement. Et c’est cette fraction, qui, lorsqu’on arrête le traitement antirétroviral, hé bien va redonner du virus qui va se multiplier de façon intense, ce qui oblige d’ailleurs à faire ce traitement pour toute la vie, à chaque jour, sans arrêt, sans arrêt. Donc chez ces patients bien traités, bien répondants au traitement antirétroviral, on trouve comme on dit ici, des signaux positifs, dans les rangées de -5, pardon, de -6, de -7, -8, -9. -5 est négatif. Voilà ici un exemple, un patient, donc, séropositif, traité par la trithérapie et qui n’a plus de charge virale détectable dans le sang, et bien on trouve des signaux à -8, -7, -8, jusqu’à -9.

Alors on a fait bien sûr des études pour voir la stabilité des signaux et des structures émettant les signaux dans le plasma. Le plasma est donc conservé à 4 degrés, il ne faut pas le congeler. La congélation détruit les structures qui émettent les signaux et on s’aperçoit que pour les plasmas qui ont été filtrés à 20 nm, en rouge, on a une assez grande stabilité. Pour les plasmas qui ont été filtrés à seulement 100 nanomètres, au lieu de 20 nanomètres, on s’aperçoit que les structures émettrices disparaissent assez vite, probablement qu’il y a peut-être qu’il y à ce moment là un mélange de deux micro organismes peut être un mycoplasme, qui lui, peut donner des signaux après la filtration à 100 nanomètres, et seulement le virus qui lui va donner des structures qui sont filtrées à 20 nanomètres, qui passe les filtres de 20 nanomètres.

Et ces structures sont relativement stables, puisqu’on peut parfois les conserver jusqu’à 20-30 jours, ce n’est pas toujours le cas, mais enfin, elles sont relativement stables. C’est une propriété importante, parce que les physiciens, certains physiciens nous disaient ce n’est pas possible que ce soit l’eau parce que l’eau peut former effectivement des clusters, des agrégats, mais ces structures sont extrêmement instables. C’est de l’ordre de la nanoseconde, de la microseconde. Là nous avons affaire à des structures qui s’auto entretiennent pour le moment et qui sont relativement stables dans le plasma. Ici c’est simplement un agrandissement, un zoom sur deux patients qui vous montre les stabilités relatives et toujours les mêmes dilutions. Donc on ne diminue pas si vous voulez les signaux par le fait qu’ils pourraient disparaitre à certaines dilutions, ils sont toujours dans les mêmes dilutions, quelle que soit la durée de conservation.

Alors in vitro, nous nous sommes intéressés à un objet qui est très bien connu des biologistes, c’est le colibacille, Escherichia coli. E.coli, il y a des monceaux de littérature, de livres, de manuels, d’exbooks sur cette bactérie qui est vraiment le favori des biologistes moléculaires, qui a permis de faire beaucoup avancer la biologie moléculaire.

Donc nous nous sommes concentrés un peu sur cette petite bête. Et là, on s’aperçoit que on peut aller parfois très loin en dilution, on peut aller jusqu’à -18 pour avoir des signaux. Donc à -18, il n’y a plus de colibacilles, qu’on a d’ailleurs filtrés, il n’y a plus rien, que de l’eau.

Et ce qui est important, c’est de voir que la réponse est aussi une propriété importante qui ne correspond pas à la logique de bon sens en général des biologistes, c’est que les signaux émis ne dépendent pas du nombre de cellules bactériennes au départ. C'est-à-dire, par exemple, nous avons au départ une suspension très riche qui titre de 10 puissance 9, un milliard de bactéries, par millilitre, et nous faisons des dilutions. On s’aperçoit que les signaux sont toujours présents, avec les mêmes dilutions, jusqu’à 10 cellules. Il n’y a pas de proportionnalité entre les signaux et la quantité de micro organismes qui émettent.

Donc ici, seulement 10 cellules bactériennes sont nécessaires et suffisantes. Alors bien sûr, si on dilue davantage, bien sûr, on n’a plus rien, et on n’a plus de micro organismes, on n’a plus de signaux.

Il faut donc les micro organismes au départ, une toute petite quantité ; c’est intéressant, parce que cette méthode peut être très sensible pour détecter une présence bactérienne en général très très faible. Mais malheureusement on ne peut pas quantifier puisque le signal est le même quel que soit le nombre de cellules.

Nous avons également regardé des virus, d’autres virus que le virus du VIH sida, notamment la grippe, puisque on a pensé aussi que peut-être on peut disposer ici, je dis bien « on peut », on peut disposer d’une technique de diagnostic de la présence de virus grippal très pathogène telle la souche H5N1, pour la détecter de façon précoce. Il faut bien voir que nous détectons ces signaux dans le plasma, donc dans le sang. Si un organisme par contre est très localisé et n’émet pas de particules dans le sang, on ne pourra pas le détecter. Donc ça aussi probablement veut dire qu’on ne pourra pas détecter des infections grippales banales où là le virus est localisé aux muqueuses respiratoires, à moins que par contre, il puisse émettre des particules dans le sang, et ceci peut être plutôt le cas des virus très pathogènes comme le virus d’origine aviaire H5N1. C’est une possibilité, nous ne l’avons pas encore vérifiée.

Je viens également à la maladie d’Alzheimer, donc, nous avons fait une étude grâce à des collègues cliniciens sur un cohorte de patients atteints, à la phase d’état, de maladie d’alzheimer. Ce n’est pas une étude sur des phases précoces, et sur 17 cas, Alzheimer, 16 ont donné des signaux dans nos plasmas, dans les rangées -6, -8, -9, après filtration à 100 nanomètres. Donc il s’agit de bactéries. Si vous voulez, pour l’instant, nos signaux sont les mêmes quel que soit l’agent infectieux, ils sont similaires en tous cas, peut être sont ils un peu différents, mais pour l’instant nos moyens de détection ne permettent pas de les différencier.

Pour l’instant, les signaux sont les mêmes quelle que soit la bactérie, et quel que soit le virus, mais on peut quand même différencier entre virus et bactérie suivant la taille des nanostructures qui émettent ces signaux. Donc la taille des nanostructures pour les bactéries c’est entre 20 et 100 nanomètres, c'est-à-dire qu’on les laisse passer à 100 nanomètres, on les retient à 20 nanomètres. Pour ce qui est des structures d’origine virale, elles passent des filtres de 20 nanomètres, donc elles sont plus petites que 20 nanomètres. Alors nous avons différents types d’enregistrements, voilà vous avez un enregistrement plus brut qui vous montre l’augmentation de fréquence si vous voulez dans ce que sont les dilutions positives par rapport au bruit de fond.

Egalement, la polyarthrite rhumatoïde, une dizaine de cas a été positive, à des dilutions plus faibles, mais toujours d’origine bactérienne, après des filtrations à 100 nanomètres. Voici les faits, c’est des faits donc bien observés et qu’on a répété beaucoup de fois, le seul problème, c’est le fait que le bruit de fond qui est à l’origine de ces vibrations car d’où vient l’énergie ? L’énergie ne vient pas des structures, c’est une énergie de résonance, c'est-à-dire que pour qu’on observe les signaux, il faut qu’il y ait un bruit de fond. Si on supprime le bruit de fond, on n’a pas les signaux. Seulement le bruit de fond contient lui-même à la fois des fréquences activatrices mais aussi probablement des fréquences neutralisantes. Donc il y a tout un travail de recherche et de développement pour que on puisse calibrer et obtenir uniquement des fréquences d’émission qui permettent la résonance.

Schéma NanostructuresAlors j’en reviens maintenant à l’interprétation de ces résultats. Ceci résume d’abord un peu les faits. Donc l’hypothèse, c’est qu’il existe dans l’eau des nanostructures qui se forment, relativement stables, et qui s’auto entretiennent par leurs propres émissions de signaux, et ces nanostructures sont plus petites que les organismes qui les émettent, comme je vous l’ai montré ici par la filtration. Alors ça c’est un schéma très grossier qui peut vous expliquer ce que fait le filtre et la filtration.

Les nanostructures émettrices sont en vert, la bactérie est en noir et les petites sphères sont des virus. Quand on filtre à 100 nanomètres, on laisse passer les structures provenant des virus qui sont en rouge ici, et on laisse passer également les structures qui sont en vert émises par la bactérie. Si on filtre à 20 nanomètres, on a tout à fait éliminé les structures provenant des bactéries, on a encore gardé les structures qui émettent des virus. Ceci est très grossier.

Ce que aussi il faut voir, c’est que ces structures n’ont pas les propriétés du microorganisme de départ, c'est-à-dire ces structures sont résistantes à la DNAse, à la RNAse, aux protéines SK ; donc aux protéines qui attaquent les acides nucléiques, les protéines sont résistantes aux détergents, aux agents chélatants et EDTA. Par contre elles sont sensibles à la congélation, contrairement souvent aux micro organismes de départ, c'est-à-dire que les virus résistent très bien au froid, et bien les nanostructures qui sont dérivées des virus, elles, sont détruites par le froid, la congélation à – 60 degrés. Elles sont également sensibles à la chaleur, avec des variations, mais enfin, en général, à 70 degrés, on élimine ces structures, enfin les signaux qui proviennent de ces structures.

Les densités, je vous l’ai déjà dit tout à l’heure pour mycoplasma pirum, mais c’est à vérifier pour d’autres organismes, les densités sont assez larges. Et donc, si on parle de l’eau, on pourrait penser à de la matière condensée, parce que l’eau, bien sûr, c’est 1. Alors, que nous disent les physiciens, hé bien que l’eau bien sûr s’organise en polymères, en oligomères, en polymères, par des liaisons hydrogènes, mais qu’il y a également, en dehors des liaisons hydrogènes, relativement stables, des liaisons van der Waals, qui peuvent se constituer et disparaître relativement facilement. Voilà un petit peu ce que l’on peut dire aux physiciens pour l’instant.

C’est aux physiciens de nous aider, bien sûr, pour l’interprétation de cette structure, la grande question est de savoir si elles sont porteuses d’information génétique.

Pour l’instant, je vous ai présenté deux types d’expériences différentes, la filtration et la recherche d’affectivité, pour mycoplasma pirum et aussi HIV, donc des structures, qui apparemment, n’ont pas de DNA, mais gardent une information génétique, et d’autre part des structures qui émettent des signaux, électromagnétiques, en résonance, et est-ce que ces structures ont gardé une part de l’information génétique de l’ADN, DNA, je serais tenté de le dire, je n’ai pas la preuve, pour l’instant, bien sûr. Ceci est un pas de plus dans on peut dire, la science fiction, je crois que Jacques Benveniste avait beaucoup d’idées très audacieuses, et bien moi je suis un peu son tracé et j’aurais tendance à penser effectivement que l’eau pourrait garder une information génétique comme elle garde d’ailleurs une information biologique pour des molécules plus simples. C’est d’ailleurs un travail de l’équipe de Benveniste, et pourquoi pas, ce que nous savons, nous avons vu très récemment que la source des signaux dont je vous parlais, c’est bien le DNA, l’acide nucléique d’une façon générale.

Alors pour l’instant, nous faisons ce travail avec deux idées en tête, bien sûr d’une part, voir les applications, même si nous ne comprenons pas tout, on peut penser qu’il y a peut être des applications médicales à ce système de détection, donc nous essayons de mettre au point une machine qui permet de détecter d’une façon relativement simple pour le clinicien qui permette de dire oui ou non il y a une infection bactérienne derrière la maladie que vous étudiez, une infection virale. Peut être dans un deuxième temps cette machine pourra raffiner l’analyse des signaux émis et voir des différences entre les espèces bactériennes et les espèces virales, évidemment là, on révolutionne le diagnostic.

Ca peut être aussi intéressant pour détecter des maladies qui ne sont pas connues pour être infectieuses comme je l’ai dit tout à l’heure, et donc là mettre au point des méthodes de diagnostic précoce et aussi de traitement pour ces maladies. Enfin, pour AIDS, le système des signaux permet d’avoir un bon marqueur alors les autres marqueurs moléculaires du virus ont disparu, donc pour étudier une éradication possible d’une infection après la trithérapie.

Je voudrais terminer sur ce point. Enfin de notre part, il y a un travail théorique à faire, et je voudrais proposer ici la création d’un institut d’études avancées qui réunisse à la fois des biologistes et des physiciens, des théoriciens, et des électroniciens de différents pays, qui permettent de faire une sorte de brain storming et essayer de relier donc des observations de la biologie et des théories de la physique de l’eau et je voudrais terminer par cette citation de Carl Sagan : « Absence of evidence is not evidence of absence »

Merci beaucoup. »

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Jacques Benveniste, une affaire aussi importante que celle de Galilée, nous dit Luc Montagnier

Voici la transcription d'une émission de France Inter de ce dimanche 2 mai, sur la mémoire de l'eau

Stéphane Paoli : Et puis je parlais en commençant le 7-9 ce matin d’un chercheur dont on avait précédemment dit d’ailleurs qu’il était nobélisable pour ses travaux en biologie il s’appelait Jacques Benveniste. À la fin des années 80 il avait présenté une hypothèse de recherche dont vous vous souvenez surement il parlait de la mémoire de l’eau. Et le grand homme avait vu se dresser contre lui la communauté scientifique mais pas toutes… Bonjour Luc Montagnier!

Luc Montagnier: - Bonjour!

S.P. :- Merci d’être dans le studio de 7-9 du week-end, faut-il vous présenter? Vous êtes Prix Nobel de physiologie et de médecine. Vous être le co-découvreur du virus du SIDA. Vous êtes un chercheur de pointe. Vous avez décidé, seul contre tous de quitter la France à un moment donné ou on n’a pas jugé utile de vous encourager à poursuivre ici vos recherches. Vous être parti aux États-Unis mais vous êtes à nouveau ici, en tous cas ce matin et vous avez poursuivi à votre façon la porte ouverte par Jacques Benveniste.

L.M. :- Exactement je me suis basé sur des faits qui sont des expériences qui concordaient avec les idées de Jacques Benveniste. Donc, pour moi Jacques Benveniste est un grand chercheur comment vous avez dit et c’est vraiment scandaleux la façon dont il a été traité. Il est mort comme vous savez en 2004 on peut dire épuisé par toutes ces luttes et je crois qu’un jour prochain il sera complètement réhabilité et je pense que c’est une affaire aussi importante que l’affaire Galilée.

Sandra Freeman :- En quoi Luc Montagnier vos travaux sur le virus du SIDA ont conduit à vous rapprocher de ses idées, parce que au départ ce n’était pas tout acquis cette question de la mémoire de l’eau.

L.M. :-Non pas exactement bien sûr, c’était une idée assez révolutionnaire, c’est toujours une idée révolutionnaire que l’eau est un liquide extraordinaire. C’est-à-dire c’est un liquide qui paraît transparent dans un verre d’eau mais qui en fait en fait de grains, de grains organisés et il y a une autre molécule extraordinaire, c’est l’ADN, la double hélice et la double hélice est entourée d’eau. Ce que j’ai trouvé avec mes collaborateurs c’est que cet ADN organise l’eau qui est autour et cette eau garde l’information de l’ADN. Alors ça correspond exactement à ce qu’avait trouvé Jacques Benveniste pour d’autres molécules. Alors c’était la première idée c’est que l’eau peut transmettre des informations biologiques, c’est l’idée de Benveniste, et sa deuxième idée c’est qu’on peut les transmettre à distance par des ondes, parce que cette eau qui est organisée, elle émet des ondes électromagnétiques, comme nous ici, nous correspondons par ondes et la nature aussi le fait depuis très longtemps sans que nous le sachions.

S.P. :- Mais il y a quelque chose d’extraordinaire dans ce que vous venez de nous dire Luc Montagnier, vous dites que c’est aussi important que ce qu’avait engagé Galilée. Vous être le Professeur Montagnier, Vous être le co-découvreur du SIDA. Vous vous être battu contre la puissance scientifique américaine notamment Gallo, ça a été un combat de haute lutte. Vous en êtes sorti vainqueur et c’est vous qui êtes en train de nous dire. Benveniste est un grand homme. On s’est payé sa tête et y finira par avoir raison, ce n’est pas rien! Est-ce que vous êtes seul, est-ce que vous vous sentez seul?

L.M. :- Non bien sûr nous ne sommes pas seul, je suis notamment soutenu par des physiciens qui justement travaillent sur la structure de l’eau depuis un certain temps et dans 2 semaines on va célébrer la mémoire de quelqu’un qui est mort aussi, un physique qui connaissait bien Benveniste, il s’appelait Giuliano Preparata, un italien de Milan. Non je ne suis pas tout seul, mais je suis quand même assez isolé en biologie parce que là il faut une révolution mentale n’est-ce pas. Les biologistes en sont restés encore à Descartes. Descartes, l’animal machine, les rouages, les engrenages or après Descartes il y a eu Newton, la gravité, une force qui se transmet à distance, il y a eu Maxwell, découverte des ondes électromagnétiques donc tout ceci les biologistes l’ignorent totalement. Les biologistes actuels, biologistes moléculaires imaginent les contacts entre les molécules par des contacts physiques n’est-ce par alors que les molécules, c’est ce que disait Benveniste peuvent correspondre également à distance. Donc c’est une révolution mentale et ça prend du temps. Et c’est dommage parce qu’il y a des applications médicales. Le SIDA, par exemple. Nous détectons des ondes dans le sang des patients traités par la tri-thérapie. Donc des patients qui en principe vont mieux mais qui sont pas guéris car le virus est toujours là qui émet des ondes et l’ADN qui émet ses ondes.

S.F. :- Pourquoi n’a-t-il pas été entendu? Est-ce qu’il avait prouvé ses théories ou est-ce que c’est juste une question de mentalités qui sont longues à changer?

L.M. :-Alors effectivement c’est de la science difficile, on peut dire de la science molle au départ, parce que toutes les expériences ne marchent pas. Nous on a la chance d’avoir un système ou tout marche, mais ce n’est pas le cas des expériences de Benveniste et notamment quand un prend un tube témoin, un tube en plastique et d’un côté d’un tube qui émit des ondes et bien le tube témoin va aussi acquérir ces ondes. Donc les contrôles vont devenir positifs. C’est ce qu’on a reproché longtemps à Benveniste. Mais on a été beaucoup plus loin, on l’a traité de tricheur n’est-ce pas, c’était incroyable! Alors il y avait une revue qui avait un rôle là-dedans, c’est la revue Nature, mais les français ont emboîté le pas et en plus il était vraiment persécuté. Il a perdu son laboratoire et donc je trouve ça absolument scandaleux et il faudra qu’il soit vraiment réhabilité car Benveniste, Jacques Benveniste, avait raison!

S.P. :- Vous savez ce que nous disait hier Claude Parent. Claude Parent il y a 50 ans, à l’époque ou l’informatique, les ordinateurs n’existaient pas, a dessiné des choses qui ne peuvent être dessinées que grâce à la technologie des ordinateurs. Donc il avant 50 ans d’avance. Il a inventé une fonction oblique qui était en avance sur son époque. Benveniste d’un certain point de vue peut-être a été trop en avance, a été….à penser trop tôt…

L.M. :-Il était trop en avance comme ça arrive assez souvent en science bien sûr, les changements de ce que l’on appelle les paradigmes sont très difficiles à avaler pour les scientifiques.

S.P. : Mais Alain Touraine, le sociologue que vous êtes, considère-t-il qu’en effet le plus difficile toujours est de faire changer les consciences. Et pourtant *elles tournent*, comme dirait l’autre.

Alain Touraine : Oui ce sont des problèmes que M. Montagnier connaît à un tout autre niveau que moi mais c’est vrai que le développement de la science n’est pas linéaire. Il y a comme pour reprendre son expression que j’aime bien d’ailleurs, qu’il y a changement de paradigme, c’est une idée qui a été développée il y a longtemps en particulier par un type qui s’appelle Kuhn et avant lui d’ailleurs son professeur qui s’appelait Robert Merton et qui était lui un sociologue et aussi qu’il y a beaucoup de découvertes qui se font par hasard, ce que l’on appelle la serendipity. Donc ça veut dire que l’esprit scientifique ne consiste pas seulement à empiler des connaissances , pas plus qu’on fait une maison en empilant des briques ou des pierres il faut qu’il y ait une compréhension de l’ensemble, autrement dit la compréhension de l’ensemble est indispensable pour comprendre chacune des parties et évidemment c’est pas à la porté de tout le monde d’être capable d’avoir une vision globale des problèmes de biologie ou de physique etc… 1 : 50 :15

S.F. : À ce sujet Professeur Montagnier est-ce que les avancés scientifiques sur les nanos permettent justement de voir mieux ces avancés scientifiques que……

L.M. :-Quand on parle des nanos, c’est des nanos artificiels, créés par l’homme et qui ont peut-être des applications médicales importantes mais qui posent des problèmes de toxicité et de danger à long terme. Moi je parle de nano-particules de nano-structures naturelles. N’est-ce pas ce n’est pas nous qui les faisons, elles existent dans la nature. Et effectivement ce que je pense c’est que les germes infectieux, notamment les virus, le virus du SIDA, certaines bactéries émettent des millions, des milliards mêmes de ces particules pour influencer davantage l’organisme parce qu’un virus est quelque chose de tout petit et entre dans univers et comment il va prendre le contrôle de cet univers et bien il va émettre justement énormément de particules qui vont avoir une petite quantité d’informations mais qui va agir à distance dans l’organisme. Donc c’est un concept que la nature a trouvé…. Nous, il faut lutter bien entendu… mais je crois qu’il y aura des moyens mais il faut vraiment qu’il y ait un effort de recherche considérable à la fois basique, théorique et aussi pratique parce qu’il y a des applications énormes à la clé et le premier pays qui comprendra ça aura une avance économique aussi sur les autres et je regrette que la France ne prenne pas ce tournant.

S.P. : Mais ne faut-il pas Monsieur Montagnier pour cela une très grande ouverture d’esprit qui permettrait la trans-disciplinarité, c’est-à-dire ouvrir un champ de recherche à plusieurs disciplines simultanément afin d’apporter la meilleure réponse possible c’est-à-dire une réponse systémique, c’est un mot qu’on emploi souvent ici dans le 7-9 du week-end parce qu’il nous paraît important dans le monde ou nous vivons aujourd’hui,

L.M. :-Absolument. Mais le problème c’est que la masse des connaissances est énorme. Même en biologie, une toute petite partie demande une spécialisation. Donc il faut effectivement des fois transgresser, passer d’un domaine à l’autre, et ce n’est pas très bien vu par les collègues à ce moment là.

S.P. : Parce qu’il y a beaucoup de propriétaires souvent aussi.

L.M. :-Il y a beaucoup de propriétaires et puis on pense que quelqu’un qui va dans différents domaines est un peu comme un papillon, il ne comprend rien. C’est faux! Il faut quand même de temps en temps effectivement notamment pour ce problème là réunir les physiciens et les biologistes. Et ce n’est pas facile! Mais quand même certains physiciens ont tout à fait compris et certains biologistes aussi.

S.P. : Je voudrais, pardon de le dire, mais c’est presque une sorte de devoir moral que j’ai là. À l’époque ou Benveniste proursuivait ses recherches et ses travaux il écoutait beaucoup France-Inter, il écoutait notamment le 7-9 dont j’avais la responsabilité. Et très souvent, j’ai eu sur le répondeur téléphonique du bureau du 7-9, des messages de Monsieur Benveniste. C’est là que j’ai entendu l’incroyable, la terrible solitude d’un homme qui dans son milieu était à ce point remis en cause. Je m’en suis toujours voulu d’ailleurs de n’avoir pas invité Benveniste et donc Monsieur Montagnier merci d’être ici aujourd’hui et de dire ce que vous dites de Jacques Benveniste.

L.M. :-Je regrette aussi que Benveniste ait été vraiment très maltraité par ses collègues en France.

S.P. : Mais ça n’a pas changé? C’est en train de changer? Ou pas?

L.M. :-Pas tellement, il y a encore des gens qui pensent que c’était un tricheur. Et je crois que c’est absolument scandaleux et je ferai tout pour réhabiliter sa mémoire et continuer ses travaux.

Laurent Beccaria : On l’a pas cru, pardonnez-moi d’intervenir, mais moi je fais partie des…des imbéciles qui ont douté. Et je crois c’est parce qu’on s’est peut-être trompé dans la communication, c’est-à-dire qu’on a dit Benveniste et la mémoire de l’eau et on a traduit ça par une image stupide qui était, voilà, vous faites tomber une goutte d’eau à Lyon et quand elle arrive à la mer elle se souvient de la ville qu’elle a traversée. Alors évidemment lorsque l’on vous présente ça comme ça et qu’on communique là-dessus on se dit c’est complètement dingue, ce type il est fou. Moi je fais partie de ceux qui ont considéré qu’il était fou.

S.P. : Mais vous savez ce que l’on dit dans les feuilletons télévisés du soir dans les enquêtes scientifiques, ce qui est aujourd’hui scientifiquement démontré? Toute personne qui rentre dans une pièce modifie la pièce et la pièce modifie la personne. À méditer! Claude Angéli qui est un spécialiste de ce type de question est d’accord avec ça, non?

ClaudeAngéli : Absolument. Et je suis très outré aussi que le Professeur Montagnier ait dû s’exiler aux États-Unis.

S.P. : Ah oui, ça c’est ahurissant.

C.A. : Ça il fallait le dire quand même, parce que nos auditeurs ne sont pas tous au courant c’était une question d’âge et le Professeur Montagnier ne pouvait plus exercer en France. C’est ça?

L.M. :-J’avais été obligé de quitter l’Institut Pasteur effectivement j’avais l’âge de la retraite.

S.P. : Ce qu’on est content de vous voir ici.

L.M. :-Ce que j’allais dire c’est que l’univers ce n’est pas seulement de la matière c’est aussi des ondes il ne faut pas oublier ça. Et les ondes ben on s’en sert, la radio on s’en sert tout le temps et la nature aussi.

S.P. : Vous savez ce que c’est aussi et c’est dommage quand même, il faudrait vous voir….c’est aussi de l’empathie. Et quand vous êtes tous ici dans ce studio, ça change pas mal de chose. Peut-être un petit baiser, notamment de Manault Deva, pour finir, parce que c’est vraiment de l’empathie...

Fin de l'échange

Source : Association Jacques Benveniste

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