bamboo Posté(e) le 7 novembre 2008 Partager Posté(e) le 7 novembre 2008 Bonjours Je vous joinds l'article paru sur "CareVox" concernant l'influence du stress . Ca vient apporter de l'eau au moulin dissident, et c'est intéressant . Mais ca m'a énervé de voir que l'évidence faisait encore l'objet d'études et se conjuguait au conditionnel ....d'ailleurs je leur ai dit qu'on attendait impatiemment qu'on considère ces choses plus sérieusement,.... en attendant l'épidémie d'immuno-depression continue... Jean Krakowiecki C’est lors d’une conférence en 1993 que j’ai créé avec le Professeur Laborit, l’Institut de Recherche sur le Stress. Depuis, j’apporte mon expérience et mon expertise dans ce domaine, notamment au sein de la CRAMIF où je suis consultant externe, pour des organismes publics ou privés. Stress : les risques pour la santé Quel est l’impact du stress sur votre santé? Peut-on différencier un «bon» stress d’un «mauvais» stress? Les réponses avec Jean Krakowiecki qui nous explique entre autre comment le stress est associé à diverses pathologies et également au vieillissement prématuré. Bon ou mauvais stress ? Le stress accélérerait le vieillissementIl n’existe pas de définition scientifique pour le bon ou mauvais stress. Le stress est juste une réponse d’adaptation de l’organisme. Ce sont son intensité et sa répétition qui vont déterminer sa nocivité pour le corps. Pour certains responsables d’entreprises, une « mise sous tension positive » du salarié est une bonne chose. Celui-ci devient « plus productif » ! Sauf que ce stress généré par l’organisation est nocif pour l’individu qui en subira les conséquences ... et qui seront en partie payées par l’entreprise et la société. Nous pourrions imaginer la situation suivante : un pilote de la Patrouille de France aime son travail. Malgré le plaisir de piloter, son corps est soumis à un stress très important : il vieillit plus vite. Les pilotes ne restent que trois années à ce poste. Pourtant, si on leur demandait de re-signer et de continuer à piloter, ils le feraient sans hésiter. Ce stress auquel sont soumis ces pilotes, est-il bon ou nocif ? Qui serait apte à en juger ? Car si le stress génère du plaisir dans ce cas ( production d’adrénaline ), il n’en ai pas moins nocif pour le corps (notion de stress oxydatif que nous allons voir plus bas). Nous pouvons ainsi comparer le stress à un moteur de voiture. Plus ce moteur est soumis à des régimes intenses, plus il vieillit. L’hygiène (sport, diététique) pourrait être comparée à l’entretien de ce moteur. Les bonnes questions à se poser sont : Quel est le niveau de stress ? Est-il approprié à la situation ? Les dangers du stress : Le stress est une formidable réaction d’adaptation sans laquelle nous ne vivrions pas. Cette réaction va mobiliser des ressources. Plus cette mobilisation se répétera dans le temps ou plus le stress sera intense, plus l’organisme en paiera les conséquences. De plus, certaines réactions de compensation dues au stress comme la consommation d’alcool de cigarette, nourriture, viennent s’ajouter aux conséquences du seul stress. Voici quelques exemples d’effets du stress sur notre santé : Le stress, mauvais pour le coeur : Une étude a mis en évidence que des échéances serrées au travail, sont mauvaises pour le coeur. La pression exercée par une échéance rapprochée, multiplierait par six le risque de subir un infarctus du myocarde au cours des 24 heures qui suivent. [1] Or, une récente étude parue pour le site Capital.fr sur le stress professionnel [2] montre clairement que la surcharge de travail est une des premières causes de stress professionnel citée par les répondants. La surcharge de travail étant bien entendu, liée à une notion de délai. Mauvais pour nos cellules, le stress accélérerait le vieillissement : De minuscules organismes cellulaires, les nucléoles, ont pour fonction de détecter le stress cellulaire et de donner le programme de départ de suicide cellulaire (apoptose).Autrement dit, lorsque les cellules sont mises à rude épreuve, leur centre de contrôle ordonne leur suicide. [3] Le stress accélèrerait ainsi le vieillissement. Ce stress oxydatif intervient sur tous les métabolismes de l’organisme en raison des cibles multiples des radicaux libres* Le stress influerait également sur la longueur de nos télomères, morceaux d’ADN situés à l’extrémité des chromosomes, et qui assurent que l’information génétique soit bien transmise lors de la duplication de nos cellules. Leur longueur est liée à la durée de vie de nos cellules.[4] Ce raccourcissement des télomères serait une des causes d’instabilité au niveau chromosomique qui explique le vieillissement prématuré. [5] Les effets du stress sont multiples ! Le stress peut être la cause de la maladie, mais il peut devenir conséquence, qui devient à son tour une cause, créant ainsi un cercle vicieux ! Hypertension, troubles du rythme cardiaque, arthrite, ulcères d’estomac, accidents vasculaires cérébraux... et encore maux de tête, douleurs dorsales, insomnie, irritabilité, anxiété, fatigue, troubles gastro-intestinaux, affections cardio-vasculaires, dermatologiques [6], endocriniennes, gynécologiques... Le psychisme n’est d’ailleurs pas en reste. Le stress peut aussi engendrer ou perpétuer des troubles du comportement (tabagisme, alcoolisme, boulimie, anorexie, abus de médicaments et addiction aux drogues). A l’extrême, cette surcharge psychique entraîne anxiété, dépression [7], confusion mentale, troubles psychiatriques [8]. La liste des méfaits imputables au stress est longue, car tous les organes ou fonctions, peuvent être touchés par des déséquilibres hormonaux qui auraient dû n’être que momentanés et qui se sont installés à demeure. Le terrain génétique, les facteurs environnementaux, l’hygiène mentale, sportive, diététique vont interférer avec le stress et aggraver ou limiter ses conséquences. Le stress psychologique a aussi des conséquences sur le système immunitaire. Il est en effet établi que le système nerveux central et le système immunitaire communiquent. Or, en présence des hormones du stress, la synthèse et la sécrétion de certaines cellules du système immunitaire (les cytokines, notamment) sont perturbées. Le stress a donc des conséquences mesurables sur la santé. Il joue notamment un rôle dans l’apparition de la tuberculose, réactive le virus de l’herpès et celui d’Epstein-Barr (impliqué dans l’apparition de certaines tumeurs). Il inhibe la réponse immunologique et, de ce fait, diminue la combativité de l’organisme face à une invasion de microbes ou à la multiplication anarchique des cellules cancéreuses. On le voit, les conséquences du stress sont nombreuses et particulièrement pathogènes. On pourrait se demander pourquoi la prévention ne prend pas davantage en compte ce facteur qui intervient dans un aussi grand nombre de pathologies ! Grâce à l’information qui circule de plus en plus, peut être que cela pourrait changer ? Jean Krakowiecki * Radicaux libres : Grossièrement, les radicaux libres sont des espèces chimiques à très forte réactivité capables d’oxyder les protéines, l’ADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs) : c’est une des théories actuelles du vieillissement. ** Les télomères comportent des séquences répétitives d’ADN associées à différentes protéines, qui assurent une protection des terminaisons chromosomiques. Ils évitent que le chromosome ne s’effiloche et que son extrémité ne soit considérée comme une rupture du double brin d’ADN, ce qui pourrait conduire à des soudures de chromosomes par fusion de leur télomère respectif. Pour en savoir plus : [1] http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi ?artid=1763356 http://www.carevox.fr/Stress-les-risques-pour-la-sante.html Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
brume de l'abro Posté(e) le 18 novembre 2008 Partager Posté(e) le 18 novembre 2008 En surfant un peu, je tombais sur cet entrée, ou le docteur, ami et thérapeute de Mark Griffiths annonce son décès. Ce docteur, Christian Tal Shaller, a apparemment toujours ce site web sur la santé globale. Peut-être ça peut vous intéresser Bamboo et Agrathor. Je ne dis pas que ça ne m'intéresse pas, mais on ne peut pas tout faire. Je surfais d'ailleurs un peu pour éventuellement venir en aide à ma (jeune) fille qui (par la force des choses à entendu sans doute plus que ce qu'elle ne peut assimiler à son age sur la dissidence) s'est aventuré à avancer des choses sur un forum un peu quelconque (forum-politique.org), où, soit ils ne vont pas tarder à la démonter, soit la discussion ne tardera pas à s'éteindre avec un grand pssst, et je n'irai pas la ranimer... Ils sortaient déjà cette artillerie, d'où mon surfage... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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