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La tri-therapie me tue ou me garde en vie?


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Bonjour,

Voici mon premier message sur ce forum.

Après avoir parcouru pas mal des posts de celui-ci, je dois dire que je suis partagé entre angoisse et espoir face à ce terrible syndrome qui me poursuit depuis quelques années. Je préfère utiliser le terme syndrome plutot que maladie vue que d'après ce que j'ai pu apprendre, il n'y a point de virus, donc point de véritable maladie, mais bien de symptomes que l'on décrit comme Sida.

Voici en quelques points mon parcours :

Je suis un mec de 42 ans, gay et en couple depuis maintenant 8 ans.

Je ne sais pas très bien à quel moment mes défenses immunitaires se sont effondrées mais je pense qu'elles ont suivi un schéma psychologique.

Depuis mon plus jeune age, je suis un grand angoissé, nerveux intérieurement, et avec pas mal de passages dépressifs.

Mon plus grand problème est que j'ai du mal à extérioriser mes sentiments. De ce fait, la plupart des gens me voient comme quelqu'un de jovial et de positif. Mais au fond de moi, j'ai toujours vécu avec la peur de tomber malade, ou de me retrouver seul au monde.

Mes aventures amoureuses ont souvent été chaotiques. A force de chercher le grand amour, je suis tombé à chaque fois sur les mauvaises personnes. Et à chaque fois je me sentais plus seul et vulnérable encore.

Il y a 8 ans, j'ai enfin rencontré l'homme avec qui j'ai décidé de partager ma vie.

Malheureusement, après 2 ans de vie commune, et vu qu'il se sentait affaibli par son travail et des problèmes respiratoires, suite à une prise de sang, on lui a diagnostiqué un VIH positif.

Il a commencé une trithérapie assez rapidement, qui lui ont fait du mal au début. Les traitements lourds attaquaient ses nerfs et il avait de plus en plus de mal à marcher. Après changement de son traitement, les choses se sont améliorées.

Il est "traité" depuis avec Kivexa et Kaletra.

Pour ma part, j'étais à présent persuadé d'avoir été contaminé!

Ainsi, il y a maintenant 2 ans, j'ai commencé à avoir de plus en plus de symptomes liés au Sida.

Rhumes qui n'en finissent pas, bronchites, eczéma etc. Mais je n'osais pas aller faire une prise de sans.

Jusqu'au jour où mon médecin m'a diagnositqué une pneumonie.

J'ai été hospitalisé durant 3 semaines, et la pneumonie s'en est allée avec les antibiotiques.

C'est aux urgences, qu'un médecin m'a dit que j'avais le sida. Comble de tout, ma mère était à mes côtés.

Le choc n'en a été que plus douloureux.

Depuis, je suis traité, comme mon copain, avec Kalera et Kivexa.

C'est en recherchant sur internet des inforamtions concernant la maladie est les traitements naturels que je suis tombé sur ce forum.

A présent je me sens prisonnier de ma trithérapie. Bien que j'ai le sentiment de mieux me sentir, j'ai l'impression qu'à long terme elle finira par m'abattre.

Je prend tous les jours des antioxydants (thé vert, selenium ACE), ainsi que de l'huile de noix de coco.

Mais tous les jours aussi, j'ai peur que la maladie me rattrape, et je sais que tout vient de mes angoisses.

Que faire? J'aimerais pouvoir arrêter la tri, mais que se passera t-il ensuite?

Je tiens à préciser que la "charge virale" est devenue indétectable chez moi, mes que mes T4 restent lamentablement bas : entre 200 et 250.

Voilà, heureux de vous avoir fait partager mon témoignage.

Pat

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Merci de partager avec nous ton vécu Piloulou.

Je vais répondre dans la mesure de mes connaissances, mais je suis certain que certains pourront t'apporter solutions et éclaircissements d'un point de vue technique et médical.

C'est une question difficile à répondre.

Est-ce que la trithérapie tue ou maintient en vie ?

Je crois que c'est la peur de mourrir avant toute chose qui est dure pour l'organisme, c'est un stress constant que l'on porte à chaque instant et cela a pour effet de réduire la croissance des cellules dans le corps et il en va de soit pour les défenses immunitaires. Le spectre de la peur du sida est profondément enfoui en nous tous, on a été programmé par les médias et notre entourage... mais à ce que j'ai pu comprendre de ton témoignage tu as en toi la peur de mourrir depuis longtemps, bien avant que le médecin t'ait "expliqué" que tu étais atteint du sida. D'ailleurs, dans la symbolique du corps humain la pneumonie est "la peur de la mort". C'est sur cette peur que tu devrais, à mon avis, travailler, fouiller dans ton passé pour dientifier d'où elle vient.

Un bon soir, lorsque tu seras seul dans ton salon ou dans ta chambre, ferme les yeux, croise tes bras en mettant tes mains sur tes épaules. Imagine que tu tiens le petit Pat dans tes bras. Rappelle-toi comment il se sentait. Parle-lui, dis-lui que plus jamais tu ne le laisseras avoir peur et que tu seras toujours là pour lui. Ça va te faire du bien. :--)

J'ai une question pour toi, pas facile d'y répondre mais penses-y. Qu'aurais tu peur qu'il arrive si tu n'avais plus peur de mourrir ? Lorsque tu auras trouvé la réponse cette peur perdra son sens.

Si tu souhaites arrêter la trithérapieje te conseille de lire les textes d'Aixur concernant les effets des corticoïdes.

Kordia

Agrathor

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Piloulou,

les traitements actuels du sida sont évidemment efficaces pour contrer le stress oxydatif que nous pensons être la cause profonde de cette maladie. Le Kivexa contient de la lamivudine (encore et toujours...) et de l'abacavir (sans doute pour faire bien). Le Kaletra contient également un "antiperoxynitrites", le lopinavir, qui comporte une structure s'apparentant, du point de vue de sa réactivité chimique aux oxydants azotés, à celle des composés du thé vert.

Ce qui est très important, c'est que plus personne maintenant ne prescrit de l'AZT ni de la névirapine. Je crois que, peu à peu, les médecins (qui sont presque tous de bonne foi), vont cibler de plus en plus les traitements qui marchent bien, par tâtonnement - et c'est bien ce qui semble se produire ici - mais sans savoir vraiment comment cela fonctionne.

En tous cas, vous comprenez maintenant tous ici pourquoi j'avais prévu il y a de cela 3 ou 4 ans que la lamivudine était le principal responsable de l'amélioration de la maladie, tout simplement parce que c'est un antioxydant.

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il n'y a pas que l' AZT qui est boycotté par les médecins, le ZERIT n est plus precrit non plus....

Pour ce qui concerne le kaletra , mon médecin m'a dit qu'il pouvait etre prescrit seul en monothérapie, le seul problème c est qu'il doit etre pris sans interruption ou pause car ce médicament ne serait plus efficace ensuite cause "résistances".....comme tous les ARV

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Bonjour Philoulou,

Je ne comprends que trop bien tes angoisses, mais je pense que, indépendamment de notre "vision du sida", ce serait utile d'essayer de faire quelque chose à ces angoisses, car elles font de toute façon du mal, qu'on soit malade ou non (et elles contribuent sans doute à ce qu'on tombe malade, en minant le système immunitaire). C'est déjà bien d'en avoir parlé ici, et, selon ton entourage, ça vaut peut-être le coup d'envisager de vider ton sac devant un "psy" (si t'en trouves un bon, car ça...).

Par ailleurs, ça aide peut-être de relativiser. On est tous mortel, et on peut flipper pour de bien autres choses que le "sida". Par exemple, j'ai flippé pendant une décennie entière d'avoir une crise cardiaque, au point de prendre quasi tous les jours de l'aspirine. C'était "plus fort que moi", et ça m'a sans doute fait du mal, déjà par la prise inutile d'aspirine. Moi aussi, j'avais "tous les jours peur que la maladie me rattrape, et je savais que ça venait de mes angoisses". Ce que je veux dire est que angoisser ou non dépend plutôt de la nature de la personne, et non de son état de santé. De garder ça en tête, peut aider. Mon ami, avec son CD4 à 160, est typiquement quelqu'un qui ne flippe pas (encore que je me demande ce qui se passe dans son inconscient), et qui accueille quasi tout comme une bonne nouvelle. Même son diagnostique "sida" il l'a pris positivement, car "il fallait mieux savoir". Je ne veux évidemment pas te suggérer d'être "content" de ce qui t'arrives, mais tu dois pouvoir relativiser.

Par ailleurs, qu'on soit malade ou non, pour angoisser, il faut de l'imagination. Cet imagination est en soi une qualité très positive et utile. Tu peux peut-être lui trouver une autre sortie et le nourrir autrement que par l'enfermement dans la "problématique sida". L'imagination est une force, qui cherche ici à faire quelque chose de bien pour toi, qui cherche indirectement à te protéger, mais qui en fait trop. Essaie de lui donner "autre chose à faire". Facile à dire, je sais, mais je crois sincèrement que c'est vrai, et ça ne coûte rien d'essayer de reorienter cet imagination.

Encore une chose, tu peux peut-être ajouter des probiotiques à ton "régime", comme ça a déjà été largement discuté sur ce forum. Par hasard je lisais ce matin sur le website BBC que les probiotiques peuvent très probablement arrêter la pneumonie, donc ça semble être écrit spécialement pour toi.

cet article (en anglais)

Bon courage et bonne chance à toi, et à tous/toutes les autres.

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Bonjour Piloulou

Ton témoignage est touchant, d'autant que c'est la même question qui m'a amené ici, concernant mon ami . La différence est qu'il n'a pas encore fait ta démarche d'envisager l'arrêt de la trithérapie . Je suis donc un peu soucieux pour lui, car on a pas de recul sur ces traitements et on peut se poser des questions sur le long terme . Cela dit, les trithérapies « semblent moins toxique » que l'AZT .

Bien sur c'est une décision importante et comme m'avait répondu Wallypat dans mon témoignage, c'est une décision qui se construit . Il te faut accumuler les arguments de la dissidence, qui vont t'aider à te construire une idée précise sur la réalité de « ton » sida . C'est avec une juste perception des choses que tu pourras sans crainte arrêter le traitement .

Les risques éventuels d'après ce que j'ai compris, (les spécialistes préciseront peut être ?) seraient de voir tes CD4 chuter un peu et ta charge virale exploser, mais puisqu'en fait il n'y a pas de charge virale, puisque pas de virus, il ne faudrait pas trop s'en inquiéter . Ce qu'on compte comme charge virale serait des « déchets cellulaires ou autre virus endogène » générés par le stress oxydatif .

Donc , si tu te « calme » et que tu te booste d'antioxydant, ça doit permettre un rééquilibrage .

Il y a sur ce forum des témoignages qui confirment être en bonne santé après avoir stopé la tri, malgrè des charges virales élevées et pas de CD4 ....

La peur est le fruits de l'ignorance, toujours !

C'est donc par le raisonnement, et non avec une imagination volubile, avec la connaissance des phénomènes que tu pourras t'en libérer . Il te faut donc potasser ce forum où tout est expliqué, c'est pas tout dans l'ordre ...et pas trop romancé ! mais laisse toi guidé par ton instinct afin de trouver les réponses qu'il te faut !....

Je ne sais pas très bien à quel moment mes défenses immunitaires se sont effondrées mais je pense qu'elles ont suivi un schéma psychologique.

Depuis mon plus jeune age, je suis un grand angoissé, nerveux intérieurement, et avec pas mal de passages dépressifs.

Mon plus grand problème est que j'ai du mal à extérioriser mes sentiments. De ce fait, la plupart des gens me voient comme quelqu'un de jovial et de positif. Mais au fond de moi, j'ai toujours vécu avec la peur de tomber malade, ou de me retrouver seul au monde

.

Ton schéma ressemble étrangement à celui de mon ami . Un dépressif chronique qui apparaît joviale et sociable mais rongé de l'intérieur . J'ai l'impression que ce phénomène est assez récurrent mais très peu reconnu et difficile à accepter . C'est pourquoi je pense que tu as déjà fait un grand pas, en ayant ce regard objectif sur toi-même . Tu as déjà gagné une bataille .

Cette difficulté de vivre m'apparait de plus en plus comme essentielle dans le développement des maladies et c'est ce qui m'a amené à développer ici cet aspect psychologique du sida

Je pense que ton cas pourrait y trouver quelques réflexions pouvant t'aider . Il semblerait que tu correspondes bien à une immuno-dépression affective, induisant le manque de confiance en soi, une imagination négative concernant ton image, et cette impression de ne pouvoir être aimé, le tout menant à des peurs irraisonnées .... et oxydantes comme le précise Ahrathor !

Il y a un symbole fort à mon avis, que tu dois méditer aussi, concernant cette quête de l'autre, qui te rendait vulnérable, jusqu'à cette rencontre concrète où tu te met dans une situation où l'amour te rend vraiment vulnérable . Approcher l'amour te fragilisait, le concrétiser t'a rendu malade ....c'est l'image que j'ai ....

Si tu cherches un blocage inconscient à dénouer, tu pourrais chercher dans ton enfance, là, où on construit nos valeurs, notamment affective et avec quoi et qui , as-tu construit ces valeurs affectives .

Nos formateurs, exprimaient-ils une affection dénuée de tout mal être personnel ? N'avaient-ils pas eux aussi qques problèmes les amenant à des comportements apparemment anodins mais qui pour un enfant peuvent être très marquant ?

Par exemple, mon ami, avait une image flamboyante de sa jeunesse, le top ! Grâce à son père qui était à ses petits soins ....Extérieurement, l'enfant et l'adolescent épanouie et heureux .

J'ai bataillé des années, et encore c'est pas acquis, pour lui faire voir à quel point il avait occulté les comportements de sa mère, et que, en ayant une mère alcoolo qui se suicide plusieurs fois devant vous en se ratant, et qui ne vous a jamais pris dans ses bras ; il était impossible objectivement de conclure : « j'ai eu une enfance merveilleuse » . Il y avait forcément un problème de zapping !

Mon mec est surement un cas ! Mais assez représentatif du pouvoir de l'inconscient, qui peut effacer des pans entiers de la mémoire affective . Je pense qu'on fonctionne tous plus ou moins comme ça, et qu'on se cache beaucoup de mauvais souvenirs . Surtout dans ce qui est considéré comme « normal » alors que pour l'enfant ce n'était pas perçu positivement, mais le « normal » peut devenir là, une super cachette pour les douleurs !

Cela dit, nos comportements sont construit suivant ce qu'on vit, et à l'age adulte, ces comportements, ces réactifs, qui reposent sur des schémas inconscients, apparaissent comme dénués de fondements et semblent même nous échapper, comme des réactions instinctives dont on ne perçois pas d'où elles viennent . On constatera que suivant telle situation, tel mot, tel événement, nos réactions seront toujours assez semblable, comme des automatismes, il est intéressant d'essayer de savoir pourquoi ..

Ce sont des réactifs qui n'ont plus lieu d'être, qui ne sont plus à leur place . Ces réactifs inconscients issus de notre formatage d'enfance, peuvent nous mettre en porte à faux dans la vie adulte, avec cette impression d'être à la merci, l'esclave d'un psychisme que l'on ne connait pas . Apportant se sentiment de vulnérabilité ...

D'où l'importance de faire le point (pas facile certes) entre ce qu'on fait et ce qu'on est .

L'importance d'être à sa place et d'être qui on est, pour une juste perception de son image, afin que celle qu'on offre aux autres, soit en adéquation avec celle que les autres nous retourne .

Voilà Piloulou, je rajouterais que la seul peur à avoir, c'est celle d'avoir peur .

Avoir peur d'avoir peur . La peur est en fait assez stupide . Soit on ne peut rien faire, et alors ça ne sert à rien d'avoir peur puisque la peur ne change rien au danger . On perd notre temps à s'énerver, et on n'est pas dans un état qui permet une juste réflexion . On peut même aggraver le danger éventuel par un mauvais comportement inadapté . La peur enlève toute saine logique à la raison .

Soit on peut faire quelque chose, on peut contrôler le danger, ou avoir la connaissance pour, et alors il n'y a pas lieu d'avoir peur .

Dans tous les cas, la peur n'est jamais fondé, et elle appartient à notre imaginaire qui a ses racines dans l'inconscient . La peur c'est comme un spectre qui prend possession de nous ...

Le Dalaï-lama en parle aussi dans ses conférences vidéo .

Enfin, je pense qu' un bon athée accompli, ne doit pas avoir peur de la mort, sinon, vaut mieux se référer à quelques notions spirituelles .

Ce qui me parait essentiel pour toi, c'est que tu as pris conscience du mal que tu t'es fait à travers ton compportement, et quand le problème est reconnu il est déjà désamorcé ... L'attachement à ce comportement ne dépend plus que de toi, de ta confiance en toi ....

Ca rejoint ce qu'on appel "le laché prise" et c'est typique à la période de la quarantaine . Ce moment de la vie, nous demande de savoir se libérer d'un état dêtre qui appartient au passé, pour en adopter un autre, plus vraiemblabe avec nous même, qui nous permettra de continuer à s'épanouir et à aimer la vie ...

Bien à toi et sois confiant, "positif" comme ils disent ! c'est votre mot d'ordre !

Bamboo

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Merci à tous pour vos commentaires. Ca m'aide beaucoup mais il me faut un peu de temps pour digérer tout ça! icon_wink.gif

Je dois me remettre en question vis à vis de pas mal de mes angoisses et névroses, mais quoi qu'il en soit, je suis certain qu'elles ont contribué à mon chemin vers la maladie.

Je répondrai plus tard à tous vos commentaires

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J'ai une question pour toi, pas facile d'y répondre mais penses-y. Qu'aurais tu peur qu'il arrive si tu n'avais plus peur de mourrir ? Lorsque tu auras trouvé la réponse cette peur perdra son sens.

Si tu souhaites arrêter la trithérapieje te conseille de lire les textes d'Aixur concernant les effets des corticoïdes.

Kordia

Agrathor

Pas facile de répondre à cette question, Agrathor.

C'est clair que la réponse viendra avec le temps mais déjà, je me pose la question de savoir si je ne balance pas inconsciemment entre peur de mourir et envie de mourir. En été 2004, un choc emotionnel m'a déprimé profondément, au point que j'ai prié pour que la mort arrive le plus vite possible. Et quelques mois plus tard les gros problèmes de santé sont arrivés!

En ce qui concerna la tri-thérapie, c'est clair pour moi que les symptomes sont bien ceux de la cortisone :

hausse du choléstérol, prise de poids, hausse de de tension etc.

Malgré que je refait du sport 2 à 4 fois par semaine, il m'est impossible de perdre le poid que j'ai pris en quelques mois.

82 kg pour 1m79, alors qu'avant j'avais 75 kgs. Bien sur j'ai augmenté ma masse musculaire avec le sport, mais j'ai toujours un ventre gonflé.

Y a t-il un remède à cela, à part arrêter la tri ou faire de la lipo???

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Le Kivexa contient de la lamivudine (encore et toujours...) et de l'abacavir (sans doute pour faire bien). Le Kaletra contient également un "antiperoxynitrites", le lopinavir, qui comporte une structure s'apparentant, du point de vue de sa réactivité chimique aux oxydants azotés, à celle des composés du thé vert.

En tous cas, vous comprenez maintenant tous ici pourquoi j'avais prévu il y a de cela 3 ou 4 ans que la lamivudine était le principal responsable de l'amélioration de la maladie, tout simplement parce que c'est un antioxydant.

Est-ce à dire que la tri que je prend est plutot positive pour moi?

Le fait de prendre des suppléments en antioxydants comme le thé vert, le sélénium et la vitamine C est-il vraiment nécessaire tant que l'on prend la tri?

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Par ailleurs, qu'on soit malade ou non, pour angoisser, il faut de l'imagination. Cet imagination est en soi une qualité très positive et utile. Tu peux peut-être lui trouver une autre sortie et le nourrir autrement que par l'enfermement dans la "problématique sida". L'imagination est une force, qui cherche ici à faire quelque chose de bien pour toi, qui cherche indirectement à te protéger, mais qui en fait trop. Essaie de lui donner "autre chose à faire". Facile à dire, je sais, mais je crois sincèrement que c'est vrai, et ça ne coûte rien d'essayer de reorienter cet imagination.

Encore une chose, tu peux peut-être ajouter des probiotiques à ton "régime", comme ça a déjà été largement discuté sur ce forum. Par hasard je lisais ce matin sur le website BBC que les probiotiques peuvent très probablement arrêter la pneumonie, donc ça semble être écrit spécialement pour toi.

cet article (en anglais)

Bon courage et bonne chance à toi, et à tous/toutes les autres.

Oui, mon imagination est très débordante en ce moment, j'essaie effectivement de la rendre positive, en me remettant à lire ou à dessiner, mais bien souvent les idées sombres m'envahissent. Mon gros problème est dans la difficulté de vivre au moment présent.

Je dois toujours essayer d'extrapoler mes idées dans le futur, et c'est rarement avec des pensées joyeuses. Je pense à la mort de mes proches, de mes amis etc., mais dans ce futur imaginaire.

En ce qui concerne les pro-biotiques, j'en prend effectivement, mais je ne sais pas s'ils sont bons : L-Casei, BB12, ...???

Quels sont les meilleurs? J'ai entendu dire que les pro-biotiques n'étaient pas conseillé pour les personnes immunodéprimées... qu'en est-il?

Cela me semble bizarre puisqu'ils sont sensés renforcer le système immunitaire.

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Il y a un symbole fort à mon avis, que tu dois méditer aussi, concernant cette quête de l'autre, qui te rendait vulnérable, jusqu'à cette rencontre concrète où tu te met dans une situation où l'amour te rend vraiment vulnérable . Approcher l'amour te fragilisait, le concrétiser t'a rendu malade ....c'est l'image que j'ai ....

Si tu cherches un blocage inconscient à dénouer, tu pourrais chercher dans ton enfance, là, où on construit nos valeurs, notamment affective et avec quoi et qui , as-tu construit ces valeurs affectives .

Nos formateurs, exprimaient-ils une affection dénuée de tout mal être personnel ? N'avaient-ils pas eux aussi qques problèmes les amenant à des comportements apparemment anodins mais qui pour un enfant peuvent être très marquant ?

Par exemple, mon ami, avait une image flamboyante de sa jeunesse, le top ! Grâce à son père qui était à ses petits soins ....Extérieurement, l'enfant et l'adolescent épanouie et heureux .

J'ai bataillé des années, et encore c'est pas acquis, pour lui faire voir à quel point il avait occulté les comportements de sa mère, et que, en ayant une mère alcoolo qui se suicide plusieurs fois devant vous en se ratant, et qui ne vous a jamais pris dans ses bras ; il était impossible objectivement de conclure : « j'ai eu une enfance merveilleuse » . Il y avait forcément un problème de zapping !

Mon mec est surement un cas ! Mais assez représentatif du pouvoir de l'inconscient, qui peut effacer des pans entiers de la mémoire affective . Je pense qu'on fonctionne tous plus ou moins comme ça, et qu'on se cache beaucoup de mauvais souvenirs . Surtout dans ce qui est considéré comme « normal » alors que pour l'enfant ce n'était pas perçu positivement, mais le « normal » peut devenir là, une super cachette pour les douleurs !

Eh bien je pense que tu as mis le doigt sur quelquechose d'essentiel!

La peur d'aimer et dêtre aimé! Ou l'impossibilité d'aimer ou d'être aimé.

Depuis tout petit, je me suis toujours senti perdu , vulnérable dans un monde cruel, dans lequel j'ai du me battre pour survire.

Pour y parvenir? Faire fi de l'amour! Il était inconcevable pour moi que l'on puisse m'aimer! Contrairement à ton ami, j'ai pour ma part des souvenirs d'enfance faite d'une profonde solitude. Un père absent, et des frères tyranniques, m'ont rendu un image de moi détestable.

Et ma mère dépressive, que j'ai plus eu l'impression de soutenir, de tout faire pour ne pas la blesser, lui montrer une image de moi qui n'était pas moi.

Il est dur d'aimer les autres si on ne s'aime pas soi-même. Et encore moins d'accepter que les autres vous aime!

Bon, aujourd'hui j'ai un peu progressé. J'avoue avoir fait de la psychanalyse pendant 3 ans. Mais je n'ai pas été au bout de ma thérapie avec les conséquences que cela entraine : des conflits non résolus subsistent, et me voilà à nouveau vulnérable face à ce monde : malade du 'sida"!

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Vive la crise Piloulou

on bat le fer quand il est chaud. icon_biggrin.gif

tu as très bien répondu à la question Pat, qu'aurais-tu peur qu'il arrive si tu n'avais plus peur de mourrir ? peut-être aurais-tu peur de ne jamais mourrir.... c'est un aspect de la mort qu'on aborde rarement.

comment aimer la vie?

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Merci Piloulou

C'est très touchant...c'est émouvant de voir un homme naitre à lui-même . Tu es déjà plein d'amour pour toi, c'est l'essentiel .

Le bateau semble prêt . Tout est en place à bord, il ne te reste plus qu'à largué les amarres, lacher prise, pour être un homme libre .

La grande différence avec mon ami, c'est que ta douleur d'enfance, tu l'as regardée en face et tu ne t'ai pas voilé la face . Même si ça été dur à vivre, tu peux ainsi faire le lien et défaire le sac de noeud ...

Tu dis que tu as souhaité la mort, et ça m'a rappellé cette période d'il y a 2/3 ans où mon ami priait pour la même chose .

Je dis priait, parce que dans cette état, on est de tout son être dans cette pensée, comme qu'on on prie pour qu'un malheur n'arrive pas, et ça m'inquiétait de le voir construire un égrégor aussi négatif autour de lui .

Espérer, souhaiter, c'est prier, en noir ou en blanc, et ces exemples me font penser à la puissance que peuvent avoir les prières .

Une prière n'étant rien d'autre qu'une pensée qu'on nourrie et qu'on entretien....jusqu'à la cristalisation .

D'où l'importance que pourraient avoir nos pensées sur notre biologie .

La beauté de la vie, est dans sa simplicité . Devenir adulte est une erreur, on n'est toujours que des enfants qui vieillissons, et l'on doit garder se regard frais sur les choses....voir la beauté là où elle est, un rayon de soleil, une fleur, un animal qui joue, une feuille jaune d'or qui vole au vent, un ciel même nuageux....La vie est une grande aventure, ....en éteignant la télé c'est plus visible ....et tellement véritable !

Retrouver l'humilité humaine et lâcher cet orgueil d'homme civilisé qui rend aveugle et seul .

Tu as les yeux ouvers, ce devrait être facile pour toi !

(je me permet de recopier en partie ton témoignage, dans "la maladie d'amour" afin d'illustrer ce sujet .)

Bisous

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