Aller au contenu
forum sidasante

Suisse : révolution chez les officiels du VIH


Jibrail
 Share

Recommended Posts

Une nouvelle à peine croyable venant de Suisse, qui soulagera j'espère beaucoup d'entre nous : se basant sur plusieurs études épidémiologiques récentes, un rapport de la Commission Fédérale pour les Problèmes liés au Sida, qui regroupe tout ce que le pays compte de médecins officiels du VIH annonce "qu'une personne infectée par le VIH et disposant d'une thérapie antirétrovirale efficace ne transmet pas le virus lors de rapports sexuels.".

Ils proposent l'adaptation des règles de prévention dans un cas très précis :

"- La thérapie doit être efficace depuis au moins 6 mois de sorte à ce que la charge virale dans le sang soit indétectable.

- La thérapie doit être rigoureusement suivie et contrôlée régulièrement par un médecin.

- Le patient ne doit pas être atteint d'une autre maladie sexuellement transmissible.

Dans ces conditions, un couple au sein duquel un des deux partenaires est infecté par le VIH (couple « sérodifférent ») peut décider de renoncer aux autres mesures de protection lors de rapports sexuels."

Le rapport ne s'arrête pas là : il en tire directement les conclusions.

Avec deux conséquences logiques et fondamentales :

"Importance pour la jurisprudence

Les tribunaux devront tenir compte du fait que «les personnes séropositives ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un TAR efficace ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle» lorsqu’elles évalueront le caractère répréhensible d’une contamination au VIH. Du point de vue de la CFS, un contact sexuel non protégé entre une personne séropositive ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un TAR efficace et une personne séronégative ne répond aucunement aux critères d’une tentative de propagation d’une maladie dangereuse au sens de l’art. 231 du Code pénal suisse (CP), ni à ceux d’une tentative de lésion corporelle grave selon les art. 122, 123 ou 125 CP."

Pour les couples désirant des enfants

"Les couples hétérosexuels qui décident de renoncer au préservatif doivent par ailleurs réfléchir aux moyens contraceptifs qu’ils veulent appliquer ou au désir d’avoir un enfant. Ils devront alors évaluer:

– les éventuelles interactions entre les contraceptifs hormonaux et le TAR qui risquent d’atténuer l’efficacité du contraceptif;

– la tératogénicité potentielle des substances utilisées; concrètement, éviter l’agent Efavirenz s’ils désirent avoir un enfant.

L’insémination avec lavage de sperme n’est plus indiquée en présence d’un TAR efficace, lorsqu’elle a pour seul but d’éviter une transmission du VIH."

Je pense que chacun ici mesure l'importance de cette avancée, une prise de position très courageuse qui va à l'inverse de tout ce qu'on nous explique depuis plus de 10 ans. Il est rare dans le monde du VIH que la réalité observée et la qualité de vie des patients pèse de beaucoup de poids par rapport à la nécessité d'entretenir la théorie VIH=SIDA dans toutes ses dimensions, malgré tout ce qu'elle a de bancal.

Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé : le Conseil National du Sida (CNS) en France juge prématurée la décision, indiquant dans un communiqué que « les études réalisées sur des couples sérodifférents et bénéficiant de traitements concernent au maximum une soixantaine de couples, suivis pendant des périodes limitées à moins de quatre ans. Même si aucun cas de contamination n’a été constaté sur ces observations, les échantillons sont trop faibles pour exclure un risque de manière suffisamment fiable».

Act-Up, dans sa grande tradition pessimiste, met en garde "contre le danger que feraient courir les discours imprudents, triomphalistes ou désinvoltes qui donneraient une interprétation des déclarations du CFS hors du cadre précis qu’elles définissent ou qui négligeraient d’en préciser ce cadre", arguant que "La CFS reconnaît elle-même que « d’un point de vue strictement scientifique, les éléments médicaux et biologiques disponibles à l’heure actuelle ne prouvent pas qu’[une charge virale indétectable] empêche toute infection au VIH ».

Bref, pour Act-Up comme pour le CNS, il faut défendre inconditionnellement cette foutue théorie VIH=SIDA contre toute réalité observée, et si on suit cette voie ça peut encore durer une éternité.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personnellement, je ne suis en aucune façon satisfait de cette nouvelle.

En effet, elle suppose déjà que la séropositivité soit sexuellement transmissible, chose qui n'a jamais été prouvée jusqu'à ce jour.

Les autorités se basent entre autres sur :

1) Une charge "virale" qui est indétectable. Or la preuve n'a jamais été apportée que l'ARN de la charge "virale" a bien pour origine un rétrovirus exogène "VIH" qui aurait contaminé les séropositifs, encore moins au regard du seul étalon-or logique admissible, étant le "VIH" lui-même.

2) Les études épidémiologiques (ce qui suppose déjà que l'isolation du "VIH" aurait déjà été préalablement réalisée, quod non). Voilà un critère extrêmement pauvre. Comme je l'ai déjà précisé, pour prétendre prouver une éventuelle transmission sexuelle de la séropositivité, la moindre des choses est que les études épidémiologiques en question réunissent au moins les conditions suivantes (ce qui n'est certainement pas le cas des études en question), sans quoi n'importe quelle maladie pourra paraître sexuellement transmissible, fut-il à un taux aussi bas que le supposé "VIH" :

- Les études doivent être prospectives;

- Les tests utilisés pour prouver la séropositivité doivent avoir été prouvés spécifiques, ce qui n'est de toute façon pas le cas, la spécificité de ces tests n'ayant jamais été vérifiée au regard du seul étalon-or admissible, étant le "VIH" lui-même;

- Ces études doivent porter sur un nombre statistiquement important de personnes ;

- Les résultats doivent être statistiquement significatifs et doivent exclure toute autre possibilité de prétendue mode de contamination.

Cette nouvelle est donc intéressante mais je ne la cautionne pas car la cautionner, c'est admettre que l'hypothèse rétrovirale du "sida" serait fondée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette nouvelle est donc intéressante mais je ne la cautionne pas car la cautionner, c'est admettre que l'hypothèse rétrovirale du "sida" serait fondée.

Il ne s'agit pas à mon avis de "cautionner" ou non cette étude, qui conserve les fondamentaux de l'hypothèse rétrovirale du sida.

Mais pour la première fois, des médecins orthodoxes remettent en cause la transmission sexuelle de la séropositivité au test dit du VIH, même si c'est sous certaines conditions précises et contestables, pour les raisons que tu indiques. Je trouve qu'il s'agit d'une évolution relativement significative, comme le montre l'ire de nombreux responsables de l'establishment du VIH, comme par exemple un responsable de Sida Info Service auquel répond le médecin genevois Bernard Hirschel.

Et pour les dizaines de milliers de séropositifs qui prennent une HAART parce qu'ils n'ont pas accès aux thèses dissidentes ou parce qu'ils en doutent, ce n'est pas une annonce négligeable...

Cela dit je suis d'accord sur le fond, ça ne résout rien, et ne remplace pas une véritable étude prospective aux conditions que tu as indiqué.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aurais aimé que Bernard Hirschel nous indique la composition du "HAART" qui amoindrit de manière significative la charge virale. Je suis pratiquement sûr qu'on y retrouve invariablement le 3TC ou le FTC, ce qui manque bien entendu dans les "cocktails" qui ne marchent pas et dont il donne la composition.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

"(...)

  - Le patient ne doit pas être atteint d'une autre maladie sexuellement transmissible.(...)

Dans ces conditions, un couple au sein duquel un des deux partenaires est infecté par le VIH (couple « sérodifférent ») peut décider de renoncer aux autres mesures de protection lors de rapports sexuels."

Sur le site animé par l'un de ces médecins suisses, Pietro Vernazza (hôpital de St-Gall) effectue une précision sur ce dernier point (en allemand).

En janvier dernier, ils indiquaient qu'une des conditions de non-transmission de la positivité au test dit "VIH", c'était que le patient n'était pas atteint d'une autre maladie sexuellement transmissible. Vernazza précise qu'il ne s'agit que des MST symptomatiques. En effet, être atteint d'une MST asymptomatique n'accroîtrait en rien le risque de transmission de la positivité au test dit "VIH". Il cite ainsi une récente étude de 2008.

Je ne sais pas exactement pourquoi mais ce genre de constatation ne vient encore vraiment pas plaider en faveur de l'hypothèse VIH, car le fait que le système immunitaire, perturbé par une MST infectieuse, déclenche une forte réaction inflammatoire ne devrait pas avoir de telles conséquences sur la transmission d'un pseudo rétrovirus... Par contre, on pourrait imaginer des effets sur la qualité du sperme et l'accentuation de son rôle d'oxydant (voir par exemple ce post), ou en tant que perturbateur de la production de NO (cette étude semble montrer par exemple que le germe responsables des gonococcies peut avoir un rôle contradictoire sur la production de NO).

Sur le site de Vernazza, on trouve également un lien vers une autre étude portant sur le HHV8 (Human Herpes Virus 8, également KSHV, Kaposi Sarcoma Herpes Virus), que les orthodoxes affirment comme étant la cause du sarcome de Kaposi (alors que les dissidents l'attribuent volontiers aux poppers, vu que dans le monde occidental, il ne touchait que les hommes homosexuels séropositifs et quasiment jamais les autres groupes, femmes et hommes toxicomanes notamment).

L'étude, qui porte sur 2.000 personnes en Afrique du Sud, dont un grand nombre de mineurs et de prostituées, indique en effet qu'il y a à la fois une forte prévalence de positivité au test du HHV8 (47%), mais qu'elles n'est en rien reliées aux groupes ou pratiques à risques, à la différence de la positivité au test dit "VIH" et aux autres MST. Les auteurs concluent en affirmant que la transmission du HHV8 est donc sans doute moins sexuelle que verticale (mère/enfant). Si ce n'est pas quelque chose de sexuellement transmissible - et que ce n'est pas lié aux poppers - pourquoi autant d'homosexuels, et seulement eux, l'ont développés dans les années 80? C'est le gêne de l'homosexualité qui active l'infectiosité du virus? Dire qu'un pan entier de la théorie VIH=SIDA est construite sur ce mythe dont les fondations sont aussi épaisses que du papier à cigarettes...

Ces deux études me laissent aussi perplexes l'une que l'autre, et ne me laisse qu'une certitude : en 2008, l'orthodoxie patauge toujours autant dans la semoule.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...

J'aurais aimé que Bernard Hirschel nous indique la composition du "HAART" qui amoindrit de manière significative la charge virale. Je suis pratiquement sûr qu'on y retrouve invariablement le 3TC ou le FTC, ce qui manque bien entendu dans les "cocktails" qui ne marchent pas et dont il donne la composition.

Cheminot, sur cette question, un éditorialde Bernard Hirschel (en anglais) est paru récemment dans la press médicale (le NEJM) suite à une étude portant sur la comparaison entre différentes multithérapies, et notamment la comparaison entre :

- Effivarenz (Sustiva)+ 2 NRTI

- Lopinavir/ritonavir + 2 NRTI

- Lopinavir/ritonavir + Effivarenz (sans NRTI)

La combinaison la plus efficace du point de vue orthodoxe serait la première (Effivarenz+ 2 NRTI), ce qui ne me laisse pas d'intriguer au vu des terribles effets psychiques de l'Effivarenz qu'on m'a déjà raconté et largement documentés (anxiété, cauchemars, dépressions...).

Par contre et surtout, bien que n'ayant pas accès au texte complet (payant), l'article résumant l'étude (en lien ci-dessus) indique que Bernard Hirschel pointerait les NRTI utilisés dans l'étude, essentiellement la zidovudine (AZT) et la stavudine, alors que d'après les recommandations américaines, ces NRTI ont été abandonnés en raison de leur toxicité au profit de combinaisons contenant soit de la lamivudine (3TC), soit de l'emtricitabine (FTC).... A confirmer si tu as accès au texte complet du NEJM, s'il s'agit bien en quelque sorte d'une pierre dans ton jardin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour le lien!

Voici un résumé de cet essai n° 5142 :

http://www.natap.org/2008/HIV/051908_06.htm

On y lit en particulier :

All patients received lamivudine, but the second NRTI was zidovudine (which was assigned to 42% of patients), extended-release stavudine (24%), or tenofovir (34%).

Il faudrait maintenant savoir qui a reçu l'AZT. Est-ce dans le groupe Lopinavir, ou Efavirenz? En tous cas, l'étude est faite de telle manière qu'on puisse considérer que cela n'a pas d'importance... Et pourtant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci à mon tour pour cette version complète !

Ils y décrivent l'effet psychique de l'Effavirenz, ce qui me rassure un peu.

On y lit aussi :

Il faudrait maintenant savoir qui a reçu l'AZT. Est-ce dans le groupe Lopinavir, ou Efavirenz? En tous cas, l'étude est faite de telle manière qu'on puisse considérer que cela n'a pas d'importance... Et pourtant.

Oui, la question demeure... et on peut voir qu'on prescrit encore largement de l'AZT aujourd'hu, y compris dans des essais cliniques, même si c'est dans une combinaison moins nocive...Est-ce que le Tenofovir, qui semble aujourd'hui largement prescrit, aurait les mêmes propriétés antioxydantes que le FTC ou le 3TC ?

Le brevet sur le 3TC expire entre 2009 et 2010, on commencera peut-être enfin à avancer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le ténofovir a très certainement des propriétés antioxydantes, car il possède une liaison phosphore-carbone, ce qui lui confère ces propriétés réductrices.

Cependant, ce type de liaison n'est pas sans effet nocif sur la vie cellulaire, contrairement à la liaison carbone - soufre du 3TC.

Le ténofovir est en fait un organophosphoré du même acabit que le Roundup... Eh oui!!

Voici les structures :

--Resize_Images_Alt_Text--

pour le glyphosate, composant essentiel du Roundup

et

--Resize_Images_Alt_Text--

pour le Ténofovir.

A remarquer la même structure terminale, responsable dans le glyphosate de son action herbicide :

(HO)2OP-CH2 - X , où X est un atome fortement électronégatif, O dans le cas du Ténofovir, N dans celui du glyphosate.

NB : je viens d'éditer ma formule pour bien montrer l'existence de cette liaison P-C

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Dr. Hirschel reports receiving consulting and lecture fees from Merck, serving on advisory boards for Merck and Tibotec, and receiving travel grants from Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline, and Roche. No other potential conflict of interest relevant to this article was reported."

Pas le temps d'approfondir, mais je peux dire que j'ai assez souvent traduit des programmes de formation (training, lis: lavage de cerveau, ou encore dressage comme on le fait pour les chiens) pour délégués médicaux, du genre "comment faire de sorte que le toubib prescrit ceci plutôt que cela, en ne pas le lâcher". Je crois que certaines pratiques sont maintenant interdites, payer des vacances par exemple, mais ils trouvent des moyens pour biaiser : un week-end "formation" pour les toubibs, tout frais payés, en Grèce, c'est pas mal non plus. Et vive l'objectivité, et vive la conscience médicale.

Bon, c'est un peu hors sujet ici, du moins, ce n'est pas le sujet principal. Mais comme cette pratique me donne la nausée chaque fois que je la vois pour ainsi dire de près, je ne pouvais pas m'en empêcher...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, c'est un peu hors sujet ici, du moins, ce n'est pas le sujet principal. Mais comme cette pratique me donne la nausée chaque fois que je la vois pour ainsi dire de près, je ne pouvais pas m'en empêcher...

Au contraire ! On est en plein dans le sujet. Le rôle de l'industrie pharmaceutique a été crucial pour complexifier plutôt que pour simplifier l'énigme médicale déjà complexe des symptômes du sida, et notamment dans sa détermination à ne pas étudier d'hypothèses alternatives au dit VIH. Cela lui a permis de mettre sur le marché un grand nombre de médicaments particulièrement coûteux, et dont seule la toxicité a été correctement documentée (leur efficacité et leur mécanisme d'action étant toujours largement méconnue). Ce sont pourtant ces firmes, payées par les assurances santé des pays développés, qui possèdent les informations les plus vastes et auraient dû être en mesure de faire progresser la connaissance plutôt que de l'obscurcir. Et même pour leurs molécules dites antivirales, beaucoup ont été mises au point dans des universités ou par des programmes publics (comme la Stavudine, la Didanosine, l'Emtricibatine, le Ritonavir, le Tenofovir, même la zidovudine (AZT) à l'époque), les compagnies pharmas se contentant d'avancer les capitaux pour réaliser les coûteuses études cliniques...

Le ténofovir a très certainement des propriétés antioxydantes, car il possède une liaison phosphore-carbone, ce qui lui confère ces propriétés réductrices.

Cependant, ce type de liaison n'est pas sans effet nocif sur la vie cellulaire, contrairement à la liaison carbone - soufre du 3TC.

Le ténofovir est en fait un organophosphoré du même acabit que le Roundup... Eh oui!!

Merci pour cette démonstration : la liaison terminale est en effet rigoureusement similaire, ça fait un peu froid dans le dos quand on connait la toxicité du round-up!

D'après quelques rapides recherches, le glyphosphate inhiberait la transcription de l'ARN, ce qui pourrait peut-être avoir un effet positif sur la mesure de la charge virale. Mais bonjour alors les effets secondaires à long terme - ceux du Tenofovir, en particulier sur les reins, sont bien documentés...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

Chargement
 Share

×
×
  • Créer...