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forum sidasante

Le glutathion


wallypat
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Merci Cheminot !

Si je comprends bien :

- dans le cas du cancer

Trop de glutathion S-transferase (GST) va "détourner" le NO libre du corps vers les glutathions GSH et GPX (et les "détruire" au passage)

Le corps, se trouvant en déficience de NO, les cellules cancéreuses ne se suicident plus.

Les GSH et GPX, dont le taux est trop bas, ne protègent plus le corps contre les attaques supplémentaires des radicaux libres (stress oxydatif)

Ce qu'il faudrait, c'est un taux plus haut de GSH et de GPX (qui lutteraient contre le cancer) ; et un taux proportionnellement plus bas de GST (taux faible qui empêchera le NO de se coller aux glutathions protecteurs) ????

- dans le cas du stress oxydatif dû au NO (qui mène au sida)

Pareil.

Un taux bas de GST protège les GSH et GPX.

Ces derniers pourraient alors jouer leur rôle de détoxifiant et régulateur du taux de NO dans le corps ????

Est-ce que la mesure du GST est importante dans la lutte contre les maladies du sida, ou bien on part du principe que si les taux de GSH et GPX sont hauts, c'est que tout est OK à ce niveau ?????

En fait, l'équilibre juste est bien délicat entre antioxydants et NO.

J'espère que les médecins-nutrionnistes ou orthomoléculaires sont réellement conscients de la chose.

A mon avis, si l'on prend de fortes doses d'antioxydants, il serait peut-être judicieux de faire contrôler leurs taux très régulièrement.

Et comme je l'avais déjà mentionné ici (et j'espère que c'est faisable), faire contrôler son taux de NO libre ou des peroxynitrites ou du N-nitrosoglutathion devrait permettre de jongler plus précisément.

Je me trompe ou je n'ai rien compris ????

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J'ai mis du temps à tomber sur ton post, Liane.

Tout d'abord tu confonds enzyme protéique (GPX et GTS), et le substrat sur lequel elles vont agir : GSH.

trop de GST va bloquer le NO sous la forme de GS-NO, ce qui empêche son utilisation pour l'apoptose. cependant, cette fixation est tout-à-fait réversible. Simplement, la vitesse de fixation de NO est sans doute plus faible que celle de sa libération, d'où les problèmes posés par le cancer.

Dans le cancer, il n'est pas évident que tous les antioxydants soient appropriés. Nous chimistes savons par exemple que de nombreux capteurs de peroxynitrites sont cancérogènes (amines aromatiques en particulier), et ces capteurs peuvent être classés dans les antioxydants.

Que des phénomènes d'oxydation mals contrôlés provoquent en retour la chute de production de monoxyde d'azote ou d'ion superoxyde, par destruction d'enzymes comme la NO-synthase par exemple, dont la structure est proche de l'hémoglobine, c'est tout-à fait possible, et cela pourrait en partie expliquer le cancer.

Donc, ce n'est pas non plus parce que le taux de GSH est haut qu'on est forcément protégé par le cancer. Mais un tel taux protège du sida, c'est pratiquement établi.

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J'ai mis du temps à tomber sur ton post, Liane.
Pas grave. Merci pour tes précieux éclaircissements !

L'agent en question est une amine aromatique hétérocyclique appelée la PhIP.

Elle se forme par pyrolyse (décomposition chimique par la chaleur seule) au cours de la cuisson des viandes, quand celles-ci sont grillées ou frites.

Passeport Santé

Décidément, quel bordel !

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Liane, il y a une différence très importante entre "amine aromatique" et "acide aminé aromatique". Le second est indispensable à la vie, alors que la première est extrêmement dangereuse. Ta citation sur la viande grillée concerne bien une "amine aromatique".

Par contre, l'aspartame pose un problème par le fait qu'il s'agit d'un ester méthylique, qui peut libérer du méthanol, et non pas parce qu'il contient de la phénylalanine (du moins pas chez les gens non allergiques)

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Hello à tous !

Après avoir reparcouru en long et en large les différents post du forum ces derniers mois ! Et bien j'ai décidé de m'y mettre !! D'autant que sur le plan scientifique, ça tient la route cette histoire de stress oxydatif !! Et ça date pas d'hier, car il y a plus de dix ans en arrière, Mirko Beljanski de son vivant recommandait déjà au médecin diffusant son Pao de prescrire de manière massive de l'Exomuc (N-Acétylcistéine NAC) à leur patient !! Et franchement, si il est vrai que ce type a été énormément décrié, sur le plan scientifique, c'était loin d'être un charlot. Mais bon, là n'est pas l'objet du post....

Bon, en ce qui me concerne, depuis deux ans, c'est pas la joie... Aout 2005, suite à une méga pneumonie, je me suis retrouvé aux urgences ds ma bonne ville de Lyon. Faut dire que j'étais limite de l'asphixie. Bien évidemment, dès que mon statut sérologique fut révélé aux urgentistes, je fus transféré illico aux services des maladies infectieuses ou j'ai eu l'immense bonheur de revoir mon toubib qui m'a fait une grosse leçon de morale, pas bo, vilain, crocodile. J'étais pas allé le voir depuis deux ans en effet ! Bref, primo diagnostique, pneumocystose (je réponds au passage à un post, en ce qui me concerne, je fume comme un pompier). Perfusion de je ne sais quoi, prise massive de Bactrim, et déferlante de cachet de toutes les couleurs dont certain ressemble étrangement à des suppositoires.... Miam miam...

Bref, j'étais vraiment mal néanmoins, et j'ai pas sourcilié... J'ai tout avalé... Bon, après moulte examen, antibiothérapie massive, on m'a injecté de l'eau ds mes bronches qu'ils ont aspiré pour chercher les germes de la mucochose, le tout est partit ds je ne sais quel laboratoire... Et finalement, la montagne a accouché d'une souris, car ce n'était pas la mucochose, mais bel et bien une méga pneumonie...

Néanmoins, cette petite histoire m'a néanmoins reconduit directement dans les griffes de l'orthodoxie.... Donc, entre la méga charge virale et l'absence assourdissante de CD4, mon médecin (un super brave type au demeurrant) m'a décrit ma future fin, Toxo Cérébrale, bavouillant avec une semi paralysie faciale et begayant comme un pauv type qui a fait une attaque... C'est vrai que ce genre de vision, c'est pas top quand même, surtout allongé ds un lit d'hosto avec des tuyaux d'oxigène planté ds le nez... Bref, j'ai pas fait ma maline, j'ai avalé goulument ma nouvelle multithérapie, et ce bordel a duré 4 mois...

Je suis sortit au bout de cinq jours et suis retourné tout penaud chez moi avec mes boites a cachet en méditant sur les vertus d'avoir a aller aux toilettes 7 ou 8 fois par jour... Mieux que les dragés FUCA ! Je revois une quinzaine de jour après mon médecin, etrangement, je n'arrivais plus rien à avaler, même les compotes... Et là, le médecin, Ha Ha ! Je vous l'avais dit !! Candidose oesophagienne !! Et hop ! Formulaire de déclaration officiel de rentré en stade SIDA... Aux yeux de la médecine, désormais, je suis officiellement déclaré comme SIDAIQUE... Et quand j'ai évoqué que la surconsommation récente d'antibiotique avait parfaitement pu favoriser la dite candidose, et bien là, mon médecin s'est alors transformé en psy, et m'a expliqué que j'étais frappé du syndrome des gens qui ne regardaient pas la vérité en face.... J'ai donc eu en prime ma boite de Triflucan, qui a guérit la candidose en une petite semaine...

J'ai suivi la thérapie scrupuleusement pendant 4 mois, et une chose est certaine, une fois acclimaté aux effets secondaires ( qui se réduise ds le temps, faut en convenir), ça m'a complètement retapé... Les derniers mois avant la pneumonie, j'étais vraiment fatigué, je sentais bien que quelque chose ne tournait pas rond... Mais je repoussais sans cesse la visite au médecin et le bilan au plus tard possible, car je savais aussi que la seule solution qu'il m'apporterait, ça serait de me bourrer de saloperie chimique. Oui, c'est vrai faut être honnête, cette thérapie m'a non seulement remis sur pied, mais je me sentais en quelques semaines bien mieux qu'avant.

Néanmoins, début 2006, j'ai usé du pretexte d'un déplacement professionnel en amérique centrale pour faire un stop thérapeutique pendant une dizaine de jours. Dix jours qui se sont transformé en 8 mois.... En fait, j'ai eu la méga frite jusqu'au mois de juillet... J'ai fais aucun bilan entre temps. J'ai aussi manqué de correction auprès de mon médecin en plantant un rendez vous fin janvier.

Sur le plan professionnel, j'ai eu un très gros début d'année, beaucoup de déplacement, déménagement de locaux d'entreprises, pas eu le temps de chomer. Fin Juin, ça s'est calmé, et là, j'en conviens, j'ai profité de mon temps libre pour sombrer ds la luxure... Méga bringue, Lupanar et j'avoue, Poppers à bonne dose....

Fin Juillet, patatra... Effondrement, re pneumonie (moins forte que la dernière, je l'ai soigné seul celle là). Et je me traine comme une loque, grelotte, un peu de fièvre, tableau clinique de l'immunodéprimé typique... Et là, je me suis dit, tout en éprouvant un immense sentiment de colère intérieur, je vais pas perdre une seconde fois la face en débarquant à l'hosto via les urgences. Début aout, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai pris rendez vous avec mon médecin, que j'ai vu fin aout... Je vous passe les détails de la leçon de morale... Le pire !! C'est que je lui en veux même pas, ce type est hyper sympa, je l'aime bien... Certes je suis pas d'accord avec lui, mais c'est quelqu'un de bien, qui croit authentiquement dans ce qu'il fait, et qui dans son univers, le fait bien. Il est tellement dans son monde, ses publications, la seule fois ou j'ai évoqué discrétement la dissidence, il a fait des yeux tout rond tout ahurie, il savait même pas que ça existait...

Je l'ai donc vu fin aout, j'ai fais mon méa culpa, et j'ai recommencé mon traitement depuis une semaine... Ce qui ne m'empêche pas de fulminer en mon fort intérieur... Il est temps que j'ai une vrai stratégie, qui va inévitablement passer par certains changement comportementaux. Et la piste du Gluthation, je la trouve très crédible. Je me suis commandé des chewing gum au gluthation que je mastique allégrément depuis 15 jours. La piste du NAC m'intéresse aussi à mettre en oeuvre, mais j'ai besoin de quelque renseignement, et vous allez peut être pouvoir m'aider. Quel est le dosage quotidien d'acétylcystéine à absorber, on parle de la compléter avec de la vitamine C, ok, mais quel dosage aussi ? J'ai eu beau chercher à droite à gauche, j'ai pas trouvé un dosage recommandé. Beljanski recommandait de son vivant un minimu de 800 mg par jour en deux prises.

Ce qui est intéressant, c'est que je pars d'un état affaiblis. Je suis immunodéprimé, c'est flagrant. Le jour de ma visite chez le médeci fin aout, j'ai eu droit à un bilan complet. J'aurais les résultats certainement catastrophique la semaine prochaine. Mais j'aurais néanmoins des données du temps t=0. J'ai aussi pris rendez vous avec un médecin nutritionniste, un type génial qui exerce à l'hopital de la Croix Rousse à Lyon et qui semble complètement ouvert à faire des investigations poussées sur le Gluthation entre autre... Le problème, c'est que c'est super long pour avoir un rendez vous, je ne le verrais que fin octobre. Bon, d'ici là, je voudrais en parallèle à la multithérapie que je prends attaquer le NAC et vider mon poppers dans les cabinets. Dans l'idéal, je voudrais prendre maximum quatre mois leur multithérapie, l'arréter, et tester combien de temps je peux tenir à nouveau bien en ayant une attitude plus responsable, et en usant de complément alimentaire éclairé.... Et puis, si je me plante, ben tant pis, de guerre lasse, je reviendrais au multi thérapie.

Voilà, ce que je voudrais connaitre si vous avez des infos à ce sujet, c'est le dosage d'acétylcystéine à avaler par jour ? Si possible le nombre de g de vitamines C a avaler !

Merci d'avance de vos éclairages !

Jeff

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Voilà, ce que je voudrais connaitre si vous avez des infos à ce sujet, c'est le dosage d'acétylcystéine à avaler par jour ? Si possible le nombre de g de vitamines C a avaler !

Bonsoir Jeff.

Je me garderai bien de donner quelque conseil bien précis.

Peut-être peux-tu déjà commencer à lire ce post, où l'on précise qu'il faudrait prendre entre 3 et 8 grammes par jour de NAC. Et vu ta situation, j'aurais plutôt envie pour ma part de dire 8 grammes au lieu de 3 grammes, en tout cas, au début du "traitement". Sans doute qu'au cours des semaines qui suivront, les doses pourront progressivement être diminuées jusqu'à 3 grammes (voire moins même).

Quant à la vitamine C, il semblerait qu'il faudrait à tout le moins prendre une quantité équivalente à la NAC, si pas une quantité double ou même triple.

Tout cela en trois ou quatre fois sur la journée, et sur un estomac vide.

Je ne te le cache pas, mais à de telles doses, cela va te coûter la peau des fesses !

En réalité, il faudrait te faire suivre par un médecin spécialisé en la matière (car toutes ces doses sont purement "théoriques" et doivent varier forcément en fonction de chaque personne) mais comme il n'y en a visiblement pas en France, c'est malheureusement le règne de la débrouille, avec le risque éventuel d'un retour, au mieux provisoire, à la case "trithérapie".

J'ai par ailleurs lu qu'avec la NAC et la vitamine C, il faut généralement attendre quelques mois au moins avant qu'elles aient enfin de l'effet de l'organisme (il arrive toutefois que chez certaines [rares] séropos, elles ne fassent aucun effet du tout), six ou sept mois au moins même, ai-je lu en son temps.

Et évidemment, pour mettre toutes les chances de son côté, il faut définitivement cesser de t'exposer à tous les agents oxydants dont tu as parlé, à commencer par le poppers.

Modifié par wallypat
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Merci Wallypat pour ces précisions. Je viens de regarder, une boite de générique de 4g de NAC coute en france 3Euros90. En effet, si on doit avaler 8g par jours, le prix quotidien du traitement s'élèvera à 7euros80.

D'un autre coté, j'ai de la chance, je suis chef d'entreprise et je vis confortablement. Quant je calcul que de surcroit, un paquet de cigarette coute 5 euros et que je suis capable parfois quand je suis stressé d'en fumer deux par jour. Je vais essayer. De toute façon, j'ai rendez vous avec un médecin nutritionniste fin octobre. J'ai eu du mal a le dégotter celui là, mais j'ai découvert que c'était un très bon ami du seul médecin sur la région lyonnaise qui a longuement adhérer dans l'occulte a la dissidence.

Si d'ailleurs pour ceux que ça intéresse de trouver un médecin ds la région lyonnaise ouvert à nos" fantaisies", laisser moi un mail, je vous communiquerais ses coordonnées. Mais il y en a bel et bien un à Lyon.... Le problème, c'est que tout ce petit monde se planque depuis l'affaire Beljanski. Ils ont tous été attaqué par l'ordre des médecin en france, bref, ils sont térrorisé, et je les comprends....

Bon, 6h30 du mat ! Je part au taff ! Je suis quand même vaillant pour un Sidaique déclaré !

Je vous tiens au jus !

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Psyence

L'autre aspect que j 'avais rapporté dans ce résumé (plus ou moins confirmé par Cheminot) concernant les th1 était la possibilité que c'était la formation inter-cellulaire (hors de la cellule) de peroxynitrite par mélange de ions superoxyde et de NO à l'extérieur de la cellule qui provoquait leur apotose en cas de manque de glutathion. Mais dans ce cas, rien ne permet d'expliquer cette sélectivité qui fait que seul les th1 sont touchées par les peroxynitrites, mais pas d'autres cellules comme les Th1, Lymphocyte B, etc.

Cela fais un peu beaucoup de contradiction me semble-t-il qui mérite explication.

Pour ne pas alourdir le topic d'où il est repris, j'ai recopié dans ce topic-ci ce passage de Psyence.

Je me demande aussi pourquoi les peroxynitrites ne s'attaqueraient qu'aux seuls TH1 et pas à d'autres types de cellules.

Pour ma part, j'ai de plus en plus tendance à penser que les peroxynitrites sont de prime abord inutiles pour expliquer la survenance du sida. Un fort déficit en glutathion sera déjà suffisant en soi pour causer une prédominance de cellules de type TH2 et si cette prédominance dure trop longtemps, par suite de la persistance des facteurs ayant provoqué le fort déficit en glutathion, les maladies caractéristiques du sida pourront déjà apparaître, sans devoir y faire intervenir les peroxynitrites (et donc, sans les apparentes contradictions relevées dans le passage reproduit ci-dessus, me semble-t-il). Il paraît toutefois requis que cette déficience en glutathion résulte tout particulièrement d'un excès d'oxydants azotés (mais pas forcément du peroxynitrite) pour que cette déficience puisse aboutir au sida.

En revanche, je pense que les peroxynitrites ne pourront qu'aggraver encore plus la situation et contribuer à l'apparition de formes particulières de sida.

Ainsi, il semble acquis que les peroxynitrites jouent un rôle fondamental dans l'apparition :

- des démences chez les sidéens, et

- la persistance de l'immunodépression, et l'apparition des sarcomes de kaposi (voir l'extrême fin de ce résumé)

Le cas des sarcomes de Kaposi me paraît révélateur car il est bien connu que l'on trouve énormément de cas de sarcomes de kaposi chez des gay consommateurs de poppers, même séronégatifs. Ce cas paraît donc indiquer que le rôle des peroxynitrites dans la survenance du sida paraît relativement indépendant de la déficience en glutathion.

Par ailleurs, j'ai l'impression que le peroxynitrite ne s'en prend pas qu'aux seuls TH1 puisque j'ai bien lu il y a quelques temps que les peroxynitrites peuvent être très fortement impliqués dans la survenance (peu importe qu'il y ait séropositivité ou non d'ailleurs) de l'arthrite et des maladies cardiovasculaires (et je présume que dans ces derniers cas, les TH1 ne jouent pas spécialement un grand rôle vu que ce ne sont en principe pas des maladies causées par des germes intracellulaires).

Ce n'est bien sûr qu'une hypothèse, mais j'ai l'impression que les peroxynitrites jouent tantôt un rôle parfaitement indépendant de la survenance du sida (sarcome de kaposi chez des séronégatifs, arthrite, maladies cardiovasculaires), tantôt agissent en tant que facteur fortement aggravant du sida (démence chez les sidéens, persistance de l'immunodépression, etc...), mais sans que les peroxynitrites soient absolument nécessaires pour causer le sida vu que la déficience en glutathion paraît être le facteur décisif (avec visiblement la présence concomitante d'oxyde nitrique ou d'une forme de celui-ci, mais sans qu'il soit forcément requis que cette forme soit nécessairement de la peroxynitrite pour causer le sida).

Enfin, de manière générale, j'ai fait ce soir une recherche avec google sur le site du Perth Group et dans aucun article figurant sur ce site (qui paraît pourtant regrouper tous les articles du Perth Group, dont ceux d'Eleni Papadopulos), il n'est fait référence à la distinction entre TH1 et TH2. En fait, les termes "TH1" et "TH2" n'ont tout simplement jamais été utilisés par le Perth Group (ni même d'ailleurs durant le débat qui les a opposés pendant deux ans à l'orthodoxie du sida), en tout cas dans tout ce qu'ils ont déjà écrit sous leur seul nom. Visiblement, ce sont surtout les dissidents germaniques ... et l'orthodoxie du sida (!) qui mettent l'accent sur cette dichotomie. En d'autres termes, Eleni Papadopulos n'a jamais eu besoin d'entrer dans cette dichotomie ni même éprouvé le besoin d'y recourir pour embarrasser l'orthodoxie du sida, la simple circonstance que les sidéens et les séropositifs soient exposés à des agents oxydants étant déjà en soi plus que suffisant pour fortement embarrasser les négationnistes du stress oxydatif comme cause du sida.

Modifié par wallypat
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Le lecteur trouvera ici encore une autre étude très récente (février 2006) confirmant le lien entre le niveau intracellulaire du glutathion et le sida.

Plus particulièrement, cette étude paraît même soutenir qu'une augmentation du niveau intracellulaire de glutathion, en particulier grâce à la N-acétylcystéine, serait de nature à combattre efficacement la tuberculose !

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  • 2 weeks later...

8] La SAMe

Comme expliqué dans cet article récent :

A noter que l'on a découvert que le TMG (trimethylglycine aussi appelé bétaine qu'on trouve en pharmacie sous forme de citrate de bétaine) était un puissant donneur de méthyl dont la complémentation permet la reméthylisation de l'homocystéine (dans le cadre du cycle propre de l'homocystéine) en se transformant en DMG, produit dont les propriétés toniques sont également connues. Le TMG est disponible en complément nutritionnel et est peu couteux. La reméthylisation par le TMG entraîne une augmentation importante de la production de SAM (S-adenosylmethionine), produit intéressant qui est aussi souvent utilisé en complémentation nutritionnelle, mais reste assez coûteux alors qu'il peut être ainsi apporté, dans de nombreux cas, plus simplement et à moindre coût par le TMG accompagné d'un apport suffisant en protéines riches en méthionine.

En fait, il faudrait à mon avis complémenter d'abord avec un multivitamine B et du TMG (pour ne citer que les produits les plus importants !) et étudier le résultat avant d'envisager la nécessité de prendre de la SAM. Ce produit est toutefois intéressant et a une efficacité démontrée pour des troubles spécifiques en particulier la dépression, lostéo-arthrite les les maladies chroniques du foie.

Le grand avantage de la TMG (avec les vitamines B), c'est que c'est bien moins cher que la consommation de la SAMe elle-même. Ce n'est qu'en cas d'échec (ce qui peut arriver) de cette méthode moins coûteuse qu'il apparaît alors plus approprié de recourir directement à la consommation de la SAMe elle-même, plus coûteuse.

Modifié par wallypat
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L'IMPORTANCE DE LA SUPEROXYDE DISMUTASE (SOD)

Si j'ai bien compris les leçons de Cheminot, la SOD et le glutathion compensent le radical superoxyde qui, s'il réagit avec l'oxyde nitrique (NO), provoque LE stress oxydatif néfaste à la longue :

In olive leaves, the SOD enzymatic system was characterized and was found to be comprised of three isozymes, an Mn-SOD, an Fe-SOD and a CuZn-SOD.

Transcript expression analysis of whole leaves showed that the three isozymes represented 82, 17 and 0.8% of the total SOD expressed, respectively.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.f...l=pubmed_docsum

Traduction en gros :

Dans les feuilles d'olivier, l'analyse démontre 82 % de Mn-SOD, 17 % de Fe-SOD et 0,8 % de CuZn-SOD.

Cheminot, tu pourrais me dire si la Mn-SOD est plus importante que les autres contre les stress oxydatif ? (ce qui expliquerait pourquoi la papaye de Montagnier n'est pas la panacée)

Ou si toutes ces SOD doivent être en équilibre dans le corps ?

Merci d'avance !

wobble.gif

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Je viens de découvrir cette thèse en allemand sur le glutathion. Je vais tâcher de vous la traduire rapidement... d'ici deux trois semaines.

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Hello à Tous !!

I need some helps... Je viens tous juste de recevoir les résultats de mon primo contrôle Glutathion. En fait, il y a deux examens, un dosage de GSH Péroxydase érythrocytaire, et un dosage GSH Péroxydase plasmatique. Je ne suis pas sur de comprendre la différence entre l'un et l'autre....

Le second, celui qui semble nous intéresser, le plasmatique est en effet un peu bas. La valeur de référence se situe de 300 à 450, mon résultat est à 296, soit 4 unité en dessous du plafond bas. Bon, cela dit, ça a pas l'air catastrtophique non plus. Est ce que le Perth group a définit des valeurs de référence dites "danger- SIDA imminent" ???

Le premier, le dosage "érythrocytaire", (Celui que je ne suis pas sur de comprendre) est quant à lui dans la fourchette de la norme de référence 27,8-60,5. A contrario du premier, lui, il frolerait plus le plafond haut, avec 53,2....

Si quelques personnes "expérimentées" pouvaient me donner quelques informations sur la différence entre l'un et l'autre ? Ca serait sympa !

Merci d'avance !

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Pour ma part, j'aurais bien du mal à t'expliquer la différence.

En tout cas, à ma connaissance, le Perth Group n'a pas défini une norme en deçà de laquelle il y aurait danger immédiat de sida.

Seule la pratique (malheureusement quasiment absente, pour cause de dogme à respecter) devrait permettre de définir une norme.

Ce qui a en revanche été constaté, c'est que le sida est lié à un fort déficit en glutathion. Ce n'est manifestement pas ton cas, visiblement. Cela ne signifiera cependant pas pour autant que tu ne risques pas ou plus de faire des maladies quelconques. Par ailleurs, et sans être alarmiste, il ne faut pas perdre de vue que le stress oxydatif peut causer des dommages irréversibles, et une fois que ceux-ci ont été faits, même un bon niveau de glutathion ne sera pas forcément de nature à empêcher un épisode de sida.

Mais cela me paraît déjà une nécessité d'avoir un bon niveau de glutathion.

De mémoire (mais je ne sais plus du tout où je l'ai lu), il me semble avoir lu qu'un séropositif pouvait avoir un niveau de glutathion (mais quel type, je ne sais plus) entre 30 et 50% inférieur au niveau normal, pendant des mois, sans faire de sida pour autant.

En tout cas, tes résultats me paraissent bons, et visiblement meilleurs que les miens (quoique chez moi, c'était surtout le glutathion réduit qui fut mesuré).

Ceci étant, si je me souviens bien, tu es maintenant momentanément sous trithérapie.

Il s'agira maintenant de savoir comment ton glutathion évoluera après l'arrêt éventuel de celle-ci. En tout cas, après l'arrêt de celle-ci, je continuerais à prendre des compléments alimentaires censés faire augmenter le niveau de glutathion, car les drogues dites antirétrovirales peuvent influencer ce niveau, dans un sens comme dans un autre.

En tout cas, il est vraiment dommage qu'il n'y ait pas en France de praticiens expérimentés en la matière car c'est vraiment le règne de la débrouille. Et c'est vraiment bien triste qu'il faille aller sur ONCT pour tenter de glaner çà et là quelques maigres informations sur le glutathion au niveau "médical" alors qu'on l'on devrait s'attendre à pouvoir se référer aux médecins sur ce sujet !

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