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Nico, ton message me pousse à me dire qu'il y a un bugg quelque part dans la lutte contre les virus.

Je n'ai pas inventé l'eau tiède mais en gros, les virus se propagent et gagnent en virulence (mutation) quand :

- il y a promiscuité et manque d'hygiène effarants (tant au niveau humain qu'animal),

- au sein d'une population affaiblie alimentairement ou par abus de substances chimiques,

- substances chimiques qui peuvent provoquer à la longue des multi-résistances.

Les antiviraux ? Dans l'urgence, pourquoi pas.

Mais s'ils s'attaquent à l'ADN (ou ARN) des virus, ne s'attaquent-ils pas aussi à celui de l'homme d'où leur toxicité à long terme ?

Sans parler de leur supposée efficacité qui reste à prouver, efficacité ayant toujours un train de retard (le Tamiflu tiens !) et la guérison dépendant peut-être d'autres facteurs (ou co-facteurs) qui eux mériteraient la lumière bien crue des projecteurs.

C'est là que les industries et cie auraient à se bouger les fesses mais le souhaitent-ils vraiment ?

Quant au public, il faudrait déjà qu'il soit correctement informé. Il ne se sent concerné que quand il y a le feu. La panique entraine alors des mesures lourdes de conséquences tant au niveau économique (pour les petits éleveurs par exemple) que général (santé, social, écologique-résidus de médocs dans l'eau par exemple- etc...)

Vu la situation actuelle sur les pathogènes (multi-résistances et escalade des mutations, le tout accompagné d'une sempiternelle menace de pandémie), focaliser uniquement sur les antiviraux et/ou vaccins, antibios, etc... me semble complètement réducteur. La limite de ce côté-là ne serait-elle pas atteinte ?

S'obstiner à fond la caisse sur cette voie ne peut découler que d'une volonté consciemment choisie, et c'est de cette volonté que le public est pris en otage. 3 - thermo.gif

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Vu la situation actuelle sur les pathogènes (multi-résistances et escalade des mutations, le tout accompagné d'une sempiternelle menace de pandémie), focaliser uniquement sur les antiviraux et/ou vaccins, antibios, etc... me semble complètement réducteur. La limite de ce côté-là ne serait-elle pas atteinte ?

Faut pas dramatiser, à part pour certaines multirésistances de souches bactériennes à l'hopital. faut relativiser, on est loind de la catastrophe et des mesures simples d'hygiène et d'alimentation résolvent la plupart des problèmes. POur moi la limite n'est pas atteinte au contraire au niveau antiviraux on a quasiement rien. Les deux aspects médicaments et co-facteurs comme tu dis sont importants à rechercher.

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Nico, ton point de vue est intéressant et ta patience d'ange mais...

- Toxicité cellulaire :

En effet un bon antiviral doit respecter le métabolisme cellulaire et inhiber celui du virus, or les virus utilisent le métabolisme cellulaire. On a donc un problème qui se pose.

C'est pour cette raison qu'on définit un rapport entre la toxicité cellulaire et l'action antivirale : (toxicité cellulaire)/(action antivirale).

L'action antivirale est mesurée par la production du virus. Donc on aboutit à ce rapport: R=(Toxicité cellulaire en %)/(Production virale en %).

La toxicité cellulaire en % devrait être égale à 0 et la production virale devrait être égale à 0 elle aussi.

Or suite à nos antécédents de grands mathématiciens nous devrions tous savoir qu'un rapport 0/0 fait intervenir la grande théorie des limites. Le rapport doit tendre vers 0 si on veut une bonne activité. On peut observer une toxicité qui augmente et on peut voir l'inverse avec une production virale qui augmente. Le rapport tend vers 1 quand la substance est très mauvaise.

Donc pour résumer le rapport doit être très petit pour que les substances soient efficaces.

On peut cibler certains points du virus pour avoir un bon rapport.

C'est le problème des antiviraux qu'on vient de décrire.

Beaucoup d'antiviraux sont des antimétabolites car il s'agit de bloquer la production d'acide nucléique.

Les antiviraux auraient en général les contre-indications et les effets secondaires des anticancéreux donc une action sur toutes les cellules se réplicant rapidement (cellules de la moelle osseuse, cellules digestives) et activement (donc elles seront atteintes et ça sera un effet secondaire des antiviraux).

Les antiviraux bloquent le métabolisme à un niveau quelconque.

- Inefficacité contre les virus latents :

Ces substances n'ont aucune action sur les virus latents car ces derniers sont des génomes. Ce type de virus est un gène tranquille contre qui on ne peut rien. On a plein de gènes tranquilles contre qui on ne fera rien.

- Acquisition de resistance :

On a une variabilité génétique d'où émergence de souches résistantes aux antiviraux.

Univ-Rennes

Et mon petit doigt me dit que la panoplie très efficace, ce n'est pas pour demain.

Les principaux antiviraux dont j'entends parler (VIH et H5N1) "provoquent des résistances" même si dans le cas du "vih", l'introduction du 3TC (antioxydant) a amélioré la situation, 3TC (coincidence ?) aussi préconisé contre l'hépatite C dont l'isolation du virus laisse à désirer.

Mais comme les groupes pharmas ne cherchent que dans cette voie (c'est leur boulot comme tu le dis) et que les médecins appliquent les protocoles (il faut bien qu'ils se couvrent) découlant des recherches financées (par qui au fait ?), etc, etc... on tourne en rond, en vase clos.

Qui se préoccupe réellement des co-facteurs ?

Modifié par Liane
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Mais comme les groupes pharmas ne cherchent que dans cette voie (c'est leur boulot comme tu le dis) et que les médecins appliquent les protocoles (il faut bien qu'ils se couvrent) découlant des recherches financées (par qui au fait ?), etc, etc... on tourne en rond, en vase clos.

Ce sont quand même les médecins qui mettent au point le protocol avec les médocs fournis. Pour le financement, il ne faut pas oublier que la majorité des traitements commercialisés par les indutries viennent des découvertes de la recherche publique. C'est à l'etat de ne pas se faire racketter ses découvertes et d'orienter les recherches dans plein de domaines mais pour cela il faut de l'argent et je ne crois pas qu'il soit prêt à faire des efforts ni les citoyens d'ailleurs. Il ne faut pas croire que tout tourne autour du système fric/industrie/recherche de la rentabilité/médoc, il y a énormément de labo qui font un superbe travail fondamental pour mieux comprendre les intéractions pathogènes/hôte et c'est de là qu'on avancera, si on leur donne les moyens et qu'on exploite leur découvertes.

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The Influence of Money on Medical Science
(L'influence de l'argent sur la Science Médicale)

JAMA - 2006

Les patients en audit ?

Ils pourraient le faire s'ils avaient la liberté de leurs opinions et de leurs choix thérapeutiques.

Le monopole actuel ne le permet pas.

Quant aux opinions, à moins de se ramasser un gros truc sur la gueule et en conséquence commencer à farfouiller partout (jusqu'à devoir faire des recherches en anglais ou en allemand, et à étudier des notions sur lesquelles on n'aurait jamais pensé un jour devoir se pencher), elles ne sont pas éclairées mais dictées.

Pour se constituer en audit aujourd'hui, les patients devraient, en plus de leurs boulots à eux, intégrer les bases qui constituent le boulot de leurs médecins afin de pouvoir les confronter. Le monde à l'envers !

Tu te constituerais en audit de la compagnie aérienne que tu utilises (càd vérifier le niveau technique, mécanique, électronique, la sécurité, la conscience et la compétence professionnelles du personnel etc...)

En général, on fait confiance sauf si les crashes se multiplient. Encore faudrait-il être informé du crash et de sa cause.

"Les patients en audit" implique la libre concurrence des différentes méthodes thérapeutiques équitablement encouragées (suivant un guideline de sécurité pour éviter les abus des charlatans) par un état impartial qui ne «protège» pas ses responsables face à la justice (qu'on peut espérer elle aussi impartiale)

Ca implique (comme pour les aliments) des "étiquettes avec indications sur l'origine, la composition et le procédé de fabrication" c'est-à-dire de la transparence de la part du fournisseur/prestateur de services, avec traçabilité et vérification possible de chaque étape (en partant de l'identification d'un pathogène jusqu'aux aux méthodes qui permettent de lutter contre)

"Les patients en audit" implique la possibilité à ces derniers de "boycotter" un produit (ce sont eux les consommateurs) et de soutenir un autre.

Mais pour ça, il faudrait qu'ils aient le libre accès des produits (remboursment de la sécu)

Le citoyen arrêtera de s'en foutre quand il y comprendra quelque chose dans ce foutoir, c'est le cas de le dire, et qu'il ne sera plus infantilisé face à des connaissances réservées à une pseudo-élite («c'est moi le médecin !») fermée au dialogue.

Je te dis pas alors à quelle vitesse les choses évolueront dans le sens que tu souhaites !

Tant au niveau financement, recherches et résultats, la liberté d'action n'étant plus entravée par un système monocellulaire.

On est loin de là.

En attendant, ben ma foi, les patients (ou ceux qui se sentent concernés) sont obligés de plancher (médecine, chimie, biologie, etc...), et c'est lamentable, pour ne pas se faire mener en carafe sur un claquement de doigts levés en sentence de vie ou de mort !

Modifié par Liane
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Surement que ce lien à déjà paru mais bon... Je tiens à apporter ma modeste contribution

www.rfi.fr/fichiers/Mfi/Sante/1491.asp

En passant, j'ai lu dans un livre sur les animaux abandonnés (ok hors sujet mais je travaille avec les animaux _biglol.gif )Il y a une dame qui raconte son témoignage qui va comme suit:

Dernièrement, elle a eu la malchance, dans son travail d'infirmière, de se piquer avec une aiguille sortant d'une veine d'un client séropositif, souffrant également d'hépatite. Un ans d'attente avant d'avoir l'assurance de ne pas être contaminée... (un ans?!? la joie dans les coeurs reflechi.gif )

Dans le dernier paragraphe de son témoignage: Les test sanguins se sont révélés négatifs...(selon les officiels, elle a eu un sacré coup de chance...enfin j'imagine)

A plus tard!!

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Pour ma part je suis de plus en plus sceptique sur la capacité des virus de muter lors de la réplication, sous la "pression" de l'environnement. Tout ceci me semble une belle théorie montée de toutes pièces par des gens incapables de comprendre la chimie.

Résistances, Gallo s'en mêle (sur le cas d'un gars qui consomme des methamphetamines et qui aurait pondu un "super-virus vih")

Le Dr John Moore, chercheur à l'université de Cornell, a fait lui aussi preuve de prudence. "Est-ce que cette souche en particulier modifie complètement la donne ? Je ne crois pas", a-t-il dit.

"Plutôt qu'un super virus, cela pourrait se transformer en pétard mouillé."

Il a ajouté que le HIV résistant à plusieurs traitements se transmettait beaucoup plus difficilement que les souches non résistantes.

4-ptdrasrpt.gif

Voilà qui met un petit frein à l'escalade "non contrôlée" .

Modifié par Liane
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