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**[SIDA] : le "VIH" ne cause pas le SIDA ** 1/3


EcliptuX
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Puisque Mullis est incompétent, pourquoi le PCR est utilisé comme méthode pour la détection du soit disant VHI, alors que Mullis lui meme dit que le PCR ne peut pas servir à ça ?

Pourquoi Candide defends tu la these officielle avec autant d'acharnement ?

Si cette thèse est tellement évidente, logique, véridique, inattaquable, officielle et reconnu par tous, elle ne devrait pas avoir besoin d'etre défendu...

Personne aujourd'hui ne s'acharne a vouloir défendre la théorie de la Terre qui est ronde, ou celle de la Terre qui tourne autour du soleil.... reflechi.gif

Diamant

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Bon , on m'a censuré un message !!! ok, je comprends....apparement vous preferez laisser deblaterer(recopier) des conneries par Candice....ok, le soleil brille tout le monde........bien, dans son dernier message, on y apprends que Karry Mullis serait fou !!!....avec un prix nobel d'ailleurs : on le sait : les genies sont tous fous !........une fois de + les posts de Candice n'apportent, si ce n'est que tout reprendre depuis le début ! Quelle horreur !...Tout ca pour ce heurter à un mur ?.

He bien non ! je n'adhere pas du tout.

De plus il est hors de question que je rebouffe ces saloperies de comprimes pour faire plaisir aux accros des dollars et de la debilité humaine profonde ( si vous voyez de qui je parle).

Donc, moi je suis sero depuis 1988..mis sous traitements de avril98/janvier2000 que j ai arrete lors que dans la glace je me suis vu un look rescapé des fours de la seconde guerre mondial...et je ne joue pas sur les mots : C EST LA MEME CHOSE ET JUSQU A PREUVE DU CONTRAIRE !..le meme look!

JUillet 2004 : je suis en pleine forme et j emmerde toux ceux qui ne veulent pas comprendre des choses simples à comprendre.

Un ex malade du Syndrome de l Intelligence Deffaillante Acquise.

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Voici, Candide, la référence de Nature demandée :

NATURE

VOL 426 | 20 NOVEMBER 2003

www.nature.com/nature 215

On peut en trouver l'image pdf ici

Il me faut encore retrouver la réponse du rédacteur du bmj.

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C'est vraiment trop drole la méthode de Candide.

L'important, ce n'est pas le fond du problème. Non. L'important, c'est le nombre de personnes dans chaque camp. S'il y a 100.000 scientifiques dans le camps officiel, et seulement 600 dans le camps des dissidents, alors, c'est forcément les 100.000 qui ont raisons. Idem pour le nombre de dissidents non scientifiques. C'est une logique purement numérique, qui se contente de compter le points. Une démission de la pensée quoi... Mais, c'est fait de façon tellement candide (comme quoi, le pseudo est bien choisi), que c'en est carrément drole.

S'il s'était trouvé à l'époque de Gallilée, vu sa conception purement numérique des débats scientifiques, il aurait été dans le camps de l'église.

En fait, Candide se place de lui-même en déhors du débat en quelque sorte. Il nous suffit d'attendre d'être beaucoup plus nombreux, et là, on n'aura même plus besoin de convaincre Candide. Il se dira de lui-même "Ah oui, quand même, maintenant, ils sont un million. C'est qu'il doit y avoir quelque chose". Et quand on sera 100 millions, alors là, pour lui, la dissidence sera forcément une vérité d'évidence. Même en continuant à ne rien connaitre du fond du dossier.

Modifié par aixur
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Candide devrait nous faire un exposé sur le grand Robert Gallo, dont la haute probité n'a d'égale que la rigueur scientifique. Le récit de sa condamnation pour fraude nous amuserait beaucoup. Qu'en dis-tu Candide ? A moins que tu ne préfères passer cet épisode de la vie du grand homme sous silence...

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Invité Candide

Je remercie Cheminot d'avoir pu retrouver ces articles de Nature et du BMJ. Je sais, pour le pratiquer moi-même, que la recherche des sources d'information est une activité qui prend beaucoup de temps. Mais ce travail fastidieux est indispensable, afin d'éviter que le débat soit pollué par des affirmations gratuites, infondées ou péremptoires.

L'article de Nature est très intéressant. Il touche un des problèmes clé du débat autour de la "dissidence". Faut-il en parler ou faut-il se taire ? Richard Smith, l'éditeur du BMJ, semble opposé à la censure, même s'il admet que "le libre débat peut conduire à des abus". Il reconnaît aussi le danger des débats non modérés, dans lesquels une minorité (sous-entendu la "dissidence") peut, en multipliant les messages, donner l'impression que le débat est équilibré, entre adversaires dont la compétence scientifique est équivalente.

Sur les forums d'On nous cache tout, on peut voir un phénomène équivalent : il n'y a qu'à regarder le nombre de fil de discussions initiés par Mark et Terry, deux "dissidents" convaincus. Ils ont lancé 17 sujets sur les 50 qui sont relatifs au "Sida/VIH et aux autres pneumonies". Moi, j'appelle cela squatter. Visiblement, cela ne semble pas déranger le maître des lieux. A sa place, je trouverais les "dissidents" un peu envahissants. Faire du bruit, provoquer, polémiquer, c'est le meilleur moyen de se faire entendre. C'est une stratégie qui paye souvent sur les forums. Tout le monde le sait : rien de tel qu'un bon vieux troll pour créer du spectacle. En ce sens, je comprends EcliptuX : tout ce bruit, c'est bon pour son site icon_wink.gif.

Sinon, Cheminot, entre nous, tu ne crois tout de même pas à ce que tu as écrit dans ton post du 22 juillet (23h02) :

demandez-vous pourquoi le rédacteur du BMJ n'a pas obtempéré aux injonctions des journaux "Nature" et "The Lancet" qui lui ont pratiquement intimé l'ordre d'arrêter ce débat? Ce rédacteur se poserait-il, lui aussi, des questions?"

Déjà, je ne vois aucune injonction dans l'article de Nature (au fait, vous ne retrouvez pas la référence dans The Lancet ?), mais seulement une interrogation sur le bien-fondé de la politique éditoriale du BMJ. Ensuite, je veux bien parier un bonbon que Richard Smith ne se pose aucune question sur la "dissidence". Il est simplement très attaché au principe de la libre expression, comme en témoigne son interview dans Nature et son article dans le BMJ.

Toujours à propos de cet article de Nature, décidément très intéressant, je voulais attirer votre attention sur le terme par lequel sont qualifiés les "dissidents". A plusieurs reprises, le mot employé est "révisionniste". Les "dissidents" doivent penser que le mot est dur, non ? Eh bien ce n'est rien. Sachez que dans un article de Aids Treatment News, les "dissidents" sont appelés des "négationnistes". L'auteur s'explique sur le choix de ce mot : "nous utilisons négationniste car ce terme est plus spécifique et descriptif. Il peut y avoir plusieurs genres de dissidents autour des théories du SIDA. Mais les négationnistes nient régulièrement que le test du VIH est fiable [...], nient que les traitements maintiennent en vie" [Aids Treatment News, 5 mai 2000].

Pour ma part, vous aurez remarqué que j'utilise toujours le terme de "dissident" entre guillemets. Je considère en effet que le mot de dissident est trop beau pour vous. Dont je le reprends avec des guillemets, puisque c'est vous qui vous appelez ainsi. En revanche, je ne tiens pas à faire un amalgame avec le négationnisme. "Le mot 'négationnisme' a [...] été formé par lhistorien Henry Rousso en 1987, dans le but explicite de lever la perverse ambiguïté et la parfaite inadéquation de «révisionnisme» pour désigner le discours des négateurs du génocide [la Shoa]" [source : Pratique de lhistoire et dévoiements négationnistes]. En d'autres termes, le révisionnisme est une activité "normale" en histoire : revoir constamment ce que l'on sait, en fonction des nouvelles découvertes. Les négationnistes aiment s'appeler eux-mêmes révisionnistes, parce que cela leur donne l'apparence d'une démarche scientifique. Le problème, c'est que leur démarche n'est pas scientifique. Le négationnisme ne s'appliquerait donc qu'aux thèses visant à contester la réalité historique des génocides. Le Petit Robert donne d'ailleurs cette définition : "Position idéologique consistant à nier l'existence des chambres à gaz utilisées par les nazis". La question qui nous occupe ici est déjà suffisamment délicate pour ne pas faire d'amalgame. C'est pourquoi j'éviterai d'employer ce terme.

Puisque Terry ne m'a toujours pas présenté ses excuses, je ne répondrai pas à sa question. Mais peut-être Cheminot pourrait-il nous dire ce qu'il pense de l'argument de Terry ? Cet argument selon lequel, parmi les effets secondaires de l'AZT, il y a la leucopénie et que, selon lui, la leucopénie, c'est le Sida. Cheminot, penses-tu que cet argument est valable ? J'ai mon idée la-dessus, mais je me disais que c'était l'occasion de vérifier que les "dissidents" sont bien d'accord entre eux. Promis, dès que Terry me présente ses excuses, je réponds moi-même.

Question subsidiaire à Cheminot : dans ton post du 23 juillet (13h57), tu annonces que tu pourrais en dire de belles sur Gallo. C'est un peu hors sujet, car Gallo est loin d'être le seul à considérer que la "dissidence" est infondée, mais ça m'intéresse. Tu pourrais m'en dire davantage ? Tu peux m'envoyer la réponse par MP si tu considères toi-même que c'est hors sujet.

Petite taquinerie au passage : le principe du rasoir d'Occam (je crois bien que ça s'écrit avec 2 c icon_wink.gif), c'est un argument qui a autant de valeur pour moi que celui qui consiste à citer Einstein " En science, la chose la plus importante est de ne laisser jamais de questionner." Ou Gandhi : "Même répétée indéfiniment, une erreur ne devient pas vérité. La vérité demeure vraie même si personne la connaît". On est bien d'accord, ce sont des idées frappées au coin du bon sens, mais ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick.

Je réponds au passage à Diamant Bleue qui me demande : " Pourquoi Candide defends tu la these officielle avec autant d'acharnement ? ". Ma réponse : parce que je suis un immonde moujik à la solde du capitalisme mondial, tombé dans une marmite de médicaments quand j'étais petit, un suppôt de Satan qui refuse de voir la vérité en face, un candide atteint du syndrome de Don Quichotte icon_wink.gif.

A ta première question : "Puisque Mullis est incompétent, pourquoi le PCR est utilisé comme méthode pour la détection du soit disant VHI, alors que Mullis lui meme dit que le PCR ne peut pas servir à ça ?". Ma réponse : parce que Kary Mullis est un facétieux personnage.

Pour répondre, plus sérieusement, à Aixur, non, ma méthode n'est pas une démonstration quantitative. Pour citer quelqu'un de bien connu ici : "je suppose que lorsque différentes sources émettent des hypothèses qui convergent vers une certaine idée, cette idée a plus de chance d'être vraie". Un autre bonbon à celui qui retrouve l'auteur de cette citation (c'est vrai quoi, j'ai l'impression qu'il n'y a que moi qui bosse, ici icon_wink.gif). Il ne s'agit pas seulement de quantité, mais de variété des sources d'information, en provenance d'origines différentes. Mon intime conviction repose sur un faisceau de présomptions. Lorsqu'une idée va à l'encontre de ce que je croyais être vrai, je me renseigne, je cherche à comprendre, j'enquête, je vérifie, je recoupe les informations. Et toi Aixur, quels sont tes critères de décision pour te forger ton opinion ?

La suite de mon post risque de faire grincer des dents certains "dissidents". Mais, après tout, je pense qu'ils l'ont bien cherché.

L'ostracisme qui se cache derrière les thèses "dissidentes"

Je voulais évoquer un point qui me paraît important dans cette affaire : c'est l'ostracisme qui se cache derrière les thèses "dissidentes". Ne nous méprenons pas, je ne dis pas que tous les "dissidents" se laissent aller à ce travers. Je pense néanmoins que les thèses "dissidentes" facilitent les glissements pour les individus nourrissant par ailleurs des idées racistes, homophobes et, plus généralement, dénigrant certaines minorités. Car, selon moi, non seulement les thèses "dissidentes" sont infondées et dangereuses en terme de santé publique, mais je ne peux s'empêcher de penser qu'elles sous-tendent une philosophie moralisatrice et empreinte d'ostracisme.

Par exemple, chez Duesberg, on est toujours à la limite du dérapage. Dans un article publié dans la revue Policy Review en 1990, il présente tout d'abord des arguments qui se veulent scientifiques et objectifs : "La majorité des maladies sidéennes impliquent un certain degré de suppression immunitaire. Cette situation est due à différents facteurs. L'usage de drogue, et particulièrement d'héroïne, en est un. Les drogues recréationnelles elles aussi sont couramment utilisées par les homosexuels actifs dans les bains publics. L'alcool, l'héroïne, la cocaïne, la marijuana, le valium et les amphétamines appartiennent tous à l'histoire personnelle de beaucoup de patients atteints de SIDA. Lorsque ces stupéfiants sont combinés à une malnutrition régulière et prolongée, comme chez beaucoup d'homosexuels et d'héroïnomanes, cette situation peut entraîner un effondrement immunitaire complet".

Et puis son discours dérape : "Les homosexuels aux moeurs les plus légères connaissent les attaques répétées non seule ment de tout le spectre des maladies vénériennes, mais aussi de toutes les formes d'hépatite, d'infections cytomegalovirales, d'infections par le virus d'Epstein-Barr et des diverses infections protozoaires."

L'expression "les homosexuels aux moeurs les plus légères" n'est aucunement un élément objectif, mais bien un jugement moral. Cette expression est pour le moins évasive et ambivalente. Elle n'a pas sa place dans un document scientifique. Elle est plutôt révélatrice de présupposés d'ordre moral.

Ces dérapages sont nombreux dans la littérature "dissidente". Par exemple, sur le site $idasanté, on trouve ce commentaire de Djamel Tahi, réalisateur du documentaire sur les théories "dissidentes" que j'ai évoqué plus haut, diffusé sur Arte en 1996 : "Pour le Professeur Peter Duesberg et le Professeur Kary Mullis, les données épidémiologiques et les caractéristiques du Sida, prouvent que les différentes maladies réunies sous ce sigle ne peuvent pas être le fait d'un agent infectieux. Les deux chercheurs américains soulignent que 60% des malades touchés par le Sida, sont des homosexuels qui mènent une vie sexuelle débridée, consomment régulièrement des drogues récréatives, de l'alcool, et des antibiotiques pour soigner ou prévenir les infections auxquelles ils sont exposés. Les toxicomanes, eux, représentent près d'un tiers des sidéens. La consommation de drogues dures (héroïne, cocaïne) durant plusieurs années, est un des facteurs de la destruction du système immunitaire. Ajoutez à cela, les multiples infections dues à l'échange des seringues, la malnutrition et l'insalubrité auxquelles les toxicomanes s'exposent, et vous avez des malades du Sida en puissance. Pas besoin d'un virus pour cela, assurent Peter Duesberg et Kary Mullis" [$idasanté].

D'un glissement à un autre... on passe des "homosexuels aux moeurs les plus légères" aux "homosexuels qui mènent une vie débridée".

Sur ce forum de discussion (On nous cache tout), on peut dénicher quelques perles de ce type. Ma gentillesse naturelle m'incite à ne pas citer de noms dans mon post. Mais il suffit de suivre les liens pour en savoir plus. "Ca ne suffit probablement pas à tuer ou rendre gravement malade un individu. Mais, il faut voir que ce genre de comportement sexuel est généralement associé un style de vie globalement mauvais pour la santé. Le gars qui va presque tous les soirs en boite pour partouzer avec 10 mecs différents, n'a en général pas une hygiène de vie très saine" [Forums On Nous cache Tout].

Sur ce même forum, un peu plus loin dans la même discussion: "il y en a encore un point en commun entre le toxico, l'africain, et le gay atteint de sida : l'obsession ; le premier par l'argent et son produit a trouver quotidiennement ; le second est obsedes par la nourriture, la belle vie a l'européenne, l argent ; le dernier obsedes par le manque d amour, le sexe, d'être mieux dans sa peau" [Forums On Nous cache Tout].

Sur un autre forum, un internaute tente de nous expliquer que "Sur les 68% d'hétérosexuels français[porteurs du VIH], il y en a 90% qui viennent des pays 'à risque'" ou encore que "1850 cas pendant la même période acquis en GB, donc 4000 viennent d'immigrants (70%). Ils indiquent aussi que sur les 1850 cas "UK", il y a 275 cas hétérosexuels purement 'UK'" [Forums Doctissimo].

C'est moi qui ai passé le mot "purement" en gras. Soyez donc rassurés, vous qui êtes "purement" blancs, "purement" hérétosexuels et "purement" non toxicomanes : le VIH ne risque de toucher qu'une minorité d'entre vous. Le fléau concerne principalement les minorités : homosexuels, immigrants, toxicomanes.

Toujours cette propension à vouloir rassurer les gens "normaux" dans cet article de Celia Farber. De ses propres mots : " Un rapport récent paru dans le journal médical anglais The Lancet [Note de Candide : impossible de vérifier, aucune référence n'est donnée dans cet article] indique que parmi 4,097 femmes soignées dans des maternités londoniennes, une seulement fut trouvée séropositive parmi celles qui n'appartenaient pas à un groupe de haut risque de Sida, tels que les hémophiles et les drogués intraveineux" [spin, juin 1992].

Ici, peut-être serait-il bon de rappeler quelques faits :

Le VIH/Sida touche de plus en plus souvent les femmes. A l'échelle de la planète, "les femmes représentent près de 50% des personnes infectées. Elles n'étaient que 41% en 1997. En Afrique subsaharienne, elles représentent 57% des personnes contaminées" [Libération, 6 juillet 2004].

"Les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes représentent entre 5% et 10% des cas de VIH dans le monde" [ONU-OMS, Onusida, "Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA", juillet 2004]. En France, la contamination se produit, près d'une fois sur deux, au cours de rapports hétérosexuels, moins d'une fois sur trois au cours de rapports homosexuels et, dans 14% des cas, lors de l'usage de drogues injectables" [Ministère de la Santé, Chiffres clés sur le Sida et l'Hépatite C].

Les "dissidents" parlent beaucoup des groupes dits à risques ne veulent pas voir que l'épidémie est bien plus généralisée.

J'évoquais plus haut l'attirance de Kary Mullis pour les principes eugénistes. Le prix Nobel de chimie 1993 revendique carrément un monde meilleur où l'espèce humaine serait améliorée, grâce à ses découvertes scientifiques permettant d'identifier le génome. L'apparentement entre sa philosophie eugéniste et l'ostracisme "dissident" n'est pas sans poser de questions.

Tiens, au fait, au détour de mes recherches, j'ai trouvé une photo intéressante sur le site $idasanté. C'est une photo de John, Etienne de Harven, Philippe Krynen & Mark Griffiths, à Cannes en 2001. Il n'a pas de nom de famille John ?

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Je n'avais rien contre toi jusqu'à ce dernier message Candide.

Tu respectes en effet scrupuleusement les formes et les régles.

De plus tu as su apporter quelques éléments d'informations apparemment objectifs et éclairer le débat.

Tu caches donc bien au premier abord tes véritables desseins qui m'apparaissent enfin comme trés trés partiaux et tendancieux..

Là j'ai enfin compris les réactions épidermiques que tu as pu déclencher plus tôt.

Car sous un couvert trés policé tu caches en réalité un état d'esprit des plus malhonnêtes et tu viens de le laisser filtrer ici en faisant dire à des gens ce qu'ils n'ont jamais dit.

Et en t'attachant scrupuleusement au texte et aux sources comme si cela comportait quelque valeur sacrée, tout en évitant soigneusement de comprendre le sens.

J'ai horreur de ces procédés. C'est Big Brother.

"le voleur qui crie au voleur"

le troll qui essaie de faire craquer les autres en respectant les formes mais en les provoquant sans cesse.

Sous tes dehors "trés politiquement correct"

j'ai du mal à croire que tu puisses être de bonne foi car tu n'instruis qu'à charge et en caricaturant.

Le coté formel trés policé n'y change rien.

Même si je déplore les insultes qui t'ont été adressées auparavant (c'est vrai que ça n'apporte rien) par ce dernier post tu les justifierai presque a posteriori tellement tes arguments deviennent répugnants.

Burk!

Tu me dégoutes.

Zen quand même.

Elisa

Modifié par Elko
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Evidemment, tu ne donnes toujours pas de commentaires aux questions théoriques posées, car seules celles-ci peuvent faire avancer la connaissance. Il est vrai que le moldèle rétroviral du Sida arrange bien des gens, en gommant en particulier la responsabilité de chacun quant à son mode de vie. En niant la négligence des thérapeutes occidentaux en Afrique, etc...

Quant à l'avis de Smith, pourquoi pas en effet? Il est à noter d'ailleurs le nombre de plus en plus important de docteurs es sciences qui se posent de telles questions par rapport au Sida.

Quant à Gallo, lire les textes proposés ici

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Invité Candide

Car sous un couvert trés policé tu caches en réalité un état d'esprit des plus malhonnêtes et tu viens de le laisser filtrer ici en faisant dire à des gens ce qu'ils n'ont jamais dit.

Je n'ai pas forcé ces gens à dire ce qu'ils ont dit.

Chacun est responsable de ses mots, responsable de ses actes.

Tu peux vérifier : toutes les citations sont exactes. J'ai fourni les liens, les sources sont identifiables.

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Hola, les sabots de Candide. Ils sont si gros qu'on pourrait faire un beau meuble (genre commode) avec.

Qu'est-ce qu'on se marre. C'est vrai, en ces périodes estivales, où la chaleur nous rend un peu apathiques et où on est paresseux pour écrire, il y a heureusement un homme qui vient nous aiguillonner sur ce topic et nous divertir, alors que sans lui, nous sombrerions dans la torpeur. Ouf ! C'est bien qu'il soit là en ce moment finalement.

En même temps, c'est dommage, il semblait qu'avec ADDTC, on en venait enfin un peu à aborder le fond du problème.

Il n'est pas content que Mark ouvre souvent un nouveau topic. Je comprend bien Candide. Les tentatives d'entrisme de certains ici (suivez mon regard) et de pourrissage de topic sont plus facile avec un topic unique. Pourrir 30 topics différents, ça demande plus de monde et plus de travail. C'est la mort du pourrissage de topic. Continue à ouvrir de nouveaux topic Mark, il semble que ça nous prémunit contre les trolls. Trolls qui aimeraient bien noyer régulièrement nos interventions intéressantes dans deux ou trois pages de polémiques sans intérêt (sur la forme ou sur des détails sans grande importance). Forcément, avec un seul topic, on peut faire un prix de groupe et attendre qu'il y ait déjà eu 10 interventions intéressantes pour les noyer dans 2 pages. Avec 30 topics différents, il faut écrire 60 pages. C'est beaucoup plus emmerdant.

Concernant la réponse de Candide, merci encore de nous faire rire :

Et toi Aixur, quels sont tes critères de décision pour te forger ton opinion ?

Mes critères de décision : les faits, l'analyse des faits, la logique, la réflexion, l'analyse du fond du problème (technique, politique, économique, historique, psychologique) de préférence à l'analyse de la forme (combien il y a de personnes dans chaque camp, est-ce qu'untel croit à l'astrologie ou pue des pieds). Normal quoi. Le travail de la pensée de quelqu'un qui a un cerveau en état de marche.

Ca n'empêche pas que si je vois qu'il y a 2 prix nobels et quelques super spécialistes en virologie qui sont de la partie et qui ont été rejoint par 600 scientifiques, j'ai tendance à me dire au départ qu'il y a quelque chose. Qu'il ne s'agit pas d'hurluberlus. Donc ça me pousse AU DEPART à aller voir ce qui se cache derrière tout ça. Mais, ça n'entre absolument en ligne de compte pour la décision finale.

Modifié par aixur
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Les "dissidents" parlent beaucoup des groupes dits à risques ne veulent pas voir que l'épidémie est bien plus généralisée.

Au début cela semble établi que seuls des groupes à risques étaient touchés.

Qu'en est-il aujourd'hui d'aprés les dissidents?

Modifié par Elko
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*Candie* a écrit :

-Puisque Terry ne m'a toujours pas présenté ses excuses, je ne répondrai pas à sa question. Mais peut-être Cheminot pourrait-il nous dire ce qu'il pense de l'argument de Terry ? Cet argument selon lequel, parmi les effets secondaires de l'AZT, il y a la leucopénie et que, selon lui, la leucopénie, c'est le Sida. Cheminot, penses-tu que cet argument est valable ? J'ai mon idée la-dessus, mais je me disais que c'était l'occasion de vérifier que les "dissidents" sont bien d'accord entre eux. Promis, dès que Terry me présente ses excuses, je réponds moi-même-

Lol: les infections que l on risque de develloper sous leucopenie ou lymphopenie en cd4, sont les exactement les memes....puis logiquement, pas de leucocytes = pas de lymphocytes= donc, pas de CD4.

-Pour ma part, vous aurez remarqué que j'utilise toujours le terme de "dissident" entre guillemets. Je considère en effet que le mot de dissident est trop beau pour vous.

LOL: travelo !

-Je réponds au passage à Diamant Bleue qui me demande : " Pourquoi Candide defends tu la these officielle avec autant d'acharnement ? ". Ma réponse : parce que je suis un immonde moujik à la solde du capitalisme mondial, tombé dans une marmite de médicaments quand j'étais petit, un suppôt de Satan qui refuse de voir la vérité en face, un candide atteint du syndrome de Don Quichotte .

Cool ! Candice , mais qu'est ce tu es pretentieuse !!

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Alors voici l'ordonnance que je preconise pour soigner Candide :

Retrovir IV 1600 mg jour soit 400 mg toutes 4 heures, en perfusion lente.

Hivid IV 1200 mg jours en perfusion continue lente.

Bactrim PO dose maximum pour eviter des infections "classiques" des chimiotherapies : 3600 mg.

Triflucan IV 800 mg jours en perfusion lente ( pour eviter la candidose causé par le bactrim).

Cymevan IV pour eviter les infections àCMV.

INterferon pour soigner une hepatite.

Folinate de calcium pour eviter une neutropenie du cymevan.

Quadri therapie d'antibiotiques pour eviter les infections à mycobacteries, infections classiques des chimiotherapies anti-vih.

Zovirax pour eviter les infections herpetiques.

Pariet pour eviter les oesophagites causer le nombres de comprimes avalés chaque jour

Imodium contre les eventuelles diahrées.

Morphine contre les douleurs digestives causes par tout les medicaments cites plus haut.

Antidepresseurs et anxyolites à fortes doses.

Neuroleptiques contre les douleurs et eviter le delire.

Primperan contre les vomissements

Sapsfon contre les douleurs digestives

Gaviscon contre les reflux acides ( azydothymidine.....)

Vitamines b1b6b12 ( non remboursées) contre les neurapothies de l azt.

Doliprane contre les douleurs.

Chimiotherapie pour le lymphome cause par l'azt.

Avec ca , vous allez etre bien soigné....et surtout ne jamais en tomber malade et encore moins en mourrir !

AYEZ CONFIANCE !!!

Notons que ce type d'ordonnace a bien et bel existé dans le debut des années 80 et que cela ete prescrit a des seropositives sans symptomes cliniques si ce n est que d avoir un nombre de t4 en dessous de 800 ( norme à l'époque = aujourd'hui elle est a 350 t4.....dans dix ans on nous dirat norme a 50!)...et que cela existe toujours en particulier chez les co infectes vih/vhc ( donc chez les ex/toxicos par IV).

J en ai connu un hier d ailleurs; je lui ai conseille mes lectures : il a eu peur et m a dit que j etais un fou.....et me repeta sans cesse : la vie en belle en se bourrant de cachets.

Les dernieres fois ou je l ai vu il pesait 51 kilos pour 1.85.....moi sans traitements j en fais 76 pour 1.78 !

A vu d'oeil comme cela : qui est le plus malade ?!

Candide : I HATE YOU ( ce que tu representes et ce que tu penses...pas toi car si il faut tu peux etre un beau male et donc un bon coup ?! Lol!)....mais deja je peux dire que tu joues bien un jeu sur forum ....tu n es pas un independant ......donc tu es bel et bien un TRAVELO !

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Pour répondre sur la leucopénie, voilà ce qu'on peut lire sur le site d'universtés françaises :

http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/pediatrie/deficits.htm

Tous les médicaments responsables de leucopénie sont responsables de déficits immunitaires. Le risque infectieux est d'autant plus sévère que la leucopénie est importante et prolongée. Par définition, on parle de neutropénie si < 1000 granulocytes/mm3 et de lymphopénie si < 800 à 1000 lymphocytes/mm3

Donc la leucopénie englobe la neutropénie et la lymphopénie (absence de lymphocytes T et B)

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Reponse à Mark :

Je ne suis pas en colére ! vous savez, on peut avoir de la haine en restant calme et meme en ayant le sourire ! Un peu pareil quand un medecin hiv dit a son patient : prenez ces medicaments, avec ca, vous allez vous sentir bien ( voir ordonnace plus haut).

Je vous ai deja dit, un jour, que je n etais pas croyant...chose logique pour moi car depuis le vih, j essaie de croire en ce que "je" vois !...Lol!

Le monde ne pourrais pas vivre avec que de l amour et de la compassion Mark......c'est le probleme de la race humaine!

L'homme est l'ennemi mortel de l'homme.

Car vous voyez des cocos du genre Candide, parfois ca donne envie de tomber les bras et ce dire : que chacun se demerde., tout se passe dans et avec le cerveau : si il y en a qui font plus confiance d autres aux medecins et que cela les tuent : c est leur probleme : ce sont des abrutis et on ne peut pas lutter, constament, tout le temps...et cette politique que je m applique car sinon je devrais en parler tous les jours...deja que j y pense !!.......ET je vous ai deja dit : la psychose fait chuter les t4!.........LOl!

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On peut rester pendant des heures devant un interrupteur électrique et discuter de son fonctionnement, et s'il fonctionne vraiment. Ceci n'est qu'une perte de temps. Nous le saurons en appuyant sur le bouton. Seul le résultat compte. Les grandes discussions sur [le SIDA] ne nous font pas avancer. Nous devons appuyer sur le bouton ; alors nous saurons, si et comment [le SIDA] fonctionne.

Et toi tu es là pour essayer d'empécher les gens d'appuyer sur le bouton... meme pire, tu t'en prends à ceux qui ont déjà appuyé sur le bouton et qui savent que l'interrupteur marche...

Diamant

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Invité Candide

Remets-toi Diament Bleue, tu en verras d'autres. A soutenir des positions aussi invraisemblables et dangereuses que les thèses "dissidentes", tu t'exposes en effet à être contredite assez régulièrement. C'est ton lot. C'est comme ça...

Une remarque à propos de vos insinuations sur le fait que "vous me connaissez". Outre le fait que vous semblez sur la mauvaise voie, dois-je comprendre que c'est une forme d'intimidation ? Auquel cas soyez plus précis et je me ferais un plaisir de porter plainte. Moi aussi, j'en ai vu d'autres.

Alors, il paraît que je ne parle jamais du fond ? Je vais donc essayer de me rattraper en vous parlant des traitements.

La question des traitements

Le seul point qui mérite attention, dans cette polémique, c'est sans doute la question des traitements. Non pas qu'ils soient responsables de la maladie ou qu'ils soient inefficaces, mais ils comportent des effets secondaires et peuvent se révéler contraignants dans la vie de tous les jours.

a) Se soigner ou pas ?

L'association Actions Traitements revient rapidement sur l'évolution des positions des médecins à propos des traitements, en indiquant par exemple que " Les recommandations thérapeutiques ont évolué en ce qui concerne le moment où débuter un premier traitement, et lon est moins interventionniste quil y a quelques années, où lenthousiasme de disposer enfin de médicaments efficaces, et lignorance de leurs effets indésirables à long terme, avait conduit à proposer des traitements à un stade relativement précoce de linfection à VIH" [Actions Traitements, Info Traitements, octobre 2003]. Cette association insiste sur le fait que le patient doit être bien informé du rapport risques/bénéfices lorsqu'il est s'agit de déterminer à quel moment il doit commencer un traitement : "Démarrer un traitement est une décision à ne pas prendre à la légère, qui engage pour de nombreuses années, avec un objectif précis : préserver, ou recouvrer, un bon état de santé, avec le moins de désagréments possibles , à la fois sur le court terme et le long terme" [Actions Traitements, Info Traitements, octobre 2002]. L'auteur insiste sur l'importance de la relation entre le patient et son médecin, qui doivent établir ensemble la meilleure stratégie thérapeutique possible.

Pour le Professeur Michel Kazatchkine, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), "l'enjeu qui agite la communauté scientifique est à présent celui-ci: dans quel ordre prendre ces médicaments, et comment les associer au mieux? Concrètement, il s'agit donc désormais de retarder, autant que faire se peut, la prise thérapeutique, afin de ne pas exposer trop tôt les malades à des résistances ultérieures" [L'Express, 10 juillet 2003].

La question de se soigner ou pas, celle de savoir quand commencer son traitement ou si on peut/doit le suspendre, ces interrogations sont au cur des préoccupations des personnes porteuses du VIH. Mais il ne s'agit jamais de dire que le VIH n'est pas la cause du SIDA, ni que les traitements sont responsables du Sida.

b) Témoignages

Voici un témoignage, sur le site d'Actions Traitements, d'une personne séropositive qui repousse tant qu'elle le peut le moment où elle devra suivre un traitement.

Sur le forum de Sida Info Service, quelqu'un se demande si il ne pourrait pas arrêter son traitement.

Sur le même forum, une autre discussion s'engage lorsque quelqu'un annonce que ses analyses sont bonnes et que son médecin lui a indiqué que, dans son cas, il n'a pas besoin de recourir aux traitements. Une internaute lui demande : " Ton post d'aujourd'hui, c'est aussi un souffle d'espoir vers Greg qui espère également suffisamment remonter pour échapper à la tri. Il me demande si ton alimentation pourrait y être pour qque chose d'après toi. ?". La réponse de l'intéressé : "Personne ne le sait trop nous sommes quelques uns en France comme ça, j'ai rempli ma quatrieme enquete VIH /VHC qu'ils etudient à Paris pour essayer de comprendre...".

Sur le forum de Doctissimo, un internaute annonce de mauvais résultats : il a peur d'être obligé d'aller vers une tri-thérapie, même si son médecin veut rester confiant.

Sur le forum de Sida Info Service, un témoignage de quelqu'un qui vit avec une personne malade et qui appréhendait la tri-thérapie : "mon ami a un traitement......on a eu tres peur au debut, car on avait lu pas mal de choses: traitement lourd, effets secondaires (deplacement de la masse graisseuse, vomissements, nausees, depression.....)...Le medecin nous a conseillés de ne pas lire, de ne pas chercher a se renseigner car tout ce qu'on lit est faussé ou exageré, ou plus d'actualité.......Mon ami a peut être eu beaucoup de chances, mais il n'a quasiment pas eu d'effets secondaires: juste une fois des nausées le matin, plus d'envies de rapports pendant quelques jours, et c'etait fini".

Sur la même page, un autre témoignage en réponse à quelqu'un qui ne prend pas de traitement : "je vois que tu ne prend pas de traitement, alors tinkiete pas trop au pire si tu dois en prendre un, ca se passera bien, moi ca fait 7 ans que je prend des traitements, avec plusieurs changements depuis....j'en suis à 11 actuellement par jour sans obligations d'horaire c matin et soir donc pas dur a gérer, apres au niveau effet secondaire, avec ce que je prend, je te l'ai mis dans mon mail que je t'ai envoyé, j'ai pas de soucis particulier, et puis je suis tellement concentré sur ma petite fille qui est toute jeunette que j'en oubli mon traitement, enfin je veux dire dans ma tete!!!!!donc tout va pour le mieux....et c pour te dire, j'ai du arreté tout traitement a la mise en route de bb c a dire pour la conception donc je suis pratiquement resté 1 an sans traitement, a part, les trois dernier mois de la grossesse ou j'ai pris de l'azt".

c) L'efficacité des traitements

Les traitements contre la maladie sont efficaces. Dans la déclaration de Durban, on peut lire que "Les médicaments qui bloquent la réplication du VIH dans les éprouvettes diminuent la charge virale des personnes et ralentissent la progression du sida. Aux endroits où il est disponible, le traitement a diminué la mortalité due au sida de plus de 80 p. 100" [Déclaration de Durban, Nature, juillet 2000].

Une étude réalisée sur 9800 patients, suivis dans 70 centres en Europe, en Argentine et en Israël, montre lefficacité des tri-thérapies : "prescrites depuis 1996, les trithérapies ont permis une diminution spectaculaire de la mortalité par sida. Sept ans plus tard, cette efficacité se maintient toujours. Le nombre de nouveaux cas a chuté de 50% et le risque de décès de 40%" [The Lancet, 4 juillet 2003].

Selon l'ANRS (l'Agence Nationale de recheche sur le Sida), "Les traitements antirétroviraux utilisés en combinaison de plusieurs médicaments [...] ont permis une réduction de plus des deux tiers de la mortalité et de la morbidité liées au Sida entre 1995 et 1997. Ces résultats persistent après six ans de trithérapies ".

Un article du NIAID (National Institut of Allergy and Infectious Deseases) revient sur l'histoire des traitements. Les premiers traitements dans les années 1980 avec de l'AZT, la résistance du virus aux médicaments, la nécessité de combiner plusieurs médicaments pour mieux contrer le virus, l'arrivée des anti-protéases en 1995 et l'efficacité des tri-thérapies, démontrée dès 1996. L'histoire des traitements a donc basculé vers le milieu des années 1990, avec l'apparatiton des antiprotéases et des trithérapies. On peut en voir les conséquences spectaculaires dans le graphique suivant : il s'agit du nombre trimestriel de morts du Sida aux Etats-Unis. A partir de 1996, le nombre de morts diminue de manière très significative. Deux ans plus tard, on compte cinq fois moins de décès du Sida aux Etats-Unis.

Nombre de morts du Sida aux Etats-Unis entre 1986 et 1998 (chiffres trimestriels)

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Source : Center for Desease Control and prevention, NIAID, 1998

Lecture : on mesure l'efficacité des trithérapies dès 1996

Les études qui montrent l'efficacité des traitements sont très nombreuses. Il y a, cette fameuse étude, que Terry se plait à citer sans rien y comprendre, réalisée par S. Vandentorren, P. Mercié, C. Marimoutou F Dabis et le Groupe d'Epidémiologie Clinique en Aquitaine. Cette étude porte sur des résultats collectés en Aquitaine (au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux puis dans les centres hospitaliers de Bayonne, Dax, Libourne et Villeneuve-sur-Lot). Au total, 1 662 décès ont été notifiés parmi les 5 124 patients de la Cohorte Aquitaine. Les patients décédés étaient de sexe masculin à 80 %. La médiane d'âge au moment du décès était de 37 ans, s'étendant de 15 à 92 ans. Les patients décédés avaient le plus souvent acquis leur infection lors de rapports homo-bisexuels (40 %), toxicomanie (31 %) ou de rapports hétérosexuels (13 %). Cette étude démontre que "la prescription des trithérapies avec Inhibiteur de Protéase a spectaculairement amélioré la survie des personnes VIH+". Grace aux trithérapies, le taux de mortalité a en effet chuté de 75% entre 1995 et 1997 [institut de Veille Sanitaire, Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 1999].

Il y a encore cette étude, coordonné par l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Comité national de lutte contre le sida du Sénégal, et financé par l'ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida). Cette étude avait pour but de mesurer l'efficacité, la tolérance, l'acceptabilité et la faisabilité d'un traitement antirétroviral classique au Sénégal. Cette étude a été menée auprès de cinquante-huit personnes âgées de 16 à 56 ans, ayant une charge virale élevée et un taux de lymphocytes CD4 bas. La majorité (86, 2%) avait développé la maladie avant la mise sous antirétroviraux. Tous ont reçu un traitement associant deux inhibiteurs de la transcriptase inverse et un inhibiteur de protéase, en trois prises quotidiennes comme dans les pays du Nord. Une enquête sociologique menée conjointement a évalué la capacité des patients à prendre en charge une partie du coût du traitement en fonction de leurs ressources, le reste étant subventionné par le programme. À l'issue des 18 mois de l'étude, les résultats étaient comparables à ceux obtenus dans les pays industrialisés. D'une part, la plupart des patients (87,9 %) ont suivi la thérapie de manière régulière sur l'ensemble de la période de suivi. Et, contrairement à ce que l'on supposait, les difficultés financières ont relativement peu fait obstacle à l'observance du traitement. D'autre part, les chercheurs ont observé la même efficacité thérapeutique que chez les patients des pays industrialisés. En effet, après un an et demi de traitement, la charge virale est apparue quasi indétectable (inférieure à 500 copies/ml) dans 59,3 % des cas et le taux de CD4 a très sensiblement remonté (environ 180/mm3). La tolérance à l'égard des antirétroviraux a été globalement bonne, les effets secondaires observés étant peu importants, et deux cas seulement de résistance virale aux médicaments ont été recensés [institut de Recherche pour le développement, 5 mai 2002].

Cette autre étude, réalisée au Cameroun, montre une nouvelle fois l'efficacité des tri-thérapies. 60 patient ont été suivis pendant 24 mois ; ils recevaient un comprimé 2 fois par jour de lassociation générique nevirapine, stavudine et lamivudine. Au départ, 92% des patients étaient atteints du Sida. Six mois plus tard, 80% d'entre eux avaient une charge virale indétectable [The Lancet, 3 juillet 2003].

Une étude portant sur des enfants cette fois-ci : Réalisée entre août 1988 et février 1999 sur une cohorte de 150 enfants atteints du Sida, suivis dans les hôpitaux de Madrid et Séville. Il y avait quatre groupes disctincts. Groupe 1 : pas de traitement (NT); Groupe 2 : monothérapie (MT); Groupe 3 : deux antirétroviraux (Dual ART); Groupe 3 : tri-thérapie (HAART). Les résultats parlent d'eux même : les enfants sous tri-thérapie ont vu la progression de la maladie stoppée ; la maladie a progressé pour tous les autres groupes, mais encore plus significativement chez les enfants ne suivant aucun traitement. Le graphique suivant est assez parlant : on y voit la progression de la maladie pour chacun des groupes. L'échelle est inversée : lorsque la courbe baisse, la maladie progresse.

Progression de la maladie, pour quatre groupes d'enfants atteints du Sida

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Source :Archives of Disease in Childhood, 2002, vol 86, p. 119-124

Légende : NT = groupe d'enfants sans traitement ; MT = groupe d'enfants avec monothérapie ; Dual ART = groupe d'enfants avec deux antirétroviraux ; HAART = groupe d'enfants sous trithérapie

Lecture : la maladie ne progresse pas chez les enfants sous trithérapie, elle progresse rapidement chez les enfants ne suivant aucun traitement

En vérité, nous n'en finirions pas de citer des études qui prouvent l'efficacité des traitements, et surtout des trithérapies. Personne ne dit qu'il s'agit d'un remède miracle. Mais tout le monde s'accorde pour reconnaître leur efficacité. Tout le monde... sauf les "dissidents", bien sûr.

d) Et pour l'avenir ?

La recherche médicale est en perpétuelle évolution, mais il n'y a, pour le moment, aucun remède miracle qui soignerait définitivement et sans effet secondaire. Dans un numéro récent de la revue The Lancet, entièrement consacré au SIDA, il est frappant de constater que plus d'une dizaine d'articles évoquent la question des traitements et des diverses expériences qui sont menées dans les multiples endroits du globe afin de mieux soigner les personnes atteintes par la maladie [The Lancet, 3 juillet 2004].

Au terme de la 15e conférence internationale sur le Sida qui s'est tenue à Bangkok en juillet 2004, plusieurs priorités se sont fait jour :

Favoriser l'accès aux traitements pour les habitants des pays du Sud. Les médicaments coûtent cher et, dans le monde, seuls 7% des personnes malades du sida qui ont besoin d'un traitement immédiat y ont accès [Reuters, 13 juillet 2004] ;

Mieux informer les populations sur le VIH/Sida

Eduquer les jeunes générations dans un but de prévention

Trouver des financements afin d'améliorer l'efficacité des traitements et de diminuer leurs effets secondaires

Poursuivre les recherches sur un éventuel vaccin

Explorer d'autres moyens de prévention, tels que les gels spermicides.

L'international Aids Society estime aujourd'hui que l'évolution des traitements va être "probablement être progressive" plutôt que révolutionnaire, avec une amélioration des médicaments existants en vue de rehausser leur efficacité et limiter les effets secondaires. Mais un remède définitif reste illusoire. En terme de prévention, en revanche, la marge de progression de la recherche d'un vaccin semble plus importante. "De plus en plus de produits expérimentaux sont testés, grâce à un accroissement des fonds, mais il faudra encore plusieurs années afin d'avoir une indication sur leur efficacité. La recherche sur le gel vaginal microbicide, capable de tuer le virus du sida, est en revanche plus encourageante" [Agence France Presse, 16 juillet 2004].

En conclusion, la trithérapie n'est pas un traitement miracle. Comme tout traitement efficace, elle a des effets indésirables. Néanmoins, elle améliore le pronostic des patients. Ensuite, chacun est libre, en conscience, davoir son opinion et de choisir ce qui lui semble le meilleur pour lui.

Mais il n'est pas nécessaire de prétendre que le VIH n'existe pas ou que les trithérapies sont responsables du Sida. Ces mensonges sont criminels. Ils pourraient détourner les personnes malades d'un traitement efficace.

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Candide si tu oublies 2mn la recherche d'infos officielles, de sources, de chiffres et de citations est-ce que tu as des idées personnelles? un ressenti? des intuitions?

Que penses-tu par exemple, toi personnellement, de la déclaration de Claude Bernard reprise par Pasteur à la fin de sa vie:

"Le microbe n'est rien , le terrain est tout"

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Tout d'abord, Candide, il est inutile de faire un copié-collé sans citer tes sources (certains liens ne fonctionnent pas, en particulier celui du niaid.nih

L'étude citée cet qui concerne les enfants séropositifs est très intéressante. Un point me gêne cependant. Il manque la description du passé de ces enfants, et en particulier si leur mère a subi une monothérapie à l'AZT.

Dans ces cas-là, je rappelle que de nombreuses études montrent la progression plus rapide de l'enfant vers le stade Sida si la mère a été traitée par l'AZT :

Effect of perinatal short-course zidovudine on the clinical and virological manifestations of HIV-1 subtype E infection in infants

http://www.nhrbc.org/paper1.1.html

publié également dans le Journal of Clinical Virology :

Le report à une date ultérieure de l'initiation de la trithérapie chez ces patients (de la cohorte suisse) n'a cependant pas fait apparaître une augmentation du risque de progression vers un stade Sida

Donc les choses ne sont pas vraiment tranchées, et je pense que cela dépend beaucoup du taux d'AZT utilisé, ainsi que de la structure chimique des inhibiteurs de protéase.

*********************

A propos de l'AZT, qui est le principal visé, ainsi que du premier graphe que tu proposes :

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Il est à remarquer que la mortalité a chuté en 1995-96, époque où l'on est passé d'un traitement par monothérapie d'AZT de 1500 mg/jour (quantité qui correspondait à la dose nécessaire pour inhiber la rétrotranscriptase in vitro, selon Fischl et al.), à un traitement par trithérapie, avec 300 à 500 mg d'AZT (cette fois-ci, un taux incapable, notez-le, d'inhiber la RT), un autre NRTI (souvent de la lamivudine), et une PI, apparemment capable selon la pub précédente de contrecarré les substances provoquant le stress oxydatif.

On peut donc expliquer l'augmentation de la mortalité à partir de 86 par l'augmentation de l'utilisation de l'AZT, puis, à partir des résultats de la cohorte Concorde, négatifs pour l'AZT, la diminution de cette mortalité par le remplacement d'un grand pourcentage d'AZT par des substances non oxydantes, voire réductrices.

Comment l'AZT peut-il être si toxique?

Eh bien, il suffit de lire trois publications de biochimie pour le comprendre :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.f...6&dopt=Abstract

The Journal of Biological Chemistry

Reduction of 3'-azido-3'-deoxythymidine (AZT) and AZT nucleotides by thiols

John E Reardon et al.

Wellcome Research Laboratories

Ce document indique clairement que l'AZT oxyde les thiols de manière instantanée et totale.

Handlon et Oppenheimer, en 1988, dans "Pharm. Res. 5, 297-299) montrent que cette réaction se fait bien entendu également avec le glutathion.

ET lorsque, en 2000, Herzenberg, De Rosa, Roederer e& al publient l'étude suivante :

http://herzenberg.stanford.edu/Publication...ints/LAH448.pdf

qu'on peut retrouver dans pubmed à l'adresse suivante :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.f...t_uids=11029607

On comprend immédiatement que le Sida, dont l'aggravation clinique est intimement liée à la diminution du taux de glutathion plasmatique et cellulaire (cela est démontré dans la publication précédente), ne peut qu'être aggravé (et pour ma part, dans certains cas, provoqué) par l'absorption d'AZT, le seul NRTI oxydant.

Alors, pourquoi continuer à utiliser de l'AZT? Sans doute que cliniquement, il permet une amélioration transitoire par action antibiotique plus rapide sur les mycoses qui sont les principales maladies opportunistes liées au Sida, par son effet oxydant. Il faut rappeler à ce sujet que les cellules se défendent des protéines étrangères en libérant tout d'abord des peroxydes (par exemple les peroxynitrites). Pourquoi un oxydant de la trempe de l'AZT ne serait-il pas capable de réaliser cela?

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