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  1. Brume a posé cette question lors de son dernier message. Et effectivement, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de topic dédié à ce problème. J'avais du y répondre dans un autre topic cela-dit (ah oui, ici et ici). Déjà, il faut voir que la population séropositive de l'époque était différente de maintenant. Au départ, il n'y avait pas les tests VIH. Ceux-ci ne sont arrivés que fin 1984. Et au début, ils étaient longs à faire et couteux. Donc, tout le monde n'en bénéficiait pas. Ce qui a fait que pendant disons un an (l'année 1985), la population est restée essentiellement la même. Ca a du être vers 1986 que l'usage des tests a commencé à se répandre et la population concernée commencer à être un peu différente. Or, c'est justement seulement en 1986 que l'AZT a commencé à être donnée aux séropositifs (qui étaient en fait pratiquement tous sidéens, puisque le test était récent et qu'avant on ne pouvait se baser que sur la présence de symptômes pour déclarer une personne contaminée par le VIH). Il est vrai que la date officielle d'introduction de l'AZT est 1987. Mais en fait, on sait maintenant qu'on distribuait l'AZT en cachette aux séropositifs dès 1986. Donc, durant pratiquement toute la période 1981-1986, on ne pouvait se baser que sur les symptômes pour déclarer une personne sidéenne ou pas. Et vu la maladie décrite, il fallait vraiment que les gens soient mal en point pour qu'on les considère sidéens. Donc logiquement, la population des séropositifs était essentiellement une population de gens drogués, que ce soit des hétéros ou des homos. Et si la communauté homo était particulièrement touchée, c'est parce qu'il y avait une petite partie d'entre eux qui faisait la fête non-stop et qui se droguait énormément. Et, chose très importante, ça concernait une quantité de gens encore très restreinte : quelques milliers de personnes. Donc, il s'agissait des gens les plus mal en point. Bref, la réalité, c'est qu'entre 1981 et 1986, en se basant seulement sur les symptômes, on n'arrivait à trouver que quelques milliers de cas parmi les populations les plus déglinguées dans les pays occidentaux. Donc, les gens qui étaient considérés comme sidéens étaient déjà très mal en point physiquement. C'était très souvent des gens très amaigris et déglingués par la drogue ainsi que par les traitements administrés par la médecine pour soigner les divers problèmes de santé que la drogue causait. C'était donc un jeu d'enfant pour la médecine de les faire passer de vie à trépas rapidement. Concernant la procédure de mise à mort, voilà comment ça devait se passer. On donnait de l'interleukine et de l'interféron. Déjà, ça devait permettre d'amaigrir encore plus le malade (qui n'avait évidemment pas besoin de ça). Amaigrissement qui provoquait des problèmes de déshydratation, et donc des problèmes de détresse respiratoire et d'hypotension. Et vu que pratiquement tous étaient drogués aux opiacés, qui provoquent aussi des problèmes d'amaigrissement, d'hypotension et de détresse respiratoire, c'était déjà suffisant pour en envoyer un bon nombre ad-patres. Ensuite (ou tout de suite), on donnait des antibiotiques à haute dose pour soigner telle ou telle "infection" (par exemple une pneumonie ou une tuberculose ou un Kaposi pulmonaire, ou une infection du système digestif, etc..), ce qui provoquait un amaigrissement encore plus important du malade. Du coup, on pouvait tuer la personne par hypotension extrême. En effet, le corps réagit à la prise d'antibiotique par voie orale en mobilisant du sang et de l'eau dans le ventre. Du coup, il en reste moins pour le reste du corps, ce qui aboutit à une hypotension potentiellement mortelle quand le sujet est très amaigri. Les antibiotiques pouvaient aussi tuer la personne par hémorragie (vu que les antibiotique à haute dose en provoquent). Et comme on considérait que la personne était au stade terminale, on lui donnait de la morphine à hautes doses pour éviter qu'elle ne souffre. Seulement, la morphine provoque une hypotension importante, diminue fortement la faim, et rend difficile la digestion à cause de l'hypotension (ce qui n'incite pas à manger, donc cercle vicieux). Donc, la personne s'amaigrit encore plus, ce qui cause une hypotension encore plus importante. Et comme la morphine elle-même provoque de l'hypotension (par vasodilatation), une personne déjà fortement amaigrie finit par mourir d'hypotension. Donc, avant l'AZT, il y avait déjà plein de méthodes tout à fait efficaces pour tuer les malades. La médecine a à sa disposition des tas de drogues qui permettent très facilement de tuer des gens déjà affaiblis. Il suffit d'ajuster la dose. Ensuite, l'introduction de l'AZT a coïncidé avec une période où la population des séropositif a commencé à changer et à être composée de gens plus en forme. Aux doses utilisées à l'époque, l'AZT devait être plus dangereux que l'interleukine et l'interféron de la période précédente. Et du coup, ça permettait de tuer rapidement, même des gens en bonne santé.
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