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  1. Jibrail

    COVID-19

    Bon, Alors que le COVID-19 monopolise l'attention et l'actualité, difficile de rester silencieux alors qu'on ne cesse de parler de test, de dépistage, de PCR et d'anticorps (c'était pas inutile de faire un peu de virologie en autodidacte !). Et que le Comité Scientifique de l’Élysée est truffée de sommités du "VIH". Pas le temps de faire le CV de tout le monde, mais c'est vrai qu'on a déjà eu la chance d'évoquer le Président de ce Comité, le bon docteur Jean-François Delfraissy, ex-directeur de l'ANRS (Agence Nationale de Recherche contre le Sida), qui avec un enthousiasme parfois un peu trop vif, sur le gel vaginal microbicide par exemple. On a aussi évoqué sur ce fil certaines des recherches passées de l'incontournable Professeur Raoult, et son discutable apport aux fondements de la rétrovirologie. Ce qui ne nous dit rien, je le précise tout de suite, sur l'intuition qu'il a concernant l'intérêt de la chloroquine comme traitement de l'infection. Parce que concernant les traitements, l'histoire ne cesse de tourner en rond. Les essais "DISCOVERY" lancés en France par l'INSERM sont en effet intéressants à regarder. Parmi les 5 bras de l'essai clinique, deux sont à base de lopinavir/ritonavir, une des composantes des multithérapies antisida, qui viennent de prouver leur inefficacité dans une publication chinoise (certes de durée courte et d'échantillon limitée) qui reste en Une du NEJM depuis une semaine - excusez du peu (le New England Journal of Medicine est la première revue médicale au monde pour son impact). J'essaierai de creuser dans les prochains jours, mais cela paraît à première vue d'autant plus absurde de tester le Lopinavir que les effets du COVID-19 semblent inverses à ceux constatés dans les maladies définissant le SIDA. A la différence de l'auberge espagnole que constitue le SIDA, et ces multiples maladies à géométrie variable, on observe apparemment toujours la même chose dans les cas graves de COVID : une tempête de cytokine dans les poumons ("cytokine storm") - les cytokines étant des molécules principalement produites par les lymphocytes T-Auxiliaires (nos fameux T4) du système immunitaire - en particulier des cytokines pro-inflammatoire (TNF-alpha) qui déclenchent des dégâts importants dans les poumons. Ces cytokines pro-inflammatoire, typique des maladies autoimmunes (polyarthrites, lupus, sclérose en plaques...) sont celles qui manquent cruellement aux patients qui souffrent des maladies définissant le sida (voir ici, sur cette page ou encore là, en anglais), incapables de combattre les parasites et champignons pathogènes typique des maladies définissant le sida. Mais comme ils imaginent que le lopinavir est effectif contre un virus, il s'imagine que ce sera efficace contre le COVID... A l'inverse, l'hydroxychloroquine promue par le Dr Raoult paraît un choix spontanément plus logique à tester dans la mesure où elle est utilisée justement avec un certain succès dans le cas de certaines maladies autoimmunes, lupus et polyarthrites, depuis plusieurs décennies... Une efficacité qui paraît à première vue absolument pas antivirale, mais potentiellement efficace contre les dégâts inflammatoires qui font suite à l'infection. Enfin le dernier bras de l'essai concerne un supposé antiviral, le Remdesivir, de l'incontournable laboratoire GILEAD, qui encombre beaucoup nos archives numériques... Est-ce que cela sera encore le jackpot pour GILEAD cette fois, après avoir encaissé les dizaines de milliards du Tenofovir, puis du Sofobusvir (contre l'hépatite C) ? Rien n'est moins sûr, le Remdesivir ayant échoué il y a quelques années à être efficace contre Ebola (lors de l'essai clinique, 50% des patients sont morts, autant que dans le groupe contrôle), et étant conçu comme un analogue de nucléotide qui interfère dans la polymérase de l'ARN (viral) d'une manière un peu similaire à la façon dont l'AZT était censé interférer dans la transcriptase inverse du supposé VIH ("DNA Chain Terminator"). Dans un de leurs articles les plus mémorables, Le Perth Group avait montré comment l'AZT ne pouvait pas fonctionner comme un inhibiteur de la transcriptase inverse, et expliquait à la fois son inefficacité et sa toxicité. Sans pousser plus loin, la comparaison, il y a néanmoins tout lieu d'être méfiant sur le recyclage du Remdesivir qui ne présente pour l'instant que des résultats in vitro soi-disant favorables et dont l'efficacité "in vivo" n'a jamais été démontrée. Car comme GILEAD l'indique lui-même, le médicament "n'est autorisé nulle part et il n'a pas été démontré qu'il soit efficace ou sûr pour aucun usage" .... Affaire à suivre ces prochains jours. Les résultats des essais cliniques chinois, en avance sur les français, seront connu au plus tard début avril.
  2. La HAS rappelle le principe du dépistage systématique En d'autres termes, la Haute Autorité de Santé s'appuie pour ses nouvelles préconisations en matière de lutte et de prévention contre le Sida sur Le rapport Euro HIV Index 2009. Le rapport émane d'une organisation suédoise/bruxelloise qui se pose comme indépendante mais travaille avec Bruxelles et a réalisé le rapport sous la présidence (et l'impulsion ?) suédoise de l'union européenne. Health Consummer Power House se pose comme organisme indépendant ayant pour activité de faire des études et enquêtes sur la santé en Europe, en fait de distribuer des bons points, de mettre les Etats européens en compétition sur des questions de santé, et de proposer des rapports pour éclairer la lanterne des décideurs politiques. Rapport HCP_PDF_page 2 : “The Index work has been supported by an unrestricted educational grant by Gilead Science. The Index is presented under the auspices of the Swedish EU Presidency 2009.” En fait, cet organisme soi-disant indépendant a donc reçu pour le rapport en question le soutien financier de Gilead Science, une entreprise de l'industrie pharmaceutique née en 1987 qui s'est taillé un beau succés industriel et financier avec la fabrication et la vente d'antirétroviraux - les fameux ARV. Au Conseil d'Administration de Gilead, figure encore aujourd'hui Georges Shultz, ancien secrétaire d'Etat de Ronald Reagan. Par ailleurs, Donald Rumsfeld a fait partie du "Direction Board" de 1988 à 1997, puis il a été "Chairman" de la firme jusqu'en 2001, où il est devenu le secrétaire à la Défense de Georges Bush. Dès le premier chapitre du rapport, il est affirmé que Malte est un des Etats européens qui auraient la meilleure politique de santé et les meilleurs résultats en matière de sida... et que 50 % des séropositifs et sidéens maltais seraient des immigrés des pays du Sud. Bref, tout comme à la HAS, l'accent est mis sur le contrôle épidémiologique des migrants et immigrés. En d'autres termes, la politique de santé sur le sida est directement associée, notamment, au contrôle de l'immigration, avec des arrière-pensées très claires, à peine voilées, de mettre en place une sorte de barrière sanitaire, et sans doute d'avoir recours aux immigrants et autres clandestins comme cobayes pour les "cohortes" d'expérimentation humaine - celles de l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida en France. - Voici ce que précise Wikipédia à propos de Gilead/Rumsfeld (affaire scandaleuse bien connue) : "Federal disclosure forms indicate that Rumsfeld owns between USD$5 million and USD$25 million in Gilead stock. The rise in Gilead's share prices from USD$35 to USD$57 per share will have added between USD$2.5 million to USD$15.5 million to Rumsfeld's net worth.[3]"..."In November 2005, George W. Bush urged Congress to pass $7.1 billion in emergency funding to prepare for the possible bird flu pandemic, of which 1 billion is solely dedicated to the purchase, and distribution of Tamiflu."In July 2006, the U.S.Food and Drug Administration (FDA) approved Atripla, a once a day single tablet regimen for HIV, combining Sustiva (efavirenz), a Bristol-Myers Squibb product, and Truvada (emtricitabine and tenofovir disoproxil fumarate), a Gilead product.[4][5]"Gilead purchased Raylo Chemicals, Inc. in November 2006 for a price of $133.3 million.[6] Raylo Chemical, based in Edmonton, Alberta, was a wholly-owned subsidiary of Degussa AG, a German company. Raylo Chemical was a custom manufacturer of active pharmaceutical ingredients and advanced intermediates for the pharmaceutical and biopharmaceutical industries." - A propos de l'affaire du Tamiflu : NEW YORK (Fortune) - The prospect of a bird flu outbreak may be panicking people around the globe, but it's proving to be very good news for Defense Secretary Donald Rumsfeld and other politically connected investors in Gilead Sciences, the California biotech company that owns the rights to Tamiflu, the influenza remedy that's now the most-sought after drug in the world. Source : http://money.cnn.com/2005/10/31/news/newsm...sfeld/index.htm (L'article complet est d'une éloquence... désarmante) Gilead Science, ayant vendu le brevet du Tamiflu à Roche, encaisse 10 % de Royalties sur les ventes. En français, voir : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article84788 Et la preuve par l'hostie que Health Consumer Power House a en fait réalisé une étude de marché et une opération de marketing auprès de l'U.E. pour le compte de Gilead : http://chretiensida.wordpress.com/2009/03/...umer-hiv-index/ Extrait : "HCP tient à remercie Gilead pour sa subvention illimitée qui couvre les frais de réalisation du Euro Consumer HIV Index 2009." Enfin, last but not least, voir aussi l'affaire d'expériementation sur les prostituées de Douala, Cameroun, en 2005 : http://www.afrik.com/article8062.html
  3. Salut Manou, J'avais commencé une réponse assez détaillée, mais que j'ai entièrement perdu suite à une erreur de manip. En quelques mots, une analyse plus qu'un retour d'expérience : - Le Raltégravir est une anti-intégrase et la Rilpivirine est un inhibiteur de transcriptase inverse. Même si on peut être assez sceptique sur le mécanisme d'action réel de ces molécules, il faut souligner que du point de vue orthodoxe comme du point de vue purement chimique, ces deux molécules n'ont rien à voir. Elles n'ont donc pas du tout le même profil d'effets secondaires a priori (les symptômes peuvent être voisins mais les mécanismes qui les causent ne devraient pas être identiques). - Les autorités américaines de santé conseillent toujours en première ligne un régime à base d'anti-intégrase, dont le Raltégravir. Les régimes à base de Rilpivirine ne viennent qu'ensuite. En cause un développement de résistances plus rapide dans certaines situation, mais peut-être aussi des effets dépressifs touchant jusqu'à 9% des patients lors d'un essai clinique, et environ 1% de pensées suicidaires. C'est indiqué à la page F31 de ce document (voir extrait ci-dessous). A noter que les autorités françaises recommandent l'un comme l'autre traitement en première intention (sans faire référence aux effets dépressifs de la Rilpivirine), sans hiérarchiser l'un par rapport à l'autre. Citation « Adverse Effects:• RPV is generally well tolerated. In the ECHO, THRIVE, and STaR trials, fewer instances of CNS adverse events (e.g., abnormal dreams, dizziness, psychiatric side effects), skin rash, and dyslipidemia were reported in the RPV arms than in the EFV arms, and fewer patients in the RPV arms discontinued therapy due to adverse events. However, up to 9% of clinical trial participants experienced depressive disorders, including approximately 1% of participants who had suicidal thoughts or who attempted suicide. Patients with severe depressive symptoms should be evaluated to assess whether symptoms may be due to RPV and if the risks of continuing the same regimen outweigh the benefits. » - Entre les deux Tenofovir, j'avais largement détaillé l'affaire sur ce fil (lire tout le fil). En tout état de cause, le Tenofovir Alafenamide, le nouveau, est a priori meilleur en termes d'effets secondaires que l'ancien que l'on trouve en combinaisons dans les formules commerciales de Truvada ou Atripla. La question demeure : jusqu'à quel point ? Elle n'est pas réglée, car au vu des études produites, par Gilead, le labo, apparemment très légères, la Haute Autorité de Santé considère que l'amélioration apportée par le nouveau Tenofovir est trop légère, ou en tout cas insuffisamment démontrée. Et les autorités sanitaires allemandes sont sur la même ligne. Alors que faire ? A la place de ton compagnon, j'aurais tendance à conserver le Raltégravir puisqu'il semble fonctionner et ne pas provoquer trop d'effets secondaires, et éventuellement tenter le nouveau Tenofovir. Mais en fait, ce n'est pas possible, car le nouveau Tenofovir n'est commercialisé que dans des combinaisons complètes type Odefsey, et pas dans le remplaçant du Truvada, qui s'appelle le Descovy (Tenofovir Alafenamide + Entricitabine). En effet, comme Seronet l'explique avec beaucoup de clarté, le Descovy est autorisé mais compte-tenu de son apport thérapeutique non démontré par les études transmises à la Haute Autorité de Santé, il n'y a pas eu d'accord sur la commercialisation à un prix plus important que le prix actuel, faible car le brevet initial a expiré. Le laboratoire Gilead a donc décidé de pas le commercialiser, car il voudrait plutôt le vendre 400€ par boîte comme en Allemagne plutôt que 135€ comme cela devrait être la règle. Aussi il n'est pas possible aujourd'hui d'avoir un régime Raltégravir+Descovy au lieu de Raltégravir+Truvada. Donc à la place de ton compagnon, je crois que j'en resterai, pour l'instant, au régime actuel…
  4. Médicaments les plus remboursés par la sécu : Gilead et son Truvada en troisième position en 2017, après Novartis et Roche (Suisse). Bastamag_Pharmapapers : "Laboratoire : Gilead "Siège social : USA "Total remboursé en 2017 : 705 485 384 € "Tendance d’évolution : En baisse ? "Médicaments les plus rentables : Harvoni, Eviplera, Truvada" On aurait dû s'en douter.
  5. Les autorité de santé américaines, à travers la CDC (Center for Disease Control) viennent d'actualiser leurs recommandations en matière de traitement. Cinq combinaisons de médicaments sont privilégiés : Dolutegravir/abacavir/3TC (pilule unique Triumeq) [si le HLA-B*5701 est négatif] Dolutegravir + tenofovir/FTC Elvitegravir/cobicistat/tenofovir/FTC (pilule unique Stribild) [si if CrCl est >70 mL/min] Raltegravir + tenofovir/FTC Darunavir/ritonavir + tenofovir/FTC Il y a trois aspects intéressants : 1. Exit l'Atripla, la pilule unique "star" qui contenait Efavirenz, Tenofovir et Emtricitabine, et qui s'était vendu à plusieurs milliards de dollars ces dernières années. En cause, la toxicité de l'Efavirenz. Et là on reste confondu devant autant d'hypocrisie car la toxicité d'Efavirenz était connue depuis toujours - elle était identifiée dès les premiers essais cliniques, et ce n'est que lorsque son brevet a expiré et que de nouvelles molécules coûteuses ont été mises sur le marché, que finalement, l'Efavirenz, tout comptes faits c'est pas si bien que ça. 2. Le Tenofovir reste incontournable dans 4 des 5 thérapies, tout comme les inhibiteurs d'intégrases. En effet, le brevet du Tenofovir est encore valide est ne tombera qu'à partir de fin 2017 aux Etats-Unis. Pas de souci pour Gilead cependant, le producteur de la molécule, car une nouvelle version du Tenofovir (le Tenofovir Alafenamide) a déjà fait l'objet d'essais cliniques favorables, et une première demande d'autorisation à l'agence du médicament américaine (la FDA) vient d'être déposée en avril 2015. Cette nouvelle version aurait l'immense avantage de réduire ses principaux effets indésirables, en particulier sur les reins et la densité minérale osseuse, tout en conservant son efficacité "virologique". Que du bon pour les patients, avec un juste tout petit détail en passant : Gilead travaillait déjà sur le Tenofovir Alafenamide (TAF, nom de code GS 7340) en... 2001. Soit au même moment que la mise sur le marché de l'actuelle version du Tenofovir (le Tenofovir disoproxil fumarate, TDF). C'est vrai qu'il aurait été ballot de refaire pour la nouvelle version tous les essais cliniques déjà réalisés pour la première version un ou deux ans plus tard, juste pour diminuer les effets secondaires, alors qu'en attendant 15 ans (15 ans d'effets secondaires) on pouvait doubler la mise en redéposant un second brevet et en rallongeant la durée d'exclusivité de 15 années supplémentaires. Le bon sens en action, et c'est même pas moi qui le dit. 3. La lamivudine (3TC) et sa jumelle Emtricitabine (le FTC) demeurent dans toutes les combinaisons recommandées, ainsi que dans toutes les combinaisons de deuxième choix. Cela fait pourtant plusieurs années que la lamivudine est tombée dans le domaine public. Jusqu'ici ils n'ont apparemment pas trouvé mieux... et peut-être pas compris son mécanisme d'action. Comprendre si son bénéfice est liée à une hypothétique action antirétrovirale ou à une action anti-oxydante comme l'a suggéré Cheminot demeure sans doute une question trop cruciale...
  6. Médicaments les plus remboursés : Gilead et son Truvada en troisième position en 2017. Bastamag_Pharmapapers Laboratoire : Gilead Siège social : USA Total remboursé en 2017 : 705 485 384 € Tendance d’évolution : En baisse ? Médicaments les plus rentables : Harvoni, Eviplera, Truvada
  7. La meilleure avant l'été pour conclure. Les laboratoires ViiV qui produisent notamment le Dolutegravir viennent de conclure à dessein la phase III d'un essai clinique visant à comparer : - La trithérapie actuellement "recommandée" par les autorités de santé : DOLUTEGRAVIR + TENOFOVIR + ENTRICITABINE - Une bithérapie : DOLUTEGRAVIR + LAMIVUDINE ViiV annonce que les résultats de l'essai clinique se conclut par une "non-infériorité" de la bithérapie sur la trithérapie standard actuelle, et promettent la publication des résultats lors d'un prochain congrès. Bien sûr les résultats vont dans leur sens, mais si jamais on les prend au sérieux (et vu les dizaines de millions de dollars qu'ils investissent dedans pour eux c'est tout sauf négligeable), et qu'avec leur même sérieux on se rappelle que la Lamivudine (également produite par ViiV même si le brevet a expiré) est la jumelle de l'Entricitabine (mais produite par le concurrent GILEAD et dont le brevet n'expire qu'en 2021), car elles ont toutes les deux une structure chimique quasi-identique, cela revient tout simplement à laisser supposer par une simple équation particulièrement basique : - SI "DOLUTEGRAVIR + TENOFOVIR + ENTRICITABINE" était équivalent à "DOLUTEGRAVIR + LAMIVUDINE" - ALORS "TENOFOVIR+ENTRICITABINE" serait équivalent à "LAMIVUDINE" - MAIS COMME "LAMIVUDINE" est équivalent à "ENTRICITABINE" ALORS LE TENOFOVIR NE SERVIRAIT A RIEN DANS LE CADRE D'UNE TRITHERAPIE. Tout simplement. 20 ans pour en arriver là. Bien joué les mecs. Même si le seul objectif de ViiV est de fourguer une pillule 100% maison, se rappeler que comme Cheminot l'a mis en évidence et répété, les jumelles LAMIVUDINE/ENTRICITABINE demeurent la seule molécule prescrite SYSTÉMATIQUEMENT dans TOUTES les combinaisons de multithérapies depuis 20 ans (oui TOUTES), et qu'elles sont LA SEULE à être demeurée massivement prescrite parmi la 2nde génération de traitements antisida (mises sur le marché entre 1995 et 2000, avec, beaucoup plus marginalement, le Ritonavir et l'Abacavir). Se rappeler qu'elle a très certainement une forte fonction antioxydante intracellulaire plus que l'hypothétique rôle d'inhibiteur de la transcriptase inverse du supposé VIH qu'on lui prête officiellement. Et en tirer les conséquences.
  8. De manière générale, cela relève d'un effet dit secondaire (à minima) bien connu de la plupart des combinaisons d'antiprotéases et d'anti-nucléotides au long cours, le vieillissement précoce. On a ainsi toute une vaste catégorie de personnes qui dès 40-45 ans ont acquis une apparence de personnes de 60-70 ans, ou de 50-55 ans dès 30-35 ans. Sans états d'âme ni paranoïa excessive, abstraction faite de la bonne santé financière de Gilead et consorts, le bénéfice principal de la chose (en termes de "santé publique") n'aurait-il pas par hasard été avant tout que les "patients" en question, avec leurs cheveux gris ou blanchoyants, leurs lypodistrophies et leurs anti-rides Botox offerts par l'hosto pour avoir un visage raisonnablement juvénile lors des fêtes de fin d'année, aient un look de bienheureux survivants reconnaissable sans équivoque et nettement moins, disons, sexy, que celui de leur âge réel sans cette fatale altération d'origine bio-chimique ?
  9. Une nouvelle étude vient hélas confirmer le déclin accéléré des fonctions rénales sous l'effet des multi-thérapies antisida. Le Tenofovir n'est pas le seul médicament impliqué même si son effet négatif est largement souligné. Pendant que Jean-Michel Molina succombe aux charmes bourgeois de la discrétion, les analystes financiers demeurent les vigies les mieux informées et les plus sincères de notre époque. Ainsi les perspectives financières de Gilead sur le TAF (c'est moi qui souligne certains passages) :
  10. Deux nouveaux patients américains viennent à leur tour de porter plainte contre Gilead pour avoir retardé le développement du Tenefovir Alafenamide (TAF), dont les effets secondaires sur les os et les reins sont supposés plus faibles que sur la version initiale du Tenofovir (TDF) approuvée en 2001. L'un est atteint d'ostéoporose avancée, l'autre d'ostéroporose et d'une rare pathologie des reins. Pour rappel, les premières études qui suggéraient des effets indésirables plus faibles du TAF comparé au TDF date de 2001, et pendant 15 ans, Gilead l'a soigneusement remisé dans son placard pour le ressortir au moment où le brevet du TDF expirait. Pendant ce temps, des millions de patients prenaient la version supposée la plus nocive, tandis que la firme engrangeait des dizaines de milliards de dollars de bénéfices. L'AIDS Healthcare Foundation avait finalement perdu son action en 2016 contre Gilead, le juge du tribunal californien ayant jugé l'affaire ayant sans surprise priorisé le bon fonctionnement du capitalisme : le juge avait ainsi indiqué que "Gilead avait un brevet qui lui donnait un monopole sur les deux versions du Tenofovir et qu'il n'avait aucune obligation d'introduire un produit amélioré à une date plus précoce", et que "n'importe quel concurrent aurait pu battre Gilead sur le marché en proposant un meilleur médicament". A l'époque, un remarquable article du Los Angeles Time avait résumé l'affaire. Outre le fait que les avocats de Gilead ont rappelé très sincèrement que la firme n'avait pas "le devoir de développer, tester, chercher l'approbation et le lancement de ces nouveaux produits dans un calendrier particulier", et que la firme ne s'est pas gênée pour publier en 2014 les résultats d'une étude clinique de 2002 sur le Tenofovir Alafenamide, il est intéressant de constater que Gilead est contesté même par ses plus fidèles relais au sein des patients. Ainsi, le fondateur de POZ, une des principales publications des gays séropositifs américains, est contraint de constater que sa prise du Tenofovir depuis une décennie a mis ses os dans le même état que celui d'une "femme de 85 ans" en raison des complications d'ostéoporose liées au Tenofovir, et qu'il a du subir de la chirurgie (broches, etc...) pour réparer sa cheville fracturée. L'affaire se complique ainsi, et aujourd'hui, POZ rend compte d'une étude critique de chercheurs anglais, pour qui le bénéfice du Tenofovor Alafenamide serait douteux : le bénéfice en terme d'effets secondaires ne serait vraiment significatif que lorsque la molécule est "boostée" en combinaison avec d'autres molécules (Cobicistat ou Norvir notamment), qui augmente sa concentration dans le plasma sanguin (de 20 à 30%), et cela pourrait être dû au fait que dans les études cliniques comparant les deux molécules en version "boostée", la dosage du TAF est significativement moins importante que celle du TDF. Moins de molécule, moins d'effets secondaire, de l'arithmétique élémentaire... Au minimum expliquent les chercheurs, Gilead aurait du cherché à diminuer le dosage du TDF en version "boostée" afin de limiter les effets secondaires tout en conservant son "efficacité antivirale", ce que le laboratoire n'a jamais fait. Comme la plupart du temps, le TDF est actuellement prescrit sans booster (notamment dans sa formule ATRIPLA ou TRUVADA), le bénéfice sanitaire du changement de molécule en terme de réduction d'effets indésirables pourrait au mieux limité, voire nul. Bref, POZ en est à se demander si la stratégie entière de GILEAD n'est pas basée sur une "fausse promesse". Dans un tel brouillard où s'entremêlent les enjeux de santé et les enjeux financiers sur fond de milliards de dollars, on aimerait compter sur nos meilleurs scientifiques pour y voir plus clair, et en particulier le bon docteur Jean-Michel Molina, notre spécialiste hexagonal incontesté du Tenofovir. Mais celui-ci semble avoir définitivement choisi son camp, en multipliant l'encadrement d'essais cliniques liées au TAF pour le compte des firmes pharmaceutiques. Le labo JANSSEN, producteur du Darunavir, lui offre une jolie possibilité, début 2018, d'être le 2ème auteur d'une publication dans LANCET, revue située dans le Top2 des revues médicales, à propos de l'étude d'une combinaison entre Darunavir et TAF. GILEAD lui avait déjà offert cette possibilité pour un essai clinique d'une combinaison incluant le TAF en 2017, mais en tant qu'auteur plus accessoire. Ces deux études font partie de celle critiquées par les chercheurs anglais. On aurait aimé qu'il s'exprime publiquement sur les problèmes moraux, sanitaires et financiers liés au "switch" entre le TDF et le TAF, qu'il passe une bonne partie de sa carrière à évaluer. On aurait aimé qu'il nous convainque, en grand scientifique désintéressé, qu'il est absolument nécessaire de ruiner les sécurités sociales du monde entier (et la française en particulier, qui la rémunère et lui fournit toutes ses opportunités de carrière), pour des motifs vraiment impérieux, en transférant encore quelques dizaines de milliards de dollars dans les années à venir dans les poches de GILEAD. Si quelqu'un l'a entendu ne serait-ce que murmurer à ce sujet, qu'il n'hésite pas à se manifester ici.
  11. Jibrail

    Hépatite C

    Les résultats de l'étude américaine citée plus haut sont désormais confirmés par une nouvelle étude européenne : parmi 600 homosexuels masculins séropositifs ayant été guéri (spontanément ou suite à traitement) de l'hépatite C, dans les trois années suivantes, un quart (150) a été "réinfecté" par le supposé virus de l'hépatite C. Plusieurs patients ont été "réinfectés", l'un a même réussi l'exploit d'être "réinfecté" quatre fois dans l'intervalle ! A noter que les indicateurs "virologiques" du VIH (CD 4 et charge virale) sont pourtant plutôt bons (beaucoup avait une charge virale indétectable et la moyenne des CD4 était supérieure à 500). C'est une bonne nouvelle pour Gilead (voir plus haut sur le fil) qui va pouvoir vendre à de très nombreuses reprises son traitement en or massif (environ 1,15 kg au cours actuel pour être précis, multiplié par les dizaines de milliers de malade ça fait déjà un bel empilement de lingots). Cela l'est moins pour l'Assurance-Maladie, et encore moins pour les virologues qui vont devoir expliquer comment on peut rechuter plusieurs fois d'un virus qui est censé être "éliminé" du corps, dans un temps réduit, et ce uniquement lorsqu'on est un homo séropositif, et alors que selon les termes de l'INRS, la transmission sexuelle est "exceptionnelle" et "peu documentée à l'exception des populations homosexuelles". Le site canadien CATIE, que je cite souvent, décrit l'ampleur de la tâche à accomplir par les virologues sur cette page en date de 2011. Comme on dit... bon courage
  12. Je me rends compte que je n'ai pas été très sympa en dénonçant sans l'étayer les dons aux associations de lutte contre le sida faites par GILEAD, qui pouvaient être susceptibles d'amoindrir leur sens critique. J'avais déjà oublié que pour une fois, de façon remarquable, l’État français avait mis en place une base de données dénommée "Transparence Santé" qui répertorie justement ce type de dons (depuis 2012). En cherchant ainsi les dons les plus élevés faits par la filiale française de "GILEAD SCIENCES", on note ainsi avec intérêt : - AIDES : 159.000 € en 2015, 80.000 et 54.000 € en 2014, soit 293.000€ en deux ans. - ACTIONS TRAITEMENTS : 53.500€ en 2015, 40.000 € en 2014, 50.000 € en 2013, soit 143.500€ en trois ans. - ACT-UP : 45.000 € en 2014 et 45.000€ en 2015 - SIDA INFO SERVICES : 90.000 € sur 3 ans entre 2013 et 2015 - BASILIADE : 100.000 € sur 3 ans entre 2013 et 2015 Soit la coquette somme de 716 500€ sur trois ans pour les 5 premières associations récipiendaires, mais il y en au moins une quinzaine au total... Bien sûr, on va me dire que c'est peu par rapport à leur budget. Celui de Aides serait de l'ordre de 40 millions d'euros. Alors pourquoi, dans ce cas, ne pas garder son indépendance vis-à-vis de ces labos en refusant cette "aumône" ? Et au passage même chose pour les associations de lutte contre les hépatites : - SOS HEPATITES : 96.000 € en 2015, 40.000 € en 2014 - REVHEPAT : 80.000€ sur deux ans en 2014 et 2015 D'ailleurs GILEAD sur sa propre page ne dit pas autre chose. On comprend donc tout l'intérêt politique et économique de déléguer toute la gestion des malades et la prévention (par exemple le dépistage communautaire par des volontaires non médicaux) à des associations aussi dépendantes !
  13. Et ça roule pour Gilead qui vient d'obtenir de la part de l'Agence Européenne du Médicament, le 25 février, un avis positif pour la mise sur le marché du Descovy (retenez-bien ce nom). Il s'agit du futur successeur du Truvada, qui combine toujours l'entricitabine et le Tenofovir, mais avec une nouvelle formulation moins toxique du Tenofovir, le Tenofovir Alafenamide. Ce n'est pas encore une autorisation de mise sur le marché mais une étape essentielle est franchie. L'objectif, pour Gilead, est de pouvoir ainsi maintenir sous brevet, et donc à un tarif élevé, son produit star, le Truvada, et notamment pour le fameux usage en préventif (la PREP - Prophylaxie pré-exposition), alors qu'il n'y a plus que quelques mois avant l'expiration du brevet de la première version du Tenofovir (le Tenofovir disoproxyl); l'autre molécule, l'entricitabine, demeure inchangée. Seul hic, comme je l'avais exposé un peu plus tôt sur ce fil, cette formulation moins toxique du Tenofovir, le Tenofovir Alafenamide existe depuis au moins... 2001. L'association américaine AHD (Aids Healthcare Foundation), avec un argumentaire proche du mien, a d'ailleurs décidé de poursuivre Gilead pour avoir délibérément retardé les essais du Tenofovir alafenamide pour conserver son exclusivité sur le Tenofovir. C'est une démarche que j'estime très courageuse de la part de l'association, dont le Président, Michael Weinstein, bien que vétéran des militants antisida, s'était déjà fait démolir pour avoir émis des réserves sur la PREP. Avec ce procès, à la différence de la plupart de ces associations, elle pourra sans doute faire une croix définitive sur les subsides de Gilead, tandis que la plupart des autres et du business gay continueront de faire la publicité de la Prep avec l'argent des dons ou des publicités de Gilead. Quant à Jean-Michel Molina, que j'évoquais plus haut, après avoir mis en garde en 2003 contre la toxicité rénale du Ténofovir, puis, par la magie de l'industrie du VIH/SIDA, conduit l'essai IPERGAY consacré à la PREP en distribuant du Tenofovir (financé en grande partie les fonds publics de l'ANRS (Agence Nationale de Recherche contre le Sida) pour un montant final que je n'arrive pas à trouver sur le net (sans doute de l'ordre de quelques millions d'euros), il a décidé... d'ouvrir la première consultation de PREP à l'Hôpital St-Louis. Mais il ne s'agit certainement pas de faire fructifier à titre personnel la position privilégiée qu'il a eu dans cet essai financé sur fonds publics. Car je suis certain que Jean-Michel Molina ne manquera pas de dénoncer, d'ici très peu de temps, la valse des brevets auquel se livre Gilead, au détriment des patients et des assurances publiques de santé, afin de dissiper le nuage de conflit d'intérêts qui lui colle aux basques depuis plusieurs années maintenant, et qui est d'ailleurs confirmée par sa déclaration d'intérêt (rémunération personnelle de la part de Gilead et d'autres labos). On attendrait pas autre chose d'un expert de sa trempe, mis à l'abri de la tentation par ses rémunérations à l'Hôpital St-Louis et à l'ANRS (financées largement par l'Assurance-Maladie et autres fonds publics) et mettant ainsi à profit de la collectivité son indépendance d'esprit, en particulier vis-à-vis d'une firme qui pratique largement l'optimisation fiscale et fait ainsi partie des "intaxables".
  14. Dernières retombées de l'étude Ippergay : Selon les infos du matin sur France-culture il y a un peu plus d'une semaine, Marisol Touraine, ministre de la santé, n'autorise pas le Truvada en usage préventif sur les séronégatifs avant et/ou après les rapports sexuels, usage déjà autorisé et prescrit en Californie. Refus ministériel au grand dam de Jean-Michel Molina, du département des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Louis à Paris, qui a prononcé un communiqué de protestation lors de 2 flashs d'infos successifs, alléguant les impératifs de prévention, le fait que le Truvada dans cet usage remplacerait avantageusement le préservatif, etc. On peut penser que le rapport de force bat son plein entre le ministère d'un côté et en face les lobbies du sida et Gilead Science associés.
  15. Une nouvelle présentation à la conférence estivale de Vancouver confirme l'intérêt de la formulation du Tenofovir sous la forme de "Tenofovir alafenamide" plutôt que le "Tenofovir disoproxil fumarate" tel que commercialisé aujourd'hui, avec apparemment de moindres effets secondaires sur la fonction rénale et la densité minérale osseuse. Comme indiqué plus haut, la valse des brevets autour de 2016-2017 va donc être parfaite entre ces deux versions du Tenofovir; parfaite pour Gilead, le labo, a défaut de l'être pour les millions de patients qui ont pris inutilement, depuis 15 ans, la version la plus toxique. Un immense succès du corps médical et des associations de de lutte contre le sida, cela va sans dire. Mais ça va mieux en le disant. Alors je suis aussi retombé ce soir sur une autre étude présenté au CROI (une autre conférence nord-américaine) en février de cette année, qui aboutissait grosso modo aux mêmes conclusions; mais cette fois ce sont ces auteurs qui m'ont marqué avec deux noms qui me disaient quelque chose. D'abord le bon Dr David Wohl, qui il y a 18 mois se faisait fort de démolir dans une revue grand public l'Efavirenz, molécule favorite de concurrents à Gilead. Et puis il y a aussi le bon Dr Jean-Michel Molina, figure de l'establishment français du VIH. En tant que médecin au service "Néphrologie" de l'Hôpital St Louis, en 2003 il mettait en garde à juste titre contre les effets secondaires du Tenofovir sur la fonction rénale, puis devenu chef de service des maladies infectieuses de St-Louis, a conduit l'étude IPERGAY pour administrer en préventif du... Tenofovir (sous forme de Truvada) aux séronégatifs (avec un certain succès il est vrai), puis nous fait maintenant le panégyrique du "Tenofovir Alafenamide" qui existait déjà en 2003 (en 2001 au moins pour être exact) ... A voir sa déclaration d'intérêt succincte sur cette présentation. Est-ce qu'on peut attendre de notre meilleur spécialiste hexagonal du Tenofovir qu'il évoque cette question délicate de la valse des brevets? J'attends avec une impatience non dissimulée !
  16. A l'attention d'Econoclaste et de tous ceux qui voudraient s'y coller : Sur une autre page du site qui a signalé les démêlés de Gilead avec la FDA à propos de l'Elvitegravir en 2013, on trouve une série de liens vers des sites présentant des documents importants, très sérieux et détaillés, sur le fonctionnement politico-économique, les malversations et la criminalité de l'industrie pharmaceutique : http://liber8-gilead.blogspot.fr/2014/07/liber8-gilead-corporate-organized-crime.html
  17. Elvitegravir, FDA, mai 2013 : Et pour ce qui est de l'historique des "interférences" entre Gilead Science et des autorités gouvernementales, voir ici, c'est très clair : http://en.wikipedia.org/wiki/Gilead_Sciences : au Conseil d'administration, Donald Rumsfeld dès 1988, Georges Shultz, entre autres Secrétaire d'Etat de Reagan, Etienne Davignon (ex vice président commission européenne), etc...
  18. Merci Jibrail pour toutes ces informations. Si le cynisme de l'industrie pharmaceutique (Gilead en l'occurrence) n'a plus rien pour nous étonner, qui en tant que groupe capitaliste, fait ce qu'il a à faire (du profit, la santé n'étant qu'un prétexte), le cynisme (ou l'incompétence? ou l'hypocrisie?) des autorités est par contre plus inquiétants. Il faudrait voir comment ces décisions ont été prises, les éventuels conflits d'intérêt etc...
  19. Parfois il y a des situations contre-intuitives... et il ne faut pas toujours compter sur la presse pour lire entre les lignes. Lorsque GSK et Pfizer - alors les deux plus gros labos du monde - ont créé en 2010 une co-entreprise regroupant leurs équipes travaillant sur les ARV, Viiv Healthcare, je pense qu'il s'agissait plutôt de se désengager d'un secteur dans lequel ils étaient distancés par leurs concurrents et en premier lieu par Gilead. Peu avant, un autre poids lourd, Roche, avait déjà arrêté les frais dans ses traitements antisida. Les principales molécules de GSK étaient les deux extrêmes des médicaments antisida - la super toxique Zidovudine (AZT) et la bénéfique Lamivudine. Il faut aussi y ajouter l'Abacavir. Au milieu des années 90, GSK était le laboratoire leader. Mais quinze ans plus tard, ces trois molécules étaient en fin de vie - les brevets de la zidovudine et de l'abacavir avaient déjà expiré, et celui de la lamivudine quelques mois plus tard. Et GSK a ensuite produit deux molécules, la Delavirdine et le Fosamprénavir, qui se sont avérées tellement inefficaces que tout le monde les a oublié. Du côté de Pfizer, la situation était alors encore moins glorieuse. Sa seule incursion dans les traitements anti-VIH, le Maraviroc, s'est révélée être un four. Alors la création de Viiv Healthcare, en 2010, c'était surtout une façon de b... des investisseurs en beauté : en présentant l'alliance de deux poids lourds de la pharma comme une grande avancée permettant d'obtenir une taille "critique" et une plus forte "part de marché", alors qu'il s'agissait surtout de deux poids morts dont Pfizer comme GSK souhaitait se débarrasser. Ils en étaient réduit à devenir un vendeur de médicaments génériques... En 2010, ils annonçaient 1,6 Mds de £ de ventes; en 2013, plus que 1,4 Mds. Les gestionnaires de fonds ont connu mieux en terme de "création de valeur". Et sans trop spéculer, je pense sérieusement qu'il s'agissait aussi d'en profiter pour isoler le risque "juridique" très sérieux lié à l'AZT en cas d'éventuelles poursuites... sans remonter jusqu'à la maison mère. Ils s'apprêtaient à mourir de leur belle mort, mais entre temps ils ont mis dans leur escarcelle le Dolutégravir, un supposé "inhibiteur d'intégrase", dont les droits ont été acquis auprès d'une firme japonaise en 2012. De la même classe que le raltégravir (Isenstress) et qui a eu son autorisation de mise sur le marché au cours de ces derniers mois aux Etats-Unis et en Europe. La molécule est toute neuve et il y a peu de recul. L'avenir de ViiV Healthcare, ses bénéfices et la rétribution de ses actionnaires sont donc totalement suspendus au devenir de cette molécule. Mais le Dolutégravir, qu'est-ce que ça vaut ? Difficile à dire à ce stade. La Haute Autorité de Santé évoque un service médical rendu important, qui ouvre la voie à des prescriptions et à un remboursement, mais l'amélioration du service médical est en règle générale "mineure", et n'est notable que pour les patients développant des résistances au raltégravir. Une des principales études comparant son efficacité à un concurrent a été effectuée en "open label", sans double aveugle. Mais dans le même temps, avec une seule prise par jour, contre deux pour le raltégravir, la HAS note que le dolutégravir est plus facile à prendre et pourrait à terme le remplacer. Même son de cloche chez les autorités américaines ou britanniques - qui placent le dolutégravir dans les possibilités de traitement en 1ère intention, mais estiment que le recul est très faible, donc pas à l'abri d'un revirement. Dans le même temps, une étude universitaire américaine jugeait que le marché de la molécule était juste une niche pour les patients résistants aux autres inhibiteurs d'intégrase. Et surtout, alors que le Ténofovir a toujours le vent en poupe et que son brevet - et son prix - va tomber dans quelques années, il est possible que le coût moyen des médicaments antisida chutent bientôt sensiblement, réduisant considérablement le bénéfice commercial du Dolutégravir. Dans ce contexte de relative incertitude, je ne serai pas surpris que GSK se débarrasse d'une grande partie de Viiv Healthcare au moment où la mariée a l'air la plus belle - des autorisations toutes neuves, des ventes qui frémissent, des promesses sur le long terme - tout en ayant la conviction qu'il s'agit d'un maquillage qui ne va pas tenir bien longtemps. Même en ayant besoin urgemment de cash, c'est étonnant de vendre une filiale au moment même où elle commence à rapporter; sauf à vouloir refiler les risques à d'autres.
  20. Ebola ? Attention, selon France Culture, le traitement annoncé (celui d'1 labo californien non nommé - encore Gilead ?) en est à un stade expérimental pas très avancé... et très préoccupant sinon inquiétant. L'effet immédiat semblerait plutôt concluant, mais les chercheurs ne sont pas pour l'instant en mesure de trancher sur les éventuelles inefficacité et très sérieuse toxicité potentielle à terme. Bref, cela rappelle étrangement l'AZT.
  21. Jardinier

    Hépatite C

    En effet, en tout cas, Gilead n'est pas en reste dans l'affaire : A propos de Duesberg et de l'existence du VIH, voici ce qu'il a pu écrire dans le magazine Continuum (c'est moi qui souligne) : IN CONCLUSION - HIV has been isolated by the most rigorous method science has to offer. An infectious DNA of 9.15 kilo bases (kb) has been cloned from the cells of HIV-antibody-positive persons, that – upon transfection – induces the synthesis of an unique retrovirus. This DNA “isolates” HIV from all cellular molecules, even from viral proteins and RNA. Having cloned infectious DNA of HIV is as much isolation of HIV as one can possibly get. The retrovirus encoded by this infectious DNA reacts with the same antibodies that crossreact with Montagnier’s global HIV standard, produced by immortal cell lines in many labs and companies around the world for the HIV-test. This confirms the existence of the retrovirus HIV. The uniqueness of HIV is confirmed by the detection of HIVspecific DNA sequences in the DNA of most antibody-positive people. The same DNA is not found in uninfected humans, and the probability to find such a sequence in any DNA sample is 1 in 49500 – which is much less likely than to encounter the same water molecule twice by swimming in the Pacific ocean every day of your life. The existence of an unique retrovirus HIV provides a plausible explanation for the good (not perfect) correlation between the existence of HIV DNA and antibodies against it in thousands of people that have been subjected to both tests. The Papadopulos-Lanka challenge fails to explain this correlation. http://www.altheal.org/continuum/Vol4no2.pdf En français, passage traduit de l'extrait que j'ai souligné : "La probabilité de trouver une séquence [du VIH] dans quelque échantillon d'ADN que ce soit est de 1 sur 4 9500 (4 puissance 9500) - c'est-à-dire que c'est beaucoup plus improbable que de rencontrer deux fois la même molécule d'eau en nageant dans le Pacifique chaque jour de sa vie."
  22. Econoclaste

    Hépatite C

    Je reprends ce fil lancé il y a quelques mois, avec cette série d'articles dont on peut dire qu'ils permettent de questionner l'existence même du virus de l'hépatite C, même si ce n'est pas forcément le but : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2566113/ http://vir.sgmjournals.org/content/81/7/1631.full ou ces passages de bouquins qui révèlent la très grande variabilité du génome (35%) : http://books.google.fr/books?id=Zm2qQupLarwC&pg=PA45&lpg=PA45&dq=hepatitis+c+virus+does+not+exist&source=bl&ots=UZjQhvgiRi&sig=mI5qgfKNT1Acm85Y8af95BvInXo&hl=fr&sa=X&ei=lpXgU8TbC6KR0AW_t4C4BA&ved=0CGEQ6AEwCTgK#v=onepage&q=hepatitis%20c%20virus%20does%20not%20exist&f=false http://books.google.fr/books?id=yjzazAgMWEUC&pg=PA131&lpg=PA131&dq=hepatitis+c+virus+does+not+exist&source=bl&ots=bUkFq9RtHF&sig=ByAkAaE0P-jyj7cZwgcKxJXdG3Y&hl=fr&sa=X&ei=lpXgU8TbC6KR0AW_t4C4BA&ved=0CFwQ6AEwCDgK#v=onepage&q=hepatitis%20c%20virus%20does%20not%20exist&f=false Comme le VIH, son extrême variabilité génétique en ferait "une quasi-espèce". Une citation parmi d'autres : "Even within a patient HCV does not exist as a single entity but rather as a swarm of microvariants of a predominant ‘master sequence’, a phenomenon that has been referred to as quasispecies". Il semblerait que le virus ait été identifié la première fois dans les laboratoires de Chiron en 1987, une société de biotechnologies spécialiste des vaccins, devenue depuis filiale de Novartis, et cela n'a été possible qu'avec des technologies d'ADN recombinants et un "travail de romain" comme dirait Montagnier. Donc pas d'isolation et de purification dans ce cas. Même les cultures cellulaires semblent poser problème, comme semble l'indiquer cet article, qui ouf!, en 2005, semble parvenir à une première isolation ou plus exactement, une première culture in vitro (18 ans après la prétendue "découverte" du virus) : http://www.virologyj.com/content/2/1/37 "A reliable in vitro culture system for the isolation and analysis of this virus is not currently available, and, as a consequence, HCV pathogenesis is poorly understood. We report here the first robust in vitro system for the isolation and propagation of HCV from infected donor blood." Un article plus récent, semble indiquer dans son abstract, que l'isolation et la réplication du virus ont été possible, mais je n'ai pas accès au contenu : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21116501 Dans le genre fabrication de maladie pour vendre du vaccin, là pour le coup, on peut sérieusement se poser la question. Il semble d'ailleurs que Duesberg, dont on sait qu'il considère que le VIH existe, pense en revanche que le VHC n'existe pas. Deux médicaments sofosbuvir et simeprevir, produits respectivement par Gilead (leader sur le marché des ARVs) et Janssen, seraient sur le marché : http://www.thestar.com/life/health_wellness/2014/08/04/hepatitis_c_cure_available_but_only_if_you_can_afford_it.html
  23. La bataille autour de l'Efavirenz rebondit à la Conférence internationale 2014 de Melbourne. Le brevet de cet antirétroviral "blockbuster" - comptez les ventes annuelles en milliards de dollars - vient d'expirer, ce qui ouvre un certain vertige au sein de Big Pharma. Soit "les experts" considèrent que cette molécule est toujours excellente, et que ça ne vaut pas la peine de prescrire les molécules plus récentes et infiniment plus chères, et c'est le début de la fin de la poule aux oeufs d'or, tuée par les génériqueurs indiens et brésiliens. Soit "les experts" considèrent que bien que l'ayant prescrit massivement plus de quinze ans à des millions de séropositifs, il y a finalement vraiment trop d'effets secondaires, et il est temps d'arrêter de la prescrire - et de laisser les labos respirer en prescrivant leurs nouvelles pilules à des prix toujours aussi vertigineux. Et on sait combien les effets de l'Efavirenz peuvent parfois être sévères. On peut dire sans avoir trop peur de se tromper que vu les enjeux, "les experts" sont "sous pression", voire carrément en plein milieu d'un champ de bataille. Et tant pis si ça les incommode, ils n'avaient qu'à approfondir les thèses dissidentes un peu plus tôt pour pas avoir à se mettre dans un merdier pareil. Il y a quelques mois, je vous avais raconté comment des "experts", sous forte influence du laboratoire Gilead, avait tenté de tuer définitivement l'Efavirenz en tentant de montrer qu'elle augmentait significativement les tentatives de suicide (réussies comme ratées) du fait de ses effets neuropyschiatriques hélas bien connus. Il faut dire que Gilead sort une nouvelle pilule, le Stribild, qui contient un nouvel antirétroviral et qui est vendue encore plus chère que la précédente avec Efavirenz (l'Atripla). Cette fois, c'est une équipe italienne qui tente de démontrer que, non non, Efavirenz c'est pas si pire que ça. Ils ont effectué des tests neurocognitifs (mémoire, rapidité de réflexion,compréhension verbale...) sur un millier de patients prenant une multithérapie, dont environ 300 prenant Efavirenz et en ont conclu que prendre Efavirenz ne présentait pas de risques particuliers - les résultats étaient moins bons chez les plus âgés et chez les héroïnomanes - quelle surprise! Ce n'est guère étonnant car les tests neurocognitifs ont été réalisés une seule fois, à un moment donné et pas avant/après la thérapie avec ou sans Efavirenz... Cela ne mesure qu'une photo instantanée, mais pas l'évolution... et logiquement ceux qui sont plus âgés et prennent des drogues dures bousillant le cerveau s'en tirent moins bien... Les conclusions de l'étude sont donc fondamentalement limitées. Mais cela n'empêche pas la journaliste d'Aidsmap (voir ci-dessous) de suggérer que cela suffit pour affirmer qu'il faut toujours continuer à prescrire Efavirenz... Pourtant les effets neuropsychiatriques (cauchemars, dépression, tentative de suicide...) et les effets neurocognitifs (mémoire, raisonnement....), ce n'est pas la même chose. Cette nouvelle étude sur les effets neurocognitifs n'invalide donc pas la précédente étude qui portait sur les suicides et tentatives de suicides... Et là où voit quand même toute l'ingratitude de certains, c'est que l'investigateur principal de cette étude, Andrea Antinori, a travaillé pour plein de labos dont Gilead et constitue même l'un des investigateurs en Italie d'un essai clinique en cours portant sur le Stribild, la nouvelle pilule Efavirenz de Gilead. Suggérer qu'il faut continuer à prescrire l'ancienne molécule qui ne vaut plus rien plutôt que la nouvelle qui rapporte et dont l'essai paye le steak, c'est quand même aimer jouer contre son camp. Bref, ces études partielles, sans doute partiales et dans tous les cas "réchauffées" (pourquoi n'avoir pas étudié tout ça quand Efavirenz - mise sur le marché en 1998 - rapportait encore des milliards chaque année ?), ça fleure bon la bataille à morts entre labos sur fond d'une montagne d'argent. Mais ce n'est pas sûr que ce soit dans ce cadre qu'on s'intéresse vraiment à ce qui arrive aux patients, et encore moins à ce qu'on leur fait avaler...
  24. Je viens de mettre un post dans un autre fil et le remets ici pour qu'il ne disparaisse pas du sommaire toute de suite : A mon tour de dire merci à Aixur pour avoir inséré ci-dessus le lien vers la compilation : Citation Pour le pourcentage de cd4 présents dans le sang, je viens de mettre des références dans sur la page de compilation concernant les cd4. Même si on peut trouver des références par ailleurs sur Internet, ça manquait. http://www.sidasante...compilation.htm Sur cette page, on trouve un lien vers un dossier en anglais, The alchemy of flow citometry - http://www.omsj.org/...-flow-cytometry C'est un dossier très intéressant, auquel à mon avis on n'a pas toujours prêté assez d'attention, car il montre que, de même que le principe et l'usage des tests, les technologies de comptage des CD4 posent de nombreux problèmes de fiabilité (outre le fait que la localisation des CD4 en soi fasse problème). En résumé, il n'y a pas de réel contrôle au niveau légal et des autorités sanitaires de la standardisation des technologies utilisée en raison de divers conflits d'intérêt. conséquence, en pratique, la variabilité des résultats fournis est très importante. A tel point qu'à plusieurs reprises des technologies mises en circulation par divers fabricants ont dû être retirées par les autorités fournissant des agréments. Voici la partie du dossier qui évoque tous ces aspects. Comme disait la chanson, "Traducteurs, traduisez".... Citation FLOW CYTOMETRY A careful reading of the medical and scientific journals establishes little correlation between CD4 cells and HIV. In one report, NIAID Director Anthony Fauci explained: “Although most studies necessarily focus on HIV infection of peripheral-blood mononuclear cells, the lymphocytes that are in the peripheral blood at any given time represent only about 2 percent of the total lymphocyte pool, most of which is in the lymphoid organs. Hence, in certain pathologic processes involving lymphoic cells, the peripheral blood may not accurately reflect the status of disease. Specific immune responses are generated predominantly in lymphoid organs rather than in the peripheral blood.” By analogy, the absence of policemen at a city park does not necessarily mean that the park is unsafe. The park may be safer than a disturbance where policemen are found in larger numbers. While the overall numbers of policemen won’t change in a city, their deployment depends upon when and where they are needed. Several years later, Fauci added: “…the primary mechanisms of CD4+T cell depletion in vivo remain unclear; there is no direct evidence that HIV is cytopathic in vivo, despite the fact that cytopathicity can be readily demonstrated in the artificial milieu of culture.” Some researchers have identified numerous subsets of CD4 cells, while others have found that low T-cell numbers are routinely found among life insurance applicants and African populations. Others have found viral load and flow cytometry equally dubious. The aggregate CD4+T cell count is measured by a process known as flow cytometry – a measurement of characteristics of single cells suspended in a flowing saline stream moving through a beam of light. Many scientific procedures involve obtaining measurements as average values for the whole population, which differs from flow cytometric analysis measurements that are made on individual particles within the suspension. Additionally, several parameters can be measured on tens of thousands of individual cells within a few minutes: relative size, relative granularity or internal complexity, and relative fluorescence intensity. Any suspended particle or cell from 0.2-150 micrometers in size is suitable for analysis. The noted characteristics are determined using an optical-to-electronic coupling system that records how the cell or particle scatters incident laser light and emits fluorescence. However, flow cytometry has numerous intrinsically fatal shortcomings: · While the observed cell stream is three dimensional, the scatter pattern that is generated on computer print-out of the cellular density stream is measured in two dimensions. · The ability to identify live individual cells of a particular type from dead cells, clumps of cells and debris by a process known as gating is limited by the training and expertise of the observer-technician. · There are no established standards for the technology of operators. Procedures vary between each technician and lab. · All FDA-approved flow cytometry devices are based upon “predicate devices” technologies that were marketed before May 28, 1976. · Researchers claim that the distinguishing characteristics of live individual cells from dead cells and debris can be accurately preserved following paraformaldehyde fixation (which kills all of the cells). A flow cytometer is comprised of three main systems: fluidics, optics and electronics. 1. The fluidics system transports particles in a stream to the laser beam for interrogation. 2. The optics system consists of lasers to illuminate the particles in the sample stream and optical filters to direct the resulting light signals to the appropriate detectors. 3. The electronics system converts the detected light signals into electronic signals that can be processed by a computer. For some instruments equipped with a sorting feature, the electronics system is also capable of initiating sorting decisions to charge and deflect particles. Flow cytometry evolved from the development of several fields: microscopy; dye chemistry; electronics; and computers. It was the fusion and advances of these diverse technologies that allowed for the evolution of flow cytometry. Modern flow cytometry started at the Los Alamos National Laboratories in New Mexico and entered the marketplace by the mid-1970s. After scientists alleged in 1984 that HIV was killing CD4+T cells, researchers developed an advancement they called immunophenotyping. Immunophenotyping is the analysis of heterogeneous populations of cells for the purpose of identifying the presence and proportions of the various populations of interest. Antibodies are used to identify cells by detecting specific antigens expressed by these cells, which are known as markers. These markers are usually functional membrane proteins involved in cell communication, adhesion, or metabolism. Immunophenotyping using flow cytometry has become the method of choice in identifying and sorting cells within complex populations and is used extensively in the diagnosis and management of AIDS. However, as noted above, the CD4+T cell population is not uniform and the nature of the Th1/Th2 shift has more to do with the development of AID than the aggregate decline of these cells. FROM RESEARCH TO JUNK SCIENCE In 1972, Congress established the Office of Technology Assessment (OTA) to serve the legislative branch as an independent source of information and analysis about complex scientific and technical issues. OTA construed health technology broadly, including “all elements of medical practice that are knowledge-based, including hardware (equipment and facilities) and software (knowledge skills)… the set of techniques, drugs, equipment, and procedures used by health care professionals in delivering medical care to individuals and the systems within which such care is delivered.” By 1978, the OTA produced a shattering report on the state of scientific medicine, Assessing the Efficacy and Safety of Medical Technologies. The report stated: “Evidence indicates that many technologies are not adequately assessed before they enjoy widespread use… Many technologies which have been used extensively have later been shown to be of limited usefulness”…and ” … only 10 to 20 percent of all procedures currently used in medical practice have been shown to be efficacious by controlled trial.” The report implied that 80% to 90% of all routinely-performed procedures are unproven – a conclusion that implicates the technology of flow cytometry that uses immunophenotyping to identify antigen markers on various cell populations. The U.S. News and World Report issue of 23 November 1987 raised further questions about HIV tests: “With public health officials and politicians thrashing out who should be tested for HIV, the accuracy of the test itself has been ignored. A study last month by the Congressional Office of Technology Assessment found that HIV tests can be very inaccurate indeed. For groups at very low risk – people who do not use IV drugs or have sex with gay or bisexual men – 9 in 10 positive findings are called false positives, indicating infection where none exists.” OTA’s warning continues to be ignored by the medical and scientific communities and the politicians, agencies and regulators that enable them. In 1996, Congress disbanded the OTA, leading to the systematic deregulation of the various medical technology industries. The U.S. Supreme Court sealed the fate of future scientific transparency by ruling in favor or corporate interests in the Citizens United v. Federal Election Commission (2010). The OTA’s demise closed a low-budget item that gave Americans too much information to make informed choices. It paved the way for the establishment of a medical and scientific knowledge monopoly that is now permeated by corruption and fraud (junk science). As a result, the “AIDS industry” continues to use unproven technologies like flow cytometry to diagnose, alarm, and treat healthy people with toxic and expensive drugs that are designed to make them sick (see video). Fundamental issues regarding the limitations of flow cytometry technology and the propriety of its use in the diagnosis of acquired immune deficiency have never been addressed: · Proof that an exogenous virus uniquely attacks CD4+T cells and is cytopathic (see above discussion). Further, the relationship of the Th1/Th2 balance shift in the CD4+T cell population has been ignored. · Reproducibility – samples drawn concurrently from one subject should deliver the same results in every machine and laboratory that receives those specimens. Police officers have successfully used gas chromatography (GC) in the enforcement of drunk driving laws for many years. When properly operated, a functional and calibrated BreathalyserTM not only measures blood alcohol levels in breath samples accurately (sensitivity), but they can reliably differentiate between subjects that have – and have not – consumed alcohol (specificity). Police officers also use RADAR to enforce basic speed laws. But like GC, officers do not rely upon RADAR devices to enforce laws. Instead, officers rely upon their training and expertise to estimate intoxication and velocities. Once they develop articulable facts that indicate impairment or an unsafe speed, they use GC and RADAR to confirm what their training, expertise and observations initially tell them. Unlike GC and RADAR, flow cytometry manufacturers compensate for their inaccuracies by inventing proprietary algorithms to report spurious and unreliable cell counts. There is no reliable method for counting standardization for products and operators, and the substantial deviations in technical competency and quality control of test samples between labs render these tests wholly unreliable. Clinicians simply order blood draws and presume that lab results are accurate and meaningful. Clinicians who receive kickbacks from labs and drug companies have little incentive to question results of their asymptomatic patients. This protocol is akin to policemen who stop 35 mph motorists because their RADAR device captured a 90mph reading. But while police agencies would train or terminate such derelict employees, this practice – when applied to biological testing and flow cytometry – is considered the “medical standard of care.” Flow cytometry employs two techniques to count cells: · Dual Platform Systems – One component determines cell concentrations, while the second determines the relative number of CD4 and CD8 cells. Unless these two components count a common parameter, dual platform systems cannot accurately correlate the results. · Single Platform Systems – These platforms are especially designed to count the absolute numbers of antibody-labeled cells. These devices are equipped with multiple sample loader, programming facility and computer support, which removes the need for using two different machine to determine the concentration of CD4 and CD8 cells. The variability of results when comparisons are made between these two counting systems has been shown to be as high as 56%. · Standardization – HHS, CDC, NIH and FDA have failed to produce meaningful guidelines for quality control, quality assurance or quality of test reagents. Flow cytometric immunophenotyping is a relatively new technology that is highly complex, involves multiple components and procedures, and has numerous points for measurement vulnerability. As the technology moved from research laboratories to clinical laboratories, the need for standardization increased. In response to that need, guidelines addressing aspects of the CD4+T lymphocyte testing process – in particular, quality control, quality assurance, and consistency of reagents for immunophenotyping of lymphocytes were developed. (National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID)/AIDS Clinical Trial Group: Guidelines for hematologic and low cytometric analysis of ACTG specimens, 1992). To assure the accuracy and reliability of CD4+T cell test results obtained within individual laboratories and to attempt to assure comparability of results between laboratories, the CDC established a list of standard methods for performing the test, as well as guidelines for quality control and quality assurance. The CDC’s recommendations for flow cytometry apply to laboratory safety, specimen collection, specimen transport, maintenance of specimen integrity, specimen processing, flow cytometer quality control, sample analyses, data analysis, data storage, data reporting and quality assurance. As can be seen, there are multiple steps in this process, any of which that if violated can lead to a substantial alteration in the test results: 1. Blood collection: The type of vial, the time of day and the temperature at which the specimen is handled can all have an effect on test results. CD4+T cell counts are known to be higher in the afternoon than in the morning – a result of the response to the diurnal variation in steroid production from the adrenal gland. 2. Specimen transport: Was the specimen maintained at room temperature? If the specimen is too hot or too cold, cellular destruction might occur. This can be a major problem for transporting of the specimen outside of the collection facility. 3. Specimen Integrity: When the specimen was received, was it too hot or too cold? Was the blood hemolyzed or frozen? Are there visible clots? Has the specimen been received > 72 hours after collection? If so, the specimen must be rejected. 4. Specimen processing: The test should be run within 48 hours, but no later than 72 hours after drawing the blood. Procedures that must be followed: 5. Gently rocking blood for 5 minutes to ensure uniform sample 6. Pipetting accurate blood volumes; vortex sample tubes to mix the blood and reagents and break up cell aggregates 7. Quality and type of reagent used 8. Incubating tubes in dark during staining procedure 9. A lyse/no wash method which requires following manufacture directions (each manufactures has a different set of directions and a different counting algorithm) 10. An immediate capping and storing all stained samples in the dark under refrigeration until flow cytometric analysis is performed. 11. It is advised that the specimens be stored no more than 24 hours unless the laboratory can demonstrate that scatter and fluorescence patterns do not change for specimens stored for longer periods. 12. Machine calibration: Variations in absolute lymphocyte counts obtained by different automated cell counters exposes another problem. A review of four widely used automated counters indicate that analytic variability in the absolute lymphocyte counts due primarily to method variability, is significant and larger than the variability typically observed on inter-laboratory trials of relative CD4+T cell counts. These method biases cannot easily be reduced by calibration, since the cell classification algorithms are built in features of the various counters. As can be seen, the process of flow cytometry using immunophenotyping requires not only a sophisticated level of technical skill, but a chain of delivery and processing events that is probably difficult to replicate from lab to lab, but also to substantiate. One study found errors of 18% and 35% of absolute CD4+T cell count, while another study found the inter-laboratory variability so significant that it led to conflicting treatment recommendations. PRODUCT RECALLS Since 2004, the FDA has issued 66 recalls of flow cytometry products, devices, components and computer software. Examples: COMPANY: BD Biosciences PRODUCT: FACSDiva Software REASON: When data file containing one or no fluorescence (SIC) parameters is exported, the software will automatically apply compensation to this file and all subsequently exported files. UNITS: 1074, US and worldwide distribution COMPANY: Quantimetrix Synovialscopics PRODUCT: Synovial Fluid Control REASON: This recall was initiated due to efficacy concerns with the stabilized erythrocytes, leukocytes and lymphocytes contained in this product group UNITS: 24,937 Nationwide distribution COMPANY: Cytosol Opthalmics PRODUCT: ShellGell Sodium Hyaluronate 0.8mL syringe, 12 mg/ml. REASON: Product sterility may be compromised due to incomplete heat seals in the cannula pouches that are included with the viscoelastic syringe. UNITS: 3,720 California and North Carolina COMPANY: Beckman Coulter, Inc. PRODUCT: Cyto-Stat/Coulter Cone B6-RD REASON: Diminished expression on B-cell population when drawn in EDTA tubes, which may lead to inaccurate interpretation of phenotype results UNITS: 1053 Nationwide and Canada The FDA has issued numerous warning letters to PointCare Technologies, a leading developer and producer of flow cytometry products. In its latest warning letter dated 14 June 2011, the FDA cited PointCare’s repeated and unresolved problems with their testing equipment, reagents and manufacturing facilities: “…two of these three lots failed the specifications for osmolality and optical density (OD)… devices are adulterated… their manufacture, packing, storage, or installation are not in conformity with the Current Good Manufacturing Practice (CGMP) requirements… did not perform adequate stability studies after changing the packaging of CD4NOW Gold Reagent to determine an accurate shelf-life for the product… functional performance of the gold pack was not acceptable… failed to provide scientific justification for performing gold functional testing on only one vial per lot… Failure to establish, maintain, and implement a corrective and preventative action procedure… due to an AC chargingcable/adapter bursting into flames while service personnel charged the unit… Failure to have quality audits conducted by an individual that does not have direct responsibility over the matters being audited…” (emphasis added) THE MARKETING OF JUNK SCIENCE Of the 66 aforementioned recalls and warning letters, FDA complaints were issued for failures that typically result in low CD4 counts. For agencies that need low counts to claim high HIV infection rates e.g. revenues (and for clinicians who accept kickbacks and bribes from companies like Bristol-Myers Squibb [bMS] and Gilead Sciences), flow cytometry helps clinicians justify the unnecessary delivery of toxic HAART therapies to healthy patients. Flow cytometry is especially helpful in places like Africa, where mining companies routinely dump toxins and heavy metals into waterways. One company is Kilembe Mines Limited, which is trying to sell an operation that has polluted the environment and water supplies of southwestern Uganda since 1956. Because foreign investors are reluctant to assume liability that comes with the purchase of toxic waste dumps, clinics and medical devices that blame pollution-caused ailments on HIV offer significant advantages to prospective investors. According to this report, the Uganda Catholic Medical Bureau (UCMB) has distributed drugs in this area for 30 years. In an effort to “scale up access to antiretroviral therapy…” UCMB advised that “treatment procedures and the monitoring of clients are simplified so that lower cadres of health workers can be trained to carry out some of the simpler functions… (of HIV testing, diagnosis and treatment).” Gloria Kakuru of the Baylor University’s International Pediatric AIDS Initiative (BIPAI) explains how PointCare Now helps these “clinicians” diagnose HIV in the area surrounding the Kilembe mines – claiming that the device is superior because it justifies earlier initiation of HAART medication in adults and children: These inflated misdiagnoses are then used by agencies like UNAIDS, the World Health Organization (WHO) and drug companies like Bristol-Myers Squibb (BMS), GlaxoSmithKline, Merck (and others) to push deadly HIV drugs – usually attaxpayer expense. Although labs continue to use PointCare Now and its CD4 Gold reagents, the recent FDA warning letters do not appear on the PointCare website or in any of these marketing materials – nor is there any evidence that PointCare, clinical laboratories or advertisers made any attempt to contact patients who are misdiagnosed by the faulty equipment and protocols, poisoned by HAART medications or criminally convicted for having sex. RELIABILITY Dr. Marion Joppe describes “The Research Process” this way: “The extent to which results are consistent over time and an accurate representation of the total population under study is referred to as reliability. In other words, if the results of a study can be reproduced under a similar methodology, then the research instrument is considered to be reliable.” Theoretically, reliable tests should deliver the same results no matter how many times it is applied to random members of the same target groups. Because of the failure to conduct population studies that would have helped researchers understand CD4+ variability with age, sex, race, time of day or health status; along with the lack of standardization, the reliability of the HIV test results of the absolute CD4+ T cell value by flow cytometry is, at best, wholly unreliable. While caution must be exercised in the interpretation of unreliable results, this has not been emphasized by the CDC. White blood cell counts can vary substantially from day to day and may account for shifts of as much as 50 to 150 in normal adults, although the degree of this change may be less in individuals with lower CD4 counts. Also substantial variability exists from laboratory to laboratory; those that do not perform cell count procedures frequently – or do not have quality assurance programs – can be expected to produce inaccurate test results. Compounding this problem, an extended delay of more than 48 hours between the time of sampling and actual specimen processing will result in inaccurate values. Therefore, if a laboratory does not perform the test on a daily basis, or if, for example, blood is drawn on Friday and processed on Monday, the test results may be inaccurate. Another common source of inaccuracy is refrigeration of the blood sample. Because caution conflicts with their ongoing social marketing campaigns, the CDC ignores the known science of CD4+T cell subsets, the Th1/Th2 dual strategy of the immune system, the function of nitric oxide in cell mediated immunity and the possibility for reversal of this immune imbalance with inexpensive nutracuticals, antioxidants and detoxification. During the two years of its involvement in HIV-related criminal cases and its review of medical and laboratory records, OMSJ has found no evidence that US laboratory facilities exercise caution in the use of flow cytometry equipment or have met any of the CDC’s recommended standards. Instead, laboratories shroud their operations in secrecy, which is only exposed when laboratories like Quest Diagnostics pay $241 million in fines for fraud and kickbacks or $302 million for illegally marketing misbranded diagnostic equipment. Given these findings, there is no credible evidence that HIV is responsible for the decrease in CD4+T cells in acquired immune deficiency or that a decrease in CD4+T cells is a unique finding in people who are HIV+: Nor is there any credible evidence that the current usage of flow cytometry technology is justified as a diagnostic therapeutic tool in the current HIV/AIDS paradigm. Unfortunately, it is unlikely that clinicians will abandon these voodoo technologies anytime soon. Voir aussi ce lien fourni sur la même page : http://www.omsj.org/...n/gotzsche16mar - Il présente un livre paru en 2013, titre en français : "Médecine mortelle et crime organisé". C'est une étude concernant l'Europe et les USA, qui a été signalée par la très officielle revue The lancet...
  25. L'alchimie de la cytométrie de flux Une lecture attentive des revues médicales et scientifiques établit peu de corrélation entre les cellules CD4 et le VIH. Dans un rapport, le directeur du NIAID, Anthony Fauci a expliqué : "Bien que la plupart des études portent nécessairement sur l'infection par le VIH des cellules mononucléaires du système sanguin, les lymphocytes qui sont dans le système sanguin à un moment donné ne représentent qu'environ 2 pour cent de l'ensemble des lymphocytes, la plupart de ceux-ci se trouve dans les organes lymphatiques. Ainsi, dans certains processus pathologiques impliquant des cellules lymphatiques, le système sanguin peut ne pas refléter exactement l'état de la maladie. Les réponses immunitaires spécifiques sont générés en majorité dans les organes lymphatiques, plutôt que dans le système sanguin". Par analogie, l'absence de policiers dans un parc de la ville ne signifie pas nécessairement que le parc est dangereux. Le parc peut être plus sûr que lors d'une situation perturbée où les policiers se trouvent en plus grand nombre. Bien que le nombre total de policiers ne change pas dans une ville, leur déploiement dépend de quand et où ils sont nécessaires. Plusieurs années plus tard, Fauci a ajouté : "... Les principaux mécanismes de déplétion des cellules T CD4+ in vivo restent flous ; il n'y a pas de preuve directe que le VIH est cytopathique in vivo, malgré le fait que la cytopathicité peut être facilement démontrée dans un milieu de culture artificiel". Certains chercheurs ont identifié de nombreux sous-ensembles de cellules CD4, tandis que d'autres ont trouvé qu'un faible nombre de cellules T se trouve régulièrement parmi les souscripteurs d'assurance-vie et les populations africaines. D'autres considèrent que la charge virale et la cytométrie sont aussi douteuses l'une que l'autre. Le nombre total de cellules T CD4+ est mesuré par un procédé appelé cytométrie de flux - une mesure des caractéristiques des cellules individuelles en suspension dans un courant de solution saline se déplaçant à travers un faisceau de lumière. Beaucoup de procédures scientifiques impliquent d'obtenir des mesures considérées comme étant des valeurs moyennes pour l'ensemble de la population, ce qui diffère des mesures de cytométrie de flux faites sur des particules individuelles dans une suspension. En outre, plusieurs paramètres peuvent être mesurés sur des dizaines de milliers de cellules individuelles en quelques minutes : la taille relative, la granularité relative ou la complexité interne, et l'intensité de fluorescence relative. Toute particule en suspension ou cellule de 0,2 à 150 micromètres peut être sujette à cette analyse. Les caractéristiques indiquées sont déterminées en utilisant un système de couplage optique-électronique qui enregistre la façon dont la cellule ou la particule disperse la lumière laser incidente et émet une fluorescence. Cependant, la cytométrie en flux a de nombreuses lacunes intrinsèques fatales : Alors que le flux de cellule est observée en trois dimensions, le motif de dispersion du flux de densité cellulaire qui est affiché sur l'ordinateur est mesurée en deux dimensions. La capacité à différencier les cellules individuelles vivantes d'un genre particulier, des cellules mortes, amas de cellules et débris par un procédé connu sous le nom de "gating" est limitée par la formation et l'expertise du technicien qui analyse le résultat. Il n'y a pas de normes établies pour les méthodes utilisées par les opérateurs. Les procédures varient entre chaque technicien et laboratoire. Tous les dispositifs de cytométrie de flux approuvés par la FDA sont basés sur des technologies "predicate device" qui ont été commercialisées avant le 28 mai 1976. (note d'Aixur : pour disposer d'une autorisation de mise sur le marché aux USA, un dispositif médical doit pouvoir être comparé à un "dispositif équivalent de référence", ie. le "predicate device". Donc ici, les dispositifs de cytométrie de flux mis sur le marché ont été comparés à des dispositifs équivalents datant d'avant 1976) Les chercheurs affirment que les caractéristiques qui différencient les cellules vivantes des cellules mortes et des débris peuvent être conservées précisément après la fixation dans le paraformaldéhyde (qui tue toutes les cellules). Un cytomètre de flux est composé de trois systèmes principaux : fluidiques, optiques et électroniques. 1) Le système fluidique transporte des particules dans un flux vers le faisceau laser pour analyse. 2) Le système optique est constitué de lasers afin d'éclairer les particules présentes dans le courant, et de filtres optiques pour diriger les signaux lumineux résultant vers des détecteurs appropriés. 3) Le système électronique convertit les signaux lumineux détectés en signaux électriques qui peuvent être traités par ordinateur. Pour certains instruments équipés d'un dispositif de tri, le système électronique est aussi capable d'initier des décisions de tri pour charger et dévier les particules. La cytométrie de flux a évolué à partir du développement de plusieurs champs scientifiques : la microscopie, la chimie des teintures, l'électronique, et les ordinateurs. C'est la fusion et les progrès de ces diverses technologies qui ont permis l'évolution de la cytométrie de flux. La cytométrie de flux moderne a commencé dans les Laboratoires Nationaux de Los Alamos au Nouveau-Mexique et a fait son entrée sur le marché au milieu des années 1970. Après que les scientifiques aient affirmé en 1984 que le VIH tuait les cellules T CD4+, les chercheurs ont développé un progrès qu'ils ont appelé immunophénotypage. L'immunophénotypage est l'analyse des populations hétérogènes de cellules à des fins d'identification de la présence et des proportions des différentes populations d'intérêt (note d'Aixur : la définition de Wikipédia est un peu plus claire : technique de cytométrie de flux qui permet, grâce à des anticorps spécifiques, la détection de sous-types cellulaires au sein d'une population hétérogène). Les anticorps sont utilisés pour identifier des cellules par détection d'antigènes spécifiques exprimés par ces cellules, autrement appelés marqueurs. Ces marqueurs sont généralement des protéines membranaires fonctionnelles impliquées dans la communication cellulaire, l'adhérence, ou le métabolisme. L'immunophénotypage par cytométrie de flux est devenu la méthode de choix dans l'identification et le tri des cellules au sein de populations complexes et est largement utilisé dans le diagnostic et le traitement du sida. Toutefois, comme indiqué ci-dessus, la population de cellules T CD4+ n'est pas uniforme et la nature du changement du rapport Th1/Th2 a plus à voir avec le développement du Sida que de la baisse globale du nombre de ces cellules. DE LA RECHERCHE À LA JUNK SCIENCE En 1972, le Congrès a créé l'Office of Technology Assessment (OTA) afin de servir le pouvoir législatif comme source indépendante d'information et d'analyse sur les questions scientifiques et techniques complexes. L'OTA a analysé les technologies de la santé de façon extensive ; ce qui inclue : "tous les éléments de la pratique médicale qui sont basés sur la connaissance ; le matériel (équipements et installations) ; et les logiciels (knowledge skills) ... l'ensemble des techniques, des médicaments, de l'équipement et des procédures utilisées par les professionnels de la santé dans la prestation de soins médicaux aux personnes et les systèmes dans lesquels de tels soins sont délivrés". En 1978, l'OTA a produit un rapport fracassant sur l'état de la médecine scientifique, qui évaluait l'efficacité et la sécurité des technologies médicales. Selon ce rapport : "Les données indiquent que de nombreuses technologies ne sont pas correctement évaluées avant qu'elles ne soient utilisées à grande échelle... De nombreuses technologies qui ont été largement utilisées ont montré plus tard qu'elles étaient d'une utilité limitée" ... et "... seulement 10 à 20 pour cent de toutes les procédures actuellement utilisées dans la pratique médicale ont été montré comme étant efficace par essai contrôlé ". Le rapport laisse entendre que 80% à 90% de toutes les procédures effectuées régulièrement-ne sont pas prouvées - une conclusion qui concerne la technologie de cytométrie de flux qui utilise un immunophénotypage afin d'identifier des marqueurs antigéniques sur différentes populations cellulaires. La question du journal U.S. News and World Report du 23 Novembre 1987 a soulevé de nouvelles questions sur les tests VIH: "Avec les fonctionnaires de la santé publique et les politiciens essayant de décider qui doit être testé pour le VIH, la précision du test lui-même a été ignorée. Une étude publiée le mois dernier par le Congressional Office of Technology Assessment a constaté que les tests VIH peuvent être très imprécis en effet. Pour les groupes à risque très faible - les personnes qui ne consomment pas de drogues intraveineuses ou n'ont pas des relations sexuelles avec des hommes gais ou bisexuels - 9 à 10 résultats positifs sont des faux positifs, indiquant une infection alors qu'il n'y en a pas ". L'avertissement de l'OTA continue d'être ignoré par les communautés médicales et scientifiques, ainsi que par les politiciens, les agences et les organismes de réglementation qui leurs fournissent les autorisations. En 1996, le Congrès a dissous l'OTA, conduisant à la dérégulation systématique des diverses industries de technologie médicale. La cour suprême américaine a scellé le sort de la transparence scientifique en statuant en faveur des intérêts des entreprises dans le Citizens United v. Federal Election Commission (2010). La fermeture de l'OTA a mis fin à une organisation à faible budget qui donnait aux américains trop d'informations leur permettant de faire des choix éclairés. Elle a ouvert la voie à la création d'un monopole de la connaissance médicale et scientifique qui est maintenant imprégnée par la corruption et la fraude (junk science). En conséquence, "l'industrie du SIDA" continue d'utiliser des technologies non éprouvées comme la cytométrie de flux, afin de diagnostiquer, d'alarmer, et de traiter des personnes en bonne santé avec des médicaments toxiques et coûteux qui sont conçus pour les rendre malade (voir la vidéo). Des questions fondamentales concernant les limites de la technologie de cytométrie de flux et le bien-fondé de son utilisation dans le diagnostic d'immunodéficience acquise n'ont jamais été prises en compte: La preuve qu'un virus exogène attaque uniquement les cellules T CD4+ et est cytopathique (voir discussion ci-dessus) (note d'Aixur : autrement dit, qu'il a un effet pathogène sur les cellules). En outre, la relation du changement dans le rapport Th1/Th2 dans la population de cellules T CD4+ a été ignorée. La reproductibilité : des échantillons prélevés en même temps chez un sujet devraient fournir les mêmes résultats dans chaque machine et chaque laboratoire qui reçoit ces spécimens. Les policiers ont utilisé avec succès la chromatographie en phase gazeuse (GC) dans l'application des lois sur la conduite en état d'ébriété pendant de nombreuses années. Lorsqu'il est utilisé correctement, un BreathalyserTM fonctionnel et étalonné mesure non seulement le taux d'alcool dans le sang dans des échantillons d'haleine de façon précise (sensibilité), mais il peut différencier de façon fiable les sujets qui ont - et n'ont pas - consommé de l'alcool (spécificité). Les agents de police utilisent également le radar afin de faire respecter les limitations de vitesse. Mais de même que pour la chromatographie en phase gazeuse, les agents ne se reposent pas sur les dispositifs radar afin d'appliquer les lois. Au lieu de ça, les policiers se basent sur leur formation et leur expertise pour estimer l'intoxication à l'alcool et les vitesses. Une fois qu'ils ont développé un argumentaire construit qui démontre une déficience ou une vitesse dangereuse, ils utilisent alors la chromatographie et le radar pour confirmer ce que leur formation, leur expertise et les observations leur indiquaient initialement. Contrairement à la chromatographie et au radar, les fabricants d'appareils de cytométrie de flux compensent leur imprécision en inventant des algorithmes propriétaires qui donnent des comptages de cellules faux et non fiables. Il n'existe pas de méthode fiable pour compter, ni de standardisation des produits et des opérateurs ; et les écarts importants dans les compétences techniques et le contrôle de qualité des échantillons entre les laboratoires rendent ces tests totalement non fiables. Les cliniciens commandent simplement des prélèvements sanguins et présument que les résultats du laboratoire sont exacts et significatifs. Les cliniciens qui reçoivent des ristournes de laboratoires et d'entreprises pharmaceutiques ne sont guère incités à remettre en question les résultats de leurs patients asymptomatiques. Ce protocole est semblable à des policiers qui arrêtent des automobilistes qui roulent à 35 mph (miles par heures) parce que leur dispositif radar a enregistré une vitesse de 90 mph. Mais alors que les services de police formeraient ou licencieraient ces employés négligents, cette pratique - lorsqu'elle est appliquée à des tests biologiques et à la cytométrie de flux - est considérée comme la "norme médicale". La cytométrie de flux utilise deux techniques pour compter les cellules : o Les systèmes à double plate-forme - Un élément détermine les concentrations de cellules, tandis que le second détermine le nombre relatif de cellules CD4 et CD8. En dehors du cas où ces deux composants comptent un paramètre commun, les systèmes à double plate-forme ne peuvent pas faire correspondre précisément les résultats. o Les systèmes à simple plate-forme - Ces plateformes sont spécialement conçues pour compter le nombre absolu d'anticorps marqués. Ces appareils sont équipés de multiples chargeurs d'échantillons, de possibilités de programmation, et d'aide informatique, ce qui supprime la nécessité d'utiliser deux machines différentes pour déterminer la concentration des CD4 et CD8. La variabilité des résultats lorsque des comparaisons sont faites entre ces deux systèmes de comptage a pu atteindre 56 %. o La standardisation - le HHS, le CDC, le NIH et la FDA ont échoué à produire des recommandations significatives concernant le contrôle de qualité, l'assurance qualité, ou la qualité des réactifs. L'Immunophénotypage par cytométrie de flux est une technologie relativement nouvelle qui est très complexe, implique de multiples composants et procédures, et a de nombreux points de vulnérabilité concernant la mesure. Comme la technologie est passée des laboratoires de recherche aux laboratoires cliniques, la nécessité d'une standardisation s'est accrue. En réponse à ce besoin, des recommandations portant sur divers aspects du processus de test des lymphocytes T CD4+ (en particulier, le contrôle de qualité, l'assurance qualité et l'homogénéité des réactifs) pour l'immunophénotypage des lymphocytes ont été publiées. (National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID)/AIDS Clinical Trial Group: Guidelines for hematologic and low cytometric analysis of ACTG specimens, 1992). Pour assurer l'exactitude et la fiabilité des résultats des tests de cellules T CD4+ obtenus dans différents laboratoires et tenter d'assurer la comparabilité des résultats entre laboratoires, le CDC a établi une liste des méthodes de référence pour la réalisation du test, ainsi que des recommandations pour le contrôle de qualité et l'assurance qualité. Les recommandations du CDC pour la cytométrie de flux s'appliquent à la sécurité en laboratoire, la collecte de l'échantillon, le transport de l'échantillon, le maintien de l'intégrité de l'échantillon, le traitement de l'échantillon, le contrôle de qualité de la cytométrie de flux, les analyses de l'échantillon, l'analyse des données, le stockage de données, la communication des données et l'assurance qualité. Comme on peut le voir, il y a plusieurs étapes dans ce processus, et chaque violation d'une d'entre elles peut conduire à une modification substantielle des résultats du test : 1. La collecte de sang : Le type de flacon, le moment de la journée et la température à laquelle l'échantillon est manipulé peuvent tous avoir un effet sur les résultats du test. La quantité de cellules T CD4+ est connue pour être plus élevée dans l'après-midi que le matin, à cause de la variation diurne de la production d'hormones stéroïdiennes venant de la glande surrénale. 2. Le transport de l'échantillon : est-ce que l'échantillon a été maintenu à la température de la pièce ? Si l'échantillon est trop chaud ou trop froid, une destruction cellulaire peut se produire. Cela peut être un problème majeur pour le transport de l'échantillon à l'extérieur de l'installation où il a été collecté. 3. L'intégrité de l'échantillon : Lorsque l'échantillon a été reçu, était-il trop chaud ou trop froid ? Le sang a-t-il été hémolysé ou congelé ? Y'a-t-il des caillots visibles ? L'échantillon a-t-il été reçu plus de 72 heures après la collecte ? Si c'est le cas, l'échantillon doit être rejeté. 4. Le traitement de l'échantillon : le test doit être exécuté dans les 48 heures, mais pas plus tard que 72 h après avoir extrait le sang. Les procédures qui doivent être suivies (note d'Aixur : étapes 5 à 11 apparemment) : 5. Secouer doucement le sang pendant 5 minutes pour assurer un échantillon uniforme 6. Introduire à la pipette des volumes sanguins précis ; secouer les tubes à échantillon pour mélanger le sang et les réactifs et briser les agrégats de cellules 7. Qualité et type de réactif utilisé 8. Incuber les tubes dans l'obscurité pendant la procédure de coloration 9. Méthode de lyse sans lavage qui exige de suivre les instructions de fabrication (chaque fabricant a un ensemble différent d'instructions et un algorithme de comptage différent) (note d'Aixur : La lyse est la désintégration de la membrane d'une cellule biologique par un agent physique, chimique ou biologique, provoquant la mort de la cellule.) 10. Une fermeture hermétique immédiate et le stockage de tous les échantillons colorés dans le noir au réfrigérateur jusqu'à ce que l'analyse par cytométrie de flux soit effectuée. 11. Il est conseillé de ne pas stocker les échantillons plus de 24 heures à moins que le laboratoire puisse démontrer que la disposition de la dispersion et de la fluorescence ne change pas quand les échantillons ont stockés pendant de longues périodes. 12. Etalonnage de la machine : Les variations concernant le nombre absolu de lymphocytes obtenu par différents compteurs automatiques de cellules révèle un autre problème. L'examen de quatre compteurs automatiques très répandus indique que la variabilité analytique dans le nombre absolu de lymphocytes, principalement en raison de la variabilité des méthodes, est importante et plus grande que la variabilité généralement observée sur les essais inter-laboratoires concernant les chiffres relatifs de cellules T CD4+. Ces biais de méthodes ne peuvent pas être facilement réduits par l'étalonnage, car les algorithmes de classification des cellules sont des caractéristiques intégrées aux différents compteurs (note d'Aixur : et donc non modifiables ; en effet, le terme anglais est "built in features"). Comme on le voit, la procédure de cytométrie de flux utilisant l'immunophénotypage nécessite non seulement un niveau sophistiqué de compétence technique, mais aussi une chaîne de livraison et de traitement des événements qui sont probablement difficiles à reproduire d'un laboratoire à un autre, mais également à améliorer. Une étude a révélé des erreurs de 18 % et 35 % du nombre absolu de lymphocytes T CD4+, tandis qu'une autre étude a montré que la variabilité inter-laboratoire était si importante qu'elle conduisait à des contradictions concernant les recommandations de traitement. Les rappels de produits Depuis 2004, la FDA a émis 66 rappels de produits de cytométrie de flux, appareils, composants et logiciels. Exemples : SOCIETE : BD Biosciences PRODUIT : FACSDiva Software RAISON : Lorsque le fichier de données contenant un ou aucun paramètre de fluorescence (SIC) est exporté, le logiciel applique automatiquement une compensation à ce dossier et à tous les fichiers exportés par la suite. UNITÉS : 1074, distribution aux États-Unis et dans le monde SOCIETE : Quantimetrix Synovialscopics PRODUIT : Contrôle du liquide synovial RAISON : Ce rappel a été lancé en raison de préoccupations concernant l'efficacité avec les érythrocytes, les leucocytes et les lymphocytes stabilisés contenus dans ce groupe de produits UNITÉS : 24.937, Distribution nationale SOCIETE : Cytosol opthalmics PRODUIT : ShellGell hyaluronate de sodium 0,8 mL seringue, 12 mg/ml. Raison : la stérilité du produit peut être compromise en raison de joints thermiques incomplets dans les poches de la canule qui sont inclus avec la seringue viscoélastique. UNITÉS : 3720, Californie et Caroline du Nord SOCIETE : Beckman Coulter, Inc. PRODUIT : CYTO-STAT/COULTER cône B6-RD RAISON : Diminution de l'expression sur la population de cellules B quand celle-ci est prélevée dans des tubes EDTA, ce qui peut conduire à une interprétation erronée des résultats de phénotype. UNITÉS : 1053, distribution nationale et Canada La FDA a émis de nombreuses lettres d'avertissement à PointCare Technologies, un développeur et fabricant de produits de cytométrie de flux. Dans sa dernière lettre d'avertissement en date du 14 Juin 2011, la FDA a cité les problèmes répétés et non résolus de PointCare avec leur équipement de test, leurs réactifs et leurs usines de production : " ... Deux de ces trois lots ont échoué à satisfaire les spécifications de molalité et de densité optique (DO)... Les appareils sont falsifiés... leur fabrication, l'emballage , le stockage ou l'installation ne sont pas en conformité avec les exigences de la Current Good Manufacturing Practice (CGMP)... et ils n'ont pas réalisé d'études de stabilité appropriées après avoir changé l'emballage du réactif du Gold Pack afin de déterminer une durée de vie précise pour le produit ... la performance fonctionnelle du Gold Pack n'était pas acceptable ... et ils n'ont pas réussi à fournir une justification scientifique au fait d'avoir effectué des tests fonctionnels gold sur un seul flacon par lot* ... échec pour établir, maintenir et mettre en œuvre une procédure de mesures correctives et préventives ... en raison d'un cable de chargement/adaptateur AC s'étant enflammé pendant que le personnel de service chargeait l'unité ... échec à effectuer des audits de qualité par une personne n'ayant pas de responsabilité directe sur les questions à vérifier... " (emphase ajoutée) (note d'Aixur : le "CD4NOW Reagent Kit 100" est un kit de réactifs utilisés pour les analyses du taux de cd4 via la cytométrie de flux. Le "Gold Pack" est dans le texte, un "colloidal gold reagent for CD4 labeling", c'est-à-dire un réactif d'or colloïdale pour étiqueter les cd4. Donc, c'est un des divers réactifs du kit CD4NOW) * Autrement dit, PointCare a réalisé des tests du Pack Gold sur seulement un flacon par lot, et n'a pas réussi à justifier cette façon de faire peu sérieuse. LA COMMERCIALISATION DE LA JUNK SCIENCE Sur les 66 rappels ci-dessus et les lettres d'avertissement, les plaintes de la FDA ont été émises pour des défaillances qui aboutissent généralement à un faible taux de CD4. Pour les organismes qui ont besoin d'un taux faible afin de revendiquer des taux élevés d'infection par le VIH, par exemple pour leur chiffre d'affaires (et pour les cliniciens qui acceptent des pots de vin et des commissions occultes de sociétés comme Bristol-Myers Squibb [bMS] et Gilead Sciences), la cytométrie de flux permet aux cliniciens de justifier l'administration inutile de thérapies HAART toxiques à des patients sains. La cytométrie de flux est particulièrement utile dans des endroits comme l'Afrique, où les sociétés minières déversent régulièrement des produits chimiques toxiques et des métaux lourds dans les cours d'eau. Par exemple, l'entreprise Kilembe Mines Limited essaie de vendre une opération qui a pollué l'environnement et l'approvisionnement en eau du sud-ouest de l'Ouganda depuis 1956. Parce que les investisseurs étrangers sont réticents à assumer la responsabilité qui vient avec l'achat de décharges de déchets toxiques, des cliniques et des dispositifs médicaux qui portent le blâme des maladies causées par la pollution sur le VIH offrent des avantages significatifs pour les investisseurs potentiels. Selon ce rapport, le Bureau médical catholique de l'Ouganda (UCMB) a distribué des médicaments dans cet endroit depuis 30 ans. Dans un effort pour "améliorer l'accès à la thérapie antirétrovirale ..." l'UCMB a indiqué que "les procédures de traitement et le suivi des clients sont simplifiés afin que les cadres inférieurs du système de santé puissent être formés pour mener à bien certaines des fonctions plus simples ... (de dépistage du VIH, de diagnostic et de traitement) ". Gloria Kakuru de la Baylor University's International Pediatric AIDS Initiative (BIPAI) explique comment PointCare Now aide ces "médecins" à diagnostiquer le VIH dans la région entourant les mines de Kilembe - affirmant que l'appareil est supérieur parce qu'il justifie l'initiation précoce de traitements aux ARV chez les adultes et les enfants : Ces diagnostics erronés gonflés sont ensuite utilisés par des organismes comme l'ONUSIDA, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les compagnies pharmaceutiques comme Bristol-Myers Squibb (BMS), GlaxoSmithKline, Merck, et d'autres, pour pousser à la consommation de drogues anti-VIH mortelles - habituellement aux frais des contribuables. Bien que les laboratoires continuent à utiliser PointCare Now et ses réactifs CD4 gold, les dernières lettres d'avertissement de la FDA ne figurent pas sur le site PointCare ou dans l'un de ses outils marketing - et il n'existe aucune preuve que PointCare, des laboratoires cliniques ou des annonceurs aient fait quelque tentative que ce soit de contacter les patients qui ont été diagnostiqués à tort par l'équipement et les protocoles défectueux, empoisonnés par des médicaments HAART ou pénalement condamnés pour avoir eu des relations sexuelles. FIABILITE Le Dr Marion Joppe décrit "Le processus de recherche" de cette façon : "La mesure dans laquelle les résultats sont cohérents dans le temps et sont une représentation exacte de la population totale étudiée est appelée fiabilité. En d'autres termes, si les résultats d'une étude peuvent être reproduits selon une méthodologie similaire, alors l'instrument de recherche est considéré comme fiable. " Théoriquement, des tests fiables devraient fournir les mêmes résultats, peu importe le nombre de fois où ils sont appliqués aux membres aléatoires des mêmes groupes cibles. En raison de la non-réalisation d'études de population qui auraient aidé les chercheurs à comprendre la variabilité des CD4+ avec l'âge, le sexe, la race, l'heure du jour ou l'état de santé ; ainsi qu'à cause du manque de standardisation, la fiabilité des résultats du test VIH concernant la valeur absolue des cellules T CD4+ par cytométrie de flux est, au mieux, absolument non fiable. Bien que la prudence doive être exercée dans l'interprétation des résultats peu fiables, ceci n'a pas été souligné par le CDC. Les chiffres de globules blancs sanguins peuvent varier sensiblement de jour en jour et peuvent représenter de variations allant de 50 à 150 chez les adultes normaux, bien que le degré de ce changement puisse être moins important chez les personnes dont la numération des CD4 est plus basse. Une variabilité également importante existe d'un laboratoire à l'autre ; chez ceux qui ne réalisent pas souvent de procédures de comptage cellulaire - ou qui n'ont pas de programmes d'assurance qualité - on peut s'attendre à trouver des résultats inexacts. S'ajoute à ce problème, le fait qu'un retard prolongé de plus de 48 heures entre le moment de l'échantillonnage et le traitement réel de l'échantillon se traduira par des valeurs inexactes. Par conséquent, si un laboratoire n'effectue pas le test sur une base quotidienne, ou si, par exemple, le sang est prélevé le vendredi et traitée le lundi, les résultats du test peuvent être inexacts. Une autre source commune d'imprécision est la réfrigération de l'échantillon de sang. Parce que la prudence entre en conflit avec ses campagnes de marketing social en cours, le CDC ne tient pas compte de la science connue des sous-types de cellules T CD4+, la double stratégie Th1/Th2 du système immunitaire, le rôle de l'oxyde nitrique dans l'immunité à médiation cellulaire et la possibilité d'inversion de ce déséquilibre immunitaire avec des alicaments peu coûteux, des antioxydants et la désintoxication. Pendant les deux années de son implication dans les affaires pénales liées au VIH et l'examen des dossiers médicaux et de laboratoire, l'OMSJ n'a trouvé aucune preuve que les laboratoires situés aux États-Unis font preuve de prudence dans l'utilisation des équipements de cytométrie de flux ou ont respecté une seule des normes recommandées par le CDC. Au lieu de cela, les laboratoires enveloppent leurs opérations dans le secret, qui n'est exposé que lorsque des laboratoires comme Quest Diagnostics payent 241 millions de dollars d'amende pour fraude et pots de vin ou 302 millions de dollars pour avoir commercialisé illégalement du matériel de diagnostic mal étiqueté. Compte tenu de ces résultats, il n'existe aucune preuve crédible que le VIH est responsable de la diminution des cellules T CD4+ dans immunodéficience acquise ou qu'une diminution des cellules T CD4+ est une chose trouvée uniquement chez les gens qui sont VIH + : pas plus qu'il n'existe de preuve crédible que l'utilisation actuelle de la technologie de cytométrie de flux est justifiée comme outil thérapeutique de diagnostic dans le paradigme actuel du VIH/SIDA. Malheureusement, il est peu probable que les cliniciens abandonnent ces technologies vaudou de sitôt.
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