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Econoclaste

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Tout ce qui a été posté par Econoclaste

  1. Econoclaste

    Hépatite C

    Je reprends ce fil lancé il y a quelques mois, avec cette série d'articles dont on peut dire qu'ils permettent de questionner l'existence même du virus de l'hépatite C, même si ce n'est pas forcément le but : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2566113/ http://vir.sgmjournals.org/content/81/7/1631.full ou ces passages de bouquins qui révèlent la très grande variabilité du génome (35%) : http://books.google.fr/books?id=Zm2qQupLarwC&pg=PA45&lpg=PA45&dq=hepatitis+c+virus+does+not+exist&source=bl&ots=UZjQhvgiRi&sig=mI5qgfKNT1Acm85Y8af95BvInXo&hl=fr&sa=X&ei=lpXgU8TbC6KR0AW_t4C4BA&ved=0CGEQ6AEwCTgK#v=onepage&q=hepatitis%20c%20virus%20does%20not%20exist&f=false http://books.google.fr/books?id=yjzazAgMWEUC&pg=PA131&lpg=PA131&dq=hepatitis+c+virus+does+not+exist&source=bl&ots=bUkFq9RtHF&sig=ByAkAaE0P-jyj7cZwgcKxJXdG3Y&hl=fr&sa=X&ei=lpXgU8TbC6KR0AW_t4C4BA&ved=0CFwQ6AEwCDgK#v=onepage&q=hepatitis%20c%20virus%20does%20not%20exist&f=false Comme le VIH, son extrême variabilité génétique en ferait "une quasi-espèce". Une citation parmi d'autres : "Even within a patient HCV does not exist as a single entity but rather as a swarm of microvariants of a predominant ‘master sequence’, a phenomenon that has been referred to as quasispecies". Il semblerait que le virus ait été identifié la première fois dans les laboratoires de Chiron en 1987, une société de biotechnologies spécialiste des vaccins, devenue depuis filiale de Novartis, et cela n'a été possible qu'avec des technologies d'ADN recombinants et un "travail de romain" comme dirait Montagnier. Donc pas d'isolation et de purification dans ce cas. Même les cultures cellulaires semblent poser problème, comme semble l'indiquer cet article, qui ouf!, en 2005, semble parvenir à une première isolation ou plus exactement, une première culture in vitro (18 ans après la prétendue "découverte" du virus) : http://www.virologyj.com/content/2/1/37 "A reliable in vitro culture system for the isolation and analysis of this virus is not currently available, and, as a consequence, HCV pathogenesis is poorly understood. We report here the first robust in vitro system for the isolation and propagation of HCV from infected donor blood." Un article plus récent, semble indiquer dans son abstract, que l'isolation et la réplication du virus ont été possible, mais je n'ai pas accès au contenu : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21116501 Dans le genre fabrication de maladie pour vendre du vaccin, là pour le coup, on peut sérieusement se poser la question. Il semble d'ailleurs que Duesberg, dont on sait qu'il considère que le VIH existe, pense en revanche que le VHC n'existe pas. Deux médicaments sofosbuvir et simeprevir, produits respectivement par Gilead (leader sur le marché des ARVs) et Janssen, seraient sur le marché : http://www.thestar.com/life/health_wellness/2014/08/04/hepatitis_c_cure_available_but_only_if_you_can_afford_it.html
  2. Bien d'accord avec toi mon cher Jibrail, c'est le comportement des associations de homosexuelles qui est à interroger ici plus que l'industrie pharmaceutique, qui n'a en général qu'à se contenter de laisser faire les associations de patients pour ensuite, comme d'habitude, tirer les marrons du feu. Cela se constate également dans d'autres maladies, comme par exemple le TDAH. Et ton hypothèse du chem sex me semble intéressante à explorer. Egalement d'accord que Truvada est l'arbre qui cache la forêt, mais en même temps, mettre Truvada en preventif, c'est habituer les esprits à prendre des ARVs puissants à des populations non-exposées, ce qui est complètement délirant, puisqu'aujourd'hui la majorité des morts dans les études de patients prenant des ARVs sont liées aux médicaments et des maladies ne définissant pas le SIDA , notamment des cancers, des insuffisances hépatiques, des crises cardiaques etc... On notera que dans ce même article, il est noté que 93% des morts du "SIDA" sur la période 2005-2010 de la cohorte suivie prenaient des ARVs, tandis que 36% prenaient des drogues en intraveineuses... Par ailleurs, en explorant les liens que tu as partagés Jibrail, on tombe sur cet article http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3486782/ qui montre un lien entre la prise de méthamphétamine et les poppers et la séroconversion au test d'anticorps ("infection au VIH"). N'avons-nous pas là une belle preuve que la thèse du SIDA par les drogues est loin d'être une mauvaise approximation de la réalité, (et encore mieux pour la thèse par le stress oxydatif, puisqu'encore une fois, les rapports anaux réceptifs sont des causes indépendantes de séroconversion)? Tout ça pour dire qu'à une épidémie de SIDA causée par des drogues récréatives, il ne faudrait pas ajouter une épidémie par drogues antivirales de plus et de morts par effets secondaires. Surtout qu'on oublie une chose : si les personnes se sentent "protéger" par la prise d'ARVs en préexposition, les comportements à risque notamment vis-à-vis des drogues ont de bonnes chances d'augmenter (problème classique de l'économie de l'assurance), et avec ça le nombre de sidéens... Enfin, plus généralement, la Prep, comme d'ailleurs toute la problématique SIDA en général, par exemple en Afrique, participe à un mouvement général de "médicalisation" des problèmes sociétaux qui est très préoccupant (comme le TDAH déjà évoqué précédemment ou les antidépresseurs) : même s'il ne s'agit pas pour moi de rejeter par principe l'usage des médicaments, bien au contraire, au fond, pour gérer les problèmes liés à nos modes de vie, on prend des drogues, plutôt que de changer la société, c'est tellement plus simple...
  3. Oui, c'est complètement aberrant, j'avais déjà souligné cette aberration ici : http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17383-truvada-accepte-par-la-fda-en-traitement-preventif/ Cela veut dire faire prendre des traitements lourds à vie, aux effets secondaires parfois notoirement dangereux (ça dépend des molécules bien sûr), à des personnes saines pour éviter une hypothétique "infection". Si on va jusqu'au bout de la logique, tout le monde devrait prendre des ARVs en préventif, puisque les hétérosexuels peuvent être aussi touchés par le SIDA par transmission sexuelle (pour le mainstream).
  4. S'il s'agit de l'opinion de De Harven publiée dans l'article de 2010 de Journal of American Physicians and Surgeons, http://rhubarbe.net/blog/wp-content/uploads/2011/06/LES-R%C3%89TROVIRUS-ENDOG%C3%88NES-ET-LA-RECHSRCHE-SUR-LE-SIDA.pdf , il y a plusieurs critiques faites par le Perth Group à ce travail : http://www.tig.org.za/PG_The_HIV_Puzzle.html - les HERV ne sont pas de "vrais" virus puisqu'ils ne se répliquent pas. Ce qu'il appelle rétrovirus endogènes sont en fait des particules non infectieuses défectueuses, Or, par définition, un virus est une particule infectieuse qui se réplique. Donc les HERV ne sont pas des virus et les images de l'article en question ne peuvent être qualifiées de HERV. Au mieux devrait-on parler de "particules ayant l'apparence de virus" (virus-like particles) ; - la PCR, dans le cas de la recherche sur le VIH, ne mesure pas les quantités d'ADN circulant dans le plasma mais la quantité d'ARN... Donc pour revenir à l'article précédent (Briggs et al., 2003), il me semble, mais je peux me tromper n'étant pas spécialiste, qu'il s'agit d'une purification de "virus-like particles", qui ont été obtenues par stimulation de cellules T4 par des antibiotiques comme l'a souligné Illusion. Et comme l'article prétend ne s'intéresser qu'au "noyau" du "VIH", les auteurs étudient des "virus-like" dépourvus de gp120 (glycoprotéines), sans que cela ne les trouble beaucoup, puisque Gelderblom et al. (1987) et Gelderblom (1991) avaient indiqué que seules particules immatures avaient des gp120 tandis que les particules les perdaient (et perdaient leur infectivité du même coup)...
  5. Effectivement, je confirme que les lymphocytes ont été stimulés avec ces deux antibiotiques. Alors, un artefact de laboratoire de plus? Pour l'idée d'un rétrovirus endogène, encore faut-il prouver que ces particules sont infectieuses.
  6. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC152888/figure/cdg143f1/ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC152888/ Je suis tombé là-dessus : dans cet article, une purification du "VIH-1" est effectuée, avec les photos au microscope électronique. Alors que les rétrovirus sont censés mesurer entre 100 et 120 nanomètres, ici le "VIH" peut mesurer de 120 à 200 nanomètres (soit presque deux fois plus, ce qui est énorme), et en moyenne, aux alentours de 145 nanomètres. Par ailleurs, nombre de "virions" ont deux noyaux en forme de cône. Comme indiqué dans cet article, ce VIH n'aurait pas de "lateral body" contrairement à ce que Gerlderblom (1987) aurait vu. Qui plus est, ce n'est pas souligné dans l'article, mais on ne distingue que très péniblement (en imaginant beaucoup), voire pas du tout, de glycoprotéines, ce qui en général est expliqué par le mainstream par le fait que les virions perdraient très rapidement leurs "piques" et donc leur infectivité. Conclusion : soit ce n'est pas un rétrovirus (pas la bonne taille), soit ce qu'on appelle rétrovirus doit être redéfini. Jamais on ne se demande bien sûr s'il ne s'agirait pas de microvésicules... Un avis ?
  7. Ce qui suit n'est pas lié directement à la cytométrie de flux, mais au problème de la comptabilisation des T4 et son rapport avec l'exercice physique. Je l'ai trouvé dans un post de David Crowe sur la page Facebook de Rethinking AIDS https://www.facebook.com/groups/RethinkingAIDS/permalink/10152440542228187/ Je n'ai pas encore lu en détail les articles, mais les citations suggèrent, qu'en gros, l'exercice physique intense se traduit par une réduction du rapport CD4/CD8, une réduction des T-helpers ainsi qu'un stress oxydatif... Bref une immuno déficience, mais semble-t-il temporaire. Du coup, mesurer les T-4 chez un sportif comme Magic Johnson juste après son entraînement ne prouve absolument pas un SIDA, nonobstant les limites de la cytométrie de flux indiquées précédemment par Jardinier, Aixur et Clark Baker. "resistance exercise [e.g. weight lifting] leads to acute changes in leukocyte counts, despite moderate hormonal changes, independent of training status. Regular resistance exercise might lead to decreased T-helper cell counts and a lower CD4/CD8 ratio, which could increase susceptibility to infections [which only indicates that doctors’ faith in their numbers outweighs the obvious facts in front of their eyes]" Ramel A et al. Acute impact of submaximal resistance exercise on immunological and hormonal parameters in young men. J Sports Sci. 2003 Dec; 21(12): 1001–8. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9966-ResistanceExercise-ImmuneHormoneParameters-YoungMen.pdf "There was a significant reduction in CD4+ T cells at peak exercise in RA [rheumatoid arthritis] and SLE [lupus] patients and an increase after exercise in SLE patients. [but if CD4 counts are specific to HIV immune suppression, this cannot happen]" Pool AJ et al. Serum cortisol reduction and abnormal prolactin and CD4+/CD8+ T-cell response as a result of controlled exercise in patients with rheumatoid arthritis and systemic lupus erythematosus despite unaltered muscle energetics. Rheumatology (Oxford). 2004 Jan; 43(1): 43–8. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9967-ExerciseImpacts-LabMarkers-RA-SLE.pdf "moderate exercise reaching or exceeding the VT [ventilatory threshold] level acutely affects T cell [including CD4+] and NK cell subsets" Saito Y et al. Effects of exercise intensity on circulating leukocyte subpopulations. Environ Health Prev Med. 2003 Mar; 8(1): 18–22. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9968-ExerciseEffectOnLeukocytes.pdf "The CD3+ T-cell concentration rose at the end of exercise and then returned to baseline levels 2 h post-exercise. The CD4+ and the CD8+ lymphocytes followed the same pattern. At the end of exercise, the CD4+ and CD8+ populations increased and then returned to baseline levels 2 h after exercise. [this claims that CD4 counts rise after exercise, whereas most research shows that CD4 counts decline during exercise. CD4 counts during exercise were not measured in this study]" Ibfelt T et al. Exercise-induced change in type 1 cytokine-producing CD8+ T cells is related to a decrease in memory T cells. J Appl Physiol (1985). 2002 Aug; 93(2): 645–8. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9969-ExerciseDecreasesMemoryTCells.pdf "Prolonged strenuous exercise is followed by a temporary functional immune impairment. Low numbers of CD4+ T helper (Th) and CD8+ T cytotoxic (Tc) cells are found in the circulation." Steensberg A et al. Strenuous exercise decreases the percentage of type 1 T cells in the circulation. J Appl Physiol (1985). 2001 Oct; 91(4): 1708–12. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9970-ExerciseDecreasesType1TCells.pdf "The relationship between exhaustive exercise, oxidative stress, the protective capacity of the antioxidant defense system and cellular immune response has been determined. Exhaustive exercise in well-trained young men (n=19)-induced leukocytosis, decreased proportion of activated-lymphocyte subsets (CD4+ and CD8+) expressing CD69...Suppressed blood concentration of T-lymphocyte subsets (CD3+, CD4+, CD8+, NK), increased TAS and blood total glutathione (TGSH) in early recovery period (30 min after exercise) were found." Vider J et al. Acute immune response in respect to exercise-induced oxidative stress. Pathophysiology. 2001 Mar; 7(4): 263–270. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9971-AcuteImmuneResponseDueToExerciseOxidativeStress.pdf "The purpose of this study was to evaluate the nutritional status of a group of 10 young female elite gymnasts aged 13-17 years, who do a physical exercise of 48 h/wk...The results were compared with a control group consisting of 50 volunteer students doing less than 12 h/wk of physical exercise, who were matched by sex, age, and sociocultural level...The lymphocyte and leukocyte counts were also lower in gymnasts in relation to controls, except CD19 and CD56 subsets which were similar in both groups. It is suggested that gymnasts are at risk of malnutrition, which when compounded with intense physical exercise could lead to immunosuppression in these athletes. [so, some of the healthiest, most active, fittest and hardest working young people are actually sickly, according to doctors who are blinded by the numbers]" López-Varela S et al. Nutritional status of young female elite gymnasts. Int J Vitam Nutr Res. 2000 Jul; 70(4): 185–90. "The purpose of the present study was to investigate the role of plasma amino acids and glutathione (GSH) on the absolute number of leukocyte and lymphocyte subpopulations in response to different training programs. Healthy untrained subjects were randomly assigned to an 8-wk aerobic (AET) or anaerobic (ANT) exercise training program. Absolute number of cell counts did not significantly change in AET, whereas a decrease of CD4+ T cell counts (P < 0.05), a fall in cells expressing CD45RA+ antigen (P < 0.05), and a marked increase in CD8+ T cell numbers (P < 0.01) were noted in ANT at the end of the training period compared with baseline values...our data indicate impairment of the number and activity of CD4+ T cells in response to 8 wk of ANT, which might be linked to metabolic factors such as glutamine." Hack V et al. Decreased plasma glutamine level and CD4+ T cell number in response to 8 wk of anaerobic training. Am J Physiol. 1997 May; 272(5 Pt 1): E788–95. "It is well established that in vivo changes in ratios of lymphocyte phenotype subsets is altered by glucocorticoid administration. To determine whether the lymphocyte response would be further affected by strenuous exercise, since glucocorticoids are released during exercise, 14 physically fit men were randomly given placebo (P), 4 mg of dexamethasone(DEX), or 100 mg of hydrocortisone (HCO) 4 h before high-intensity treadmill running...Pre-exercise CD3 and CD4 percentages were lower, whereas CD8 and CD56 were higher with DEX and HCO as compared to P. Exercise induced a lymphocytosis after all treatments, but subsets did not change proportionally. With P, DEX, and HCO, the magnitudes of change were comparable: CD3 and CD4 decreased and CD8 and CD56 increased." Singh A et al. Lymphocyte subset responses to exercise and glucocorticoid suppression in healthy men. Med Sci Sports Exerc. 1996 Jul; 28(7): 822–8. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9974-LymphocyteSubsetResponsesToExercise.pdf "Moderate exercise appears to stimulate the immune system, but there is good evidence that intense exercise can cause immune deficiency. In the present study the authors examined the effect of continuous physical exercise (35% of VO2 max), calorie deficiency and sleep deprivation on the immune system of young men participating in a 5-7 days military training course. There was a two-three fold increase of neutrophils from day 1, the values remained high and decreased slightly at the end of the course. Monocyte counts also increased with a pattern similar to that of neutrophils. Eosinophils decreased to 30% of control and lymphocyte numbers decreased by 30-40%. All the major subgroups (CD4 T cells, CD8 T cells, B cells, NK cells) were reduced...the data indicate that even a moderate physical activity, around the clock, caused significant suppression of a number of parameters reflecting the status of the specific, lymphocyte-related immunity. It is noteworthy, however, that there was no significantly increased infection rate during the course or in the first 4-5 weeks thereafter. [which makes you wonder how accurate these numbers are at measuring the health of the immune system]" Bøyum A et al. The effect of strenuous exercise, calorie deficiency and sleep deprivation on white blood cells, plasma immunoglobulins and cytokines. Scand J Immunol. 1996 Feb; 43(2): 228–35. "Eight healthy men infected with human immunodeficiency virus, type 1 (HIV) and eight HIV seronegative age- and sex-matched controls exercised on a bicycle ergometer (75% of VO2max, 1 h). The percentages of CD4+, CD4+45RA+, and CD4+45RO+ cells did not change, whereas the absolute number of CD4+ cells increased twofold during exercise and fell below pre[vious] values 2 h after...because the total number of CD4+ cells, but not the percentage of CD4+ cells, changed in response to exercise, this study further strengthens the idea that the percentage of CD4+ cells is preferable to the number of CD4+ cells in monitoring patients seropositive for HIV. [yet, 20 years later, the CD4 counts are usually used alone to monitor the ‘health’ of the immune system, only in HIV+ people]" Ullum H et al. The effect of acute exercise on lymphocyte subsets, natural killer cells, proliferative responses, and cytokines in HIV-seropositive persons. J Acquir Immune Defic Syndr. 1994 Nov; 7(11): 1122–33. "We previously reported that 2-night/3-day trips to forest parks enhanced human NK [natural killer cell] activity, the number of NK cells, and intracellular anti-cancer proteins in lymphocytes, and that this increased NK activity lasted for more than 7 days after the trip in both male and female subjects. In the present study, we investigated the effect of a day trip to a forest park on human NK activity in male subjects...The subjects experienced a day trip to a forest park in the suburbs of Tokyo. They walked for two hours in the morning and afternoon, respectively, in the forest park on Sunday...The day trip to the forest park significantly increased NK activity and the numbers of CD16(+) and CD56(+) NK cells, perforin, granulysin, and granzyme A/B-expressing NK cells and significantly decreased CD4(+) T cells, the concentrations of cortisol in the blood and adrenaline in urine." Li Q et al. A day trip to a forest park increases human natural killer activity and the expression of anti-cancer proteins in male subjects. J Biol Regul Homeost Agents. 2010 Apr-Jun; 24(2): 157–65. "Obesity modifies inflammatory mediators, but little is known about how obesity modifies the inflammatory responses of exercising children. This study assessed the acute effect of exercise on inflammatory mediators in overweight children. Twenty-eight overweight (OW) youth (body mass index > 85%) and 30 normal-weight (NW) controls of the same proportions of age and gender performed 10 2-minute bouts of cycle ergometry exercise above the anaerobic threshold, with 1-minute rest intervals between bouts...Exercise significantly decreased CD4 and CD8 cells, which remained depressed 2 hours post-exercise in the OW children." McMurray RG et al. Cellular immunity and inflammatory mediator responses to intense exercise in overweight children and adolescents. J Investig Med. 2007 Apr; 55(3): 120–9. "A total of 1038 professional athletes were examined...No obvious difference was found in WBC [white blood cell] count between the athletes, all within normal range. The proportion of lymphocytes was increased in the athletes by 20%-40% in comparison with the normal level, and the CD3+, CD3+CD4+, and CD3+CD8+ T, B, and NK lymphocyte subsets were all lower in the athletes than the normal range...Long-term exercise training affects the immune system and cause stress, which may potentially increase the risks of some chronic diseases." Dong J et al. [Exercise-induced changes of T lymphocytes subgroups and immune factors]. Nan Fang Yi Ke Da Xue Xue Bao. 2010 Oct; 30(10): 2277–80. "\We compared the circulating levels of T cell receptor excision circles (TREC), a marker of recent thymic emigrants, as well as the levels of naïve and memory subsets in a group of elite endurance athletes and in controls. The athletes showed a reduction in absolute numbers of naïve T cells, particularly in CD4 T cells. In contrast, memory cells were increased...Since thymic production of T cells naturally decline with age, these results raise the concern that prolonging high intensity exercise into the 4th decade of life may have deleterious consequences for athletes' health. [listen to your doctor and stop exercising!]" Prieto-Hinojosa A et al. Reduced thymic output in elite athletes. Brain Behav Immun. 2014 Jan 13.
  8. Comme toujours cher Jibrail, tes analyses sont très pertinentes. Les stéréotypes sur les populations "à risque" et africaine sont l'une des éléments qui maintient en place le paradigme dominant, et la "mésinterprétation" des résultats épidémiologiques et tests.
  9. Je suis bien au courant de tous ces éléments sur les critères d'isolation et purification, et je suis convaincu que toutes les protéines du "VIH" sont humaines, comme le PG l'a montré. Cela dit, je me demande si les chercheurs orthodoxes ne considèrent pas implicitement qu'avec des techniques de plus en plus sophistiquées de microscopie électronique (ici la cryotomographie électronique), on peut se passer d'isolation et purification et observer "in vivo" le soi-disant VIH... C'est très critiquable bien entendu comme l'a montré le PG et il n'y a pas plus aveugle que ceux qui ne veulent pas voir, mais en même temps, une cinématique est plus qu'une image (il y a des séquences dans l'un des articles dans PLOS Pathogens). ça ne m'a certes pas convaincu qu'il s'agissait du "VIH", dans la mesure où cela provient d'une culture virale et qu'on a infecté avec cela une souris, mais il reste à savoir ce que ces chercheurs observent réellement...
  10. Bonjour à tous, je reviens après quelques mois sans nouvelles. J'ai vu passer quelques articles sur des techniques, la tomographie électronique et la cryotomographie électronique nous offrant de belles images du soi-disant VIH. http://emboj.embopress.org/content/26/8/2218 http://www.plospathogens.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.ppat.1001173 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022283604015359 http://www.cell.com/cell-host-microbe/retrieve/pii/S1931312808003673 http://www.plospathogens.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.ppat.1003829 http://www.plospathogens.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.ppat.1003899#ppat.1003899-BarreSinoussi1 Je n'ai pas tout saisi, loin de là. En l'occurrence, il semblerait que certains de ces travaux comme le dernier, ait analysé in vivo dans une souris "l'infection" au vih, les caractéristiques des virions immatures et matures etc... Je sais que le Perth Group dit qu'il est nécessaire de purifier, isoler en plus de la microscopie électronique, ainsi que de comparer avec une culture virale etc... mais néanmoins cela questionne. Qu'en pensez-vous? Je ne suis pas spécialiste, loin de là, mais en même temps, je ne crois pas qu'on voie de glycoprotéine sur ces photos, ou bien est-ce mon oeil qui n'est pas exercé? Les deux derniers me semblent intéressants aussi par rapport à certains travaux dissidents, car ils se focalisent sur les intestins. L'un des deux insiste sur le rôle de la présence de certaines bactéries dans les intestins des patients : "Human immunodeficiency virus (HIV) infection related illness progresses despite the control of the virus itself by medications that stop the replication of the virus. This happens because the immune system gets activated. While the causes for such activation of the immune system are not exactly known, immune activation in HIV infection may be occurring as a result of bacteria or their products in the digestive tract. This study looks at the types of bacteria that reside in the lower intestinal tract in patients infected with human immunodeficiency virus, using state of the art sequencing technology, that can simultaneously look at thousands of bacteria. We have found that the bacteria at the end of the small bowel (an area also called the terminal ileum), at the right and left sides of the large intestine and in the stool is different in patients infected with the human immunodeficiency virus. HIV patients harbor more bacteria that have been linked to other human diseases and have been previously described as harmful. This finding is new and could open up a new frontier of study that could now pave the way to gain a deeper understanding of how the HIV causes illness." Même si le propos est légèrement différent, cela m'a fait penser à cet article dissident : http://reaids.com/fearoftheinvisible.com/gutaids.html Dites-moi si je m'égare... Sinon, dernière nouvelle, j'ai décidé de soumettre une communication de sociologie des sciences analysant la position dissidente dans le champ du SIDA et dans le champ de la science économique à un colloque d'économie. Je sais, ce n'est pas en virologie ou en médecine, mais j'espère pouvoir faire connaître un peu la dissidence du SIDA ainsi, car l'essentiel du papier est bien sur la dissidence du SIDA dont je vais retracer l'histoire, les théories et essayer de montrer les processus sociaux qui ont conduit à la marginaliser et à maintenir envers et contre tout le paradigme mainstream, pour ensuite comparer cette dissidence à l'hétérodoxie en économie. Je ne sais pas encore si ma communication sera acceptée et si oui, la manière dont les collègues réagiront, mais je vous tiendrai au courant. J'avoue avoir hésité longtemps à faire cela de peur des réactions que cela pourrait induire sur ma carrière (je sais, triste calcul égoïste), mais je voulais révéler tout cela pour des raisons éthiques qui me tiennent à coeur, alors voilà, les dés sont jetés. Je sais que comparé aux patients sur ce forum, cette histoire est bien dérisoire, mais voilà, peut-être que cela permettra une petite diffusion des thèses. Peut-être tenterai-je aussi de présenter le papier à un colloque de sociologie et que je le soumettrai à une revue. On verra bien...
  11. Jardinier, je ne suis pas spécialiste de sémiologie, mais je ne vois pas comment dans le texte cité tu peux prétendre que Duesberg sous-entendrait que le VIH n'a pas été isolé. D'autant que comme le rappelle justement Jibrail, Duesberg a demandé le prix Continuum arguant que le VIH avait été isolé : http://www.virusmyth.com/aids/hiv/pdreplyep.htm Je cite Duesberg : "Here I take up these challenges. I will argue that HIV exists, and has been properly identified as a unique retrovirus on the grounds that (i) it has been isolated - even from its own virion structure - in the form of an infectious, molecularly cloned HIV DNA that is able to induce the synthesis of a reverse transcriptase containing virion, and (ii) that HIV-specific, viral DNA can be identified only in infected, but not in uninfected human cells. In view of this I can base my claim for the isolation of HIV on the most rigorous method available to date, i.e. molecular cloning of infectious HIV DNA, rather than only on the much less stringent, traditional "rules for isolation of a retrovirus ... discussed at the Pasteur Institute, Paris, in 1973" that were stated criteria of isolation in Continuum's missing virus reward (6). Indeed I will show that molecular cloning of infectious HIV DNA exceeds the criteria of the old "Pasteur rules"." Si tu estimes que ce n'est pas une preuve suffisante, il suffirait alors de lui envoyer un mail en lui posant directement la question. Peu importe à la rigueur "qu'une fois", il aurait peut être suggéré que le VIH n'a pas été isolé (ce que je ne crois pas), si 8 ans après il affirme qu'il a bien été isolé au final... Cette polémique me semble masquer un débat caché au sein des dissidents, sur le rôle de la "transmission" du SIDA par la pénétration anale. S'il s'agit de contester la thèse du groupe de Perth sur ce point (qui défend que le sperme dans l'anus serait oxydant, donc source de SIDA dans leur théorie), il me semble que prétendre que Duesberg ait dit que le VIH n'a pas été isolé afin de pouvoir défendre l'idée que le SIDA est non-transmissible sexuellement et causé par les drogues soit une stratégie argumentative très étrange. Si l'on doit argumenter contre cette thèse, autant le faire plus clairement pour faire avancer le schmilblick et fournir des données épidémiologiques qui contesteraient ce point de vue... si elles existent. Un débat clair est la condition pour qu'un "consensus" minimal, ou plutôt une clarification des divergences pour mieux se mettre d'accord sur ce qui est contesté, puisse émerger... et agir ensuite pour supprimer le paradigme VIH=SIDA et traiter le moins mal possible les patients.
  12. Chers Acu, Steph1960, Jibrail et Jardinier, je crois que Acu n'a pas tort sur l'idée qu'il existe un consensus sur quelques points, mais c'est un consensus sur ce qui est faux dans la thèse orthodoxe, pas sur l'explication alternative au VIH. On pourrait en effet naïvement penser qu'en soulignant tous ces points via une action médiatiquecela fasse avancer les lignes dans le monde académique et politique, mais il ne faut pas oublier le contexte que j'ai déjà évoqué dans d'autres posts. Oui il y a une forme de paranoïa et de méfiance critique assez saine dans le public par rapport à l'industrie pharmaceutique, mais pour ce qui est de la "science" la chose est plus compliquée : avec les "théories" délirantes créationnistes, les autres controverses scientifiques (les luttes entre pro- et anti-OGM, pro et anti-nucléaire, "réchauffistes" et climato-sceptiques) deviennent de moins en moins "pratiquables" par l'argumentation rationnelle à la Habermas, car chacun se jette à la tête d'être un fossoyeur de la Raison, de la Science, d'être le représentant de tel ou tel intérêt ou idéologie (ce qui est vrai malheureusement, personne n'est neutre, ça n'existe pas dans le monde social...), du coup la "science" officielle se raidit et rejette toutes les critiques comme des attaques contre la Raison; la majorité des journalistes (sauf quelques poils à gratter) défendent le mainstream pensant défendre la Science etc... Bref, tout ça pour dire que le bon mode de "médiatisation" et d'argumentation sur cette histoire de SIDA est fort complexe, et trouver un consensus minimal au sein des dissidents est certes une condition nécessaire mais très insuffisant. Par exemple, moi qui fait souvent des conférences publiques/débat où me demande ce sur quoi je souhaiterais parler, presque systématiquement, je me pose la question de savoir : "faut-il que j'en parle? Puis-je en parler sachant que ma parole d'économiste est "profane" dans le champ biomédical? Comment en parler sans que cela vire au pugilat?"... je n'ai toujours pas la solution et toujours pas eu les couilles (pardon pour la grossièreté mais je pense que parfois il faut dire les choses) de l'évoquer conférence publique... Faut-il qu'une expérimentation (par exemple isolation) pour faire changer les idées? Même dans ce cas, je ne suis pas sûr que cela soit suffisant, bien qu'évidemment absolument nécessaire. Peut-être que la solution est un travail collectif interdisciplinaire entre biologistes/virologistes, médecins, sociologues et spécialistes de communication, mais quoiqu'il en soit, il y aura un retour de bâton médiatique et académique. Sur le point spécifique des conflits d'intérêt, il est bien sûr nécessaire de les dénoncer, cela dit les dénoncer ne les supprimera pas, et l'argument est toujours le même : "il faut bien qu'on finance des essais" ; "ceux qui ont des conflits d'intérêt, c'est parce qu'ils sont bons et que l'industrie fait appel à eux pour leur compétence". D'ailleurs, même s'il est indéniable qu'il existe des scientifiques et médecins "à la solde" de l'industrie, d'autres n'ont absolument pas l'impression d'être influencés et sont de bonne foi bien qu'entretenant des conflits d'intérêt...
  13. Encore une nouvelle annonce d'un traitement miraculeux, celui-ci basé sur la prostatine tirée d'un arbre des Samoas. http://au.ibtimes.com/articles/506897/20130918/hiv-cure-aids-coming-less-two-years.htm#.Uj_aej_Sdu4
  14. Oups, petite erreur sur le message précédent. Donc je disais : merci Jibrail, ça a l'air très intéressant même si je n'ai pas encore lu, mais c'est une bonne raison de m'abonner à Médiapart. Pour verser quelques pièces au dossier, voici quelques éléments. Le premier est lié au rapport de la science médicale à l'industrie pharmaceutique. On sait que beaucoup de problèmes liés aux conflits d'intérêt existent, mais j'aimerais juste indiquer quelques points importants sur le type de fraudes et de manipulations de résultats scientifiques possibles. Il y a tout d'abord la question du ghostwriting (le recours à des auteurs "fantômes") et des plans de publication, dont vous pouvez avoir un aperçu ici : http://www.theoneclickgroup.co.uk/news.php?id=6349#newspost L'auteur de ce texte, que je connais bien pour collaborer avec, va bientôt publier un article complet dans une revue à comité de lecture, dont je vous donne un résumé (je vous donnerai les références quand il sortira). En fait, l'industrie a systématisé les plans de publication pour maximiser la promotion de ces drogues et l'utilisation de ghostwriters. Quézako? Tout d'abord, on va sélectionner un leader d'opinion de la communauté scientifique (ou "knowledge opinion leader"), simplement en fonction de son impact potentiel sur la promotion du produit, et lui proposer de co-signer un article envoyé à une revue à comité de lecture "démontrant" les bienfaits du produit. L'article est en fait écrit par une équipe de chercheurs et spécialistes de la promotion de la firme. Avantage pour le chercheur : il publie sans se fatiguer, ce qui est recherché dans un monde où règne le publish or perish. L'article est publié puis on paie quelques conférences où le "chercheur" va expliquer les résultats "miraculeux" du produit (voire quelques dessous de table, mais là n'est pas le seul problème). En fait, assez souvent, le plan de publication implique de "noyer" la littérature avec plusieurs articles de plusieur ghostwriters co-signant avec des salariés de l'entreprise. Autre étape importante de ce plan de publication : la neutralisation des opinions contraires de chercheurs inépendants. Comment? Soit par des discussions un peu menaçante, soit carrément par un programme très organisé de délégitimation de la parole du chercheur "ennemi", soit en mobilisant les ghostwriters et quelques autres chercheurs mercenaires, soit des méthodes d'intimidation encore plus directes (en dernier ressort). Vous allez me dire que c'est un délire complotiste, mais Jardinier peut témoigner je crois que je suis loin de verser dans ce type d'argumentaire. Hélas, les équipes dédiées au plan de publication existent bel et bien chez Big Pharma. Autre problème que je voulais soulever, relatif aux essais cliniques. Ceux-ci, vous le savez peut-être, sont soumis à des manipulations, fraudes et biais relativement systématiques, dont je vous fais un petit résumé : - un biais favorable au sponsor (évident) : un essai sponsorisé par l'industrie a 4 fois plus de chances de donner des résultats favorables au produit du sponsor http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12775614 - le manque de représentativité : on trie les patients lors des essais pour maximiser les chances d'avoir des résultats significatifs - la non-publication des résultats négatifs : ce problème existe aussi dans la science non influencée par l'industrie, mais c'est évidemment exacerbé dans le cas où les essais sont financés. C'est évidemment très problématique pour faire avancer la science (car les erreurs font avancer...) et pour savoir aussi comment prescrire - la non-divulgation d'information et l'omission de résultats gênants : lors d'essais cliniques sponsorisés par l'industrie, il ne faut jamais oublier que l'industrie est propriétaire de l'information, et ne divulgue (dans le meilleur des cas) que ce qui est légalement demandé par l'agence du médicament et qui va dans son intérêt. On se rappelle des "oublis" de GlaxoSmithKline concernant les effets sur le suicide de Paxil/Deroxat sur les adolescents... - le choix d'un mauvais comparateur : par exemple, on choisit un comparateur que l'on va sous ou sur-doser pour minimiser son efficacité et ainsi maximiser l'efficacité du "nouveau" traitement. On peut citer le cas ésoméoprazole (Nexium) vs oméoprazole (Mopral). Dans le cas du SIDA, ne jamais d'étude vs placebo, et prendre l'AZT comme comparateur... - l'évaluation biaisée des résultats. Dans un cas qui relève de ce problème et des deux précédents, on peut trouver Vioxx, qui était comparé à Naproxène, dont on a interprété sciemment la différence significative très défavorable au Vioxx pour le risque de crise cardiaque comme la conséquence d'un effet cardio-protecteur nouveau du naproxène... (résultat : au minimum, 27000 morts par crise cardiaque aux USA suite à la prescription de Vioxx). - omettre de préciser le nombre de patients quittant les essais etc... Ensuite, un point que je me permets de souligner à nouveau (c'est peut-être fait dans le dossier de Mediapart que je n'ai pas encore lu) : le rôle potentiellement néfaste des médias et de la proximité au monde politique pour trancher les débats scientifiques. On en sait quelque chose sur le cas du SIDA, mais on peut avoir le même avis sur les histoires d'OGM (le plan médiatique de Séralini, c'était quand même quelque chose...), le réchauffement climatique et bien d'autres choses. Dernier truc, je me permets de faire passer un petit texte (sans prétention) que j'avais écrit dans un autre cadre, qui évoque ces problèmes, notamment dans la partie en gras. J'ai enlevé certains passages sans importance, pour éviter de trop lever mon anonymat... "Science, progrès et capitalisme post-moderne : le triangle des incompatibilités ? (...) La thématique de cette année est : « Progrès – Travail – Savoirs – Idéologies ». (...) S’interroger sur ces concepts est absolument nécessaire à une époque de crise du capitalisme et en même temps de remise en cause de savoirs scientifiques, voire de crise du rapport entre la science et la société. Le développement de la science et le développement capitaliste ont été étroitement liés. La première, en produisant de nouveaux savoirs, permet l’augmentation de la productivité via l’innovation (nouveaux procédés, nouveaux produits et nouvelles organisations), qui apparaît comme l’application commerciale des inventions et découvertes scientifiques. Ainsi, le développement de la science apparaît en partie subordonné au capital. Marx lui-même avait vu un tel processus, dans son fameux fragment sur les machines : il avançait qu’à un certain niveau de développement, les savoirs (en particulier scientifiques) deviendraient tendanciellement la principale force productive, le travail parcellisé et « taylorisé » via les machines (qui sont du travail et du savoir cristallisés/objectivés) perdrait sa centralité. Au contraire se constituerait un General Intellect, une intelligence collective, qui amènerait un dépassement progressif de la mesure en temps de travail et en valeur, et avec celui-ci, un dépassement du capitalisme. Cette thèse de Marx fut reprise par les théoriciens du capitalisme cognitif ou de l’Empire (1*). Cette thèse manifeste d’une certaine manière l’idée selon laquelle le développement des forces productives finit par rendre obsolètes les rapports de production, en l’occurrence capitaliste. Dès lors, on peut se demander légitimement si le rapport entre science et capitalisme n’est pas sur le point d’atteindre ce stade de crise, amenant un nécessaire dépassement de la production capitaliste. En effet, dans les pays avancés, la sortie de crise apparaît lointaine. Or la crise actuelle a son origine dans la crise précédente, celle du fordisme, qui manifestait un épuisement des gains de productivité et l’arrivée aux limites de la croissance tirée par la consommation de masse du fait de l’augmentation du taux d’équipement des ménages. Il en avait résulté une baisse des taux de profit. Le capital s’était en conséquence restructuré comme suit : (1) mondialisation pour augmenter la division du travail, augmenter la concurrence entre travailleurs et faire baisser les coûts du travail et découvrir de nouveaux marchés ; (2) financiarisation pour permettre la restructuration de l’industrie et réorienter les firmes vers la recherche du profit maximum et la distribution de dividendes ; (3) l’entrée dans un régime d’innovation permanente, dans le cadre d’un nouveau régime de propriété intellectuelle et des rapports entre science et industrie (collaborations plus étroites, voire externalisation de la recherche privée vers la recherche publique, politiques d’innovation…). Mais comme nous le savons, ces processus posent de nombreux problèmes. Tout d’abord, malgré cette orientation marquée vers l’innovation, le capitalisme dans les pays avancés a vu ses gains de productivité continuer à ralentir et les pays se désindustrialiser. Si pourtant de nombreuses innovations ont vu le jour (TIC, biotechnologies…), elles n’ont pas augmenté la productivité à la même vitesse que les précédentes vagues d’innovation. Face au ralentissement de la productivité et la baisse de la part salariale, les pays développés ont eu recours à la dette pour soutenir la consommation de masse, tandis que l’idéologie consumériste a gagné du terrain via l’innovation et via la production d’un sujet toujours insatiable promue par les médias, la publicité, bref ce que Lacan appelait « le discours du capitaliste ». Qui plus est, ces processus de désindustrialisation et la mondialisation diminuent la demande de travailleurs non qualifiés et augmentent celle des plus qualifiés, alimentant ainsi chômage et inégalités. Ensuite, la proximité entre les médias, la « démocratie », la science et le capital posent des problèmes énormes au développement scientifique lui-même. Les médias conduisent à diffuser trop tôt certains travaux scientifiques et à ne les présenter que sur le plan de leurs conséquences économiques directes (nouvelles innovations), tout en en oubliant d’autres recherches. Sur nombres de sujet très politiques, cela nuit largement à la distance et au temps nécessaire pour analyser avec sérénité certains travaux ou résultats, d’autant plus que les experts sont sommés de trancher certains débats politiques (on peut prendre les controverses sur le changement climatique, les OGM, l’efficacité de certains médicaments etc…). Sur ces sujets, très souvent, les controverses scientifiques entre chercheurs rencontrent des questions éthiques, idéologiques, et des intérêts économiques. On pense bien sûr aux intérêts capitalistes quand des entreprises financent des recherches, mais on doit aussi évoquer la question des intérêts des chercheurs eux-mêmes, de leur carrière… En effet, la vision « capitaliste » de la science s’est diffusée dans la recherche publique elle-même. La concurrence pour les financements de recherche, la recherche de la reconnaissance académique (le capital symbolique) et l’évaluation permanente de la recherche (via les revues vérifiées par des pairs et autres) ont transformé certains chercheurs en véritables entrepreneurs scientifiques. Tout cela peut nuire à la recherche de la « vérité » scientifique et à la possibilité de trancher les débats sans passion. Il en résulte un certain nombre de pathologies : dans les cas les plus graves, des fraudes scientifiques avérées, l’exagération de la portée de certains résultats, ou a contrario l’opprobre portée parfois injustement sur certains travaux et, pour ce qui est le moins grave, la « surproduction » d’articles scientifiques à faible valeur ajoutée. De cela résulte une méfiance, devenue presque paranoïaque, sur un certain nombre de travaux et résultats scientifiques. Précisons ici que le doute, la critique et la controverse sont nécessaires au progrès scientifique. Mais le doute peut être instillé à mauvais escient pour défendre des intérêts, des idéologies ou des croyances, et la proximité plus grande entre universités, industrie, demandes du politique et médias peuvent faire craindre une dénaturation de la recherche scientifique. Le sociologue Robert Merton, qui s’était intéressé à la sociologie des sciences, avait noté que la communauté scientifique se structure normalement sur quatre piliers : - l’universalisme : les connaissances scientifiques doivent être considérées indépendamment de leur producteur ; - le désintéressement : les scientifiques ne doivent être intéressés qu'à la découverte de la vérité ; - le scepticisme organisé : les résultats doivent passer le crible de la critique systématique par les pairs ; - le communisme : les résultats scientifiques sont des biens publics partagés par la communauté scientifique. Or, ces normes se sont effritées, car du fait de la proximité au politique et au capital, nous ne regardons plus les connaissances indépendamment de qui en est le producteur, les scientifiques deviennent de plus en plus « intéressés », et le communisme scientifique risque d’être remis en cause par l’appropriation privée des recherches publiques, tout ceci fragilisant le processus du scepticisme organisé. "
  15. Merci Jibrail, ça a l'air très intéressant même si je n'ai pas encore lu, mais c'est une bonne raison de m'abonner à Médiapart. Pour verser quelques pièces au dossier, à savoir la question du ghostwriting (le recours à des auteurs "fantômes") et l
  16. Sur la première question, un tel décompte n'est pas fait, mais je répète : la mortalité a baissé en Afrique, ce qui veut dire que les méfaits attendus du protocole Banghi ont été compensés au niveau agrégé par des processus jouant en sens opposé. Mais il est assez certain que la requalification de la tuberculose en SIDA a dû faire de trop nombreuses victimes. Ensuite, je n'ai jamais pris la Global Business Coalition comme une organisation purement philanthropique (qu'il ne faut d'ailleurs pas confondre avec le fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et la malaria), mais pour avoir été invité à un colloque parlant de ces initiatives, personnellement, sur ce que j'ai pu apprendre, j'aurais tendance à penser que la situation est moins mauvaise que dans les décennies 90 et 80 pour ce qui est de la prise en charge du paludisme (je ne parle pas du SIDA, puisque-là, le paradigme étant le mauvais, la prise en charge est aussi mauvaise), même si ce n'est certainement pas la panacée, ni sans arrière-pensée pour certains...
  17. Je crains que Jibrail n'ait raison, la Grèce est gouvernée par la Troïka, donc rien à attendre d'elle, car elle soutient le gouvernement autoritaire en place pour imposer son "remède" de cheval, à savoir la cure d'austérité, dans le seul et unique but de protéger les créanciers de la Grèce (en gros les banques du reste de l'Europe). Autre preuve de la très probable inaction de l'UE, en Hongrie, on a des milices de néo-nazis dans les rues, et l'UE n'a pas bougé le petit doigt.
  18. Voici une information publiée dans le Guardian il y a quelques jours, révélant que l'EMA réfléchit à rendre publique l'accès aux données cliniques, ce qui serait absolument fondamental pour limiter tous les biais liés aux essais cliniques (biais de sélectivité, masquer les effets négatifs, choisir un mauvais comparateur et mal le doser, ghostwriting...). Mais business as usual, Big Pharma mobilise les assos de patients qu'il finance pour empêcher cette réforme... http://www.guardian.co.uk/business/2013/jul/21/big-pharma-secret-drugs-trials
  19. Pour des statistiques plus détaillées sur la pauvreté, vous pouvez consulter le site de la Banque Mondiale sur cette page : http://povertydata.worldbank.org/poverty/region/SSA Erudit, croissance économique et croissance démographique n'ont jamais été synonyme, même s'il y a un lien entre les deux. S'il est certain que les multinationales exploitent largement cette croissance économique de l'Afrique (au delà de 4% depuis 2 ans), il n'y a guère de doutes que cette croissance a permis de réduire le taux de pauvreté, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en dessous de 1,25 $ (ou 2$, le trend est le même) par jour pour vivre. Seuls quelques pays font exception. Cependant, comme la croissance démographique est également forte, le nombre total de pauvres en Afrique a augmenté. Mais il n'y a pas de doutes non plus sur le fait que la mortalité a baissé en Afrique, quelqu'en soit la cause (croissance ou moins de guerres...), sinon il n'y aurait pas une telle croissance démographique : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.IMRT.IN http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.CDRT.IN Pour les statistiques de prévalence du "VIH", alors que dans tous les pays, la prévalence est autour de 0,3-0,4 %, pour l'Afrique et les "petits Etats" selon la classification de la BM, la prévalence est beaucoup plus élevée... c'est un indice à mon avis du manque de développement des systèmes de santé, et le fait que les diagnostics sont assez délirants dans ces cas, faute d'avoir le matériel (et le paradigme) adéquat. Il est important aussi de regarder l'incidence de la tuberculose et du palu : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SH.TBS.INCD (attention, c'est un nombre "estimatif" par frottis pour la tuberculose) La dernière décennie a été aussi marquée par les intitiatives mondiales, mêlant public et fondations privées (Fondation Gates, fonds mondial...) qui ont financé un accès beaucoup plus important aux antipaludéens (à base d'artémésinine), d'ART. Je ne sais pas trop pour les antiturberculeux.
  20. Moi pour le coup j'ai déjà vu : une jeune femme africaine, qui venait accoucher d'un nouveau né, a été détectée positive ainsi que le nouveau né. Mais le mari, son seul amant d'après elle puisqu'elle était vierge avant, était séronégatif. Pas de consommation de drogue. Interprétation du corps médical : "peut être qu'elle aurait été contaminée à cause d'une blessure ou d'une transfusion sanguine". Du grand n'importe quoi mais probablement moins rare qu'on le croit, car on ne fait aucune recherche systématique sur le sujet et qu'on va chercher à classer son cas dans une "cause" compatible avec la théorie VIH-SIDA. Et comment va-t-on interpréter le cas d'un couple de drogués, séropo ensemble? Qu'ils se sont transmis le VIH ou qu'ils étaient séronégatifs avant et que le fait de se mettre à consommer des drogues à haute dose les a rendus séropo? Ensuite, comme le rappelle Aixur, encore faut-il que les tests soient fiables. Ton pote a peut être chopé une infection sexuellement transmissible qui positive le test sans qu'il s'agisse pour autant du VIH ou une merde quelconque. Rappelons que l'étude de Christine Johnson montrait que de nombreuses infections très classiques pouvaient rendre un test positif. Pour ce qui est d'un risque de transmission anal-réceptif, le risque de séroconversion est de 50 sur 10000, soit 0,5%, ce qui n'est pas nul. Donc dans d'assez rares cas, statistiquement, ça arrive, et que c'est explicable par la théorie du groupe Perth ou qu'on peut avoir chopé tout à fait une infection autre qu'un virus que personne n'a su isoler correctement mais qui rend le test tout de même positif. Sur ta question sur les anticorps, je ne suis pas spécialiste, mais sachant qu'une infection de rougeole par exemple assure une immunité à vie, c'est que vraisemblablement, si on fait le test sur quelqu'un qui a eu la rougeole, on devrait trouver les anticorps contre cette rougeole. Arrêtez moi si je dis une bêtise... Donc on pourrait avoir la même chose pour le supposé VIH.
  21. Franchement, je n'ai pas l'habitude de ruer dans les brancards, mais là c'est du délire. Je n'ai aucune envie d'un mythique retour à un passé où soi-disant c'était mieux avant, car rien n'est plus faux. Il ne faut vraiment rien connaître à l'histoire pour dire que les gens vivaient mieux au XVIIIème siècle qu'aujourd'hui. L'espérance de vie était alors aux alentours de 40-50 ans pour l'immense majorité de la population (je ne parle pas bien sûr de la noblesse). http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/esperance_vie_france/ On pouvait mourir de tout un tas de maladies. Je ne parle même pas des problèmes des cycles agricoles, avec alternance de bonnes et mauvaises récoltes, qui engendraient régulièrement des hausses de la mortalité incroyable (qui expliquait d'ailleurs la théorie de Malthus). Ne parlons même pas du niveau de vie et de consommation de la majorité de la population. Alors, certes, ils ne travaillaient pas forcément autant qu'on pourrait le penser, mais c'était incomparable avec le confort actuel. Tout le monde à la campagne? Et comment fait-on pour que 7 milliards d'hommes vivent à la campagne? Au bout d'un moment, les villes se recréent, tout simplement pour des raisons économiques (réduction des coûts de transport, proximité des ressources...). La nature la plus pure? Franchement, la nature est transformée depuis le néolithique par l'homme. La nature la plus pure ne peut vouloir dire que se passer de la technologie et vivre comme des animaux. Par ailleurs, je rappellerai que l'évolution est dans la nature et que l'homme est un produit de la nature, donc je ne vois pas en quoi on devrait s'interdire de transformer la nature, puisque c'est dans la nature humaine que de prélever des ressources par le travail pour les transformer. Donc la pureté de la nature ne veut pas dire grand chose. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la nature pure serait une condition pour un esprit sain. D'ailleurs pourra-t-on encore parler d'esprit, quand ayant abandonné la technique, les savoirs (qui ne se produisent pas sans transformer la nature), nous passerons le plus clair de notre temps à tenter la survie dans un univers soumis à la loi de la jungle au lieu de penser. S'il est absolument évident qu'on n'a pas intérêt à faire disparaître la Nature car nous en sommes dépendants, s'interdire de la transformer est tout simplement nier notre existence humaine. Bref, ce n'est pas parce qu'il faut une vie saine pour éviter le SIDA qu'il faut vivre comme au néolithique et ce n'est pas parce qu'il faut se soucier de la nature qu'il faut accepter de vivre avec le minimum vital biologique.
  22. On aimerait que cette histoire ne soit qu'un cauchemar comme on aimerait qu'il en soit autant des 30 dernières années d'invention du VIH, mais hélas pour nous, et pour Rico, Lindsey et sa famille, l'horreur est bien réelle. Ce n'est rien d'autre que le contrôle social le plus pernicieux qu'il soit, qui sous couvert de "protection de l'enfant", ne fait que distribuer la mort et le malheur en tablette. Révoltant. L'aveuglement sur le SIDA continue d'engendrer tragédies sur tragédies. Je viens de lire sur OMJS la description que Baker fait d'une orthodoxe du SIDA lors de la projection de House of Numbers où il lui demande de lui expliquer si elle était bien d'accord pour reconnaître que Lindsey est bien vivante en la lui présentant, ça fait froid dans le dos un tel aveuglement et une telle hystérie. http://www.omsj.org/human-rights/rico-nagel-4mar2013
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