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Econoclaste

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Tout ce qui a été posté par Econoclaste

  1. Un article publié dans le Monde nous apprend qu'on aurait élucidé la deux "contrôleurs" d'élite, qui auraient été guéri du "VIH", du fait de la particularité de leur génome. Ils auraient des signaux cordons stop dans leur adn qui empêchent la réplication du soi-disant virus. La "guérison" ici doit être comprise comme une PCR négative malgré un Western Blot positif. Plusieurs questions se posent à mes yeux de naïf. A quel mpment un patient ayant une CV indétectable mais positif au WB sera-t-il considéré comme débarrassé du virus ou simplement que les résultats au test sont à refaire ou sont des non-sens? Ensuite, l'auteur de l'article rappelle que plus de 8% de l'ADN humain serait d'origine rétrovirale, et à aucun moment il ne se demande si le prétendu VIH ne serait pas un virus endogène, voire une simple particule endogène qui se réactive ou non chez certains patients dans certaines circonstances (et pas chez d'autres). En plus, il est indiqué que les chercheurs ont obtenu "non sans mal" ces séquences génétiques... Plus généralement, je me pose pas mal de questions sur les techniques génétiques et l'analyse du génome, car on a l'impression que c'est la réponse à tout : le VIH est peu infectieux chez certains patients, c'est le génome ; il mute beaucoup ; certains patients ne tombent pas malade, c'est grâce à leur génome etc... ça fait un peu explication tout terrain. Un peu quand on évoque Dieu lorsqu'on a besoin d'une explication commode... Après, je suis totalement incompétent sur ce sujet, mais j'avoue que cela me pose question à chaque fois.
  2. Bonjour Linou, content d'apprendre que ta fille va bien. Sur ton ex-mari, en prenant les précautions d'usage vu que je ne suis pas spécialiste, plusieurs choses m'interpellent : - il a consommé des drogues, ce qui peut expliquer sa séropositivité - il a une maladie de Crohn, or c'est une maladie considérée comme autoimmune, soit le contraire de l'immunodéficience (!). Pour ton infectiologue, rien de très étonnent dans ce qu'il t'a dit, il est vrai que Montagnier a perdu de la crédibilité auprès de l'orthodoxie dans la mesure où il est justement très proche des positions dissidentes (même s'il le nie). Bon courage dans ton choix de changer ton traitement, n'hésite pas à nous tenir informé sur l'évolution de ta santé, le partage des connaissances et expériences permet de mieux comprendre la nature du mal et la manière de le traité.
  3. Bonjour Linou, bienvenue et surtout désolé de te savoir pertubée autant par ce que raconte la dissidence, on ne le saurait pas moins (ce fut tout autant mon cas, mais étant séronégatif, du moins ne m'étant jamais testé, beaucoup moins problématique). Il ne nous est évidemment pas possible de donner un diagnostic sans savoir toutes les données de ton parcours de santé et cela nous est de plus clairement interdit puisque nous ne sommes pas médecins, donc officiellement non compétents sur le sujet. Nous ne pouvons que t'inciter à lire, réfléchir tout ce qui est écrit dans la littérature scientifique, qui il est vrai, est fort complexe et des plus larges. L'adhésion à l'orthodoxie ou à la dissidence ne doit en aucun cas être une affaire de foi, mais bien par un examen critique de ce qui est raconté et par ton expérience, sachant les limites des spécialistes et non-spécialistes sur le sujet. Cela dit, en prenant toutes les précautions d'usage possibles et de ce que tu as d'ores et déjà indiqué sur ton parcours, il y a au moins 3 causes possibles de faux positif au test d'anticorps : - vaccination à l'hépatite B - infection au virus d'Epstein Barr (mononucléose infectieuse) - et grossesse Pardon de te poser cette question, mais ton enfant est-il positif? Est-il sous traitement? Ton mari, séropositif depuis 1986, époque où aucun traitement n'existait à part l'AZT mis sur le marché l'année d'après (inefficace et dangereux en l'occurrence), n'a pas infecté ni sa première femme ni son premier enfant (et n'est pas mort, fort heureusement pour lui), on comprend naturellement que tu puisses te poser des questions, y compris sur sa propre séropositivité... Pardon de te poser à nouveau une question, mais ton mari a découvert sa séropositivité comment? De ton côté, tu étais positive, mais combien de "barres" se sont révélées lors de ton test Western Blot? Juste un point sur le sens d'un test d'anticorps et les thèses dissidentes : on rappelle que les dissidents ne sont pas d'accord sur le sens d'un test positif. Pour Duesberg & Co, le test indique une infection au VIH (moyennant quelques risques de faux positifs), mais le virus est inoffensif. A contrario, pour le Perth Group, le test n'indique en aucun cas une infection au VIH puisque ce dernier n'a jamais été isolé et purifié, mais il indique en revanche un risque, difficile à évaluer, d'évoluer à long terme vers des maladies caractéristiques d'une immunodéficience acquise, à cause d'un stress oxydant. Il me semble, pour des raisons qui seraient trop longues à développer, que c'est le groupe de Perth qui a raison, et donc que le VIH n'existe pas mais que les tests, bien que très déficients car non spécifiques et pouvant réagir à pleins de choses, ne doivent pas être pris à la légère pour autant s'ils sont "très" positifs. D'autres penseront sûrement le contraire ici et je comprends aussi leur position. Sur ton traitement, on réitère les conseils habituels : personne ne peut ici te dire ce qu'il faut faire, sachant les incertitudes sur le sujet et surtout parce que c'est toi qui prend des risques et pas nous. Là encore, que prends-tu comme traitement? Ton taux de t4 était assez bas, il était logique selon les standards mainstream de te mettre sous traitement. Ces traitements, pour la plupart, sont moins dangereux que par le passé, et peuvent avoir un effet sur les taux de t4 mais le problème est que cela peut-être uun pur artefact lié à la manière de comptabiliser les T4 par la cytométrie de flux (les T4 sanguins ne représentant que 2% des T4 et peuvent refluer pour de nombreuses raisons) http://www.sidasante.com/themes/cd4/alchimie_de_la_cytometrie_de_flux.html Notons aussi qu'il est presque impossible de savoir ce qui est à l'origine de ta bonne santé : les médocs ou ton hygiène de vie... Attention! L'arrêt brutal des multithérapies peut-être très dangereux et peut conduire à faire de mauvais choix (l'interprétation des symptômes découlant de l'arrêt du traitement) ! Il faut le faire avec précaution et progressivement si tel est ton choix... Bref, encore une fois, il nous sera difficile de répondre à tes questions et quoiqu'on puisse te dire, il faut que tu gardes la tête froide pour analyser et critiquer ce que tout le monde (y compris les gens de ce forum) te diront. Les autres intervenants du forum te prodigueront peut-être d'autres conseils plus avisés que les miens, qui n'ont absolument pas la prétention d'avoir la science infuse. La seule chose que je puisse ajouter compte tenu de mes minces compétences est de te souhaiter beaucoup de courage et d'être forte, et que ta santé soit au mieux.
  4. Dans cet article du blog de Barthélémy, celui-ci fait référence a un article de Science, synthétisant une enquête de 3 mois prétendant que le "débat est clos" sur les affirmations de Duesberg. http://www.sciencemag.org/site/feature/data/cohen/266-5191-1642a.pdf L'article en question introduit un ensemble d'articles prétendant prouver que : le VIH cause le SIDA ; les postulats de Koch sont vérifiés ; l'épidémiologie de la Thaïlande donnerait tort à Duesberg ; l'AZT a limité les contaminations prénatales. Quoiqu'on en pense, cela vaut le coup de lire, ne serait-ce que pour critiquer. Il est vrai que l'argumentaire de Duesberg est fragile à bien des égards et c'est l'une des raisons qui avaient poussé le groupe de Perth à aller au-delà de la critique de Duesberg en questionnant l'existence même du VIH. On peut noter que la date de cet article (12/1994) est antérieure aux articles du PG questionnant directement l'existence du VIH (1997), mise à part l'article de 1993, mais dont l'objet premier était les tests (cet article questionne l'existence du VIH à la fin de l'article seulement, et cela était passé assez inaperçu à l'époque, sauf par Stefan Lanka). Barthélémy fait aussi référence à un article prétendant estimer le nombre de morts causés par la politique de Mbecki quant aux ARVs, article typique de la stratégie : "les dissidents tuent des gens avec leurs théories". http://journals.lww.com/jaids/Fulltext/2008/12010/Estimating_the_Lost_Benefits_of_Antiretroviral.10.aspx#P49 Hélas, ce dernier article est particulièrement mauvais puisqu'il ne se base que sur des hypothèses quant à la mortalité du virus, et non des morts avérées... qui en l'occurrence sont très faibles quand on connaît les statistiques officielles, puisque contrairement aux prévisions des orthodoxes, la population a continué à croître approximativement au même taux, ce qui ne colle pas avec les prévisions de 300000 morts par an prévues par l'OMS et autres tenants du mainstream. http://www.fupress.net/index.php/ijae/article/view/10336/9525 Donc, non, le débat n'est pas clos, mais que l'orthodoxie cherche à enterrer tout point de vue dissident en prétendant le contraire et en arguant que "c'est évident" ou encore "the evidence are overwhelming" et que les dissidents tuent, n'est pas nouveau, puisque c'était déjà l'argument de Gallo dans deux interviews en...1988 et 1989, soit moins d'un an après la première publication de Duesberg dans Cancer Research. http://www.duesberg.com/articles/index.html
  5. Econoclaste

    GcMaf

    Notons d'ailleurs qu'un produit miracle capable de traiter le SIDA (en inhibant un virus qui n'existe pas), les cancers, l'autisme, Alzheimer, les maladies autoimmunes etc...tout ça était bien trop beau pour ne pas être louche... https://www.gcmaf.eu/gcmaf-products/gcmaf/ Cela dit, si on met de côté les espoirs extravagants et le comportement non éthique de Yamamoto et Ruggiero, cela ne veut pas dire non plus qu'il ne faut pas faire des études clinique sur le GcMAF pour vérifier s'il a des propriétés intéressantes. Car même si on est en droit de douter de toutes les vertus de cet immunomodulateur (penser qu'il traite à la fois l'immunodéficience et des maladies autoimmunes est très peu crédible à mon avis, vu qu'il s'agit presque de pathologiess contraires...) seuls des essais cliniques peuvent donner des réponses claires pour les patients.
  6. Econoclaste

    GcMaf

    Ruggiero m'était apparu très opportuniste effectivement, défendant une thèse très peu dissidente dans le fond. Assez pathétique effectivement. Je vois mal comment la dissidence peut se permettre de critiquer l'orthdoxie en ayant des comportements de ce niveau. L'image d'uluberlus négationnistes pseudo-scientifiques n'est pas prête d'être ébranlée, surtout si on fait tout pour lui donner raison. On est en pleine dégénérescence je le crains...
  7. Bon courage Stéphanie, c'est vraiment terrible et tu as toute notre amitié dans cette épreuve. À chaque fois on se sent Désarmé face à cette machine médico-socialo-bureaucratique et on ne voit guère quelles solutions trouver. À part te donner du courage nos possibilités d'action sont limitées. Centurion, les antioxydants sont depuis longtemps proposés par les dissidents comme traitement du Sida (et des cancers). C'est notamment le groupe de Perth et Heinrich Kremer qui militent pour leur utilisation ou au moins que des études systématiques soient conduites en ce sens. Sur ce forum, Cheminot et Jibrail ont posté de nombreux messages relayant le rôle des antioxydants dans le Sida. Le Sida pour tous ces chercheurs est causé par un stress oxydatif des cellules. Celui-ci s'explique par la présence d'une production trop importante d'espèces réactives oxygénées, notamment des oxydants azotés. Ces radicaux libres sont susceptibles d'entraîner la mort des T4, et bien d'autres choses. Pour lutter contre ces radicaux libres, il faut des molécules appelés antioxydants, notamment ceux de la famille des thiols. Le corps utilise et produit le glutathion comme principal antioxydant, que l'on trouve en masse dans l'avocat. Néanmoins il semblerait que ce même glutathion ne puisse passer la "barrière" du système digestif. Le selenium apparaîtrait comme plus approprié pour une ingestion par voie orale. Je m'arrête là car je risque de dire des bêtises si ça n'est pas déjà fait. Jibrail ou Cheminot, corrigez moi si nécessaire.
  8. OK effectivement la clarification est nécessaire. Je trouve moi-aussi que sous-estimer le rôle du PG à ce point dans le papier est assez problématique, d'autant qu'ils ont déjà subi des comportements peu éthiques d'autres dissidents à leur encontre. Il y a peut-être effectivement de l'opportunisme dans la démarche, même si c'est quand même prendre un bien risque pour sa carrière que de jouer cette carte-là...
  9. @Jardinier J'ai évoqué Anthony Brinks parce qu'il est avocat. Clark Baker est aussi pertinent mais ce n'est pas un avocat @Daddou Oui, je suis d'accord que du point de vue éthique, son comportement pose question s'il pense savoir "être dangereux" et qu'il ne l'est pas. Donc, on pourrait probablement arguer d'une intention de nuire. Après, il est accusé "d'administration volontaire de substance nuisible". Si le caractère volontaire est bien là, il reste qu'il n'y a aucune substance dangereuse. Et même si on peut ne pas avoir de sympathie pour ce monsieur, rappelons que tout le monde a droit à une défense digne de ce nom. Mon empathie va aussi aux "victimes" qui s'inquiètent pour rien et pour la dame qui a été séroconvertie et qui probablement prend des ARVs pour rien. A ce propos, il serait intéressant de savoir si l'accusé prend des ARVs lui-même. Au niveau stratégique pour la dissidence, on pourrait arguer aussi que défendre quelqu'un avec une image de quasi-serial killer risque encore de se retourner contre elle. Mais pour ma part, c'est une question d'éthique et de principe. Après, j'avoue être loin d'être disponible pour m'investir là dedans actuellement. Je me demande si envoyer un mail à l'avocat de l'accusé ne serait pas utile pour les informer et leur donner des idées pour reconsidérer leur défense. Mais il faudrait aussi informer aussi la "victime infectée" sur la dissidence...
  10. Bonjour, pour t'aider à comprendre le problème, je te rebalance un message que j'ai envoyé récemment. Mais sache pour être parfaitement transparent que même si je connais très bien le problème pour avoir lu énormément sur le sujet, je ne suis pas médecin. Donc, pour ton cas, sache que les risques de devenir positif pour un homme en ayant des rapports non-protégés avec une femme est officiellement de moins de 4 chances sur 10000 comme tu peux le vérifier ici : http://www.cdc.gov/hiv/policies/law/risk.html Donc un risque très faible d'infection. Concernant l'opportunité ou non de faire un test d'anticorps, sache que c'est une décision qui t'appartient et les membres de ce forum n'ont pas tous le même point de vue. Ce qui est clair, c'est que le risque de faux positif est réel, et de toute façon, ce test ne prouvera en aucun cas que tu es porteur du VIH, puisque le VIH n'a jamais été purifié et isolé correctement. Sur tous ces points, je ne peux que te conseiller de lire ce qui suit, et bien d'autres choses pour te faire une idée par toi-meme : http://www.theperthgroup.com/CONTINUUM/PapadopolousReallyAchieved1996.pdf http://www.theperthgroup.com/SCIPAPERS/biotek8.html Le problème ici est que le stress peut en soi te rendre immunodéficient (sans qu'il n'y ait pour autant d'infection) et les boutons que tu as au gland peuvent indiquer une autre MST ou simplement un effet nocébo lié au stress, ce qui risque d'amener dans la tête du médecin un diagnostic d'infection au VIH, puisque de nombreuses MST peuvent donner un test "VIH" positif... le test en question ne testant en aucun cas la présence du VIH, mais d'anticorps à tout et n'importe quo, y compris des maladies très communes. Certains pensent qu'il ne faut jamais se faire tester, du risque d'être traité inutilement par des médicaments très toxiques susceptibles d'induire une immunodéficience pour nombre d'entre eux. D'autres pensent que c'est tout de même un indicateur indirect utile mais très imprécis d'un risque d'immunodéficience acquise (mais pas mécanique). Le problème est qu'un résultat positif a pour effet de déprimer et stresser encore plus la personne, ce qui peut avoir un effet nocébo très nocif pour le système immunitaire. La décision te revient bien évidemment, et je te souhaite bon courage dans cette épreuve.
  11. Un homme risque 30 ans de prison en France pour être accusé d'avoir "transmis le VIH" à une de ses partneraires (et d'avoir eu également des rapports avec cinq autres) et il est donc en plus récidiviste. Donc "l'impérieuse nécessité" dont on parlait est encore plus nécessaire (aide juridique)... http://www.6play.fr/m6/#/m6/le-1945/11396292-19-45-du-dimanche-28-septembre http://www.liberation.fr/societe/2014/09/29/un-recidiviste-juge-pour-avoir-contamine-avec-le-vih-une-de-ses-partenaires_1110818 http://www.laprovence.com/article/actualites/3060786/aix-juge-pour-avoir-transmis-en-conscience-le-virus-du-sida.html http://www.action-po.org/affaires-en-cours/christophe-morat-de-nouveau-accus%C3%A9-et-incarc%C3%A9r%C3%A9/ http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Stephanie-victime-du-Serial-Lover-Je-le-vois-comme-un-tueur-en-serie-690020 On notera sur cette histoire, si on se fie au reportage que : une de ses partenaires a eu des rapports non protégés avec lui pendant des mois sans qu'elle ne devienne elle même séropositive ; une de ses partenaires a néanmoins subi soi disant une séroconversion (vraisemblablement, celle qui porte plainte). Il faudrait donc pouvoir aider à la fois l'accusé et les victimes, afin que ces dernières ne soient pas traitées pas pour rien et cessent de s'inquiéter inutilement. Il faudrait quand même qu'on arrive à faire quelque chose pour aider tous ces gens, par exemple trouver un avocat "à la Anthony Brinks" et un dissident "officiel" prêt à s'engager et institutionnaliser cette démarche.
  12. Quelques précisions : Sur les revues en ligne : toutes ne sont pas sérieuses (je ne connais pas cette revue en l'occurrence et ne me prononcerait pas), mais certaines le sont (PLOS est une revue très bien classée) ; et toutes n'ont pas les mêmes pratiques que celle-ci, à savoir faire payer les auteurs. En l'occurrence, certaines revues papiers font de même pour inciter les rapporteurs à faire leur travail...et pour avoir soumis à une revue de ce type, ça ne garantit pas que vous serez publiés, loin de là et hélas pour moi puisque mon article fut rejeté à l'époque...ce qui est "bien" d'un point de vue éthique. Je dois dire que le business des revues scientifiques est hautement lucratif : ce sont les chercheurs qui produisent la valeur ajoutée...qu'ils sont ensuite obligés de racheter lors des abonnements aux dites revues par leurs labos, qui sont en général très chers. Donc même s'il y a à boire et à manger sur les revues en open access, je trouve que le principe est très bien, car n'oublions pas au départ que les publications scientifiques étaient d'abord un moyen de communication entre chercheurs avant d'être un puissant moyen d'évaluation de la recherche et de contrôle des dissidences scientifiques. J'irai même jusqu'à des propositions plus radicales, du genre "open peer review" : les différentes étapes des rapports doivent pouvoir être accessibles pour comprendre ce qui a fait qu'un article est accepté (et les débats suscités), voire rejeté (mais c'est plus compliqué à faire je pense). Concernant la stratégie de publication des dissidents, elle me semble de toute façon tellement contrainte qu'elle ne peut conduire qu'à des aberrations. Quand on lit les raisons du refus de certains articles du Perth Group, http://www.theperthgroup.com/rejected.html , on se dit que c'est de la mauvaise fois pure et simple, puisque ce n'est jamais (officiellement) pour des arguments scientifiques que leurs papiers sont refusés. Dès lors, la stratégie de publication peut être de continuer de ne chercher à ne publier que dans les revues à peer review très cotées, avec une probabilité proche de 1 d'être rejeté, soit de se replier vers des revues moins prestigieuses, voire grand public. Ce n'est certainement pas bon en termes de crédibilité, mais peuvent-ils faire autrement? N'oublions pas que le papier fondamental du PG sur l'isolation du VIH fut en fait publié sur leur site web et dans Continuum. Auraient-ils dû s'abstenir de le faire malgré l'absence de peer review? Certainement pas à mon avis, du fait des questions éthiques (pour les patients) qu'implique la remise en question de l'existence du VIH. Eût-il été préférable qu'il soit publié dans une revue "de rang 1 ou trois étoiles"? Certainement d'un point de vue académique et pour "légitimer" les dissidents, mais je pense que cela serait impossible, puisque leurs rapporteurs seraient forcément des orthodoxes acquis à la thèse opposée (il en va de même des éditeurs). Je ne vois pas de solutions simples à ce problème, mais il est vrai que politiquement, je suis en général assez pessimiste.
  13. Un article d'hier sur un retraité de l'industrie pharmaceutique, prétendant avoir découvert un remède contre tous les virus enveloppés, comme le sont le VIH ou le virus de l'herpès. http://www.capital.fr/enquetes/revelations/son-remede-contre-le-sida-les-labos-n-en-veulent-pas-964514 Visiblement, ce monsieur aurait essuyé des refus de développer son traitement de la part de Pierre Fabre, Sanofi et quelques autres. Bon, si on accepte la thèse dissidente, on se dit que ce remède ne traiterait de toute façon pas le mal, puisque le VIH ne cause pas le SIDA ou n'existe pas. Il est dit que le produit est censé s'attaquer à la membre du virus. Si on suit le PG, la membre du virus est en fait cellulaire. Donc s'attaquer à cette "membrane" reviendrait à s'attaquer vraisemblablement à des protéines des cellules, au risque de les tuer... Sur ce coup, pas sûr que les labos n'aient pas eu raison de ne pas développer le produit...
  14. Oui tu as raison Jibrail, mais d'une certaine façon, cela fait longtemps qu'on "sait" que l'épidémiologie est insuffisante pour prouver (ou plutôt falsifier) une thèse ou l'autre. On ne trouve que des corrélations par les statistiques, pas des causalités, ce que Duesberg avait d'ailleurs assez tôt souligné. Qui plus est, comme la thèse orthodoxe est rendue très "plastique" grâce à la soi-disant mutabilité du virus et sa soi-disant fragilité, on peut faire dire n'importe quoi à des résultats à première vue négatif pour la thèse orthodoxe. Exemples : 1. On ne trouve pas les mêmes symptômes entre l'Afrique et l'Occident, ou entre hétéro et homo, quand on regarde l'épidémiologie. Réponse : souches virales différentes + environnement différent 2. Certains ARVs ne marchent plus ("charge virale" en hausse, CD4 en baisse). Réponse : c'est le virus qui a muté. 3. Le virus est peu infectieux si on prend les données épidémiologiques. Réponse : il a muté et il est fragile ... On pourrait continuer comme ça. D'ailleurs côté dissident, le Perth Group de son côté prévoit que le "SIDA" cause le "VIH", c'est-à-dire que l'on a une corrélation entre le SIDA et les tests d'anticorps, quoiqu'ils détectent. Donc là encore, une même corrélation sera interprétée différemment. Donc, je crains que l'on en ait encore pour très longtemps de toute façon...
  15. Info paru sur le groupe facebook Rethinking Aids Un article dissident, résumant l'essentiel des thèses du mouvement, vient récemment d'être publié ici le 7 septembre dernier : http://journal.frontiersin.org/Journal/10.3389/fpubh.2014.00154/abstract La réaction ne s'est pas faite attendre puisque déjà des voix orthodoxes se sont multipliés contre l'éditeur : http://retractionwatch.com/2014/09/26/publisher-issues-statement-of-concern-about-hiv-denial-paper-launches-investigation/ De façon assez systématique, quand les dissidents ne publient pas en peer review, on reproche à la revue d'avoir laissé passer un tel papier, et quand au contraire les dissidents ne parviennent pas à publier dans des revues à peer review, on leur reproche de ne pas avoir suivi la procédure. Donc, si on ne suit pas la procédure, on est sanctionné, mais si on la suit et qu'on parvient à publier un article dissident, et bien c'est pareil, puisque l'article défend des idées dissidentes. Au fond, le peer review n'est qu'un prétexte pour éliminer les voix dissidentes, ce qu'on savait déjà, mais qui ne fait qu'être confirmé ici.
  16. Oui, tu as raison de souligner ce passage important.
  17. Un nouvel article sur la Prep et sa possible extension aux prostituées. Ces dernières, avec raison, semblent réfractaires et les auteurs du texte demandent une politisation. Si politisation il doit y avoir à mon avis, c'est surtout pour que personne ne soit sous PrEP. Le texte d'ailleurs prétend que la PrEP réduit la transmission de la maladie, alors que l'on sait que les femmes prostituées non consommatrices de drogue n'ont globalement pas le SIDA, et que le risque de séroconversion lors de rapports hétérosexuels non protégés sont déjà très faibles (de l'ordre de 3 à 8 pour 10000, soit entre 0,04 et 0,08 chances). http://www.contretemps.eu/interventions/traitement-pr%C3%A9ventif-contre-vih-en-finir-d%C3%A9politisation
  18. Bonjour David, sache tout d'abord qu'il existe un très grand nombre de conditions médicales connues qui peuvent donner un test positif, sans pour autant que cela prouve que tu sois infecté au VIH : http://www.sidasante.com/themes/tests/scifalse.htm http://www.sidasante.com/themes/tests/les_tests_prouvent_ils_une_infection_vih.htm En effet, les tests effectués ne font que détecter des anticorps à des protéines dont on n'a pas, chose incroyable mais pour pourtant vraie, prouvé qu'elles sont liées au VIH. Or ils se trouvent que les protéines en question ne sont en aucun cas spécifiques, donc un test positif ne prouve pas que tu es "infecté par le VIH", quoiqu'en dise ton médecin ou la personne qui t'a donné le résultat. Sache par ailleurs, que selon l'orthodoxie scientifique, on est censé ne développer d'infections opportunistes qu'au bout de 7 à 10 ans, et il y a même des séropositifs qui n'ont jamais eu la moindre maladie opportuniste après 20 ans sans pour autant avoir pris de traitements. Certains sur ce forum ont tenté d'autres approches pour se traiter que les multithérapies traditionnelles, qui ont de gros effets secondaires. Mais avant d'aller plus loin, je te conseille tout simplement de visionner ces films documentaires pour avoir un aperçu de l'ampleur du problème scientifique et médical, lié à la non spécificité des tests et à la théorie scientifique orthodoxe du SIDA et que tu te fasses une idée par toi-même : Si tu ne dois regarder qu'une seule des vidéos, je te conseille la première. Par contre, question importante : consommes-tu régulièrement des poppers ou des drogues? Outre les ganglions gonflés, as-tu eu d'autres maladies ces derniers mois et comment as-tu été traité? (antibiotique notamment). Bon courage
  19. Econoclaste

    Arv et cd4

    Juste une précision, pour l'article de Cheminot, vu que le taux de T4 n'est qu'évoqué qu'assez indirectement. En fait, en partant de la thèse du stress oxydatif, on en déduit que toute substance oxydante (comme l'AZT) va induire une apoptose des cellules T4. En revanche, la lamivudine, qui est utilisée dans bon nombre d'ARV a au contraire un effet d'oxydoréduction, qui permettrait d'augmenter le taux de T4.
  20. Econoclaste

    Arv et cd4

    Voilà : http://www.sidasante.com/azt/tritherapie_egale_corticoides.html http://www.sidasante.com/azt/medicaments_qui_augmentent_les_cd4.html http://www.sidasante.com/azt/lamivudine_et_sida/lamivudine_et_sida.htm
  21. Oui tout-à-fait... mais pas de défense de séropositifs possible sans une théorie susceptibles de les défendre, et pour cela il faut un consensus scientifique chez les dissidents sur ce que signifie l'existence du virus, les tests, la séropositivité, les maladies définissant le sida, les vrais et les faux positifs, bref... si le Perth Group a échoué au procès Parenzee, c'est d'abord parce que d'autres dissidents défendaient une ligne scientifique contradictoire avec la leur. Oui Jibrail, il conviendrait d'avoir un consensus sur ce sujet et c'est en fait cela qui a conduit à la condamnation de Parenzee. Cela dit, même sans consensus, OMSJ a réussi à faire acquitter un certain nombre de patients. Le tout est de montrer qu'il y a un doute raisonnable sur la validité des tests, ce qui n'est pas le plus difficile à prouver. Dans l'un des liens que j'ai cité dans mon précédent message, Celia Farber indique que Baker prétend avoir trouvé une interprétation qui permet de réconcilier les points de vue de Duesberg et du PG. Par contre, il est vrai que si on adopte une ligne "purement" à la Duesberg, on est obligé de dire que les tests prouvent une infection au VIH (aux problèmes près des réactions croisées anticorps-antigène). La défense se devrait alors de prouver le caractère non-pathogène du virus, ce qui est éventuellement possible mais moins facile à faire, le PG ayant longuement montré en quoi la position de Duesberg est attaquable par le mainstream. Dans l'un des liens que j'ai cité dans mon précédent message, Celia Farber indique que Baker prétend avoir trouvé une interprétation qui permet de réconcilier les points de vue de Duesberg et du PG, mais qu'il ne le révèlera pas ouvertement, car cela serait crucial dans la stratégie lors de procès. A voir si c'est un effet d'annonce ou quelque chose de sérieux... L'autre problème est d'arriver à trouver un expert, ou mieux une équipe d'experts, de langue française suffisamment reconnu(s) susceptible d'être appelé(s) à la barre. De Harven n'est pas tout jeune, et là encore, il y a un conflit d'interprétation entre lui et le PG (peut-être moins problématique qu'avec Duesberg cependant).
  22. Bonjour, si l'avocat n'est pas au courant de la dissidence, notamment du fait que les tests d'anticorps ont de très nombreux faux positifs, celui-ci aura du mal à défendre son client, car comme 99% des experts sont certains de la thèse mainstream, l'avis de ceux-ci sera synonyme de condamnation. Si on se fie aux tests d'anticorps et qu'on les considère comme des marqueurs de l'infection au VIH, alors la défense n'a que peu de chances de s'en sortir. D'autant que s'il a caché être séropositif et ne s'est pas protégé, cela risque d'être qualifié de mise en danger de la vie d'autrui. Je ne sais pas si des précédents ont déjà été jugés en France, mais i y a eu dans l'histoire récente de la dissidence plusieurs tentatives de défendre des séropositifs accusés d'avoir transmis le VIH aux Etats-Unis et en Australie. Ce fut le cas de l'affaire Andre Parenzee, qui s'est hélas traduit par la condamnation du client du fait que l'avocat a changé de ligne de défense, puisqu'au départ, il se faisait conseiller par le Perth Group qui arguait contre l'existence du VIH, puis par David Crowe qui conseilla de changer de ligne. Cet épisode malheureux a été la goutte d'eau qui a fait se séparer le Perth Group de Rethinking AIDS http://www.theperthgroup.com/Parenzee.html Sinon, Clark Baker, un ex-policier a fondé Office of Medical and Scientific Justice aux Etats-Unis http://www.omsj.org/ qui offre des conseils pour la défense des patients accusés d'avoir infecté des patients. Pour l'instant, ils ont gagné une cinquantaine de procès sur 53 je crois, leur ligne de défense étant basée sur la non-spécificité des tests et le fait que ces derniers indiquent dans leur mode d'emploi qu'ils ne sont pas des tests qui prouvent l'infection au VIH et qu'ils ont été acceptés par la FDA essentiellement pour tester des échantillons sanguins. Sur le même sujet : http://truthbarrier.com/2012/12/22/the-crucible-dangerous-and-primitive-hiv-criminalization-laws-are-claiming-more-and-more-victims-one-group-doing-is-something-about-it/ Il est indiqué dans le précédent article de Celia Farber que : "The United States leads the world in prosecutions as well as convictions of HIV antibody positive people, accused of non-disclosure. Some 913 have been prosecuted to date. The second most enthusiastic country is Canada, where there have been 146 prosecutions and 79 convictions. Next is Austria, 55 prosecuted, 55 convicted, followed by Sweden: 50 prosecuted, 50 convicted. Germany, Australia, Norway, Denmark are all close behind. Here is a random sampling of countries that have a “zero” attached to this—no prosecutions, no convictions: Russia, Philippines, Romania, Latvia, Chad, Mali, Armenia (along with dozens more.)" Donc les pays où il y a le plus grand nombre de procès contre des séropositifs n'ayant pas précisé leur statut sont : USA, Canada, Autriche, Suède, Allemagne, Australi Norvège, Danemark. Ceux où il y n'en a pas, : Russie, Philippies, Roumanie, Lettonie, Tchad, Mali, Arménie (parmi bien d'autres). Autre cas célèbre : celui du bébé Rico Nagel-Martinez. Sa mère, Lindsey Nagel, avait été testée positive il y a plus de 20 ans quand elle était encore bébé, lorsque ses parents l'avaient adoptées de Roumanie. Après traitement à l'AZT pendant trois mois et voyant les effets néfastes du médicament, ses parents arrêtèrent le traitement sous les conseils de Duesberg. Depuis Lindsey a grandi et a eu un bébé, qui aujourd'hui a eu un bébé, Rico, qui a deux ans maintenant. Malheureusement pour elle et son mari (séronégatif faut-il le préciser), la justice menace de leur retirer la garde de l'enfant car ils refusaient au début de donner de l'AZT à ce dernier. Aux dernières nouvelles, il me semble que l'enfant va bien, et qu'ils en ont toujours la garde, mais ont été obligé de lui donner des ARVs. Je ne sais pas quels sont les derniers développements. http://saverico.com/latest/aids-cure-baby-story-fades-real-miracle-is-lindsey-nagel-22/ On notera aussi que l'une des jeunes femmes dans "I won't go quietly" avait été également condamné parce qu'elle était séropositive http://www.iwontgoquietly.com/fr/der-film-2/ Plus généralement, cela questionne l'opportunité, voire l'impérieuse nécessité, de créer une organisation comme OMSJ en France, pour défendre les séropositifs accusés de ne pas avoir révélé leur statut, ou au minimum, d'informer les avocats des personnes accusés...
  23. Un récent rapport publié dans The Lancet nous apprend que l'épidémie de SIDA a été surestimée de 25%, tandis qu'on aurait sous-estimé le nombre de morts de la malaria. Pour le SIDA, cela s'explique par un changement de méthodologie, puisque traditionnellement on estimait le nombre de patients à risques, puis on extrapolait à partir d'un modèle épidémiologique le nombre de séropositif (on utilise aussi le nombre de femmes enceintes séropositives). Il semblerait qu'ils aient utilisé cette fois des données moins mauvaises, en prenant le nombre de morts... Même s'il on sait qu'il est difficile d'attribuer parfois certains morts ou de ne pas faire d'erreur de diagnostic, je ne reviens pas là dessus. On notera aussi un biais inflationniste, lié au paradigme SIDA, puisqu'il est dit : "Often diseases such as HIV are hidden in the cause of death information; many doctors will say the patient died of something else to avoid the stigma associated with being infected. We tried to tackle this by using long-time series analysis on the cause of death information and comparing this with existing evidence." De même, de ce que j'ai pu lire, encore une fois est estimé le nombre de mort "théoriques" évitées par le construction d'une "contrefactuel" à partir des statistiques de prévention de "transmission mère-enfant'. Autre élément marrant expliquant cette baisse de la prévalence, les auteurs avaient sous-estimé le nombre d'années de survie sans traitement... Bref, ça ne veut pas dire que ces estimations sont justes, mais ça en dit long sur la difficulté à faire des estimations correctes quand on voit toutes les hypothèses sous-jacentes pour construire ces estimations. http://www.theguardian.com/global-development-professionals-network/2014/jul/29/hiv-aids-epidemic-lancet-study http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2814%2960844-8/abstract
  24. Bravo mon cher Jibrail, toujours aussi vif. Je venais justement de lire un peu ce que racontait Kremer quand j'ai vu cette information, mais je n'avais pas osé posté quoique ce soit. Cela dit, comme tu l'indiques, c'est l'enfermement paradigmatique et la difficulté avec laquelle il semble difficile à l'orthodoxie de faire des bons avec d'autres champs de la médecine et la biologie. L'extrême spécialisation de la recherche y est probablement aussi pour quelque chose...
  25. Econoclaste

    Hépatite C

    Oui Jardinier, cela confirme ce que j'indiquais. Cela dit, l'important ici n'est pas la position de Duesberg sur le VIH, mais bien sur le VHC. Il faut dire qu'un virus donnant des cirrhoses chez les alcooliques, fallail sacrément être bourré pour avoir cette idée... Allez, santé!
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