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Econoclaste

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Tout ce qui a été posté par Econoclaste

  1. Sur le réductionnisme de la théorie du stress oxydatif : je veux bien entendre cette critique, mais c'est un problème qui est commun à toute théorie scientifique quelle qu'elle soit. Théoriser, c'est réduire le monde à une représentation simplifier pour mieux voir l'essentiel. Je rappelle qu'on a compris la loi de la chute des corps en faisant le réductionnisme suivant : supposer un espace vide. Le stress oxydatif est mobilisé comme cause possible du SIDA car les nombreux facteurs de risque identifiés sont en général associés à du stress oxydatif. Peut-être que ça n'épuise pas le problème, je suis tout à fait ouvert à l'entendre (cf le rôle du cortisol par exemple) mais ça ne veut pas dire qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain. La question est celle du "bon degré" de réductionnisme plutôt que de celle du réductionnisme intrinsèque. Pour les selles : j'entends ta critique Aixur et elle a du sens. Il est possible que cela explique une part du risque de séroconversion aussi pour les pratiquants "extrêmes" (cf 1000 rapports par an) de la sodomie. Je pense que si on n'a jamais vu des personnes qui ont des blessures/saignements du colon ou de l'anus devenir séropositif, c'est que (1) c'est assez rare d'être toujours dans cet état (2) on les teste rarement et on ne s'est jamais posé la question (et tant mieux!). Plus généralement, sur les différentes théories expliquant le SIDA, la seule façon de trancher le débat, c'est en faisant des études empiriques. Tout le reste, c'est de la glose autour d'hypothèses ; glose qui ne peut progresser que par expérimentation. On ne saura si le sperme est susceptible d'expliquer un stress oxydant puis le SIDA qu'en construisant les expérimentations ou en collectant les données pour le savoir. Idem pour beaucoup d'autres affirmations sur le SIDA. Le problème, c'est que tout l'argent est mobilisé pour tester ou plutôt conforter une hypothèse dont on peut dire qu'elle est raisonnablement fallacieuse étant données les évidences accumulées, alors qu'on n'a rien pour d'autres hypothèses. Pour moi, si la dissidence se réduit à n'être que critique sans proposer des théories et des expérimentations adéquates pour prouver ces théories, alors c'est une position trop facile et pas totalement scientifique en l'occurrence (car oui, la science, hors mathématiques, suppose l'expérimentation ou des études empiriques, qu'on le veuille ou non). D'ailleurs, c'était le désir de Duesberg au début des années 90 qui voulait tester l'effet de s'injecter du sang de séropositif et également sa théorie du SIDA par la drogue. Idem pour le PG qui a défini des protocoles expérimentaux nécessaires pour prouver définitivement que le VIH ne cause pas le SIDA. En ce sens, je comprends mal comment on peut dire que le PG a eu une position "moins prudente" que Duesberg, qui lui aussi a proposé une théorie alternative de la pathogénèse du SIDA et des expérimentations. Duesberg a été tout sauf prudent, et personnellement, je suis assez admiratif de certaines de ces prises de position courageuses, même si je pense comme Jibrail que certains de ses arguments ne tiennent pas la route. Sur le fait que le PG ne se soit pas intéressé à la cytométrie en flux, je trouve la critique là encore peu honnête car, faut-il le rappeler, ce n'est que depuis 2011 (!!!!) que Baker s'y est intéressé et il est bien le seul à avoir fait ce travail.
  2. Jardinier, ta première phrase à elle-seule donne raison au propos que je défendais dès le début : "en couple fidèle en bonne santé, les rapports "non protégés" au long cours, réguliers et assumés avec bonheur dans de bonnes conditions d'hygiène de vie ne me semblent pas présenter quelque risque particulier que ce soit." Les messages que j'ai postés sur ce sujet visaient explicitement à interroger le fait que le sperme soit toujours oxydant (ou son degré de stress oxydant), en montrant que son degré d'oxydation est variable, et j'ai fait l'hypothèse que "dans de mauvaises conditions d'hygiène de vie", ce niveau de stress oxydatif pouvait augmenter. Ensuite, sur séroconversion : oui, j'ai dit la chose un peu vite et pour moi cela ne veut en aucun cas dire qu'il y a un VIH mais la postivation d'un test ELISA ou WB. Mais soyons clairs : la séroconversion désigne le passage d'un sérum réagissant négativement à un sérum réagissant positivement, rien de plus. C'est du français ; que certains comprennent "positif au VIH" n'est pas de mon fait, j'ai suffisamment publié sur ce forum pour expliquer que je ne croyais pas à l'existence du VIH pour qu'on évite de me critiquer sur ce point. http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/seropositif-ive-seropositivite-seronegativite-seroconversion (Centurion, j'en profite pour répéter que "l'acquisition" du SIDA par l'activité sexuelle n'a aucun rapport avec la présence du VIH. Ce point a toujours été un point de friction entre l'école Duesberg et le PG, la première pensant que le SIDA et l'activité sexuelle n'ont aucun rapport, les seconds considérant les points que j'ai développé dans mes posts précédents malgré le fait que pour eux le VIH n'existe pas). J'ai lu le contenu du post que tu as passé Jardinier et cela ne remet en rien en cause ce que je raconte : les études comparent les risques de séroconversion entre deux populations (traitées différemment), et on trouve des différences très faibles avec des risques de conversion faible...Rien d'étonnent, puisqu'on parle de risque extrêmement faible. Et d'ailleurs, il est précisé que 90% des couples étaient hétéro. Sur les "spéculations à partir d'études orthodoxes", je peux te renvoyer la balle puisque tous les travaux dissidents sans exception sont basés "sur des spéculations à partir d'études orthodoxes", les dissidents n'ayant jamais pu financer des études indépendantes, testant leurs propres hypothèses. Je te ferai remarquer qu'en immunologie, les travaux sur les effets du stress oxydatif sont légions, même sur des sujets qui (en apparence) n'ont rien à voir avec le SIDA, Jibrail ou moi en avons partagé de nombreux. Notons sur un débat qui existe entre théorie du stress oxydatif et du taux de cortisol, que très souvent, les deux processus sont associés à la baisse des cellules T4 et à un changement de balance CD4/CD8. Si tu veux réfuter aussi les centaines d'articles sur l'immunologie, tu peux si cela t'amuse, mais comme il n'y a aucune étude empirique dissidente. Ce n'est pas parce qu'on met en avant un risque faible de séroconversion par l'activité sexuelle dans des situations particulières qu'on est homophobe. Si cela évite que quelques personnes homosexuelles passent par les fourches caudines des ARVs et du "SIDA" en faisant tout simplement attention à avoir une hygiène de vie saine et à se protéger au moins de temps en temps, je pense que ces actes sont pour le moins "homophiles", sinon humanistes. Qui plus est, je n'alimente en rien le discours homophobe, car la sodomie est pratiquée aussi par des couples hétérosexuels, et dans la vision du PG (c'est-à-dire celle à laquelle je me réfère), les risques sont identiques. Alors, tu me diras que je chipote et que de toute façon ça retombera sur les homos, mais franchement, s'il est interdit de dire des choses un peu nuancées au risque d'alimenter un discours ou un autre, alors il faut s'arrêter de penser et de parler. Plus généralement, je pense qu'il faut très clairement séparer les questions strictement scientifiques (les jugements positifs "vrai" ou "faux") des questions idéologico-politiques (jugements normatifs, "bien" ou "pas bien", sur les valeurs etc), en rappelant la guillotine de Hume : on ne peut déduire ce qui doit être de ce qui est. Pour moi, c'est parce qu'on n'a pas cessé de tout mélanger sur cette histoire de SIDA (des questions éthiques, économiques, politiques, idéologiques et des questions scientifiques) que l'on en arrive à de telles aberrations pseudo-scientifiques. Rappelons tout de même que c'est cette chère orthodoxie qui se prétend "homophile" et l'immense majorité des assos gays elles-mêmes qui disent que cette science officielle est une bienfaitrice de leur mouvement tout en disant que que Duesberg et les dissidents sont des homophobes-négationnistes-criminels. Evidemment, avec ce genre de subtilités et en s'accusant d'homophobie et de nazisme, la vérité a toutes les chances de progresser...
  3. J'entends bien ton scepticisme, et il est normal, tant il y a d'autres facteurs qui peuvent influer sur la mesure du risque d'immunosuppression : on peut penser à la prise régulière de poppers par les gays ou la prise d'antibiotiques suite à des infections par MST non-SIDA régulières qui à elles seules peuvent expliquer une partie de la différence statistique observée. Cela dit, il faut quand même expliquer pourquoi on trouve des cas de séroconversion chez des patients non-drogués et en parfaite santé, et pourquoi on trouve une différence significative entre le risque dans un rapport hétérosexuel et le risque d'un rapport anal passif. Encore une fois, probabilité veut seulement dire possibilité et non nécessité. Fumer une cigarette ou manger du chocolat n'a jamais tué personne, mais l'action répétée toute sa vie augmente le risque d'avoir un cancer du poumon (beaucoup pour le tabac) ou d'avoir des problèmes d'obésité ou de diabète (pour le chocolat). Ici, il est évident il me semble que des rapports anaux passifs n'occasionnent qu'un risque assez faible, et qu'il faut une exposition très répétée et prolongée pour que le risque devienne réalité.
  4. Je suis d'accord, il s'agit sûrement d'une question d'équilibre, il doit y avoir une relation non-linéaire entre degré de fertilisation et stress oxydant (une relation en U inversée). Je voulais simplement attirer l'attention sur le fait que le degré d'oxydation du sperme est vraisemblablement variable, et que les drogues pouvant l'affecter, cela doit affecter (un peu vu qu'on est à des probabilités très faibles) la probabilité "d'acquisition" du SIDA par voies sexuelles...
  5. Bonjour Centurion, si mon hypothèse est correcte, il ne s'agit évidemment pas de transmission de virus, puisque je parle ici du stress oxydatif, théorie du groupe de Perth pour expliquer le SIDA et qui conteste l'existence même du VIH (je pense aussi que le VIH n'existe pas et que ce qu'on observe n'est probablement qu'un débris cellulaire ou exosome lié à l'activation des lympocytes T avec tout un tas de produits oxydants). Bien évidemment, je suis d'accord avec toi que le risque de "transmission" (ou plutôt d'acquisition) du SIDA est extrêmement faible (entre 1 et 4 chances sur 10000 dans les rapports hétérosexuels), seuls les rapports anaux réceptifs étant réellement à risque (un risque de séroconversion de 2%). Mais même si ce sont des risques faibles, il s'agit de l'expliquer. Donc pour revenir à ce qui est "transmis", c'est tout simplement le sperme. La théorie du PG considère que le sperme est un produit mitotique, donc oxydant, et que cette oxydation est nécessaire pour la fertilisation. Qui plus est comme la paroi épithéliale, pour des raisons structurelles, a très peu de chances d'être blessée et pénétrée par du sperme, contrairement à la paroi anale qui est traversée de veines qui peuvent donc être endommagées dans le rapport, et donc qu'il y ait un contact entre le sperme et le sang. http://www.theperthgroup.com/SCIPAPERS/reappraisalofaids.html Je cite entièrement le passage important : "More importantly, carefully designed ainimal experiments leave no doubt that sperm is a strong immunosuppressive agent (41,42,431,44) Sperm is one of the best known mitotic agents and like all other mitogens is an oxidizing agent, its electrophilicity being a prerequisite for fertilisational(45). During spermatogenesis two main processes take place in the testes: morphogenesis of the maturing gamete whose chromatin becomes progressively condensed and replacement of the somatic histories with protamines by the oxidation of the sulphydryl groups (SH) to disulphide (SS). Although maturation starts in the testes, spermatozoa released from the seminiferous epithelium are not fully mature from a functional standpoint and must complete their maturation by the oxidaition of the SH groups to SS during the passage through the epididymis. The amount of cysteine residues present as SH in the spermatozoa from the caput, corpus and cauda epididymis and vas deferens being 50, 15, 5, and 3% respectively(46,47,48,49). Of pivotal significance to the present discussion is the finding of Hurtenback that mature sperm is much more effective in producing immunosuppression than immature sperm(43) . Since the significant difference between sperm derived from the semineferous tubules and mature ejaculated sperm is its degree of oxidation, it is highly probable that this property determines its immunosuppressive effects. This is reinforced by the finding that sperm from older animals, whose tissues are known to be more oxidized, is more effective in inducing immunosuppression(43). For the same reason, the homosexual male's sperm may be even more immunosuppressive than that of healthy heterosexuals. The fact that sperm does not seem to produce immunosuppression during vaginal sexual intercourse can be accounted for by it critical structural difference between the epithelium of the rectum and vagina(39,50). The vagina is lined by thick stratified squamous epithelium which makes ulceration and penetration of the semen into the vascular lamina unlikely. In contrast the semen in the rectum is separated from blood vessels and lymphatics by a single layer of cells which is easily penetrated and ulcerated during anal intercourse. In addition to lymphoma and KS the homosexuals have two other malignancies, cancer of the tongue and rectum(51). The increased incidence of these two cancers like carcinoma of the cervix in women, may be related to periods of high local concentration of sperm." La raison pour laquelle le sperme est considéré comme oxydant, c'est que c'est un produit mitotique. Or dans la théorie de Eleopoulos-Papadopoulos, le processus de mitose est expliqué, pour faire simple, par un processus d'oxydation. La seule correction que je propose à cela, assez mineure je sais, c'est que vu qu'en fait la qualité de fertilisation du sperme semble être négativement corrélée au stress oxydant et à la présence de radicaux libres (et non positivement comme semblait l'indiquer le PG), le sperme est probablement plus ou moins immunosuppresseur en fonction de la quantité de radicaux libres dans ce sperme. Probablement que le sperme est "normalement" oxydant, mais qu'en fonction du degré de stress oxydant subi par le partenaire masculin actif, le potentiel oxydant du sperme est-il augmenté par la présence de péroxynitrites... Bref, je ne propose qu'une modification mineure à ce que dit le PG, et encore n'en suis-je pas certain. Un autre article intéressant sur le rôle du stress oxydatif sur le sperme : http://www.bacandrology.com/content/24/1/6
  6. Comme certains le savent, le groupe de Perth considère que le SIDA n'est pas sexuellement transmissible, mais peut-être sexuellement acquis par le biais d'une exposition trop récurrent au sperme, notamment dans les voies anales, car le sperme est une substance oxydante. Voici un certain nombre de publications parmi des dizaines d'autres, qui rappellent que le sperme est (un peu) oxydant mais surtout qui tentent de montrer aussi qu'un stress oxydatif trop important diminue la fertilité, donc qu'une prise d'antioxydants réduit le niveau de stress oxydatif et améliore la fertilité : http://www.publish.csiro.au/?paper=RD03089 https://www.clevelandclinic.org/reproductiveresearchcenter/docs/agrach014.pdf http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0303720705004727 http://link.springer.com/article/10.1007/s00441-005-1097-5#page-1 http://informahealthcare.com/doi/abs/10.1080/01485010390129269 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/j.1939-4640.1995.tb00566.x/abstract http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0015028207011399 http://www.ingentaconnect.com/content/ben/cmc/2001/00000008/00000007/art00012 Qui plus est, il est montré que le sperme contient quasi-systématiquement des leucocytes, dont des lymphocytes T : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/j.1939-4640.1994.tb00462.x/abstract Ces différents points me semblent importants à souligner : peut-être que le groupe de Perth a tort de dire que le sperme est toujours un agent oxydant. Il me paraît important d'explorer l'hypothèse que le fait que l'activité sexuelle (via le sperme) soit corrélée à la séropositivité et au SIDA vient du fait à bien que le sperme lui-même ait subi un stress oxydant, non pas qu'il le soit instrinsèquement. Dès lors, il me semble qu'on peut penser que c'est via un stress oxydant provoqué précédemment chez le partenaire masculin actif, soit par consommation de drogues ou déséquilibre alimentaire, que le SIDA et la séropositivité sont acquis sexuellement, voire transmis... On pourrait avoir le scénario suivant : un patient A masculin a le SIDA ou subi un stress oxydant important, amenant son sperme à être oxydé et concentrés en lymphocytes T eux-mêmes oxydés, puis a une relation sexuelle (probablement anale) non-protégée avec un sujet B, ce qui peut, causer (avec une probabilité faible mais significative), une "transmission" du stress oxydant, et donc du SIDA... On notera aussi que comme la prise d'antioxydants réduit le stress oxydant (et améliore la fertilité du sperme), elle réduirait aussi le risque de "transmission" du SIDA et de la séropositivité. Au niveau pratique, cela ne change rien au comportement à avoir par rapport au préservatif (à savoir se protéger pour éviter que pour une raison ou une autre un test positif soit interprété comme une "réelle infection au VIH", ou pour éviter la "transmission" d'une autre MST et du stress oxydant). Si vous avez des commentaires ou critiques, je suis intéressé...
  7. Effectivement, la sentence est tout bonnement hallucinante, et on se dit qu'effectivement, un racisme conscient ou inconscient a pu alourdir sévèrement la peine. A ce rythme, ce sera la chambre à gaz ou la chaise électrique pour les séropositifs ayant eu des rapports sexuels non protégés... Je ne peux pas m'empêcher de penser aussi que l'avocat de Johnson devait être sacrément mauvais pour qu'on en arrive à une telle peine. Avocat commis d'office? Ce jeune homme était pauvre et on se doute que l'avocat devait être de seconde zone. Ensuite, je suis d'accord avec toi : la critique de l'affirmative action est souvent un argument conservateur pour ne rien faire, et une façon maligne de masquer sa xénophobie. Après, je ne vais pas faire de procès d'intention, c'est possible mais pas certain. Et en l'occurrence, comme tu dis, l'important c'est ce qui arrive à ses personnes injustement accusées ou condamnées.
  8. Le cas de Micheal Johnson est effectivement d'une incroyable injustice. Et on aurait pu espérer que OMSJ et Baker se seraient mobilisés pour aider ce jeune homme. Cela dit, nous ne savons pas si OMSJ a tenté d'entrer en contact avec l'avocat. Et qui plus est, il semble que, dans certaines autres affaires, l'avocat de la défense ait préféré se passer de l'aide de OMSJ en basant sa défense sur une stratégie différente. Baker est clairement un conservateur "anti-liberal" (anti-gauche) et la tonalité de son propos comme le vocabulaire utilisé ne font guère de mystère sur ses opinions. Il n'est pas le seul à être de droite dans le réseau RA, mais en même temps, ce n'est pas parce qu'on est de droite ou de gauche que l'on a tort ou raison sur le rôle du VIH dans le SIDA ou même sur l'existence de ce rétrovirus. Baker a tout de même contribué à mettre en avant les failles de la cytométrie de flux, et son engagement contre l'orthodoxie est sans faille, vu qu'il use une bonne partie de son temps à traquer les fraudes de Gallo et ses potes dans le but de les confondre en justice, ce qui lui vaut d'ailleurs un procès avec un des Gallo's boys, James Murtagh http://www.propagandists.org/propagandists/james-murtagh-court-documents/ http://www.omsj.org/goons/murtagh/2014/motion%20to%20strike_Redacted.pdf Par ailleurs, il a déjà défendu un jeune black, Craig Lamar Davis, mais hélas, cela n'a pas permis de disculper le pauvre garçon, car il fut condamné par un jury populaire : http://www.omsj.org/human-rights/verdict21jan#more-13411 Ensuite, le choix de sa stratégie de défense est bien différente de celle du PG, et vise en effet à montrer que les risques de transmission sont très faibles et les tests d'anticorps non-fiables. Cette stratégie ne remettra vraisemblablement pas en cause le paradigme VIH=SIDA, mais le tout est qu'elle parvienne à disculper les prévenus. Evidemment, je suis d'accord avec Jibrail, la défense serait plus cohérente et forte s'il contestait aussi l'existence du VIH. Cela dit, il me semble qu'il prétend avoir trouvé une astuce pour faire la synthèse entre le PG et les duesbergiens mais qu'il ne veut pas divulguer l'info, car elle serait cruciale dans la stratégie de défense. A voir... Quoiqu'il en soit, il faut dire que le choix de ne pas s'engager dans le sillon tracé par la thèse du PG vient peut-être aussi tout simplement des experts qu'il peut mobiliser aux USA, qui sont essentiellement des duesbergiens ou du moins des scientifiques qui ne défendent pas ouvertement que le VIH n'existe pas : Rodney Richards, Nancy Banks, David Rasnick, qui n'ont rien écrit sur la non isolation du VIH. Rasnick, très proche de Duesberg, a pu tenir des propos assez ambigus à ce sujet, mais compte tenu de son amitié pour ce dernier, on peut douter qu'il remette en question l'existence du VIH ouvertement. Quoiqu'il en soit, on peut douter que Baker s'amuse à faire venir un membre du PG aux USA pour chaque procès vu ce que cela peut coûter en temps et argent, d'autant que ces derniers sont fachés (en partie pour de bonnes raisons) avec Rethinking AIDS suite au sabotage de la défense de Andre Parenzee par David Crowe, et certaines pratiques peu éthiques de certains de leurs collègues de RA (notamment, la non-citation de leurs propres travaux). Bref, tout ça pour dire, que même si politiquement, je ne porte pas Clark Baker dans mon coeur, je ne tirerai pas sur le soldat Baker, car je trouve son combat courageux, même s'il n'est pas certain que sa stratégie soit la plus efficace... La question que pose Jibrail sur les raisons du maintien du paradigme VIH=SIDA malgré ses failles est importante, mais je doute que les actions en justice suffisent, même avec la "bonne" stratégie. La croyance dans les résultats de la science, en particulier lorsqu'il s'agit de sciences expérimentales, est très élevée. Qui plus est, les intérêts en place pour maintenir ce paradigme sont énormes. Tant que les expériences d'isolation et purification telles que définies par le PG ne seront pas effectuées, avec un groupe de chercheurs indépendants et de haut niveau, avec éventuellement des opinions différentes au départ, je doute qu'on arrive à quoique ce soit. Et même si l'isolation était faite selon cette méthode, vu qu'il n'y a pas d'accord entre les scientifiques sur les critères d'isolation et l'intérêt de la purification, certains prétendant (à tort à mon avis mais le fait est que c'est largement partagé) que les tests génétiques, le "clonage de VIH", la PCR etc...permettent de se passer des méthodes d'isolation. Et le débat porte plus généralement sur la nature même des rétrovirus, voire des virus (sont-ce réellement des virus? des "exosomes"? de simples débris cellulaires?). Qui plus est, la place des questions "d'éthiques médicales", comme les questions économiques, nuisent à la possibilité d'un débat non-biaisé sur ce sujet...Bref, c'est pas gagné.
  9. Merci Jibrail pour toutes ces informations. Si le cynisme de l'industrie pharmaceutique (Gilead en l'occurrence) n'a plus rien pour nous étonner, qui en tant que groupe capitaliste, fait ce qu'il a à faire (du profit, la santé n'étant qu'un prétexte), le cynisme (ou l'incompétence? ou l'hypocrisie?) des autorités est par contre plus inquiétants. Il faudrait voir comment ces décisions ont été prises, les éventuels conflits d'intérêt etc...
  10. Une très bonne nouvelle effectivement : en politique comme dans la vie, on ne peut pas gagner si on ne lutte pas. Un détail intéressant de l'article, qui confirme ce que l'on sait depuis longtemps : alors qu'elles étaient accusées d'être des prostituées étrangères, la très grande majorité des femmes séropositives étaient en fait toxicomanes...
  11. Encore une histoire consternante de la "disparition" d'un virus qu'on pensait avoir isolé. http://www.virology.ws/2013/09/18/de-discovering-pathogens-viral-contamination-strikes-again/ Cette fois-ci, il s'agit non plus du XMRV, mais du virus PHV 1, qu'on pensait avoir détecté chez des patients à hépatite séronégatifs aux virus de l'hépatite A, B, C, D et E. L'histoire contée par l'article est remarquable, en ce sens qu'elle permet de montrer combien l'argumentaire venant du groupe de Perth est pertinent. Le "virus" fut initialement découvert (si on peut dire) chez des patients chinois, par séquençage d'ADN par une équipe chinoise. Le séquençage aurait indiqué qu'il avait une parenté avec les circoviridae et parvoviridae. http://www.pnas.org/content/110/25/10264.abstract Ensuite, il fut prouvé via une PCR que le "virus" (initialement appelé NIH-CQV) était présent chez 63 des 90 patients malades, et absent des patients sains. Les chercheurs ont même trouvé des anticorps spécifiques par immunblotting : 84% des patients malades étaient positifs à l'IgG et 31% à l'IgM, tandis que les patients sains étaient négatifs à l'IgM et 78% étaient positifs à l'IgG. Puis, une seconde équipe a confirmé la découverte chez d'autres patients américains http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24027301 puis une troisième sur des patients nigériens atteints de diarrhé. Le virus était génétiquement identique à 99% entre les 3 équipes. Mais, il semblerait que cette dispersion géographique du virus ait intrigué les chercheurs. Le "virus" fut donc "repurifié" avec une méthode différente et il semblerait que le soi-disant virus provenait non pas des patients, mais de l'eau la colonne de centrifugation utilisée (un kit de Quiagen) pour "purifier" le virus, puisqu'après "repurification", les patients étaient tous négatifs au "virus". Après une comparaison avec des bases de données métagénomiques environnementales, on s'est rendu compte de la présence de séquences génétiques similaires dans de l'eau issue des cotes pacifique, de l'Orégon et du Chili. Il semblerait que du dioxyde de silicon, présent dans la colonne de centrifugation, puisse être produite par des diatomées (des micro-algues). L'une des conclusions (partielle) à laquelle arrive l'article est que si "le dioxyde de silicon des colonnes de centrifugation a été produit par des diatomées, et que le PHV est un virus des diatomées, cela pourrait expliquer la source de contamination (...). Le fait que des anticorps étaient détectés chez des patients malades et pas chez les non-malades reste à expliquer." Cette histoire mérite plusieurs commentaires. - D'abord, on remarquera que les chercheurs ont considéré que le "virus" pouvait être une cause de maladie alors qu'un postulat de Koch n'était pas vérifié (70% de patients infectés, ça n'est pas 100) ; - ensuite, on remarquera qu'à la différence du cas du SIDA, ici la dispersion géographique de la découverte et des patients n'a pas servi de "légitimation" de la découverte mais au contraire de mise en doute ; - cela nous montre plus que jamais que la purification est nécessaire, mais qu'elle doit être faite de façon extrêmement scrupuleuse et avec les contrôles appropriés, et que la production d'artefacts de laboratoire est aisée ; - on reste assez stupéfait de l'obsession pour la théorie infectieuse d'origine virale. Si quelqu'un est négatif à un virus, on cherche s'il n'est pas infecté par un autre virus... Avec toute la difficulté de savoir si les virus sont réellement des agents pathogènes "exogènes". - on mesure quand on lit cette histoire et quand on sait combien les premières isolations du "VIH" furent peu rigoureuses, notamment faute de purification digne de ce nom, grâce au PG ou Lanka ou les enquêtes de l'Office for Research Integrity ou encore les interviews de Djamel Tahi, on se dit que l'hypothèse que le VIH soit un artefact de laboratoire (en fait, un déchet cellulaire) est tout à fait possible. D'ailleurs, la question du séquençage et de la contamination externe des échantillons m'a fait penser à ce travail d'un jeune chercheur espagnol, qui montre que certaines séquences génétiques du VIH ont d'importantes homologies avec certaines bactéries, champignons ou même l'espèce humaine. Cela apporte de l'eau au moulin de ceux qui pensent que les données publiées révèlent que le VIH (et à premier lieu ses protéines constitutives) est une particule endogène humaine...
  12. Bonjour et bienvenue Dogme, j'ai hâte d'en apprendre plus sur ton histoire et de connaitre ton regard. Amitiés
  13. Cela me rappelle ce que racontait Alfred Hässig, Heinrich Kremer et Stefan Lanka http://www.sidasante.com/science/15ans.htm A noter aussi une étude récente qui indiquerait que "l'infectivité" en phase "aigüe" de l'infection (soit au début) aurait été très largement surévaluée (vingt fois trop...). http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1001801 voir aussi : http://www.utexas.edu/news/2015/03/17/hiv-not-as-infectious-soon-after-transmission-as-thought/ Cela revient à dire qu'il est bien difficile de distinguer une phase "aigüe" d'une phase "modéremment infectieuse". Les auteurs montrent que l'idée d'une infectivité "aigüe" forte au début était basé sur une seule étude, dont ils montrent qu'en traitant correctement certains biais, il n'y a plus de grande différence entre les deux phases... Mais comme en moyenne, le VIH est (très) peu infectieux (en fait, pas du tout si on considère comme le Perth Group qu'il n'existe pas) en phase "normale", on voit mal quand est-ce qu'un patient s'avèrera réellement infectieux. Mais du coup, les auteurs suggèrent (de façon prudente) que les politiques de "traitement préventif" seraient du coup plus pertinentes... Moi ça me fait surtout penser qu'il n'y a jamais infection, puisque le "VIH" ne se comporte en rien comme un virus (pas de phase aigüe, phase asymptomatique de plus de 8 à 12 ans, faible infectivité...), du coup, qu'il n'y a aucune raison de commencer un traitement "antirétroviral", en particulier immédiatement après un risque.
  14. Tout à fait Jibrail, je viens aussi juste de tomber sur cette info et j'allais écrire un post. J'ai l'impression que comme nombre de scientifiques, il est doté d'un ego surdimensionné. Bien mal lui en prit. Effectivement, comme le tribunal n'est pas là où se fait la science mais s'appuie sur ce que disent les experts scientifiques auditionnés, et qu'il est la seule personne au monde à ma connaissance (outre Aixur ou Crowe http://theinfectiousmyth.com/200511-Crowe-Engelbrecht-AvianFlu-MedHypoth.pdf)à contester l'existence des virus (alors qu'il prétend lui-même en avoir isolé un sur des algues http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0042682284714437...), l'issue ne pouvait guère être différente. Qui plus est, prétendre comme il le fait que la rougeole est une maladie psychosomatique (voir ici : http://www.bbc.com/news/world-europe-31864218 ) n'aide pas non plus à crédibiliser son point de vue. Tout cela pose plusieurs questions, d'abord sur le plan strictement scientifique, puis sur le plan de la stratégie des dissidents. Sur le premier point, autant personnellement je suis séduit par l'argument du groupe de Perth et Lanka sur le manque de preuves quant à l'isolation du VIH (voire des rétrovirus) et le caractère d'artefact des résultats "d'isolation" effectués, cela ne veut pas dire à mes yeux que d'autres virus pathogènes n'existent pas. Notons d'ailleurs que ce n'est pas parce que le virus n'est pas correctement isolé qu'il n'existe pas, ni qu'il n'est pas pathogène. Bien sûr, le scepticisme doit à juste titre nous faire questionner l'existence d'un virus tant qu'il n'est pas isolé et purifié (je n'ai pas été vérifié dans le détail, mais par exemple, pour le virus de la rougeole, on peut trouver quelques références http://jvi.asm.org/content/30/1/166.full.pdf+html , mais l'existence de virus pathogènes ne me semblent pas une hypothèse farfelue a priori (mais il faut bien sûr l'étayer à chaque fois). Si je ne crois pas que le VIH cause le SIDA ou que le VIH existe, c'est aussi parce que rien dans le SIDA ne colle vraiment avec une maladie virale sexuellement transmissible (virus "lent", qui se réplique difficilement, qui plus est dont on ne connaît pas le mécanisme cytopathique etc...). Si il est intellectuellement salutaire de questionner l'origine virale de certaines maladies, les repousser d'un revers de main sans y avoir regardé à deux fois me semble tout aussi idiot que le postulat inverse du "tout infectieux". Sur le plan de la stratégie des dissidents, la "judiciarisation" utilisée par le mouvement semble pour l'instant ne pas donner les résultats escomptés, même si nous avons pu aussi évoquer quelques victoires ici ou là http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17547-omsj-et-proces-gutierrez/ Le problème ici est que deux objectifs se chevauchent à mon avs : (1) aider les personnes injustement accusées d'avoir contaminé un partenaire ou des parents accusés de ne pas donner de la trithérapie à leurs enfants ; (2) battre en brèche le paradigme VIH=SIDA. Si les deux objectifs sont complémentaires, rien ne garantit qu'ils soient tenables en même temps. D'ailleurs, comme on l'a dit plus haut et comme Jibrail l'a dit, ce n'est pas à la justice de trancher ce qu'est la science...et elle le fera en faisant appel à des chercheurs mainstream, donc il y a de gros risques qu'en moyenne, la reproduction du paradigme dominant soit effective.
  15. Bonsoir, je viens de tomber là-dessus : http://www.abionline.com/products-page/purified-infectious-virus/hiv-1-iiib-strain-purified-virus/ Il semblerait que l'on puisse acheter du VIH purifié pour 1800 $...Donc cette entreprise semblerait l'avoir purifié. La photo sur la page n'est cependant pas du VIH purifié. Cela mériterait de s'y pencher, voire de savoir que le PG en pense. Et vous, un avis?
  16. Cher Jibrail, comme toujours, tes analyses sont des plus pertinentes. Effectivement, ne s'agissant que d'un tribunal militaire, les conséquences seront limitées, mais toute victoire est bonne à prendre. En l'occurrence, si Crowe n'avait pas torpillé le procès Parenzee, les conditions seraient peut-être plus favorables aussi bien pour la dissidence que pour les séropositifs injustement accusés. Mais bon, à ce compte-là, si ma tante en avaient...
  17. http://www.omsj.org/corruption/gutwin2015/2 Dans l'affaire Gutierrez, qui concerne un militaire accusé d'avoir eu des relations non-protégées sans indiquer son statut de séropositif (un peu le même cas que l'affaire Christophe Morat en France que j'avais évoquée dans un précédent post), la cour d'appel des forces armées US vient de conclure que l'accusation n'a pas pu prouver que les actes du sergeant Gutierrez ont pu "probablement" (likely) amené une transmission du VIH à ses partenaires. L'affaire fut gagnée en grande partie par le soutien de Clark Baker et OMSJ (l'entreprise qu'il a fondé), qui précise d'ailleurs que le médecin traitant de Gutierrez, venu témoigné à la barre contre lui, avait reçu quelques jours après son témoignage presque 3 millions de dollars de Bristol Myers Squibb, une big pharma produisant Sustiva (un ARV). Il semblerait que cette affaire pourrait renverser durablement la jurisprudence sur ce type d'affaires, ce qui est une des rares victoires de la dissidence, qui pourrait avoir de l'importance dans le futur (notamment pour les patients et les accusés, mais à plus longtemps, pour lutter contre le paradigme VIH=SIDA). Cet exemple devrait encourager à ce qu'il en soit fait autant en France, cette victoire peut donner espoir, à ceux qui comme sur ce forum, ont eu maille à partir avec la justice sur des questions liées au VIH (ou au traitement etc). Cependant, Celia Farber sur la page facebook de Rethinking AIDS indique qu'OMSJ et Baker sont en ce moment dans la tourmente judiciaire, puisqu'ils ont à affronter plusieurs procès, notamment un contre Kevin Murtagh (un universitaire dans le réseau de Gallo et ses sbires), qui est accusé par Baker de diffamation et d'avoir orchestré de multiples attaques virales contre son site et ses boîtes emails, outre d'être largement financé par l'industrie pharmaceutique pour gagner ce procès. Cela engendre pour Baker des difficultés financières, d'où un appel au don sur le site d'OMSJ. Baker aurait indiqué que si 1000 personnes donnaient 5$ par mois, ce serait suffisant pour maintenir le bateau à flot. J'hésite encore à le faire, du fait des positions politiques du personnage, mais en même temps, ça a du sens si ça aide des gens injustement accusés...
  18. Effectivement, la gp120 qui est visée est censée être la protéine qui permet au virus de s'attacher à récepteur d'un lymphocyte pour l'infecter/parasiter. Il y a plusieurs choses absurdes quant à l'idée de cibler cette soi disant protéine virale : 1/ même à supposer que le VIH existe, les meilleurs spécialistes comme Gelderblom considèrent que les virions perdent leur gp120 très rapidement ce qui fait qu'elle ne serait presque jamais observable pour un virion mâture. C'est ce qui explique d'ailleurs que des hypothèses très compliquées ont été émises sur la manière dont le virus infecte réellement la cellule et engendre la mort des T4. Du coup, faire un traitement qui se lierait à cette protéine pour empêcher l'infection alors que l'immense majorité des soi disant virus en est dépourvu (contrairement à ce qui devrait être le cas en théorie) souligne l'absurdité du protocole. 2/ si on suit le Perth Group, la gp120 est un oligomère de la p41, qui se trouve être l'actine cellulaire. Qui plus est, on n'a pas de preuve de l'isolation et la purification du VIH.
  19. Encore une annoce d'un traitement révolutionnaire, issu de la science médicale la plus avancée, publié dans Nature. http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature14264.html Les chercheurs auraient trouvé un moyen de bloquer les récepteurs à la surface du virus, l'empêchant de se multiplier. Pour cela, ils auraient utiliser un adeno-virus comme vecteur, et le machin serait efficace aussi bien pour le VIH que le SIV. Evidemment, seuls les singes ont été testés... Je lis l'article et vous en reparle très vite...
  20. Centurion, ne s'agirait-il pas plutôt de la flore intestinale, dont les antibiotiques à répétition peuvent affecter les équilibres écosystémiques?
  21. Juste une petite correction : GSK est déjà cotée depuis très longtemps, c'est sa filiale spécialisée dans les ARV, via un spin off, qui va entrer en cotation elle-aussi.
  22. http://news.yahoo.com/hivs-ability-cause-aids-weakening-over-time-study-200113825.html Encore une étude dont on se dit que la génétique permet de justifier de tout et n'importe quoi. Dans celle-ci les auteurs prétendent que des mutations du VIH pour s'adapter à un gène particulier qui nous protègerait contre lui, a pour effet de le rendre moins virulent. Puis il est indiqué que, via des modèles mathématiques, les traitements auraient l'effet de rendre le VIH moins virulent en général, expliquant qu'aujourd'hui le SIDA n'est plus du tout le nom terrifiant d'une maladie dont on allait mourir en quelques semaines ou mois. L'étude s'est faite au Botswana. A mon avis, il s'agit probablement pour eux de donner une explication à la faible mortalité en Afrique et en Occident, qui défie pas mal l'orthdoxie (sauf à supposer que 100% des patients en Afrique prennent les traitements, ce qui est bien sûr très improbable). Encore une fois, quand on veut justifier l'injustifiable, on peut toujours y arriver, puisque les mutations génétiques sont en fait plus courantes qu'on le croit, et qu'elles peuvent être causées par l'environnement (épigénétique).
  23. L'horreur au journal de 20h ce soir : des autotests seront disponibles en vente libre en pharmacie à partir de juillet 2015 : http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/sante/article/sida-des-autotests-seront-commercialises-en-juillet-2015-611249 http://lapauseinfo.fr/sida-autotests-vih-vente-sans-ordonnance-pharmacie-juillet-2015-6646/ Pourtant,même l'ANSM semble circonspecte quant à ces tests et les tests ne renseignerait que sur le statut virologique d'il y a 3 mois. Le vrai problème, quand on suit les dissidents, c'est que la fiabilité de ces tests (comme tous les tests d'anticorps au "VIH") est tout bonnement impossible à connaître, puisque la purification du virus n'a jamais été effectuée... On est positif, mais à quoi? Etant donné la spécificité questionnable de ces tests, le risque est grand d'avoir une épidémie de faux-positifs, amenant à traiter des personnes inutilement. A se demander si le but n'est pas de créer une hystérie permanente pour vendre des médicaments et des tests...Non, je dois me faire des idées bien sûr...
  24. Je signale une série d'articles qui me semblent pouvoir alimenter ce topic, voire même permettre un début de synthèse entre les deux théories, même si je suis loin d'avoir tout saisi... Notamment, sont évoqués le rôle des glucocorticoïdes sur l'apoptose cellulaire des T4, en la mettant en relation avec l'activité des mitochondries. Cela me rappelle la théorie de Heinrich Kremer, qui est assez voisine de celle du Perth Group. Cependant, les glucocorticoïdes étant évoqués (comme la cortisone), cela donne aussi de l'eau au moulin d'Aixur http://intimm.oxfordjournals.org/content/21/11/1269.full#ref-2 Ici aussi, le rôle de l'apoptose par les glucocorticoïdes (notamment la dexaméthasone) est discutée, en rapport avec l'activité mitochondriale, et est discuté le rôle des thiols comme le NAC pour inhiber l'apoptose cellulaire (pas pu lire, souscription requise) http://www.jimmunol.org/content/170/5/2469.abstract Là, on caractérise les différences biochimiques et kinétiques ente les T4 et T8 dans l'apoptose provoquée par des glucocorticoïdes (dexaméthasone encore une fois), ainsi que la sensitivité différente des deux populations de lymphocytes à ce risque d'apoptose cellulaire, ce qui je pense, pourrait expliquer l'évolution de la balance T4/T8 (accès libre) : http://intimm.oxfordjournals.org/content/10/12/1807.full.pdf+html?sid=a0dbe26e-04fa-48a3-9366-9e3632a8abd8 http://intimm.oxfordjournals.org/content/14/5/463.full.pdf+html?sid=a0dbe26e-04fa-48a3-9366-9e3632a8abd8 Ici est discutée la synegie entre glucocorticoïdes et oxyde nitrique dans l'apoptose cellulaire des T4 et T8. Là encore, cela permettrait de comprendre que stress oxydatif et cortisone sont tous les deux impliqués dans le SIDA, voire se conjuguent (l'un est en accès libre, l'autre nécessite une souscription) : http://intimm.oxfordjournals.org/content/24/12/783.abstract http://intimm.oxfordjournals.org/content/21/10/1113.full.pdf+html?sid=a0dbe26e-04fa-48a3-9366-9e3632a8abd8 Voilà, je crois qu'il y a de quoi alimenter la discussion, moi je suis incompétent mais j'ai l'impression que l'on s'approche d'une meilleure compréhension.
  25. Chère Linou, avant de l'imiter, encore faut-il avoir une preuve de l'existence du VIH, ce qui n'est pas encore le cas, les procédures de purification/isolation du virus ayant été des échecs. Il se peut tout à fait que les séquences d'ADN considérées comme provenant du VIH soient le produit de particules endogènes...D'ailleurs, s'il existe des rétroviruse endogènes, il se peut que le VIH soit lui-même un rétrovirus endogène...puisqu'on n'a jamais prouvé qu'il était exogène.
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