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Econoclaste

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Tout ce qui a été posté par Econoclaste

  1. Une équipe de médecins, très contents d'eux-mêmes, sont fiers de nous annoncer qu'ils sont parvenus "à guérir un patient du SIDA". Le patient en question, également aussi atteint de leucémie, aurait reçu de la moelle épinière d'un autre patient porteur d'un gène mutant permettant une résistance au VIH... Mais, hélas, trois fois hélas, si le type fut déclaré "clear of HIV", il se trouve qu'il est tout de même mort d'un lymphome 3 ans après... Or, rappelons-nous que dans les premières définitions du SIDA, le lymphome faisait partie des maladies définissant le SIDA. En effet, nombre de lymphomes sont associés au SIDA, ou plus généralement, à un système immunitaire affaibli ou des troubles autoimmuns. Notons que les "co-infections" au "VIH" et à "l'HTLV-1" (l'autre rétrovirus "découvert" par Gallo et son équipe, censé causer des lymphomes et leucémies) sont courantes. On remarquera aussi que visiblement, l'incidence des cancers "non-liés au VIH" augmente chez les patients séropositifs... Ainsi, la mort de ce patient, comme probablement bien d'autres, n'est plus comptabilisée comme une mort du SIDA mais comme celle liée à un lymphome, un beau progrès de la médecine... Cela nous rappelle aussi combien les tests VIH sont non seulement peu spécifiques, mais également insuffisamment sensibles (on rappelle que la spécificité est la probabilité qu'un patient soit déclaré négatif lorsqu'il est "réellement" négatif, tandis que la sensibilité est la probabilité qu'un patient soit déclaré positif alors qu'il est réellement positif)... On notera que cette histoire en rappelle une autre presque identique. Plus généralement, on remarquera ces dernières années que les médecins utilisent de plus en plus le "VIH" (plus exactement, une partie de son génome) pour reprogrammer le système immunitaire par thérapie génique et ainsi guérir des leucémies (cf ici, ici, ici ou encore ici). Bref, encore une fois, les définitions étant passablement confuses et ce "virus" fictif ayant semé le trouble dans la recherche, on se dit que ce genre de résultats mériteraient un regard un peu différent, pour en extraire un savoir probablement utile.
  2. Un article intéressant sur le cas de la ville d'Austin, qui a subi une augmentation spectaculaire du nombre de ses seropositifs. Or cette ville est touchée de plein fouet par la pauvreté et un nombre de consommateurs de drogues et de médicaments consécutifs à cette pauvreté considérable. Un anthropologue travaillant sur cette question a remarqué que 1.les problèmes de santé incluait d'autres symptômes que le Sida (hépatite c et bien d'autres...) l'amenant à parler de "syndemie". 2. Que la pauvreté et le fait d'habiter à Austin sont en soi des risques d'être atteints de ce syndrome. Tout cela donne de l'eau au moulin de la dissidence qui soulignait dès le début de l'épidémie de Sida (du moins son identification /invention) combien la pauvreté et l'usage de drogues, récréatives ou non, expliquaient la maladie sans besoin de faire appel à ce mythique virus. On espère que cet anthropologue entendra parler un jour de la dissidence...En tout cas cela montre aussi qu'un regard neuf issu des sciences sociales peut converger avec le point de vue dissident, car moins intoxiqué par le discours virologique. http://mosaicscience.com/story/austin-indiana-hiv-america-syndemics
  3. Bonjour Jibrail et Jardinier, effectivement, deux nouvelles très importantes. Cette directive sur le secret des affaires est un vrai scandale, vive la protection des lanceurs d'alerte! Il existe une pétition contre cette directive sur Change.org
  4. Bonjour Manou, bon courage dans votre combat, on sait combien cela peut être difficile. Que la Force soit avec vous!
  5. Bonjour à tous, John Strangis, un séropositif (hétéro non consommateur de drogues), qui pendant des années faisait partie du camp dissident de Rethinking AIDS, est depuis environ un an passé dans le camp de l'orthodoxie (depuis juillet 2015 en fait), à la suite d'une pneumopathie à pneumocytis carinii qui a failli l'emporter sa compagne six pieds sous terre, traitée avec succès par trithérapie. Il s'échine depuis, avec la même rage qui caractérise les nouveaux convertis, à vilipender ses anciennes croyances et le "négationnisme du SIDA" (AIDS denialism). La réaction de Rethinking AIDS, de façon assez prévisible et infantile, a été de considérer qu'il avait vendu son âme à Big Pharma moyennant finance et a consisté à l'insulter de façon assez hystérique. Strangis s'est donc fait depuis l'avocat du paradigme VIH/SIDA et des dangers de la dissidence. Dans cette vidéo, il explique aussi pourquoi lui et sa compagne ont changé leur point de vue : Comme cette vidéo le montre, Strangis était clairement un dissident très au fait, même si je n'aimais guère certaines de ses approximations et son côté assez grande gueule, mais qu'on lui pardonnera aisément. Tout ceci mérite quand même de tirer quelques leçons : - (1) il est complètement stupide et improductif d'insulter les gens sur les croyances et leurs choix relativement au traitement, c'est un choix personnel où seul l'individu risque sa vie. Ce n'est pas parce qu'on quitte un mouvement qu'on doit traiter la personne de traitre ou que sais-je. Comme je le dis à chaque fois aux séropositifs sur ce forum, on n'est loin de tout savoir, et le choix de se traiter ou non via ARV n'a rien d'un article de foi ou d'une quelconque idéologie, mais doit être fait de façon réfléchie, et je dirais même flexible. Il faut se renseigner aussi bien sur la dissidence que l'orthodoxie, aucun des deux côtés n'a la réponse à tout. La recherche de la vérité suppose de rester ouvert sur le fait que sur certains points, l'orthodoxie peut avoir raison sur le plan pratique, même si elle a tort au plan théorique ; - (2) en effet, je pense, conformément à la théorie du stress oxydatif, que certains antirétroviraux peuvent aider à améliorer la santé, vus qu'ils sont antioxydants. Donc, que l'on croit ou non à l'existence du VIH et de son caractère pathogène, n'est pas une condition suffisante pour rejeter par principe leur utilisation. Beaucoup de médicaments "marchent" sans qu'on sache réellement leur mécanisme d'action ni que l'on connaisse parfaitement tous les mécanismes d'une pathologie. Qui plus est, tous les médicaments ayant des effets secondaires, l'argument des effets secondaires est insuffisant pour ne pas en prendre. Ce qu'il faut, c'est mesurer la balance bénéfices/risques, et dans certains cas, je suis presque certain que les ARVs peuvent être utiles...de même que je suis assez convaincu qu'il ne faudrait pas en prendre tout le temps... - (3) également, conformément à la thèse du Perth Group, si je sais qu'un résultat positif une fois ne prouve pas grand chose, il faut quand même reconnaître que des tests positifs répétés sont un marqueur non spécifique mais non négligeable non plus d'un risque de SIDA. Je ne crois pas que cela veut dire qu'il faut prendre dans l'instant des ARVs, mais s'interdire de le faire en cas d'immunodéficience avérée ou d'infections opportunistes comme un PCP me semble absurde (je ne parle bien sûr pas de prendre de l'AZT). De même, comme j'ai pu le dire ailleurs sur ce forum, si la séropositivité n'est pas sexuellement transmissible, c'est une condition qui peut être sexuellement acquise (ne serait-ce que parce que des MST plus classiques peuvent donner des tests positifs et que la répétition de ces infections et de leur traitement peut provoquer de l'immunodéficience) ce qui veut donc dire que se protéger pendant les rapports sexuels est loin d'être inutile ; - (4) si cela continue ainsi, Crowe et sa bande, avec eur position "anti-antirétroviraux" par principe, risque de mettre en danger inutilement certains patients. Nombre des choix de RA et de son président provoqueront (si ce n'est déjà le cas) la dégénérescence de la dissidence, n'ayons pas peur des mots. Le Perth Group et Treatment Inofrmation Group sont sur des positions beaucoup plus raisonnables et éthiques sur ces questions, sans l'espèce d'hystérie complotiste qu'on peut lire sur la page Facebook de RA. Il est très bien de se poser des questions, de critiquer, mais le plus important est tout de même d'aider concrètement les malades et de rester ouverts. On ne peut pas reprocher en même temps à l'orthodoxie sa fermeture d'esprit, sans soi-même pouvoir la pratiquer... Sinon, sur un autre front de la dissidence, sachez que Stefan Lanka, le virologiste qui croit que les virus n'existent pas, a gagné son appel et a parlé à l'émission de Crowe (qui lui non plus ne croit pas à l'existence des virus...mais alors, pourquoi avoir saboté le travail du Perth Group pendant tant d'années?). Pour mémoire, après avoir dit qu'il donnerait 100000 euros à qui lui prouverait que le virus de la rougeole existe, un jeune médecin lui avait amené six articles dont ce dernier prétendait qu'ils prouvaient l'existence du virus. Lanka refusant de payer car considérant que ces articles ne prouvait rien, le médecin porta plainte contre Lanka pour l'obliger à payer, premier procès qui donna raison au plaignant. En appel, visiblement, Lanka a gagné.
  6. Merci Jibrail, tout à fait. Comme dans le cas du SIDA, on fait "comme si" on savait déjà que c'était évident que le virus (Zika) est la cause "probable" des microcéphalie, alors qu'on ne l'a pas encore démontré et surtout que les autres causes n'ont pas été étudiées encore à fond. Pour revenir sur le blog du chien de garde que tu cites, on croit rêver : le mec reconnaît qu'on n'a pas encore de certitudes que c'est le virus (seulement quelques corrélations), mais il choisit de laisser de côté les autres hypothèses, au motif que l'on aurait prouvé l'innocuité du pyriproxyfène... Comme si on avait testé l'effet sur les femmes enceintes et leurs nouveaux nés de ce produit, ce dont je suis presque certain que non. Sans compter ensuite que les effets des composés chimiques dépendent des quantités ingérées... Et même s'il donne des arguments rationnels sur des éléments épidémiologiques, un peu de scepticisme quand on n'a encore rien prouvé est tout de même la moindre des choses. (NB : on rappellera en suivant Popper d'ailleurs qu'on ne prouve jamais qu'une théorie est vraie, la seule chose qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas réfutée jusqu'à preuve du contraire). Bref, s'il est possible que le virus Zika ait les effets évoqués, balayer d'un revers de main les autres causes toxicologiques possibles et considérer que ce sont forcément des thèses "conspirationnistes" est tout bonnement aberrant sur le plan scientifique (notons au passage que si découvrir l'effet d'un polluant sur la santé devient une thèse conspirationniste, alors on peut considérer que tous les écologistes sont conspirationnistes ou presque).
  7. Bonjour à tous, comme vous l'avez tous entendu, depuis plusieurs semaines, c'est le branle-bas de combat contre le virus Zika et les moustiques qui en seraient le vecteur. Le virus est supposé causer des microcéphalie chez les nouveaux nés. Tout serait venu du constat de microcéphalies au Brésil, et d'ailleurs, Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (l'un des pires scientifiques orthodoxes sur la question du SIDA, soit dit en passant) prétend : Cependant, plusieurs scientifiques ainsi que Jon Rappoport, qui avait par le passé couvert le cas du SIDA d'un point de vue dissident, tout ceci mérite une grande circonspection. Tout d'abord, prouver que le Zika provoque les dites microcéphalie est un challenge en soi. Ensuite, le syndrome lui-même n'est pas toujours si simple que cela à diagnostiquer, car lorsqu'on regarde les diagnostics confirmés , sur les soi-disant 4000 et quelques cas, c'est seulement 270 cas confirmés, et déjà plus de 462 infirmés... Preuve d'un diagnostic de grande fiabilité. Il faut dire que la microcéphalie est définie comme une "anomalie de croissance de la boîte crânienne inférieure avec un diamètre de la tête significativement inférieur la normale". Sauf que "significativement inférieur à la moyenne", ça fait beaucoup de monde a priori...encore faut-il savoir ce qui est "normal". Comme quand l'alerte est donnée, on cherche toujours plus de cas, des bébés avec des boîtes crâniennes à peine plus petites que la moyenne risquent d'être diagnostiqués avec microcéphalie. Ensuite, on s'est rendu compte que dans la région où l'alerte a été donnée, les pesticides ainsi que le pyriproxyfène, un insecticide utilisé contre les moustiques, sont répandus massivement. Or, pour ce qui est du pyriproxyfène (fourni par cette firme bienfaitrice de l'humanité qu'est Monsanto), il est censé engendrer une malformation des moustiques et il est utilisé depuis 18 mois seulement, alors que les infections de virus Zika n'avaient jusqu'à présent pas causé de malformations de bébés... De même, les herbicides à base de glycophosphates, utilisés par Monsanto peuvent engendrer des effets tératogènes sur les vertébrés, notamment sur les embryons. Bref, tout cela fait étrangement penser encore une fois à ce qu'on a connu sur le SIDA. Et pour sûr, les autorités et chercheurs feront tout pour ne pas reconnaître leur erreur initiale, si erreur il y a eu, tant ils ont crié au loup avant. Et comme ça fait l'occasion d'obtenir des financements pour étudier un truc et faire des publications, nulle doute que les virologues vont tout faire pour prouver que le Zika cause des microcéphalies... Pour aller plus loin, quelques liens, notamment ceux de Jon Rappoport (qui bien que très conspirationniste, n'en reste pas moins intéressant dans certains cas) : http://www.philly.com/philly/health/SciCheck_Little_evidence_links_Zika_to_microcephaly.html#4x0Srifpp2wvs0pI.01 http://www.nature.com/news/proving-zika-link-to-birth-defects-poses-huge-challenge-1.19330 http://www.parismatch.com/Actu/International/Des-medecins-suspectent-un-produit-chimique-de-Monsanto-912875 https://jonrappoport.wordpress.com/2016/01/31/zika-monsantos-roundup-associated-with-smaller-heads/ https://jonrappoport.wordpress.com/2016/01/29/zika-freakout-the-hoax-and-the-covert-op-continue/ https://jonrappoport.wordpress.com/category/zika/ https://jonrappoport.wordpress.com/2016/01/31/zika-freaka-the-other-shoe-drops-lying-about-case-numbers/ https://jonrappoport.wordpress.com/2016/02/04/zika-update-from-brazil-towering-non-evidence/
  8. Je m'en doutais, cela faisait un moment que je visitais le site pour savoir s'il se passait des choses, mais aucune nouvelle fraîche depuis un bon moment. Comme je l'avais signalé au début de ce fil, Baker/OMSJ étaient en procès contre un des acolytes de Gallo, à savoir James Murtagh. Pour une petite organisation de la sorte, rien de surprenant que cela ait précipité sa fin... Le mouvement dissident va bien mal... Du moins, les "leaders" ou têtes de gondole tombent les unes après les autres, même si paradoxalement, le nombre de personnes persuadées que la thèse orthodoxe est fausse n'a jamais été aussi important, du moins si on prend les groupes Facebook divers sur le sujet, dont celui de RA.
  9. Un texte de Celia Farber faisant part de ses questions, doutes, autocritiques, suite à la mort de Lindsey sur le mouvement dissident. http://truthbarrier.com/2015/12/13/dead-dissidents-how-we-were-wrong/#comment-97881 Elle pointe de façon correcte que le principal problème des dissidents est qu'ils n'ont pas pu proposer de remède à l'immunosuppression et que des dissidents continuent à mourir, de façon pas toujours très bien comprise. Elle évoque, comme je l'avais fait précédemment il y a un moment, ensuite le rôle de l'équilibre intestinal et de la nutrition. Même si ça ne casse pas trois pattes à un canard et si on sent poindre une forme de culpabilité inconsciente, je trouve assez raisonnable sa démarche, comparée à certains intervenants sur le groupe FB de RA qui, par réflexe "orthodoxe inversé" si je puis dire, font comme s'il n'y avait pas à réfléchir et que tout était "forcément" lié au stress et aux médicaments.
  10. Le spéculateur et PDG de Retrophin (Martin Shrekli) qui avait eu la bonne idée de multiplier par 50 le prix du traitement contre la toxoplasme cérébrale, et considéré depuis comme l'homme le plus haï des USA, vient d'être arrêter pour fraude. Rien à voir cependant avec son idée géniale de racketter les poches des patients. Non, en fait, ce saint homme aurait utilisé l'argent de Retrophin pour s'enrichir personnellement, mais surtout pour rembourser des dettes d'une de ses précédentes affaires, lorsqu'il dirigeait un hedge fund, en mettant en place une forme de chaîne Ponzi (il avait perdu tout l'argent des premiers investisseurs, il a donc essayé d'attirer de nouveaux investisseurs en proposant des rendements délirants pour rembourser les premiers). http://www.nbcnews.com/business/business-news/fbi-arrests-controversial-turing-pharmaceuticals-ceo-martin-shkreli-report-n481671 http://www.bloomberg.com/features/2015-martin-shkreli-securities-fraud/ Histoire d'en rire, un journaliste satirique a raconté qu'au moment de son arrestation, son avocat a augmenté le prix de ses honoraires de 5000% http://www.newyorker.com/humor/borowitz-report/lawyer-for-martin-shkreli-hikes-fees-five-thousand-per-cent?mbid=social_facebook Avouons que ce serait le comble de l'arroseur arrosé... Voilà, je me disais qu'une jolie histoire en cette période de Noël, symbole de l'amour universel, ne pouvait que vous réjouir.
  11. Dernière nouvelle en date sur le cynisme de quelques capitalistes, en l'occurrence d'un dirigeant de hedge fund (des fonds spéculatifs) : http://www.slate.fr/story/107155/fonds-investissement-medicament-hedge-fund Le mec, sans gêne, se permet d'augmenter le prix d'un (vieux) traitement contre la toxoplasmose de 5500%, comme ça. Evidemment, cela a suscité une certaine émotion, c'est le moins qu'on puisse dire. Un exemple de plus du caractère proprement abject du capitalisme financier et de Big Pharma.
  12. Bonjour Dubitatif, et tout d'abord bon courage pour l'épreuve que tu as à subir. Sache qu'il n'y a pas de voie simple sur cette question, car les dissidents sont eux-mêmes partagés sur la théorie et l'attitude à avoir. En effet, d'un côté, Duesberg et ses collègues pensent que le virus est inoffensif, que la séropositivité indique la présence de virus mais que le virus est contrôlé par les anticorps (donc rendu inoffensif) et qu'il ne faut jamais prendre d'ARVs (en exagérant à peine). Certains vont même jusqu'à remettre en cause la signification du taux de T4 du fait de l'mprécision de la technique de cytométrie de flux. De l'autre le groupe de Perth autour de Elepoulos-Papadopoulos pense (pour de bonnes raisons) que le VIH n'existe pas et qui furent les premiers à montrer que les tests ne prouvent pas l'existence du virus, mais qu'il ne faut pas prendre pour autant à la légère un diagnostic de séropositivité, qui serait un marqueur imprécis d'un stress oxydatif pouvant conduire au SIDA. Ces derniers ont critiqué l'usage de l'AZT et de la névirapine mais pas de tous les ARVs. En effet, sur ce forum, Cheminot (chimiste) a montré que certains ARVs, en particulier la lamivudine ou 3TC, sont, en plus d'être de puissants anti-inflammatoires et antibiotiques, oxdyo-réducteurs. Jibrail (et moi-même mais de façon je l'avoue insuffisamment compétente et toujours questionneuse) défendons plutôt ce point de vue, qui permet d'expliquer la plupart des cas de SIDA et "l'efficacité" relative de certains ARVs (moyennant de lourds effets secondaires...). Un dernier point de vue, défendu par Aixur sur ce forum, met en avant le rôle du taux de cortisol et considère comme Duesberg & Co qu'il ne faut surtout pas prendre d'ARV. La difficulté ici est que (A) si la théorie du stress oxydatif est correcte, prendre des antioxydants est nécessaires mais la maladie reste chronique (séroreversions rares) d'autant plus que si on prend des ARVs, le système immunitaire peut lui-même être affecté ; mais si (B) Aixur a raison, alors il ne faudrait jamais prendre d'ARVs même quand on subit une forte diminution de son immunité et des maladies opportunistes, alors que malheureusement, il est fort probable que le corps médical dans son entièreté pousse au maximum dans la prise d'ARVs et pas pour donner d'autres traitements. Tu as raison de dire que la dissidence n'a pas fait d'expérimentation contrôlée, et c'est bien le problème...Problème qui est lié au manque de financement : le groupe de Perth qui a voulu (re)faire l'isolation du VIH pour prouver qu'il n'existait pas n'a jamais pu obtenir l'argent pour le faire, tandis que Duesberg a perdu tous ses grants dès qu'il a pris position contre la thèse VIH=SIDA, alors qu'il voulait tester sa thèse du SIDA causé par les drogues. Ce n'est peut-être pas une excuse suffisante, cela dit, étant donné le coût des essais cliniques ou de certaines expérimentations, cela explique pas mal de choses... Raison de plus pour rester ouvert, critique et sceptique à mon avis : se méfier de certaines interprétations du côté orthodoxie tout en lisant les expérimentations qui sont effectuées par eux et qui parfois peuvent donner lieu à une interprétation dissidente si bien comprises; de même qu'on peut légitimemement critiquer l'usage des ARVs tout en sachant que la médecine est faite de pragmatisme, donc que même sans être réellement des antirétroviraux, ils peuvent parfois aider... Moi, n'étant qu'économiste et pas séropo ni médecin, je ne me permettrai pas de donner des conseils, car ce sont des choix difficiles que chacun doit peser, et si possible avec l'aide d'un médecin suffisamment ouvert, ce qui est une ressource rare. Encore bon courage et bienvenue, amitiés Bref, pas de réponses simples, ce qui est certain c'est qu'une vie saine ne peut pas faire de mal
  13. Une terrible nouvelle qui est un nouveau coup dur pour la dissidence : la jeune Lindsey Nagel, qui avait été adoptée à deux semaines par le couple Cheryl et Steve Nagel, qui avait vécu 23 ans sans ARV depuis que ses parents adoptifs avaient décidé d'arrêter de lui donner de l'AZT à quelques mois du fait des effets secondaires qui avaient manqué de peu de la tuer, et qui avait donné naissance au jeune bébé Rico, est décédée depuis quelques semaines d'une infection bactérienne. http://truthbarrier.com/2015/12/01/an-open-letter-from-cheryl-nagel/ Pendant très longtemps, Lindsey fut le symbole de la dissidence qu'on pouvait vivre très longtemps normalement séropositive sans traitement et sans développer le SIDA. Son histoire et celle de son bébé est tout à la fois tragique, pour ne pas dire horrible : elle et son bébé ont dû subir les pires pressions et traitements à partir de ce diagnostic de séropositivité qui met en branle toute la machinerie médicale...machinerie qui lui a enlevé son enfant pour l'obliger de lui faire prendre des ARVs, brisé son couple, et lui a fait subir un tel stress qu'elle est devenue effectivement sujette à une infection opportune, alors même qu'elle avait pu vivre sans problème pendant plus de vingt ans sans être malade (pas d'hospitalisation, elle a fait cheerleader, et différents sports pendant plusieurs années sans problème). Bien évidemment, l'orthodoxie y verra la preuve de ses prédictions, qui se sont révélées auto-réalisatrices : "si vous êtes séropo et que vous ne prenez pas d'ARVs, vous allez mourir". C'est sûr qu'en enlevant son bébé à une jeune mère juste après sa naissance, en l'obligeant à forcese battre contre des autorités aveugles au prétexte qu'elle était séropositive ce qui a obligé ses parents à vendre leur boutique pour les frais liés au procés et qui a poussé son compagnon à la quitter et demander la garde de son fils, on avait toutes les chances de la tuer "parce qu'elle était une séropositive qui ne prend pas des ARVs". C'est tout bonnement horrible et je pense malheureusement que cela va être au double-sens du terme, un enterrement de la dissidence...
  14. Jardinier, C'est exactement ce que je pense, à savoir que les comportements sont sociaux et multifactoriels. Je n'ai fait que prendre une position strictement hypothétique sur une corrélation éventuelle, pour laquelle j'ai dans l'absolu le plus grand doute. Ce que je dis, c'est que même si une corrélation existait, corrélation n'est pas causalité, d'autant plus si on considère l'epigenetique. D'ailleurs, sur l'idée assez délirante d'un transfert du gène des parents aux enfants (NB: on se demande pourquoi ils se sont forcés à être hétéro...), comment faire la différence entre l'effet de l'éducation et de la culture au sens très large de l'effet des gènes. À ce propos, j'ai discuté avec une microbiologiste récemment et elle m'a révélé qu'ils sont loin d'avoir décodé le génome des protozoaires, vu l'absence de financement sur ce sujet, et probablement aussi de certains virus, donc on imagine combien il doit être difficile d'être certain qu'un gène est bien associé à tel microbe et pas tel autre (au passage, elle m'a confirmé qu'ils ne fonctionnent presque que par recherche d'anticorps lorsqu'un patient est malade, délaissant semble t il largement les techniques d'isolement et purification...). Bref, oui Jibrail, c'est encore le miracle de la génétique, qu'on ressort comme explication tout terrain. D'ailleurs il faudrait plus généralement travailler sur le prestige de certaines sciences (génétique et virologie notamment) par rapport à d'autres. Il y a évolué des effets de mode et de domination qui peuvent durer un moment, le temps qu'une nouvelle génération se rende compte des âneries de la précédente. Bref...
  15. Merci Jibrail pour cette info, cela confirme que le délire génétique n'a pas de limite, et que l'on n'est toujours pas sorti d'une vision purement génétique de la biologie. L'épigénétique est effectivement une tentative de dépasser l'opposition gènes/environnement, plus exactement, comprendre comme l'environnement peut modifier certaine gènes. Mais ce que ne semblent pas apercevoir ces chercheurs, c'est que même si on trouvait (ce qui me paraît très improbable) qu'il y a présence d'un certain gène chez les homosexuels, suite à des modifications liées à l'environnement, cela ne veut en aucun cas dire que c'est ce gène qui cause l'homosexualité. Les chercheurs confondent ici corrélation et causalité. On pourrait tout à fait penser au contraire, qu'une orientation sexuelle quelconque, nous pousse à certains comportements, qui sous certaines conditions, peuvent modifier notre ADN, et que cette modification soit éventuellement transmissible à la génération suivante. Mais dans ce cas, cela veut dire explicitement que la causalité est inverse : c'est l'orientation sexuelle, qui, via certains comportements (je répète, je suis dans le "très hypothétique"), modifiera l'ADN et non l'inverse. Qu'un tel article soit publié dans Science en dit long sur le sensationnalisme et le professionnalisme de cette revue, comme d'ailleurs de l'idéologie consciente ou inconsciente des biologistes généticiens. Plus généralement, cela me rappelle dans le cas du SIDA, la corrélation entre "VIH" et SIDA dont on sait ici ce qu'elle vaut, ou la corrélation entre émissions de CO2 et réchauffement climatique, qu'on considère comme la preuve que le réchauffement est causé par les gaz à effet de serre, alors que les carottages glaciaires montrent que l'augmentation du CO2 a lieu après (entre 500 et 1000 ans après) le réchauffement http://www.pensee-unique.fr/soleil.html#vostok1... J'ai l'impression que ces confusions élémentaires sont monnaie courante dans les sciences de la vie et de la Terre.
  16. Jardinier, on est bien d'accord, ces tests participent à la psychose collective et la crainte du mythique virus...
  17. Les autotests seront finalement en vente à partir du 15 septembre, soit après-demain. Quelques informations (très insuffisantes) sur ces tests d'anticorps sur le site de la Haute Autorité de Santé : http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2015-04/advih_qr__201503_2015-04-07_12-20-12_604.pdf On rappellera que pour tous les tests d'anticorps, il ne s'agit pas de tests de détection du "VIH", puisque les anticorps en question sont non spécifiques dans la mesure où la purification du VIH (et donc la preuve de son existence et de la spécificité de ses protéines) n'a jamais été réalisée. Pour ces tests, on notera qu'ils ont quelques avantages et inconvénients : - pas de counseling et personne ne sait que vous vous êtes testé, ce qui évite la mise en branle de la machinerie médicale en cas de test positif si vous ne révélez pas l'info et les biais liés aux questions complémentaires (cela est vu bien sûr comme un inconvénient par les autorités) ; - le risque de faux négatif si la personne a pris des risques avant 3 mois, car c'est censé être le temps d'incubation du virus fantôme pour qu'il entraîne la réaction des immunoglobulines Comme tous les tests d'anticorps, il est conseillé par les autorités qu'il doit être confirmé par un ELISA et un Western Blot, un test positif non confirmé ensuite devant être officiellement considéré comme un faux positif.
  18. Bravo Survivor83! Que la force soit avec toi, résistant d'élite! Quant aux nazes qui te font les tests, ils ne savent vraiment pas quoi inventer...
  19. Un article ahurissant qui nous apprend que "la réduction de l'insécurité sanitaire améliore les résultats des patients séropositifs", càd qu'ils auraient moins de chances de devenir séropositifs et que ceux qui le sont, ont un meilleur état de santé et sont moins immunodéprimés s'ils sont bien nourris... http://focusnews.com/lifestyle/food-security-improves-hiv-outcomes/111683/ Autrement dit, si on mange bien, comme par hasard, on vit mieux et on est moins malade... Ce qui revient à aller dans le sens de Montagnier pour qui, si on est bien nourri, on a moins de chances d'avoir le SIDA, ou plus généralement, les dissidents, qui depuis presque 30 ans maintenant, répètent cette évidence que la mal-nutrition cause le SIDA. On aimerait que l'orthodoxie fasse amende honorable, mais n'ayez crainte, ça n'arrivera pas... L'interprétation absurde que l'on va donner, c'est que en étant mal-nourri, on a plus de mal à se déplacer pour se faire soigner et à prendre sa trithérapie. Ces chercheurs-là sont décidément tarés.
  20. Bonjour, voici un article intéressant sur le rôle des protozoaires dans le SIDA. http://www.researchgate.net/publication/280554913_THE_ROLE_OF_PROTOZOA_IN_IMMUNE_SUPPRESSION_AND_INFLAMMATORY_DISORDERS__Are_p24_p40_p60_p120_p160_of_protozoan_or_viral_origin L'article, très ambitieux et dense (non publié, il s'agit d'un draft), essaye de montrer que les infections par protozoaires sont susceptibles d'elles-mêmes de provoquer le SIDA via des effets inflammatoires et du stress oxydatif. L'auteur essaye aussi de montrer que les protozoaires sont susceptibles d'infecter les T4 et macrophages, et que les "protéines spécifiques" au VIH, sont en fait des protéines des protozoaires produites pour les protéger contre les anticorps. L'auteur montre les interactions complexes (avec pas mal de feedback si je comprends bien) entre les infections par protozoaires, le stress oxydatif, mécanismes inflammatoires et les mécanismes immunitaires, voire le développement de maladies auto-immunes. C'est relativement complexe (j'ai juste commencé à m'y plonger) mais il me semble que cela mérite qu'on y jette un oeil. Qu'en pensez-vous?
  21. @ Jardinier et Manou La PCR n'a pas été conçue initialement pour mesurer la charge virale du VIH, mais afin de détecter la présence d'un microbe quel qu'il soit à partir d'une amorce appropriée (un brin d'ADN ou d'ARN censé être spécifique) quand il paraît difficile à détecter (aiguille dans une meule de foin). Elle peut donc être utilisée pour détecter le CMV en prenant l'amorce adéquate. La mesure de la charge virale (PCR dite quantitative) est venue après, sachant d'ailleurs que Kary Mullis a émis quelques doutes quant à la pertinence de ce concept pour le VIH, dans la mesure où on se retrouvait avec un titre très faible du virus par la technique traditionnelle et une CV énorme par la PCR. Sur le taux de glutathion : comme Jibrail, je dirais qu'il faut se méfier quant à la manière dont c'est mesuré, et je ne suis pas sûr que les médecins sachent interpréter ce chiffre. Faire le point sur tous les agents oxydants, médicaments etc... pris au cours de ces années ainsi qu'au régime alimentaire donne déjà une bonne idée de l'éventuel déséquilibre de ce côté-ci. Courage Manou pour toi et ton mari!
  22. Bonjour et sois la bienvenue Pirate, tout d'abord sur la question de la séroréversion, il s'agit de cas assez rares même s'ils existent. Tu peux consulter quelques cas ici : http://journals.lww.com/stdjournal/Fulltext/2007/09000/Spontaneous_HIV_1_Seroreversion_in_an_Adult_Male_.1.aspx http://www.jwatch.org/ac200703190000001/2007/03/19/spontaneous-hiv-seroreversion-real-or-apparent http://www.hindawi.com/journals/bmri/2009/934579/ Après, sont-ils rares parce qu'effectivement, il y a peu de cas, ou le sont-ils parce que des cas de séroreversion vont être interprétés comme des conséquences de faux positifs, et donc non classés comme séroreversion, cette question mériterait d'être explorée. Sur les traitements : le gluthation est effectivement le principal antioxydant cellulaire produit par le corps, qui permet de réduire notamment le stress oxydatif causé par le peroxynitrite, cause du SIDA selon le groupe de Perth ou Cheminot sur ce forum. Mais visiblement, l'ingestion de glutathion n'est pas forcément efficace, car ce peptide ne semble pas pouvoir traverser la "barrière" du tube digestif. Il faut donc se rabattre sur le sélénium, qui sert de précurseur à la formation de glutathion peroxydase dans le foie, et la vitamine E. Pour les dosages, difficile à dire a priori. Sur ce site est indiqué l'apport nutritionnel quotidien normal en sélénium : http://claudinemarichal.be/cl/sante_glutathion.asp?xml=menu_sante&text=La%20glutathion%20et%20le%20s%C3%A9l%C3%A9nium&subtext=Enqu%C3%83%C6%92%C3%82%C2%AAtes%20sant%C3%83%C6%92%C3%82%C2%A9 Je ne sais pas si ces indications sont correctes (et surtout d'où elles viennent) concernant l'apport quotidien normal en sélénium (à savoir 55 microgrammes par jour pour un homme adulte), mais j'ai retrouvé à peu près les mêmes indications sur tous les sites visités... Attention, c'est l'apport total normal par jour, sachant qu'en consommant certains produits, on apporte naturellement du sélénium. Donc le complément alimentaire doit ici se faire sur la différence entre ce qui est nécessaire normalement et ce qui a été consommé effectivement dans le régime alimentaire. Après, point que j'ignore, faut-il consommer "plus" de sélénium pour compenser le manque initial, ou faut-il simplement revenir à la consommation "normale", je ne pourrais le dire... Bon courage
  23. Jardinier, sur les épisodes entre le PG et RA, tu trouveras beaucoup d'éléments sur ce lien entretenu par Anthony Brinks : http://www.tig.org.za/RA.htm En l'occurrence, le ton du site étant ce qu'il est, il faut prendre un peu de distance (Brinks en rajoute des tonnes sur la médiocrité de Crowe...). Cependant, ce qui est indiqué est suffisamment grave pour comprendre que le PG ait fait le choix de prendre ses distances... Une petite correction : c'était Duesberg et Baily, et non pas Rasnick sur l'épisode M'Becki.
  24. Oups! Le message n'était pas terminé. Donc je disais que je ne suis pas d'accord sur cette façon de travailler. Quand on pose une question dont la seule réponse est vrai ou faux, on ne doit pas conditionner la réponse aux effets sociaux qu'elle produira, ni attaquer celui qui la profère comme représentant de je ne sais quelle mouvance ou d'allié objectif de l'orthodoxie ou du "système SIDA". Ce n'est pas parce qu'il est sain de se demander qui dit quoi et quels intérêts il sert en le disant, que ce qu'il dit est intrinsèquement faux. Tout le monde sert des intérêts quand il parle, de la pire des multinationales jusqu'au gentil militant écolo. Mais sur une proposition sur laquelle le militant écolo et la multinationale s'oppose, il y en a forcément au moins un qui a tort, et c'est dommage mais c'est parfois la vérité, ce n'est pas toujours celui qui a le plus d'argent qui est dans le faux (même si inversement, il peut avoir souvent raison). Donc, essayons de regarder cette histoire de sperme et de SIDA en tant que telle, on aura tout loisir de communiquer après pour expliquer qu'il ne faut pas faire non plus d'amalgames, de discrimination etc... Je suis prêt à accepter que le sperme n'est pas dangereux si on me prouve empiriquement en décortiquant des données ou en faisant des expérimentations : (1) que la corrélation entre rapport anal réceptif et séroconversion n'est qu'une corrélation fallacieuse liée à la manière dont sont faites ces données ; (2) ou que cette corrélation s'explique à 100% par un troisième facteur inconnu (les nitrites ou que sais-je?) (3) qu'une étude prouve qu'effectivement ce risque est nul ou en tout cas pas significativement différent du risque pour les rapports pénis/vagin non protégés (qui ont un risque de séroconversion très très faible, de l'ordre de 4/10000, chiffre qui évoque typiquement un bruit statistique et en aucun cas un risque véritable). Tant que l'on ne me donnera pas d'études là dessus, je continuerai à considérer qu'il est raisonnable d'explorer la possibilité qu'il y ait un risque, que je pense, je le répète et je le souligne, très faible... Ce n'est pas parce que conduire une voiture est une activité risquée (pour celui qui conduit, ses passagers, les piétons et les autres automobilistes) qu'on doit s'arrêter de conduire ou que les conducteurs de voiture sont par essence des salauds. Je changerai d'avis sans difficulté si quelqu'un peut me citer telle ou telle étude contredisant ce point de vue. Histoire de te donner raison Jardinier (et Aixur et Centurion) et pour te montrer que je n'ai pas d'opinion toute faite dessus, cf le lien du site Alberta Reappraising AIDS qui va dans ton sens : http://aras.ab.ca/transmission-MSM.php Mon premier message visait seulement à mettre en avant, que même en acceptant la thèse du stress oxydatif, le degré d'oxydation du sperme pouvait varier, et donc, si on accepte le rôle du stress oxydatif dans l'éthiologie du SIDA, que son risque est variable. Cela peut donner du grain à moudre à ceux qui pensent que ce sont les drogues le problème, puisque l'oxydation du sperme pourrait être causée par la consommation de drogues, et ceux qui défendent le point de vue du PG, avec un très léger bémol. Enfin, sur les "pressions" du PG : ce ne sont certes pas des pressions, mais très franchement, si Rasnick et Duesberg d'abord, n'avaient pas tout fait, lors de la consultation de Thabo M'becki, pour que ne soit pas mise en oeuvre la procédure d'isolation et purification proposée par le PG pour prouver la non-existence du virus, et cela en s'alliant sans vergogne avec des scientifiques orthdoxes comme William Magokba et en "isolant" le PG, puis que Crowe ne soit pas intervenu lors du procès Parenzee, rendant la défense incohérente, et d'autres pratiques peu éthiques (comme la non-citation de leurs travaux), le PG ne serait peut-être pas devenu aussi échaudé et critique à l'encontre de Rethinking AIDS.
  25. Jardinier, désolé que tu y voies une attaque ad hominem, tel n'était pas le but, excuse-moi. L'expression "mal honnête" était malheureuse. Je voulais surtout dire que cette critique ne me paraissait pas équilibrée envers le PG. Cela dit, reviens à tes premiers messages de réaction à mes premiers posts, je n'ai pas tellement goûté leur ton donneur de leçon non plus ("discours pseudo-scientifique" ; me faire la leçon sur la séroconversion, comme si je ne savais pas ce que ça voulait dire etc...). Ensuite, tu fais le choix de recontextualiser systématiquement la production scientiifque dans le système social dans laquelle elle est encastrée et c'est louable. Seulement, je ne suis pas d'accord pour qu'on s'interdise au nom du fait que telle ou telle découverte ou hypothèse scientifique soit balayée au nom du fait qu'elle risquerait d'être mal interprétée et alimenterait je ne sais quelle idéologie ou mouvement de fous furieux. Je répète : c'est justement parce qu'on a mélangeait jusqu'à aujourd'hui les considérations éthiques, politiques, économiques et scientifiques que l'on en est arrivé aux aberrations de ce paradigme. La science doit pouvoir fonctionner dans un univers suffisamment clos pour que des considérations extra-scientifiques ne viennent pas trop polluer le débat sur des considérations qui ne sont pas liées à savoir si telle ou telle hypothèse est vraie ou fausse. En tant qu'économiste, qui plus est classé très à gauche, j'ai déjà été capable de réviser mon jugement sur le plan de la stricte théorie économique alors même que cela remettait en cause certaines de mes convictions d'homme de gauche. Par exemple, même si je milite au quotidien pour la hausse des salaires et des dépenses publiques, je ne crois pas non plus que cela soit toujours soutenable économiquement, seulement dans des conditions particulières... Pour revenir au SIDA et au sperme : c'est l'exemple typique du sujet qui cristallise la peur que l'on stigmatise la sodomie ou la communauté gay, et donc il ne faudrait pas être d'accord avec le PG parce que s'ils énoncent un point de vue qui mettrait en garde contre un usage immodéré de la sodomie, cela donnerait du grain à moudre à l'ennemi. Je ne suis pas d'accord avec cette façon de faire
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