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Cheminot

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  1. Oui, il y a toutes les chances que ce phénomène soit général, car les infections ont lieu avec libération de NO et donc aussi de peroxynitrites. D'ailleurs, n'observe-t-on pas des séropositivités transitoires après la grippe ou la malaria? Les quantités de peroxynitrites libérées à ces occasions sont importantes, mais certainement pas autant que celles libérées par les drogues ou certains médocs. Il semble y avoir un seuil de production de ces composés au-delà duquel les destructions cellulaires sont telles qu'il n'y a plus de retour possible à l'état de santé. Ce devrait en tous cas être une piste de recherche. Les peroxynitrites à taux physiologique sont synthétisés par les NO-synthase et détruits par des réducteurs tels le glutathion grâce à des enzymes tels la glutathion peroxydase. Ils sont donc en quantité stationnaire. Ce ne sont pas des protéines comme les cytokines, ce sont des composés très simples de l'azote et de l'oxygène : ON-O-O chargé négativement.
  2. Il faudrait lire l'étude en entier pour savoir si oui ou non ces affections dites bactériennes ont été traitées, et par quoi. Parce que le flagyl, si chéri par les dentistes, est un... donneur de NO (métronidazole) et donc de peroxynitrites.
  3. Cette pollution industrielle crée des oxydes d'azote. Mais en quantité insuffisante pour provoquer à elle seule une immunodéficience notable. Par contre, elle peut se surajouter à d'autres sources : certaines drogues, certains médicaments, le trop grand exercice physique, certaines maladies infectieuses et les vaccins associés (grippe). Tout ceci plus ou moins combiné peut être la cause d'une immunodéficience marquée. En ce qui concerne ces bovins, lis mon témoignage ici.
  4. bonsoir Agrathor, Il s'en trouve dans toutes les cellules, mais à des taux très faibles, dits physiologiques. C'est, selon moi, les excès qui posent problème. L'ionothérapie n'a rien à voir avec les ions chimiques, si ce n'est que grâce à une différence de potentiel appliquée entre deux points du corps, elle prétend provoquer le déplacements de certains de ces ions. Mais je n'en sait pas plus.
  5. Bonjour, Dans le débat qui a eu lieu avec Tyner, j'ai appris pas mal de choses, et j'ai surtout compris que les démarches intellectuelles de chacun sont le fruit de notre formation initiale. Les chimistes sont bien plus poussés à remettre en cause systématiquement leur savoir. Ils cherchent à asseoir du mieux qu'ils le peuvent leurs modèles. En ce qui concerne les tests, il est clair que les biologistes médecins - et il me semble que Tyner fasse partie de ceux-ci - ne connaissent pas la véritable source de la validité des tests. Ils les valident les uns par rapport aux autres (EIA, WB, RTPCR), alors qu'il faut les valider par rapport à une méthode externe. Or cette méthode a été utilisée par Luc Montagnier (le Southern), ses résultats semblent clairs, le LAV ne serait pas endogène. Encore faut-il qu'il ait bien découpé le génome humain et surtout le "junk dna" pour retrouver le morceau de séquence de VIH à partir duquel il a créé sa sonde. Ce qui est choquant, c'est que, dans la recherche de la cause, il ne tienne absolument pas compte des arguments de Luc Montagnier sur les cofacteurs, et ne comprenne pas les expériences montrent l'interdépendance VIH-peroxynitrites. Apparemment, on n'aime pas, dans ce milieu, l'idée d'une maladie multifactorielle, ces facteurs présentant tous - et c'est là l'important - un facteur commun. J'ai également appris que, parmi les causes qui peuvent entraîner la surexpression des peroxynitrites, et donc du VIH, se trouverait l'exercice physique. Et celui-ci, associé à d'autres sources de peroxynitrites, pourrait expliquer la séropositivité qui a touché de grands sportifs. Mais il est bien plus facile et moralisant de chercher le "sexe", que les peroxynitrites!!
  6. Cheminot

    AcetylCysteine

    oui, c'est identique... Le "N-" lève une ambiguïté sur l'emplacement du groupe acétyl. Mais de toutes manières il n'existe pas de S-acétylcystéine, donc ils ont abrégé.
  7. Donc s'il y a résistence contre lamivudine, les résultats sont meilleurs en suivant une monothérapie avec lamivudine qu'en arrêtant carrément tout traitement ? Où est la logique ? Je dois mal lire, je m'imagine, mais...? Je n'ai pas encore cherché plus loin... J'ai dialogué contradictoirement à ce sujet avec un membre parti depuis, Vénusien, et ai donné quelques explications.
  8. Un des remèdes utilisés contre les champignons était le bactrim,... qui en fait renforce l'immunodéficience, car c'est un donneur de NO. Mais cela, personne ne le savait à l'époque.
  9. Tout cela me fait penser à un post que j'écrivais ici même il y a 4 ou 5 ans : le sida semble résulter de la prolifération des nettoyeurs de cellules mortes que sont les champignons. La quantité de cellules mortes dans le gros intestin doit être impressionnante, et tout cela, me semble-t-il très logiquement - étant le résultat de l'excès multifactoriel de peroxynitrites.
  10. Bonjour, Mon hypothèse - étayée par cette publication - est que l'apparition de la P24, marqueur principal mesuré dans le test Elisa, dépend très fortement de la présence de peroxynitrites. Donc, tout ce qui participe à l'augmentation des peroxynitrites cellulaires, - et en particulier au niveau du gros intestin, où 60% du système immunitaire trouve sa place, selon les découvertes récentes - participe à l'augmentation de cette P24, donc à la réplication des particules appelées VIH. Et on sait que : - les MST augmentent le taux de peroxynitrites spermatiques - les syndromes grippaux font augmenter le taux d'agglutinines, protéines oxydantes très proches de celles utilisées obligatoirement dans les cultures de VIH. Donc, s'il y a virus, il s'agit à mon avis d'un sous produit de cet excès de peroxynitrites, mais capable lui aussi d'en fabriquer, et donc d'être légèrement infectieux. Attendons donc la suite. Surtout, si le taux de CD4 est supérieur à 300 unités, ne pas prendre de trithérapie. Au dessous, suivre les prescriptions médicales, même si des antirétroviraux comme le ténofovir me donnent froid dans le dos, rien qu'à voir leur structure.
  11. Bonjour à tous, A la seule restriction que ces solutions dites "complexes" ne sont pas de l'homéopathie. C'est un mélange empirique de substances dont on a remarqué qu'elles pouvaient avoir de l'effet dans certaines maladies, en appliquant donc la méthodologie de la pharmacologie classique, qui n'est en fait qu'empirisme le plus pur. La détermination "homéopathique" d'une substance qui pourra permettre de soigner une personne malade est bien plus complexe - et scientifique - car elle se base sur la recherche de la totalité des symptômes présentés par cette personne, et de la mise en adéquation de ce tableau morbide avec le tableau morbide provoqué par la même substance chez un individu sain. On est donc loin ici de la représentation que l'imaginaire collectif a de la méthode homéopathique.
  12. Désolé, je recherchais le clin d'œil uniquement... la manipulation des smiles est pour moi encore assez malaisée! Je réagissais au jeu de mots! Et puis, l'ésotérisme dans la classification périodique, je vous le laisse. Je n'y suis pas vraiment sensible. Ce qui est surtout fascinant, c'est l'ordre de cette classification. Et, contrairement à ce que tu dis, l'hydrogène est le mieux connu des éléments chimique, puisque c'est le seul dont on sait déterminer les propriétés chimiques par le calcul mathématique formel. Tous les autres éléments ainsi que toutes les molécules ne peuvent être étudiées qu'approximativement, à cause de la limitation des mathématiques. La représentation de H dont tu parles, est celle qui correspond le mieux à nos connaissances, à savoir que l'électron n'est pas représenté par un point se déplaçant dans l'espace, mais par sa probabilité d'exister en un point donné. D'où ce nuage. Et la somme de ces probabilités ponctuelles effectuée sur tout l'espace entourant le noyau vaut 1. Cela veut simplement dire qu'on a une chance sur une de trouver cet électron dans tout l'espace entourant le proton! N'est-ce pas là quelque chose d'encore plus ésotérique que ce que tu décris? Et pourtant, c'est la science! Je pense d'ailleurs que la difficulté mathématique du modèle quantique et des représentations qui en découlent en ont fait une source de gloses intellectuelles pour les philosophes, les biologistes et les médecins qui veulent paraître savants. Qui les contredira? Seuls quelques physico-chimistes sont capables de les remettre à leur place. Mais qui les écoute, eux? Ils sont associés au mal dans l'imaginaire populaire (pollution, alchimie, guerre, etc...) ... L'hydrogène est aussi l'unique élément qui voit sa taille divisée par 1000 lorsqu'il perd cet électron. On l'appelle alors "le proton". Et c'est lui le catalyseur essentiel d'un très grand nombre de réactions biochimiques. C'est la concentration de ce proton qui impose le pH. Quand on essaye de faire agir une molécule dite "pompe à protons" dans l'estomac, c'est simplement pour faire diminuer la quantité de protons, ce qui signifie augmenter le pH.
  13. Quelques documents à méditer : http://molehr.oxfordjournals.org/cgi/conte...7/10/913?ck=nck et sur le site de Henry Bauer http://hivskeptic.files.wordpress.com/2008...aldysbiosis.pdf
  14. Il faut être prudent, Jerman, car le Coroner n'a jamais voulu rendre public les résultats des tests qui auraient confirmé une pneumonie à Carinii, ni une quelconque séropositivité chez l'enfant de Christine Maggiore. Maintenant, qu'il y ait des dégradations dues aux drogues qui puissent provoquer des déficiences chez les enfants, c'est tout-à-fait possible. L'amoxicilline, en tous cas, est tout sauf un oxydant, car c'est un antibiotique phénolique, et une hypersensibilité peut provoquer la mort. Tout dépend aussi de la manière dont elle s'est fait soigner cette pneumonie. Avant l'antibiothérapie (eh oui, là, il est préférable d'en prendre), la mortalité était supérieure à 50%. Et encore maintenant, elle doit être d'au moins 20%. Il vaut mieux éviter d'en faire... **************** Et bien sûr, meilleurs vœux à tous!
  15. Je te remercie, Wallypat, de répondre ainsi malgré la gravité du moment. Tout cela n'est effectivement pas une bonne nouvelle, et je crois que, si Peter Duesberg a bien trouvé une faille dans l'hypothèse rétrovirale et a précisé la responsabilité de divers facteurs (mais dont le point commun est l'excès de ces fameux peroxynitrites), il a fait du tort en déclarant que les tests ne signifiaient rien. Le groupe de Perth avait touché du doigt l'importance des tests dans leur réponse à cette question. Alors, certes, Christine Maggiore a survécu 17 ans à son diagnostic de séropositivité, ce qui est bien plus élevé qu'initialement prévu par l'orthodoxie et montre bien que l'infectiosité n'est pas celle attendue. Ceux qui sont morts plus rapidement sont ceux qui ont pris du Bactrim, de l'AZT,... Et c'est à partir de ces cas répertoriés que les prévisions avaient été faites. Il faudrait que des personnes à l'esprit libre comme Luc Montagnier reprennent tout cela sans préjugés et fasse disparaître tout ce qui est du domaine du mythe - et qui transparaît toujours dans les publicités, dans les procès,... mais cela demande un tel effort d'approfondissement!! En tous cas, je souhaite du fond du cœur que l'évolution de ta santé, Wallypat, continue ainsi!
  16. Oui, et on peut la remercier du travail qu'elle a essayé de faire. Cependant, elle a utilisé de nombreuses de nombreuses drogues pendant sa jeunesse, et je suis persuadé qu'il s'agit-là de la cause réelle de sa séropositivité, car la séropositivité est un des marqueurs d'une santé affaiblie - comme le diabète l'est, par exemple. Cette séropositivité n'est donc pas anodine et tout ce qui la fait apparaître doit être évité et combattu. Il semble qu'il y ait des facteurs qui n'entraînent que temporairement le passage au-dessus du cut'off (grippe, certains vaccins), et d'autres qui entraînent une séropositivité plus permanente : les drogues en particulier. Ce qu'elle n'est pas, cette séropositivité, c'est le marqueur d'un rétrovirus qui serait responsable du sida. En fait, je pense que ce rétrovirus est aussi un marqueur de cette dégradation de la santé, marqueur légèrement infectieux, mais que la cause d'apparition de tous ces marqueurs est bien l'excès de peroxynitrites, ce qui entraîne une diminution des défenses immunitaires qu'on commence à peine à analyser. Alors, oui, ne jouons pas avec cette séropositivité, c'est important, mais l'expérience montre bien qu'il ne s'agit pas d'une maladie infectieuse, mais d'une maladie métabolique. Et de même que le diabète entraîne la gangrène, sans l'intervention de "microbes", l'excès de peroxynitrites peut raccourcir la vie, car ils sont eux-mêmes à l'origine du vieillissement.
  17. Ouais,... je me permets également de mettre mon grain de sel, car j'ai un peu l'impression que la réalité se situe entre les deux positions extrêmes proposées ici. ce qui m'incite à penser ainsi est la publication de Huber et al dont j'ai déjà fait mention. La mort cellulaire provoque elle-même, quelle que soit sa cause, l'apparition de microparticules infectieuses capables de tuer en cascade d'autre cellules. Voilà en gros ce dont ils font part. On peut donc imaginer qu'un phénomène épidémique peut débuter par des conditions environnementales impliquant la mort de certaines cellules, ce qui entraînerait ensuite l'apparition de microparticules infectieuses (virus) ayant une infectiosité plus ou moins importante. Dans le cas de la mort par excès de peroxynitrites (sida), ces microparticules (VIH) seraient peu infectieuses et donc ne seraient pas la cause essentielle de la mort cellulaire. mais leur infectiosité est suffisante pour être démontrée au labo. Peut-être que lorsque la mort cellulaire est due à d'autres facteurs, il apparaît des virus plus virulents. Je peux comparer cela en chimie aux réactions en chaîne linéaires (halogénation lente des alcanes) et ramifiées (ou explosives) telle la combustion des alcanes dans l'oxygène. Toutes ces réactions sont initiées par autre chose (la lumière ou des peroxydes) que les agents qui les propagent (le radical halogène dans le cas de l'halogénation) Les bactéries interviendraient ensuite, comme fossoyeurs de cellules mortes. Mais elles aussi, elles auront tendance à outre passer leur rôle et à devenir véritablement pathogènes si les conditions de vie de la personne l'autorisent. Je pense que, comme dans bien d'autres domaines en biologie, la réponse n'est ni noire, ni blanche, mais est plutôt un arc-en-ciel encore très mal décrypté.
  18. Je vais repréciser mon point de vue et montrer à partir de quelles données je le mets en avant. Je pars d'une expérience toute récente, qui m'a confirmé dans cette opinion, et a confirmé du même coup les propos de Heinrich Kremer, du groupe de Perth, et même ceux de Peter Duesberg. Cette expérience a été montée par Stefano Aquaro et montre que la suppression des peroxynitrites d'une culture d'un clone du supposé VIH supprime la protéine P24, qui est le marqueur principal - officiellement - de la présence du VIH. On peut en tirer deux conclusions logiques : 1. Le VIH n'existe que si la quantité de peroxynitrites n'est pas nulle. 2. Tout ce qui crée des peroxynitrites est potentiellement responsable de l'augmentation du taux de P24 On peut en conclure aussi que le VIH, s'il existe, est chimiquement dépendant. Ce qui est sûr, c'est que les tests dits du "VIH" sont chimiquement dépendants de la quantité de peroxynitrites. Le groupe de Perth et a égalemennt montré que les tests étaient étalonnés à partir de serums de malades du sida, et montrent donc une dégradation de la santé qui va dans le sens de l'apparition des maladies opportunistes qui forment le principal diagnostic de la maladie appelée sida. On en déduit donc que le taux de peroxynitrites cellulaire va influencer le développement du sida. Comment peut-on relier peroxynitrites et mort cellulaire (des lymphocytes T en particulier)? Les peroxynitrites et l'acide peroxynitreux correspondant sont de puissants agents nitrants, qui vont transformer la tyrosine (acide aminé phénolique) membranaire en nitrotyrosine. Il a été montré que l'augmentation du taux de nitrotyrosine membranaire était à l'origine de la destruction de cette membrane cellulaire, et donc de la mort de cette cellule. On constate donc qu'il n'est pas du tout nécessaire de proposer la réplication d'un quelconque virus à l'intérieur d'une cellule pour comprendre que cette cellule puisse mourir lorsque le taux de P24 est élevé : puisque celui-ci est associé à un taux élevé de peroxynitrites capables de tuer la cellule, la corrélation est évidente. Le processus de destruction (suicide) cellulaire est également un processus naturel - il faut bien se débarasser des cellules abimées ou cancéreuses - qui se déroule grâce à un très grand nombre de protéines agissant en cascade. Cette suite de réactions déclenche au bout du compte une quantité adéquate de peroxynitrites. C'est pour cela que chacun d'entre nous possède un taux non nul de P24, et que les tests sont des tests à limite. Simplement, c'est l'augmentation naturelle ou artificielle de ce taux de peroxynitrite qui va faire, à un moment donné, passer le cut'off du test lors du dosage de l'antigène P24 - ou bien des anticorps. Le dernier tableau de ce tryptique (test - apoptose - particules infectieuses), les particules infectieuses précisément, représentent selon moi le vecteur naturel de cette apoptose, et leur quantité est normalement régulée par le métabolisme. C'est ainsi qu'on a pu rencontrer de telles particules dans le placenta de personnes dites "séronégatives". Ce sont les travaux de Huber et al qui m'ont mis sur cette piste. Par analogie avec cette publication, je formule l'hypothèse que, lorsque des peroxynitrites provenant d'une source extérieure atteignent les cellules immuntaires, cette cellule va mourir en libérant des particules infectieuses et pourtant endogènes, qui vont détruire d'autres cellules immunitaires, particules emportant tout le matériel enzymatique pour reformer des peroxynitrites destructeurs de cellules. Il y aurait donc un effet boule de neige lorsque ces peroxynitrites sont en quantité anormalement élevée. Au final, quelles sont les conditions ou les substances capables de provoquer l'apparition excessive de ces peroxynitrites : eh bien, tous les donneurs de monoxyde d'azote, dont j'ai maintes fois parlé ici, ce qui englobe en fait les substances chimiques décrites comme responsables du sida par Peter Duesberg, David Rasnick et Klaus Köhnlein. Et puis aussi beaucoup de maladies infectieuses, comme la grippe, puisqu'on montre qu'il y a surproduction de NO dans ce cas-là. C'est d'ailleurs le cas également dans le paludisme... Mais généralement, cet excès de synthèse de NO, et donc de peroxynitrites, est géré par le couple Glutathion peroxydase - Glutathion. Il suffit cependant que ce couple soit débordé pour que le taux de NO, qui régule normalement l'apoptose, crève le plafond, se transforme en peroxynitrites et devinne léthal. L'AZT est aussi un donneur de NO, et, comme tous les donneurs de NO, régule la mort cellulaire tant que le couple GPx/Glutathion fonctionne. Et, à mon avis, c'est ce qu'on dû constater Fischl et al. au début de leur expérimentation de l'AZT. Mais en gens pressés qu'ils sont, ils n'ont pas suffisamment attendu pour que l'AZT, qui entre temps a consommé lentement la réserve de glutathion (Reardon et al.) devienne une source importante de peroxynitrite, et donc de léthalité. En fait, si l'on regarde bien tout ce que je viens d'écrire, on constate que ce qui fait diminuer les "marqueurs virologiques" (P24 en particulier), c'est tout ce qui élimine les peroxynitrites. Il est donc normal que ces marqueurs, sur lesquels se base la communauté médicale pour diagnostiquer le "sida", soit amoindris par l'utilisation de sustances réductrices, capables de piéger les peroxynitrites. Au nombre de celles-ci, on trouve pas mal de composés soufrés (3TC), ou phosphorés (ténofovir) ou aromatiques activés (lopinavir, nvirapine, etc...). Cependant, si ces substances ont un impact virologique, elles sont malgré tout très toxiques. Le 3TC est dsna doute le moins dangereux, le ténofovir par contre, comme je l'ai indiqué ici, est un proche parent du roundup. Effectivement, la mortalité actuelle des séropositifs semble être de plus en plus provoquée par la toxicité des médicaments. NB : on constatera que cette démonstration ne fait pas appel au mécanisme habituellement reconnu aux médicaments antisida. C'est que ce mécanisme ne permet pas de tout expliquer. Et malheureusement, les dissidents eux-mêmes en sont resté là.
  19. C'est Rethinkingaids qui a écrit ce texte demandant la rétractation de Science. Ce qui est nouveau, c'est que la Société Semmelweis, qui est réputée aux Etats-Unis, ait suivi Rethinkingaids dans ses conclusions. Manifestement, le fossé se creuse entre les divers participants à ce débat. Personnellement je suis entièrement d'accord avec la mise en question des papiers publiés par Gallo en 1984, où il a véritablement forcé la main à la communauté scientifique, ce que n'a jamais fait Luc Montagnier. Mais je déplore que le fossé se creuse ainsi et il me semble que la pierre d'achoppement réside dans l'acceptation ou non de l'amélioration des condition de vie des personnes ayant un sida déclaré sous l'influence du changement thérapeutique qui a eu lieu vers 1996. J'ai déjà donné mon opinion ici
  20. La société savante Semmelweiss demande la rétraction du journal "Science" en ce qui concerne les publications de Robert Gallo de mai 1984. lien
  21. Quand on lit de manière extensive les propos de P. Duesberg, puis du groupe de Perth, puis de S Lanka, H Kremer, etc..., on se rend compte d'abord qu'ils n'ont pas les mêmes objectif dans leur manière d'être dissident. Mais ils ont malheureusement un point commun qui fait que, personnellement, je me démarque d'eux, c'est qu'ils considèrent le sida des années 1985 - 1995. Ils ont commencé leurs critiques dans les années 1988-90, et n'ont pas beaucoup évolué depuis. En particulier, ils ne reconnaissent pas qu'il ait pu y avoir amélioration drastique de l'espérance de vie sous l'effet de la trithérapie. D'ailleurs il faut lire les signes des temps : le prix Nobel de chimie Walter Gilbert, qui a soutenu Peter Duesberg, l'a quitté car pour lui, l'évolution favorable de la maladie est bien le fait de la trithérapie. Seulement, W.G. n'est apparemment pas un chimiste organicien, ni trop au fait des réactions d'oxydoréduction. C'est en confrontant les publications de Heinrich Kremer à celles du Groupe de Perth, de Peter Duesberg, et des orthodoxes que je me suis forgé mon opinion. Heinrich Kremer a fait assez fort en ce qui concerne le monoxyde d'azote, mais son discours manque de rigueur quant aux groupements fonctionnels réels qui interviennent dans chaque molécule qu'il incrimine. Très peu d'entre eux ont étudié les effets des peroxynitrites. Le Groupe de Perth a de bonnes critiques concernant l'isolation, les tests - par exemple il faut lire ce texte qui est un modèle du genre - mais il ne comprend pas le problème de la thérapeutique. Et surtout, je trouve que lors du procès Parenzee, ils n'ont pas posé les bonnes questions aux témoins. Je pense donc qu'actuellement, aucun des groupes dissidents ne propose autre chose qu'une critique de ce qui existe, critique le plus souvent fondée, sauf en ce qui concerne l'amélioration apparue vers 1995. Pour mieux comprendre, on peut s'intéresser au débat qui a lieu en ce moment sur le site d'Henry Bauer Attention, je n'ai pas dit que tout était rose avec la trithérapie, et les nouvelles provenant du Rwanda par des amis bien placés tendent à faire penser que, sans trithérapie, les choses évoluent souvent favorablement. Mais là, il s'agit de la séropositivité africaine, dont les causes chimiques et environnementales sont différentes des nôtres. Pour tout dire, il me semble que la principale bourde qui a été commise est la peur qu'on a insufflé aux masses, suivie de l'utilisation de l'AZT. Pour bien comprendre la cochonnerie qu'est cette substance, il suffit de lire cette publication. L'abstract lui-même est limpide. En ce qui concerne Act'up, il faut savoir que toutes ces associations "bénévoles" sont certainement de bonne volonté. Mais d'une part, elles sont financées par les labos, c'est irréfutable. D'autre part, et je crois que c'est le fond du problème, la position dissidente remet fondamentalement les comportements de leurs membres, en particulier en ce qui concerne l'usage de certaines drogues récréatives. Et puis, il y a un problème qui met mal à l'aise, c'est le caractère oxydant du sperme, qui est mis en avant par le groupe de Perth. Voir à ce sujet ce document et sa compilation. Pour toutes ces raisons, et aussi parce que depuis 1995, tout va mieux, la plupart des associations Act'up repoussent sans analyse les arguments dissidents.
  22. Tu verras, avec l'âge, on comprends mieux. Il est très difficile de remettre en question ce qu'on nous a appris. Moi-même, et pourtant Dieu sait si je me méfie, par mon métier, des médicaments, j'ai été complètement désarçonné lorsque j'ai lu les premiers textes dissidents qui me sont tombés sous la main. C'était en allemand. C'est seulement trois ans après que j'ai commencé à poster ici et sur des forums allemands, puis anglais, après avoir vérifié ces informations, lu des centaines de publications qui accréditaient un bord ou l'autre, analysé les réactions les uns des autres. Et encore, j'ai continué à évoluer par la suite, forgeant mon opinion personnelle, et parfois critiquant certains dissidents. Alors, un médecin qui entend dire que la trithérapie est un poison inefficace, thèse défendue encore par de nombreux dissidents américains, comme Henri Bauer - qui par ailleurs a fait d'excellentes analyses - va spontanément se porter en faux vis-à-vis d'elle. Je crois simplement qu'il faut reconnaître qu'il y eu une avancée par rapport à la monthérapie à l'AZT, que celui-ci est un véritable poison par contre. Mais le problème essentiel réside dans la nature véritable du VIH. Je pense que Duesberg a raison en disant qu'un tel virus existe. Mais pour moi, il procède d'un phénomène naturel utilisé à bas bruit par le système immunitaire pour se débarrasser des cellules anormales. Ce phénomène s'est exacerbé au cours des trente dernières années car de nombreuses substances qu'on pensait être anodines ont télescopé ce système et l'ont emballé, au point qu'il y ait souvent eu un point de non retour. Comme les phénomènes de mort cellulaire ont été affinés depuis une quinzaine d'année, il est normal qu'au début on soit parti dans une mauvaise direction. Le virus lui-même n'est pas très pathogène et sûrement peu transmissible. Ce qui est important, ce sont les facteurs externes qui travaillent dans le même sens que ce virus : drogues, certains médicaments (surtout utilisés en Afrique), maladies sexuellement transmissibles,...
  23. Est-ce que tu sais, Nouvel Homme, ce que signifie "vaccin thérapeutique"? En fait, il s'agit de renforcer le système immunitaire par des molécules - sans doute antioxydantes, mais on ne le dit pas - qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'on appelle traditionnellement vaccin. Là encore, le commun des mortel se fait manipuler par les mots utilisés.
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