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Cheminot

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  1. Bonsoir, Je ne sais pas trop ce qui lui était arrivé auparavant. A creuser donc. Le Kaposi, contrairement aux autres cancers (est-ce d'ailleurs un cancer), apparaît lors de prise d'oxydants azotés, tels que l'azathioprine (immunosuppresseur) qui est un imidazole nitré. Il existe d'autres imidazoles nitrés, dont un que tout le monde ou presque avale : le flagyl. C'est une piste qu'aurait dû analyser Duesberg lorsqu'il s'est emparé du cas de Kimberley Bergalis. Comme chimiste, je n'en démords pas : même groupement fonctionnel, action voisine sur le métabolisme. L'ennui, et les termes utilisés par PG le montrent très bien, c'est qu'ils confondent les antiprotéases et les analogues des nucléotides. Lorsque David Ho a introduit la trithérapie, il a insisté sur l'utilisation de ces antiprotéases, en passant sous silence le rajout de 3TC. Et PG manifestement les confondent, ce qui est assez ennuyeux sur le plan pharmacologique. D'ailleurs cette faiblesse en chimie des médecins, quel que soit leur bord, est très fréquente. Ainsi, tout en ayant raison en dernière instance, Heinrich Kremer confond la fonction nitro de l'azathioprine et le groupement azoture de l'AZT, simplement parce que leurs noms commencent tous deux par "az". Mais, comme je l'indique, il a raison au fond, car ce sont tous deux des donneurs de monoxyde d'azote, donc de peroxynitrites. Henri Bauer, docteur en chimie, refuse de rentrer dans des considérations de chimie pure, car il se dit "historien de la chimie". En fait, cette science (la chimie) est (apparemment) tellement rébarbative que la plupart de nos protagonistes l'ont zappée durant leurs études. Quand je parle de mes idées à des chimistes, ils acquiescent, avec des biologistes, ils se déclarent incompétents. Le Perth Group est à l'origine de cette idée de stress oxydatif. Mais nulle part ils n'expliquent (pas plus que Duesberg d'ailleurs) comment le sida pourrait apparaître à cause de ces oxydants (je parle du mécanisme chimique, qui seul permet de comprendre ce qui se passe). Seul Heinrich Kremer avance une explication intéressante, qui m'a convaincue, mais il ne va pas jusqu'au bout, jusqu'aux molécules effectrices de la mort cellulaire qui accompagne le sida. C'est pourtant ce que nous devrions faire pour pouvoir étayer nos hypothèses. J'aimerais bien que d'autres chimistes s'emparent de mes idées et les vérifient. Pour l'instant je n'ai eu qu'une réaction, celle de PG qui, il y a quelque temps, m'accusaient de plagiat. Apparemment, ils comprennent mieux ma démarche aujourd'hui. Mais en tous cas, pas d'autres réactions, ni négative, ni positive. Si, une discussion très technique avec Nick Bennett, qui, lorsque je l'ai acculé dans ses retranchements, m'a traité de dissident et a rompu le débat.
  2. Je suis bien d'accord avec toi, Jerman, moi qui n'ai pas touché à une seule substance chimique pour me soigner depuis 40 ans. Cependant, on ne peut pas être totalement hors des clous quand on a un kaposi cutané qui s'aggrave. De toutes façons, l'utilisation de ces substances antioxydantes n'est pas sans danger. Le problème des chimistes, c'est qu'ils sont un peu les larbins des labos. Je me rends d'ailleurs compte que c'est très difficile d'utiliser ses connaissances pour faire des prévisions. Il est vrai que pour moi, au fur et à mesure que je découvre les propriétés des peroxynitrites, cela devient de plus en plus cohérent. Cependant, ceux qui dirigent le système, les biologistes, n'y entendent souvent rien, malheureusement.
  3. Les deux. Ainsi que le kaposi. Pour le reste, ce n'est qu'une hypothèse, que seule l'épidémiologie pourrait vérifier. Et puis il y a sûrement d'autres facteurs, ne seraient-ce que les œstrogènes, qui sont des phénols.
  4. Ainsi que je l'ai écrit à Brume, une de mes connaissances, séropositif et présentant un Kaposi, a demandé à son toubib du 3TC et du lopinavir. Sans AZT ni tenofovir. Il a été tellement amélioré que son toubib a été bluffé, du moins à ses dires. Le lopinavir contient un cycle aromatique semblable à celui de la tyrosine, qui est donc très rapidement nitré par les peroxynitrites carbonates, ce qui élimine ceux-ci. Par ailleurs, je me demande si le cancer du col de l'utérus n'est pas plutôt dû à une absence de sperme. En effet, on pense de plus en plus que les antioxydants favorisent le cancer (selon moi parce qu'ils détruisent les peroxynitrites qui sont un des maillons importants du suicide des cellules malignes (apoptose)). Or, si la femme supporte le sperme qui contient toujours ces oxydants (taux de thiols réducteurs dans le sperme = 0, voir PG), c'est qu'elle secrète les antioxydants adéquats. Tout le monde sait que les femmes n'ayant pas de vie sexuelle sont plus exposées au cancer (les religieuses par exemple), car le taux d'antioxydant augmentant, les peroxynitrites disparaissent.
  5. Je me décide à vous répondre pour expliquer ma position. J'ai explicité la démarche de ma recherche, mes atermoiements, mes doutes, dans cette présentation, à laquelle je n'ai pour l'instant plus accès car j'ai perdu l'adresse ftp (LOL!), ainsi que certaines de mes idées plus récentes sur le site de David Crowe, en anglais. Ne soyez pas étonnés si je discute autant avec David Crowe qu'avec Valendar Turner. Pour moi, tout le monde a raison et tort à la fois, orthodoxie compris. Raison parce que chacun met en avant des données expérimentales indubitables, mais qui semblent être contradictoires. Tort - et là je vise bien plutôt l'orthodoxie - car chacun reste campé sur ses convictions. Il suffit de lire les réactions des officiels au film de Brent Leung pour s'apercevoir qu'ils n'ont pas compris que le rôle du scientifique est de remettre constamment en question ses propres convictions. Quelle est ma thèse? Elle est résumé dans le titre que j'ai donné à mon article publié par David Crowe : What if HIV was simply a natural signal of cellular death (apoptosis)? Ceci associé à la publication d'Aquaro me fait penser que le rétrovirus en question existe bien, mais qu'il n'est responsable que d'une toute petite fraction de l'immunodéficience, qu'il n'apparaît en quantité détectable que lorsque les véritables agents de l'immunodéficience sont présents : les oxydants azotés et en particulier les peroxynitrites. Ce rétrovirus aurait un rôle naturellement immunodépresseur, et c'est cette propriété exacerbée par la présence de peroxynitrites que Montagnier et Gallo auraient découverte, passant évidemment à côté des peroxynitrites, leur rôle n'étant absolument pas connu en 1985. Donc Eleni Papdopoulos aurait raison : le VIH, responsable à 100% du sida n'existe pas. Les tests montrent l'intoxication cellulaire par les peroxynitrites (je préfère cela au terme stress oxydant, car le tout cela n'est pas très précis)(voir Aquaro). Et la hausse du taux de ces protéines (ces immunoglobulines) est d'un mauvais pronostic, avec une baisse de l'immunité. Je pense donc que les tests veulent dire quelque chose, mais que ce fameux rétrovirus est en fait un marqueur légèrement infectieux, dont nous avons très certainement besoin à très faible concentration (c'est pour cela qu'il n'existe pas de résultat de test Elisa donnant un index de zéro). Nous avons tous ces immunoglobulines, mais à bas niveau. En ce qui concerne le caractère immunosuppresseur du sperme, je vous renvoie à cette étude. Manifestement, les chercheurs ont montré la nécessité de ce caractère immunosuppresseur pour permettre la fécondation. D'autres études (pas le temps de les rechercher) montrent que ce sperme contient d'autant plus de peroxynitrites que la personne vit avec une MST classique (gonorrhée, syphilis).
  6. J'ai de plus en plus la certitude qu'il n'y a plus de génies qui seraient capables de faire avancer les choses (comme Maxwell en électromagnétisme, beaucoup moins connu malheureusement que le café! Et pourtant, sans lui, aucune technologie moderne n'aurait vu le jour). C'est pour cela que c'est tellement ennuyeux!!
  7. Bonsoir Jardinier, Je te suis bien sûr volontiers, d'autant que le terme "biologie moléculaire" est selon moi tout-à-fait outrancier et ne répond vraiment que de loin à l'acception que l'on aurait envie de lui donner. J'attendais des explications mécanistiques fines, et je trouve des études assez floues et qui ne décrivent qu très grossièrement les processus, tout en se référant, comme tu le dis, aux dogmes de la biologie, sans en référer aux principes fondamentaux de la chimie et de la physique. Souvent, on explique : le fait de modifier le pH en ce point-là de la protéine fait se déplacer cette lointaine partie,... En fait, on ne sait pas ce qui se passe entre ces deux parties, alors que si l'on veut intervenir finement, il faudrait connaître le processus pas à pas. Gardons notre sens critique, c'est essentiel.
  8. Cheminot

    un témoignage,

    C'est tout-à-fait exact. En réalité, nos médecins ont totalement délaissé l'analyse clinique classique (la sémiologie), pour enfourcher la monture de la statistique, qui est devenue la '"science parfaite", à tel point que plus rien ne peut être publié dans le domaine des sciences de la vie sans une quelconque analyse statistique. Ceci est d'autant plus vrai avec ces tests qu'ils ne sont pas étalonné avec un standard fixe (le fameux "Gold Standard" du groupe de Perth), faute de l'avoir véritablement isolé. L'importance diagnostique de la valeur de cet index devrait être la même pour tout le monde. Cependant, des différences raciales existent (et je ne suis pas raciste, loin de là), peut-être acquises (à cause de la manière dont les représentants de chaque race ont été médicalement traités jusque là : pourquoi s'inquiéter de la maladie des noirs dans l'Afrique du Sud de l'apartheid...), ou encore génétiques. En disant cela, je veux indiquer que, soit le seuil de dangerosité lié à une valeur élevée de ces anticorps est différent selon les races (seuil plus élevé chez les noirs que chez les caucasiens et que chez les mongoloïdes), soit la santé moyenne des personnes appartenant à ces races est différente, celle des noirs étant alors moins bonne, à cause des traitements (esclavage, apartheid,...) qu'ils ont subi.
  9. Merci Jardiner pour ce lien, qui me conforte dans ma conviction que la pharmacologie telle que l'entend l'orthodoxie (et pas seulement dans le cas du sida), est fondée sur des prémisses erronées.
  10. En réalité, il y a pour moi presque "identité" entre un virus endogène et certains composés chimiques. Je m'explique. Je soupçonne ces virus de ne s'exprimer à partir de l'ADN humain qu'en présence de certains composés chimiques. Ce sont ces derniers qui sont la cause première de la maladie, et en particulier du sida. Les virus exprimés seraient soit des marqueurs, soit même de vulgaires transporteurs de ces mêmes composés. Donc je n'ai jamais abandonné l'idée de virus endogènes. Le livre de Fumento ma été prêté par un ami homosexuel, alors... et je n'en ai lu que les 100 premières pages. Cependant, dire par exemple que la probabilité de séroconversion est trente fois plus importante lors d'un rapport anal réceptif que lors d'un rapport vaginal réceptif n'est pas, à mon avis, un propos homophobe. Quant à l'aspect politique, j'avoue être profondément dégoûté par la totalité par ces gens qui prétendent nous gouverner, et qui sont tous à la solde des financiers internationaux. On le voit bien avec la crise économique actuelle. Mais mes moyens sont bien limités, car dans le domaine de la santé 97% des gens pensent qu'ils agissent pour leur bien. La crise de confiance actuelle issue de l'affaire de la grippe, puis du Médiator, ne pourra être résolue positivement que si tout le monde arrve à comprendre que les principes de base de la pharmacologie et de la médecine telle qu'elle se pratique - en dehors des cas d'urgence, et encore - sont erronés. Pour moi, le seul principe rationnel est la loi de similitude. Alors effectivement je ne me bats pas, sans doute parce que ce n'est pas mon tempérament. Je suis un chercheur, mais pas un tribun. Et puis ma famille passe avant tout...
  11. effectivement, il y a un problème génétique, que l'on retrouve dans le fait qu'aux EU les noirs sont plus séropositifs que les blancs. maintenant, un des facteurs importants en Afrique et qui se surajoute est sans doute la malnutrition. Mais ce qui est largement inexplicable, c'est la différence homme-femme, malgré là encore la différence génétique. Les hommes utilisent peut-être des substances interdites aux femmes. En fait il faudrait analyser à fond toutes sortes de pistes.
  12. Merci pour ce rappel, Jibrail. Mais quel rapport avec les vers? L'hygiène étant draconienne chez les blancs, on peut supposer que les noirs étaient plus infestés. Mais depuis 1960 on utilise contre ces vers un composé très bon marché, le flagyl ou métronidazole, qui est un composé nitré..., à comparer avec la structure de l'azathioprine : Métronidazole Azathioprine On voit bien qu'ils sont tous deux des imidazoles nitrés.
  13. Entièrement d'accord avec toi , Jardinier Mais je ne le ressens pas comme une recherche volontaire, je ne crois pas à la théorie du complot. J'ai surtout l'impression que c'est la peur de l'autre, de la maladie, de la mort,... qui entraîne ce désir de contrôle sur notre santé..., et aussi l'erreur dogmatique commise il y a 150 ans avec la focalisation sur le "germe" qui serait responsable de la "maladie". Par contre, les substances chimiques sont autrement dangereuses, et l'on découvre tous les jours leur toxicité. Je suis tout de même étonné que tu ne m’aies pas relu au tout début de ma participation au forum, où j'avais déduit des écrits de Duesberg, Papadopoulos, Kremer, qu'il me semblait bien que les composés azotés oxydés (et pas seulement par l'oxygène) devaient intervenir dans la pathogénie du sida. Intuition qu'a confortée le travail d'Aquaro. Les poppers seuls ne sont pas responsables, mais tout une constellation de substances et de pratiques augmentant la concentration de ces composés azotés oxydés. Le viagra en est un exemple, mais là encore, il interviendra en association avec d'autres substances. Tant qu'on essaiera de n'incriminer que tel ou tel facteur complexe, on aboutira à une impasse,... à moins d'acquiescer à la théorie dominante. Par contre, à tout prendre, je préfère incriminer l'excès de peroxynitrite, qui apparaît de manière multifactorielle à l'échelle macroscopique, à un virus dont personne ne connaît la manière d'agir.
  14. Je suis entièrement d'accord en ce qui concerne la débilité de la manière dont sont évalués les tests, ce qui montre bien que nos testeurs ne savent pas vraiment à quoi ils ont affaire. Par contre, s'ils ont élaboré ces règles si bizarres, c'est parce que l'expérience leur a montré que les rapports hétérosexuels classiques étaient beaucoup moins "transmetteurs" que les autres. Lire pour cela le livre de Fumento.
  15. Le sperme étant riche en oxydants - également en peroxynitrites, surtout chez les personnes malades de MST - ces peroxynitrites étant indispensables à la fécondation, le vagin est adapté à leur présence. C'est selon moi l'explication la plus simple de l'inexistence presque complète du sida hétérosexuel.
  16. Le seul bon sens qu'il y ait dans tout cela c'est celui du porte-monnaie. De nos poches à leurs poches!
  17. Jardinier, moi-même n'ai jamais utilisé de substances en doses pondérables (à savoir toutes les sortes de "médicaments" imaginables) depuis 40 ans, c'est-à-dire à partir du moment où je suis devenu autonome. Si quelqu'un se méfie du caractère iatrogénique des médocs, c'est bien moi. Je suis d'ailleurs persuadé que certains petits dérangements qui m’ennuient de temps en temps proviennent des traitements reçus durant mon enfance, alors que mes parents faisaient une confiance aveugle aux médecins. En ce qui concerne la constitution et le tempérament, ce sont des attributs qui peuvent être héréditaires ou acquis, et donc c'est selon moi - et bien d'autres - ce qu'on appelle communément le "terrain". Je pense que chacun a une sensibilité différente - ici à l'excès de peroxynitrites mesuré par la P24 que je soupçonne d'être une protéine associée - et non responsable - aux peroxynitrites. Que ces tests soient des marqueurs, j'en conviens volontiers, mais ils sont tout de même corrélés - n'en déplaise à Duesberg et en accord avec Papadopoulos - à une dégradation de la santé, qu'on peut appeler comme on veut. On peut chipoter sur le terme de marqueur, de corrélation... Quant à l'évolution morbide ou non des personnes ayant un taux de ces marqueurs supérieur à la normale à un instant donné, il semblerait - à la lecture de divers cas - qu'il puisse y avoir réversibilité si au moins la source des peroxynitrites en excès est éliminée, et que le mode de vie devient beaucoup plus sain, mais aussi que le stade d’irréversibilité - avec dégradations de certaines protéines indispensable au système rédox - peut être atteint, auquel cas une évolution plus préoccupante peut se faire jour. Mais les tests en question ne permettent pas de connaître le stade où l'irréversibilité apparaît, et moi-même je n'en sais rien. Et j'acquiesce volontiers lorsque tu parles de flicage grâce à ces tests! Les divers médicaments ARV ne sont pas anodins, comme tous les médocs. J'ai vraiment l'impression que lorsqu'on démarre un traitement, il se produit là aussi une dégradation de certaines protéines ce qui rend parfois impossible l'arrêt de ces médicaments. Mais tout le problème vient qu'on ne connaît pas encore - et moi non plus- tous les tenants et aboutissants de l'excès de peroxynitrites, de l'usage de "médicaments" - au niveau basique de la réaction chimique. Des travaux sont faits, mais cela ne représente qu'une goutte d'eau dans la mer, et nos biologistes et médecins extrapolent à partir de l'expérimentation empirique qui est la seule à leur disposition. Il y a donc une marge d'erreur très importante.
  18. Je réponds ici à Jardinier qui trouve que je suis complaisant avec l'orthodoxie dans certains de mes écrits, en particulier celui-ci : http://www.carevox.fr/sante-maladies/artic...anger-qui-monte Il faut d'abord savoir que pour être publié, je ne peux tout de go indiquer que le VIH est en fait un rétrovirus endogène, ce en quoi je suis entièrement d'accord avec Étienne de Harven. J'essaye de faire comprendre sans le dire que le VIH est en fait l'expression biologique d'un stress extérieur que j'attribue aux peroxynitrites. C'est très certainement un numéro d'équilibriste et l'interprétation virale est tellement ancrée que très peu de gens sont capables de tenir compte de tous ces faits et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Jardinier, tu indiques par ailleurs que soit on est cancéreux, soit sidaïque, selon mes propos. (je me permets de te tutoyer sur le forum, si tu n'y vois pas d'inconvénient). En réalité, je pense qu'en l'état de santé l'équilibre entre ces deux tendances est parfaitement réalisé par le métabolisme, et que cet équilibre est très difficile à rompre. S'il est rompu, c'est que certaines réactions chimiques - qui sont normalement "automatiques" - ne peuvent plus se faire convenablement. Ces réactions sont très certainement perturbées par l'environnement, qu'il soit trop oxydant ou trop réducteur - pour moi oxydant veut dire accepteur d'électrons, et réducteur, donneur d'électrons. A ce titre, les agents complexants (cyanure,...) se comportent comme des réducteurs - . Par la suite apparaissent les dégâts irréversibles, soit le cancer si le milieu est fortement "antiperoxynitrite" (réducteurs puissants, composés aromatiques de type amines..., voire phénols), soit sida si le milieu est trop "properoxynitrites" (donneurs de NO en particulier, manque de sélénium, de dérivés soufrés réducteurs...) Et ce déséquilibre est provoqué par l'incapacité du monde contemporain à atteindre la compréhension des phénomènes biochimiques, car leurs recherches n'étudient qu'un seul type d'intéraction : le modèle clé-serrure. les substances qu'ils mettent sur le marché et les modes de vie proposés ne respectent pas le principe de l'équilibre métabolique dont je parlais ci-dessus. Le seuil à partir duquel ce déséquilibre apparaît dépend de chacun, et donc la seule thérapeutique valable doit être individualisée. A ce propos, le test dont tu parles, Jardinier, est effectivement très pervers, non pas parce qu'il n'indiquerait rien en ce qui concerne la présence de peroxynitrites, mais parce le taux morbide de ces peroxynitrites dépend de la personne. Pour l'un, un index de 2 ne signifiera rien (LTNP :long term no progressor), pour un autre, un index de 0,7 sera suffisant pour qu'il devienne malade du sida (immunodéficience idiopathique). Ceci ne peut coller qu'avec un test de nature quantitative, qui détecte des substances normalement présentes (peroxynitrites) dont la quantité augmente anormalement, et non pas avec un test qualitatif tel que devrait l'être un test de virus : est-il présent ou non? soit un test de type 0 ou 1. Cependant, lorsque ce seuil est dépassé et que le déséquilibre devient irréversible (cancer ou sida), il faut savoir user de substances palliatives pour améliorer partiellement la vie de ces personnes. Certains ARV font partie de ces substances palliatives relativement efficaces. Malheureusement, ceux qui les prescrivent ne connaissent en rien la différence qui existe entre chacun d'eux et se réfugient derrière un protocole auquel ils font aveuglément confiance.
  19. En vous lisant tous, et en particulier la première intervention de Sylvie Simon relayée par Jardinier, et en m'intéressant à la polémique qui concerne les statines (Voir De Lorgeril), je me suis dit que les tests P24 (puisque c'est cela qu'ils mesurent), ont une prédictivité vis-à-vis du syndrome d'immunodéficience qui dépend de la constition et du tempérament de chacun. C'est peut-être pour cela qu'il existe des cas de sida sans séropositivité, et des gens séropositifs qui ne font jamais de syndrome.
  20. Je me sens infiniment plus proche de la démarche du groupe de Perth que de celle des dissidents américains (Duesberg), et je comprends très bien le courroux d'Eleni et de Val, même si eux-même m'ont bêtement épinglé en me reprochant de les plagier. Cependant, j'ai vu des amis innocents de tout stress oxydatif - du moins apparemment - et partageant notre questionnement devenir séropositifs et surtout présentant de nombreuses mycoses. C'est pourquoi, là encore en accord avec les australiens, je continue à penser que la séropositivité est en elle-même dangereuse, même s'il ne s'agit pas de la transmission d'un virus, dont on a d'ailleurs récemment montré qu'il ne se répliquait pas comme on le pensait. Comme je l'ai déjà souvent écrit, la réalité de cet état morbide se situe certainement à cheval entre les explications dissidentes et orthodoxes. Il faut en effet pouvoir édifier une théorie qui permet d'expliquer tous les faits expérimentaux. Sinon, on continue à patauger et à se faire du mal. Les observations de Duesberg quant à l'impact des drogues et des médicaments tels l'AZT sont fondées, mais les remarques des orthodoxes quant à l'aide apportée par la trithérapie aussi. Il faut donc par exemple que cette théorie soit adaptée à ces deux réalités. Faut-il se faire dépister? Pas si sûr! En tous cas il y a quelque chose d'étrange dans ces tests, qui sort de la pratique des physicochimistes, qui devrait être la référence pour des biologistes. Arrêter la trithérapie? Là encore, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution, mais peut-être ne devrait-on garder que quelques substances dont le 3TC... Vous constatez que j'acquiesce à votre propos, et c'est certainement pour cela que je ne vous ai pas répondu, mais aussi parce que je préparais ma retraite, qui désormais me donnera, je l'espère, plus de latitude pour vous répondre.
  21. En tous cas, le décalage existant entre les réactions des internautes et l'interdiction des poppers opérée par le gouvernement montre, à mon avis, que celui-ci en sait beaucoup plus qu'il ne le dit quant à la relation poppers - sida. Évidemment, dévoiler tout cela serait prendre un risque énorme, surtout dans cette période électorale, mais l'impératif de santé publique a manifestement surpassé la peur des réactions de tout bord.
  22. Jerman, il y aurait beaucoup à dire sur ces molécules toxiques. Cependant, elles induisent toutes un stress oxydatif lorsque les thiols ont disparu. L'AZT est clairement oxydant (voir le diagramme de Frost de l'azote et la place des azotures sur wikipedia). La stavudine réagit comme les composés insaturés (type omega3 ou omega6) : elle est très facilement oxydée en hydroperoxydes... En réalité, tous les phénomènes dont chacun parle ici ou sur d'autres topics (par exemple la vasodilatation...) dépendent de la balance en monoxyde d'azote, et donc sont des phénomènes mettant en jeu le système redox cellulaire. C'est pour cela que c'est si important. En ce qui concerne la structure des prostaglandines, ce sont des époxydes et des éthers cycliques provenant de l'oxydation de l'acide arachidonique. Ceci grâce aux diverses "Cox", ce qui veut dire cyclooxygénases. Des études poussées quant au mécanisme de cette synthèse montrent que le facteur déclenchant est un excès de peroxynitrites (The organic Chemistry of Biological Pathways, John McMurry and Tadhg Begley, 2005, Roberts and Company Publishers). Il faut approfondir la réaction chimique au niveau atomique, si l'on veut comprendre les maladies. Tant que l'on donnera des noms qui évitent d'aborder cette chimie (par exemple Intestinal Dysbiosis de Tony Lance), on ne pourra expliquer convenablement le sida, car le seul point commun à toutes ces affections, c'est l'excès pathologique de peroxynitrites. Ceux-ci se retrouvent dans de nombreuses secrétions, et en particulier dans le sperme des personnes séropositives ou présentant une autre IST. On n'y trouve pas de "VIH", mais les peroxynitrites y sont toujours.
  23. Bonjour Aixur, Eh si, les antiinflammatoires agissent en supprimant le stress oxydatif, et en particulier en piégeant les peroxynitrites. Ceux-ci sont des agents nitrants qui réagissent rapidement avec les phénols (paracétamol, amoxicilline), les esters de phénol (aspirine), les alkylbenzènes (ibuprofène),... D'ailleurs les études récentes montrent la responsabilité des peroxynitrites dans le phénomène inflammatoire qui conduit - par oxydation - aux prostaglandines...
  24. Bonjour Brume, Il me semble au contraire que la diversité prévaut chez les dissidents. Il suffit pour s'en rendre compte de lire le préambule écrit par le Groupe de Perth : Quant à la trop faible concentration de cortisol chez les malades du sida, cela rejoint l'hypothèse de l'oxydation, puisque le passage du cortisol à la cortisone se fait par une oxydation en cétone de la fonction alcool en 11 du cortisol.
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