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aixur

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Tout ce qui a été posté par aixur

  1. Ben voilà, on est dans la zone de temps où il pouvait encore positiver à cause des médicaments. Et effectivement, des gens dans cette situation, il y en a un certain nombre. La séquence est du même genre : 1) Le gars a une relation non protégée 2) Le gars stresse et somatise 3) A cause du stress, il se sent malade physiquement 3b) Parfois, il est malade simplement par hasard. Sur le nombre de personnes ayant des relations non protégées, forcément, ça arrive un certain nombre de fois 4) Il va voir le médecin 5) Celui-ci lui prescrit des médicaments qui peuvent positiver le test ; et en même temps, il lui fait une ordonnance pour aller se faire tester. 6) Le gars prend les médocs. Ils rendent alors possible le test positif 7) Le gars se fait tester alors qu'il est encore sous médicament, ou peu de temps après. Il est positif à cause des médicaments. Que son partenaire ait été séropositif, c'est le hasard apparemment. Mais la séropositivité de ton ami, elle, elle est clairement due à l'absorption de médicaments qui positivent le test. Ici, il n'y a pas de hasard. En tout cas, le partenaire est un beau salaud d'avoir eu une relation sexuelle alors qu'il se savait contaminé.
  2. Bien plus tard, c'est quand exactement ? Et même s'il avait arrêté les médoc, ça peut positiver un test pendant encore un ou deux mois après l'arrêt je pense. Et il faudrait voir s'il n'avait pas pris encore autre chose peu de temps avant le test. Sinon, dans ma logique, oui, on peut tout à fait redevenir séronégatif. C'est parce que quasiment personne n'a essayé de repasser des tests de façon anonyme qu'on n'a quasiment aucun résultat à ce niveau-là parmi les dissidents. Enfin, il y en a deux qui ont essayé : un est redevenu négatif et un autre était encore positif. Mais, je pense qu'avec quelques dizaines ou centaines de cas, on en verrait beaucoup redevenir négatifs (s'ils ont arrêté les médoc depuis un certain temps évidemment, et qu'il n'en ont pas pris pendant 15 ans). Edit : et sinon, le paracétamol, ça peut tout à fait positiver un test.
  3. Donc, il y a très probablement le biais des antibiotiques ou d'un autre traitement dans le cas dont tu parles ici. Ton ami a eu des manifestations physiques d'un problème de santé. Il est certainement allé voir un médecin. Celui-ci a du le traiter avec des médicaments, probablement des antibiotiques. Et ENSUITE, il s'est fait dépister. Sauf qu'entretemps, il avait pris des médicaments qui peuvent positiver le test (et qui l'ont très certainement fait). Mais quelqu'un qui ne connait pas le truc va penser que c'est forcément quelque chose de transmissible sexuellement qui est à l'origine de la positivité. Effectivement, c'est logique. Sauf qu'il y a un truc qui biaise l'ensemble du raisonnement. Entre le moment où il a eu la relation sexuelle à risque et le moment où il s'est fait tester, il s'est passé quelque chose de pas du tout anodin : il a pris des médicaments.
  4. D'abord, bienvenu sur le forum. Ensuite, pour répondre aux questions : Ben justement, vu la transmissibilité très faible du vih par voies sexuelles, c'est assez étonnant que des gens se fassent contaminer dès le premier rapport. Mais bon, bien sûr, il est possible qu'il y ait quelques cas comme ça, même en restant dans la théorie officielle. Mais ça reste forcément rare. Il ne s'agit pas de cas "innombrables", enfin, en tout cas pas en pourcentage. Dans l'écrasante majorité des cas, il faut apparemment beaucoup de relations sexuelles pour être contaminé. Et du coté dissident, ça s'explique très facilement. Les résultats des tests sont faits en partie à la tête du client. Donc, si la personne vit une vie un peu dissolue, le médecin aura tendance à considérer plus facilement qu'un test indéterminé est positif et qu'un test négatif est indéterminé. Ça devait être d'autant plus le cas lors de la période d'hystérie sur le sida. Et aussi quand les médecins ne connaissaient pas les taux de contamination par acte. Par ailleurs, dans la catégorie des trucs plus matériels, comme les tests réagissent à la prise d'antibiotiques, de drogues, et aussi quand une personne est malade, il suffit que le conjoint soit dans une de ces catégories pour que le test ait des risques de réagir positif. Donc, on peut tout à fait se retrouver avec quelques personnes qui se retrouvent positives après seulement quelques relations sexuelles. Le problème de ton genre d'opinion, c'est qu'elle se base sur l'idée que le test est infaillible et donc, que s'il est positif, ça ne peut venir que d'une transmission sexuelle. Sauf que les tests ne sont pas fiables. Concernant les deux partenaires qui prennent des drogues ou autre sans positiver le test, ben, dans leur esprit et dans celui du médecin, il n'y a pas de raison qu'ils se fassent tester s'ils n'ont pas de comportements à risque. Idem pour deux partenaires, si l'un des deux est positif mais que l'autre se protège (ce qui est le cas dans 99 % des couples de ce genre). Et même s'ils se font tester, ils ne vont pas forcément positiver. Ce n'est pas parce que les drogues, antibiotiques, maladies et autres éléments peuvent positiver un test que ça le fait tout le temps. D'autant plus que le taux de réaction des test a du être abaissé au fur et à mesure des années. Et il était déjà assez bas à la base. Donc, même au début, tous les drogués, consommateurs d'antibiotiques, etc..., ne positivaient pas tous les tests.
  5. Génial. Ensuite, il suffit de ne pas s'affoler quand il y a un petit pépin de santé (ça arrive à tout le monde) et tout baigne. Sinon, pour Wallypat, effectivement, je l'avais vu passer il y a 6 mois sur le forum. Mais c'est mieux d'avoir des nouvelle plus précises.
  6. Econoclaste, je crois qu'il ne faut pas rêver. Aucun sociologue n'obtiendra de financement pour un projet qui pourrait aller dans le sens de la dissidence du sida. Et quasiment aucun sociologue n'osera faire une enquête de ce genre. Ils auraient trop peur de perdre leur poste.
  7. Pendant tout un temps, on s'est demandé s'il était possible que les tests vih soient faits à la tête du client. Il y avait de forts soupçons. Mais on pensait qu'il était impossible que ce soit le cas. Le résultat final semblait réellement basé uniquement sur le résultat du test. Mais en fait, grâce à Jardinier qui a resoulevé la question, j'y ai réfléchi à nouveau, et jai fini par comprendre que c'est certainement le cas. En fait, oui, on fait les tests à la tête du client. Pas tout le temps, mais quand même de façon relativement significative. En fonction de l'appartenance à un groupe à risque, on peut considérer que le résultat est positif ou négatif. Il y a donc tout à fait une part d'arbitraire. Et cet arbitraire est facilité par l'existence des résultats "indéterminés" 1) La modification de l'interprétation des résultats selon l'appartenance à un groupe à risque C'est en analysant la tuberculose puis le paludisme que je me suis aperçu que la recatégorisation des résultats en fonction de l'appartenance à un groupe à risque était chose courante en médecine. Pour la tuberculose par exemple, si la personne appartient à un groupe à risque, on va considérer qu'elle est positive au dessus de seulement 5000 bactéries/ml (chiffre au pif). Alors que si elle ne fait pas partie d'un groupe à risque, on va considérer qu'elle est positive à la tuberculose au dessus de 8000 Bactéries/ml. Et c'est pareil pour le paludisme je crois me souvenir. C'est quelque chose de considéré comme tout à fait normal par les médecins. Pour eux, puisque dans la catégorie à risque, il y a beaucoup de personnes positives, on peut abaisser les seuils de réaction pour déterminer si une personne est positive ou non. On peut imaginer que c'est pour éviter de passer à coté de faux négatifs, ou quelque chose comme ça. Sauf que bien sûr, le petit problème, c'est que du coup, on fait artificiellement devenir vraie l'idée qu'il y a beaucoup de positifs dans la catégorie en question. Mais en tout cas, ils ne pensent pas faire quelque chose d'incorrect en faisant ça. Donc, puisque c'est une pratique courante par ailleurs, c'est clairement pareil pour le vih. Si la personne est considérée comme faisant partie d'un groupe à risque, on va abaisser le seuil à partir duquel la personne est considérée comme positive ou indéterminée. En réalité, le test est fait à la tête du client. 2) Les résultats indéterminés On pourrait utiliser cette méthode uniquement avec des tests positifs ou négatifs. Mais on peut améliorer et faciliter l'arbitraire créé par la méthode en question en créant une catégorie floue : la catégorie "indéterminée". Quand on n'a que deux possibilités de résultat - la positive et la négative -, la décision de changement de catégorie du médecin vient en opposition avec le résultat initial du test (par rapport à ce qui serait obtenu avec la majorité des gens). Le test dit blanc (pour les gens ne faisant pas partie d'une catégorie à risque), et le médecin dit noir. C'est un peu choquant pour l'esprit. Même si, pour les raisons qu'on a vues, ça ne gêne d'ordinaire pas tellement les médecins. Mais bon, ça gêne un peu. Avec la catégorie indéterminée, le test ne dit ni noir ni blanc, il dit gris. Et c'est au médecin de dire si c'est blanc ou noir. L'arbitraire passe mieux et est moins repéré. Ce qui permet d'augmenter la part d'arbitraire. Là, la primauté est clairement donnée au diagnostic du médecin. Alors que sinon, la primauté est plus donnée au résultat du test. L'arbitraire devient beaucoup plus important. Et puis, la plage d'appréciation du médecin est bien plus large. Alors que si on n' a que les deux possibilités noir/blanc, sur un résultat négatif, il ne peut pas trop s'éloigner du seuil pour continuer à dire que c'est quand même positif. Alors que là, à l'intérieur de la zone de réaction indéterminée, il peut faire ce qu'il veut. Par ailleurs, il ne doit pas être toujours facile de déterminer si une personne fait bien partie d'une catégorie vraiment à risque. Donc, ça permet de gérer les cas où le médecin ne sait pas trop. Et puis, ça permet d'introduire l'arbitraire dans les centres de dépistage anonymes et gratuits. Eh oui, dans les CDAG on ne sait pas au départ si la personne fait partie d'un groupe à risque ou pas, vu qu'elle est anonyme. En faisant en sorte que dans les CDAG, le résultat indéterminé soit plus fréquent qu'ailleurs, on peut faire en sorte de revenir à la situation qu'aime l'orthodoxie, à savoir celle où elle connait le groupe à risque. Avec un résultat indéterminé, les médecins vont interroger la personne pour déterminer si elle est à risque. Ce qui permet ensuite de décider si elle est séropositive ou pas. Eventuellement, on demandera à la personne de passer un deuxième test. Mais si elle s'est révélée être à risque et que le deuxième est indéterminé, eh bien les médecins diront qu'il est positif. Et bien sûr, ils ne diront pas à la personne que le test est indéterminé. Ils diront simplement que le test est positif. Ça permet aussi de gérer les périodes d'hystérie médicale concernant la maladie et les passages à des périodes plus calmes. En 1987, période d'hystérie totale sur le sida, un homo fréquentant les backrooms ayant un résultat douteux était très souvent considéré comme positif. Alors que maintenant que l'hystérie est retombée, le même homo sera considéré comme négatif. Ça permet d'enclencher un cercle vertueux où moins on est hystérique et moins il y a de positifs (l'inverse est vrai aussi, le retour de l'hystérie peut faire augmenter le nombre de résultats positifs). Bref, dès qu'on n'est pas avec un résultat nettement positif ou négatif, l'arbitraire est total. 3) La proportion des tests indéterminés Ensuite, l'important est la proportion des tests négatifs, indéterminés et positifs. Ce dont il faut avoir conscience, c'est que l'orthodoxie médicale peut influencer la proportion de tests négatifs, indéterminés et positifs en jouant sur les seuils de réaction du test. En positionnant le seuil de réaction indéterminé à un niveau plus ou moins élevé, plus ou moins de personnes vont réagir négatif. Ensuite, il suffira de positionner le seuil de réaction positif à tel niveau pour avoir dans une population donnée une proportion plus ou moins importante d'indéterminés et de négatifs. Le problème, c'est que l'appartenance à un groupe à risque vient influencer le résultat du test. Donc, concernant le vih, on a deux possibilités. Première possibilité, le seuil "indéterminé" a été mis assez haut. Ceci parce que le vih est considéré comme touchant une très faible proportion de la population et que par ailleurs, on fait passer des tests à plein de gens chaque année. Donc, puisqu'il faut que disons seuls 0,02 % des gens passant le test soient positifs, on va faire en sorte que 98 % des gens soient négatifs, 1,99 % indéterminés, et 0,01 % positifs. Dans ce scénario, les résultats indéterminés sont réduits à la portion congrue. Dans les 1,99 % d'indéterminés, on aura au final 1,98 % de négatifs, et 0,01 % de positifs. Donc, une faible proportion des positifs sera touchée par la note de gueule, mais 50 % des positifs le sera. Et donc, pour les positifs, la proportion de résultats faits à la tête du client sera tout de même très importante. Donc, dans disons 96 % des cas, la note de gueule n'interviendra pas du tout (je dis 96 % parce que plus on s'approchera du seuil indéterminé et plus la note de gueule interviendra. Donc, ce ne sont pas tous les 98 % de négatifs qui échappent à la note de gueule et pour lesquels on ne juge que sur le seul résultat du test). Et dans 3,99 % des cas, ce sera le cas (pas 4 % parce que 0,01 % des positifs seront considérés comme tel parce que leur test sera nettement positif). Deuxième possibilité, le seuil indéterminé à été mis relativement bas, ceci parce que la plupart du temps, le statut de personne à risque ou non est connu. Et là, ce qui va se passer, c'est que la plupart des gens vont être considérés comme "pas à risque". Du coup, même s'il y a beaucoup de résultats indéterminés, ça ne sera pas grave parce que le médecin corrigera automatiquement le résultat pour le déclarer négatif l'écrasant majorité du temps. Dans ce scénario, on peut donc imaginer qu'il y a 80 % de résultats négatifs, 19,998 % indéterminés, et 0,002 % de positifs. Mais donc, ça ne pose pas de problème qu'il y ait autant de résultats indéterminés, parce que comme le statut "à risque" de la personne est connu 90 % du temps, le médecin va pouvoir adapter le résultat automatiquement. Donc, dans 99 % des cas, comme la personne sera considérée comme clean, le médecin déclarera le test finalement négatif et on obtiendra bien 99,98 % de négatifs. Bien sûr, dans le lot, on aura peut-être 4 ou 5 % de personnes considérées comme un peu douteuses et à qui on donnera un coup de chaud en montrant une hésitation sur le diagnostic final. On constate aussi que dans ce scénario, y a dix fois moins de tests réellement positifs que de gens déclarés positifs au final (0,002 % pour 0,02 %). C'est parce que beaucoup de gens vont être déclarés positifs alors que le test n'est qu'indéterminé. Et ce sera le médecin qui, en fonction du groupe à risque du patient, décidera si ce dernier est positif ou pas. Donc, 90 % des tests finalement positifs seront faits à la tête du client. Bien sûr, ensuite, il faut voir. C'est peut-être seulement 50 % des tests positifs qui sont faits à la tête du client, ou 80 %. Tous les scénarios sont possibles. 4) Le cas des centres de dépistage anonymes et gratuits Comme on l'a vu plus haut, on peut penser que dans les CDAG, la proportion de résultats indéterminés est bien plus importante que quand le test est fait ailleurs. En effet, puisque les médecins ne connaissent pas le statut de la personne, ils vont faire en sorte de considérer beaucoup plus souvent que le test est indéterminé afin de pouvoir interroger ensuite la personne est d'obtenir ainsi des informations sur le statut en question. Dès lors, ils vont pouvoir appliquer la note de gueule et décider plus facilement si la personne est positive ou pas. Et le fait qu'il y ait plus de résultats indéterminés doit être considéré comme normal par les médecins, parce qu'ils doivent penser que les CDAG sont fréquentés par une population qui est plus à risque. Donc, ça ne va pas les choquer particulièrement. Mais du coup, le fait d'aller dans un CDAG va être plus dangereux parce qu'on risquera plus souvent d'obtenir un résultat indéterminé. Il y a un piège dans le truc. Ca a l'air cool parce qu'on se dit qu'on est anonyme. Mais en fait, vu qu'on a plus de risque d'être considéré comme indéterminé, c'est moins cool que ça en a l'air.
  8. A mon avis, il y a plein de tests douteux qui sont considérés comme négatifs au final (au minimum 40 ou 50 % des tests à mon avis). C'est parce que l'appréciation finale du médecin est faite à la tête du client. C'est pour ça que ton doc t'a posée plein de questions pour interpréter le test. C'est grâce à Jardinier qui avait soulevé le problème que je me suis plus penché sur la question, merci à lui. Pendant tout un temps, on se posait la question sur le forum et on se disait que non, ça n'est pas possible que les tests soient faits à la tête du client. Mais en fait si, c'est comme ça que ça se passe très souvent (pas tout le temps, mais très souvent). C'est toute la magie du principe des groupes à risque. Ce qu'il y a, c'est que le résultat "indéterminé" permet de réintroduire l'arbitraire dans le diagnostic final du médecin via le principe des groupes à risque, En effet, comme le test est douteux, c'est le fait d'appartenir à un groupe à risque qui va déterminer au final si le test est positif ou non. Donc, le résultat est alors entièrement à l'appréciation seule du médecin. Du coup, pour faire en sorte que l'arbitraire soit présent, ce qui doit se passer, c'est que les tests doivent être calibrés pour réagir "douteux", c'est à dire "indéterminés", quelque chose comme 20 % du temps, peut-être plus ou moins, mais très probablement relativement souvent. Et cette façon de faire n'est pas du tout limitée au seul vih, c'est un principe appliqué pour plein d'autres maladies. J'ai découvert récemment que c'était le cas aussi pour la tuberculose, Si on est considéré comme faisant partie d'un groupe à risque, eh bien le seuil de réaction est abaissé (il suffit qu'il y ait seulement, je dis un chiffre au pif, 5000 bactéries/ml au lieu de 8000). Et je crois avoir vu que c'est la même chose pour le paludisme. C'est tellement ancré dans la médecine que les médecins n'y voient absolument aucun problème. Alors qu'en fait, c'est simplement de la médecine à la tête du client, c'est de la médecine de Diafoirus. Donc, c'est pour ça que le médecin t'a posée des tas de questions. Et c'est pour ça que tu as bien fait de mentir et de donner un profil bien lisse. Ce qu'on peut se dire, aussi, c'est que les centres de dépistage anonymes présentent un biais dans le test. Déjà, il doit y avoir un soupçon chez les médecins sur la raison pour laquelle quelqu'un va dans un centre de dépistage anonyme. Donc, il doit y avoir un a priori négatif à la base. La personne est beaucoup plus suspecte d'être à risque qu'une personne qui fait un test non anonyme. Et puis, ils ne savent pas quel est l'historique du patient ; et ça, ça doit les emmerder. Du coup, il est fort possible qu'ils abaissent discrètement le seuil de réaction à partir duquel le test est considéré comme douteux. Donc, beaucoup plus de gens vont avoir un test douteux, ce qui va pouvoir leur permettre d'exiger de poser des questions, et ainsi réintroduire l'arbitraire en pouvant déterminer si la personne fait partie d'un groupe à risque ou pas. Alors d'accord, le centre de dépistage est anonyme. Mais par ailleurs, il est fort possible qu'il introduise le biais en question et que plus souvent que pour un test non anonyme, le test soit considéré comme "douteux".
  9. Si c'est très simple en fait. Il faut quasiment ne rien faire. Pas de médicaments. Ce sont eux qui entretiennent le problème. Le corps va se réparer tout seul. Et même s'il y a encore de la perlèche après, elle sera de toute façon bien moins forte. Et avec une crème hydratante, ça restera très limité. Et alors, il devrait être assez facile de trouver l'aliment ou la pratique qui cause le problème.
  10. Ah ben, s'il y a eu utilisation d'huiles essentielles, ça s'explique encore mieux. Les huiles essentielles sont tout aussi antifongiques que les antifongiques allopathiques. Ca pose les mêmes problèmes. Ce ne sont pas du tout des médicaments innocents. On a tendance à penser que les médecins défendent leur boutique quand ils critiquent ces produits et disent qu'ils peuvent être dangereux. Mais pour une fois, ils ont tout à fait raison. Donc, on peut penser que l'aggravation et la persistance (au début bien sûr) de la perlèche sont venues de l'utilisation des huiles essentielles. Et si tu fais des bains de bouches avec des huiles essentielles, ça pourrait expliquer aussi la survenue de la candidose. Edit : oui, la cure de pépins de pamplemousse peut tout à fait entrainer des tels symptômes. Ca expliquerait là-aussi le problème de la candidose, et éventuellement de la perlèche.
  11. Ah ben voilà, il y avait bien un truc genre antibiotique. Parce que les antifongiques, en réalité, c'est la même chose que les antibiotiques. Et en ce qui concerne la perlèche, ça peut tout à fait être un truc causé par n'importe quoi. C'est surtout une affection causé par la sécheresse de la peau. J'avais eu ça de façon légère il y a longtemps. J'avais du analyser ce qui causait le truc et ça avait disparu ensuite. Ca doit se soigner avec une simple crème hydratante. Ca n'a rien à voir avec un problème de champignons (il peut y en avoir, mais ils viennent parce que la peau est agressée. Ce ne sont pas eux qui causent le problème à la base). Donc, on peut penser que les choses se sont passées de la façon suivante. Quelque chose a causé une sécheresse de la peau à cet endroit, ce qui a entrainé la perlèche. La dessus, le docteur a donné des antifongiques. Et ce sont eux (ou leur arrêt) qui ont causé la candidose sur la langue. Et comme je suppose que tu as été traitée à chaque fois par antifongiques lors des candidoses, le problème est à nouveau revenu. Je pencherais plutôt pour le fait que c'est l'arrêt des antifongiques qui a causé le problème plutôt que leur prise ; mais bon, c'est à voir. Le problème de tous ces médicaments, c'est qu'ils ont un effet à la prise, mais aussi à l'arrêt. Donc, on a tendance à accuser tel ou tel microbe ou problème quand on arrêté les médicaments et que tel ou tel symptôme revient, alors qu'en réalité, c'est l'arrêt du médicaments qui est la cause du symptôme. La solution, ici, c'est d'arrêter de prendre des antifongiques. Ensuite, le problème passera tout seul (pour la candidose en tout cas. Pour la perlèche, il faudrait voir ce qui cause le problème, que ce soit un aliment irritant, ou un produit de maquillage, etc...).
  12. Ben, je ne vois pas pourquoi tu referais le test. Le précédent test a été négatif. Fin de l'affaire. Quant à la candidose, effectivement, ça peut aussi être dû au stress. Donc, pas d'affolement. D'ailleurs, candidose, c'est un terme tellement large que c'est devenu un diagnostic assez fourre tout. En dehors d'autres manifestations que la langue un peu blanche, je ne vois pas comment on peut vraiment parler de candidose. Mais pour affoler le patient, c'est pas mal.
  13. Il n'y a pas de virus vih. Donc, tu ne crains strictement rien. Relax. La mauvaise santé en question est un pur hasard. La candidose sur la langue est due à la prise de produits qui agressent la langue ou d'antibiotiques. Même un excès de sucre peut entrainer un léger blanchissement de la langue parce que ça favorise la poussée des levures. Et surtout ne pas refaire le test. Si jamais il était positif, tu ne sais pas dans quel enfer tu t’engages.
  14. Pour les détergents et produits pour le corps, je ne pense pas que ça soit un problème majeur, si tant est que ça en soit un. Pour l'eau de la piscine, ça contient du chlore. Donc, peut-être que ça n'est pas excellent. Mais bon, je n'ai pas plus d'information que ça. Cela dit, je pense que vous avez des problèmes plus importants que ça, comme de ne pas vous faire diagnostiquer une pneumonie alors que vous avez une simple grippe, et ne pas subir d'effets secondaires trop désagréables lors de l’arrêt de la trithérapie.
  15. Bonjour, Et bienvenu sur le forum. Juste une question, vous n'avez pris que ces médicaments, ou vous en avez pris d'autres aussi (en accompagnement) ? PS : merci pour la proposition d'aide à la traduction. PS 2 : Ah oui ok, je viens de me rendre compte qu'en fait, l'efavirenz est très probablement un analogue d'opiacés. Du coup, dans un certain nombre de cas, les arvs seraient en fait des traitements de type di-antalvic, avec utilisation combinée d'anti-inflammatoires et d'opiacés. Carrément intéressant.
  16. Chez les dissidents du genre théoriciens du vih, le sexe n'est généralement pas inclus dans le problème de la vie saine. A part pour certains concernant la sodomie (et encore, c'est l'excès que ceux-ci pointent du doigt, pas tellement l'acte en lui-même). C'est essentiellement le fait de ne pas prendre de drogues, de tabac, d'alcool en excès, etc.., qui constitue le fait d'avoir une vie saine. Et on peut y inclure tous les conseils qu'on peut trouver dans les magazines de santé (manger équilibré, des fruits et des légumes, faire du sport mais pas trop, bien dormir, etc...).
  17. Alors 1) Je pense qu'il n'existe pas, puisque l'isolement du vih n'a jamais été fait correctement. Et d'une façon générale, c'est impossible d'isoler un virus correctement, puisque les particules soi-disant virales sont indistinguables de simples débris cellulaires au microscope électronique. Et par ailleurs, les tests d'anticorps réagissent en fait à la quantité de particules présentes (quelles qu'elles soient). Donc, eux non plus ne peuvent pas distinguer un virus d'un simple débris cellulaire. 2) Bonne observation. Mais déjà, la plupart des ces maladies ne sont pas des MST. Donc, dans beaucoup de cas, il n'y a pas de raison que la séropositivité soit transmise sexuellement. Et puis, si on va dans le sens de votre raisonnement, puisque le rhume peut positiver un test, alors, la séropositivité devrait être transmise de façon aérienne, et d'une façon générale, par toutes les voies par lesquelles les différentes maladies positivant un test se transmettent. Je pense personnellement qu'il n'y a pas de maladie microbienne. Pour moi, tous les problèmes de santé sont d'ordre physico-chimique. Donc, le problème soulevé ici ne se pose pas. Toutes les fois qu'il y a séropositivité, c'est surtout parce que la personne a absorbé des substances entrainant une positivité, et qu'elle appartient à une catégorie à risque, ce qui fait que le médecin va avoir tendance à considérer qu'un test indéterminé est positif. 3) Il faut bannir ces tests bien sûr. Mais bon, il faut surtout en finir avec la théorie microbienne du sida. Parce que si on supprime les tests sans supprimer la théorie officielle du sida, ça ne servira pas à grand chose.
  18. Personnellement, comme Jardinier, je pense qu'il faut se méfier de l'Acérola (et de la vitamine C en général). Ça n'est peut-être pas si bon que ça. Ce truc me semble surtout extrêmement acide. Et introduire un acide dans le corps, ça ne me semble pas super bon. C'est d'ailleurs pour ça que c'est un antioxydant (et les fruits en général). L'acide de la vitamine C s'associe avec l'oxygène pour former de l'eau.
  19. Bien sur que c'est essentiel. Si la thrombopénie vient d'une prise d'antibiotique, ça veut dire que ça n'a rien à voir avec le sida. Idem pour le bleu. Si ça vient d'un caillot sanguin, là encore, rien à voir avec le sida. Donc, le diagnostic de départ est crucial. S'il est faux, comme je le pense, alors, rico n'a que des problèmes bénins. Mais ceux-ci sont considérés comme graves par les médecins à cause de son statut sérologique.
  20. Bonjour Rico, Et bienvenu sur le forum. Déjà, à mon avis, la thrombopénie de 2009 pouvait tout à fait venir soit de produits de type opiacé pris à la suite de l'opération (ou avant ou pendant), soit de produits de type antibiotiques ou anti-inflammatoires pris à hautes doses. Donc, le diagnostic de thrombopénie avait déjà de fortes chances d'être bidon et lié uniquement à l'appartenance à un groupe à risque. Ensuite, pour le problème de bleu au pied, on peut constater encore plus clairement le diagnostic à la tête du client. Premier médecin : diagnostic de problème de circulation du sang ; deuxième médecin : diagnostic de Kaposi. A mon avis, c'est le premier diagnostic qui est le bon (problème circulatoire). Par ailleurs, si la prise de sang pour les plaquettes à été faite après l'administration d'antibiotiques, ça n'est pas étonnant que les plaquettes soient à seulement 6000, puisque les antibiotiques peuvent provoquer une destruction des plaquettes. Par ailleurs, je ne vois pas trop ce que l'hospitalisation pourra faire contre un niveau bas de plaquettes. Donc, tous les diagnostic de passage au stade sida qui t'ont été faits sont fortement entachés de biais et de partis pris et sont donc bidons.
  21. Bienvenu sur le forum. Et oui, c'est intéressant. Sinon, pour l'ostéoporose, effectivement, c'est une conséquence des trithérapies. Comme ça entraine une acidose, le corps pioche dans les os, les cartilages et les dents la substance basique pour neutraliser l'acidité. Du coup, les os sont rongés petits à petit. Et un jour, il peut y avoir fracture du tibia ou du pieds, etc...
  22. Non, par rapport à ce que je dis plus haut, c'est donc bien un taux de cortisol bas qui entraine une baisse des cd4. Un taux de cortisol élevé entraine une augmentation des cd4. Ceci par constriction des veines. Il y a resserrement des veines, donc, concentration du sang, et mécaniquement un taux de cd4 plus élevé. Cela dit, si l'augmentation du taux de cortisol est obtenue avec des médicaments ça dépend. Là, une dose élevée de médicaments peut aboutir à l'effet inverse. En effet, à partir d'une certain dose, ça entraine aussi une désagrégation des particules sanguines. Donc, il y a désagrégation aussi des cd4, dont le nombre diminue, même si le sang est plus concentré en particules. Il semble qu'il n'y ait que la cortisone qui même à doses assez élevées, n'entraine pas ce phénomène. Mais les autres anti-inflammatoires ou les antibiotiques le font. Donc, quand la hausse du taux de cortisol est obtenue de façon médicamenteuse (hors utilisation de cortisone), à des doses allant de basses à moyennes, il y a augmentation du taux de cortisol et augmentation du taux de cd4. A des doses élevées, il y a augmentation du taux de cortisol et diminution du taux de cd4. Les trithérapies (qui sont en fait de simples anti-inflammatoires) sont utilisées à des doses intermédiaires. Du coup, elles augmentent le taux de cd4.
  23. Oui, la sécrétion du cortisol suit un rythme jour/nuit. Mais, ce qui se passe la nuit n'a rien à voir avec un processus inflammatoire à la base. Il y a certains éléments qui conduisent à des irritations, mais à la base, le problème n'est pas un retour des inflammations par manque de l'anti-inflammatoire que serait le cortisol. La baisse du taux de cortisol la nuit sert en partie à réparer les membres (bras, jambes). Il y a donc accumulation d'eau dans les cellules des membres et relargage de l'eau accumulée dans le centre du corps. Par ailleurs, il y a dilatation des veines. Du coup, au niveau des membres, en se dilatant, les veines font pression sur les nerfs situés derrière elles. Ca va entrainer de la douleur au niveau des articulations. La toux est lié aussi à un faible taux de cortisol. Comme ça entraine une diminution de la quantité d'eau dans le centre du corps (et donc dans les poumons), le corps essaye de faire revenir l'eau dans les cellules des poumons en toussant. Par ailleurs, les poumons deviennent plus sensibles aux poussières, ce qui favorise la toux. Dans le cas de l'asthme, le phénomène est amplifié par la prise des médicaments contre l'asthme. Contre l'asthme, on utilise d'une part des médicaments qui augmentent le taux de cortisol et d'autre part des médicaments analogues d'opiacés (qui ont un effet antitussif par détente musculaire). Seulement, comme leur effet finit par disparaitre durant la nuit, ça amplifie le phénomène décrit plus haut. Si la personne prend un médicament qui augmente le taux de cortisol, la baisse du taux de cortisol consécutive à la fin de l'action du médicament va venir s'ajouter à la baisse du taux de cortisol nocturne. Donc, le taux de cortisol va baisser fortement, et le phénomène de toux va être plus facilement présent, et plus intense. Pour les analogues d'opiacés, la fin de l'effet antitussif va correspondre à ce moment de la nuit où on a plus le risque de tousser. Donc, les deux effets vont s'ajouter. Par ailleurs, ce qu'il y a, c'est que l'effet de vasodilatation produit par ces médicaments dure peut-être plus longtemps que l'effet de détente musculaire. Donc, au bout d'un moment, le corps réclame plus d'oxygène, mais l'hypotension liée à la vasodilatation fait que le système sanguin n'est pas capable de fournir assez d'oxygène. Donc, la personne va avoir l'impression d'étouffer. Et ce phénomène va être amplifier par la vasodilatation nocturne liée au taux de cortisol bas.
  24. En fait, ce que dit l'orthodoxie sur la cortisone est complètement bidon. Ca n'est pas du tout immunodépresseur (ou alors, peut-être, mais avec des doses très très importantes). L'orthodoxie a été obligé de sortir ça parce qu'elle a utilisé ce médicament comme antirejet pour les greffes au début. Donc, puisque la théorie est que le rejet de la greffe est causé par le système immunitaire, si la cortisone empêche le rejet, c'est qu'elle a une action immunosuppressive. Sauf que des tonnes de gens prennent de la cortisone a des doses relativement élevées pendant des années sans développer particulièrement des infections. Alors que si ça avait une action immunosuppressive aussi importante qu'on le disait au début, ces gens devraient tomber malades en masse. Et pas avec des petits truc bénins. D'ailleurs, sur ce site spécialisé sur la cortisone, on a l'extrait suivant concernant les infections : "Fréquence : Il existe peu d'études disponibles. Dans une étude publiée en 1989, des épisodes infectieux étaient observés chez 12.7% des patients traités par corticoïdes contre 8% chez des patients non exposés à ce traitement. Le risque semble varier en fonction du type d'infection. Par exemple, le risque d'infections bactériennes "classiques" semble peu augmenté (6.5% des patients exposés à des corticoïdes versus 4.8% des patients non exposés au traitement) alors que le risque d'infections plus rares (ex : anguillulose, pneumocystose, aspergillose) semble plus élevé. Les données concernant les infections virales sont plus discutées, mais les corticoïdes semblent favoriser certaines infections virales telles que le zona." Donc voilà, il existe peu d'études disponibles (comme par hasard). Mais le peu qu'il y a montre clairement que ça n'est pas du tout immunosuppresseur. Si ça l'était, ça ne serait pas 12 % d'infections qu'il y aurait, mais 40 ou 50 % au moins. Par ailleurs, dans les effets secondaires de la cortisone, les infections sont peu mises en avant. Alors que si c'était vraiment immunosuppresseur, ça serait LE problème principal. Mais comme l'orthodoxie a dit dans le passé que la cortisone est immunosuppressive, elle est obligée d'assumer l'héritage et de continuer à défendre cette idée.
  25. Ca, sans vouloir être pessimiste, ça m'étonnerait. Maintenant qu'ils ont trouvé une charge virale positive (et élevée), pour eux, la séropositivité est claire et nette. Si jamais on leur demande un test d'anticorps, tout résultat "indéterminé" sera considéré comme positif. Même un test anonyme fait avec une santé normale risque de ne pas marcher (pas être négatif), parce que les médecins verront forcément d'un oeil très suspect le fait que des parents fassent tester leur enfant en bas âge. Ils se diront que s'ils font ça, c'est forcément que la mère est séropositive. Et même si le test anonyme était négatif, si on le faisait voir à des médecins ayant connaissance du dossier médical, ceux-ci diraient que c'est un faux négatif. Ils referaient le test et le déclareraient positif. Et de toute manière, s'il revenait à l’hôpital à l'occasion d'une maladie, sur le dossier médical, il y aurait marqué séropositif. Et même s'ils refaisaient un test, celui-ci réagirait positif à cause des médicaments administrés à cette occasion. Donc, c'est sur, il faudra le refaire tester avec un test d'anticorps une fois qu'il sera guéri. Mais il ne faudra pas trop attendre grand chose. Et ça, même si le résultat est négatif.
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