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aixur

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Messages posté(e)s par aixur

  1. c'est quoi la différence entre le "HIV" , "SIDA" et la "séropositivité" ? 

    les choses ne sont pas bien claires.

    Ben, avoir le vih, c'est seulement avoir réagi positif au test. Ca n'implique pas que la personne soit malade.

    le stade sida, c'est différent. Là, la personne est supposée être malade selon l'orthodoxie médicale.

    Et certains dissidents peuvent être d'accord sur les causes de la positivité des tests, mais pas sur celles du stade sida.

    D'où la nécessité de bien différencier les deux.

  2. Aixur, oui en effet je pencherais assez pour la position de Duesberg, à savoir qu'il peut y avoir un (rétro)virus à peu près inoffensif, et qui par ailleurs pourrait être une trace ou un signe de problèmes d'immunosuppression - encore que tout ne soit pas clair, puisqu'à priori les anticorps seraient plutôt des cicatrices laissées par des attaques virales que le système immunitaire aurait surmontées.

    Attention, on ne parlait pas de ça. Le sujet était la cause du sida chez les gays. Pas la cause de la séropositivité chez les gays.

    Disons qu'il s'agit à mon avis d'une façon extrêment convaincante d'assembler les pièces du puzzle - à tel point qu'on a un peu l'impression que l'hypothèse de départ comme le fil conducteur pourraient bien être les bons. Pour ma part, j'ai l'impresssion d'être confronté au travail d'un très grand sémiologue au sens j'aurais tendance à l'entendre de manière générale. Mais je peux me tromper...

    Voilà le bébé :  http://www.whale.to/b/rappoport.html

    Désolé, mais je ne crois pas du tout à cette thèse. Tout simplement parce que la stratégie en question aurait manifestement complètement échoué. Non seulement l'Afrique n'est pas dépeuplée, mais au contraire, sa population augmente à toute vitesse. Comme conspiration géniale de la part des maitres du monde, c'est légèrement foireux. Si les maitres du monde avaient vraiment voulu décimer la population africaine, ils auraient réussi.

  3. Pas antioxydant ET cortisone. Plutôt antioxydants ou cortisone. Personnellement, je ne crois plus trop à la présence d'antioxydants dans les trithérapies.

    Plus de 30 ans de recherches pour amener à ce résultat, c'est suspect !

    En fait, ça n'est pas tellement étonnant. En analysant les divers grands types de médicaments utilisés par l'industrie pharmaceutiques j'en suis venu à l'idée que le problème est qu'ils n'ont pas beaucoup de types de médicaments différents sous la main.

    En réalité, ils n'en ont que 3 grands types :

    1) les anti-inflammatoires (donc, anti-inflammatoire de type aspirine, antibiotiques, anticancéreux, etc...)

    Plus la dose est faible, est plus leurs effets se rapprochent de ceux de la cortisone ; plus elle est forte, et plus ça se rapproche des antibiotiques à forte dose.

    Effets à faible dose : prise de poids, hausse de la tension, insomnies, augmentation de l'énergie physique, meilleur moral.

    Effets à forte dose : hausse de la tension, saignements, désagrégation des cellules présentes dans le sang, éruptions cutanées, endommagement du foie, diarrhées.

    2) les mélanges anti-inflammatoires/opiacés : donc un effet qui mélange les médicaments 1 et 3.

    3) les opiacés et opiacés-like.

    Effets : somnolence, nausées, vertiges, hypotension, constipation, confusion, problèmes cardiaque, insuffisance respiratoire.

    Il y en a quelques autres bien sur. Mais ce sont en général des médicaments assez spécifiques (comme certains laxatifs), pas des médicaments utilisés dans des tas de situations différentes. Peut-être qu'au niveau des psychotropes (donc, seulement effet sur le cerveau), il y a deux ou trois grandes molécules aussi. Je n'ai pas encore approfondi le sujet.

    Donc en fait, il n'est pas surprenant du tout que les trithérapies ne soient que des médicaments classiques recyclés. N'ayant pas 36.000 types de médicaments sous la main, l'industrie pharmaceutique ne fait que recycler en permanence ces 3 types de médicaments.

  4. Non, il n'en existe pas. Et c'est impossible à obtenir. Tout simplement parce que les isolement de virus contiennent toujours des tonnes d'autres particules. C'est toujours une véritable soupe. Donc il est impossible de dire si telle ou telle particule est un virus ou un simple débris cellulaire.

  5. Non, mais ce qui se passe pour l'Afrique, c'est que : 1) déjà, la limite de réaction des tests utilisés en Afrique est beaucoup plus faible, ce qui fait qu'il y a beaucoup plus de gens qui réagissent aux tests. 2) Rapidement, on a dit qu'il n'y avait même pas besoin de tests. Il suffisait d'avoir eu de la fièvre pendant 1 mois et une perte de poids de 10 % je crois me souvenir, pour être déclaré séropositif.

    Donc, forcément, avec des critères aussi peu sérieux et aussi faciles à obtenir, on a pu inventer des tonnes des cas de sida en Afrique. Ca ne correspond à rien de réel.

    Surtout qu'ensuite, il y a les analyses statistiques bidons qui ont inventés encore plus de cas.

    Se rendant compte que c'était complètement délirant, et que ça n'avait rien à voir avec les faits, les statisticiens de l'OMS et autres instances internationales ont réduit les chiffres de prévalence du vih en catimini. Des pays qui avaient soi-disant 10 % de leur population contaminée ne l'ont plus été qu'à 2 %.

    Quand aux maladies dont souffriraient les africains, ce sont en fait toujours les mêmes qu'avant le sida.

    S'il y a autant ou plus de cas de ces maladies classiques qu'avant, c'est aussi parce que la population a été multipliée par 5 en 60 ans. J'invente l'exemple suivant : si le pourcentage de cas de tuberculose a baissé de 2 entre 1950 et maintenant, mais que la population a été multipliée par 5, le nombre de cas total a été multiplié par 2,5. Et donc c'est facile pour les journaux de mettre en avant le fait que le nombre de cas a explosé (sans mettre ça en rapport avec l'augmentation de la population) et de dire que c'est lié au sida.

    C'est aussi cette énorme natalité qui pause des problèmes de santé publique en Afrique. Comme il faut trouver du travail et donner des logements à toutes ces nouvelles personnes, et qu'il n'y a pas beaucoup d'argent, hé bien forcément, les gens se retrouvent à vivre dans des bidonvilles, à boire de l'eau de mauvaise qualité, à bouffer des saloperies, et sont au chômage. Donc, forcément, beaucoup ne sont pas tellement en bonne santé.

    Mais, les africains ont l'air d'aller beaucoup mieux que les médias ne le font croire. En 1995, il y avait 720 millions d'africains. En 2005, il y en avait 922 millions. Soit une progression de 28 % en 10 ans. Si les africains mourraient autant que ça du sida, il n'y aurait pas augmentation de 28 % de la population, mais diminution de la population (de 10 à 30 % selon les pays).

    http://www.sidasante.com/themes/afrique/qu..._africaine.html

    Donc, d'une part, la plupart des cas de séropositivité et de sida sont complètement inventés. Et d'autre part, pour ce qui est des problèmes de santé réels de la population, il s'agit essentiellement des problèmes liés à la pauvreté. On est donc dans une situation différente de celle de l'occident.

  6. Là encore, il y a plusieurs interprétations.

    Les dissidents du reste du monde en sont apparemment restés à l'idée que ce sont des médicaments qui ne peuvent être que mauvais. Ils reconnaissent qu'ils sont moins dangereux qu'avant, mais c'est tout.

    En France, ça a beaucoup plus bougé.

    Cheminot défend l'idée qu'il y aurait une molécule parmi celles utilisées dans les trithérapies, qui serait en réalité un antioxydant. Comme il pense que le problème des sidéens est surtout un problème de stress oxydatif, la présence de ce médicament antioxydant expliquerait que les trithérapies aient un effet positif sur les personnes ayant déclaré un sida.

    Enfin, il y a mon interprétation. Je pense que les médecins profitent de période de baisse du taux de cortisol chez leurs patients positifs, pour les mettre sous trithérapie, et que les trithérapies entrainent un cercle vicieux par rapport à ce problème du taux de cortisol. Dès qu'on arrêt de les prendre, le taux de cortisol baisse ; et des symptômes négatifs liés à cet état apparaissent. Et du coup, la personne est obligée de reprendre la trithérapie pour que le taux de cortisol augmente. Selon moi, la trithérapie, ce serait en réalité un équivalent de la cortisone (ou pour être plus précis des anti-inflammatoires), et pas du tout des médicaments super high-tech. Donc, en profitant de moments de faiblesses, la médecine ferait entrer les patients dans un cercle vicieux les empêchant d'arrêter de prendre leur médicament. Un peu comme des dealers de drogue.

    C'est quoi le cortisol ? C'est une hormone, qui, selon moi, régule des phénomène très importants dans le corps. Ca contrôle l'hydratation des cellules du corps ; la constriction des veines, l'appétit, ainsi que l'humeur de la personne. Or, ces 4 éléments sont capitaux. Quand le taux de cortisol est élevé, les cellules du centre du corps se remplissent d'eau et sont donc mieux hydratées. Ce qui fait que tous les organes vitaux fonctionnent mieux. Le taux élevé de cortisol entraine une constriction des vaisseaux sanguins. Ce qui permet à la personne de faire des efforts plus facilement. Elle se sent donc en meilleure forme physique. L'effet sur l'appétit fait que la personne va prendre du poids. Et enfin, elle est aussi plus en forme moralement. Elle est plus active et plus joyeuse.

    A l'inverse, quand le taux de cortisol est bas, la personne a beaucoup moins la pèche, aussi bien physiquement que moralement. Elle perd du poids. Etc...

    Et bien sur, pour faire court, je me suis limité à quelques effets. Mais il y en a d'autres.

    Comme la trithérapie a donc des effets visibles (meilleure forme physique, pris de poids, plus la pèche), ça contente tout le monde (médecins et patients). Et pour les médecins, ça permet en plus d'enfermer le patient dans un cercle vicieux qui l'obligera à prendre son traitement à vie.

  7. Ce passage n'est pas très claire ! je demande un éclaircissement car si le sperme peut aussi aller dans le sang via le vagin, les hétéros aussi seraient davantages concernés par le VIH/SIDA !

    avec la théorie du sperme qui est oxydatif, il faudrait que les hommes éjaculent dehors du corps même d'un vagin, car à chaque orgasme la femme recoit des doses de sperme qui viennent s'accumuler, et au bout de quelques années, elles devraient avoir toutes le SIDA !

    Hé bien, c'est exactement ce que je disais. Je mettais en avant que justement, la théorie du stress oxydatif pose problème là aussi.

  8. Oui, tout ça fait. La muqueuse vaginale est plus épaisse, d'après ce que j'ai lu. Mais effectivement, elle est très riche en vaisseaux sanguins. Donc, il est tout à fait possible qu'il y ait des irritations et des saignements. Donc, là aussi, ça devrait fréquemment entrainer des problèmes de réaction aux tests vih. Donc, cette théorie du sperme comme cause de la séropositivité des gays pêche déjà par le problème de l'entrée dans le corps de la personne pénétrée et de la spécificité aux gays de cette entrée dans le corps.

    Pour le lien entre sperme et stress oxydatif, l'idée, c'est que puisque le sperme entrerait tel quel dans le sang de la personne (donc via la sodomie), et que le sperme a des propriétés oxydantes, ça causerait du stress oxydatif dans le corps.

    je me pose aussi une question, d'un point de vue contradictoire, si le virus n'existe pas puisqu'il n'a jamais été isolé et que son origine ne serait pas virale, pourquoi faut il quand même se protéger avec des préservatifs ?

    Personnellement, depuis le début, je dis qu'il n'y a plus aucune raison de se protéger. Bien sûr, il y a les autres maladies vénérienne (auxquelles je ne crois plus non plus, mais on va laisser ça de coté pour le présent raisonnement). Mais dans les années 70, tout le monde se foutait complètement des préservatifs, parce que comme ces maladies sont traitables par antibiotiques et qu'elle ne représentaient plus que quelques centaines de cas, plus personne n'en avait peur. Personne ne mettait de préservatif en 1980. C'était un truc complètement ringard. Donc, même si on croit encore aux autres MST, il n'y a aucune raison de se protéger une fois qu'on ne croit plus au VIH.

    Par contre, d'autres dissidents tiennent compte des autres MST pour dire qu'il faut continuer à se protéger.

    Pour ceux qui croient au stress oxydatif apporté par le sperme lors des rapports anaux, ça peut justifier aussi de mettre le préservatif (chez les gays).

    Et d'autres dissidents encore, se disent que s'ils préconisent de ne plus mettre de préservatif, la dissidence va paraitre comme trop extrême et va moins convaincre les gens. Donc, par calcul politique et psychologique, ils préconisent de continuer à mettre le préservatif. En général, ils mettent en avant le fait qu'on puisse attraper d'autres MST pour justifier leur position.

  9. Bonjour et bienvenu sur le forum.

    Concernant le fait que les gays soit plus touchés, il y a essentiellement 2 interprétations dans la dissidence.

    1) La sodomie entrainerait un stress oxydatif pour la personne qui se fait sodomiser. Ce serait le sperme qui causerait le problème. Les parois de l'anus ne seraient pas faites pour recevoir du sperme, contrairement au vagin. Le sperme pénétrerait alors dans le sang et y entrainerait un stress oxydatif. Ce qui ferait réagir positif les tests plus souvent.

    C'est la position du groupe de Perth apparemment, et sur ce forum, de Cheminot.

    2) Dans cette deuxième explication, il y aurait deux causes au problème.

    - Une cause chimique. Les gays des milieux de la fête hardcore auraient tendance à consommer des drogues diverses (poppers, cocaïne, spécial K, etc...). Par ailleurs, elles auraient tendance à se faire diagnostiquer plus souvent des problèmes de maladies vénériennes ou autres, et donc à prendre souvent des antibiotiques. Les drogues et les antibiotiques auraient tendance à faire positiver les tests. D'où le fait que les gays soient plus touchés que le reste de la population. En fait, ce seraient surtout les gays qui font la fête de façon effrénée qui seraient touchés.

    - Parce que les tests sont en réalité faits à la tête du client. Les médecins décideraient si un test indéterminé est positif ou non, en fonction de ce que lui raconte le patient sur sa vie sexuelle. Si le patient est gay et avoue partouzer régulièrement dans les backrooms, le test indéterminé va être considéré positif. Or, des tests indéterminés, il y en a plein.

    C'est la position en partie des partisans de Duesberg (pour la consommation de drogue seulement). Et sur ce forum, c'est la mienne (en totalité) ainsi que celle de Jardinier (mais seulement en partie sur le coté chimique je crois).

    Bien sûr, on peut croire aux deux explications. Mais il semble que ce ne soit pas tellement le cas en pratique.

    Moi, ce qui me pose problème dans la première théorie, c'est que l'anus est déjà rempli d'un produit oxydant, à savoir, les déjections. Donc, normalement, tout le monde devrait souffrir du problème. On pourrait se dire que le fait d'agresser les parois de l'anus par la sodomie pourrait créer des micro-traumatismes entrainant une pénétration des déjections et du sperme dans le sang. Mais je pense que la pression sanguine empêcherait qu'une telle chose arrive. Sinon, il y aurait un risque d'empoisonnement majeur du sang chez à peu près tout le monde, au moindre problème d’hémorroïde par exemple.

  10. Pour l'histoire du cancer de la prostate, à mon avis, les autorités médicales cherchent exprès à faire monter leur nombre. En effet, ça permet de faire baisser les chiffres de taux de mortalité à 5 ans de l'ensemble des cancers. Comme c'est un cancer à faible taux de mortalité, plus il y en a, plus les chiffres globaux du cancer s'améliorent. C'est aussi pour ça qu'on pousse au dépistage du cancer du sein.

    Donc, c'est tout bénef pour l'orthodoxie médicale. Ils peuvent présenter des chiffres de rémission à 5 ans en amélioration constante (ce qui met en confiance le public, et justifie le maintien des budgets de recherche), et dans le même temps, ils ont toujours plus de cancers à traiter, ce qui augmente régulièrement leur chiffre d'affaire.

    En plus, ça met en confiance les gens traités pour le cancer. Comme le premier cancer de beaucoup d'entre eux va être un cancer de la prostate ou du sein et qu'il va être guéri, ils vont avoir confiance en la cancérologie, voir même en devenir des évangélistes dans leur entourage immédiat. Ensuite, si on leur découvre un autre cancer, à pronostic beaucoup moins optimiste, comme ils auront toujours confiance en la médecine, ils prendront sagement le traitement qui les tuera.

  11. A mon avis, les problèmes de ganglions gonflées viennent du fait que l'élimination des déchets du corps ne se fait pas bien, parce que le foie est agressé par la poudre de plantes. Du coup, le système lymphatique (le système d'égout du corps) est engorgé de déchets et les ganglions lymphatiques gonflent.

    Le fait de faire prendre la poudre avec du miel est un vieux truc de médecin. Comme ces plantes sont très amers, c'est immangeable. Donc, on mélange ça avec quelque chose de très sucré pour noyer le gout amer dans le gout sucré. Et si le système gustatif considère ça comme immangeable, c'est que ça l'est. C'est une agression pour le corps.

    Je ne pense pas que ce soit le miel qui cause les diarrhées (surtout des diarrhées aussi importantes et répétées). C'est clairement la poudre d'herbe qui le fait.

  12. C'est exactement comme une trithérapie ce remède malgache.

    C'est pour ça qu'il y a des diarrhées (ça agresse le système digestif, qui du coup essaye d'évacuer le plus rapidement possible le produit). Ca finit par s'arrêter parce que le corps est épuisé et finit par se faire à l'agression.

    Et il y a prise de poids parce que ça augmente le taux de cortisol et que ça diminue les capacités d'élimination des graisses de la part du foie. Du coup, il y a accumulation d'eau et de graisse dans le centre du corps.

    On a aussi plus la pêche à cause de l'augmentation du taux de cortisol, parce que c'est une hormone liée à l'action.

    Donc, c'est aussi mauvais pour le corps qu'une trithérapie.

  13. Encore sur le sarcome de Kaposi, j'ai découvert ici et ici, qu'en fait, même pour les lésions cutanées, les choses sont moins claires qu'on veut nous le faire croire.

    Ca parle des problème cutanés aux pieds chez les personnes âgée de type méditerranéennes ou africaines. Le sarcome de Kaposi classique quoi. Ce qu'on découvre, c'est qu'en réalité, très souvent, il ne s'agit pas de gros grains de beauté ou carrément de tumeurs, mais de simples lésions ou oedèmes.

    C'est ce qu'on peut constater en voyant la deuxième photo du premier site mis en lien, ainsi que via les extraits suivants :

    Concernant la forme classique : "généralement, la maladie se présente sous forme de macules ou de papules rouges-violacées et fermes (figure 1). Elles sont d’abord nombreuses sur les mains et sur les pieds."

    "Le sarcome de Kaposi est un cancer qui provoque l'apparition de tumeurs violacées ou brunâtres qui ressemblent à des plaies sur la peau."

    Forcément, ça change tout. Tant qu'il s'agissait de sortes de grains de beauté très étendus, ça avait une certaine spécificité. S'il ne s'agit que de lésions ou d'oedèmes essentiellement aux pieds, ça redevient quelque chose de parfaitement banal.

    En l’occurrence, il est clair qu'il s'agit essentiellement des problèmes vasculaires classiques qu'on retrouve chez les personnes âgées. Les pieds des personnes âgées présentant souvent de plus en plus de problèmes de circulation et de thromboses au fur et à mesure du temps (très souvent à cause de la prise d'anti-inflammatoires ou de produits ayant un effet de type opiacé), des lésions ou/et des oedèmes s'y créent à cause de la mauvaise irrigation et donc de la mauvaise oxygénation des cellules.

    Les mains peuvent être touchées aussi, mais dans une moindre mesure.

    Par ailleurs, en tout cas chez les noirs, ce qui a l'apparence de tumeurs pourrait s'expliquer aisément. On sait que les noirs ont tendance à sur-cicatriser et qu'il y a souvent accumulation de chair à l'endroit d'une ancienne lésion. Donc, il est tout à fait possible que des lésions liés à des problèmes vasculaires se transforment en gros grains de beautés ou taches sur le bas des jambes. Et le problème est le même chez certaines personnes dans les peuples à peau mate.

    Mais du coup, tout ça introduit le doute concernant les sarcomes de Kaposi au visage. Parce que si les sarcomes aux pieds ne sont souvent pas du tout des gros grains de beautés, voir des tumeurs, mais de simples lésions ou des oedèmes, alors, il est possible que ça soit le cas aussi pour les sarcomes au visage ou dans la bouche.

    Donc, au début de l'ère sida, il aurait été très facile pour les médecins d'inventer des tas de cas de sarcome de Kaposi au visage. Et du coup, le lien avec les poppers est à nouveau très net. Autant, avec des tumeurs bien marquées et relativement grosses, vu qu'il faut du temps pour qu'elles se forment, on se dit qu'il est bizarre qu'on ait eu autant de cas, même avec l'utilisation de poppers, autant, avec de simples lésions et oedèmes, ça devient beaucoup plus normal.

    Alors bien sûr, il y a les photos sur Internet qui montrent clairement des tumeurs ou des gros grains de beauté. Mais ça, c'est un peu comme l'appartement témoin inversé. On montre les photos de la pire des situations possibles, alors qu'en réalité, ça va très souvent être bien différent. C'est un peu comme pour les photos de cancer du sein. Sur Internet, on va trouver des photos de tumeurs impressionnantes. Alors que dans la réalité, dans 99 % des cas, il n'y a qu'une toute petite boule. Et même très souvent il n'y a quasiment ou même strictement rien ; la tumeur est inventée par les instruments de mesure du médecin, lors d'un contrôle de routine.

    Vu le flou qu'il y a sur les symptômes cutanés en question, et vu que le coté conditionnel des diagnostics médicaux (les groupes à risque), il était facile pour la médecine d'adapter ses diagnostics aux différentes situations et donc d'étendre ou non le champ du diagnostic aux lésions et oedèmes. Au début des années 80, vu ce qu'on croyait du sida, une lésion ou un oedème au visage provoqué par les poppers ou autres solvants chez un homosexuel pouvait tout à fait être considéré comme du sarcome de Kaposi. 25 ans après, le sarcome de Kaposi étant considéré comme fortement en recul, le même symptôme va la plupart du temps être considéré comme ce qu'il est à savoir une simple lésion ou oedème.

  14. Tiens, j'ai découvert en continuant mes recherches sur le sarcome de Kaposi qu'il pouvait y en avoir aussi au cerveau. Zone externe nez/bouche/yeux, zone interne nez/bouche, membres, poumons, foie, autres parties du système digestif, et maintenant cerveau ; on est de plus en plus dans le n'importe quoi le plus complet.

    Au passage, on peut se dire que comme on utilise le sarcome de Kaposi comme terme générique, alors que ça recouvre une réalité multiple, on ne sait jamais vraiment de quoi on parle en réalité.

  15. (kill elisa @ Lundi 01 Août 2011 23h38)

    Je m'incruste un peu dans ce topic interessant sur les poppers.

    Peut-être en a t-on déjà parlé sur ce site; en menant m'a petite enquête perso je me suis rendu compte à quel point l'usage de drogues dures était beaucoup plus répandu que l'on ose imaginer, que se soit dans le milieu homo ou hétéro, à usage récréatif ou pour "tenir" professionnellement; c'est ... inquiétant.

    Les poppers sont toujours là (revenus aprés interdictions-sans commentaires) , ce topic certainement est incontournable pour essayer de définir les causes qui autour de 84 ont facilité la démarche de scientifiques frauduleux mais l'heure où les drogues dures deviennent bon marché (je ne suis pas spécialiste en la matière, mais bonnes substances oxydantes quelles doivent être) cette évolution des moeurs doit bien aussi nourrir les chiffres que nous connaissons ?

    Oui, mais c'est la fréquence et l'intensité de la consommation qui est importante. Un gars qui se prend une ligne ou des poppers une fois par semaine, ça ne va pas lui faire grand chose. Il y aura éventuellement quelques problèmes, mais mineurs. Ce sont les gens qui consomment tous les jours pendant une ou deux heures qui peuvent avoir des problèmes physiologiques.

    Donc, s'il y a plus de personnes qui consomment, mais que cette consommation est occasionnelle, ça aura relativement peu d'impact sur leur santé.

  16. Du coup, si la plupart des cas de sarcome de kaposi étaient en fait des cas aux poumons, au foie et au reste du système digestif, les causes de l'évolution du nombre de cas sont alors différentes. Les poppers deviennent une cause plus ou moins marginale, et tous les médicaments ayant un effet de type anti-inflammatoire ou antibiotique (ce qui est le cas de l'AZT) deviennent plus importants.

    Concernant la diminution du nombre de cas de sarcome de Kaposi après l'introduction des trithérapies, certaines des causes précédemment identifiées deviennent moins importantes, alors que d'autre ne bougent pas.

    - Le fait que le coté "fête hardcore" soit devenu moins répandu chez les gays et que ceux-ci soient devenus plus bienpensants et donc, qu'ils aient consommé moins de poppers devient moins important.

    - Donc, comme dans cette nouvelle version du problème, les poppers sont une cause secondaire, le fait qu'ils aient été remplacés en partie par les médicaments de type viagra a moins d'importance dans la baisse du nombre de sarcomes de Kaposi.

    - Par contre, le fait qu'on considère depuis 1994 que le sarcome de Kaposi est causé par le virus HHV8 garde toute son importance, puisque sans détection du virus, les médecins vont en général dire qu'il ne s'agit pas d'un sarcome de Kaposi mais d'autre chose. Ce qui diminue évidemment fortement le nombre de cas.

    De nouvelles causes viennent s'ajouter à celles-ci.

    - Les antirétroviraux augmentent le taux de cortisol. Du coup, les poumons sont bien hydratés. Il y a donc moins de cas de toux ; et donc moins de cas de Kaposi pulmonaires.

    - Vu qu'il est accepté par l'orthodoxie qu'à long terme, les trithérapies esquintent le foie, un séropositif décédant d'une insuffisance hépatique ne sera pas considéré comme étant mort d'un sarcome au foie, mais à cause des effets des trithérapies. Et on peut penser que c'est plus ou moins la même chose pour les autre endroits du système digestif. Donc, ces toutes ces sources de cas de sarcomes de Kaposi vont être réduites à quasiment zéro.

    Concernant les années 80, si la plupart des cas étaient des cas internes "poumons/système digestif", là aussi, les choses changent.

    Pour les cas aux poumons, on peut penser que la prise de poppers et autres solvants a joué (ainsi que la cocaïne, la cigarette, et l'herbe). Mais l'administration de morphine en phase finale a du être aussi une grande source de cas. Comme ça entraine une dépression respiratoire, celle-ci pouvait tout à fait être considérée comme un sarcome pulmonaire (entre autres, puisque les diagnostics de tuberculoses et de pneumonie devaient être majoritaires). L'amaigrissement causé par l'AZT a du être aussi une source de cas, vu qu'un amaigrissement entraine une déshydratation et qu'une déshydratation peut entrainer une toux.

    Pour les cas au foie et au système digestif, l'usage énorme d'antibiotiques dans la partie "hard fêtards" de la communauté gays, ainsi que chez les drogués a dû être une cause majeure de sarcomes de Kaposi entre la fin des années 70 et les début des années 80. Et ensuite, les médicaments comme l'AZT donnés à haute dose ont du être là aussi une cause majeure de cas.

    Bien sûr, cette analyse dépend du fait que la plupart des cas de sarcome de Kaposi sont des cas internes. Si c'était au contraire essentiellement des cas externes, on en reviendrait à l'analyse précédente (celle du 28 juillet).

  17. Concernant ma récente découverte que le kaposi peut aussi toucher le foie et le système digestif en général, ça change bien des choses. Parce que les zones touchées par cette maladie devenant de plus en plus diverses (zone externe nez/lèvre/yeux, zone interne de la bouche, extrémités, poumons, foie et reste du système digestif), cette maladie devient de moins en moins spécifique. Et du coup, ça devient de plus en plus n'importe quoi.

    Et puis, il y a de plus en plus de causes possibles aux divers symptômes. Tant que ça ne concernait que le visage, on pouvait limiter le problème aux poppers et autres solvants. Avec les poumons, on peut continuer à incriminer largement les poppers et les solvants, mais on peut incriminer d'autres causes comme la cocaine, la cigarette, l'herbe, les opiacés, la prise puis l'arrêt de la prise d'antibiotiques, etc... Enfin, avec le foie et le système digestif, même si on peut toujours éventuellement incriminer les poppers pour le foie, ça devient plus surement les antibiotiques, l'azt, etc... qui deviennent la cause du problème. Et pour les autres zones du système digestif, alors là, il est encore plus sûr que ce sont les antibiotiques et l'AZT qui sont la cause du problème.

    Du coup, la question essentielle qui se pose est la suivante :

    Quel pourcentage du nombre total de cas de sarcome de Kaposi représentaient les différentes zones concernées au diverses époques de l'histoire du sida ?

    Parce que si les tumeurs de la face, qui sont assez caractéristiques, ne représentaient que 5 % des cas, et que les atteintes internes, qui le sont beaucoup moins, représentaient 95 % des cas, ça changerait tout concernant la réalité de la chose et surtout sur les causes du problème.

    Parce que si ce sont surtout les lésions et des tumeurs internes au système digestif qui représentent l'essentiel des cas, on peut se mettre à incriminer les antibiotiques et l'AZT.

    Une information dans le document de Cantwell donne un début de réponse :

    "En 1985, une étude d'autopsies réalisée par Lee Moskowitz sur 52 personnes mortes du sida (23 haïtiens, 19 gays, 5 consommateurs de drogues en intraveineuses, 2 hémophiles, et 3 personne dont l'origine du risque était inconnue) a montré que 94 % des patients sidéens des divers groupes à risque avaient des sarcomes de kaposi internes. Le CDC affirme maintenant que que le sarcome de Kaposi n'est plus présent que chez 15 % des gays (chiffre qui était à 30 % au début de l'épidémie) ; mais ces statistiques ne sont pas basées sur des autopsies."

    C'est le fait que les SK étaient internes qui est intéressant. On ne nous parle pas du tout de Kaposi externe, sur la zone nez/bouche, mais de kaposi interne. Des kaposi qui nécessitaient une autopsie pour être trouvés. Donc, des sarcomes de kaposi bien enfouis dans le corps.

    Donc, a priori, 100 % des cas étaient des cas internes. On est donc face à des cas qui n'ont rien à voir avec ceux dont on nous parle d'ordinaire, à savoir des atteintes à la face ou aux extrémités.

    Donc, il s'agissait de cas aux poumons et dans le système digestif. Donc, une certaine proportion des cas devaient venir des poppers (pour les poumons). Mais une grosse proportion devait venir en fait des antibiotiques, de l'AZT, et de tous ces genres de molécules (désagrégatrices de cellules) absorbées par voie orale et attaquant donc en premier le système digestif et le foie.

    Et vu que les causes de ce genre de cas internes sont nombreuses et fréquemment utilisées (antibiotiques), il y a possibilité de trouver des tonnes de cas facilement.

    Par ailleurs, avec les atteintes internes, se pose en plus le problème de la réalité du diagnostic. Avec des tumeurs sur la face ou dans la bouche, le diagnostic est simple. Tout est observable directement. Mais pour les atteintes aux poumons et au système digestif, le diagnostic est fait de façon indirecte via des radios. On voit juste des taches. Donc, la réalité du diagnostic est beaucoup plus sujette à caution. On peut tout à fait prendre des lésions pour des tumeurs. Et parfois, on peut même inventer n'importe quoi à partir d'une radio. C'est vrai qu'on fait des ponctions pour analyser les chairs concernées. Mais dans le cas présent, ce n'est peut être pas considéré comme obligatoire par les médecins, vu qu'ils sont quasiment sûr du diagnostic. Et en plus, même si on fait ces ponctions, il peut tout à faire y avoir eu agressions de la zone par des médicaments ou des drogues, et ensuite réparation anarchique des tissus. Réparation anarchique qui sera prise pour une tumeur.

    Donc, on peut tout à fait prendre des vessies pour des lanterne. Et du coup, on peut penser qu'il y a plein de cas qui en réalité étaient soit purement inventés, soit n'étaient en fait que de simples lésions. Ce qui signifie qu'il y avait plein de diagnostics complètement erronés et qui gonflaient les statistiques artificiellement.

    En plus, même s'il y a vraiment quelque chose, on ne sait pas si les tumeurs et lésions n'étaient pas là avant. Des tumeurs externes, on les voit apparaitre et se développer. Des tumeurs internes, ce n'est pas le cas. Et elle peuvent être là depuis 10 ans et ne rien avoir à faire avec la situation du moment.

    Par exemple, un gars prend des poppers ou de la cocaïne à 20 ans. Ca esquinte un peu ses poumons. On le diagnostique séropositif à 22 ans. A 30 ans, apparait une toux. On fait une radio qui dévoile les lésions qui ont été faites il y a 10 ans. On ne trouve pas de tuberculose ou de pneumonie. Alors, au vue des lésions, on dit que c'est un Kaposi pulmonaire. Sauf que les lésions datent d'il y a 10 ans et n'ont rien à voir avec la toux actuelle.

    Donc, si la plupart des cas de sarcome de Kaposi sont des cas internes, non seulement on va en trouver beaucoup parce que plein de gens utilisent des produits qui causent des lésions qui vont pouvoir être diagnostiquées comme SK. Mais en plus, les diagnostics vont être beaucoup plus souvent erronés. Donc, on va pouvoir multiplier les découvertes de cas très facilement. Il suffira de vouloir les chercher.

  18. (Jardinier @ Samedi 30 Juillet 2011 20h49)

    Bon, erreur possible : ça m'étonne, mais mettons que j'avais dû croiser les termes "sarcome" et "poppers" :

    http://www.google.co...&rlz=1I7ADSA_fr

    En tout cas, pratiquement tous les sites pointés par mon lien ci-dessus parlent bien de corrélation.

    Oui, mais trouver ces résultats après avoir croisé les termes sarcome et poppers, forcément, c'est déjà beaucoup moins étonnant.

    Par ailleurs, les résultats en question expliquent tous ensuite que ce lien est sujet à caution. Donc, ils ne soutiennent pas du tout la thèse du lien entre les deux. Ce qui serait absurde de leur part, comme je l'ai souligné dans mon message précédent.

    Pour le vaccin contre l'hépatite B, si on parle de séropositivité, c'est différent. Parce qu'effectivement, les vaccins sont connus pour favoriser la séropositivité. Donc, il est tout à fait possible que ce soit le vaccin qui ait rendu ces mecs-là séropositifs. Mais en ce qui concerne un lien entre ce vaccin et la déclaration de cas de sida, c'est autre chose. Je n'y crois pas trop.

    Sinon, en ce qui concerne les spéculations conspirationnistes je ne suis pas contre. Mais concernant Wolf Szmuness, je n'y crois pas tellement. Il n'y avait absolument pas besoin de Szmuness et du vaccin contre l'hépatite B pour inventer cette maladie. Les hard-fêtards gays de l'époque prenaient tellement de drogues et d'antibiotiques qu'il n'y avait aucun problème pour trouver dans cette partie de la communauté gay plein de personnes ayant des symptômes de type sida et se retrouvant positifs aux tests. Idem pour la communauté des droguées de l'époque, ou encore des hémophiles.

  19. (Jardinier @ Vendredi 29 Juillet 2011 11h19)

    Par ailleurs, je me suis mal expliqué sur mon histoire de novlangue qui n'était nullement une attaque à ton égard. J'ai parlé de novlangue, parce que j'ai fait une recherche avec Google en écrivant mon post, entre autres pour retrouver des infos que j'avais entrevues sur les sarcomes, et j'ai eu la surprise de trouver une grosse majorité de liens vers des pages et des développements associant sarcomes et poppers, alors que je n'avais pas croisé les deux termes, mais seulement entré le terme "sarcome", et/ou croisé les termes "sarcome" et "sida", et non "VIH", ni "poppers". Or, ça ne correspond plus aux liens que j'avais trouvés il y a quelques mois. J'en conclus qu'il y a une tendance récente à associer systématiquement sarcome et poppers qui est en train de se faire jour, y compris manifestement chez Wikipédia. Et donc, je me suis dit que notre débat là-dessus était bien dans l'air du temps et que nous devions prendre garde à ne pas contribuer à notre corps défendant à des amalgames en voie de se constituer en nouvelle doxa.

    Je ne sais pas où tu as trouvé ça. Mais en faisant la même chose avec Google (sarcome sida), je n'ai rien trouvé de ce genre. A part la page Wikipédia, qui conclut à l'absence de lien entre les poppers et le sarcome de Kaposi.

    D'ailleurs, je ne vois pas où serait l'intérêt de l'orthodoxie à relier poppers et sarcome de Kaposi. Vu que c'est la thèse que les dissidents défendent depuis des années, ça serait se tirer une balle de le pied en reconnaissant qu'ils avaient raison depuis le début.

    D'autre part, simplement, contrairement aux conclusions faites via des assimilations plus ou moins fondées que l'on peut rencontrer jusque dans les prises de position de la dissidence et de son public sympathisant, je ne suis pas entièrement convaincu que poppers = sarcome ou autres cancers de manière systématique ou générale : il faudrait voir de très prés les chronologies, les études, etc. - j'ai argumenté là-dessus que si tous les usagers de poppers avaient fait des sarcomes, ça se serait su et l'orthodoxie n'aurait pas appelé à la rescousse d'autres symptômes provenant du poppers (autres lésions cutanées du visage, troubles respiratoires montés en épingle...).

    Ben pourtant, ça a l'air assez net quand même (enfin.., avec les autres solvants, comme l'éther, qui était consommé pas mal à l'époque). Alors, évidemment, il y a le problème de savoir la réalité des symptômes aboutissant au diagnostic de sarcome de Kaposi à l'époque. Mais bon, en l'absence d'informations de ce coté là, on est un peu obligés de s'en tenir un minimum à la version officielle. Il est certain que les médecins ont du diagnostiquer plus de cas qu'ils n'auraient du le faire. Mais il devait y avoir au moins une certaine réalité minimum.

    Sinon, pour le coté systématique du sarcome de Kaposi chez les consommateurs de poppers, personne n'a dit ça (enfin.., jusque à nouvel ordre). Ca n'est pas systématique. Mais simplement, chez certaines personnes sensibles (le type de peau peut jouer aussi), avec un consommation de poppers régulière et assez intensive, et au bout d'un certain nombre d'années, il est possible qu'une ou deux tumeurs un peu grosses (un ou deux centimètres) apparaissent sur le visage dans la zone proche du nez ou dans la bouche. Ou alors qu'un ou deux grains de beautés préexistants se mettent à grossir sous l'influence des poppers. Vu les lésions que ça crée par ailleurs dans cette zone nez/bouche, ça ne semble pas extraordinaire que ça puisse aboutir à la création de tumeurs dans certains cas. Et effectivement, le soleil ou les lampes à bronzer peuvent avoir joué un rôle dans l'apparition de ce genre de tumeur.

    Cela dit, il y a en effet très probablement des cas inventés à partir de lésions non cancéreuses. Par exemple, le sarcome de Kaposi, peut aussi être localisé aux poumons. Or là, on ne peut pas voir directement la chose. On la voit par l'intermédiaire d'une radio. Du coup, des lésions non cancéreuses peuvent tout à fait être considérées comme des sarcomes. Donc, il était possible d'inventer des cas par ce biais là.

    De la même façon, je viens de découvrir qu'il y aurait aussi des sarcome au foie et dans le système digestif. Ce qui change les choses par rapport à ce que tu avais dit concernant l'AZT. Il devient effectivement possible que des lésions au foie ou dans le système digestif causées par l'AZT aient été considérées comme des sarcomes de Kaposi. Ceci alors qu'elles n'étaient pas cancéreuses du tout.

    Et il est possible que des lésions non cancéreuses dans la zone nez/bouche aient été considérées abusivement comme cancéreuses par les médecins à cause de l'hystérie qui régnait à l'époque. Mais il n'en reste pas moins qu'il y a dû y avoir des cas réels.

    Je ne suis pas convaincu non plus qu'en dehors de la "prise en charge" de la séropositivité les poppers aient pu entraîner autant qu'on tend à le dire maintenant - pour justifier l'interdiction - des problèmes autres que iatrogéniques à l'occasion de soins pour des lésions et des problèmes physiologiques en soi relativement bénins, avec confusions possibles des causes même hors tests et sida, et/ou autres que des problèmes psychologiques et partant psycho-somatiques liés à des effets d'addiction, de vécu sexuel modifié voire déstructurant, etc. Ce qui n'est certes pas rien loin de là. Mais j'en reviens quand même à ce que j'écrivais l'autre jour et que Jibrail a relevé, à savoir que ç'aurait pu être sensiblement moins grave - et mieux discernable pour ce que c'était réellement - sans l'approche de santé publique du sida concomittante, même dans les premières années.

    Moi je pense que oui. Les lésions causées par les poppers ont l'air d'être bien connues et documentées quand même.

    Je veux bien changer d'idée. Mais il faudrait une étude faite sur quelques centaines de personnes consommant très régulièrement et intensivement des poppers et n'ayant quasiment jamais présenté de problèmes caractéristiques de ce produit.

    Je ne sais si tu as lu intégralement la page de Cantwell, mais il a l'air de savoir de quoi il parle au moins quand il écrit : "Beginning in the mid-1970s, government scientists became interested in the health of gay men, particularly in the realm of sexually-transmitted diseases, and specifically in the sexual transmission of the hepatitis B virus. The early 1970s was a time when large numbers of gays come out of the closet and identified themselves as homosexuals at government-sponsored health clinics. Organizations such as the Gay Men's Health Project were formed at this time. Promiscuous gays were avidly sought as volunteers to test the efficacy of a newly-developed hepatitis B vaccine manufactured by Merck and the National Institutes of Health (NIH)."

    Je ne crois pas trop au vaccin contre l'hépatite B comme cause du truc. Par contre, ce passage est effectivement intéressant pour une autre raison. Le fait d'avoir soudainement des infos sur une catégorie particulière de la population permet souvent à la médecine d'inventer de nouvelles maladies spécifiques à cette population. C'est un peu la même chose dans le domaine technique. Une nouvelle technique de mesure de tel ou tel indicateur de santé permet d'inventer des maladies. Par exemple, l'arrivée des techniques de mesure des anticorps dans les années 70 a permis d'inventer les maladies d'immunodéficiences, puisque tout d'un coup, on pouvait mesurer au jour le jour précisément le niveau d'immunité.

    Du coup, la rencontre des deux trucs à permis l'invention du sida. En ayant cette nouvelle catégorie de population à analyser, et avec les nouveaux instruments de mesure des anticorps, il y avait matière à inventer de nouvelles maladies pour qui avait envie de le faire dans le milieu médical.

  20. (Jardinier @ Jeudi 28 Juillet 2011 21h37)

    D'abord, en histoire médicale, il y a toute une filiation décelable de Kaposi à Peyton Rous-Alexis Carrel et ainsi de suite...

    Je ne comprends pas où tu veux en venir là.

    Pour ce qui est du sarcome au début du sida, il semble que le nombre de cas, qui de toute façon était relativement faible, ait commencé à diminuer dès avant 1987. En france, la grande période d'alerte sur ce "symptôme" était surtout 1983-1985.

    Je ne vois pas en quoi ça contredit ce que j'ai dit. L'un n'empêche pas l'autre. Là, je me suis concentré sur la période 1995-2011. Ceci parce que j'ai pu trouver un chiffre concernant la diminution du nombre de cas (80 %) durant cette période et aussi parce que l'orthodoxie dit que c'est grâce aux trithérapies que le nombre de cas a diminué. Je ne parlais donc pas de la période 80-95 (celle dont toi tu parles).

    Mais, effectivement, ça a du commencer à diminuer dès la deuxième partie des années 80, puisque le sida a sifflé la fin de la grande fête dans le milieu gay. Les bacchanales géantes avec drogue a gogo, c'était effectivement entre les années 70 et jusqu'en 1983-84. A partir de 1986-87, le sida, le retour du discours moral, la crise, la mise en valeur des gays positifs, en couple, qui pensent bien comme il faut, etc... mettent fin à tout ça. Et du coup, la consommation de poppers commence à diminuer. Enfin plutôt la consommation excessive de poppers. Du coup, effectivement, le nombre de sarcome a du suivre.

    Cela dit, peut-être que ça n'est pas si évident que ça, puisque comme c'était le moment de la grande hystérie vis à vis du sida, il est bien possible que les médecins aient vu des cas de SK là où il n'y en avait pas. Donc, la période 86-95 est incertaine de ce point de vue là.

    Mais bon, c'est surtout la période à partir de 1995 qui est intéressante, puisque l'orthodoxie nous dit que c'est grâce aux ARV que le nombre de sarcomes de Kaposi a diminué.

    Il serait peut-être plus logique de penser que le sarcome était dû à plusieurs facteurs, dont l'association du poppers avec d'autres produits toxicologiques et/ou toxicopharmacologiques... ou d'autres produits et d'autres causes indépendamment du poppers. Autre co-facteur, que personne n'a mentionné à ma connaissance : les "lampes à bronzer" et l'exposition inconsidérée aux rayons Ultraviolets.

    C'est possible. Mais il n'en reste pas moins que les poppers et autres solvants sont clairement l'élément principal du problème, vu que c'est inhalé. Les poppers sont nécessaires et suffisants pour obtenir ces symptômes. Les autres causes sont non nécessaires et non suffisantes. Leur importance est donc limitée.

    Mais sinon bien sur, le soleil ne devait pas aider. Mais le soleil ou les lampes à bronzer seuls n'étaient pas suffisants pour créer ces problèmes chez des personnes jeunes.

    On peut penser que la présence de grains de beauté dans la région nez/bouche était un facteur. Les poppers pouvaient transformer un innocent grain de beauté en truc beaucoup plus gros.

    Tu vas me dire que le soleil ou les lampes à bronzer sont donc impliqués. Évidemment, mais ce que je veux dire c'est que les grains de beautés pouvaient être là bien avant la consommation de poppers et devenir plus gros au moment de la consommation de poppers en question. Et ça pouvait être des grains de beauté venant d'une exposition banale au soleil. Et puis, il y a des excroissances de chair et des grains de beauté qui arrivent spontanément sans que le soleil n'ait rien à y voir (sur des régions du corps qui ne voient que rarement le soleil par exemple. Surtout que le sarcome de Kaposi se situe aussi dans la bouche. Alors que la bouche n'est pas concernée par le problème des UV. Donc, le problème d'une exposition excessive aux UV devait représenter un élément favorisant, mais loin d'être déterminant.

    Autre "cofacteur" évident pour déclencher des cancers en France au moins à partir de 1986, et non 1987 comme officiellement : l'AZT...

    Oui, mais l'AZT va plutôt déclencher des cancers dans le centre du corps (foie, pancréas, système digestif, etc...), pas au niveau du visage. Peut-être que ça peut le faire un peu au niveau des poumons. Mais ça va être relativement rare chez des personnes jeunes. Et puis, vu la vitesse à laquelle ça tuait, il n'y avait pas tellement le temps que des tumeurs se forment.

    Alors peut-être qu'une combinaison AZT + poppers auraient pu favoriser encore plus le phénomène (durant la période 86-92, quand les doses d'AZT étaient énormes). Mais une fois sous AZT, la personne ne devait plus tellement avoir envie de baiser et de faire la fête vu les doses administrées à l'époque. Donc, la consommation de poppers devait être réduite à quasiment rien à ce moment-là.

    Et de plus, poppers ou pas, pourquoi ne pas imaginer à titre d'hypothèse, un accident, voire quelque chose de plus délibéré, à un moment donné vers 1979-81, dans l'expérimentation du fameux virus du cancer, un peu dans le genre de ce qui s'est passé pour la mise au point du vaccin de l'hépatite C par Wolf Szmuness (et/ou en convergence avec cette affaire là)... mais en plus clandestin et inavouable ? Il existe au moins une thèse documentée permettant d'avoir des doutes.

    Personnellement, je ne crois pas à l'existence des virus. Donc, je ne retiens pas cette hypothèse. Bien sûr, on pourrait évoquer malgré tout un produit cancérigène dans les vaccins. Mais je ne crois pas qu'une seule injection suffirait à provoquer des cancers. Et encore moins des cancers localisés spécifiquement à la face, aux poumons et aux extrémités. Non, il faut quelque chose pris de façon répétée et irritant spécialement les zones concernées. Et les poppers et les autres solvants sont de très bon candidats pour ça.

    En outre comme je l'ai fait remarquer, il y avait des poppers de qualités et compositions très différentes, à peu près hors contrôle (?) des instances sanitaires. En particulier, la plupart des poppers français dégageaient souvent plus d'acidité sensible très rapidement au niveau des sinus et des bronches, et ils occasionnaient plus facilement des brûlures au bord de la narine... fréquemment pour des effets psycho-actifs affaiblis, donc pouvant obliger à une consommation en plus grande quantité.

    C'est possible. Mais pour le prouver maintenant... Mais bon, c'est possible effectivement.

    Donc, attention à ne pas se joindre à une certaine tendance actuelle à faire chorus et à réécrire l'histoire en novlangue orwéllienne quant au lien entre sarcomes et poppers.

    La tendance, elle n'est pas tellement nouvelle. C'est depuis les débuts de la dissidence que le lien a été fait (même si on se concentrait plutôt sur le stress oxydatif). Et merci pour la novlangue orwéllienne. Mais hélas, je crois que mon style est beaucoup trop basique pour prétendre à l'honneur d'être qualifié de "novlangue orwéllienne". Style qui implique une certaine recherche dans l'expression (et un coté assez tordu et contorsionné également).

    Cela dit, vu ta réaction, j'ai comme l'impression que tu consommes ou a consommé des poppers et que pour une raison bizarre, ça te déranges qu'on vienne en souligner les dangers. En fait, ce n'est même pas tellement les dangers des poppers qui ont l'air de te gêner, puisque tu avais l'air d'acquiescer au fait qu'ils entrainent plein de problèmes autres que le sarcome de Kaposi. Ça a l'air d'être sur le sarcome de Kaposi que tu coinces. Alors que bon, c'est juste un problème parmi un large panel d'autres problèmes causés par les poppers. Donc, c'est un peu bizarre comme réaction.

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