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forum sidasante

Aminata

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Messages posté(e)s par Aminata

  1. Je crains fort que les « thésards officiels » oublient un peu facilement (cest pratique) que la quête de léquilibre doit avant tout personnelle ... et que les individus feignent dignorer que leurs principales ressources (et leurs mises en uvre) soient en eux

    Bonjour à tous

    Depuis le sud ouest de l'Espagne où il fait un temps superprintanier et sans eau depuis des mois et des mois.... Les changements commencent à échelle humaine...

    Les "thésards officiels", qu'ils soient de médecine, de finance ou de religon font partie d'un paradigme global qui a des siècles d'existence et que nous cautionnons et y collaborons (même silencieusement), également depuis des siècles, non seulement parce qu'ils sont votés par une grande majorité d'entre nous mais aussi parce que nous accourrons à leurs "prêches" dès que nous sommes la proie de la peur, qui est la dame qui nous "gestionne", "pressionne" et "conditinne", fort bien, également dans notre grande majorité.... Ce n'est pas facile d'être libre.... On ne nait pas libre, on le devient...

    Quand nous sommes malades, la peur nos pousse chez le médecin. Quand nous voulons changer de voiture, nous allons voir le banquier pour qu'il nous donne un crédit et quand rien ne va plus et perd son sens (et à voir lequel !), nous nous tournons vers les cieux...

    Ainsi que les thésards officiels n'ont aucun mal à effectuer des percées de plus en plus grandes dans nos mentalités, puisque nous leur proportionnons le terrain à... Ils n'oublient jamais, bien au contraire, ce qu'est l'homme et souvent, ce qu'ils prêchent ne l'appliquent pas à eux....

    Par exemple, je connais bien des médecins allopathes et nous en avons en consultation qui ne veulent pas, lorsque la maladie est grave, recourir à leur propre médecine car ils en connaissent trop les effets secondaires (chimiothérapie, par exemple) ou qui ne vaccinent pas leurs enfants....

    Et à décharge des thésards, petits ou grands, il ne faut pas oublier également que dans nos universités, qu'elles soient de médecine ou non, on n'apprend pas à apprendre - à savoir : mettre son intelligence, sa curiosité et son esprit critique au service de la connaissance - sinon à se modeler au paradigme que l'on va servir, et servir le pardigme, c'est renoncer à soi, c'est déjà se trahir et entrer dans l'ère des compromis qui finit par nous mener à mettre notre vie à crédit, à vivre dans le paraître avec ce que cela comporte de misère affective et de brillance matérialiste.... au mépris de l'être, et de notre nature profonde.

    Quand on dit à une personne qu'elle a le sida, un cancer ou n'importe quelle autre maladie grave, sa première réaction est la peur - la peur de perdre la vie, que tout s'arrête - la seconde d'être victime d'une injustice (colère) et la troisième d'être proie de la panique et de foncer vers toutes les solutions médicales possibles et inimaginables "externes" pour la sauver sans sa réelle participation de ce qu'elle même a construit patiemment à l'interne (dans la majorité des cas, non dans tous les cas)....

    Bien rares sont les personnes qui pensent qu'elles ont peut être quelque chose à aprendre de leur propre maladie et que pour gagner... il faut savoir perdre....

    Et encore plus rares sont celles qui ont vraiment l'intention de.... Ce que Jung appelle descendre dans son obscurité (entrer en conflit avec soi-même) pour retrouver la lumière (sa nature profonde), ce que l'homéopathie uniciste appele l'entendement, la volonté et l'amour de soi ou Psore.... Et dans ce sens, soigner l'autre est parfois ingrat... Tu quittes la douleur, la mémoire étant éphémère, le patient oublie, va mieux mais n'est pas guéri pour autant...

    D'une certaine manière, en tout cas du moins c'est mon opinion, les thésards officiels ne nous font pas assez souffirr puisque nous les supportons toujours et que nous les nourrissons !

    Combien d'entre nous sommes prêts à descendre dans la rue, pour retrouver cette humanité perdue ??? Pour le football, tout le monde y va.... Mais pour exiger qu'un politique tienne ses promesses sinon il retourne au charbon et à faire des routes comme tout le monde ou qu'un ministre de la santé qui gonfle les chiffres à propos d'un vaccin (hépatite B) et empoisonne ses concitoyens en bénéfice de... , soit démissoné illico et aille changer les couches de nos anciens dans une résidence d'une troisième âge... il n'y a plus peronne...

    Je suppose que cela est ainsi parce que si l'on se mettait à exiger de l'autre, cela impliquerait que l'on exige d'abord de nous-mêmes...

    Amitiés

  2. Suite Syphillis, point de vue homéopathique

    La pénicilline supprime la manifestation primaire de la syphilis - le chancre - sans suprimer la présence du tréponème dans l'organisme.... c'est-à-dire sans en supprimer la cause... celui-ci continue donc son oeuvre dans l'organisme et ses manifestations se traduisent par l'apparition de divers symptômes, en foncton du milieu interne de chacun (inné et acquis) - ce que la médecina appelle les complications de la syphilis ou les phases secondaire et tertiaire... Cela correspond à la notion de miasme ou de diathèse (terme plus moderne) de l'homéopathie.

    Autre fait physiologique, qui constitue une loi en homéopathie, une maladie sexuelle se transmet à l'autre à l'exacte hauteur de son développement chez la personne qui en est atteinte.

    Si elle est en phase aigue, elle se transmettra sous sa forme aigue. Si elle est à l'état latent, elle se transmettra dans son aspect latent, ces deux états étant toujours adaptés et étant toujours le reflet du terrain (milieu interne physique et psychique) de la personne "malade"....

    Cette particularité se transmet également à la descendance lors de la conception - et correspond à ce que la médecine allopathique - appelle la prédispositon génétique à... Ce fait physiologique a été remarqué dans d'autres cadres cliniques par des études cliniques allopathiques. C'est le cas, par exemple, du mercure (métal lourd)....

    Ainsi, une personne - qui n'a jamais attrapé la syphilis - et qui souffre de péritonite nécrosante, coliques néphrétiques à l'âge adulte ou d'atteinte des artères présentera par ces deux manifestations pathologiques des signes d'appartenance à la diathèse syphilitique transmise par son père ou sa mère qui, eux-même, peuvent l'avoir reçu de leurs propres parents. Il ne faut pas oublier que la syphilis fut une maladie globale aux X - XVI et XVIII siècles... et une maladie fréquente durant toutes les guerres.... tout comme la gonorrhée...

    Au contraire du traitement allopathique suppressif (disparition dy symptôme) - le traitement allopathique est curatif:

    - par le nosode de la syphilis : Luesinum

    - par le remède qui correspond au cadre clinique : bien que le chancre soit le même pour tout le monde, le remède homéopathique ne sera pas le mème pour une personne qui a des tendances alcooliques, qui est jalouse de façon maladive et ne mange que des plats épicés... que pour une personne qui est triste, renfermée et est folle du sucre...

    - et enfin par le remède constitutionnel qui correspond à la globalité psychobiologique du patient...

    Amitiés

  3. Bonjour

    Un peu d'histoire

    La syphilis qui jouit dun nom spécifique aux quatre coins du monde, est une maladie sexuellement transmissible (MST) ou transmissible de mère à enfant. Elle est connue depuis lAntiquité, que ce soit par les chinois bien avant Jésus Christ, ou les romains, les grecs, les indiens ou les arabes. Elle enveloppa de ses ailes mortifères la vieille Europe jusquà la découverte de la pénicilline.

    Les Français l'appelaient "le mal de Naples". Pour les Italiens, c'est "il male francese", le mal français comme pour les Anglais d'ailleurs qui l'appelaient "the french disease". Quant aux Espagnols, ils la croyaient venir des Indes occidentales. Mais pour tous, c'était "la vérole", la plus "glorieuse" des maladies honteuses, celle que d'innombrables couplets ont célébrées dans les garnisons ou les salles de garde.

    Elle disposa de nombreuses propositions de traitement dont certaines me rappellent fort les conseils actuels, donnés comme moyens préventifs pour lutter contre le syndrome de immunodéficience acquise ou Sida ! Ecoute bien ! On proposa de brûler sans plus de cérémonie tous les malades atteints de syphilis ou encore, plus simplement de les castrer... On recommanda labstinence sexuelle et on interdit les relations sexuelles hors mariage et de sembrasser sur la bouche, convention sociale de se saluer, fort commune à lépoque, car lon pensait que la maladie pouvait également se transmettre par de tels attouchements. On préconisa de jeter en prison toutes les prostituées et lon interdit aux barbiers de pratiquer également loffice de chirurgiens, ainsi que de boire dans le même verre ou de manger dans la même assiette, les uns après les autres. On obligea les maisons publiques et les hôtels à faire la lessive et à changer les draps plus dune fois lan, car à lépoque, la coutume nétait pas de changer les draps à chaque nouveau client. On essaya diètes et régimes, purgatifs et saignées ... jusquà ce que lemploi du mercure devint général.

    Actuellement, elle est en recrudescence autant dans les pays pauvres que dans les pays industrialiisés. L'incidence annuelle mondiale de la syphilis est estimée à 50 millions de cas, dont 400 000 traités aux USA.

    En 1905, Schaudinn découvre le germe responsable : Treponema pallidum, qui est un spirochète.

    Symptomatologie

    On distingue plusieurs périodes :

    - la période primais au cours de laquelle le spirochète pénètre dans l'organisme au niveau des organes génitaux au cours d'un rapport sexuel dans la très grande majorité des cas (à la suite d'un contact avec une des lésions contagieuses présentées par le contaminateur).

    Après une incubation de 3 semaines à 3 mois, apparaît le chancre au point d'inoculation, totalement indolore, ferme, propre, rosé et dur et en réalité peu inquiétant pour le malade. Il repose sur une base indurée donnant l'impression aux doigts d'un morceau de carton enchâssé dans la peau. Des ganglions sont perçus dans le territoire lymphatique correspondant.

    Le chancre est plus difficile à mettre en évidence chez la femme. Il est fréquemment surinfecté.

    - la phase secondaire : 40 jours après le chancre, le spirochète a progressé sournoisement dans tout l'organisme et a entraîné une véritable septicémie atteignant la peau, les muqueuses, le système nerveux etc... Elle peut paraître inapercue

    Les tableaux cliniques sont multiples : adénopathies, éruption cutanée ("roséole syphilitique ou macules"), "syphilides papuleuses", taches cutanées curieuses évoquant parfois un psoriasis (lésions cutanées de 1mm à 1 cm, isolées ou groupées, grises sur peau noire, ces lésions peuvent se fissurer sur la face) , de l'acné, un impétigo, une perlèche des commissures labiales, plaques muqueuses (buccales, nasales, pendant 2-3 semaines, très contagieuses), perte des cheveux. etc... Ces syphilides peuvent simuler un très grand nombre de maladies de la peau et seuls les examens de laboratoire font le diagnostic (en médecine allopathique). Les muqueuses, les phanères (alopécie), tous les organes peuvent être atteints.

    La phase secondaire marque également la fin de la période de transmission sexuelle.

    Après quelques mois ou quelques années, la syphilis rentre dans sa troisième phase d'évolution.

    - Au cours de la troisième phase, le spirochète se cantonne dans certains territoires, s'y livrant à un travail sournois qui ne se manifeste parfois qu'après 20 ou 30 ans : atteinte des valves aortiques, dissection aortique, gommes syphilitiques, atteintes osseuses, sensorielles, paralysie générale avec troubles psychiatriques graves, tabès, lésions neurologiques (perte de mémoire, dégradation de l'intellect, modifications de la personnalité, tabès : paralysie générale).

    La paralysie générale syphilitique , due à une méningo-encéphalite à tréponème, a été décrite en 1882 par Bayle. Selonlla médecine allopathique, cette période est très courte chez les personnes VIH positif

    Le diagnostic repose sur la découverte du germe à l'examen direct et sur la sérologie (allopathie(). Les tests se réptètent apr`s traitement par la pénicilline (phase aigue)

    Voilà, pour la partie allopathique...

  4. Bonjour à tous

    Après avoir lu les messages, je vous fait part de mes réflexions... dont l'essentiel se résume au fait que lorsque nous abordons la santé ou plutôt la maladie, la santé étant un état d'équilibre idéal qui n'existe pas, on considère toujours le corps comme une suite d'éléments séquentiels où une cause donnée - par exemple, prendre du Zinc ou de la vitamine C - doit provoqué un effet donné...

    Etat d'esprit qui colle parfaitement au paradigme médical orthodoxe duquel pourtant, par nos questions et interrogations, nous essayons tous de nous démarquer. Peut-être serait-il nécessaire de réfléchir sur notre cohérence d'êtres pensants - et non raisonnants - et plus que tous sur ce que nous sentons, ce que nous dit notre instinct.

    C'est une vue de l'esprit que d'isoler le système immunitaire (et les immunologistes sont à l'heure actuelle en train de réviser des théories relativement récentes qui datent seulement du milieu du XX siècle) et de le considérer comme une entité qui fonctionne tout seul dans son coin. Il travaille en feed-back avec le système nerveux central et le système hormonal et non toujours en réaction à... sinon qu'il émet également des informatons qui sont analysés par les deux autres, et ils cherchent tous une réponse ensemble. Il existe une solidarité cellulaire incroyable dans notre corps, de telle façon qu'une cellule epithéliale du pied est toujours au courant - c'est un exemple - de ce que "pense" un neurone...

    Par exemple, au sein du système immunitaire, il existe une hiérarchie de cellules, les plus simples étant les macrophages et les plus sophistiquées les CD4 (entre autres). Mais il existe aussi des cellules killers (cellules assassins), sans "état d'âme et intelligence" (des espèces de mercenaires) et d'autres, à l'extrême, qui sont prêtes à se suicider pour le bien-être de la communauté cellulaire... Et toutes agissent dans le sens de "un pour tous et tous pour un"....

    Dans ce sens, prendre par à coups de susbstances complémentaires ou déterminées, c'est faire abstraction de toutes les réactins en chaîne que cela provoque, y compris au niveau psychique, et ne considérer que l'effet immédiat, la pinte del'iceberg...

    Le Sida est un problème complexe qui génère ses propres contracdicions: un syndrome n'ayant jamais été, jusqu'alors dans la terminologie, la signification précise d'une maladie, sinon un état de fait : une espèce d'auberge espagnole où n'importe quelle pathologie peut se mettre à table. Jusqu'alors jamais un virus n'avait causé un syndrome.

    En outre, le sida n'est pas le seul cadre clinique qui génère la disparition des CD4... pour lequel la lecture des tests est très aléatoires et selon la situation donnée, péremptoire. Des études australiennes ont montré que des enfants survacicnés ont, à l'âge de 12 ans, les CD4 dansles choux... et dans un cadre de situation de malnutrition chronique et de stress ou de tuberculose (comme dans les pays d'Afrique, par exemple), les CD4 sont également dans les choux... On diagnostique dans ces cadres cliniques, le sida comme s'il en pleuvait....

    D'autres études cliniques ont démontré également que dans l'éventail des maladies opportunistes, ces sont des catégories bien précises qui font telle ou telle maladies, selon l'âge et le sexe... Par exemple, le sarcome de kaposi se manifeste, dans la grande majorité des cas, chez des hommes adultes... Mais personne est capable de dire pourquoi...

    Enfin, pour conclure, comme thérapeute (je n'aime pas le terme médecin), il me semble toujours plus important de savoir qui fait la maladie, pourquoi et comment cette personne fait la maladie que de savoir ce qu'est la maladie et de lui donner un nom, tout en sachant qu'elle s'appuie sur des théories qui ne snt que ce qu'elles sont, des théories...

    Amitiés

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