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Takeshi

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Tout ce qui a été posté par Takeshi

  1. Que dire ? Sinon que la SexPol du Système ressemble de plus en plus à une chasse aux sorcières... https://reseauinternational.net/un-professeur-suedois-transphobe-risque-de-perdre-son-emploi-pour-avoir-fait-etat-de-differences-biologiques-entre-les-sexes/
  2. Je ne peux que conseiller à quiconque lirait ce témoignage d’en rester aux voies naturelles, beaucoup plus jubilatoires... Certains organes sont faits pour le plaisir, d’autres pour la défécation... Je suis sidéré par le fait qu’une femme puisse choisir d’avoir une « relation sexuelle » - dans ce cas-ci, ce terme répugnant est bien adapté – avec une homme incapable de faire la différence...Y a quèque chose qui va plus, là... Je commence réellement à penser que le seul problème, c'est que plus personne ne sait ce qu'est le Plaisir...
  3. Cette foutue croyance aux virus est un truc extrêmement tenace...et très nocif. Bien évidemment, les virus existent. Mais ils n’attaquent pas un organisme en bonne santé. On peut voir les virus comme des prédateurs, en quelque sorte. Dès que, pour une raison quelqconque, un être vivant s’affaiblit, il est susceptible de devenir la proie d’un prédateur quelqonque. La raison peut être, par exemple, la faim, un hiver rigoureux... Dans le cas des humains, ce n’est pas vraiment un hasard s’ils tombent malades ( attrappent des virus ) en hiver. C’est à ce moment que l’énergie disponible dans l’atmosphère et dans la nourriture est à son plus bas niveau. D’autres raisons pouvant induire une baisse notable du niveau d’énergie : le stress, la solitude, la pauvreté, un rythme de vie trop décalé du Vivant... Et sans doute d’autres encore auxquelles je ne pense pas maintenant. Et, bien entendu, la consommation de médicaments qui induit une chaîne sans fin de déséquilibres que d’autres médicaments viendront compenser. Il faut savoir que jusque dans les années cinquante, on trouvait des herboristeries partout, et qu’en France c’était la manière la plus courante de se soigner. Il faut savoir aussi que de nos jour, la sécurité sociale sert principaklement à subventionner l’industrie pharmaceutique. Enfin, ceci dit, bienvenue : on se sent parfois très seul dès lors qu’on ose se poser des questions sur la médicalisation totale en cours.
  4. Il m’arrive assez souvent, personnellement, d’avoir des épisodes diarrhée-fièvre qui peuvent durer deux-trois jours, parfois avec de fortes douleurs gastriques. La température monte parfois jusqu’à 38°. Pas de quoi s’affoler, franchement. Ces états sont liés, en ce qui me concerne, à la « lourdeur » de l’atmosphère, à des états stagnants, collants, de l’atmosphère. Mais bon , ça c’est mon point de vue. La dégradation continuelle de l’énergie atmosphérique, provoquée par la radioactivité ( en particulier de puis Fukushima ) et l’extension des Wifi, finira par poser des problèmes. C’est peut-être, d’ailleurs, une des raisons d’être de la propagande « en faveur » du SIDA. Tant qu’on regarde de ce côté là, on ne regarde pas ailleurs.... Quant à être fatigué en hiver, ça me semble plutôt un signe de bonne santé....
  5. Si je n’ai plus donné signe de vie dans cette estimable assemblée virtuelle, c’est qu’une réflexion en cours a été rattrapée, et dépassée, par la réalité. La « Politique Sexuelle », dont j’annonçais l’apparition, existe déjà d’une manière tout-à-fait officielle. À Cuba. Si la question vous intéresse, lisez soigneusement cette intervioue de Mariella Castro, nièce de Fidel et master en je-ne-sais-trop quoi… [ http://www.legrandsoir.info/mariela-castro-le-gouvernement-des-etats-unis-est-preoccupe-et-occupe-par-le-mouvement-lgbt-cubain.html] Tout y est, absolument tout. Sauf l’obligation morale du Saint-Condom, qui est désormais implicite. A cause de la Terrible Maladie, bien entendu. Aussi, plutôt que de Politique Sexuelle, je parlerais plutôt désormais d’une Nouvelle Morale Sexuelle, basées ur la Théorie du Genre ( que pour ma part je préfère nommer la théorie du non-genre ) . Les choses vont vite, très vite. Cette nouvelle morale est devenue, sans que ce soit ni clairement dit, ni débattu, la doctrine à peu près officielle de tout la Gauche Bien-pensante, et de celle qui se prétend alternative. Mariella Castro est, par exemple, l’invitée vedette – au même titre qu’Axelle Red, qui, elle, est chanteuse, de la Manifiesta organisée par le PTB ( Parti du Travail de Belgique ) sur la côte belge. Je vois, moi, se mettre en place une sorte de « proto-nazisme ». C’est à dire un type de « ^peste émotionnelle » qui pourrait aboutir, in fine, à une situation sociale à côté de laquelle le nazisme des années trente fera figure de pique-nique convivial. Je pèse mes mots. Reste à le démontrer en termes socialement compréhensibles. Je m’y attache, mais faudra un peu de temps. En tout cas , les ingrédients dont Reich parlait dans Psychologie de Masse du Fascisme, y sont. -Une immense angoisse sexuelle liée au fantasme d’une Terrible Maladie. -Une idéologie réduisant l’instinct sexuel à sa fonction de reproduction ; -une théorie relativement analogue à la théorie de la race Pure. Pour rappel, la race « aryenne » était censée être supérieure parce que pure, « lumineuse », non-soumise aux instincts animaux. C’est à dire sexuels. La théorie du non-genre, en postulant la « libre orientation »,postule, elle aussi, la domination sur l’instinct. J’ai bien dit : « postule ». Bon. La suite plus tard, et bonjour chez vous.
  6. Merci, Jardinier. Là,on est beaucoup plus en convergence. Tu poses des questions auxquelles il me faut réfléchir.
  7. Merci pour le « odieux » On n’est pas loin de l’imputation d’homophobie, là, presque aussi grave de nos jours que celle d’antisémitisme… Et ce, simplement, parce qu’on s’écarte du politiquement correct qui veut que, quasiment par essence, les « gays » sont le fer de lance du progressisme. Je précise, et je reprécise toutefois : Ce que je dis n’engage que moi, et j’estime avoir le droit de l’exprimer… Je’ réaffirme donc que le mouvement « gay » est devenu non seulement réactionnaire, mais potentiellement dangereux, vu le soutien béat et non-critique dont il dispose dans l’intelligentsia. Réactionnaire, d’abord : Comment se fait-il que le mariage, institution considérée dans les années soixante-dix comme la première à abattre pour ébranler le patriarcat, soit devenu révolutionnaire dès lors qu’on y accole le qualificatif «gay » ? Comment se fait-il que la famille traditionnelle soit désormais parée de toutes les vertus dès lors que leurs deux parents seraient du même sexe ? Comment se fait-il qu’émettre le moindre doute sur cette dernière question – l’homoparentalité – entraîne quasi automatiquement l’imputation d’être un catholique intégriste ou un partisan du Front National ? ( Et, à propos, les « gays » seraient donc « par nature » préservés de toute forme de racisme ? ) Dangereux, ensuite, de par leur politique sexuelle. Négation radicale du genre : la différence entre femmes et hommes serait d’origine idéologique. Et, partant, ceux qui affirment le contraire sont des tenants de l’ordre patriarcal. Criminalisation progressive des rapports dits non-protégés. Il y a eu, récemment, quelques jugements en ce sens. Le tout, bien entendu, au nom de la lutte contre l’infection. Et, je constate que c’est ce type de politique sexuelle qui devient dominante dans les médias, et, déjà en grande partie, dans l’enseignement. Faut-il rappeler que l’utilisation obligatoire du condom peut entraîner, outre de grosses déceptions , une recrudescence des grossesses non-désirées ? Il est vrai que là, ça concerne la sexualité de la jeunesse non-gaye, dont tout le monde se fiche éperdument. Enfin, j’ajoute que le « nationalisme » me fait, de manière générale, profondément chier ( pardon>. J’oubliais que c’est mal de dire des gros mots sur Internet ) -Or, les « Gays » ont un drapeau ( qu’ils ont, sans vergogne, emprunté aux mouvements pacifistes ) -Et ils ont les « Gay Pride »…( en Anglais, bien sûr ). Je ne vois pas, personnellement, en quoi il faudrait être fier d’autre chose que du fait d’être vivant. J’ajouterais qu’il est désormais devenu impossible d’utiliser le mot français « gai » dans une conversation courante… Bref, et encore une fois je précise, ceci ’est MON point-de-vue. Et je précise : l’ancrage le plus profond des idéologies réactionnaires dans le patriarcat est l’interdiction du plaisir féminin et la mystification du plaisir masculin. L’homosexualité ne vient qu’en second, et encore, elle est parfois valorisée…Faut-il vous rappeler la Grèce Antique ?
  8. Vous me posez un problème… En posant un cadre aussi vaste… Il y a de quoi dire sur la période qui va du XII ème siècle à nos jours… Mais je remarque que c’est justement au XIIème siècle que le capitalisme moderne s’est instauré. Et que, de fait, la substituions du péché de la chair au péché d’usure a marqué l’alignement des Vieux Monsieurs de Rome sur le capitalisme naissant – ce qui a abouti, plus tard, à la sécession protestante. Je me serais personnellement contenté des trente dernières années, ce qu’on pourrait appeler la Restauration Reagano-Thatchérienne. Mais bon. Disons d’abord que je ne crois absolument pas à une planification du type « Illuminati ». Le Pouvoir capitaliste est trop bordélique. Il fonctionne de manière empirique, en trouvant dans les crises qu’il occasionne l’occasion de se perpétuer. C’est seulement sur le plan de l’idéologie qu’il est totalement cohérent, depuis deux siècles, comme Chomsky l’a clairement démontré. L’imputation d’une gouvernance d’Illuminés rappelle trop, d’un autre côté, l’accusation que les milieux d’extrême-droite faisaient, avant-guerre, aux Francs-Maçons de diriger le monde. Le Pouvoir ressemble plus, à mon avis, à une nébuleuse de centres qui parfois divergent, parfois coopèrent, cimentés par un fonds idéologique commun. Fonds idéologique élaboré empiriquement. A mon avis, la manipulation du SIDA n’a pas été planifiée. « Ils » ont remarqué que ça marchait, que les homosexuels s’inquiétaient, tentaient de se regrouper pour faire face ensemble au risque pressenti, et ont dès lors mis leurs médias sur l’affaire. Instrumentalisant dès lors ce qui deviendra peu à peu la « communauté » homosexuelle, et par la suite, le mouvement « gay » - dont il y a beaucoup à dire mais qui, pour moi, est un mouvement tout-à-fait réactionnaire, et même dangereux.
  9. Je ne partais pas d’un point de vue médical…D’où la confusion, sans doute.. Je parlais du rôle fantasmatique de la maladie, de la peur de l’infection, et des angoisses sexuelles qui sont à la source ce cette peur. Dans « Psychologie de masses du fascisme », Reich explique que le nazisme est composé à la fois d’ un désir de vivre ( la pulsation du sang ) et d’une angoisse sexuelle , qui elle s’exprime par la peur de l’infection. Ce qui correspond pas mal à notre époque – en tout cas en ce qui concerne la peur de l’infection – le désir de vivre ayant été purement et simplement « condomisé ».
  10. Avant de répondre plus longuement à toutes vos passionnantes interventions... L'information diffusée par Jardinier me fait craindre qu'on n'arrive effectivement à une crise... Où le SIDA tiendrait le rôle que la syphillis a tenue pour le Nazisme... "Crise civilisationnelle"...c'est encore en-dessous de la réalité.
  11. Nous devons inverser notre vision du SIDA. Depuis les dernières déclarations de Montagnier, plus personne ne peut honnêtement affirmer « ne pas savoir ». Or, rien ne bouge. Pourquoi ? Qu’est ce qui empêche les gens d’admettre l’évidence ? Il y a, bien sûr, le « black-out » médiatique. Mais, en dehors des évidents intérêts économiques de l’industrie du médicament, qu’est-ce qui justifie ce black-out ? A quelle vision de la société, et, surtout, de la sexualité sert-il ? Et, au delà de tout ça, à quelle politique correspond-il, et dans quels « think-tanks » cette politique a-t-elle été élaborée ? Pourquoi la question est-elle si puissamment émotionnelle, qui utilise ces leviers émotionnelles et dans quels buts ? Pourquoi la « promotion » du SIDA a-t-elle si étroitement coïncidé avec la « révolution conservatrice » de Thatcher et Reagan ? Voilà quelques-uns des thèmes de réflexion que je vous propose. J’espère qu’ils éveilleront un quelconque intérêt dans cette docte assemblée.
  12. Je suis absolument fasciné par le concept de "transcriptase inverse". Je pense qu'on n'a jamais rien inventé de plus beau. A faire frémir de bonheur les plus grands surréalistes. Il s'agit de transcrire, ( quoi ? ) mais de façon inverse. Et on ne dit pas "transcription", mais "transcriptase". On sent de suite le côté pervers, maléfique, vicieux de la chose. Inverse, en plus. C'est particulièrement diabolique...Comme les CD où l'on entend un message sataniqe, dès lors qu'on les écoute à l'envers. J'ai peur...
  13. Il s’agit bien –hélas – d’une religion. Une religion sans paradis. Une religion sans issue possible. Une religion sans extase. Une religion qui fixe comme limite aux croyants la réalisation de fantasmes purement cérébraux. Une religion basée sur la peur de l’infection… de même d’ailleurs que cette religion soi-disant païenne qui sévissait en Allemagne dans les années trente. Il suffit de remplacer « SIDA » par syphilis. Le fond est pareil. Une religion qui s’apprête à nier l’existence même d’hommes et de femmes, en prophétisant la fin des genres. Une religion d’un prosélytisme hyper envahissant. Ce matin, encore, dans le bled où je travaille, deux « acolytes » distribuaient des rubans à la sortie de la gare. Pour que de nouveaux convertis, sans doute, puissent ainsi afficher fièrement leur foi. Et nous devons la traiter comme telle. Le « rationalisme fanatique » n’est, en définitive, que du fanatisme. La raison n’a rien à voir là-dedans. La raison est un processus vivant, et non la rigidité mécanique qui consiste à adapter le vivant à ses fantasmes. Au lieu de se laisser emporter par le courant….
  14. Quelque chose me turlupine depuis un certain temps. Peut-être certains d’entre vous seraient-ils en mesure de m’éclairer ? Partons de la position officielle, et admettons qu’elle soit juste. Le VIH est un virus s’attaquant à l’immunité, et finissant par la détruire. Si c’est exact, un certain nombre de réflexions s’imposent : 1-L’immunité empêche normalement les virus de s’attaquer à l’organisme. C’est la défense naturelle contre les maladies. Dans certains, cas cette défense flanche et on tombe malade. 2-Le SIDA détruit le système immunitaire. En cela, il est semblable à la leucémie. Mais la leucémie n’est pas contagieuse, tandis que le SIDA est sexuellement transmissible. 3-Le SIDA s’attaquant au système immunitaire, aucune défense naturelle n’est possible. En ce cas, la question toute simple qui se pose est celle-ci : « Après plus de vingt ans de présence de ce virus sur la planète, comment est-il possible qu’il y ait encore, tout simplement, le moindre survivant ( mis à part, peut-être, quelques million d’abstinents intégraux…) ? » Qu’en disent les Blouses Blanches ? ? ?
  15. Ce que j'apppelle "libéralisme sexuel" - la forme spécifique qu'a pris la sexualité dans la société néo-libérale - ne peut se maintenir que grâce à la "religion" du sida - dont on peut voir les réactions violentes quand, par exemple, le pape parle de "préservatifs". La peur du sida tient le rôle dévolu jadis à la répression sexuelle. Dans ce contexte je crois qu'il est très important de comprendre ce qui s'est réellement passé dans les années septante. "Faites l'amour, pas la guerre", c'était assez costaud comme slogan. D'autant qu'on l'appliquait. Et la réaction a suivi deux axes, à peu près en même temps, et avec des moyens comparables. D'un côté, la promotion massive du néo-libéralisme. De l'autre, la mise sur pied de la panique sexuelle. Difficile de croire, de fait, qu'il ne s'agit que d'une coïncidence.
  16. Je voulais juste dire qu'il était "naturel" pour une société "pervertie" par le puritanisme "wasp" ( white anglo-saxon protestant ) d'attribuer cette nouvelle maladie à un "châtiment du ciel" - d'autant qu'elle frappait le groupe qui par excellence leur faisait plus horreur... Le reste a coulé de source...On est passé, tout naturellement, si j'ose dire, des Homosexuels aux Noirs, et on a étendu - après une petite dizaine d'années - le "système" à tout contact sexuel. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'au départ il n'y a eu aucune planification dans tout ça...La planification est venue après la trouvaille, via les campagnes médiatiques et autres.. Bon, c'est clair qu'on ne peut pas résumer tout ça en une dizaine de lignes... D'autant qu'il faudrait s'entendre sur chaque mot, et le temps manque... Je vais peut-être ouvrir un autre sujet. Sur le thème suivant.. "'De la révolution sexuelle socialiste au libéralisme sexuel, grâce au SIDA et à la condomisation des rapports sociaux..."" J'y reviendrai...
  17. @Jardinier -"tolérance répressive" Très vrai. Mais je préfère personnellement parler de "puritanisme pornographique", que Marcuse n'a pas eu le bonheur de connaître. Notre époque est celle de l'oxymore...( "libéralisme social", "capitalisme libertaire", etc...) et celui-ci me semble très adéquat pour décrire son charme si particulier.... @Jerman D'accord, en gros...Sauf que la perversion est du côté de ceux qui ont accueilli avec enthousiasme la "divine surprise" de l'épuisement immunitaire sexuellement transmissible...Comme suggéré par ailleurs, le seul lien traçable entre sexualité et"SIDA" est celui des drogues censées avoir des effets libidinaux.
  18. Grands dieux, Camarades, vous m'étourdissez ! Ça fuse de partout et c'est de qualité... Nous avons donc une clairière féérique, quelques bouteilles, un feu qui crépite... Et l'immensité étoilée au-dessus de nos têtes. Continuons, on va arriver aux choses sérieuses... Car je trouve dans chacune de vos interventions une résonance... Il y a entre elles plus de points communs que de divergences. Sachez-le.. Et reprenons. L'harmonie de la clairière, du ciel étoilé, du feu et des hommes et femmes qui boivent le coup en devisant autour, vient de ce qu'une énergie cosmique peut circuler librement entre tout ça... Et nous percevons cette circulation de l'énergie comme harmonie, beauté...parfois extase. Mais je m'égare déjà... Je prends la parole ici seulement pour rappeler mes deux axes de réflexion... Premier axe. L'épuisement immunitaire qu'on qualifie de SIDA n'est, en aucun cas, une maladie sexuellement transmissible. Deuxième axe. Le problème très sérieux avec le SIDA, c'est qu'il s'agit d'une pathologie sociale. Je développe, un peu. La pathologie sociale du SIDA a comme noyau énergétique la peur de mourir suite à un contact sexuel. Cette peur est irrationnelle - ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas réelle. Elle correspond à ce Reich appelle "la peur de l'orgasme". Cette peur a été systématiquement entretenue depuis trente ans et a permis une marchandisation de la sexualité comme jamais auparavant. A la libération sexuelle des années soixante-dix a succédé -grâce au SIDA- le libéralisme sexuel, pornographique et encapoté. Plus grave. Le manque généralisé de satisfaction sexuelle - consécutive à cette peur - est peut-être à la base de la résignation généralisée qui caractérise notre époque, ainsi que de la croyance en toutes sortes de religion. Toujours d'après Reich, le noyau de toute religion est la frustration sexuelle. Or, nous sommes, de fait, dans une période "religieuse", même si les croyance en sont assez bizarres. Je précise que pour moi, le terme "religion" signifie un ensemble de croyances basées sur le refus ou la peur de la vie, principalement la vie sexuelle. Bon, j'arrête. Comme je commence à vous connaître, vous allez moudre tout ça fin fin au moulin de vos illuminations fugaces mais grandioses... Santé à toutes et à tous.
  19. @brume-de-l'abro Juste en passant et en vitesse, un truc comme ça. Pour bien montrer l'immense fossé qui existe entre le "fonctionnalisme énergétique" de Reich et le point de vue mécanisto-mystique qui constitue, disons, le type de pensée "par défaut" de notre époque. La première remarque à faire, c'est qu'on se demande comment la "lutte pour la survie" pourrait engendrer une quelconque harmonie. C'est une projection pure et simple de l'idéologie libérale dans le domaine de la nature. "L'harmonie féérique d'une clairière dans la forêt" n'est rien d'autre qu'une fonction de l'énergie vitale. Sa "marque de fabrique", en quelque sorte. Et si elle nous touche autant, c'est que notre énergie interne entre en résonance avec cette énergie externe là. C'est strictement la même chose que pour la musique. Je ne pense pas qu'une musique nous touche parce qu'elle est "le résultat d'une lutte pour la survie qui ne cesse pas une seule seconde.". La deuxième remarque concerne "la nature de l'homme". Et là c'est un peu rigolo, car tu dis --peut-être sans le vouloir-- une chose très vraie. En lisant cette phrase, on peut comprendre que ce dont l'homme cherche à s'affranchir, c'est l'harmonie féérique de la clairière dans la forêt. Ce n'est évidemment pas ce que tu as voulu dire...Et pourtant -lapsus ?- c'est une profonde vérité. L'homme cuirassé, coupé de ses racines vivantes, essaie par tous les moyens de s'affranchir de tout ce qui pourrait lui remuer l'intérieur. Et il y est très bien arrivé. Au prix d'"une lutte pour la survie qui ne cesse pas une seule seconde" et "d'un espace de vie personnel" contrôlé par les exigences du Marché. Sans compter les dommages collatéraux.... Bon. Rien de personnel, là dedans. J'essaie simplement de montrer à quel point nous sommes formatés. C'est à peu près inimaginable...
  20. @bamboo, J'ai erré assez longtemps dans de vaines tentatives de comprendre l'incroyable tendance des humains cuirassés à rendre confus et compliqué ce qui est simple et évident, pour quiconque est encore capable de sentir la vie en lui et autour de lui. En cela je comprends très bien dans quel genre de toile d'araignée tu peux te sentir pris... C'est en cela que nous devons apprendre à entrer en dissidence: affirmer partout et toujours notre sensation du Vivant, et apprendre à considérer que les réponse simples et claires que la vie nous donne sont aussi valables que les labyrinthes mécanistes où il restera toujours l'élément ultime à découvrir. Il ne faut pas aller très loin pour se rendre compte que, de manière générale, aucun virus ne peut en soi causer de maladie. Le virus est la conséquence aggravante d'une fatigue immunitaire. Celle-ci est par exemple, fort logiquement, plus forte en hiver. D'où le plus grand nombre de maladies en cette saison, alors que pour autant les populations de virus ne sont pas censées exploser dans une saison où tout tourne au ralenti. L'idée qu'un épuisement immunitaire puisse être sexuellement transmissible est tout simplement risible. Mais c'est devenu un article de foi. Le manque de publicité donnée aux dernières prises de position de Montagnier ne peut s'expliquer autrement. Les fidèles n'aiment pas en général que le prophète de leur croyance change de cap. Ils préféreront, dans le meilleur des cas, l'ignorer complètement. Ce qui, en définitive, vaut mieux pour ce dernier. La seule optique que nous ayons pour ouvrir les portes du futur est de considérer le phénomène "SIDA" pour ce qu'il est vraiment: une pathologie sociale.
  21. Je reste sceptique par rapport aux deux "tendances" actuelles de la "dissidence". Toutes les deux se caractérisent par un point de vue strictement mécaniste: à ce que j'ai compris, pour le "rethinking AIDS" le virus existe mais il n'est pas dangereux. Tandis que pour le groupe de Perth, il n'y a pas de virus mais une réaction "immunitaire" à des substances étrangères. Je trouve personnellement leur hypothèse de "réaction immunitaire au sperme" absolument délirante. A tel point que je me demande si j'ai bien tout compris. Toujours est-il que 1- Il s'agit d'un vision strictement mécaniste dans les deux cas 2-Aucune des deux tendances n'apporte d'explication à la réalité de l'effondrement immunitaire dont il est question. Je reste tout aussi sceptique devant la plupart des débats qui ont lieu dans le site. La tendance mécaniste reste dominante. Tout ne serait qu'affaire de réactions et d'équilibrages chimiques. ( Une pincée de peroxyschtroumpf, un zeste de PX245ZN en combinaison ou non avec le phéromone dominant ZRT14-7, du corpuscule antallergicophobe périhystaminé, etc...) Ce qui nous renvoie une vision du corps comme machine, et non comme unité vivante insérée dans une vastitude tout aussi vivante. De même d'ailleurs qu'à l'heure actuelle on ne voit plus la sexualité humaine que comme un ensemble de réactions chimiques à base hormonale, personne ne semblant se soucier de savoir ce qui provoque ces réactions chimiques.
  22. @Rebayiama, Tu as fait plusieurs fois allusion à des gens que tu connais, plutôt classe moyenne, qui étaient morts - officiellement, je suppose - du SIDA. Pourrais-tu m'en dire plus long ? Du style: -conditions de vie -conditions de travail -traitements médicaux antérieurs ( chimio, radio) -usage de drogues ( dures ) -respect des rythmes naturels -exposition soupçonnée ou avérée à des produits toxiques La raison de cette interrogation est qu'il s'agit en fait de la première fois où j'entends parler de décès dus au SIDA dans des conditions de vie disons normales, de personnes n'ayant jamais été médicalisées, ni n'ayant de conditions d'existence particulièrement difficiles. Merci,
  23. Salut, Femme-Brume Pendant très longtemps, j'ai partiellement adhéré au dogme viral à cause de l'exemple amérindien. Tel qu'on nous le présentait: c'est-à-dire des populations saines, bien portantes, décimées simplement parce qu'elles avaient été mises en contact avec des virus inconnus d'elles. J'ai réalisé récemment qu'il s'agissait là d'un point de vue typique de colonisateur. Pour résumer; " bon, OK, nous colonisateurs, on n'a pas toujours été vraiment sympas, mais c'est pas de notre faute s'ils sont tous morts, c'est parce qu'il étaient pas immunisés contre nos virus" Mais ça ne s'est pas passé ainsi. Des civilisations millénaires ont été détruites en un temps très bref -quelques années - des modes de vie traditionnels et des structures sociales ont été tout simplement arasées en un temps très court à l'échelle humaine. Et les virus n'on jamais fait que compléter le travail. En résumé, la maladie a suivi le chute de l'immunité: le seul virus contre lequel les "indigènes" n'étaient pas prémunis, c'est la peste émotionnelle. Le niveau de cupidité, de cruauté, de barbarie des conquérants était tout simplement inconcevable pour des êtres humains. Les virus existent, c'est bien entendu incontestable, de même qu'on ne revient pas sur les immenses découvertes -chimiques, physiques- faites par la science occidentale depuis Galilée. Mais la théorie énergétique oblige simplement à changer de perspective. C'est ajouter une dimension nouvelle à la même réalité. Les virus ne sont plus une cause, ils sont une conséquence. Les réactions chimiques ne déterminent plus la vie, c'est la vie qui les détermine. Etc... On est effectivement embarqué dans une autre dimension...Tout est toujours là, rien n'a changé, sauf la trame et les relations entre choses....
  24. Salut Agrathor, Ça fait plaisir de dialoguer avec queqlu'un qui sait ce qu'est l'orgone... J'ai mis en gras, dans cette citation de Reich, "surmonter sa résistance". C'est central. La résistance dont il est question, c'est celle qui nous empêche de voir l'energie, de voir le cuirassement, de voir comment fonctionne le vivant. Dès lors qu'on a passé le cap, il devient impossible de revenir en arrière et les conceptions "mécanistes" ( "la vie est un ensemble de réactions chimiques ") deviennent d'une bizarrerie totale. En somme, si au début il est nécéssaire "d'avoir la foi", passé un certain seuil et un certain temps de vie "dans l'énergie", c'est l'ensemble des croyances communément admises qui se présentent comm étant tout-à-fait "à côté de la plaque".
  25. Merci de vos messages très encourageants.... Le plus gros obstacle que nous devons affronter est la fois quasiment fanatique qu'ont la plupart des gens dans le dogme du sida. La déclaration de Montagnier, par exemple, est passée tout à fait inaperçue. Même s'il reconnaissait, en définitive, s'être trompé, et qu'il était suivi par l'ensemble des "découvreurs" du sida sex.transm. , je ne pense pas que ça changerait grand chose dans l'opinion. Même si par ailleurs celle-ci commence parfois à douter de la médecine. Je ne vois pas très bien ce qui pourrait faire bouger les choses. Je subodore pour ma part que le "stress oxydant" est une bonne approche, la manifestation d'un trouble plus profond de l'immunité. Je vous livre ici un résumé de ce qu'est la "biopathie du cancer", écrit par Reich lui-même. Il y a beaucoup à piocher, là dedans... (…) Voici donc un bref résumé : La maladie cancéreuse, dont le mécanisme fondamental est l'atrophie progressive du système vital, s'explique facilement quand on surmonte sa résistance à accepter en bloc les faits importants suivants : 1. Il nous faut abandonner la théorie des germes aériens et accepter la notion d'"infection endogène". 2. Il faut admettre pleinement le rôle des émotions dans les affections organiques. 3. Il faut admettre la formation de substances vivantes, animées de mouvements spontanés, à partir d'autres substances vivantes et non vivantes et même à partir de l'énergie d'orgone libre, et les observer attentivement en vue de les maîtriser sur le plan expérimental et sur celui de la technique mentale. Autrement dit, quand nous nous penchons sur le cancer, nous nous trouvons confrontés directement au problème de la biogenèse. 4. Quand nous examinons les maladies cancéreuses, nous devons placer au centre de nos efforts thérapeutiques la pathologie sexuelle tant décriée et toujours éludée. 5. Pour avoir une vue simple des problèmes du cancer, il nous faut enfin admettre l'existence d'une énergie cosmique fondamentalement nouvelle, obéissant à des lois fonctionnelles et non mécaniques, omniprésente, énergie à la quelle j'ai simplement donné le nom d'orgone. (Wilhelm Reich, La biopathie du cancer, Payot, 1975, pour la traduction française). Je peux effectivement vous affirmer que, dès lors qu'on a "surmonté sa résistance" ( ce qui n'est effectivement pas une mince affaire ) , les choses deviennent d'une évidence tellement aveuglante qu'on n'arrive tout simplement plus à comprendre pourquoi les autres sont incapables de voir ce qu'ils ont pourtant juste sous le nez. C'est généralement là que les ennuis commencent, d'ailleurs.
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