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Jardinier

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Tout ce qui a été posté par Jardinier

  1. L'interview de Heinrich Kremmer que Jibrail cite ci-dessus ( http://www.sidasante.com/critique/kremer.htm ) me semble particulièrement important et bienvenu à divers égards. Notamment, de mon point de vue historiographique, qui m'a emmené à confronter le plus méthodiquement possible la validité de la thèse dissidente sur la non existence du virus et celle du virus fabriqué en laboratoire, on voit bien ici que l'on pouvait s'y tromper, et qu'il aura été d'autant plus facile à l'orthodoxie de tirer réciproquement de chacune des deux thèses des arguments invalidants pour chacune d'entre elles. Je pense en particulier à ce passage de l'interview : Sur l'avant-dernière phrase ("à partir de 1987, ils ont tous été traités " contre le VIH " avec de l’AZT (azidothymidine). Ce traitement à l’AZT fut étendu à partir de 1989 aux séropositifs asymptomatiques."), je verrais une légère inexactitude chronologique, sinon deux : Pour ma part j'ai été témoin de la mise en circulation de l'AZT au marché noir à Paris dès l'automne 1986, et dans ce contexte il était "prescrit" dès cette époque à des séropositifs asymptomatiques. Mais ce n'était peut-être pas le cas en Allemagne et/ou d'autres pays... L'exposé d'Heinrich Kremmer me semble aussi remarquable au sens où il a la vertu de resituer la théorie du stress oxydatif dans un contexte plus large, moins réducteur, et donc très utilement éclairant sur la validité et les limites exactes de celle-ci.
  2. Jardinier

    Hépatite C

    En réponse à ce que signale Jibrail à propos des pailles à sniffer le crack et tutti quanti en relation avec l'hépatite C, je viens de retrouver une citation en anglais que j'avais insérée sur la page précédente de ce fil de discussion. Il s'agit d'un extrait d'un article sans doute très intéressant à lire dans son intégralité, "Remodeler le monde : la science contemporaine comme amortisseur de conflit social", que l'on peut trouver ici : http://www.dmi.unipg.it/~mamone/sci-dem/scidem.htm Je me décide à traduire en français pour les non anglophones consultant ce forum l'extrait que j'avais cité : L'auteur fait sans doute allusion dans la dernière phrase aux produits pharmaceutiques psychotropes dans le contexte de la "santé mentale". Mais dans celui de l'usage des drogues plus ou moins "dures" (comme le poppers), on peut entendre un peu différemment son propos, à savoir qu'au niveau de l'association entre immunologie et virologie face à la toxicomanie (généralement "induite"), les palliatifs (seconds) mis à disposition répondent, de façon manifestement au minimum passablement biaisée et perverse, à des troubles qui ont leur source dans un secteur illégal et criminel des productions de la biochimie. Ainsi prospèrent, sur la gestion des "troubles", les empires de la biochimie et de la pharmacie, et ceux de la finance, etc., au plus grand détriment des faibles et pour les plus grands bénéfices des forts. En d'autres termes, ce que Mammone di Capria pointe dans ma citation en se focalisant sur les responsabilités et le rôle de la recherche scientifique a un nom très précis : le darwinisme social, système sociétal où les intérêts des plus faibles doivent avoir par principe un maximum de chances d'être à peu près universellement détournés au profit des plus forts.
  3. Jardinier

    Hépatite C

    Dans le même article, le journaliste informe que le laboratoire Jansen a obtenu parallèlement l'autorisation de mise sur le marché américain du Simeprevir, aussi AAD pour l'hépatite C. En outre, il écrit :
  4. Un dossier, sans doute plus ou moins objectif, ici : "LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES, AMIS OU ENNEMIS  ? "Des cheveux éclatants de vigueur, un ventre plat, un teint de rêve… Ces pilules miracles nous veulent du bien, mais tiennent-elles toujours leurs promesses ? Quels sont les risques ? Et les bons réflexes à adopter ?" En particulier : "La vitamine E : à haute dose, la vitamine E devient trop antioxydante et l’on finit par endormir notre système immunitaire, qui ne sait plus se défendre tout seul », explique Luc Cynober, professeur de nutrition." http://sante.viepratique.fr/nutrition/les-complements-alimentaires-amis-ou-ennemis-2371.html?utm_campaign=NL_VPS_04_19032014&utm_content=19032014&utm_medium=email&utm_source=EMV
  5. Jardinier

    Hépatite C

    A priori plus grand chose à voir avec les effets des poppers, mais enfin, bon, sur ce sujet de l'hépatite, une info toute fraîche : Source : "Inégalités face à l'hépatite C" - Paul Benkimoun, Le Monde, Science et médecine, supplément Sciences, 19-3-2014. Et aussi, dans le même article : 90 000 dollars - 136 dollars = 89864 dollars de bénéfice ! Peut-être d'ailleurs heureusement en un sens qu'il en est ainsi, compte tenu de l'éventuelle toxicité des produits que l'on ne pourra connaître qu'après plusieurs années de commercialisation. Avec encore un peu plus de mauvais esprit, on pourrait se risquer à subodorer que les cibles de choix d'une telle toxicité sont les élites des "pays à revenus intermédiaires"... et les élites et personnes appartenant aux classes moyennes plus ou moins aisées dans les pays plus riches, ou encore les pauvres et les cobayes que l'on subventionne vaguement pour les faire passer à la casserole au motif de leur appartenance à des "groupes à risque"...
  6. Merci pour les précisions sur le timing, Brume (On peut aussi faire défiler le curseur sous la vidéo jusqu'à 7:50, cela s'inscrit sur l'écran). Pour l'extrait de HON sur Youtube, ce doit être une nouvelle mise en ligne. Je remets ici le lien vers Télématin et mon blabla, un peu précisé - mais qui reste un résumé -, pour qu'on n'ait pas à les rechercher sur la page précédente et que tout le monde puisse juger par soi-même : http://www.france2.f...sions/telematin Donc, ce que pour ma part j'en conclus : C'est intéressant en effet : 1) Qu'on lui donne la parole à lui sur une émission aussi grand public. 2) Il confirme qu'on peut se débarrasser du "virus" (sous-entendu sans ARV) "si on a 1 bon système immunitaire". Et il dit qu'on ne sait toujours pas pourquoi certains séropos développent des maladies et d'autres non... 3) Pour lui, il y a forcément un rôle des co-facteurs, ce qu'il a un peu toujours dit, et où on peut comprendre éventuellement que le "virus" en soi n'est donc pas responsable de tout ce qu'on prétend. C'est ce qu'il répond en particulier pour expliquer la différence entre sida gay et sida africain... 4) Sur la transmission mère-enfant, il insiste beaucoup sur le fait que seul un enfant sur 3 hérite du virus, et qu'on ne sait pas pourquoi. 5) Il émet de grosses réserves sur les traitements en prévention (entre autres ils peuvent peut-être poser des problèmes génétiques sur la descendance). 6) Il est tout à fait contre les auto-tests. Donc, au total, c'est un mélange de message classique de l'ANRS et de très gros bémols, sinon toute une critique polie et implicite de la version officielle... ce qui en plus d'un sens le rapprocherait une fois de plus de la dissidence. Pour ce qu'expriment son ton et son visage, il me semble très détendu, peut-être un peu beaucoup ironique. Aurait-il des remords ? Ce n'est pas ce qu'il dit ni ce qu'il montre, on peut en penser ce qu'on veut. Mais sans rompre totalement avec l'orthodoxie, il fait plus que relativiser et prend nettement des positions différentes sur des points clés. Au fond, il ferait pratiquement sienne la thèse du "virus inoffensif" de Duesberg. Enfin, bien sûr, la lecture qu'on peut faire de son message dépend aussi de ce dont on est informé ou non par ailleurs sur les sujets qu'il aborde. Sans être pour autant des dissidents purs et durs, ceux qui auront vu auparavant son intervention en contexte dans l'ensemble de House of Numbers en tireront des conclusions différentes de ceux qui l'entendent pour la première fois et n'ont jamais cherché à comprendre... En effet, il est l'un des premiers en France à parler d'éradication possible, peut-être en ironisant un peu sur l'intention d'éradiquer le "virus" lui-même ; à ce propos, il est à noter que Obama avait affirmé, dans un plan sida publié par la Maison Blanche durant son premier mandat, qu'on pouvait tabler sur une éradication de l'épidémie pour 2015... Ouf, c'est bientôt !
  7. C'est ici, c'est bien à 7 h 50 : http://www.france2.fr/emissions/telematin C'est intéressant en effet : 1) Qu'on lui donne la parole à lui sur une émission aussi grand public. 2) Il confirme qu'on peut se débarrasser du virus (sous-entendu sans ARV) "si on a 1 bon système immunitaire". 3) Il y a forcément un rôle des co-facteurs, donc le "virus" en soi n'est pas responsable de tout ce qu'on prétend. C'est ce qu'il répond en particulier pour expliquer la différence entre sida gay et sida africain... 4) Sur la transmission mère-enfant, il insiste sur le fait que seul un enfant sur 3 hérite du virus. 5) Il émet de grosses réserves sur les traitements en prévention (entre autres ils peuvent poser des problèmes génétiques sur la descendance). 6) Il est tout à fait contre les auto-tests. Donc, au total, c'est un mélange de message classique de l'ANRS et de très gros bémols, qui induisent le doute par rapport à la version officielle et qui peuvent orienter la recherche vers des pistes plus compatibles avec les positions dissidentes.
  8. Je me rends compte que le lien figurant en bas du post ci-dessus n'est plus valide. Toutefois, on peut toujours accéder à cet article de sociologie paru en 2000 via le web, comme ici (où on peut aussi télécharger une version en PDF) : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_2000_num_41_1_5240 C'est un article très dense, que du point de vue dissident on peut considérer comme non dénué de langue de bois, mais dont la lecture attentive peut néanmoins fournir de précieux enseignements propres à affiner en connaissance de cause les analyses critiques, en particulier sur le contexte et l'évolution des essais thérapeutiques, et notamment du point de vue des "problèmes d'éthique" sur la période clé des années 1986-1996.
  9. BIOCRATIE = THANATOCRATIE ? http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/03/02/voulez-vous-savoir-quand-vous-allez-mourir/ [c'est moi qui souligne, parce que c'était exactement la même situation, du moins prétendument de la part des scientifiques, lors de l'introduction des tests du sida, et ce pour plusieurs années par la suite malgré le mirage de l'AZT]
  10. En cherchant un peu plus, on trouve la version intégrale de l'article du Monde ici : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/11/18/que-suis-je-la-philo-bouscule-la-biologie_3515741_1650684.html La voici (c'est moi qui souligne un passage du paragraphe sur la trogocytose) :
  11. Post-scriptum : Pour ce qui est des concepts d'immunologie et d'immunité et de leur origine, je pense important de savoir qu'en fait, l'immunité - immunitas - est un concept cardinal de la philosophie politique occidentale depuis l'antiquité romaine. Les philosophes Jacques Derrida et Giorgio Agamben, notamment, s'y sont intéressés dans le contexte de leurs réflexions sur le biopolitique et la philosophie du biopouvoir dans les sociétés contemporaines. Dans ce contexte, Derrida notamment a fait référence à René Girard, ainsi qu'Agamben je pense. Le philosophe italien Roberto Esposito a réévalué de manière originale ces orientations de recherches philosophiques, ainsi que celles d'Annah Arendt, dans au moins trois ouvrages, dont un seul traduit en français et deux en anglais. Façon de dire que, sans amalgame, sur le plan conceptuel à l'évidence tout se tient, dans la mesure où le modèle dominant de "l'immunologie" a clairement un rapport avec des concepts traditionnellement opérationnels dans d'autres champs de la pensée et de l'ordre symbolique. Non seulement cela, mais en fait il y a eu depuis les années 80, en termes d'histoire des idées, une sorte de va-et-vient au moins implicite, plus ou moins critique et plus ou moins fécond, entre philosophie et biologie médicale autour de ce concept d'immunité.
  12. Si je me souviens bien, il n'y a pas tout à fait simultanéité : on commence à s'intéresser au sida africain avec au moins 3 ou 4 ans de décalage par rapport à celui des gays américains, puis français avec 2 ans de décalage. A Paris, le bruit commence à courir en 82, puis l'affolement commence en 83-84, alors qu'aux Etats-Unis les choses commencent en 80-82 dans les milieux médico-scientifiques, puis de la santé publique à peu près simultanément. A Paris, il semblerait que ce soit le Dr Leibowitch qui mette Montagnier en piste à partir de 1982 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Leibowitch : "en 1982, il émet l’hypothèse qu’un rétrovirus exotique CD4 trope pourrait être à l’origine de l’épidémie naissante de sida et lance les équipes de Montagnier et de Gallo sur la piste du virus" (à mon avis, et même selon les détails fournis par le Wiki, c'est certainement au moins en partie faux pour Gallo). A son crédit, Leibowitch aurait déclaré que les monothérapies à l'AZT étaient inutiles lors d'une conférence en 1989 (Leibowitch présentera aux spécialistes mondiaux réunis en congrès à Marnes la Coquette (colloque Pasteur-les Cent Gardes, novembre 1989) ses résultats montrant que la monothérapie par AZT devient rapidement inefficace puisque la quantité de virus en activité chez le patient traité, après une baisse sensible d’un mois, ré-augmente ensuite malgré la présence continue d'AZT). Leibowitch encore est l'auteur d'un livre, "Un virus étrange venu d'ailleurs", paru chez Grasset en 1984, où il pose la thèse d'un virus africain. Grosso modo, dans l'info grand public en tout cas, je crois bien qu'on commence à beaucoup parler de sida africain seulement à partir de 1986. Le rapport serait aussi qu'à partir de la plus ou moins fausse piste du virus contracté par des gays américains en Haïti, on aurait commencé à avoir l'idée de s'intéresser à une origine africaine du virus.
  13. Aixur, Est-ce que tu as lu l'intégrale de l'article du Monde et l'article de Nature Reviews ? Il faudrait avant tout pouvoir juger sur pièces. De toute façon, dans les faits rien ne peut changer de façon spectaculaire du jour au lendemain compte tenu du dispositif socio-politique et psycho-social en place. Sauf que quand il s'avère de plus en plus au niveau de la recherche que les paradigmes ne répondent plus à la réalité ni des faits ni de certains autres aspects des théories qu'ils fédèrent, de proche en proche le socle théorique peut finir par s'avérer si miné que, soit un changement de paradigme, soit une approche qui le laisse discrètement de côté peuvent devenir potentiellement envisageables et, à terme, avec certes du temps à attendre, tout peut changer, éventuellement au prétexte d'une nouvelle "découverte" décisive susceptible de faire oublier les diverses responsabilités pour les méfaits de la théorie et des pseudo-découvertes précédentes. En réalité, j'ai pu en être témoin lors de rencontres et d'échanges avec des scientifiques, il y a déjà pas mal de temps que la théorie clé-serrure est très contestée. Certes, grâce aussi à des francs tireurs aussi radicaux et conséquents que toi. Pour les antigènes monoclonaux de type Elisa et du sida, tu sais ce que j'en pense pour ma part, indices forts à l'appui dès qu'on sait mettre b à côté de a en examinant les bons documents historiographiques et en reconstituant la chronologie (voir en particulier les travaux et les crédits de l'USAMRIID à partir de 1982) - ce qui en plus d'un sens corrobore divers points de tes propres hypothèses, analyses et raisonnements par analogie. Pas plus tard qu'hier, je lisais un article de sémiologie déjà assez ancien. En voici le résumé, avec un passage que je souligne : Si je souligne, c'est parce qu'il est fait référence à cet endroit à la technologisation des sciences, qui à mon sens est une source majeure des plus grands maux de la recherche et des pratiques médico-scientifiques depuis les débuts de l'ère du "biomédical". Et c'est bel et bien, aussi, un très grave problème de conception du langage... qui entre autres prétend pouvoir faire arbitrairement l'économie de la "médiation sémiotique".
  14. * Immunologie : Le "socle théorique" dominant "se fissure de toute part" : Dans Le Monde du 18 novembre 2013, avait paru un article intéressant sur l'immunologie. Il n'est plus accessible intégralement en ligne pour les non abonnées, de plus il renvoie à un article, qu'il faudrait pouvoir trouver et lire intégralement, paru dans une revue scientifique, Nature Reviews Immunology. Voilà ce que ça donne sur la page du Monde (c'est moi qui souligne dans le texte l'extrait de mon titre ci-dessus) : * Par ailleurs, la revue Prescrire (la seule indépendante des labos en France, dit-on) vient de publier une liste de médicaments à écarter pour leur bénéfice-risque trop négatif. Rien sur les ARV, mais cela peut quand même être utile. Cliquer ici Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2014 pour télécharger le PDF. Lien vers le sommaire ici : http://www.prescrire.org/Fr/SummaryDetail.aspx?Issueid=364
  15. Jibrail, tous, D'une part, je pense que cela a presque toujours été plus ou moins "sournois et non assumé". Ensuite, jusqu'à quel point les choses se sont-elles "considérablement adouci(e)s" ? A voir... Il y a aussi, comme réalité, le fait que certains programmes de recherche sont menés d'abord dans les pays pauvres, ou sur la population des pays pauvres y compris sans doute les portions de celle-ci émigrées dans les pays riches (de préférence à la population native), et que des médicaments et protocoles de soin sont testés sur ces populations, avant d'être mis au service de la santé des populations générales dans les pays riches. C'est un peu le même principe que celui du choix des cobayes sacrifiés parmi des minorités "comportementales" dans les pays riches... mais là vraisemblablement à une toute autre échelle. A quoi il faudrait ajouter du reste que des médicaments retirés du marché dans les pays riches en raison de leur bénéfice-risque s'étant avéré négatif à moyen ou long terme peuvent rester largement en circulation et être utilisés dans les pays pauvres, sous couvert de charité associée pour des motifs de réalités socio-économiques, voire médicales, et à la seule fin réelle de liquider des stocks de produits toxiques et d'en retirer encore le plus possible de deniers. Pour ma part, cet aspect des cobayes sacrifiés de la recherche médico-scientifique et de l'industrie pharmaceutique tel que le résume Jibrail m'a toujours semblé essentiel. Avant d'avoir compris que la phase de l'AZT à haute dose de 1986 à 1995 comportait des aspects spécifiques certainement encore bien plus graves et équivoques, c'était la perspective de cette condition de cobayes vraisemblablement très instrumentalisés à leur corps défendant pour la plupart des malades sous traitement qui m'avait mis sur la voie, m'avait emmené à me forger mon opinion critique, et à faire en conséquence des choix très résolus de boycott de tout le dispositif sida - et sur le plan de ma santé, 30 ans après je m'en porte plutôt très bien, merci. Pour compléter la lecture du livre de Philippe Pignarre, ou à titre d'introduction, on peut trouver ici un dossier critique sur l'empire pharmaceutique comportant des analyses et informations très développées : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article1259 http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article1263 http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article1264 http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article1265
  16. à Survivor et à tous, Bonjour Bruno, Merci pour ta réponse sympa ci-dessous, en espérant que tout va au mieux pour toi. Je t'avais promis de te répondre à propos du journaliste Stéphane Foucart, car tu m'avais demandé "pourquoi lui ?" Bon, je ne sais pas si tu l'as relevé, mais j'ai présenté son article le plus récent, à propos de la censure dans le domaine scientifique au Canada, ici : http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17369-mediator-et-reforme-de-lafssaps/#entry315637 Comme tu verras, il y a un lien du Monde vers la plupart des article spubliés par ce journaliste. Mais la première raison pour laquelle je pensais à lui, c'est qu'il a couvert pour Le Monde une affaire de faux virus de la fatigue chronique, ou fibromialgie, virus présenté au départ comme non sans rapport avec celui du sida. Nous en avions parlé, Jibail et moi, ici : http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17300-le-retrovirus-xmrv-et-la-fatigue-chronique/?hl=%2Bvirus+%2Bxmrv Comme l'avait noté Jibrail : Alors voilà, c'est pour cela qu'il me semblerait utile de s'adresser à lui. Certains journalistes publient leur adresse e-mail avec leurs articles, mais pas lui je pense, et je ne sais pas si on peut trouver en faisant des recherches sur internet une adresse électronique où lui écrire, et par ailleurs je pense qu'on ne peut pas écrire au Monde en ligne si on n'est pas abonné. Mais on doit toujours pouvoir adresser un courrier à un journaliste de la rédaction à l'adresse postale du Monde (80, boulevard Auguste Blanqui 75707 Paris Cedex 13) - peut-être en courrier recommandé pour être sûr que cela lui parvienne ? ça, je ne sais pas... On peut se renseigner par téléphone et fax : Par téléphone Particuliers : 32 89 (0,34€ TTC/min) Professionnels : 03 21 13 12 30 Pour l'étranger : 00 33 1 76 26 32 89 Fax : 01 57 67 44 95. Comme entrée en matière, on pourrait peut-être commencer par demander à S. Foucart s'il a eu connaissance des 2 dossiers publiés par le magazine Nexus, puis lui parler de l'affaire Gilead/institutions européennes comme contexte du plan Bachelot, puis... je ne sais pas, à voir... Ensuite, de façon plus générale, pour décider quelles démarches faire vers la presse, ce serait à tous ceux qui ont des idées à nous en faire part. Amitiés
  17. Merci Jibrail pour ces précieuses informations. Pour illustrer ton propos en le situant dans une perspective plus générale - et pour répondre en même temps à une question de Survivor dans un autre fil de discussion - je voulais vous faire part d'un article de Stéphane Foucart dans Le Monde que je découvre à l'instant : Pardon pour les liens apparaissant dans le corps du texte ci-dessus, ils se sont insérés automatiquement, et seul le premier, que je commente, est je pense digne d'un réel intérêt informatif direct sur le sujet (il renvoie à la liste de tous les articles de S. Foucard publiés dans Le Monde)... Encore que - à vérifier lien par lien, on peut avoir des surprises, comme ici, ou "sécurité sanitaire" renvoie à ceci : " Mediator : l'ex-garde des sceaux Henri Nallet entendu comme témoin assisté Ministre de la justice de 1990 à 1992, il avait rejoint le groupe pharmaceutique après avoir mis un terme à sa vie politique pour s'y occuper des questions communautaires et internationales.." Et on trouve à la suite la liste de toutes les infos de la rubrique "sécurité sanitaire" en 2013...
  18. Nota bene : mon cas : de manière générale je consomme un demi litre de jus d'orange (pas concentré mais pur) par 24 heures. Or, j'ai pas fait mes courses et suis en panne de ce carburant depuis 2 jours, et, "miracle", je suis en train de faire un petit "début de colopathie". CQFD.
  19. Bonjour Survivor, * D'abord au sujet de ta colopathie : Il y a quelque jours, tu écrivais : "je ne vous cache pas qu'on m'a tellement fait peur que je suis angoissé force 150..." Et aujourd'hui : "le stress que je vis est intense". Donc, la colopathie peut être en grande partie psycho-somatique. Mais d'après les infos qu'on peut trouver très rapidement avec Google, ça n'a pas l'air d'être bien grave, même si ça peut se prolonger et être assez gênant : https://www.google.fr/search?q=colopathie+fonctionnelle&rlz=1C1FDUM_enFR473FR566&oq=colopathie+fonctionnelle&aqs=chrome..69i57j0l5.9285j0j7&sourceid=chrome&espv=210&es_sm=122&ie=UTF-8 : "La colopathie fonctionnelle est une affection fréquente et sans gravité." >> http://www.ameli-sante.fr/colopathie-fonctionnelle/les-mecanismes-et-les-facteurs-favorisants-de-la-colopathie-fonctionnelle.html >> "Les facteurs favorisants de la colopathie fonctionnelle : Les symptômes de la colopathie fonctionnelle peuvent être déclenchés ou favorisés par la fatigue ou les situations de stress (changements dans le quotidien, voyages, etc.). À l'inverse, pendant le repos, ou les périodes de vacances, les signes ont tendance à diminuer. Des facteurs psychologiques comme l'anxiété sont connus pour jouer un rôle dans la colopathie fonctionnelle. Des repas non équilibrés ou trop copieux peuvent également amplifier les symptômes." Donc, à mon avis de simple citoyen-relais (lol !), pas de panique, juste travailler dessus avec sa tête et en veillant à l'alimentation équilibrée, et ne pas manger trop vite, raisonner en termes de ce qui peut constiper (par exemple le riz) ou entraîner des diarrhées (par exemple 1 ou 2 verres de whisky après 1 repas, 1 jus de citron (moins d'1/4 + 3/4,5 d'eau et du sucre) ou mieux, jus de prune, pour activer le transit (ou plus doux, confiture de prune, pruneaux d'Agen...)). Puis se détendre nerveusement, voir aussi les effets secondaires éventuels de tes traitements médicamenteux et de tes auto-médications en produits "naturels". Mais plutôt raisonner sur ton état nerveux et te détendre que prendre des tranquillisants... Et ne pas suivre aveuglément la logique des médecins qui feraient automatiquement le lien catastrophiste entre ce problème et ta situation immuno-virologique. Quelque fois, les médecins prescrivent du Spasfon, un médoc antispasmodique je crois bien assez inoffensif, pour ce genre de truc - mais ce n'est forcément indispensable, et pas orienté exclusivement vers la colopathie... : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/31097-spasfon-indications-posologie-et-effets-secondaires A voir avec ton médecin traitant. * Pour écrire à la presse : pas le temps de te répondre de façon développée aujourd'hui, c'est assez compliqué. Mais Stéphane Foucard est je pense quelqu'un de très sérieux. Je reprendrai la réponse à tes questions là-dessus dès que possible. Amitiés
  20. Survivor, tous, A mon avis, il faudrait écrire à la presse : - A l'attention de Stéphane Foucart, journaliste scientifique, au journal Le Monde, - A Médiapart (sur leur site, ils ont une interface dédiée avec possibilité d'envoyer des messages et des pièces jointes). Ensuite, à voir ce qu'on veut mettre en avant : l'existence d'une dissidence scientifique et ses points de vue sur l'histoire de la Chose et les contradictions de la théorie, les problèmes des traitements ARV, ceux du lobbying de l'industrie pharmaceutique (notamment Gilead Science - et son OPA sur les institutions européennes en 2009), etc. Pour ce qui me concerne, mon point de vue sur le début de l'histoire est le suivant : J'ai fini par trouver des documents attestant que les tests Elisa ont été considérablement développés par un institut de recherche militaire aux usa en 1982, soit 2 ans avant l'officialisation de la découverte du virus et les dépôts de brevet des tests par Gallo. Resterait à savoir si ce qui avait été développé en 82 était en relation avec le sida, et si oui jusqu'à quel point, mais enfin, il est permis de penser que ce n'était pas sans rapport ("1982 - New diagnostic methods for several organisms were developed using ELISA technology and the production of new diagnostic reagents including the extensive use of monoclonal antibodies."). A partir de là, mon opinion est un peu que la recherche aurait bien pu s'être surtout employée à "découvrir" quelque chose qui justifierait l'emploi des tests - parce que c'est bien à partir de 1983 que l'orientation vers l'existence d'un virus se précise - , et que cela expliquerait toute l'affaire de la non isolation selon le protocole de Koch, mais de l'identification par clonage à partir de compositions cellulaires ad hoc. Quant au comptage des CD 4, abstraction faite de ce que le décompte peut signifier ou non, il faut bien se souvenir que Michaël Gotlieb, en 1980, avait demandé qu'on lui adresse des patients atteints d'un certain type de symptômes parce qu'il voulait explorer les possibilités d'une nouvelle technologie : la machine à compter les CD4, restant à savoir là aussi dans quelle optique elle avait été conçue, sur la base de quel état des savoir en termes de biologie micromoléculaire, d'immunologie et de virologie, et sur la base de quels impensés et de quelles arrière-pensées "biomédicales", sinon (attention à ne pas trop paranoïer, mais enfin, bon...) éventuellement en termes "d'ingénierie sociale"...
  21. Aixur, - Je ne pense pas qu'objectivement on puisse, rôle de Marc Georges ou non, qu'il ait été viré par E & R ou non, dire que les méthodes de cette association et le "style" d'intervention partisane qu'elle développe ne posent pas problème. - Pour ce qui est d'Etienne de Harven, c'est regrettable effectivement qu'il n'ait pas été plus circonspect avec No-Name-TV, encore que nous ne connaissions pas tous les détails de la façon dont ça s'est passé. - Si j'ai rappelé l'autre thèse sur le sida présentée par E & R, c'était avant tout pour montrer qu'ils n'en sont pas à une contradiction près. Je persiste donc à considérer et à dire que pour les responsables, intervenants et visiteurs de Sidasanté, le fait que ce nom figure dans la liste des sites amis d'un site aussi infréquentable que celui de E & R ne peut guère leur rendre service. L'intervention "antidénialiste" de Metzger que Daddou nous a signalé montre bien que les liens apparents entre E & R et Sidasanté peuvent être une arme de plus, et non des moindres, contre les Dissidents et le bien fondé de tout ce qu'ils avancent.
  22. Tout le problème est que Etienne de Harven n'était pas partisan de coopérer avec E & R, qui a employé un moyen détourné pour le faire apparaître comme appartenant à / ou / sympathisant de sa mouvance. Si il avait su que Bahran en était, il aurait très certainement refusé de lui livrer un entretien et une vidéo pour leur servir de faire valoir. D'ailleurs, plus récemment, E & R a diffusé sur son site une autre intervention via une vidéo, défendant sans véritables preuves une toute autre thèse sur le sida, celle d'un virus très dangereux fabriqué et répandu délibérément. C'est une thèse qui, quand on étudie la documentation historiographique, s'avère avoir notamment servi à sur-accréditer la thèse médico-scientique officielle et l'idée de la dangerosité des "groupes à risques". Quant aux soi-disant infos et analyses d'E & R en général, c'est systématiquement de la désinformation venimeuse et de la manipulation d'extrême droite à tous les niveaux, avec la rhétorique la plus tendancieuse qui soit. C'en est d'ailleurs grotesque (le narcissisme haineux de Soral et son culte de sa personnalité, sa façon de se poser en victime, etc.) pour qui sait un tant soit peu décrypter objectivement. Et pour ce qui est du négationnisme de la Shoah, il se trouve qu'il est plus ou moins répréhensible par la Loi en France, et pour cause, parce qu'il s'agit d'une entreprise visant à atténuer autant et plus que possible le rôle indéniablement criminel de Hitler et des nazis devant l'Histoire de 1933 à 1945.
  23. For access to this very interesting analysis, just click here: http://scimedskeptic.wordpress.com/2013/12/27/science-rewards-hucksters-and-spin-artists-not-soundly-tested-science/ And also: The business of for-profit “science”; Decadent Science: Does fake differ from genuine? If so, how?; Fake, deceptive, predatory Science Journals and Conferences; You don’t get what you don’t pay for: Reliable information; Peer review and consensus (Scientific literacy, lesson 2); Dysfunctional research funding; Dishonesty and dysfunction in science; 80% unemployment?! The research system is broken; From Dawn to Decadence: The Three Ages of Modern Science.
  24. Daddou, tous, Pour ce qui est des rapports entre Etienne de Harven, Sidasanté et Alain Soral versus le site et l'asso Egalité et Réconciliation, puisque Metzger y fait allusion dans ses pages de blog, je tiens absolument à rappeler ceci : Bonne fin d'année à tous !
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