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Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. A bien retenir, en tout cas, cet extrait :

    La PrEP pourrait ainsi dans certains contextes servir d'argument supplémentaire pour imposer le dépistage et une mise sous traitement obligatoires pour toutes les travailleur-se-s du sexe, et justifier d'autant plus la criminalisation de la transmission du VIH existant dans des pays comme la Grèce ou la Suède. Ainsi, la Suède oblige tout séropositif à déclarer son statut sérologique à ses partenaires sexuels, ce qui pousse les travailleur-se-s du sexe à enfreindre la loi pour ne pas prévenir leurs clients, tandis qu'en Grèce, une véritable chasse aux sorcières7 à eu lieu contre des personnes séropositives, travailleur-se-s du sexe ou non, comprenant raids policiers, emprisonnements, dépistages obligatoires et publication dans les médias et sur le site de la police des photos de celles dépistées positives et identifiées (quand bien même ce n'était pas le cas) comme travailleur-se-s du sexe 7. Quand bien même, dans d'autres contextes, il pourrait sembler qu'il s'agit de protéger non le reste de la société mais les travailleur-se-s du sexe, la logique ne serait pas différente de celle qui a mené au XIXe siècle au régime français des maisons closes ou au Contagious Diseases Act anglais. Ainsi, on lit, toujours dans la consultation réalisée par le NSWP, que : « Les participants ont noté que ces technologies ont augmenté la surveillance des travailleur-se-s du sexe et intensifié le risque de violations des droits, y compris le dépistage, le fichage et le traitement obligatoire des travailleur-se-s du sexe. »

    7. Voir à ce sujet le documentaire de Zoe Mavroudi, Ruins : Chronicle of an HIV witch-hunt, Greece, 2013

  2. Daddou,

    Ton message nous montre bien qu'il y a des personnes à peu près bilingues, ou multilingues, parmi les dissidents, scientifiques en titre en particulier, et que la barrière des langues n'est pas un obstacle absolu. Reste bien sûr celui, d'ailleurs à double-tranchant, des barrières juridiques et judiciaires comme pendant des politiques et des conditions socio-politiques nationales. Cependant, ton message nous rappelle aussi que très tôt historiquement l'affaire du sida s'est trouvée internationalisée, et que presque tout de suite, même si cela a été largement et systématiquement occulté auprès du grand public et des populations les plus concernées, on a eu en regard un important mouvement de scientifiques protestataires lui aussi international, c'est-à-dire à la mesure dans ses grandes lignes, même si ses capacités d'action étaient limitées, de la réalité et des proportions de ce qui était en train d'arriver.

    Pour l'UE, la cour de justice européenne des Droits de l'Home me semblerait une voie de recours possible - et une importante chambre d'écho - face à ce qui peut se passer en interne dans chacun des Etats membres (comme en Grèce ces dernières années, où là en plus ce peut être objectivement et directement du ressort d'Amnesty International), voire au-delà parmi les Etats associés de près ou de loin.

  3. Post-scriptum : Le journaliste sud-africain André Brinks s'est sans doute quelque peu trompé de cible et de rhétorique, ainsi que de mesure du poids des protagotanistes dans le rapport de force, lorsque dans la première moitié des années 2000 il a pressenti le TPI de La Haye, mais je persiste à penser que dans l'intention de fond il était entièrement sur la bonne voie.

  4. Toujours à propos de cette "impérieuse nécessité" dont parle Econoclaste, pour ma part je pense qu'il faut bien distinguer les contextes. Aux Etats Unis, le sida semble donner lieu, ce qui est assez logique en plus d'un sens, à une judiciarisation plus ou moins paranoïaque des règles de santé publique en vigueur, et à une prolifération nauséabonde des moeurs procédurières des individus et des personnes, sur fond de lutte des sexes, de conflits d'intérêts privés, de fantasmes de pénalisation et de recours aux instances les plus caractéristiques et extrêmes de l'appareil répressif de la société, etc. Ailleurs, les contextes sont sensiblement différents. D'après les échos que l'on peut en avoir, en Europe du moins, au-delà de l'arnaque manifeste du dépistage et de l'incitation au dépistage, ce serait surtout sur le plan de la transmission mère-enfant et des contraintes qu'elle entraîne qu'une urgence d'action légale et citoyenne, avec le concours d'acteurs médico-scientifiques indépendants et honnêtes, contre des dérapages de l'Etat de Droit, se ferait le plus cruellement sentir. Il n'en reste pas moins vrai que, chemin faisant, le travail de l'OMSJ s'inscrit pleinement dans une logique d'information du public sur les grandes faiblesses médico-scientifiques de la théorie du VIH, ainsi que sur ce que le déploiement du dispositif du sida dans son ensemble peut révéler de tout à fait effrayant en termes politiques, de Droits humains et d'éthique.

    Pour ma part, je pense donc qu'idéalement nous ne devons jamais perdre de vue l'horizon de véritables procès politiques, aux plus hauts niveaux internationaux possibles, des méfaits de l'idéologie et de la pratique biomédicales, ainsi que des dévoiements aussi criminels qu'insidieux des grands principes démocratiques lorsqu'ils sont mis de fait au service de pouvoirs et de groupes de pression complaisants, ou résolument favorables et décisionnaires de fait, en matière de méthodes de régulation socio-politique reposant sur des concepts et des moyens d'inspiration essentiellement biotechnocratiques.

  5. Ebola ? Attention, selon France Culture, le traitement annoncé (celui d'1 labo californien non nommé - encore Gilead ?) en est à un stade expérimental pas très avancé... et très préoccupant sinon inquiétant. L'effet immédiat semblerait plutôt concluant, mais les chercheurs ne sont pas pour l'instant en mesure de trancher sur les éventuelles inefficacité et très sérieuse toxicité potentielle à terme. Bref, cela rappelle étrangement l'AZT.

  6. En effet, en tout cas, Gilead n'est pas en reste dans l'affaire :

    Hépatite C : le nouveau hold-up des labos

    LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |

    08.07.2014 à 14h59 • Mis à jour le 09.07.2014 à 15h20 |Par Pascale Santi

    L’arrivée de nouvelles molécules, appelées antirétroviraux d’action directe (AAD), change la donne pour traiter voire éradiquer l’hépatite C. Seul inconvénient : leur coût est jugé exorbitant.

    Ces nouveaux traitements – dont fait partie le Sovaldi (sofosbuvir), du laboratoire américain Gilead –, autorisés en Europe fin 2013, sont nettement plus efficaces et ont beaucoup moins d’effets secondaires que le traitement de référence actuel, qui associe l’injection d’interféron pégylé (agent renforçant la réponse immunitaire, modifié pour persister plus longtemps dans l’organisme) à la prise orale d’un antiviral, la ribavirine, pendant 24 semaines. L’efficacité sur la réponse virologique est en effet de 90 %. « Il n’est donc pas abusif de parler de révolution thérapeutique », soulignait dans nos colonnes Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (« Science & médecine » du 4 juin).

    La Haute Autorité de santé (HAS) recommande d’utiliser ces traitements pour les patients ayant atteint les stades sévères de la maladie, ayant développé une cirrhose (stade F4) ou atteint le stade de fibrose hépatique sévère (stade F3), a-t-elle indiqué mardi 1er juillet. La HAS préconise aussi de traiter ainsi les malades infectés concomitamment par le virus du sida. Elle a en outre estimé que le Sovaldi apportait une amélioration importantedu service médical rendu.

    En France, environ 230 000 patients seraient contaminés par l’hépatite C, dont 59 % diagnostiqués, soit 130 000, et environ 5 000 nouveaux cas chaque année. Parmi les personnes diagnostiquées, 43 % seraient au stade de fibrose F0 ou F1, et 49 % aux stades plus avancés F2 à F4. Un quart de ces derniers seraient aux stades F3 et F4, pour lesquels la HAS recommande un traitement.

    NÉGOCIATIONS AVEC GILEAD

    Mais leur coût faramineux – plus de 19 000 euros la boîte, soit environ 50 000 euros pour l’intégralité du traitement, qui dure en général trois mois – inquiète les autorités sanitaires françaises. C’est, pour l’heure, le prix qu’a fixé le laboratoire Gilead dans le cadre de l’autorisation temporaire d’utilisation, cadre dans lequel le prix est libre.

    Au total, « sur une moyenne de quatre mois de traitement pour 25 000 patients par an, cela fait 1,9 milliard d’euros par an, soit 7 % du budget annuel du médicament de la France. A ce prix-là, c’est un véritable hold-up », s’insurge Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance-maladie des travailleurs salariés. En effet, un tel prix aurait des conséquences délétères sur la recherche et sur le traitement des autres pathologies. Même avis au ministère de la santé, pour qui c’est un risque sans précédent pour la solidarité nationale. La France a lancé, le 20 juin, une offensive au sein de l’Union européenne pour tenter d’obtenir de l’industrie pharmaceutique une baisse du prix de ces nouveaux médicaments, jugé excessif. Cette « initiative commune » a reçu le soutien de 14 partenaires européens de la France, dont l’Allemagne, et de la Commission européenne. Ce prix est jugé « extrêmement élevé et insoutenable pour les budgets de santé », relèvent les 15 coalisés dans une déclaration commune. lls soulignent en outre les risques d’exclusion de « milliers de patients et de nouvelles contaminations pourtant évitables ». C’est la première fois qu’une telle coalition se forme.

    En France, la balle est entre les mains du Comité économique des produits de santé, qui négocie avec le laboratoire Gilead. Une réponse doit êtredonnée dans un délai de 90 jours. Pour beaucoup d’experts, le coût serait 4 à 5 fois trop élevé. Certains mettent en avant le fait que ce prix servirait à éponger l’important montant payé, fin 2011, pour racheter Pharmasset(11 milliards de dollars), ancien propriétaire de la molécule. Pour Frédéric Van Roekeghem, « certes, il faut hiérarchiser et traiter ceux qui ont le plus besoin de l’être, notamment ceux qui ont une co-infection, maissélectionner les patients et attendre l’aggravation de leur pathologie pour les soigner, c’est discutable ».

    Comment, dans ces conditions, garantir un accès équitable à tous ? C’est le questionnement d’une vingtaine d’associations dont SOS Hépatites, qui craint une discrimination sur des critères non médicaux. « Nous appelons l’Etat à exiger un juste prix et donc à jouer son rôle de régulateur auprès des industriels afin de faire baisser les prix et de garantir l’accès à ces nouvelles molécules pour au moins 80 000 personnes atteintes d’hépatite C chronique chez qui le traitement doit être commencé », avertissent ces associations.

    D’autres molécules devraient rapidement arriver dont le Daklinza (daclatasvir), du laboratoire américain Bristol-Myers Squibb, qui vient de recevoir un premier feu vert de l’Agence européenne du médicament pour sa commercialisation en Europe.

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/07/08/nouveaux-traitements-de-l-hepatite-c-le-hold-up-des-labos_4452689_1650684.html

    Voir aussi ici : https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=h%C3%A9patite%20C%20Gilead%20Science

    A propos de Duesberg et de l'existence du VIH, voici ce qu'il a pu écrire dans le magazine Continuum (c'est moi qui souligne) :

    IN CONCLUSION - HIV has been isolated by the most rigorous method science has to offer. An infectious DNA of 9.15 kilo bases (kb) has been cloned from the cells of HIV-antibody-positive persons, that – upon transfection – induces the synthesis of an unique retrovirus. This DNA “isolates” HIV from all cellular molecules, even from viral proteins and RNA. Having cloned infectious DNA of HIV is as much isolation of HIV as one can possibly get. The retrovirus encoded by this infectious DNA reacts with the same antibodies that crossreact with Montagnier’s global HIV standard, produced by immortal cell lines in many labs and companies around the world for the HIV-test. This confirms the existence of the retrovirus HIV.

    The uniqueness of HIV is confirmed by the detection of HIVspecific DNA sequences in the DNA of most antibody-positive people. The same DNA is not found in uninfected humans, and the probability to find such a sequence in any DNA sample is 1 in 49500 – which is much less likely than to encounter the same water molecule twice by swimming in the Pacific ocean every day of your life.

    The existence of an unique retrovirus HIV provides a plausible explanation for the good (not perfect) correlation between the existence of HIV DNA and antibodies against it in thousands of people that have been subjected to both tests. The Papadopulos-Lanka challenge fails to explain this correlation.

    http://www.altheal.org/continuum/Vol4no2.pdf

    En français, passage traduit de l'extrait que j'ai souligné : "La probabilité de trouver une séquence [du VIH] dans quelque échantillon d'ADN que ce soit est de 1 sur 4 9500 (4 puissance 9500) - c'est-à-dire que c'est beaucoup plus improbable que de rencontrer deux fois la même molécule d'eau en nageant dans le Pacifique chaque jour de sa vie."

  7. A propos de l'étude que je cite ici : http://jcm.asm.org/c.../49/4/1635.full, David Crowe m'a écrit (c'est moi qui souligne sur l'ARN et l'ADN) :

    The study is very interesting, but it is related to resistance testing, not viral load testing.
    Basically what they do is to sequence the "HIV" genome (the series of nucleotides) and then use that to try to predict whether someone will be resistant to a certain drug. They basically started with a viral load test, but they had problems doing the sequencing, in quite a high percentage of samples, which they blamed on different HIV variants circulating in Africa.
    I have a lot of questions about HIV sequencing, but I don't know the technology well enough. For example, if HIV really mutates rapidly, how could a single sequence of RNA (DNA actually, but that's really a technical detail) be extracted? I just don't understand why they think that they can claim that HIV is rapidly mutating, but that every time they look at it they only find one type of DNA/RNA. And if it's rapidly mutating how do they know that everything they are looking at is the same virus.
    But this test did have an abnormally good description of the technology so I think I know a little bit more now.
    Outre l'ambiguité de la fin du message, que je n'ai pas bien comprise, je suis pour ma part un peu perplexe sur l'idée que la différence entre ARN et ADN au niveau du séquençage puisse être un "pur détail technique", puisque c'est toute la théorie de la rétrotranscriptase qui me semble-t-il serait a priori en jeu, mais enfin, bon...
  8. En principe non : je crois que ce serait une autre technique, le séquençage + immunophénotypage et/ou immunogénotypage, qui mesurerait l'ADN - Cette technique, sensément servant à prévoir la résistance aux médicaments mais mesurant aussi je crois la charge virale au passage, se serait substituée en fait à la PCR, finalement pas assez fiable - en gros. Et d'ailleurs, même avec les techniques de séquençage, il y a divers problèmes, comme lorsque certaines étant destinées soit au vih B soit au non-B sont utilisées à tort pour les 2, ou pour celui qu'elles ne peuvent théoriquement pas "séquencer" : http://jcm.asm.org/content/49/4/1635.full

    Voir aussi nos échanges avec Stéphanie à ce propos sur les procédés Cobas et Siemens : http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17499-grossesse-et-seropositivite/page-2

  9. Un peu de lecture :

    * [Procès de Nüremberg] LE PROCÈS DES MÉDECINS. ACTUALISATION par Yves TERNON

    >> http://www.memorialdelashoah.org/attachments/article/2/A1_seltextes_160_ternon.pdf

    * THE DAWN OF IDIOCY - ABNORMALITY AS THE NORM OF HUMAN INTELLIGENCE

    >> https://www.ideals.illinois.edu/bitstream/handle/2142/26207/Roof_David.pdf?sequence=1

    This work examines how science used the abnormal to reconfigure the basis of
    human intelligence and linked thought to identity. This includes the belief that we inherit
    intellectual traits the same as physical characteristics. The heredity link between the
    abnormal and family lineage marked abandonment of cure in favor of social control
    intensified by the individual who appears normal. This figure justifies screening and
    classification. Social biology concerned with the welfare of society found a biological
    threat, which progressively led to sterilization, euthanasia, and genocide. This shift
    included the power to distribute individuals within a field as though it was real; revealing
    differences of ability; the realities of his abilities and the contents of the knowledge he is
    capable of acquiring. This work traces these ideas embedded in the formation of
    compulsory schooling, the school as social filter, a hyper-normative education system,
    and pedagogic-treatment for adherence to developmental and behavioral norms.
  10. Espoirs fv,

    Merci pour ton témoignage, si révélateur des vrais problèmes du sida en Afrique et ailleurs. Je partage ton émotion et ton inquiétude. J'espère que d'autres membres du forum vont se joindre à moi pour essayer de te réconforter, et peut-être te conseiller un peu, parce que pour ma part je ne sais pas du tout que te dire concrètement, sinon que le fait de ne pas allaiter ton enfant ne serait peut-être pas le plus grave problème. T'ont-ils expliqué les raisons de la césarienne ?

  11. Je crois, Jibrail, que tu fais une assez bonne analyse du problème. A quoi il faudrait ajouter qu'aux USA, selon un plan sida publié par Obama et la Maison Blanche après la première élection, vers 2009, le dépistage, la prévention et les soins devaient concerner en priorité, outre les gays, 2 catégories de population : non seulement les afro-américains, mais les populations hispaniques. Avec à la clé l'objectif et la quasi promesse d'éradication (non du sida, mais de l'épidémie) au niveau mondial en 2015. Pour ces deux populations, noires et hispaniques, le motif allégué explicitement/implicitement était sans doute qu'elles étaient soumises à des conditions de vie, matérielles, sociales, psycho-sociales (la difficulté à bien vivre l'homosexualité) et sanitaires, plus favorables à la "contamination". Ce qui n'enlève rien cependant, loin de là, à la pertinence de ton raisonnement et de ta démonstration ci-dessus.

    Et pour changer un peu de sujet, puisque nous sommes dans un fil concernant les vaccins, "des incidents", signalés par l'Alberta's Reappraising Aids Society, ont eu lieu récemment dans l'Iowa, autour d'une fraude assez importante et avérée aux essais de vaccins (un programme de recherche de 19 millions de dollars), fraude à laquelle s'est intéressé la justice. Pour qui lit l'anglais, on peut se faire une idée de la chose ici :

    http://www.desmoinesregister.com/search/dong-pyou%20han/

    http://www.desmoinesregister.com/story/news/2014/01/16/ex-isu-prof-my-foolishness-led-to-research-fraud-in-19-million-aids-vaccine-study/4543357/ :

    A disgraced Iowa State University scientist confessed that he was a "foolish coward" who was responsible for faking results in a multimillion-dollar study of a possible AIDS vaccine, documents released Thursday show.

    ISU released hundreds of pages of documents in response to an open-records request from The Des Moines Register. The documents include a letter written in September by Dr. Dong Pyou Han, an assistant professor who resigned after admitting in September that he committed a massive fraud.

    Han was accused of spiking rabbit blood to make it appear that an experimental vaccine was working to protect the research animals against HIV, the virus that causes AIDS. He also was accused of falsifying data from the experiments.

  12. Jibrail, tous, il faut bien voir les détails des arrêtés de 1999 et de 2003 et de la façon dont la CNIL a statué de son côté. En fait, le système d'anonymisation consiste à enregistrer les initiales des personnes testées et leur appartenance à telle ou telle catégorie professionnelle. Donc, il doit y avoir quelque part un/des bureaux et des gens qui peuvent remonter à l'identité des gens avec les initiales.

    Un détail aussi a retenu mon attention dans un des liens que j'ai mis plus haut (dans le pdf de l'InVS "10 ans de surveillance", page 106 du doc en ligne) :"40 % d’étrangers parmi les découvertes de séropositivité VIH en 2005 (30 % de personnes d’Afrique subsaharienne et 10 % de personnes d’une autre nationalité)." Alors, quand ils assurent qu'à la demande d'associations et sur recommandation de la Cnil la mention de la nationalité d'origine a été retirée des fichiers anonymisés et/ou aussi en amont... Cela ne les a pas empêchés de bien s'occuper des étranges étrangers...

  13. une fois qu'on découvre votre séropositivité une déclaration de séropositivité est faite

    Tu ne le savais pas ? Regarde ici :

    https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&rlz=1C1FDUM_enFR473FR566&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=la%20d%C3%A9claration%20obligatoire%20de%20s%C3%A9ropositivit%C3%A9%20au%20vih%2Fsida

    http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/la-declaration-obligatoire-de-seropositivite-au-vihsida/

    http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-declaration-obligatoire/Infection-a-VIH-et-sida/Declaration-obligatoire-de-l-infection-a-VIH-et-du-sida

    Et ici : http://lecrips-idf.net/article1671.html :

    En France, les données épidémiologiques sont collectées et analysées par l’InVS.

    Ces données sont colligées dans deux systèmes de surveillance :

    -- La déclaration obligatoire des cas de sida, mise en place en 1982 ;

    -- La déclaration obligatoire du VIH, mise en place en 2003 et couplée à un test virologique qui permet de déterminer les infections récentes, datant de moins de six mois.

    > Nouveau dispositif de notification anonymisée des maladies à déclaration obligatoire (pdf, 204Ko) http://www.lecrips-idf.net/IMG/pdf/beh_12_13_2003.pdf

    Le BEH, n° 12-13/2003, 25 mars 2003, 8 p.

    [...] Un chapitre de : Lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles en France : 10 ans de surveillance, 1996-2005 (pdf, 3,6Mo) InVS, mars 2007, 156 p.

    http://www.lecrips-idf.net/IMG/pdf/rapport_vih_sida_10ans.pdf

    L’InVS met aussi à disposition des bases de donnéesmises à jour en temps réel :

    > Base de données sida, données issues de la déclaration obligatoire du sida depuis 1982.

    > Base de données VIH, données issues de la déclaration obligatoire du VIH depuis 2003.

  14. En somme, je pourrai très bien être diagnostiquée négative à un test qui n'utiliserait pas la technique COBAS c'est ça ? Et justement, ce COBAS il pourrait être considéré comme un Western Blot ou plutôt comme un Elisa ?

    Parce que si le fabricant lui-même spécifie que son engin ne doit pas être utilisé comme moyen de dépistage du VIH alors je me demande justement avec quel engin on est supposé savoir qu'on est infecté ou non ? D'autant plus si COBAS n'est ni l'équivalent d'un test Elisa, ni celui d'un Western Blot.

    Stéphanie,

    Je te rappelle ce que t'a écrit Jibrail :

    La procédure normale (en France) est un premier test ELISA, s'il est positif un second test ELISA pour vérifier; s'il est positif un test de confirmation dit "Western Blot", plus précis (qui correspond à l'Immunoblot que tu as précisé). Ensuite, comme c'est précisé, il y a un nouveau test de confirmation de type Western Blot qui doit être fait à nouveau. Est-ce qu'il tu as eu un second résultat de type Immunoblot, ou est-ce que tu n'as eu sur ton second prélèvement qu'une simple mesure de la charge virale ? Car cette dernière n'est pas suffisante pour confirmer une séroconversion; un second Western Blot (Immunoblot) est normalement nécessaire.

    La règle générale, en principe, c'est donc qu'on le fait le dépistage avec le test Elisa, qu'on le vérifie par deux WesternBlot, et qu'ensuite seulement, quand le WesterBlot, ou ImunoBlot, a confirmé qu'il y a une séropositivité, on fait deux examens supplémentaires, en général je crois plus ou moins simultanés :

    - les test de comptage des CD4,

    - et le teste de la charge virale par PCR.

    Donc, en résumé :

    1) Ils t'ont fait un test Elisa à l'insu, puisqu'ils ont coché une case qui ne l'était pas au départ, ce qui signifiait si j'ai bien compris que ta gynéco et toi n'étiez pas a priori demandeuses d'un test de dépistage du sida,

    2) Ayant trouvé un résultat positif au test de dépistage, ils ont fait la vérification du niveau de CD4 et la PCR, et selon leurs critères, le résultat signifie que tu as des taux de CD4 trop bas et une charge virale trop élevée.

    Comme tu as des doutes sur les conflits d'intérêt des labos et de l'officine ou travaille l'infectiologue que tu as vue, et comme tu eu des difficultés à voir les documents concernant les résultats des tests, ainsi que les notices et les informations sur les effets secondaires des antirétroviraux que l'on t'a prescrits, je pense qu'avant tout tu devrais vérifier si tu as eu ou non un second ImmunoBlot confirmant la séropositivité, en faire faire un si ce n'a pas été fait - voire tout refaire en commençant par le text Elisa -, puis refaire le comptage des CD4 et de la charge virale, mais tout ça dans un autre laboratoire, puis discuter de la prescription qu'on t'aura donnée avec ta gynécologue - ou avec une autre gynécologue - en lui signalant bien ce que tu as trouvé sur les effets secondaires chez la femme enceinte. A mon avis, c'est seulement à partir de ce moment là que tu pourras prendre une décision vraiment en connaissance de cause, notamment selon que les premiers résultats t'auront été confirmés ou non.

    Courage, Amitiés

    • Like 1
  15. Aixur,

    J'avais complètement oublié l'affaire des nombres de copies en millions, je me souvenais vaguement que Jibrail et toi aviez fait des explications à ce sujet et qu'il fallait faire des calculs et des interprétations proportionnelles pour avoir une idée non biaisée du truc, mais... Je m'étais fié à ce qu'a écrit Stéphanie. En revanche, j'ai fait une recherche sur la technologie de Siemens, et là j'ai eu les 2 surprises que j'ai dites : mesurabilité à partir de 1000 copies indiquée sur des images de présentation dans 1 pdf de Siemens, et... le petit problème du Viroseq en Afrique explicité par le Journal of Clinical Biology.

    C'est donc toi qui as raison, sauf que tu devrais préciser : non pas détection du vih, mais du taux d'ARN du vih présent dans le sang :

    Aixur : Le Test COBAS correspond donc tout à fait à la fourchette de détection classique du VIH (de 50 à 10 millions de copies).

    J'avais essayé d'expliquer à Stéphanie qu'il y avait eu d'importantes controverses sur la question de savoir si, comme cela s'était parfois pratiqué et avait même été préconisé, la mesure de la charge virale équivalait ou non aux tests de dépistage pour déterminer une séropositivité. Mais c'était dans le post que j'ai perdu suite à une fausse-maneouvre...

    En tout cas, la notice Cobas de Roche-Canada que j'ai trouvée spécifie bien que ce n'est pas une technologie de détection du vih, mais seulement de vérification par PCR du taux d'ARN du VIH initial et en cours de traitements ARV.:

    " Le test peut servir à évaluer le pronostic du patient en mesurant le du taux initial d'ARN du VIH-1, ou à faire un suivi des effets du traitement antirétroviral en mesurant la variation du taux d'ARN du VIH-1 dans le plasma recueilli sur EDTA au cours du traitement.

    "Le test COBAS® AmpliPrep/COBAS® TaqMan® HIV-1 ne doit pas servir comme test de dépistage du VIH-1 dans le sang ou les produits sanguins, ni comme test diagnostique pour confirmer la présence d'une infection par le VIH-1."

    D'ailleurs, à moins que j'aie l'esprit tordu au dernier degré, on peut comprendre en lisant la fin à partir du "ni comme test diagnostique" que, de même qu'il y a séropositivité sans charge virale détectable (miracle des ARV ou autre), il pourrait peut-être y avoir une charge virale détectable sans "infection au vih" (question de proportion dans le nombre de copies ?), voire, en poussant le raisonnement jusqu'au bout, même avec un résultat de test de dépistage négatif... En somme, toujours le raisonnement circulaire qui ne se trahit qu'en y réfléchissant logiquement... à l'endroit et à l'envers.

    • Like 1
  16. Stéphanie,

    Désolé, je viens de passer un temps fou à te répondre, et voilà ci-dessus ce qu'il en reste suite à une fausse manoeuvre de ma part.

    En résumé, le procédé de PCR Cobas détecte la charge virale entre 40 000 et 100 000 copies.

    Le procédé Siemens, lui, la détecte à partir de 1000 copies.

    A partir de là, il faudrait voir ce qui se pratique chez les gens qui réalisent et délivrent les tests, puis chez ceux qui les prescrivent et statuent ensuite en termes de pronostic à partir de ceux -ci : Soit il y a universellement un protocole selon lequel la charge virale sous 40 000 copies est indétectable... soit non, et à partir de là on peut se demander ce qui peut se passer d'une officine à une autre, d'un hôpital à un autre, d'un pays à un autre, etc.

    Dans ton cas, du point de vue des critères de Cobas, avec 56 000 copies, tu n'en aurais en somme que 16 000 en trop, ce qui est peut-être un peu mince. Mais du point de vue de Siemens, en supposant qu'il n'y ait pas de critère-seuil à partir de 40 000 copies et que le critère de base soit 1000 copies, c'est très différent.

    - On trouve ici une notice en français publiée par Roche-Canada pour le procédé Cobas dont tu nous a mis les images ci-dessus :

    http://www.rochecanada.com/portal/fr/virology_testing

    On peut y lire en particulier :

    " Le test peut servir à évaluer le pronostic du patient en mesurant le du taux initial d'ARN du VIH-1, ou à faire un suivi des effets du traitement antirétroviral en mesurant la variation du taux d'ARN du VIH-1 dans le plasma recueilli sur EDTA au cours du traitement.

    "Le test COBAS® AmpliPrep/COBAS® TaqMan® HIV-1 ne doit pas servir comme test de dépistage du VIH-1 dans le sang ou les produits sanguins, ni comme test diagnostique pour confirmer la présence d'une infection par le VIH-1."

    En plus, je trouve particulièrement spécieuse la mention dans le texte que tu as cité concernant les caractéristiques du produit : "Le concept de ce test n'utilise dès lors pas de cibles médicamenteuses afin de garantir une détection et une quantification correctes." Si on y réfléchit un tout petit peu, ça n'a strictement aucun sens, c'est même, indirectement, compte tenu de la nature et du fonctionnement des tests de dépistage et autres, tout le contraire d'une garantie de fiabilité.

    Je t'expliquais beaucoup plus longuement les conclusions à tirer de tout ça, mais je n'ai plus le temps de tout reprendre.

    - Pour le procédé de Siemens , il y a une étude très poussée en anglais, publiée sur le site du Journal of Clinical Microbiology, qui fait état d'un taux très élevé d'échec pour ce procédé. Le procédé est utilisé dans beaucoup de pays africains comme test de résistance aux médicaments (ARV sans doute), et la conclusion de l'étude est assez affolante à tous égards :

    http://jcm.asm.org/content/49/4/1635.full

    Conclusion : "The ViroSeq HIV-1 genotyping system was optimized for use on subtype B strains (3) and is currently widely commercialized and used in African settings where non-B HIV-1 strains predominate. The present observations in Cameroon, a country where almost all cocirculating strains are non-B HIV-1 variants, showed the impact of non-B HIV-1 genetic divergence on the performance of this assay. Because of the high failure rate of some primers, repeated tests are more frequent, and that affects the overall assay cost and delay of result delivery. In addition, having a validated “in-house” method or alternative primers designed on the basis of the local HIV genetic diversity as backup solutions is nearly mandatory to overcome sequencing failures by the ViroSeq assay. This report stresses the need for biological assays that perform robustly on non-B HIV-1 strains, which represent up to 90% of HIV-1 variants circulating worldwide."

    En français : "Le système de génotypage ViroSeq HIV-1 a été optimisé pour l'utilisation sur les sous-ensembles de souches B, et il est couremment et largement commercialisé et utilisé dans des contextes africains où les souches non-B HIV-1 prédominent. [...] Ce rapport tenait à insister sur le besoin de tests biologiques solidement performants sur des souches non-B HiV-1, qui représentent plus de 90 % des variantes du HIV-1 en circulation à travers le monde."

    Voilà, Stéphanie, raisons de plus je pense pour douter et refaire des examens ailleurs, avec d'autres soignants, si comme on peut le comprendre tu en éprouves le besoin.

    Courage à toi, amitiés,

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  17. Vie H,

    Je suis très ému de lire ton message de réponse ci-dessus. Ta sincérité et ton humanité me font tellement de bien !

    Je dois aller dormir, il est très tard, et ne peux pas faire plus long pour l'instant. Pardon pour la sécheresse de la fin de mon message d'hier après-midi et pour la froideur de mon "cordialement".

    Je vous dis peut-être à bientôt plus longuement, avec ma profonde amitié.

  18. Jibrail,

    Pour ma part, je n'accorde de brevet de sainteté a priori ni à la médecine holistique, ni à la naturopathie. Mais j'essaie toujours de ne pas trop préjuger quand même, et abstraction des qualités qu'il nous a finalement déclinées en la matière, "notre intervenant" a été très clair dans ses questions, sans une once de provocation à notre égard. Et il s'inquiétait à la fois pour son Aventure, sa compagne et lui-même.

    Pour le reste, je persiste, notamment sur l'idée que la terreur répandue par l'orthodoxie du sida déteint trop sur la dissidence - c'est hélas un peu son talon d'Achille.

    Et autant te dire, Jibrail, que je doute de plus en plus de la pertinence, non seulement du lien "évident" entre sida et système immunitaire, mais du concept même de système immunitaire.

    Bon, voilà, que ce soit pour le "sida" ou pour ou autre chose, plus certains ont le nez dans le guidon, plus j'ai tendance à adopter et exposer face à eux le point de vue de Sirius. C'est comme ça, ça vaut ce que ça vaut. Sans trop entrer dans les détails de questions précises, je pense que mes communications sur ce forum montrent assez que mon positionnement et l'expression de mes convictions peuvent contribuer à rétablir un minimum d'équilibre bien nécessaire. Il faudrait essayer d'admettre et de comprendre mieux que le (critique) littéraire que je suis et l'épistémologue autodidacte que je suis devenu se sont nourris l'un l'autre depuis bien longtemps et m'ont fait développer une forme de pragmatisme qui, pour singulière qu'elle soit, est pourtant tout sauf démente. Et au fond, vous (mes amis de longue date sur ce forum), le savez tout à fait pertinemment... quelque part.

    Si vous saviez ! J'ai retrouvé aujourd'hui un enregistrement sur une vieille cassette magnétique que je craignais d'avoir perdue, et qui était seulement égarée dans le fatras de ma cassétothèque (sic). Il s'agissait d'une performance de poésie sonore enregistrée en 1996 dans un Musée d'Art contemporain par une auteure de poésie et de littérature très reconnue par ses pairs et un public d'amateurs éclairés, qui est par ailleurs spécialiste entre autres de poésie chinoise classique. Et si vous saviez ce que peut contenir cet enregistrement de poésie sonore, sur le sida entre autres choses ! C'est de la dissidence pure, pas seulement sur le sida, mais socio-politiquement, épistémologiquement, culturellement, etc. Tout, dans son travail, est miraculeusement lié. Vraiment, si vous saviez ! Si vous pouviez entendre et comprendre !

    Allez, mes amitiés, il se fait tard, good night, à plus.

  19. Article en ligne ici : http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/05/27/alerte-sur-les-dangers-des-nouvelles-drogues-de-synthese_4426856_3224.html

    L'alerte est sans doute justifiée. Mais comme ceux des produits injectés, les dangers de l'échange de seringues sont évoqués à titre de contamination au virus du sida. L'article informe que l'on trouve beaucoup de séropositifs parmi les "injectés". Donc, on est très près d'un message du genre "injectés = infectés". L'association Aides est de la partie, bien sûr; et les jeunes gays, en tant que "groupe à risque", vont être aux premières loges pour la double peine.

    Qu'ils soient ou non derrière la propagation de ces nouvelles drogues (on ne sait jamais dans ce monde de fous...), les lobbies du sida vont pouvoir en faire les choux gras en toute impunité.

    Alerte sur les dangers des nouvelles drogues de synthèse LE MONDE | 27.05.2014 Par Laetitia Clavreul - Les dangers des nouveaux produits de synthèse (NPS) se précisent. L'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), qui publie, mardi 27 mai, son rapport 2014, alerte sur des « épidémies d'injection localisées et nationales inquiétantes » de cathinones (l'un des principes psychoactifs du khat) de synthèse.

    Encore peu présent en France, ce mode de consommation est cependant observé dans les cercles festifs de la communauté gay avec le « slam », qui consiste à s'injecter par voie intraveineuse un stimulant dans un contexte sexuel.

    Méphédrone, pentédrone, MDPV, 4-MEC… plus de cinquante dérivés de cathinone ont été détectés dans l'UE, dont sept nouveaux l'an passé. En 2013, ce sont 81 nouveaux produits qui ont été repérés, confirmant l'essor de ces drogues non réglementées, qui copient les stupéfiants illicites. L'OEDT insiste sur les intoxications et les décès liés à la consommation de NPS. En outre, elle s'inquiète de voir le nombre de morts liées aux opiacés de synthèse augmenter, alors que ceux dus à l'héroïne baissent.

    « MESSAGE DE PRÉVENTION »

    « C'est un message de prévention que nous voulons fairepasser, parce que l'injection est un facteur de risque aggravant pour les infections et aussi les overdoses », affirme Isabelle Giraudon, épidémiologiste à l'OEDT. L'injection des produits génère des effets plus puissants et plus rapides qu'en sniffant ou en avalant les produits.

    Pas chers, accessibles sur Internet, les NPS séduisent. Ceux qui s'injectent des stupéfiants classiques y viennent. D'autres, après une période d'abstinence, retombent dans l'injection par le biais des NPS. Il y a aussi ceux qui découvrent l'injection avec eux.

    En Roumanie ou en Hongrie, l'injection est désormais repérée chez de nombreux drogués. En Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en République tchèque, elle est détectée dans des groupes restreints, comme les injecteurs traditionnels, les patients en traitement ou les détenus. Elle l'est aussi dans certaines grandes villes européennes, associée à des pratiques sexuelles à risque, chez les homosexuels hommes. Un comportement « de plus en plus préoccupant »,documenté en Grande-Bretagne et en France.

    L'OEDT fait référence à la première étude qualitative, menée par Aides en 2013 auprès d'adeptes du « slam ». Ils venaient de Paris, des Bouches-du-Rhône, de Loire-Atlantique, de l'Hérault… Des « plans slam » ont également été mentionnés àLyon, Rennes, Angers, Londres, Amsterdam ou Barcelone.

    ABSENCE DE MÉFIANCE VIS-À-VIS DES RISQUES

    « Intensification du désir, du plaisir et de la capacité d'endurance sexuelle ; exacerbation des sensations (…) »,voilà pour les effets. L'étude constate l'absence de méfiance vis-à-vis des risques médicaux ou psychosociaux de ces produits. « Les premières injections sont le plus souvent réalisées par des tiers plus expérimentés », lit-on. Or ce type d'injection surexpose au risque infectieux.

    Les « slameurs » ne se considèrent pas comme toxicomanes, ils ne fréquentent donc pas les lieux d'accueil où ils pourraientapprendre à réduire les risques (non-partage des seringues). On a vu les premiers arriver en 2011 à l'hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine). Une soixantaine de personnes ont déjà consulté. Ils ne parvenaient plus à maîtriser leur consommation de cathinones de synthèse. La plupart sont séropositifs.

    L'addictologue Philippe Batel se montre très inquiet : « L'envie d'en reprendre est très importante avec ces produits. J'ai suivi de grands cocaïnomanes, jamais je n'avais rencontré des patients qui, à ce point, ne cessaient de s'injecterpendant plusieurs jours d'affilée. » Il compte aussi des hétérosexuels parmi ses patients.

    On connaît à présent un peu mieux les consommateurs de drogues de synthèse. Il y a les « geeks », professionnels des molécules qui savent limiter les risques en pesant les doses. Il y a les usagers de drogue traditionnels, plus âgés, mieux au fait des dangers. Et puis il y a les jeunes fréquentant les milieux festifs : « Eux ne sont pas conscients des risques, et parfois ne savent même pas ce qu'ils consomment », résume Agnès Cadet-Taïrou, de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. L'organisme a lancé, le 18 mai, une enquête sur Internet pour mieux cerner les usages. En France, trois nouveaux produits par mois ont été détectés en 2013, contre un par mois en 2010.

  20. Vie H,

    Tu nous écris à propos de ton mari :

    Au derniere nouvelle il a refait une prise de sang par la chef de service qui le suit à present.

    Charge virale indetectable malgré un taux de cd8 elevé et un taux de cd4 a 820

    son hematogramme est normal rien à signer et l'infectiologue souhaite envoyer ces resultats à un collegue a elle qui travail à Pasteur.

    [...] En pause concernant cette histoire jusqu'au debut juillet pour les prochaines analyses qui je l'espere mettront un terme à tout cela nous sommes confiant.

    Mon mari à quand meme pris la peine de renvoyer un email à luc montagnier ainsi qu un recommander à l'université dans laquelle il travail incluant ceci.

    Vous avez tous deux fait preuve d'une lucidité et d'un courage exceptionnels. Et vous vous êtes beaucoup engagés.

    Ce que je me demande, c'est si, compte tenu des résultats actuels, de nouvelles analyses début juillet sont vraiment indispensables. C'est peut-être un peu parano de ma part, mais je ne suis pas sûr qu'il ne puisse pas y avoir entre Montagner et la collègue de pasteur, etc. une embrouille telle qu'ils décident de ne pas vous lâcher comme ça, du fait que d'une part ils puissent voir là un cobaye intéressant, et que d'autre part, pour ce motif et/ou celui de fermer le caquet à toute dissidence, ils puissent faire en sorte que les résultats des analyses de juillet aillent dans un sens moins rassurant.

    Voilà, ce n'est que mon point de vue. Pour ma part, je crois que je serai très tenté d'en rester là, de ne plus jamais faire aucune autre analyse, et de m'en tenir désormais à une politique de la chaise vide et à un silence imperturbable vis à vis de tous ces gens. A moins peut-être, parallèlement à la conduite ci-avant, d'éventuellement porter plainte contre l'infectiologue pour avoir déclenché une fausse-couche par négligence aggravée de menaces et production de faux diagnostic.

    Cordialement

  21. Survivor, Vie H, Jibrail,

    Oh ! Hé ! Calmez vous !

    Qu'est-ce qui vous prend de faire de ce pauvre "memepaspeur" votre tête de Turc ? C'est quelqu'un qui s'informe, c'est tout. Et si on lit bien comment il expose son affaire et les questions qu'il pose, on voit vite qu'il n'est ni si insouciant ni si inconscient que cela, et pas davantage égoïste, et qu'à la limite il serait prêt à entrer dans la moulinette infernale des tests de contrôle et à se faire mettre le grappin dessus par le marché des ARV et les médecins de Molière qui en vivent à la moindre histoire de pratique sexuelle une peu hors norme, même avec une partenaire offrant des garanties sur le plan sanitaire. Par ailleurs, pour la chronologie, c'est bien sur 5 mois de juin à octobre 2013 qu'il s'est "normalement" inquiété. C'est seulement un épisode anecdotique subsidiaire qui date d'avril 2014. Vous n'allez quand même pas lui reprocher de ne pas avoir eu connaissance de l'existence du forum dès l'été 2013 ! Et même s'il en avait eu connaissance alors, c'était son droit de se débrouiller sans en parler sur ce forum. Et c'est son aussi d'avoir attendu jusqu'à présent pour nous relater son histoire, et de nous la relater même si elle constitue pas spécialement un scoop du point de vue de la logique du forum - encore que, d'ailleurs...

    Quand Survivor brandit l'argument menaçant de l'herpès à vie et autres joyeusetés si on ne se "protège" pas, on est déjà tout à fait sur la pente de l'infectiologue qui a failli avoir la peau de Vie H.

    Vous ne vous rendez pas toujours compte à quel point la stratégie de terreur de l'orthodoxie peut déteindre sur les dissidents du sida.

    "memepaspeur",

    Quoi de plus banal qu'1 état grippal de 3 jours ou une angine avec ganglion - si c'était sans ganglion, ce ne serait même pas une angine. Le fait que ta compagne ait maigri de 3 kilos n'a bien probablement strictement rien à voir avec ton aventure. Ton test à 3 mois n'est certainement pas un "faux négatif". Il n'y a que des "faux positifs", à la rigueur, en appelant ça comme ça. D'un certain point de vue qui a de très fortes chances d'être le bon, pratiquement tous les tests positifs sont des "faux positifs" par définition. Ne t'amuse surtout pas à refaire des tests de dépistage pour un oui pour un non, et ta compagne non plus.

    _______________________

    Survivor, excuse moi aussi de passer à autre chose. Je t'ai fait un post via le Messager du forum pour te signaler que le site américain "Resistance is fruitful" a publié un communiqué limite publicité pour les exérimentations actuelles du Dr. Leibowitch. Je t'ai proposé de me rédiger un bref résumé de ce que tu as appris à ce sujet et de ton point de vue, de façon à ce que je le traduise et le publie en réponse sur la page du communiqué. Tu ne m'as toujours pas répondu. Dommage !

    Si toi et/ou quelqu'un d'autre veut s'y coller, c'est ici : http://rif.reaids.com/dr-jacques-leibowitch-4-days-week-enough/

    Cordialement à tous

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  22. The commentary published via the link here above can also be found here :

    http://ac.els-cdn.com/S0140673614601392/1-s2.0-S0140673614601392-main.pdf?_tid=2ebf4cce-e4e6-11e3-9048-00000aacb361&acdnat=1401116483_f220f42d11251ae203e7c15c74cbae01 - (clic on the link "Download PDF", at the left on top of the page, under the title "ScienceDirect" in white on the green band)

    The book is published in Great Britain.

  23. (THE LANCET) – Drugs kill. After heart disease and cancer, drugs are the third leading cause of deaths in Europe and the USA, states Peter Gøtzsche in Deadly Medicines and Organised Crime: How Big Pharma Has Corrupted Healthcare in 2013. He estimates that in the USA, every year, about 100 000 deaths are due to drugs, despite people taking the drugs correctly, and another 100 000 people die because of errors. According to Gøtzsche, “we now suffer from two man-made epidemics, tobacco and prescription drugs, both of which are hugely lethal” and the norm for both industries is a “morally repugnant disregard for human lives”. Furthermore, Gøtzsche claims, the business model of the drug industry is “organised crime”. He told The Lancet that he has written his latest book because he wants to “influence policy towards much more transparency”.

    Some more commentaries here : http://www.omsj.org/corruption/gotzsche16mar

  24. Ne viens pas me faire ta morale,je ne suis pas la pour ça :ehoh:

    Survivor, Vie H,

    "memepaspeur" a eu raison de vous répondre ça. C'est toi, Survivor, qui l'as reçu sans raison comme un chien dans un jeu de quille.

    Cela fait partie du dispositif sida d'induire tout le monde, y compris les dissidents, à se conduire comme des agents d'une sorte de police des moeurs tendant à contrôler et réprimer par tous les moyens y compris les plus illégaux et criminels les pratiques les plus intimes relevant de la vie privée de chacun. C'est un des nombreux panneaux dans lesquels il faudrait veiller à ne pas tomber.

    memepaspeur,

    Ne t'inquiète pas trop, on n'attrappe pas le "sida" comme ça, l'hépatite fait partie des choses que gèrent de manière parfaitement truquée l'Agence nationale de recherche sur le sida et l'Inserm, donc ne peut pas du tout s'y fier. Si on n'a pas de symptômes évidents, laisser tomber. Beaucoup de MST sont bégnines et facilement soignables si on ne se laisse pas fourguer des drogues pharmaceutiques aux effets secondaires qui peuvent les aggraver et si on ne se fait pas prescrire les tests du sida (ou si on n'obtempère pas à la prescription, ce qu'on n'est pas obligé de faire). Un des problèmes par exemple, est qu'une syphilis peut être assimilée à l'infection au vih alors qu'en soi, correctement diagnostiquée pour telle, elle est parfaitement curable et ne présente plus de danger de transmission une fois soignée, même si elle laisse des anticorps. Et par ailleurs, il y a de tout autres raisons d'être atteint à un moment ou a un autre de diverses affections et pathologies plus ou moins ponctuelles et sérieuses.

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