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forum sidasante

Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. Elvitegravir, FDA, mai 2013 :

      • Test methods have not been validated to support release and stability testing of drug substances (DS) and drug products (DP). There is no assurance that the data generated from these test methods are reliable.
      • Test methods have not been adequately validated to support release and stability testing of clinical, registration, process validation batches of Elvitegravir drug product. There is no assurance the data generated from these test methods are reliable.
      • Test methods for the clinical and primary stability batches are not the same as the proposed commercial test methods because the analytical techniques and parameters are different between the methods. Bridging study to establish method comparability for test methods was not conducted.

      Source ici : http://liber8-gilead.blogspot.fr/2014/07/sloppy-pigs-gilead-sciences-rebuked-by.html

    Et pour ce qui est de l'historique des "interférences" entre Gilead Science et des autorités gouvernementales, voir ici, c'est très clair : http://en.wikipedia.org/wiki/Gilead_Sciences : au Conseil d'administration, Donald Rumsfeld dès 1988, Georges Shultz, entre autres Secrétaire d'Etat de Reagan, Etienne Davignon (ex vice président commission européenne), etc...

  2. Dans un extrait d’interview pour un site internet (http://www.vice.com/en_uk/read/this-british-journalist-champions-hiv-dissidents-530), Johan shenton, auteur du livre Positively false et reponsable de l’Immune Resource Foudation, présente son nouveau flim documentaire, sorti à Londres cet hiver :

    « Positive Hell relate les vies de cinq personnes et de leurs familles dans le nord de l’Espagne. Ils étaient tous des usagers de drogues intraveineuses et des alcooliques durant leur adolescence. Les drogues étaient apparues dans le nord de l’Espagne après la mort de Franco et étaient très bon marché, conduisant beaucoup d’adolescents à l’addiction à l’héroïne. Ils avaient été envoyés vers un institut financé par le gouvernement, Proyecto Hombre, et y avaient été sevrés de l’héroïne. Mais durant la période où ils se trouvaient là, avait fait son apparition toute l’affaire du sida, et ils avaient été testés positifs. Exactement comme l’avait prédit Peter Duesberg : les usagers de drogues intraveineuses testeront positifs. Mais comme il n’y avait pas beaucoup d’argent pour cet institut, des antirétroviraux ne leur furent pas prescrits et ils continuèrent simplement leurs existences ainsi, avec leurs diagnostics de séropositifs. Quatre des cinq personnes filmées voici deux étés dans ce documentaire sont toujours en vie aujourd’hui. Elles ont vécu avec le « VIH » pendant 28 ans. »

    La bande annonce ici : http://www.positivehell.com/

  3. Ce qui pose question c'est que la persistance d'un état inflammatoire, qui est le signe d'une activité continue du système immunitaire pose question, alors que la grande caractéristique de la séropositivité est censée être l'immunodéficience.

    Non solum sed etiam, je me souviens d'une communication du Perth Group, si je ne me trompe, expliquant qu'une sur-inflammation était caractéristique de la phase initiale d'infection présumée au "vih", à tel point qu'il pouvait être recommandé de pallier celle-ci par des immuno-suppresseurs, tels la cyclosporine, et qu'en revanche l'administration de produits tels des ARV ou autres censés renforcer l'activité immunitaire relevaient en toute bonne logique d'une contre-indication absolue.

    Va comprendre !

  4. Post scriptum : pour ce lien : http://thiacytidine....e_du_sida.ppt#4 >> C'est le lien vers le diaporama composé avec Powerpoint que J. Umber avait publié sur ses pages perso Orange. Quand on clique sur le lien, on est invité à enregistrer le document à un emplacement de son choix sur son disque dur/son ordi (éventuellement sur 1 disc externe connecté à l'ordi à ce moment-là) - du moins avec mon système sur mon PC -, et une fois le document enregistré, on peut l'ouvrir et le consulter.

  5. Bonjour Dadou,

    Je ne sais plus où Cheminot a abordé précisément cette question des seuils des tests. Mais voilà quelques liens sur l'essentiel de son travail, plus une liste de ce qu'on trouve sur Google, et une archive/synthèse de l'approche dissidente :

    http://aras.ab.ca/articles/HAART-Nukes-AIDS-Umber/

    http://aras.ab.ca/articles/scientific/Umber-apoptosis.html

    http://thiacytidine.pagesperso-orange.fr/AIDS/Le_VIH_est-il_la_cause_du_sida.ppt#4

    https://www.google.fr/search?q=Why+did+HAART+improve+the+prognosis+of+AIDS%3F+Jean+U mber+Professor+of+Organic+Chemistry+Acad%C3%A9mie+de+Nancy-Metz+Lorraine%2C+France&o q=Why+did+HAART+improve+the+prognosis+of+AIDS%3F++Jean+Umber+Professor+of+Organic+Ch emistry+Acad%C3%A9mie+de+Nancy-Metz+Lorraine%2C+France&aqs=chrome..69i57&sourceid=ch rome&es_sm=122&ie=UTF-8

    https://groups.google.com/forum/#!topic/fr.bio.medecine/RPmBDdzcoO8

    Tu dois aussi pouvoir faire des recherches fructueuses en explorant les posts de Cheminot sur ce forum.

    Nota Bene : J'ai entendu tout récemment sur France Culture (en écoutant un peu distraitement) une conférence au Collège de France d'un immunologue on ne peut plus orthodoxe. Son exposé général sur les lymphocites et le système immunitaire, notamment, était quand même assez instructif, voire suggestif, au moins au sens où on entrevoit bien en suivant son propos que la recherche sur le sida sert à la recherche sur d'autres questions de pathologies en relation avec l'immunité (maladies auto-immunes, geffes de moëlle osseuse, etc.), et vice versa aussi, bien sûr.

    Sur la transmission du vih de la mère à l'enfant, il affirmait qu'en moyenne, sans ARV en cours de grossesse, une femme enceinte séropositive sur 5 transmet le vih au bébé... alors qu'en général (info grand public) on nous donne plutôt à entendre que ce serait 5 femmes sur 5.

    Pour revenir au topic ci-dessus (S. Lanka et le virus de la rougeole), cet immunologue mettait aussi lourdement l'accent dans sa conférence, au passage, sur l'obscurantisme et les dangers du mouvement anti-vaccination, affirmant que le docteur Andrew Wakefield qui avait soutenu la thèse d'un lien de cause à effet entre le vaccin rougeole-oreillons-rubéole et l'autisme des enfants s'était rétracté - qu'il avait "reconnu son erreur"....

  6. Mis sous traitement AZT, Derek Jarman (http://fr.wikipedia.org/wiki/Derek_Jarman) est devenu aveugle, a passé la fin de sa vie avec des cocktails de traitements médicamenteux et des actes chirurgicaux subsidiaires de toutes sortes. Avant sa mort, prenant peu à peu conscience des problèmes iatrogéniques liés à l'approche thérapeutique de sa supposée maladie incurable, il a écrit de la poésie, tenu un journal intime et réalisé un film de témoignage, Blue, en 1993.

    (Les Ateliers de Création Radiophonique de France Culture avaient diffusé une lecture par un comédien des textes en traduction française, j'en ai un enregistrement sous mp3 que je ne peux mettre en ligne. Désolé, le sous-titrage est ici en anglais - mais le film est éloquent malgré tout même pour qui ne lit que le français...)

    https://www.youtube.com/watch?v=3RoasUMmV9Y

  7. Selon une information du 4 février sur le site Atlantico,

    "Une entreprise suédoise a décidé d'injecter une puce électronique de la taille d'un grain de riz dans la main de certains de ses salariés. Un dispositif électronique qui leur permettra, par exemple, d'utiliser la photocopieuse ou de payer à la cantine ..."

    http://www.atlantico.fr/decryptage/et-entreprise-suedoise-implanta-micro-puces-dans-mains-salaries-fabrice-epelboin-1989189.html

    Au détour de l'article, présenté sous forme d'interview, on peut aussi découvrir une autre information, ceci :

    "Ces puces ne sont pas ici pour faire quoi que ce soit, elles sont uniquement là dans un but : certifier une identité. Autour, dans votre environnement, vous trouverez des dispositifs techniques qui, eux, vont faire quelque chose à partir de cela : ouvrir une porte, par exemple. D'ailleurs, cela me rappelle quelque chose de similaire mis en place en Thaïlande il y a quelques années, on y implantait des puces dans les mains des séropositifs pour leur interdire l'accès à des boîtes de nuit. Dans les deux cas il s'agit de la même puce..."

  8. Je découvre à l'instant un point de vue sur le sida de Celia Ingrid Farber, publié sur son blog le 30 juillet dernier. Sans avoir encore tout lu autrement qu'en diagonale, je me rends compte que c'est tout sauf n'importe quoi : très développé, sensible, aussi pensé que cultivé et engagé. Je m'en sens vraiment très proche, intellectuellement et humainement. En espérant une possible traduction en français un de ces jours, voici en attendant le titre et le lien d'accès :

    Exiting The Trauma Cult: Reflections On The Emergence of Totalitarian Science

    http://truthbarrier.com/2014/07/30/exiting-the-trauma-cult-reflections-on-the-emergence-of-totalitarian-science/

    Et aussi, sur l'actualité qui nous a tous bouleversés à partir du 7 janvier, Celia a interviewé Robert Crumb pour un canard culturel américain:

    http://observer.com/2015/01/legendary-cartoonist-robert-crumb-on-the-massacre-in-paris/#.VLGyfNyspwE.facebook

    Et enfin, en contrepoint, je voulais encore vous signaler la parution en traduction d'un livre d'épistémologie critique certainement très important : La tyrannie de la science, de Paul K. Feyerabend, paru aux Editions du Seuil en septembre dernier (je n'en ai lu pour l'instant qu'un compte rendu dans la Quinzaine littéraire du 1er au 15 janvier 2015). Il s'agit d'un recueil de 5 cours donnés à Berkeley, où Feyerabend enseignait entre 1985 et 1990. Il est par ailleurs l'auteur d'un essai magistral sur Galilée, Pour une théorie anarchiste de la connaissance, paru aussi au Seuil autrefois - un livre, sinon le livre, qui pour ma part m'a sauvé la vie par rapport à l'affaire du sida.

    Amitiés à tous

  9. Pour les mycoses, pas convaincu que ce soit des effets obligés de la plupart des antibiotiques pris à des fréquences raisonnables. Par contre, la flore intestinale, momentanément en tout cas, oui de toute évidence. Traditionnellement, jusqu'à la fin des années 70 ou 80, tous les médecins prescrivaient avec les antibiotiques de l'ultra-levure pour pallier les dégâts sur l'équilibe de la flore intestinale. Je ne sais pourquoi, depuis les années 90, ils ne le font plus, alors que pourtant sans cet adjuvant les effets pathologiques très pénibles ne se font pas attendre : diarrhées et/ou rectocolites garanties, etc. De plus, les notices de la plupart des antibio signalent comme effet secondaire une modification temporaire du ratio globules blancs/globules rouges.

    Bon Noël à tous !

  10. Arc,

    - 45 jours avec les problèmes que tu as eu, ce n'est pas rien. D'un coté ton problème peut venir de l'emploi au long cours des EPP, de plus en double emploi avec le propolis et autres huiles essentielles,

    - D'un autre côté, vih ou pas, il faut bien dire que les dissidents ne savent pas précisément ce qu'indique ou pas la baisse des cd4 : plusieurs thèses plus ou moins complémentaires et/ou contradictoires sont en concurrence, et pour l'orthodoxie de la théorie vih, a priori ça ne fait pas un pli.

    - Le changement de diagnostic pour tes diarrhées, comme il apparaitrait au vu des spécificités, manifestations et approches thérapeutiques du campylobacter, n'exclut pas la nécessité d'un traitement antibiotique (plutôt que la piste candidose et fluconazole, finalement). Donc là-dessus tu serais sur la bonne voie si cela marche mieux que le diagnostic et le traitement précédent.

    - Mais pour revenir à tes cd4, si le taux est ce que tu en dis je crois que d'un point de vue ou d'un autre et prise en compte faite du psycho-somatique, il serait réaliste d'envisager un traitement ARV sans trop tarder, ne serait-ce que le temps que le taux remonte, ce qui sûrement devrait arriver compte tenu de ce qui s'en dit pour la plupart des cas similaires au tien. Ensuite, tu seras toujours libre de revoir la question d'un traitement permanent ou pas.

    Voilà, mais encore une fois, c'est mon raisonnement et mon ressenti. Et puis l'idéal de toute façon, ce serait aussi que tu parles de tout ça avec un ou plusieurs médecins, pour bien voir de quel côté penche la balance. En tout cas, "continuer l'expérience", comme tu dis, je n'ai pas pour ma part l'impression que ce soit la meilleure option.

    Amitiés à toi,

  11. Post-scriptum :

    Le premier constat serait qu'en une semaine, le résultat de tes analyses de coproculture semble avoir changé : précédemment une candidose, et à présent le campylobacter. Qu'est-ce à dire, qu'en conclure ? Difficile de répondre, sinon que la prescription de fluconazole était sans grands doutes quelque peu prématurée et inappropriée.

    A moins que le fluconazole ait éliminé la candidose, et que subsiste le campylobacter - à voir d'ailleurs dans quelles proportions... C'est un peu bizarre, puisque apparemment il y aurait eu au départ des symptômes du campylobacter et que tu as interrompu le fluconazole en cours de traitement...

  12. De rien, Arc. Le premier constat serait qu'en une semaine, le résultat de tes analyses de coproculture semble avoir changé : précédemment une candidose, et à présent le campylobacter. Qu'est-ce à dire, qu'en conclure ? Difficile de répondre, sinon que la prescription de fluconazole était sans grands doutes quelque peu prématurée et inappropriée.

    Je ne peux pas vraiment te conseiller, seulement t'informer et te faire part de mon raisonnement logique sous toutes réserves. Voici ce que je trouve à l'instant sur le campylobacter, grosso modo bactérie cause de l'entérite :

    http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/campylobacter-coli-fra.php#note3

    POUR L'ESSENTIEL :

    PATHOGÉNICITÉ ET TOXICITÉ : Campylobacter coli et C. jejuni sont les espèces les plus courantes du genre; C. coli est une cause importante de gastro‑entérite et d’entérocolite aigüe chez les humains ainsi que de maladies diarrhéiques aigües dans les pays développés Note de bas de page2,Note de bas de page4. Les symptômes caractéristiques de l’infection comprennent une diarrhée aqueuse (les selles pouvant contenir des globules rouges ou des globules blancs), une entérocolite inflammatoire, des douleurs abdominales, de la fièvre, un malaise, des nausées et des vomissements. Ces symptômes disparaissent généralement après une semaine environ. Toutefois, entre 5 et 10 % des patients non traités subiront une rechute; il arrive aussi que les symptômes persistent chez les patients immunodéprimés Note de bas de page3,Note de bas de page4. Une grande partie des infections par Campylobacter restent asymptomatiques Note de bas de page3. Cependant, même si l’affection est généralement bénigne, plusieurs complications, dont la bactériémie, l’hépatite, la cholécystite, la pancréatite, les infections des voies urinaires, les avortements, la myocardite et la méningite, peuvent être précédées par une entérite Note de bas de page4. Dans les pays en développement où les infections sont endémiques, la majorité des cas symptomatiques s’observent chez les jeunes enfants.

    SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS : Sensible aux macrolides, aux fluoroquinolones, aux aminoglycosides, au chloramphénicol, à la nitrofurantoïne et à la tétracycline

    Note de bas de page4. Des souches résistantes aux antibiotiques, particulièrement aux fluoroquinolones et à l’érythromycine, sont apparues Note de bas de page10.

    RÉSISTANCE AUX MÉDICAMENTS : On observe l’apparition de souches résistantes aux antibiotiques, particulièrement aux fluoroquinolones, aux macrolides, au triméthoprime, aux bêta-lactamines (y compris la pénicilline et la majorité des céphalosporines), ainsi qu’à la tétracycline, aux quinolones et à la kanamycine Note de bas de page7,Note de bas de page10.

    SURVEILLANCE : Surveiller l’apparition des symptômes. Les infections parCampylobacter peuvent être confirmées par la culture et la mise en évidence des bactéries dans les selles; les infections récentes peuvent aussi être décelées au moyen d’analyses sérologiques Note de bas de page15.

    Remarque : Toutes les méthodes diagnostiques ne sont pas nécessairement disponibles dans tous les pays.

    PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT : Administrer l’antibiothérapie appropriée; il s’agira principalement d’un traitement de soutien étant donné que la plupart des infections sont spontanément résolutives Note de bas de page4,Note de bas de page16. L’antibiothérapie peut être nécessaire dans les cas plus graves, en particulier chez les patients jeunes, âgés ou immunodéprimés Note de bas de page17. L’érythromycine est le médicament de choix pour le traitement des gastro‑entérites causées par les bactéries du genre Campylobacter Note de bas de page15.

    Voilà ! Donc, deux ou trois remarques :

    - Lors de la survenue de tes diarrhées, as-tu eu tous les symptômes ("diarrhée aqueuse (les selles pouvant contenir des globules rouges ou des globules blancs), une entérocolite inflammatoire, des douleurs abdominales, de la fièvre, un malaise, des nausées et des vomissements") ?

    - Apparemment, ce n'est pas bien offensif, puisque selon l'info les symptômes et l'infection disparaîtraient naturellement dans 90 à 95 % des cas.

    - Pour le traitement antibiotique que l'on te propose, c'est un peu un dilemme, puisque l'antibio le plus préconisé, l'érythromycine, et d'autres, peuvent provoquer des résistances. Mais en fait, je pense que c'est le cas d'à peu près tous les antibio - avec en plus des incertitudes diverses sur les incidences avec la séropositivité.

    - Toujours dans la perspective du traitement antibioque, en théorie il faudrait savoir dans quelle mesure tu es immunodéprimé. En tout cas, il faut savoir que les antibiotiques modifient notamment le ratio globules blancs/globules rouges, ce qui peut peut-être avoir une incidence sur les résultats de tests Elisa. Sur les décomptes des CD4, je ne sais pas. D'après ce j'ai compris, il faut attendre au minimum 2 semaines voire plus pour être sûr qu'il n'y ait pas d'incidence sur le résultat d'un test.

    - A noter que la notice que j'ai trouvée spécifie : "(...) la plupart des infections sont spontanément résolutives.L’antibiothérapie peut être nécessaire dans les cas plus graves, en particulier chez les patients jeunes, âgés ou immunodéprimés" (là encore, petit problème, puisque les séropositifs sont souvent déjà "immunodéprimés", et que l'orthodoxie les prive parfois d'antibiotiques, par peur entre autres d'induire des résistances soi-disant (encore) plus couramment que chez les séronégatifs) ... "Toutefois, entre 5 et 10 % des patients non traités subiront une rechute" - et/ou parfois des complications plus ou moins sérieuses, (d'où mes 90-95 % de guérisons sans traitement).

    - En tout cas, si l'interruption du fluconazole et des huiles essentielles dont EPP coïncide avec une amélioration, ainsi qu'avec la durée de disparition des symptômes d'infection au campylobacter, tes problèmes sembleraient en voie de résorption. Tu peux peut-être attendre un peu (48-72 heures) pour voir si cela se confirme ?

    Mais de toutes façons c'est à toi de décider, de préférence à mon sens en en ayant discuté avec ton médecin.

    Bien à toi,

  13. Arc,

    Comme tu vois, quand on essaie d'entrer dans les précisons sur la bio-chimie médicale, rien n'est simple. C'est pour cela que pour ma part, n'étant pas du tout spécialiste là-desus, je m'en étais tenu à la notice du fluconazole, qui déjà montre que l'on peut avoir des doutes. Le bactrim, c'est bien connu, avant l'ère du sida, était a priori préconisé pour des soins de courte durée et de fréquence limitée, sinon la plus limitée possible, que ce soit pour des MST ou autre.

    J'ai fait une recherche rapide sur le Propolis, que je ne connaissais pas, et il semble que ce soit un produit moins problématique que les EPP.

    Je ne veux pas me répétér, je t'ai dit ci-dessus comment je vois les choses sur le plan pratique : comparer les diagnostics et prescriptions avec et sans prise en compte de ta séropositivité peut peut-être t'éclairer. Le retour aux ARV et bithérapie ou autre n'est pas à exclure a priori. Pour le fluconazole au long cours, à mon avis c'est assez problématique. Il y a semble-t-il des cas où il est nécessaire de soigner momentanément des candidoses et autres problèmes fongiques quand on recommence un traitement ARV, jusqu'à ce que cela se soit amélioré sur ce plan là.

    @ Jibrail : Puisque tu parles de Foucault, j'ai lu le livre de Mathieu Lindon. Selon lui, les médecins étaient formels et unanimes pour dire qu'il n'avait pas contracté le vih. Ce qu'il en dit par ailleurs va dans le sens de la thèse d'un état de santé dégradé en raison d'habitudes toxicologiques de longue date. Il y a quelques paragraphes qui vont dans le même sens dans les mémoires d'Edmund White (74 ans, séropo depuis 1984), lorsqu'il raconte les circonstances dans lesquelles Foucault, séjournant à New York, avait appris l'élection de Reagan. Selon Lindon, Defert aurait donc affirmé publiquement que Foucault était mort du sida viral en totale contradiction avec l'avis des médecins.

  14. Une précision : Je te suggérais de tout arrêter pour les EPP et autres huiles essentielles, au moins momentanément. Pour le fluconazole, c'est une autre question. D'après les infos, tu pourrais avoir eu une diarrhée passagère que le fluconazole aurait rendue chronique. Pour tes analyses et la détection de candida albicans, est-ce qu'elles ont été faites en connaissance de cause par rapport à ta séropositivité ou non ?

    Je pense que tu devrais reparler du problème avec des médecins, ouverts, éclairés et attentifs, en les mettant bien devant la question des effets secondaires du fluconazole. Il y a 3 problèmes : tes cures aux EPP et huiles essentielles ; les effets du fluconazole et le diagnostic de candidose ; l'interprétation en fonction de la séropositivité. Tu pourrais peut-être voir deux médecins différents : l'un qui connaîtrait ta séropotisivité, un autre auquel tu exposerais ton problème actuel et éventuellement tes antécédents aux EPP, mais sans qu'il soit informé de ta séropositivité et sans que tu l'en informes...

    Bien sûr, tout ce je t'en dis est sous réserve, en fonction des infos que je découvre et d'un raisonnement par pure déduction logique.

    Courage à toi, amitiés.

  15. J'ai juste connu un cas de prescription de fluconazole en contre-indication pour une simple perlèche, apparue à l'issue d'une cure de pépins de pamplemousse, peut-être en surdosage et trop prolongée, ou de qualité trafiquée et nocive. De toute façon, c'est un antibiotique, ce qui semble un peu contradictoire avec de soi-disant vertus de renforcement du système immunitaire, qui d'ailleurs n'a pas toujours besoin d'être renforcé. Comme dans le cas en question le fluconazole avait provoqué quelque chose pouvant être diagnostiqué à vue de nez comme une candidose buccale, le médecin avait diagnostiqué alors une résistance au médicament et prescrit un truc du même genre encore plus fort avec effets secondaires à proportion. Il y avait eu aussi une interaction avec un spray contre les maux de gorge. On avait vérifié tous les effets secondaires, et tout concordait.

    Alors, ok, il faut sans doute que tu te soignes. Mais sans exclure un effet indésirable sur le long terme de tes huiles essentielles, ou un lot de composition plus nocive, ou... je ne sais pas.

    Pour le fluconazole, tu peux déjà regarder ici : http://www.doctissimo.fr/medicament-TRIFLUCAN.htm

    Et ici : http://www.doctissimo.fr/medicament-TRIFLUCAN.htm, où on peut lire : "Les effets gastro-intestinaux et cutanés sont les effets indésirables les plus couramment rencontrés.

    - Troubles gastro-intestinaux : nausées, flatulence, douleurs abdominales, diarrhées."

    Comme en plus c'est semble-t-il prescrit à vie dans les cas de sida...

    Sur les EPP, prends la peine de bien t'informer à partir de cette page : https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=extrait%20de%20pepin%20de%20pamplemousse%20danger

    Même des sites écolos et partisans des médecines "naturelles" reconnaissent et signalent clairement, 1) que ce n'est pas bon pour tout et dangereux en soi dans certains cas, dont interaction avec des médicaments dont les EPP désactivent l'effet thérapeutique, 2) que c'est très souvent trafiqué, dosé n'importe comment et contenant des adjuvants dangereux.

    Courage, essaie quand même de ne pas t'affoler, ça ne ferait que compliquer les choses. A plus, bien à toi.

  16. à Arc :

    Tu t'es sans doute complètement bouzillé avec tes huiles essentielles. Je ne connais pas le propolis, mais les extraits de pépin de pamplemousse, il y a eu plusieurs cas ici, les conséquences peuvent être absolument gravissimes. Il faut en parler à ton médecin et arrêter ça tout de suite, et aussi les analyses de selles, parce que la cause est toute trouvée. Soit tu as eu une diarrhée très occasionnelle et tu t'es mis à ce traitement mille fois pire qu'à peu près n'importe quel mal, soit c'est ça qui t'a occasionné le début de tes diarrhées et ta fatigue, et ça continuera aussi longtemps que tu en prendras.

    Et il ne faut pas mélanger cette cause là avec les symptômes du sida viral en évolution. Au besoin, vois un médecin qui ne te connait pas et parle lui uniquement de ton problème et de la cause dont je te parle. Il y a de très fortes chances qu'il te confirme ce que je te dis. Tu pourrais peut-être même simplement arrêter de prendre ça, mais pas sûr, si tu ne te sens toujours pas bien, ne tarde surtout pas à voir un médecin. De plus, les traitements pour candidose et autres fluconazoles peuvent dans certains cas renforcer les trucs genre candidose, voire les provoquer si le médecin a confondu les symptômes avec ceux d'autre chose, très possiblement plus bénin pour peu qu'on en comprenne la cause ou simplement la nature exacte. Tu pourras reconsidérer calmement ensuite la question du contrôle de ta séropositivité.

    Je suis très sérieux, je connais un cas tout à fait caractéristique dont je me suis occupé via le messager en privé sur ce forum. Les cures d'extrait de pépin de pamplemousse lui avaient provoqué des perlèches buccales à répétition diagnostiquées comme des candidoses, le fluconazole lui avait filé une sorte de vraie candidose, elle était dans un cercle vicieux de médocs en surdosage, la langue douloureuse en permanence. Elle attribuait le tout à une fellation qu'elle avait faite à un type et à une primo infection au vih. Heureusement, elle a eu beau se faire tester et retester, elle est toujours restée négative. Et son problème s'est arrangé quand on a eu fait méthodiquement le tour de toutes les contre-indications et effets secondaires de ce qu'elle avait pris, avec pour la convaincre un dialogue patient ponctué d'exposés détaillés sur les processus psycho-somatiques et l'utilité éventuelle de voir un psy. Si je l'avais prise pour un troll et l'avais laissée tomber, c'était bon pour elle, à cause de son obsession du vih et de son mésusage des médicaments conforté par son médecin.

    Mais pour une autre personne, qui était séropositive et s'en tirait assez bien sans arv depuis longtemps (elle s'était tirée depuis 10 ans ou plus d'un problème catastrophique d'interactions entre arv et traitements à l'interféron contre un virus d'hépatite), les extraits de pépins de pamplemousse semblent clairement avoir été, je dis bien, absolument catastrophiques. Beaucoup de produits "naturels", n'étant pas standardisés en quoi que ce soit d'un point de vue réellement médico-scientifique, n'offrent absolument aucune garantie sérieuse et peuvent parfois être de vrais poisons. Et là, tu es tombé sur un truc craignos... A voir en plus la question du mélange avec propolis et autres. Plus tu continues à en prendre, plus tu risques d'aggraver ton problème.

  17. De rien Jibrail, je pense qu'il ne faut pas trop vite conclure définitivement comme tu le fais. Si Bauer et RA relèvent ce que moi j'ai relevé, je ne leur donnerai pas tort, malgré le bémol sur lequel je finis ci-dessus.* Celia Farber, sur FaceBook, relève aussi ce que je relève, en ironisant et laissant chacun libre de se faire son opinion en explorant l'article, en d'autres termes n'est pas dupe de la consonnance main stream globale, ni des dissonnances introduites cependant.

    L'université d'appartenance du chercheur, que je n'avais pas prise en compte, n'est certes pas une référence neutre d'après ce que tu en dis. Mais ce ne serait pas mieux je pense si c'était à l'inverse une université d'Etat. Pour ma part, je suis assez intrigué aussi par le pedigree du site sur lequel c'est publié. Je n'ai pas pu en apprendre beaucoup, sinon rien, en me cantonnant aux données du site même. Sauf que, en russe, Mir signifie Paix, je crois bien...

    Quant à la netnographie... Si le marketing behaviouriste-cognitiviste en sont la méthode et le but qui priment, nous sommes tous des indiens Jivaros ! Tristes tropiques, où la virulence du GrôS Virus s'affaiblira proportionnellement à la baisse démographique des groupezarisque...

    * Vérification rapide faite, Henry Bauer tire bien sûr des conclusions en faveur de sa cause en extrapolant, mais sur des bases irrécusables par rapport au contenu explicite de l'article en question. Sauf que, là je suis d'accord avec toi pour critiquer Bauer, à propos de la Conférence de Vienne, Russia Today avait certes interviewé Peter Duesberg (j'ai archivé la vidéo), mais avec 2 interlocuteurs adverses, à 2 contre 1 donc, et qui ne s'étaient pas privés de clamer et déclamer que les dissidents et leurs chefs de file étaient de dangereux personnages.

    A propos encore de mon bémol final, si on se reporte à la phrase de conclusion de l'article que j'ai citée, "dénialisme du sida" n'est pas obligatoirement "dénialisme de la théorie hiv" (en clair, ce n'est pas explicitement le "dénialisme" du lien hiv-sida qui est mis en cause par la formulation, même si en contexte le sens implicite peut être autre).

  18. Publiée sur un site international en anglais, a paru récemment une analyse sociologique raisonnée/argumentée sur les communautés dénialistes sur le net, par un chercheur de Saint-Pétersbourg. La perspective est explicitement main stream, mais analyse les raisons pour lesquelles un public fréquente les réseaux sociaux mettant en cause la théorie du vih.

    http://www.jmir.org/2014/11/e261/

    (Journal of Medical Internet Research)

    Conclusions: Contrary to the widespread public health depiction of AIDS denialists as totally irrational, our study suggests that some of those who become AIDS denialists have sufficiently reasonable grounds to suspect that “something is wrong” with scientific theory, because their personal experience contradicts the unitary picture of AIDS disease progression. Odd and inexplicable practices of some AIDS centers only fuel these people’s suspicions. We can conclude that public health practitioners’ practices may play a role in generating AIDS-denialist sentiments. In interactions with the newcomers, the experienced community members highlighted the importance of personal autonomy and freedom of choice in decision making consistent with the consumerist ideology of health care. The study findings suggest that health care workers should change a one-size-fits-all mode of counseling for a more complex and patient-tailored approach, allowing for diversity of disease progression scenarios and scientific uncertainty.

    En français, en résumé à très gros traits :

    - "Certains de ceux qui deviennent dénialistes ont suffisamment de bases raisonnables pour suspecter que "quelque chose est faux" dans la théorie scientifique, parce que leur expérience personnelle contredit l'image "unitaire" (unitary) de la progression de la maladie du sida." Et ce "Contrairement à la description largement répandue dans le public des dénialistes comme totalement irrationnels"...

    - "Dans l'interaction avec les nouveaux venus, les membres expérimentés des communautés insistent sur l'importance de l'autonomie personnelle et de la liberté du choix de décision..."

    - Les résutats de l'étude suggèrent que les travailleurs sociaux dans le domaine de la santé devraient revoir les modalités du Counselling pour prendre en compte des scénarios variés de progression de la maladie et, encore plus intéressant à mon sens, l'incertitude scientifique.

    L'étude n'aborde donc pas exclusivement et négativement "les stratégies de persuasion des dénialistes", mais aussi les raisons tangibles pour lesquelles on se rallie au "dénialisme", du point de vue de ce qui à l'usage apparaît comme contradictoire et faisant problème dans le dispositif découlant de la théorie. Donc, encore un très mauvais point pour ces satanés Russes (lol) ! Plus sérieusement : le texte de l'article révèle à l'analyse une stratégie discursive de double langage, avec en positif les garanties d'objectivité de méthodes d'enquêtes sociologiques éprouvées et les avantages d'une conception dialogique de l'exposition du raisonnement.

    Mais attention quand même à la ligne discursive d'ensemble et au mot de la fin de l'article, qui n'excluent pas entièrement la nécessité et le développement possible de stratégies répressives à l'égard de la dissidence scientifique : "Understanding the factors influencing adoption of denialist views could be very useful for practical efforts to combat the spread of AIDS-denialist sentiments."

    En français, traduction littérale : "Comprendre les facteurs influençant l'adoption de points de vue dénialistes pourrait être très utile pour les efforts pratiques dans le combat contre la propagation des sentiments de dénialisme du sida."

  19. 0n trouve une version de l'info un peu plus complète que celle de yahoo ici : http://www.sciencealert.com/hiv-appears-to-be-evolving-into-less-deadly-less-infectious-form

    1 extrait qui fait la différence : "James Gallagher (...) reports that some virologists have even suggested that if HIV continues evolving as it has been, eventually it could become "almost harmless" ."

    Mais pas de changement pour le fond et le sens d'ensemble cependant.

  20. Ok, cela m'étonnait un peu qu'elle ne soit pas encore cotée. J'avais lu trop vite. En tout cas, les ARV cotés en bourse comme tels, il ne manquait plus que ça pour conforter l'esclavage absurde en quoi consiste leur consommation forcée.

    En tout cas, le dossier des Echos que je cite me ramène à une de mes plus vieilles intuitions sur le sujet, à savoir que la prétendue recherche sur les prétendus vih et sida sert à la recherche dans d'autres domaines, comme le cancer, entre autres en mettant à disposition des cohortes de cobayes sélectionnés dans les groupes hypocritement dits à risque, ce dernier aspect étant une raison de plus et non des moindres de boycotter le dépistage sans hésiter une seconde.

  21. Selon Le Monde, Glaxo s'apprêterait à entrer en bourse, où il serait classé parmi les 40 multinationales les plus puissantes financièrement. Ses bénéfices sur les ARV sont colossaux :

    (...) la zidovudine, plus connu sous le nom d’AZT, a été lancé en 1987 par la firme britannique GlaxoSmithKline (GSK). Depuis, ce qui était un marché « de niche » est devenu une machine à cash pour le laboratoire, qui a étoffé son catalogue. En 2013, ses traitements contre le VIH lui ont rapporté près de 1,4 milliard de livres (1,8 milliard d’euros), soit un peu plus de 7 % du chiffre d’affaires de sa division pharmaceutique. Avec une marge élevée : 64 %, contre 37 % en moyenne pour ses médicaments.

    Autorisé en Europe en 2014, son dernier-né, le Tivicay, coûte plus de 7 000 euros par an en France et plus de 14 000 dollars par an aux Etats-Unis. Ses ventes devraient dépasser le milliard de dollars en 2017, selon EvaluatePharma.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/02/gsk-veut-monetiser-ses-traitements-contre-le-sida_4532748_3234.html

    Voir aussi :

    - http://talentpharmacie.fr/actualites/medimmune-inserm-et-inserm-transfert-signature-dun-partenariat-strategique-de-recherche

    - et : http://www.lesechos.fr/medimmune.htm

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