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Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. Bamboo,

    Merci pour votre mot de bienvenue. En effet, comme vous le dites, l'essentiel c'est de rester libre, de ne pas confondre la foi, dans des entités en résonnance avec les religions ou dans autre chose (soi-même, des personnes et/ou des groupes, des idées et principes philosophiques, etc.), avec des croyances irraisonnées, qui nous sont le plus souvent imposées et sont construites de telle façon que nous ne puissions distinguer en quoi et dans quelle mesure elles ont à voir avec la vérité et le mensonge.

    Le propre des croyances, c'est qu'elles exploitent à un niveau socio-politique nos incertitudes et nos désirs, nos peurs, nos impossibilités à analyser objectivement des situations. Les fabricants de croyances ont sans doute leurs raisons, et aussi leur inconscient, mais la plupart du temps ils s'appuient sur des positions de pouvoir, de maîtrise du savoir, pour solliciter notre bonne foi, notre civisme, la confiance qu'ils nous inspirent. En réalité, ils ont tendance à faire des paris sur notre ignorance, à entretenir celle-ci, à spéculer sur nos motivations et notre aptitude à comprendre ou non les raisons et les implications de ce dont ils nous font les objets. Et c'est aussi que, lorsqu'elles ont commencé à se propager, les croyances tendent à s'auto-instituer en vérités relatives, voire en fausses vérités, mais ancrées collectivement dans nos esprits au point que ne nous puissions plus discerner en quoi elles reposent de fait sur de pures et simples contre-vérités.

    En France, les traditions positivistes et pasteuriennes, avec leur dimension de Scientisme connues plus des intellectuels que du grand public, constituaient sans doute un terrain favorable pour que le sida s'installe dans le paysage comme il l'a fait. Ajoutons qu'aux Etats-Unis, Robert Gallo et ses émules dans le monde scientifique, mais aussi les structures de pouvoir de l'ère Reagan, avaient sans doute quelques motifs de s'emparer aussi rapidement de la chose et d'en faire ce qu'ils en ont fait - si tant est d'ailleurs que Montagnier, son équipe et le gouvernement Fabius n'aient pas été au minimum "influencés" par leurs homologues US. La peur et les processus de croyance auront fait le reste...

  2. Une des personnes interviewées par Liam Scheff dans le cadre de son enquête sur les enfants cobayes de l'Orphelinat de l'Incarnation à New York a fait une déclaration extrêmement claire sur les tests. Celle-ci est traduite, mais de manière un peu résumée et édulcorée sur le site sidasanté.com. J'en ai fait pour ma part une traduction plus littérale et intégrale. La voici :

    "Le biais Social, Sexuel et Economique dans la pratique des test du HIV

    • Comment sait-on qui est réellement HIV-positif ?

    La réponse à cette question a plus à voir avec la sociologie qu’avec la science. Les techniciens des laboratoires, les médecins et les infirmières, reçoivent des fabricants de tests l’instruction de déterminer un choix subjectivement, sur la base de critères socio-économiques et sexuels. Le résultat du test du HIV a deux noms différents pour des réactions similaires ou identiques : « non spécifique » et « spécifique ». Une « réaction non spécifique » (HIV négatif ou indéterminé) est le diagnostic fourni aux personnes déterminées comme appartenant au « groupe à bas risque ». Une « réaction spécifique » (HIV-positif) est le diagnostic fourni aux personnes déterminées comme appartenant au « groupe à haut risque ».

    • Qui sont les gens appartenant à ces groupes ?

    Selon les fabricants des tests, le « groupe à haut risque » comprend « les détenus dans les prisons, les patients des Centres de soins des maladies sexuellement transmissibles*, les patients des services d’urgence des hopitaux urbains, les homosexuels masculins et les usagers de drogues intraveineuses ». Le « groupe à bas risque » n’est pas défini, mais il peut être censé inclure les gens en dehors des situations de pauvreté, qui sont moins soumis à un stress social, ethnique et économique.

    Pour les gens du « groupe à haut risque », une réaction aux anticorps a plus de chance d’être considérée comme « spécifique » (HIV-positif). En revanche, pour le ‘groupe à bas risque », les fabricants stipulent que » les réactions non spécitifiques (HIV-négatif) peuvent être plus courantes que les réactions spécifiques (HIV-positif) ». (Vironostika HIV Test, 2003)

    * Actuellement, l’équivalent en France des « STD Clinics » américaines serait essentiellement les Centres de Dépistage anonyme et gratuit (CDAG). C’est ce que l’Agence nationale du Sida et le ministère de la santé français préconisent de changer de puis décembre 2008, pour étendre le dépistage aux urgences des hopitaux, aux cabinets médicaux, et aux associations de lutte contre les Sida (AIDES), dans leurs locaux et… en établissements gays et dans d’autres lieux, publics ou non, ce au moyen de tests de dépistage rapide… Depuis le 27 novembre 2009, un rapport a été remis au ministère de la santé, qui préconise la généralisation du dépistage, de 15 à 70 ans, et un contrôle très renforcé des "groupes à risques" : immigrés, gays masculins, etc.

    • Qu’est-ce qui fait une réaction non spécifique (HIV-négatif) “plus courante” (plus probable) qu’une réaction positive (HIV-positif) qu’une réaction « spécifique » dans le « groupe à bas risque » ? Qu’est-ce qui fait qu’une réaction « spécifique » est « plus courante » dans le « groupe à haut risque » ?

    La réponse à cette question est différente selon le test, d’un laboratoire à un autre, d’un pays à un autre. Il n’y a pas de standards pour ce qui définit un test « HIV-positif ».

    « A l’heure actuelle, il n’y a pas de standard reconnu pour établir la présence ou l’absence de l’anticorps HIV-1 dans le sang humain. » (Laboratoires Abbott HIV Test - EIA)

    L’analyse finale appartient à l’interprétation subjective de la personne ou de l’institution qui effectue le test. Les fabricants des tests disent aux techniciens de laboratoires, aux médecins et aux infirmières qui lisent ces tests, qu’il est acceptable de déterminer les résultats des tests HIV sur la base de considérations subjectives quant au statut ethnique, social, sexuel et économique des individus testés.

    « Ce sont à la fois le niveau de risque pour une infection de la personne par le HIV-1 et la réactivité du sérum qui peuvent avoir une valeur pour l’interprétation du test. » (Laboratoires Abbott HIV Test - EIA)

    Il est hautement anti-éthique d’affirmer que deux réactions identiques signifient des choses différentes en fonction de facteurs socio-économiques et de préférence sexuelle, mais il semble précisément que ce soit cela qui se fait quotidiennement dans les laboratoires de tests HIV.

    • Compte tenu de l’interpretation variable et subjective des tests HIV, en quoi sont-ils exacts en termes de prédiction des maladies ?

    La littérature médicale est très claire à ce sujet :

    « La plupart des patients (68 à 89 %) du « groupe à bas risque » qui présntent une réactivité aux tests auront des résultats de « faux positifs ». La valeur prédictive d’un test ELISA varie entre 2 % et 99 %. La méthode Western Blot manque de standardisation, est peu pratique et subjective pour l’interprétation des caractéristiques qu’elle fait apparaître. »

    Steckelberg JM, Cockerill F. Serologic testing for human immunodeficiency virus antibodies. Clin Proc. 1988;63:373-9.

    « Parmi les populations de faible prévalence la valeur prédictive d’un test HIV était de 11,1 %, tandisque dans les populations à infection HIV-1 connue, la valeur prédictive était de de 97,1 %. »

    Abbott Laboratories. HIV Antibody Test. April, 1996.

    Les tests d’anticorps HIV sont supposés d’une exactitude de l’ordre de 2 % à 99 %, dépendant d’une interprétation subjective du groupe de risque (d’appartenance du sujet testé) par quelque personne que ce soit lisant les tests.

    Le résultat de ce manque de standards médicaux est que si vous êtes, noir, hispanique, pauvre, utilisateur de drogue, homosexuel, ou enceinte, alors le résultat « non spécifique » d’un test peut devenir, par définition, un verdict pour votre vie. On peut vous mettre sous traitement à base de drogues toxiques et de produits délétères, de même vos enfants, qui peuvent vous être rétirés."

    D'après un article paru dans Natural Science en 2004.

    Bref, vu sous cet angle, la prévention, le dépistage et les soins à vie par antirétroviraux relèveraient non seulement de l'hygiénisme, mais d'une forme patente d'eugénisme.

    L'intégralité de la plupart des notices de tests citées en référence, et beaucoup d'autres, sont consultables pour la plupart par ces liens :

    http://aras.ab.ca/test-disclaimers.html

    http://aras.ab.ca/test.html

    aras.ab.ca/HIVTestInformation.zip

    Selon une étude italienne récente, l'interruption des traitements serait "une alternative possible aux HAART" :

    http://journals.lww.com/aidsonline/Abstrac...ruptions.7.aspx

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