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Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. "... ces ARV sont efficaces au niveau des CD4 dans le sang, et inefficaces, selon les chercheurs, au niveau des ganglions d'une part ( supputations de Montagnier) et de la moelle osseuse d'autre part (l'équipe du Michigan)"

    Je veux bien, mais dans l'article de référence de Brume sur cette possible "découverte" d'Ann Arbor concernant la moëlle osseuse comme "niche", on peut lire ceci :

    "le VIH peut continuer à infecter ses cibles favorites, les lymphocytes CD 4 impunément, même en cours de traitement ARV"

    Ce qui en bonne logique élémentaire et sans trop finasser sur le contexte de l'énoncé en question, voudrait tout simplement dire que les ARV ne servent à rien... sinon à générer des effets Nocebo et du contrôle bio-médico-social à visée paranoïaque compulsive ou, ce qui n'est hélas pas incompatible, à visée expérimentale à plusieurs niveaux, dont certains totalement à l'insu des populations cobayes.

  2. Ce n'est rien de le dire !

    Datant de la même époque, on trouve ce manuscrit de Gallo à Montagnier, suivi d'un fax faisant état des rencontres entre B. Sinoussi, Gallo et Montagnier à Cold Harbour Spring :

    Gallo to Montagnier_15-9-83

    Or, Cold Harbour Spring a une longue histoire. Il ne faut surtout pas faire d'amalgames inconsidérés, l'Eugenics Record Office a certes fermé en 1940, mais wikipédia atteste tout de même de ce qui s'est passé dans ce prestigieux centre de recherches, avant et après 1940 :

    Cold Harbour Spring_history

    Pour la période 1910-1962, voilà ce que ça donne :

    "During the years 1910 to 1940, the laboratory was also the home of the Eugenics Record Office of biologist Charles B. Davenport and his assistant Harry H. Laughlin, two prominent American eugenicists of the period. In 1935 the Carnegie Institution sent a team to review their work, and as a result the ERO was ordered to stop all efforts. In 1939 the Institute withdrew funding for the ERO entirely, leading to its closure. Their reports, articles, charts, and pedigrees were considered scientific "facts" in their day, but have since been discredited. However, this closure came 15 years after its findings were incorporated into the National Origins Act (Immigration Act of 1924), which severely reduced the number of immigrants to America from southern and eastern Europe who, Harry Laughlin testified, were racially inferior than the Nordic immigrants from England and Germany.

    "The Carnegie Institution Department of Genetics scientists at Cold Spring Harbor made many important contributions to the sciences of genetics, medicine, and the then-infant science of molecular biology. In 1962 its facilities merged with those of The Brooklyn Institute's Biological Laboratory to create what is known today as Cold Spring Harbor Laboratory."

    Et plus récemment :

    "James D. Watson (who co-discovered the double helix structure of DNA with Francis Crick and first presented it at the CSHL symposium on viruses) served as the Laboratory's Director and President for 35 years. He focused the lab on cancer research in part by creating a tumor virus group that continues its research up to today. Since 1987 CSHL is a NCI-designated cancer center. Plants genetics research at the Laboratory was reinvigorated in the 1980s. In 1990, the program of neuroscience research at CSHL was significantly expanded..."

    Un quelconque lien avec la recherche sur le sida n'est pas explicitement mentionné, mais enfin, il est question d'un "tumor virus group" qui poursuit ses recherches jusqu'à aujourd'hui. Et il est bien indiqué que le laboratoire a été "revigoré" dans les années 1980 pour la "plants genetics research".

    Personnellement, quand des personnalités comme B. Sinoussi et d'autres nous disent que le sida est utile pour la recherche fondamentale, je ne peux pas m'empêcher de me demander ce à quoi il sert vraiment, et selon quelles modalités exactes en termes d'expérimentation humaine, en relation par exemple avec la génétique, la biologie moléculaire... et pourquoi pas les neurosciences, ainsi que, sur le plan des sciences "humaines", diverses branches et sous-branches du behaviourisme et de tous ses cousins néo-darwiniens, tels la psychologie évolutionniste (qui descend en droite ligne de sociobiology des années 70), etc.

    Bien à vous

  3. Et ce n'est pas tout, le 29 août 1983, 6 jours après le courrier au premier ministre, il écrivait dans un courrier au Professeur Dauzou :

    "Bien que la preuve formelle que ce virus soit impliqué dans le sida ne puisse encore être apportée, les données fragmentaires que je viens de vous résumer brièvement m'autorisent...", etc.

    En d'autres termes, ce qu'il affirmait comme certain à 100 % le 23 ne l'était plus tant que cela 6 jours après.

    Doc intégral ici :

    Montagnier à Dauzou, 29 août 83

    A noter que le site www.sciencefictions.net est une des "boites noires" les plus complètes dans le genre, en particulier sur le contentieux Montagnier/Gallo... et sur les petits problèmes de Gallo avec le NIH et le Sénat.

    Ce qu'on peut comprendre dans le courrier à Dauzou, c'est que le concept de Sida était établi en préalable, et qu'il induisait la quête d'un virus spécifique. CQFD

    Bien à vous tous

  4. Quelle découverte ! Encore une stratégie d'accréditation de l'existence du VIH qui mine de rien bouscule gentiment les certitudes assénées par l'orthodoxie, non ?

    Modèles mathématiques et simulation statistique aidant, on est toujours dans les mêmes paralogismes, les mêmes logiques circulaires : les MST "classiques" (syphilis, chancre mou) donnent des résultats positifs aux tests, donc, les anticorps décelés étaient et sont des indices, non seulement de MST "classiques" guéries ou non (au choix, en fonction du sérieux en terme de diagnostic virologique... et des impératifs de santé publique répressive du moment), mais des indices irréfragables de la tragique présence du petit chéri des maîtres du cartel de la médecine molliéresque-euthanasique, le snark des snarks, l'arlésienne des arlésiennes, le VIH !!!

    En tout cas, quand on sait qu'un médicastre français lié à l'ANRS a reçu récemment une petite décoration pour avoir convaincu ONUSIDA de l'utilité de la circonsion comme prévention en Afrique, et que sur le champ 20 000 circonsions d'Africains ont été programmées quasi en urgence, c'est assez intéressant de lire, sur la page web que tu cites, "que la baisse ou l'absence d'infections GUD s’est avérée être un facteur clé d’arrêt de la propagation du VIH", mais que "la circoncision n’entraîne, en revanche, qu’un effet limité", tandis que les MST, en particulier non traitées, favoriseraient le terrible transit de leur accompagnateur obligé, le VIH ( ...à supposer que celui-ci ne soit pas un pur fantôme et qu'il se transmettre bien par le tourisme sexuel des "petits bouts" virils dans les cavités qui sont pour tout un chacun les eldorados érotiques que l'on sait.)

  5. @Brume : Oui, pardon, c'est moi que j'avais pas compris (sic) : on entend plus parler d'anorexie que de boulimie - défunte fille de PPDA oblige, par exemple - et dans mes représentations, disons, préconscientes, j'avais tendance à associer la boulimie à l'obésité, plus qu'à autre chose. Mais en fait j'étais complètement dans l'approximation et l'inexactitude. Mea culpa, donc !

    @ Bamboo : Ton commentaire du 27 janvier sur l'interview de Barré-Sinoussi est remarquable. A propos de ton ananlyse de la petite phrase : "On peut même se poser la question inverse: si au cours du temps, une adaptation entre le virus et l’homme ne pourrait pas rendre le virus moins virulent comme c’est déjà le cas, selon notre connaissance, pour les virus de singes proches des VIH en Afrique." Sans entrer dans la question de savoir si cela va ou non dans le sens de la vision ésotérique, j'ai trouvé dans un article d'anthropologie s'intéressant à l'évolutionnisme ceci sur la "sélection de groupe" :

    "Lewontin fut le premier à prendre conscience du fait que la virulence plus ou moins grande d'une maladie pouvait servir de test pour la sélection de groupe : il étudie le cas bien documenté des lapins frappés de myxomatose. Le gouvernement australien avait introduit le virus Myxoma pour contrôler la population de lapins. Au début, le virus était très virulent puis sa virulence avait eu tendance à baisser. Quand on prélevait des lapins sauvages et qu'on leur inoculait le virus élevé en laboratoire, on s'apercevait que les lapins sauvages étaient devenus plus résistants, ce qui pouvait s'expliquer par la sélection naturelle car ceux qui avaient le mieux résisté au virus étaient précisément les survivants. Mais quand on inoculait le virus prélevé sur des lapins sauvages aux lapins de laboratoire, on s'apercevait que le virus était en lui-même devenu moins virulent, ce qui ne pouvait pas s'expliquer par la sélection naturelle mais bien par la sélection de groupe. Pourquoi ?

    G. C. Williams, revenant sur ses conclusions de 1966, remarque dans un article écrit avec Nesse (Williams & Nesse, "The Dawn of Darwinian Medicine", Quaterly Review of Biology 66, 1991 : 1-22) que deux stratégies sont en effet possibles pour le virus une fois qu'il a investi un hôte : soit une stratégie moins virulente (c'est-à-dire existence d'un sous-groupe moins virulent d'agents pathogènes) pendant toute la durée de vie de l'hôte, soit une stratégie plus virulente (c'est-à-dire existence d'un sous-groupe plus virulent d'agents pathogènes) qui tue l'hôte ; il est des cas où le sous-groupe moins virulent disperse plus le virus durant toute la durée de vie de l'hôte que le sous-groupe plus virulent qui tue l'hôte, ce qui tend à expliquer la moindre virulence du virus trouvé chez les lapins sauvages..."

    Pour revenir, non plus à nos lapins, mais à nos moutons, ce qui me semble précisément significatif dans la déclaration de F. Barré-Sinoussi que tu nous rappelles, c'est un glissement d'une phrase à l'autre. D'abord, "une recherche de ce type nécessite une accumulation de preuves scientifiques..." Ensuite, toujours avec la centralité du thème de l'accumulation, on a : "les données commençaient à s’accumuler et (où) j’ai commencé à être convaincue..." Puis : "fin 83 (où) notre équipe, dans son ensemble, avait été convaincue de la relation entre le virus et la maladie."

    Les "données" ne sont pas des preuves en soi, mais seulement en fonction d'un contexte, donc elles peuvent être considérées et ou traitées de plusieurs manières. Le plus pausible ici est que ces données ont été envisagées - mises en relation entre elles - comme des indices en vue de l'obtention d'une preuve ou d'un faisceau de preuves. Or, la notion d'indice, dans un tel contexte comme dans d'autres, suggère une démarche fondamentalement sémiologique - reposant sur la prise en compte de faits, mais en tant que signes, ou ensembles de signes, potentiellement propres à l'établissement de significations plus ou moins universellement partageables. D'où l'intérêt, à mon avis, de la notion de "critique de la raison sémiologique" et de ses liens avec la science telle que l'avancent le philosophe Gilles-Gaston Granger et ses commentateurs.

    Comme tu le fais remarquer à très juste titre, la conviction est quelque chose qui reste ouvert à une marge plus ou moins importante d'incertitude. Elle fait appel à la fois à la croyance et à la raison, en ce sens qu'elle met la supposition au service d'une quête de vérité qui peut guider des choix d'action, en particulier sur le plan d'un rapport personnel à l'éthique - ce en vue d'infléchir positivement la valeur des rapports interpersonnels. Quant à la nature de la supposition, on peut considérer que celle-ci est le résultat de perceptions, d'émotions, et d'opérations de raisonnement à partir de l'observation de faits et/ou de configurations de signes, qui relèvent de l'information en tant que significations.

    Tout cela n'a pratiquement rien à voir, en termes d'enjeux de sens et de recours performatif à la Vérité relevables dans un énoncé, avec ce que Luc Montagnier a écrit au Premier Ministre en poste à Matignon le 23 août 1983, soit in extenso :

    "Un nouveau virus a été isolé dans mon laboratoire de l'Institut Pasteur..." - Doc intégral ici :

    My Webpage

    Amitiés à tous

  6. Dans son exposé informel sur Jacques Benveniste, Montagné a dit :

    « Nous sommes dans la biologie digitale, la biologie numérique. Les problèmes que Benveniste avait approchés à l'époque, on peut les résoudre maintenant. Encore faut-il le vouloir. Ce qui n'est pas évident. Nombre de biologistes ne veulent rien reconnaître à la physique. L'idée de Benveniste, que nous poursuivons, c'est que les atomes peuvent s'échanger des signaux. Un peu comme nous on le fait avec les téléphones portables. La nature l'a fait avant nous ».

    C'est ce genre d'énoncé qui m'a renvoyé assez fortement à un de mes "dadas", à savoir la linguistique, ou plus exactement l'analyse de discours. Que veut dire "Nous sommes dans la biologie digitale, la biologie numérique." ? A mon avis, beaucoup de choses, tellement de choses que le dire sans développer peut aussi bien donner des idées que noyer le poisson sur des questions importantes. J'avais été frappé aussi par "les atomes peuvent s'échanger des signaux. Un peu comme nous on le fait avec les téléphones portables." Sans être physicien ni a fortiori spécialiste de mécanique quantique, la notion d'échange de signaux entre atomes me semble un raccourci tel qu'il nous amène surtout dans de la poétique, voire du romantisme - c'est d'ailleurs bien le problème qui implicitement est pointé, j'en suis conscient, mais... Enfin et surtout, ce sont les téléphones portables qui sont conçus pour échanger des signaux, afin que nous, qui les avons conçus, puissions échanger des messages à distance par ce moyen. En d'autres termes, la formulation employée fait appel à une figure de réthorique bien connue, la métonymie dans sa variante la synechdoque, et celle-ci induit en l'occurrence une confusion. S'échanger des signaux, pour les humains, ce serait stricto sensu avoir recours par exemple à la production de sonorités codées telles que celles du tam-tam de brousse, ou encore telles que les cloches des églises symbolisant et comtabilisant l'écoulement des heures, ou les sirênes des casernes de pompiers signalant des incendies, des accidents, etc. selon le nombre de coups de sirêne. Bref, Montagnier s'exprime sans plus dans un certain langage courant, mais ce qu'il peut vouloir dire par la bande, peut-être certes faute d'avoir eu le temps de préciser, c'est que ses interlocuteurs sont à peine réceptifs à des messages conceptuels précis et complexes, pour ne rien dire de leur aptitude à comprendre des explications précises relatives à des réalités scientifiques au sens plein du terme. En tout cas, c'est un peu comme ça que non sans partialité je l'avais ressenti.

    De manière plus générale, ce que je voulais donner à comprendre, c'est qu'une compréhension salvatrice "en extériorité" de quelque chose comme le sida peut passer par un recours conjoint à des notions et méthodes relevant à la fois de la sémiologie et de l'épistémologie. La philosophie au sens où elle fait appel à la logique - qu'historiquement elle a plus ou moins fondé - peut bien sûr venir en renfort dans une démarche passant par le recours conjoint à la sémiologie et l'épistémiologie - pratiquement les seules voies d'accès possibles pour affiner la compréhension du phénomène lorsqu'on n'est pas un scientifique (un pratiquant des sciences "dures", ou "exactes"). Non seulement mais encore, cette approche en "extériorité" par la voie des sciences humaines - histoire et anthropologie comprises - pourrait peut-être éviter bien des impasses et des enferments tragiques dans leur discipline à des scientifiques qui ont "le nez dans le guidon" - quand ils ne l'ont pas aussi dans certains miasmes politico-affairistes liés à l'exercice de leur disipline.

    Personnellement, ce qui m'a beaucoup guidé vers une approche épistémologique au sens où je l'entends, c'est le livre de Patrick Tort, La Raison classificatoire, ouvrage dans lequel il pose les bases d'une Théorie des Complexes Discursifs. A noter que c'est tout sauf un hasard si Patrick Tort est aussi l'auteur d'un autre livre qui s'intitule Misère de la Sociobiologie...

    Pour répondre en particulier à Brume de l'Abro, à présent : Tu nous parles de beaucoup de choses avec beaucoup d'à propos et de sincérité. Je note - mais ce n'est en aucun cas un reproche - que tu sembles faire une confusion entre boulimie et anorexie, qui sont d'ailleurs, sans doute, un peu les deux pôles extrême d'un même dérèglement du rapport à la nourriture, rapport qu'en effet les thérapeutes n'envisagent sous l'angle de la psychologie que relativement récemment. Pour ce que tu nous dis de ton rapport à la philo et la logique, ainsi que du sida envisagé sous l'aspect linguistique - la façon inconséquente et distraite dont on en parle dans les médias grand public et dans la vie de tous les jours -, je pense que nous sommes sensiblement d'accord sur l'essentiel. L'art contemporain serait aussi un vaste sujet, sur lequel je ne me fais guère d'illusions dans le contexte européen actuel, la grande question étant à mon sens de savoir comment les artistes peuvent préserver leur autonomie et la part d'irréductibilité qui leur sont propres. Je te souhaite courage, persévérance, et les joies qui peuvent en être le fruit, Brume, avec mes plus sincères sentiments amicaux.

  7. Un grand merci à Cheminot et Jerman pour leurs réponses en sympathie avec mon approche en diagonale de leurs préoccupations, ainsi qu'avec la démarche que j'avais commencé à développer.

    Je pensais poursuivre le débat plus rapidement, mais n'ai pas été en mesure de le faire.

    Pour conclure, provisoirement, je voulais montrer que la sémiologie, l'épistémologie, la philosophie parfois quand elle se préoccupe elle aussi des problèmes de la connaissance, de la science et du langage, peuvent apporter un éclairage bien nécessaire, comme c'est le cas de Granger dont l'option consiste à philosopher par rapport à la linguistique et à la science, en restant à égale distance des structures et contenus inhérents aux deux disciplines.

    Pour le cas du sida, bien entendu, débusquer les contradictions de la communication des spécialistes emmène en outre à se pencher sur des problématiques relevant du socio-politique.

    Comme on le voit bien dans cet article récent du Washington Post signalé par l'Alberta's Reappraising Aids Society :

    http://www.washingtontimes.com/news/2010/mar/17/going-too-far-to-battle-disease/

    il y a bel et bien une double-contrainte centrale dans toute la problématique du sida : comment rendre compatibles des préoccupations de santé publique, qui relèvent du politique, avec des méthodes d'application de la recherche médico-scientifique qui puissent s'effectuer dans le plus grand respect des principes de la déontologie médicale ?

    A cet égard, me semble particulièrement éloquent le propos, cité par le journaliste du Washington Post, du Docteur Harold Jaffe, du Département de Santé publique de l'Université d'Oxford :

    Dans le champ des maladies transmissible, nous sommes conscients du peu de précédents dans l'approche consistant à "traiter pour le bien commun". Le traitement de maladies comme la tuberculose peut avoir l'effet de diminuer la transmission, mais le but premier est de diminuer la morbitié et la mortalité pour les personnes affectées."

    Comme en plus toutes proportions gardées le caractère de maladie transmissible du sida est au minimum sujet à caution... le problème est d'autant plus sérieux !

    Pour ceux qui lisent l'anglais, ils pourront constater que le Washington Post dénonce en fait ce qui ressemble bien à un scandaleux dérapage, un de plus, dans ce triste domaine décidément non dénué d'arrières-plans racistes, voire eugénistes.

    Amitiés à tous.

  8. Bon, je commencerai en répondant, à Jerman en particulier, par une plaisanterie un peu bête et méchante. Tout à l'heure, en buvant mon café, je lisais les dernières pages d'un livre qu'un de mes amis "poète engagé"vient de publier, et j'ai vécu un très beau moment de fou rire solitaire en tombant sur ceci :

    "Les consciences, de plus en plus étriquées, vibrent en ondes courtes comme des yorshires épileptiques. L'utilisation hystérique des téléphones portables, aérodynamiques comme des suppositoires, lisses comme des phallus lubrifiés, colorés comme des pilules d'ecstasy, montre qu'il ne s'agit plus de combler les heures mais les minutes."

    Entre parenthèses, la licence poétique n'étant pas impossible en l'occurrence, le terme "minutes" peut s'entendre au sens courant comme, aussi bien, au sens du vocabulaire juridique dans l'expression "les minutes d'un procès" (kafkaïen, forcément).

    Plus sérieusement, qu'on ne m'en veuille pas trop et tant pis si cela peut sembler masturbatoire à d'aucuns, j'aurais beaucoup de choses à répondre.

    A Cheminot tout d'abord, sans contester et pour cause le fond de ce qu'il allègue : La formulation la plus juste est-elle bien "des ondes électromagnétiques de fréquence quantifiée" ? N'aurait-il pas mieux valu écrire : "de fréquence quantifiable"?

    Ce n'est certes qu'un détail, mais il a quand même ses implications, logiques et autres : qui quantifie quoi ? quand ? Bref, c'est un raccourci de langage qui a l'inconvénient de faire l'impasse sur le fait que seul le sujet humain, au moyen de machines à calculer ou non, est susceptible de quantifier ou de ne pas quantifier, stricto sensu, quelque chose (voire "rien" sous les aspects conceptuels du zéro). Les singes peuvent certes prouver, dans des conditions interactives très particulières, qu'ils sont capables de faire précisément une différence formelle entre 1 et 2, entre 2 et 3, etc., mais quand, tels d'insouciants vendangeurs à la vendange, ils se livrent en toute innocence à la cuillette des bananes, rien n'indique a priori qu'ils doivent pour parvenir à leurs fins - soit rassasier leur faim - en faire effectivement un compte à titre d'opération, disons, réflexive. Quant à Dieu, géomètre dans l'âme ou non, comment pourrait-il avoir quoi que ce soit à prouver ? Aurait-il vraiment eu à se livrer à une tâche aussi fastidieuse que celle de "quantifier" les atomes et leurs ondes préalablement à ce que le monde fût créé, voire ultérieurement ?

    Pour rester un peu dans la thématique des chiffres et des nombres, mon ami "poète engagé" a écrit aussi, ailleurs dans son livre :

    "Qu'un riche possède dix ou mille fois plus d'argent qu'un pauvre, personne ne fera la différence. C'est le principe de l'assassin. Ses deux ou trois premiers meurtres lui coûteront vingt ans de prison. S'il étrangle dix victimes supplémentaires, il ne sera pas puni plus gravement. A partir d'un certain seuil, le criminel pénètre dans une zone de gratuité."

    Tout à fait sérieusement, à Jerman :

    - Je n'avais encore pour ainsi dire jamais rencontré le concept d'inclusivité. Ca sonne assez élégamment, mais de quoi s'agit-il ? J'en suis très intrigué.

    - Que Montagnier se soit exprimé devant caméra ou hors caméra, il a bel et bien dû être enregistré, non ?

    - Qu'on parle de contenu du discours, comme Granger, Lacour, Hjelmslev, bien d'autres, soit. Mais pour le fond, par-delà les querelles des Anciens et des Modernes largement tombées en désuétude, il est de l'avis de beaucoup qu'il est plus fécond de considérer que c'est la forme, i.e. qu'en termes de linguistique, sinon en termes de philosophie du langage et d'épistémologie, il n'y a pas plus de fond sans forme que de forme sans fond - voir le cas d'école des "ondes quantifiées" de Cheminot et la malheureuse distorsion/déperdition de sens qu'elles introduisent contextuellement (à moins que je n'aie vraiment rien compris).

    - Si Montagnier réintroduit l'homéopathie, c'est vraiment par la petite porte, non ? Je veux dire que l'ensemble de sa déclaration citée me paraît quand même terriblement évasif et empreint d'une sorte de dandysme très gêné aux entournures. Quant à sa déclaration dans House of Numbers, 18 ans après le hameçon des co-facteurs, 27 ans après la fatidique "découverte", qu'elle s'accompagne encore d'un énoncé d'accréditation du fameux VIH, pour ma part ça me sidère. Mais enfin, bon, passons.

    - Il n'en reste pas moins que j'aurais dû préciser davantage mon analyse du dernier paragraphe avant d'extrapoler comme je l'ai fait. J'y reviendrai prochainement.

    Merci à Aixur pour le lien, bien à vous tous.

  9. Changer de paradigme, parlons en : Je voudrais faire ici une critique du dernier paragraphe du texte de Montagnier cité ci-dessus. Il n'est pas impossible qu'il ait raison de déplorer que "nombre de biologistes ne veulent rien reconnaître de la physique." Mais il écrit aussi que "nous sommes dans la biologie digitale, la biologie numérique." Puis "(...) que les atomes peuvent s'échanger des signaux. Un peu comme nous on le fait avec les téléphones portables. La nature l’a fait avant nous." En termes d'analyse de discours - et de connotations idéologiques du discours -, il fait appel à des notions provenant des confins de la théorie de l'information et du cognitivisme, avec en plus une part (trop) belle aux sacro-saintes technosciences, par la métaphore des téléphones portables qui, en somme, imiteraient la nature grâce à l'homme réduit dans l'affaire, en extrapolant à peine, à un pur statut de médiateur technique au service d'une relation téléologique bidirectionnelle (?) entre Nature et Science. Bref, dès qu'il tente de traduire en langue naturelle ce qu'il sait des systèmes formels dont il parle et de leurs enjeux, il ne nous épargne aucun des inconvénients du réductionnisme. Autant que je puisse comprendre, il invoquerait en somme les mannes d'une biologie (et d'une philosophie de la thérapeutique) conçue comme une sorte de proto-neuroscience.

    Pour bien faire comprendre en quoi cela me semble réducteur et proche des chemins d'une fausse science, je me permettrai de citer un extrait d'une étude sur l'oeuvre du philosophe Gilles-Gaston Granger, auteur entre autres d'un ouvrage s'intitulant Langages et épistémologie. L'intégralité de l'article en question est consultable par ce lien :

    http://www.revue-texto.net/Inedits/Lacour_Granger.html

    "La tentation serait grande de régresser en quelque sorte [des] conditions protologiques [des systèmes symboliques et des langues naturelles] à leurs propres conditions [celles des conditions protologiques], qu’on pourrait alors imaginer corporelles ou biologiques. Mais outre que l’état actuel de la psychologie du langage et de la physiologie cérébrale ne permettent pas donner une réponse précise, Granger signale à bon droit le paralogisme consistant à réduire une relation symbolique (ternaire, définie par sa fonction de « renvoi ») à une relation causale (binaire) [64] : « Quel que soit le progrès des neurosciences, il me semble que leurs réponses laisseront toujours, en deçà, la question philosophique de la possibilité a priori du symbolisme » [65]. Adressant à la « naturalisation » du symbolique une fin de non-recevoir, Granger cherche au contraire à donner à celui-ci une autonomie relative : le « problème général » qu’il se pose est « celui d’une délimitation des frontières du comportement symbolique (par exemple, par opposition à un comportement réflexe) » [66]. De fait, les conditions de possibilité du symbolisme en général [67] sont des conditions suffisantes, alors que les données neurophysiologiques, simples matériaux empiriques, ne sont que des conditions nécessaires[/b], dont l’identification est loin de pouvoir prétendre épuiser le problème du symbolique.

    "On comprend dès lors que l’exhumation de ces universaux du langage fasse l’objet d’une enquête proprement philosophique, et non empirique. En effet, la critique de la raison sémiotique met la philosophie dans une position intermédiaire entre langage et science, et la réflexion philosophique, sans se confondre avec l’une ou l’autre, cherche précisément à penser leur rapport [68], en tenant lieu de ce fait, par le recensement des conditions protologiques, de grammaire universelle [69]. C’est donc à elle, métadiscipline sans « objet » scientifique, ni science ni langage ordinaire, de réfléchir comparativement sur le symbolique, d’en dégager transcendantalement les conditions de possibilité, et de dessiner les limites de son fonctionnement, qu’il s’agisse du symbolisme d’un système formel, ou de celui d’une langue naturelle. Pas de philosophie sans linguistique, donc, mais pas de réduction non plus de l’une à l’autre [70]. Le partage des tâches est esquissé par Granger comme suit : " La relation de la philosophie du symbolisme aux théories empiriques, comme la linguistique ou certaines parties de l’esthétique, consisterait alors en ceci que toute proposition d’une condition proto-logique de symbolisation devrait être appuyée par l’exhibition de plusieurs réalisations grammaticales significativement distinctes...""

  10. Bon, pas de réponse. Suis-je à côté du débat ? à côté de la "dynamique de groupe" inhérente au forum ? Je mets l'expression entre guillemets parce que Brume l'a employée récemment, mais qu'elle n'y voie pas un état d'esprit de polémique primaire de ma part, d'autant moins que ce qu'elle a exprimé ces jours-ci de ses doutes est peut-être entre autres une conséquence d'une de mes interventions, où je parlais du problème que peut constituer une immersion importante dans le propos médico-scientifique, son langage spécialisé et sa/ses logique(s). Je voulais dire, en me référant très lointainement à Bateson et à l'Ecole anthropologique de Palo Alto, que le rapport des uns et des autres au vaste sujet qu'est le sida gagnerait peut-être parfois à être envisagé, à différents niveaux, sous l'angle de la double-contrainte au sens où l'entendait Bateson - au moins en ceci qu'il articulait ce concept clé chez lui au problème de l'accés à un méta-langage, qui seul permettrait de déjouer les effets d'une double-contrainte dans le vécu (du sujet).

    Je m'excuse donc auprès de quelques-uns, comme Brume et Agrator, avec qui j'avais amorcé des discussions dans d'autres rubriques du forum il y a une à deux semaines, et avec qui j'aurais dû poursuivre le dialogue. Agrator, en particulier, je te remercie pour ce que tu m'as dit d'encourageant à propos de mes interventions.

    Mais tout d'abord, puisque mon post se trouve dans "Actualité et presse", je voulais signaler que j'ai trouvé un site avec une traduction en français d'un long article de défense de Brent Leung et de House of Numbers. Voici la chose :

    http://nemesisnom.wordpress.com/2010/01/07/quelques-verites-choquantes-sur-le-sida/

    Et pour revenir en contrepoint à ce dont je parle plus haut, je ne pense pas comme Brume qu'il faille "casser la dynamique des dissidents", mais plutôt oeuvrer à la maintenir ouverte et pertinente. Par exemple, je ne sais qui d'entre vous a connaissance ou non des écrits de Rebecca Culshaw, dont le livre est traduit en français chez un éditeur bruxellois, ou encore des écrits, non traduits, d'un Henry Bauer, mais dans les deux cas, ce sont des démarches de pensée et d'analyse qui tendent à remettre en cause, plus que la médecine, le statut, les modalités de fonctionnement et les finalités de la science dans le monde contemporain, en en faisant une critique non seulement au plan politico-économique, mais au sens sociétal et, plus intéressant encore à mon avis, aux plans à la fois historique et épistémologique.

    Pour revenir à l'actualité plus ou moins récente sans m'éloigner tout à fait de mon propos ci-dessus, j'ai découvert hier soir que le dissident italien Marco Ruggiero, qui appartient du reste à un groupe de réflexion et d'intervention s'intitulant Scienza e Democrazia, a pu apparemment faire une communication assez tonitruante à l'attention d'un groupe d'élus et responsables du Parti Démocrate italien :

    http://www.youtube.com/watch?v=-Sh03lqTsJw&feature=PlayList&p=3C3ED611B60358E1&playnext=1&playnext_from=PL&index=59

    Par rapport aux moeurs politiques française et à la difficulté qu'on a à briser en France la chappe de plomb de la pensée dominante, disons que cela change un peu (j'ai très naïvement fait l'expérience de vouloir nouer un dialogue avec une députée, par ailleurs cancérologue, qui prônait sur son site le dépistage du sida obligatoire dans toute l'Afrique de l'Ouest, et inutile de dire que je me suis retrouvé sur les roses... bien que la dite députée appartienne au partie de la rose au poing.)

    Une autre question qui me hante est que pour ma part je serais très tenté de lire une leçon de la dissidence qui ouvrirait vers la question de savoir dans quelle mesure le sida ne relève pas de quelque chose de l'ordre d'un néo-eugénisme. Mais bien sûr, il est certain que là, on s'orienterait vers un paradigme critique qui constituerait une échappée vers un méta-langage assez hasardeux.

    Et pourtant ?

    Amitiés à tous

  11. Dans un entretien vidéo publié sur Daily Motion, F. Barré-Sinoussi consacre une minute à la piste de l'Immuno-Stimulation. Elle ne remet pas explicitement en cause la théorie du vih, certes, mais son propos corrobore une argumentation du Groupe de Perth dans sa réponse à Jeanne Bergman, "HON lies on T-Cells" :

    * http://www.dailymotion.com/video/x7t0lg_vi...inoussi-de_news >> 0:50 >> 1:55 (de 50 secondes à 1 minute 55)

    * http://www.theperthgroup.com/HON/PGBergmanHONNov242009.html >> Perth Group - Response to Jeanne Bergman "HON lies about T cells"

    Extrait : "After a quarter of a century of the slogan “HIV” infection = T4 destruction (AID) = deadly diseases the top “HIV” experts (the protagonist “foot soldiers”, to paraphrase John Moore, are still to wake up to this), realised that the “evidence-based science” shows that T4 decrease (Acquired Immune Deficiency) does not equal deadly diseases (S), that is, T4 destruction ≠ S. To the contrary, the cause of the deadly diseases(s) is immune activation (stimulation) not immune suppression. In other words, in the history of medicine there has been no other more harmful misnomer than Acquired Immune Deficiency Syndrome (S).

    Now the “HIV” experts claim that “HIV” causes immune activation (stimulation) and the equation ”HIV” infection = T4 destruction (AID) = deadly diseases has become “HIV” infection = immune stimulation (activation) = deadly diseases. However, despite the development of this new “evidence-based science” the “HIV”/AIDS experts have been reluctant to change the name AIDS to Acquired Immune Stimulation Syndrome (AISS). Why? Nonetheless, they advocate treating these patients with immunosuppressant agents including steroids and cyclosporin A. 18

    Note 18. Lawn SD, Butera ST, Folks TM. Contribution of immune activation to the pathogenesis and transmission of human immunodeficiency virus type 1 infection. Clinical microbiology reviews 2001;14:753-77, table of contents. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.f...=11585784"

  12. Bref, votre collègue aurait aussi bien fait de ne rien vous préveler dutout.

    Tous les sigles que vous citez, sauf H1N1 - encore que -, sont de l'hébreu pour moi. Ce qui me donne une petite leçon d'altérité : nous avons tous des histoires et des formations différentes, nous vivons tous dans des contextes différents, qui infléchissent nos modes de vie et de compréhension de ce qui nous arrive, et du réel en général.

    Il n'empêche, la virologie ! Avec tous les errements et manquement patents - et je suis gentil ! - qu'elle commence à nous révéler petit à petit, que ce soit en relation avec des dispositions de prophylaxie ou avec autre chose !..

    A l'âge auquel je suis arrivé, j'ai connu une société française assez différente de ce qu'elle est aujourd'hui. C'est cela en partie, sans doute, qui explique qu'il me semble parfaitement et totalement aberrant de se soumettre à des contrôles médico-eugénistes réguliers sous prétexte qu'on fait partie de minorités sexuelles, de groupes à risque, etc.

    L'autre facteur d'explication est que je mets certains de mes principes sanitaires personnels en application sans dérogation possible depuis 27 ans, et que pour l'instant je m'en suis tiré beaucoup moins mal que bien d'autres.

    Grâce aux mensonges charitables des médecins qui m'ont soigné sur la gravité réelle de mon état ? Voire...

    Si mon droit à éviter les docteurs Knock et leur manigances était trop gravement remis en cause, je vous jure que ça ne va se passer comme ça !

  13. A Archétype,

    Et à Agrathor pour les deux derniers paragraphes,

    Archétype, tu dis avoir attendu un mois entre l'apparition des ganglions et le test. As-tu pris des médicaments entre temps ? Lesquels ?

    Ce qu'ont t'ont dit tes collègues me semble assez bizarre. Moi, ça me donnerait envie de changer de boulot ou de me mettre au chômage. Je pense que les ganglions occipitaux sont souvent en effet des symptômes d'affections diverses assez banales et bégnines - grippales et autres, pulmonaires, intestinales, dentaires, etc. -, qui se soignent bien avec des antibiotiques.

    Mais il est à présent connu, j'ai vu une info apparemment sérieuse sur le Net à ce sujet, que certains traitements antibiotiques, et sans doute d'autres médicaments aussi, peuvent induire une séropositivité des tests de dépistage du sida. Les notices des antibio en question sont plus discrètes, mais parfois elles laissent entendre la même chose à demi-mot. Donc, déjà, tu as une piste d'explication.

    Il est certes probable que des traitements trop fréquents à base d'antibiotiques ne doivent pas faire que du bien, et induisent des résistances, etc. D'ailleurs, les ARV ne sont-ils pas au fond un genre particulièrement tordu et vicelard d'antibiotiques ?

    Sans être médecin ni biochimiste, je me demande par ailleurs si il n'y aurait pas une part de bobards et d'incitation implicite au dépistage du "vih" dans l'affirmation de certains médecins selon laquelle, découverte plutôt récente, les antibiotiques soigneraient les affections à bactéries, mais non les maladies virales.

    Il ne me semble pas pouvoir te dire ce que tu dois faire : nouveau test anonyme, suivi de ta charge virale, laisser tomber ? Je ne sais pas. Il faut bien voir que ton copain Illusion est lui bien installé socio-psychologiquement dans le jeu des pressions plus ou moins directes pour souscrire à la "prise en charge" spécifique du sida, c'est-à-dire qu'il est conditionné - j'ose le mot ! - pour ne pas envisager comme possible une sortie de ce système de contrôle et de traitement médicamenteux permanents, même si en fait il résiste à son conditionnement. Et c'est la même chose pour toi, à un moindre degré.

    Tout cela passe en tout cas par le langage et le symbolique, qui peut induire toutes sortes de somatisations momentannées ou plus longues, en particulier quand on s'immerge dans la prise de connaissance de textes à référent médico-scientifique aussi précis, complexes, longs et nombreux, et parfois polémiques, que le sont les débats entre orthodoxie et dissidence du sida.

    Et c'est là que nous sommes piégés, parce que pendant que nous décidons de prendre nos distances, de nous soigner au cas par cas sans nous soucier du sida, de nous intéresser à tout autre chose qu'à ces questions précises concernant le sida et les politiques de santé à divers niveaux, nationaux et internationaux, les complexes pharmaceutiques et médico-scientifiques vivant du sida sur le plan politico-économique, ainsi que quelques autres cartels, continuent à agir et à étendre leur emprise sur la santé publique et l'ensemble de la société.

  14. A tous,

    Un projet de boycott des tests est une chose - j'en ai parlé dans la rubrique new dissidents il y a 2 jours, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.

    A propos du lien vaccination-dépistage, avant d'en faire un argument et un sujet de questionnement public, des vérifications sont à faire.

    - Le document de Christiane Johnson sur les 60 situations qui peuvent faire apparaître une séropositivité induite date de 1996. C'est tès ancien.

    - La communication de Pialoux à ce sujet - http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=20980897

    est tout sauf claire, elle comporte 2 conclusions qui se contredisent, en fait elle est complètement équivoque.

    De mon côté, je n'ai pas beaucoup d'autres éléments précis à ce sujet.

    Comme je m'apprête à publier un communiqué sur un site, http://www.theflucase.com/, je souhaiterais :

    - que vous me fassiez part de votre avis sur l'opportunité de ma démarche,

    - que vous m'adressiez au préalable des infos mises à jour sur l'induction de la séropositivité par les vaccins : lesquels ? durant combien de temps, sait-on quelque chose en particulier pour le virus A-H1N1 ? etc.

    Merci par avance pour vos réponses rapides - si possible avec des liens vers des sites, ou des documents à mon adresse e-mail.

    Cordialement

  15. A tous :

    Un projet de boycott des tests est une chose, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.

    A propos du lien vaccination-dépistage, avant d'en faire un argument et un sujet de questionnement public, des vérifications sont à faire.

    - Le document de Christiane Johnson sur les 60 situations qui peuvent faire apparaître une séropositivité induite date de 1996. C'est tès ancien.

    - La communication de Pialoux à ce sujet - http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=20980897

    est tout sauf claire, elle comporte 2 conclusions qui se contredisent, en fait elle est complètement équivoque.

    De mon côté, je n'ai pas beaucoup d'autres éléments précis à ce sujet.

    Comme je m'apprête à publier un communiqué sur un site, http://www.theflucase.com/, je souhaiterais :

    - que vous me fassiez de votre avis sur l'opportunité de ma démarche,

    - que vous m'adressiez au préalable des infos mises à jour sur l'induction de la séropositivité par les vaccins : lesquels ? durant combien de temps, sait-on quelque chose en particulier pour le virus A-H1N1 ? etc.

    Merci par avance pour vos réponses rapides - si possible avec des liens vers des sites, ou des documents à mon adresse e-mail.

    Cordialement

  16. A Agrathor, à tous,

    Le projet de boycott des tests est une chose, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.

    A propos du lien vaccination-dépistage, avant d'en faire un argument et un sujet de questionnement public, des vérifications sont à faire.

    - Le document de Christiane Johnson sur les 60 situations qui peuvent faire apparaître une séropositivité induite date de 1996. C'est tès ancien.

    - La communication de Pialoux à ce sujet - http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=20980897

    est tout sauf claire, elle comporte 2 conclusions qui se contredisent, en fait elle est complètement équivoque.

    De mon côté, je n'ai pas beaucoup d'autres éléments précis à ce sujet.

    Comme je m'apprête à publier un communiqué sur un site, http://www.theflucase.com/, je souhaiterais :

    - que vous me fassiez part de votre avis sur l'opportunité de ma démarche,

    - que vous m'adressiez des infos mises à jour sur l'induction de la séropositivité par les vaccins : lesquels ? durant combien de temps ? sait-on quelque chose en particulier pour le virus A-H1N1 ? etc.

    Merci par avance pour vos réponses rapides - si possible avec des liens vers des sites ou des documents à mon adresse e-mail.

    Cordialement

  17. D'abord, je reprends la rédaction de mon message précédent, qui était trop baclée par manque de temps :

    "Selon un témoignage qu'on ma fait ce dimanche, les départements de soins du sida de certains CHU offriraient gratuitement l'antiride Botox aux patients souffrant d'un trop visible vieillissement précoce que les médecins et leur staff auraient intérêt à camoufler."

    Et à propos des témoignages que j'ai signalés précédemment dans une autre rubrique :

    - L'un des messieurs qui s'est marié était classé séropo et sous traitement. A la suite de son mariage avec une riche héritière, on lui a annoncé qu'il était redevenu séronégatif... mais qu'il devait quand même continuer les antirétroviraux,

    - L'autre avait droit à un dépistage annuel, décrété négatif, dans le cadre d'un traitement anti-epilleptique. Il était assez connu des services d'aide sociale, ayant un profil assez atypique. A la suite de son mariage, il n'a plus été dépisté.

    L'histoire de l'antiride est énorme ! Elle concerne quelqu'un qui effectivement, à 38 ans, paraît entre 5 et 10 ans plus âgé, avec cheveux argentés, etc. Au Réveillon de St-Sylvestre, j'avais noté que son visage semblait plus jeune. Je commençais à croire que je m'étais fait des idées précédemment, jusqu'à ce qu'une amie commune m'explique le genre de cadeau de fin d'année que l'hopital lui avait fait !

    C'est donc aussi la terrible duplicité psychosociale et politico-sanitaire de cette prise d'otage multi-usages qui est insondable dans ses buts et, aussi, les mensonges et bassesses embarrassés auxquels, à divers niveaux de prise de décision et d'action sur le terrain, concepteurs, ordonateurs et exécutants en viennent à avoir recours pour se justifier, cacher leurs forfaits et faire tourner le manège infernal.

    Pour le multi-usages, je m'explique : j'y vois d'abord l'intention de maintenir et développer contre vents et marées un contrôle bio-médico-eugéniste des populations, en utilisant comme vecteurs d'action et de propagande les "groupes à risque". Puis bien sûr l'objectif de faire des profits ploutocratiques, à commencer sur la peau de ceux auxquels elle porte atteinte dans leur intégrité non seulement morale et psychologique, mais purement physique. Et enfin, nor last neither least sans doute, le but d'avoir un réservoir inépuisable (jusqu'à quand ?!) de cobayes humains, non seulement au service de la recherche fondamentale et appliquée en biologie molléculaire, génétique, immunologie, virologie (sic), mais aussi dans d'autres domaines, tels que ceux, de pointe, qui ont à voir avec la synergie du behaviourisme, du hightech, et des "biotechnologies". Ajoutons à cela que les médias qui couvrent le processus sont par eux-mêmes sources de profits sauvagement confisqués à des segments entiers de leur propre main-d'oeuvre qu'ils paupérisent et mettent avec les "rebuts" d'autres secteurs sous la tutelle d'Etats aux ordres, puis par ricochet... des choses comme l'innomable forfaiture du sida africain.

    Il faut bien comprendre, je crois, que cela forme un tout reposant sur un certain nombre d'options, telles que l'expérimentation radicale, les sirênes et les tares du néo-libéralisme, l'autonomie du capitalisme financier au détriment des peuples et de leurs droits démocratiques y compris dans les pays développés. Si nous savions par le détail l'horreur et le cynisme de tout ce qui se trame à Baltimore - à Bestheda et Fort Detrik -, à Atlanta - CDC -, à Boston - MIT - dans d'autres universités, centres de recherche et complexes divers, publics et privés de divers pays ! Naguère, j'aurais presque pu croire que ce n'était peut-être pas aussi moche qu'on pouvait le penser. Mais depuis quelques temps, j'y crois de moins en moins. On peut placer beaucoup d'espoir dans la chaîne des amitiés et des confiances mutuelles, quelques autres choses, mais il ne faut pas se leurrer sur le fond : il n'y a pas d'autres choix que de travailler en vue d'opérer des changements, d'abord dans le champ de ce qui est à notre portée, puis en élargissant peu à peu ce champ, non en vu d'un gain de pouvoir, mais simplement pour être libre, se voir tel qu'on est et se regarder en face les uns les autres sans honte.

    Outre la propension à l'expérimentalisme radical, il a y aussi à l'oeuvre l'utilitarisme sur fond de mythe prométhéen, ainsi qu'une fascination de la puissance militaire - soit du bellicisme et de l'exercice de la force brute - que l'apparition de l'atome et du nucléaire n'ont en rien calmée, au contaire. Un écueil est aussi le détournement manipulateur de nos précieuse curiosités intellectuelles en aveugle volonté de savoir... ou de ne pas savoir.

    Vers le début des années 1990, j'en étais arrivé à penser que le sida était un peu l'affaire Lyssenko de l'Occident, ce qu'avait suggéré aussi, sans que j'en aie eu connaissance, une chercheuse russe publiée à l'époque par une université américaine.

    A présent, compte tenu de la manière dont la fausse-route et l'imposture scientifico-civilisationnelle se sont pérennisées et amplifiées - et le sida aura cristallisé beaucoup de trop choses sur ce plan -, j'ai tendance à penser que c'est encore bien plus grave.

    La priorité actuellement ne serait-elle pas de porter à la connaissance de l'opinion les mensonges, les ambiguïtés et les non-dits au moins sur les grands points clé, et de créer un très large mouvement de boycott des tests de dépistages ? Je ne peux décider seul ni des avantages et inconvénients d'un tel projet, ni de l'ensemble de ses modalités pratiques, du temps que prendrait sa réalisation, etc.

    Non seulement la réponse des populations aux campagnes de vaccination est une première réponse, même s'il est difficile d'évaluer jusqu'à quel point et en quoi elle est encourageante. Mais l'exploration, méthodique, active et rapide, des liens entre ces vaccinations et le sida me semble nécessaire, pour au moins lever des doutes qui peuvent générer autant d'angoisses que des certitudes. Une grande campagne pour le boycott peut être, entre autres choses, un moyen d'y voir plus clair, même si les interactions à l'échelle collective ne sont pas sans multiples risques.

    Aprés tout, il faut peut-être sortir d'une logique du contrôle global, sans pour autant bien sûr rabaisser nos capacités de compréhension à des détails épars. Entre la maîtrise de la totalité et la non maîtrise de quoi que ce soit, la parabole de l'homme qui regarde le doigt qui montre au lieu de regarder la lune ou une étoile nous indique peut-être un chemin praticable.

    En tout cas, mon opinion est faite sur un point : ne surtout pas, ou ne plus, jouer à se faire tester en vue de mieux comprendre le flou artistique et les supercheries du dépistage. Dans l'idéal, cela vaudrait à mon sens tant pour des personnes déjà dépistées (au minimum espacer les contrôles et ne pas défier trop frontalement ceux qui les font, peut-être consulter d'autres médecins et/ou psychothérapeutes en dehors des circuits lourdement fléchés), que a fortiori pour les autres. En France, si le plan en préparation était appliqué dans toute son extension, il faudrait impérativement se concerter pour être très ferme face aux médecins et aux autorités de contrôle social. Diplomates, mais très fermes, face aux autres, mais aussi face à nous-mêmes et à nos masochismes. Par exemple, quand on n'y est pas déjà sur le pan de l'intégrité physique, éviter absolument de passer par la case sida pour obtenir des droits légitimes, des jobs associatifs rémunérés, des minimas sociaux, etc. Encore une fois, il y a différents aspects qui forment un tout, et les choix à faire ne sont pas obligatoirement entre Charybde et Scylla.

    Pour l'idée d'un mouvement de boycott en particulier, j'espère vos avis à tous .

    Amitiés de tout coeur

    PS : Il rest peut-être encore dans mon texte quelques coquilles et défauts de rédaction, mais il est très tard, je dois aller dormir.

  18. A Brume, à tous :

    Dans un autre genre, voilà une étude qui elle aussi me semble intéressante, plus en intro deux liens pour approfondir dans cette direction :

    - Guinea-pigs = cobayes, Canarypox = varicelle du canari :

    >> http://www.google.com/search?hl=fr&q=canar...&rlz=1I7ADSA_fr

    - Quant à ce lien-ci, je crois qu'il en dit assez long à sa façon sur les échecs des essais de vaccin anti-vih... et sur ce qui est arrivé à ceux qui s'y sont prêtés :

    http://www.google.com/search?hl=fr&q=Vacci...&rlz=1I7ADSA_fr

    Et, donc, l'étude que j'annonçais ci-dessus :

    http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=20980897

    Long-Term Persistence of Vaccine-Induced HIV Seropositivity among Healthy Volunteers

    Auteur(s) / Author(s)

    SILBERMANN Benjamin (1) ; TOD Michel (2 3) ; DESAINT Corinne (1) ; PIALOUX Gilles (4) ; PETITPREZ Karine (1) ; SLAMA Laurence (4) ; PONCELET Hubert (1) ; MOREAU Corinne (5) ; MAZARIN Veronique (5) ; HESHMATI Farad (1) ; SALMON-CERON Dominique (1 6) ; GUILLET Jean-Gerard (7) ; LAUNAY Odile (1 6 icon_cool.gif ;

    Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)

    (1) AP-HP, Groupe Hospitalier Cochin-Saint-Vincent de Paul, CIC de Vaccinologie Cochin-Pasteur, Pôle de Médecine, Paris, FRANCE

    (2) AP-HP, Groupe Hospitalier Cochin-Saint-Vincent de Paul, Pharmacie-Toxicologie, Paris, FRANCE

    (3) ISPB Lyon I, FRANCE

    (4) AP-HP, Hôpital Tenon, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Paris, FRANCE

    (5) Sanofi Pasteur, Lyon, FRANCE

    (6) Université Paris Descartes, Faculté de Médecine, CIC de Vaccinologie Cochin-Pasteur, Paris, FRANCE

    (7) Institut Cochin, INSERM U567, CNRS UMR 8104, Paris, FRANCE

    (icon_cool.gif INSERM, CIC de Vaccinologie Cochin-Pasteur, Paris, FRANCE

    Résumé / Abstract

    Long-term persistence of HIV vaccine-induced seropositivity in uninfected HIV vaccine recipients remains unknown. The duration of HIV humoral-induced responses was assessed in 72 volunteers who had received rgp160 and/or HIV recombinant canarypox virus constructs able to induce immune responses detectable using standard serological tests. Among the 43 rgp160 recipients, 94% and 83% remained HIV seropositive after 5 and 8 years of follow-up, respectively, while all the 29 volunteers who had received canarypox constructs alone were seronegative after 5 years. Because rgpl60 induces long-term persistence (>8 years) of vaccine-induced HIV seropositivity, volunteers should be offered long-term follow-up to monitor their serological evolution.

    Revue / Journal Title

    AIDS research and human retroviruses

    Source / Source

    2008, vol. 24, no11, pp. 1445-1448

  19. La vraie question à poser à l'ami d'Illusion serait d'abord celle de ce que les gens qui ont pratiqué le test et l'ont interprété lui ont fait déballer de sa vie privée et de l'historique de ses pratiques intimes avant de lui livrer un diagnostic.

    En effet :

    Le biais Social, Sexuel et Economique dans la pratique des test du HIV :

    •Comment sait-on qui est réellement HIV-positif ?

    La réponse à cette question a plus à voir avec la sociologie qu’avec la science. Les techniciens des laboratoires, les médecins et les infirmières, reçoivent des fabricants de tests l’instruction de déterminer un choix subjectivement, sur la base de critères socio-économiques et sexuels. Le résultat du test du HIV a deux noms différents pour des réactions similaires ou identiques : « non spécifique » et « spécifique ». Une « réaction non spécifique » (HIV négatif ou indéterminé) est le diagnostic fourni aux personnes déterminées comme appartenant au « groupe à bas risque ». Une « réaction spécifique » (HIV-positif) est le diagnostic fourni aux personnes déterminées comme appartenant au « groupe à haut risque ».

    Ajoutons que les mêmes techniciens, médecins et infirmières, reçoivent grosso modo les mêmes "instructions" des autorités de la santé publique et des affaires sociales qui bon an mal an canalisent des pigeons sournoisement vers eux par leur propagande et leurs manipulations eugénistes profondément imbéciles et éhontées. Sans oublier, bien sûr, les militants des assos de lutte et de prévention moitié pourris et moitié décervelés.

    J'ai recueilli ces derniers mois plusieurs témoignages qui vont tous dans le même sens. Notamment, à propos de deux messieurs manifestement repentis de leur homosexualité parce qu'ils avaient épousé une dame... de surcroît plutôt aisée sur le plan socio-économique. Et aussi à propos d'un monsieur qui a fait le test sans rien déballer de sa vie préalablement : le résultat était négatif, mais comme au cours de l'entretien qui a suivi il a révélé avoir eu une affaire de quelques mois avec une dame à partenaires multiples, on lui a dit qu'il devrait faire un nouveau contrôle un mois plus tard.

  20. Un grand merci à Cheminot pour son message et ses pièces jointes, en particulier son exposé.

    Je sais que le cas des membres de ce forum, et d'autres, qui se sont immergés dans les détails de la vision scientifique des dissidents après avoir eu droit à un dépistage de séropositivité est à chaque fois un cas très douloureux, complexe, délicat, car les dégâts que par chance les antirétroviraux ne feront pas, hélas, c'est aussi les processus psychologiques, les conséquences psychosociologiques sur la personne qui peuvent les faire.

    Mais à plus forte raison, par rapport à ce que j'ai signalé ci-dessus des plans de santé publique actuels en matière de sida en France, je pense qu'il importe absolument de défendre, de toute urgence, le droit de chacun à vivre non seulement sans ARV, mais sans dépistage. Et simplement en soignant une à une, indépendamment les unes des autres, les maladies dont on peut être atteint, dans un contexte de relation médecin-patient non biaisée et hypothéquée par la théorie du sida et les impératifs fantasmatiques d'une santé publique qui a perdu sa boussole.

    A toutes fins utiles, je laisse ici un lien parmi d'autres qui pourrait être utile :

    http://www.nuremberg-tribunal.org/ >>> Appel pour un procés de Nuremberg 2

  21. A Brume de l'Abro, à tous,

    Oui, il y aurait beaucoup à faire : traduire, analyser l'info et les docs, informer. La censure en France sur le sujet est très forte, très massive. Beaucoup de bouquins ont paru aux usa qui n'ont jamais été traduits et édités, sauf celui de Rebecca Culshaw. Donc, pour House of Numbers, ce serait important et urgent qu'on puisse le voir avec un sous-titrage exhaustif, mais ça risque de ne pas être simple.

    Pour le doc. du Perth Group que tu signales, Brume, il met en lumière une fois de plus qu'il y a raisonnement circulaire dans la version officielle.

    Je tiens à signaler que ministère de la santé est en train de ficeler, à l'insu du grand public et de l'opinion, un 5ème plan pluri-annuel de lutte contre le vih et et les ist (sic) qui démarrerait en fin de ce trimestre. En fait, dans la ville de 700 000 habitants où je me trouve en ce moment, un centre de soins sous couvert de Maison des GLBT (encadré par Aides) est déjà en cours de mise en place. A tous égards, le plan en question, qui s'appuie sur le rapport Lert-Pialoux, est liberticide, homophobe, xénophobe, iatrogénocidaire.

    - Il entend faire pression sur la médecine libérale,

    - commercialiser à tout va des tests de dépistage rapide,

    - mettre sous traitements antirétroviraux dès un 1er dépistage,

    - expérimenter sur cobayes humains des antirétroviraux préventifs,

    - appliquer un contrôle bio-médico-social de même type aux migrants,

    - s'immiscer toujours plus au plus intime de la vie privée...

    Il conviendrait entre autres de saisir la HALD (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations).

    Par ailleurs, l'intention de la campagne de la vaccination, mise en relation avec ce plan et le fait que les vaccins font apparaître une séropositivité, prend une tout autre dimension.

    Ne pas avoir peur, informer, pétitionner massivement, c'est tout ce qui reste à faire de toute urgence.

    Amitiés et courage à tous !

    ____________________________

    En mai, un communiqué de la Direction Générale de la Santé (extrait ci-dessous) était à quelques perles près plus nuancé, mais de l'eau a coulé sous les ponts :

    "La Direction générale de la santé (DGS) souhaite rappeler à l’occasion de cet avis que seul le préservatif, masculin ou féminin, préserve de l’ensemble des IST. Il doit donc être utilisé systématiquement en toutes circonstances pour les rencontres occasionnelles et pour les couples (stables) tant que le statut sérologique des partenaires est inconnu.

    "En outre, cet avis ne permet pas de conclure sur :

    - la non-transmission du VIH en utilisant le traitement comme seul outil de prévention ;

    - des recommandations à diffuser auprès de la population des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes en l’absence de données scientifiques probantes, ceci conformément aux recommandations issues du rapport de juillet 2008 du groupe d’experts dirigé par le Professeur Yeni ;

    - les risques de résistance thérapeutique en cas de non observance des traitements sur un grand nombre de patients traités sur le long terme.

    "L’avis du CNS permet à la France d’avoir une position éclairée après les controverses qui ont suivi la publication, en janvier 2008, de la commission de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) de Suisse portant sur l’efficacité des traitements antirétroviraux et le risque de transmission du VIH. Il est rappelé que cette publication destinée aux professionnels de santé se fondait sur les résultats d’observations de cohortes de couples hétérosexuels sérodifférents."

  22. Dans leur Commentaire sur l'initiative et la brochure The Aids Trap, les scientifiques du Groupe de perth écrivent :

    "If we do not take Peter Duesberg’s advice and act upon it, not even 1000 The AIDS Trap brochures will liberate patients from the “HIV” test, AIDS or ARV drugs. So let us start at the beginning—with Montagnier and Barré-Sinoussi."

    Ce qui veut dire : "Si nous ne prenons pas l'avis de Peter Duesberg et n'agissons pas en fonction de celui-ci, pas même 1000 exemplaires de la brochure de la brochure The Aids Trap ne suffiront pour libérer les patients du test du "VIH", du Sida et des drogues Antirétrovirales. Donc, commençons par le commencement - avec Montagnier et Barré-Sinoussi.

    Ce qui signifie aussi que les relations entre les responsables de Rethinkings Aids, qui soutiennent Peter Duesberg, et le Groupe de Perth demeurent constructives par-delà divers malentendus donnant lieu à des débats vifs entre eux.

    J'ai lu très attentivement les 2 réponses des 4 signataires du groupe de Perth à Jeanne Bergman. L'argumentation y est très serrée, très précise, il faudrait je pense que plusieurs personnes les lisent, qu'on les traduise avec la plus grande exactitude possible, qu'on les soumette à l'appréciation de divers scientifiques, dissidents et autres. Pour ma part, si j'en ai le temps, je m'essaierai peut-être à une traduction, mais qui nécessitera sans doute un "proof reading" de personnes compétentes avant publication en raison de leur technicité.

    De manière générale, un des problèmes réside dans la barrière des langues, comme je l'ai déjà démontré dans la rubrique House of Numbers de ce sujet à propos des tests, en signalant que le document en français sur sidasante.com était un résumé et en proposant une traduction intégrale. Pour mémoire, je rappelle l'introduction de ce document : "Comment sait-on qui est réellement HIV-positif ? - La réponse à cette question a plus à voir avec la sociologie qu’avec la science. Les techniciens des laboratoires, les médecins et les infirmières, reçoivent des fabricants de tests l’instruction de déterminer un choix subjectivement, sur la base de critères socio-économiques et sexuels."

    A ce propos, on pourra consulter utilement ce site en français :

    http://www.arv-facts.com/francais/index.html

    Pour ce qui est de Françoise Barré-Sinoussi et de son interview récente sur le site Yagg, je me permettrai deux-trois remarques de sémiologie élémentaire :

    - On peut comprendre qu'en fonction du public auquel elle s'adresse, elle soit tenue de faire de la vulgarisation au risque de beaucoup trop simplifier son propos. Mais quand elle en vient à écrire : "nous devons comprendre comment les cellules communiquent entre elles", il me semble que cela dépasse vraiment les bornes dans le réductionnisme,

    - Sur la vidéo, on voit Madame Barré-Sinoussi toute de rose pâle vêtue. Je doute fort que cette couleur et cette douce pâleur ne soient pas pensées en vue de rassurer par un argument purement affectif, et surtout en vue de convaincre, un certain public ciblé qui auraient des doutes sur certains aspects des sujets qu'elle aborde... A moins qu'il ne s'agisse d'un message non-verbal d'un tout autre sens.

    Pour ce qui est de France Lert, co-autrice avec Gilles Pialoux du fameux rapport remis en fin novembre au ministère de la santé, on peut constater que la Une de cette semaine sur son site vih.org porte sur l'importance et les bienfaits de la nutrition dans les soins contre le Sida.

    A bon entendeur salut.

    Je considère plus que jamais pour ma part que, en termes de logique élémentaire, attribuer à un seul virus la responsbilité de plus de 30 affections et pathologies, et préconiser à tout prix l'emploi d'un test de dépistage qui peut s'avérer (faussement) positif dans 60 situations médicales et pathogéniques différentes, dont les vaccins, les états grippaux, etc., sont une aberration et une tromperie gravissimes. Et encore plus à la suite d'une campagne mondiale de vaccinations pour cause d'une déclaration de pandémie qui désormais pose les questions et les problèmes que l'on sait.

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