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Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. Je viens d'essayer de répondre à KE dans le sujet Carli Branu, mais la machine et mon manque d'attention - fatigue - m'ont bouffé mon message avant que j'aie pu le mettre en ligne.

    Pour l'essentiel, c'était ça :

    "Ce que j'ai toujours trouvé particulièrement troublant dans le pragmatisme [en philosophie aux USA] c'est que des gens qui [..] accèdent à un rang professionnel éminent en participant à des débats animés avec d'autres membres d'un champ académique donné, comme la philosophie ou les études littéraires, en discernant les difficultés et les inconsistances des conceptions de leurs aînés, et en proposant d'autres procédures et d'autres fins, une fois qu'ils ont atteint leur célébrité professionnelle, font soudain volte-face, rejettent l'idée d'un système de procédures et d'un corps de connaissance où il est possible d'argumenter, et présentent alors le champ concerné comme simplement constitué d'un groupe de personnes qui lisent des livres et essayent d'en dire des choses intéressantes. Ils cherchent ainsi systématiquement à détruire la structure qui leur a permis d'atteindre leur position et qui permettrait à d'autres de les contester à leur tour.

    "[...] Une telle vision des études littéraires, en niant toute structure publique d'argumentation qui permettrait à la jeunesse ou aux marginaux de contester les positions de ceux qui occupent ordinairement une position d'autorité dans les études littéraires, contribue à rendre ces positions inattaquables, et confirme en effet une structure en place du seul fait qu'elles nient l'existence d'une structure."

    C'est dans un chapitre intitulé "Défense de la surinterprétation", dans le bouquin autour d'Umberto Eco paru aux PUF en 1996, Interprétation et Surinterprétation.

    Amitiés !

  2. A Rebayima et à tous :

    Pardon de faire la pipelette, mais, de source fiable à 100 % : Un grand hopital public parisien, un des plus prestigieux (celui qui sauve in extremis les ministres officiellement victimes d'intoxication d'origine nosocomiale), travaille aussi dans le domaine des banques de sperme et de l'insémination artificielle. Le service concerné disposerait d'une technologie et d'une procédure très au point, et on ne peut plus opérationnelle, de "lavage de sperme infecté au VIH" (sic), lequel sperme, de ce fait, redevient parfaitement utilisable pour l'insémination.

    Alors, indirectement, je pense que cela répond un peu à ta question sur ce dont les uns et les autres ont entendu parler ou pas, plutôt en relation avec ton point n° 1, concernant l'extraction de cellules infectées.

    A Brume et à tous :

    Même si ils peuvent parfois tomber bien bas, les Froggies n'ont pas que Descartes (merci la Hollande à ce sujet, d'ailleurs) : ils ont aussi Diderot, Montesquieu et quelques autres...

    Pour te répondre sur le hiatus glaciaire/fossé infranchissable entre PG et Duesberg - qui à mon sens a malgré tout l'avantage de garantir une part non négligeable de "démocratie interne" parmi les dissidents scientifiques du sida -, je vais me fendre d'une traduction d'un petit extrait d'un bouquin en espagnol que j'avais cité dans la langue originale sur ce forum :

    Dans son livre El rapto de Hygea, aux pages 237-238 (page 120 du PDF), Jesùs Garcia Blanca a écrit :

    "Au sein de l'ensemble du mouvement d'opposition au Montage VIH/SIDA, on peut distinguer - dans la perspective que nous avons adoptée pour le présent ouvrage - deux groupes :

    "- Ceux qui considèrenet que le "Sida" est une maladie et en conséquence optent pour une perspective fondamentalement médico-scientifique,

    "- Ceux qui considèrent que le "VIH/SIDA est un montage et en conséquence adoptent une perspective centrée sur les relations de pouvoir."

    Je vous traduirais bien un extrait plus large qui vous rappellerait utilisement des choses que les usagers du forum savent pour la plupart mais qu'ils finissent quelque fois par perdre de vue. Seulement voilà, je n'ai pas le temps aujourd'hui. Peut-être y aurez-vous droit prochainement, quand j'aurai trouvé le temps nécessaire.

    Et pardon de me citer : "[A mon avis], même si elle implique un "challenge" permanent et quelque peu hors du commun, la complémentarité des deux groupes [...] délimités tel que ci-dessus par Jesùs Garcia Blanca - peut-être avec un radicalisme problématique [parfois] à divers égards - fait pourtant toute l'incontournable importance des Dissidents du sida et de leur difficile travail d'élucidation et d'opposition raisonnée à la force centripète des "trous noirs" de l'épistémologie et de la philosophie politique contemporaines."

    Voici en tout cas la Communication de Jésus Garcia Blanca au Congrés de Vienne (qui comme chacun sait n'est en l'occurrence qu'un homonyme de celui de 1815...)

  3. Après pas mal de réflexion, de recherches et d'échanges avec des membres de ce forum sur le sujet du conflit d'intérêt Gilead Science/HCP/Présidence suédoise de l'UE, j'en suis venu à la conclusion qu'il pourrait être utile de saisir de ce conflit d'intérêt l'organisation

    TRANSPARENCY INTERNATIONAL

    Je pense que plus cette organisation recevra de messages sur ce sujet, plus les chances seront grandes que des personnes responsables et compétentes se penchent sur la question et interviennent au niveau requis.

    Donc, si le coeur vous en dit, un peu de courage et à vos plumes !

    Amitiés à tous

  4. Réduction des populations, suite : Pour ne rien dire des camps de stérilisation en zones rurales en Inde, etc., qui en disent très long sur la détermination et le peu d'embarras des reponsables à l'oeuvre sur ce plan là et de leurs exécutants.

    La vérité ? C'est entre autres qu'il y a eu un très long conflit politique de tartuffes à fleurets mouchetés entre l'élite eugéniste/malthusienne anglo-saxonne et le Vatican, conflit qui dure encore.

    La plupart des mouvements anti-avortement que nous connaissons vus de France sont d'obédience passablement chrétienne et parfois sinon souvent "intégriste" - ils sont dogmatistes par rapport à la religion. Mais il y a aussi des antiracistes afro-américains aux Etats-Unis qui élèvent des protestations contre le réseau privé Familial Planning Parenthood, quelque chose comme ça, assez spécialisé dans la contraception et la stérilisation des populations féminines noires.

    En gros, 2 poids, 2 mesures : une des tendances euro-américaines profondes est d'utiliser les moyens du Contrôle de la Population... en les modulant proportionnellement à l'européanité raciale des populations.

    Bien sûr, là où le noeud des contradictions apparentes et de l'illisibilité de la réalité se compliquent, c'est par exemple dans le fait que les chrétiens croyants, pratiquants et engagés ont nettement tendance à vouloir proscrire l'homosexualité, en la taxant de maladie, etc. - soit au fond en la taxant d'obstacle à la réalisation de l'adage prescriptif biblico-christique : "croissez et multipliez"... Donc, les chrétiens en question, pour peu qu'en plus on les pousse au crime comme l'a fait Health Consumer PowerHouse, seront dans l'ensemble plutôt anti-avortement, mais plutôt pro-sida, le sida fût-il au fond un moyen de réduction des populations.

    Dans cette logique, le sida dans les pays riches et en Afrique... Contrôle social ou contrôle des populations ? Principe de la guerre de l'opium ? Iatrogénocide délibéré ? Autre chose ? Autre chose et aussi un peu de tout ça ?

    Au fond, en prenant la métaphore du négatif photographique pour affiner le regard qu'on peut y porter, le sida tend aussi, bel et bien, à limiter - et les "déviances", - et la liberté sexuelle en général, - et la mixité raciale (Dans les 3 cas de figure à l'encontre notamment du droit à disposer librement de son corps). Ce qui peut se comprendre à plusieurs niveaux, à commencer par celui de l'inconscient culturel et social. La composition de la nation et de la société américaines, qui ont atteint le niveau de puissance que l'on sait, repose, en dépit de son racisme natif, sur le métissage (le melting pot), d'où sans doute quelque part, de la part des uns et des autres, désirs, voire nécessités en termes de conceptualisation para-consciente, de limiter à des échelles diverses le métissage à des fins ambigües : conservation d'un monopole de la puissance, peur de l'inconnu, sinon de la disparition de soi, face à une généralisation possible du métissage en dehors des Etats-Unis et de diverses structures politico-sociales de contrôle en place ici et là - frontières, barrières socio-économiques, apartheids à l'occasion -, etc.

    Il n'empêche que le dispositif du sida tend aussi, de toute façon et de surcroît, à opérer un rapt du binôme santé-maladie au profit d'une biocratie, ou plutôt peut-être d'une technobiocratie. Ce qui n'est en aucun cas acceptable.

  5. Réduction des populations, suite : Pour ne rien dire des camps de stérilisation en zones rurales en Inde, etc., qui en disent très long sur la détermination et le peu d'embarras des reponsables à l'oeuvre sur ce plan là et de leurs exécutants.

    La vérité ? C'est entre autres qu'il y a eu un très long conflit politique de tartuffes à fleurets mouchetés entre l'élite eugéniste/malthusienne anglo-saxonne et le Vatican, conflit qui dure encore.

    La plupart des mouvements anti-avortement que nous connaissons vus de France sont d'obédience passablement chrétienne et parfois sinon souvent "intégriste" - ils sont dogmatistes par rapport à la religion. Mais il y a aussi des antiracistes afro-américains aux Etats-Unis qui élèvent des protestations contre le réseau privé Familial Planning Parenthood, quelque chose comme ça, assez spécialisé dans la contraception et la stérilisation des populations féminines noires.

    En gros, 2 poids, 2 mesures : une des tendances euro-américaines profondes est d'utiliser les moyens du Contrôle de la Population... en les modulant proportionnellement à l'européanité raciale des populations.

    Bien sûr, là où le noeud des contradictions apparentes et de l'illisibilité de la réalité se compliquent, c'est par exemple dans le fait que les chrétiens croyants, pratiquants et engagés ont nettement tendance à vouloir proscrire l'homosexualité, en la taxant de maladie, etc. - soit au fond en la taxant d'obstacle à la réalisation de l'adage prescriptif biblico-christique : "croissez et multipliez"... Donc, les chrétiens en question, pour peu qu'en plus on les pousse au crime comme l'a fait Health Consumer PowerHouse, seront dans l'ensemble plutôt anti-avortement, mais plutôt pro-sida, le sida fût-il au fond un moyen de réduction des populations.

    Dans cette logique, le sida dans les pays riches et en Afrique... Contrôle social ou contrôle des populations ? Principe de la guerre de l'opium ? Iatrogénocide délibéré ? Autre chose ? Autre chose et aussi un peu de tout ça ?

    Au fond, en prenant la métaphore du négatif photographique pour affiner le regard qu'on peut y porter, le sida tend aussi, bel et bien, à limiter - et les "déviances", - et la liberté sexuelle en général, - et la mixité raciale (Dans les 3 cas de figure à l'encontre notamment du droit à disposer librement de son corps). Ce qui peut se comprendre à plusieurs niveaux, à commencer par celui de l'inconscient culturel et social. La composition de la nation et de la société américaines, qui ont atteint le niveau de puissance que l'on sait, repose, en dépit de son racisme natif, sur le métissage (le melting pot), d'où sans doute quelque part, de la part des uns et des autres, désirs, voire nécessités en termes de conceptualisation para-consciente, de limiter à des échelles diverses le métissage à des fins ambigües : conservation d'un monopole de la puissance, peur de l'inconnu, sinon de la disparition de soi, face à une généralisation possible du métissage en dehors des Etats-Unis et de diverses structures politico-sociales de contrôle en place ici et là - frontières, barrières socio-économiques, apartheids à l'occasion -, etc.

    Il n'empêche que le dispositif du sida tend aussi, de toute façon et de surcroît, à opérer un rapt du binôme santé-maladie au profit d'une biocratie, ou plutôt peut-être d'une technobiocratie. Ce qui n'est en aucun cas acceptable.

  6. A Jerman, à tous.

    Je suis obligé de déplacer ici - et aussi de la compléter, du reste - ma réponse à une petite phrase de Jerman dans un fil classé "sujet chaud" et actuellement "fermé" - on peut accéder au contenu du sujet en question et le compléter, mais les nouveaux posts n'apparaissent pas dans la mise à jour ponctuelle de la liste dédiée, ce qui fait que Jerman n'aura sans doute pas pu prendre connaissance de mon intervention.

    Pour autant, Rebayima ne parle pas d'épigénétique il me semble, mais plutôt de modification génétique suite à l'injection de l'arn vih par le biais de vaccins. C'est la thèse de réduction des populations que Jardinier défend ou que feu Serge Monast avait défendue...à ses dépends, mais elle n'explique pas à elle toute seule le sida.

    NON ! JE PROTESTE : C'EST DE L'AMALGAME PUR ET SIMPLE !

    Je ne fais que m'interroger à ce sujet avec autant que possible toute l'impartialité et la rigueur requises, ce principalement par l'examen de documents se référant à des faits relativement indubitables et requérant des enquêtes approfondies quant à leurs significations concrètes exactes au regard de leurs conditions de survenue dans le passé et le présent.

    Mais jamais je n'ai énoncé d'affirmations définitives et sans appel sur ce point. J'ai toujours pondéré explicitement mes déclarations dubitatives avec ce qu'exigent à titre de principes fondamentaux la part du doute et la nécessité qui en découle de prudentes considérations d'échelle, de modes opératoires, de mobiles pratiques, idéologiques et philosophiques, de résultats de fait, etc.

    Ce n'est pas en soi un secret, loin de là, le thème du Contrôle des Populations d'inspiration malthusienne a certes existé bel et bien de 1945 à nos jours en tant que volet on ne peut plus officiel de la politique des Etats Unis, des pays de l'OTAN et de la Chine, à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières... avec parfois des moyens de mise en oeuvre, des fins et des effets dans la réalité beaucoup moins connus du public. Pour citer un exemple, de source américaine apparemment fiable, en 1968, 30 % de la population féminine vivant à Porto-Rico et 50 % de la population féminine portoricaine vivant aux Etats Unis avaient été stérilisées. Je préfère désormais m'abstenir de citer ici les noms de l'auteur, du livre et de l'éditeur auxquels je me réfère, pour des raisons que je laisse à l'appréciation de chacun, mais je suis formel, c'est ce que j'ai lu sous la plume d'un écrivain édité aux Etats-Unis dont le livre est recensé sur le web et dont Google Livres présente de larges extraits.

    Il m'a donc semblé toutes proportions gardées légitime de me demander si des comparaisons, voire des analyses hypothético-déductives, n'étaient pas à faire entre ce thème du Contrôle des Populations et le sida. Néanmoins, dès le moment où j’ai eu connaissance du fonctionnement exact des tests de dépistage du sida reposant sur un double protocole d’enquête sociologique et de technologie de vérification bio-chimique, la première formulation descriptive à dimension critique qui m’est venue a été celle de « Contrôle bio-médico-social ». Et depuis, je n’ai jamais dérogé à cette ligne méthodologique d’investigation et d’élaboration interprétative.

    Pour ceux qui auraient le temps et le désir de faire un long détour de pensée par un ouvrage centré sur les travaux d’un grand sémiologue et philologue de notre temps, je ne saurais trop leur recommander d’aller lire très attentivement et de toute urgence l’ouvrage Interprétation et Surinterprétation, Umberto Eco, Collection Formes sémiotiques, Presses Universitaires de France, Paris, 1996.

    Aux pages 237-238 de son livre accesible sous PDF que j'ai signalé, El Rapto de Hygea, Jesùs Garcia Blanca a écrit :

    "Dentro del complejo movimiento de oposición al Montaje VIH/SIDA, pueden distinguirse — siguiendo la perspectiva que venimos adoptando en este trabajo — dos grupos:

    "– Quienes consideran que el «SIDA» es una enfermedad y en consecuencia adoptan una perspectiva fundamentalmente científico-médica.

    "– Quienes consideran que el «VIH/SIDA» es un montaje y en consecuencia adoptan una perspectiva centrada en las relaciones de poder."

    Compte-tenu de ma formation universitaire initiale - Histoire littéraire générale, alias plus communément Littérature comparée - je ne peux qu'être enclin faute de mieux à aborder l'ensemble des questions qui nous préoccupent plutôt dans la seconde perspective décrite ci-dessus. A ceci près que je ne peux pour ma part me ranger enitèrement ni dans la première ni dans la seconde : que le sida soit à considérer comme, sinon une maladie, du moins un ensemble de maladies constitué en "syndrome" pour les besoins d'un ensemble de bonnes et mauvaises raisons dont le sens échappe en définitive à beaucoup, ceci implique assez naturellement une perspective voisine, considérant le sida pluôt sous l'angle d'un dispositif de facto et pouvant de ce fait ouvrir une démarche commentatrice centrée plus ou moins sur l'étude des "relations de pouvoir", avec les contenus plus ou moins nuancés ou tranchés qu'une telle démarche est susceptible d'accueillir et d'offrir en partage à un lectorat.

    Mais cela n'enlève rien à ce que j'affirme dans mes protestations quand quiconque tend à me faire dire ce que je ne dis pas et ne veux pas dire, me faire faire ce que je ne fais et ne veux pas faire, me faire apparaître comme celui que je ne suis nullement, et ainsi de suite. A ce sujet, je n'ai jamais pour mart créé de site personnel conséquent en quoi que ce soit en dehors d'une modeste page professionnelle sur AOL qui a été fermée à la disparition du service support. C'est tout juste si j'ai signé avec des milliers d'autres quelques pétitions franco-françaises ces dernières années, et je ne me sens rien de commun avec le prophétisme de Serge Monast que je ne connaissais nullement jusqu'à ce jour, ni avec le type de sources à partir duquel il élaborait apparemment son propos, son esthétique, sa réthorique, ce qui est apparu à certains comme son complotisme et peut-être son image d'ennemi n° 1 de ceux dont il pourfendait le scandaleux danger des projets apocalyptiques que selon lui ils se seraient employés à ourdir, y compris du côté d'un champ de spéculations aussi grevé par l'imaginaire que les ovnis et "la manipulation psychique des humains par une race extraterrestre plus évoluée." !

    Cette mise au point faite, je considère que, même si elle implique un "challenge" permanent et quelque peu hors du commun, la complémentarité des deux groupes plus ou moins opportunément délimités tel que ci-dessus par Jesùs Garcia Blanca - peut-être avec un radicalisme problématique à divers égards - fait pourtant toute l'incontournable importance des Dissidents du sida et de leur difficile travail d'élucidation et d'opposition raisonnée à la force centripète des "trous noirs" de l'épistémologie et de la philosophie politique contemporaines.

    C'est extrêmement grave, Jerman, de plus ou moins m'assimiler par la bande à un cassandre possiblement mystificateur, équivoque et suicidaire, oeuvrant dans les eaux troubes de possibles transactions et échanges d'information avec des agents de services dits secrets et autres services spéciaux. Si par cas, je me réfère implicitement ou nommément à des documents d'Etat ou à des études en étant lointainement tributaires, il ne s'agit jamais que de documents dûment déclassifiés et accessibles à n'importe quel internaute de compétances moyennes en termes de savoir faire dans les techniques de documentation via le web ou autres médias et supports.

    La déontologie de l'Alberta's Reappraising Aids Society, qui est aussi la mienne même si peut-être je ne me suis pas toujours concerté suffisamment avec David Crowe et diveres autres figures de la dissidence, est telle que des personnalités comme Leonoard Horowitz ou le malheureux Boyd Graves ne pouvaient quasi en rien s'y rattacher et y coopérer. Que le public des internautres puisse percevoir à première vue certaines choses dans un certain brouillard et n'aille pas très loin dans les distinctions à faire entre des démarches très éloignées les unes les autres en termes de validité des connaissances, des hypothèses, méthodes et buts mis en avant, cela n'est absolument pas de mon fait, ni, j'en suis convaincu, de celui de l'ensemble des personnes qui se retrouvent en toute connaissance de cause sous la bannière dite des Dissidents scientifiques du sida.

    La où un "biocrate" à l'évidence fascisant tel qu'Edward Osborne Wilson a affirmé vouloir "cannibaliser" les sciences sociales et les humanités, je milite d'une part, non seulement pour un débat sur les problèmes de vérité en matière de sida où des points de vues différents, voire opposés, puissent rapidement - parce qu'il y a tout de même urgence - se faire mieux entendre et s'infléchir mutuellement en vue d'une issue humainement digne de ce nom. D'autre part, au risque d'apparaître tel un dernier des Mohicans, je milite et militerai toujours pour tout ce que les contenus et processus inhérents aux termes génériques de "Sciences humaines", de "Lettres et Arts", peuvent apporter de possibilités renouvellées de dons et de contre-dons libérateurs et facteurs de justice, de droits, de bienveillance et d'authentique respect interhumain dans des sociétés d'aujourd'hui et de l'avenir affranchies de diverses et insupportables hypothèques utilitaristes, organicistes, fonctionnalistes, social-darwinistes, etc.

  7. Post-sciptum

    Aux pages 237-238 de son livre accesible sous PDF que j'ai signalé, El Rapto de Hygea, Jesùs Garcia Blanca a écrit :

    "Dentro del complejo movimiento de oposición al Montaje VIH/SIDA, pueden distinguirse — siguiendo la perspectiva que venimos adoptando en este trabajo — dos grupos:

    "– Quienes consideran que el «SIDA» es una enfermedad y en consecuencia adoptan una perspectiva fundamentalmente científico-médica.

    "– Quienes consideran que el «VIH/SIDA» es un montaje y en consecuencia adoptan una perspectiva centrada en las relaciones de poder."

    Il est certain compte-tenu de ma formation universitaire initiale - Histoire littéraire générale, alias plus communément Littérature comparée - je ne peux aborder l'ensemble des questions qui nous préoccupent que dans la seconde perspective décrite ci-dessus.

    Mais cela n'enlève rien à ce que j'affirme dans mes protestations quand quiconque tend à me faire dire ce que je ne dis pas et ne veux pas dire, faire et ne pas faire, et ainsi de suite.

    Je n'en pense pas moins que, même si elle implique un "challenge" permanent et quelque peu hors du commun, la complémentarité des deux groupes délimités par Jesùs Garcia Blanca fait toute l'incontournable importance des Dissidents du sida et de leur difficile travail d'élucidation et d'opposition raisonnée à la force centripète des "trous noirs" de l'épistémologie et de la philosophie politique contemporaines.

  8. Salut cher Kill, merci pour ton soutien et ton amitié !

    En gros, mon idée serait d'écrire, au minimum, à Poul Nyrup, président du Parti Socialiste et social-démocrate Européen, ainsi peut-être qu'aux présidents des principales autres formations politiques. Ou au président polonais de l'ensemble du Parlement, mais il ne semble pas possible de lui écrire par e-mail, ce qui complique les choses. Ou alors, aux responsables d'une ou plusieurs Commissions parlementaires, comme celles de la Santé, des Droits de l'Homme... Ou bien passer par un service de correspondance ente le Parlement et les citoyens, ou bien pétitionner, ou bien... voir si ça ne relève pas de la Cour de Justice ou d'une autre Instance judiciaire (mais laquelle ? il y en a une à Strasbourg (Droits de l'Homme, et une autre en Hollande - pas le TPI, mais 1 structure européenne) ? Ou éventuellement s'adresser auprès de la Commission et/ou du Conseil des ministres ? Ou à Madame Ashton-Croft, en tant que ministre des Affaires étrangères de l'Union ?

    L'autre question qui se pose à ce sujet est de savoir si on fait une démarche individuelle ou collective, et dans ce cas avec qui ? Exclusivement des dissidents français ? ceux des autres nationalités européennes ? Et qui va être partant pour s'impliquer ? On voit que l'index réalisé par HCP a eu un impact en France, puisq'on a la preuve qu'ils ont enqêté par exemple auprès des membres et usagers de l'asso Chrétiens-Sida, et puisque la Haute Autorité de Santé s'en est réclamée publiquement pour appuyer le rapport de préconisations de l'INSERM. Mais on ne sait pas ce qui s'est passé ou se passe dans d'autres pays de l'Union...

    Je pense qu'il faudrait que nous en discutions, mais dans l'immédiat, je préfère attendre d'autres réponses à mon message d'alerte auprès des Dissidents "viennois". Peter Duesberg, qui me propose de lui formuler éventuellemnt une demande, serait peut-être, sinon sans doute, de très bon conseil. Je vais lui répondre dans ce sens de toute façon.

    En tout cas :

    J'appelle tous les responsables, membres et visiteurs du forum à étudier attentivement les aspects politico-juridiques, en vue d'une éventuelle action commune, du conflit d'intérêt entre Gilead Science et l'organisation d'origine suédoise-britannique Health Consumer PowerHouse, auteur d'une enquête de référence sur le sida dans les Etats de l'Union européenne publiée en 2009. (voir à ce sujet mon fil HAS-HCP-Gilead Science)

    A titre de premiers outils « ouvre-boite », le blog PHARMACRITIQUE comporte dans une colonne à gauche de la page d'ouverture du site 4 liens vers des rubriques concernant les conflits d'intérêt.

  9. A Jerman, à tous :

    Pour autant, Rebayima ne parle pas d'épigénétique il me semble, mais plutôt de modification génétique suite à l'injection de l'arn vih par le biais de vaccins. C'est la thèse de réduction des populations que Jardinier défend ou que feu Serge Monast avait défendue...à ses dépends, mais elle n'explique pas à elle toute seule le sida.

    NON ! JE PROTESTE : C'EST DE L'AMALGAME PUR ET SIMPLE !

    Je ne fais que m'interroger à ce sujet avec autant que possible toute l'impartialité et la rigueur requises, ce principalement par l'examen de documents se référant à des faits relativement indubitables et requérant des enquêtes approfondies quant à leurs significations concrètes exactes au regard de leurs conditions de survenue dans le passé et le présent.

    Mais jamais je n'ai énoncé d'affirmations définitives et sans appel sur ce point sans y adjoindre explicitement ce qu'exigent à titre de principes fondamentaux la part du doute et la nécessité qui en découle de prudentes considérations d'échelle, de modes opératoires, de mobiles pratiques, idéologiques et philosophiques, de résultats de fait, etc.

    Le thème du Contrôle des Populations d'inspiration malthusienne a existé bel et bien de 1945 à nos jours en tant que volet on ne peut plus officiel de la politique des Etats Unis, des pays de l'OTAN et de la Chine, à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières. Pour citer un exemple, de source américaine apparemment fiable, en 1968, 30 % de la population féminine vivant à Porto-Rico et 50 % de la population féminine portoricaine vivant aux Etats Unis avaient été stérilisées. C’est ce qu’affirme dans son livre l’auteur de l’ouvrage Reproductive Rights and Wrongs, South End Press, Boston, 1995 - Cf. Source 1 et Source 2.

    Toutefois, au moment où j’ai eu connaissance du fonctionnement exact des tests de dépistage du sida reposant sur un double protocole d’enquête sociologique et de technologie de vérification bio-chimique, la première formulation descriptive à dimension critique qui m’est venue a été celle de « Contrôle bio-médico-social ». Et depuis, je n’ai jamais dérogé à cette ligne méthodologique d’investigation et d’élaboration interprétative.

    Pour ceux qui auraient le temps et le désir de faire un long détour de pensée par un ouvrage centré sur les travaux d’un des plus grands sémiologues et philologues de notre temps, Umberto Eco, je ne saurais trop leur recommander d’aller lire très attentivement et de toute urgence l’ouvrage Interprétation et Surinterprétation, Umberto Eco, Collection Formes sémiotiques, Presses Universitaires de France, Paris, 1996.

  10. Suite :

    J'appelle tous les responsables, membres et visiteurs du forum à étudier attentivement les aspects politico-juridiques, en vue d'une éventuelle action commune, du conflit d'intérêt entre Gilead Science et l'organisation d'origine suédoise-britannique Health Consumer PowerHouse, auteur d'une enquête de référence sur le sida dans les Etats de l'Union européenne publiée en 2009. (voir à ce sujet mon fil HAS-HCP-Gilead Science)

    A titre de premiers outils « ouvre-boite », le blog PHARMACRITIQUE comporte dans une colonne à gauche de la page d'ouverture du site 4 liens vers des rubriques concernant les conflits d'intérêt.

  11. Oui, mais comment faire équitablement la part des choses entre les homosexuels achetés, aveuglés, phagocytés, initiés ou pas, artistes ou pas ?

    Voir le message à une députée dont j'ai publié une copie ailleurs sur ce site : c'est un lieu commun de dire que dés le milieu des années 80 et plus tard, tous les homosexuels savaient tout. Seulement quelques uns savaient certaines choses, d'autres d'autres choses, d'autres à peu près rien dutout.

  12. A l'heure où apprend que la Salpêtrière a été perquisitionnée :

    Résumé de la page 3 du journal le Monde du vendredi 23 juillet 2010, version papier :

    (Les 2 articles qui y sont publiés ne sont pas sur internet, je crois, sauf pour les abonnés, mais on doit pouvoir les acheter en ligne par le service des archives du journal, ou les consulter et les photocopier en bibliothèque publique.)

    En gros, Gilles Brücker, qui est un ami d'enfance de François-Marie Banier, travaillait à la Pitié-Salpêtrière vers 1990 sous la direction du professeur Gentilini, le grand ponte français du sida à l'époque. Vu ce qu'était l'AZT, le service en question à la Salpêtrière accueillait surtout des mourants en soins palliatifs, cancéreux, "leucémiques" et autres.

    Banier a retrouvé Brücker son ami d'enfance un jour où il était au chevet d'un de ses amis à la Salpêtrière. Brücker était, est encore (?), le médecin attitré de Liliane Bettencourt ; à un moment il aurait écarté deux autres médecins téléguidés par la fille qui voulaient faire des examens psychologiques et des certificats médicaux pour mettre Liliane sous tutelle.

    Brücker s'est occupé aussi à un moment des maladies nosocomiales, est spécialisé en santé publique, a rejoint Kouchner à Médecins du monde en 91, était patron de l'Institut national de Veille sanitaire pendant la canicule en 2003. Il travaille avec sa femme, Christine Katlama, qui est une "brillante chercheuse sur le sida". C'est ce qu'on retrouve clairement sur le site de la Fondation Bettencourt-Schueller, en particulier pour l'Orvacs. Là où ça a à voir doublement avec l'affaire, c'est que Liliane Bettencourt a offert un appart de 500 000 Euros à la fille de Brücker et Katlama pour ses 19 ans. Non seulement ça, mais Liliane a nommé Gilles Brücker comme son exécuteur testamentaire. En plus, on s'es aperçu que l'ïle des Seychelles devrait revenir à la Fondation, à l'Orvacs et 2 autres assos du couple Brücker-Katlama plus précisément. (Voir http://www.fondationbs.org/C_les_programme...dical/index.htm, notamment la dernière rubrique sur la page.)

    Bref, on s'aperçoit que le sida franco-français est plus ou moins au coeur de toute l'affaire !

    Comme vous le verrez en explorant les rubriques du site et en faisant des recherches annexes sur internet, la Fondation Bettencourt-Schueller, dont l'exisence remonte à 1987, est "en pointe" sur le sida en France et en Afrique, en biotechnologies, neurologie et psychologie comportementale, nanotechonologies pharmaco-médicales, immunologie, etc. Elle a même un pied au Collège de France !

    Liste des principaux termes extraits des articles du Monde à partir desquels on peut faire des recherches et des recoupements sur le net :

    Sida - Gilles Brücker - professeur Gentilini - AZT - Salpêtrière - Christine Katlama - Orvacs - Solthis - Crepats - GIP-Esther - Barzach - Kouchner - Evin - Bachelot ...

    A partir de là, on doit pouvoir reconstituer un historique concernant un ensemble de choses capitales sur le puzzle de l'AZT et du sida en France et ailleurs, choses bien entendu méconnues du public et même de beaucoup de victimes et intervenants du sida ("Cachez ce sein que je ne saurais voir !", "Parle plus bas car les oiseaux pourraient entendre !", and so on..).

  13. A très juste titre, Brume me fait remarquer dans son dernier post dans le fil "20 minutes" l'existence d'une

    FONDATION SCIENCES CITOYENNES

    Je recommande ausi, bien sûr, le blog PHARMACRITIQUE, qui comporte dans une colonne à droite de la page d'ouverture du site 3 liens vers des rubriques concernant les conflits d'intérêt.

    J'appelle tous les responsables, membres et visiteurs du forum à étudier attentivement les aspects politico-juridiques, en vue d'une éventuelle action commune, du conflit d'intérêt entre Gilead Science et l'organisation d'origine suédoise-britannique Health Consumer PowerHouse, auteur d'une enquête de référence sur le sida dans les Etats de l'Union européenne publiée en 2009. (voir à ce sujet mon fil HAS-HCP-Gilead Science)

    Amitiés

  14. Clic >> Dans la boite de Pandore :

    "La première séquence vidéo de l’émission belge parle de l’université d’été de Pharmaceutiques, qui est la revue mensuelle de référence « des cadres de l'industrie et des décideurs institutionnels du monde de la santé », selon la présentation officielle. Celle-ci ne laisse pas planer les doutes sur le principal centre d’intérêt : « résultats financiers, bilans et perspectives ». Le numéro de janvier contient un bilan de l’année 2007, réalisé par le LEEM (syndicat de l’industrie pharmaceutique), non disponible en ligne, à mon grand regret… Mais on apprend que le bilan financier de l’année passée était stable – ouf !!

    "Cette université d’été de « Pharmaceutiques », fermée au public et aux media, a eu lieu dans un château du Lubéron, où le super lobbyiste de l’industrie pharmaceutique, Daniel Vial, a réuni à la fois des PDG de grandes firmes pharmaceutiques et des politiques tels Bernard Kouchner, Michèle Barzach, Claude Evin… Avec la présence, en mission officielle, semble-t-il, du ministre délégué à la Sécurité sociale, Philippe Bas..." (19.04.2008)

  15. FONDATION BETTENCOURT-SCHULLER ET SIDA :

    Ici, pour comprendre un peu comment ça marche.

    (voir en particulier la rubrique "ORVACS", et les autres à titre... épistémologique)

    __________________________________

    Et aussi, pour mieux comprendre diverses questions d'organigramme et autres concernant l'histoire franco-française du sida et de la santé publique, voir Le Monde de vendredi 23 juillet, page 3, articles de Marie-Pierre Subtil, en ligne sur l'édition abonnés ou dans la version papier.

    __________________________________

    ET POUR LES HISPANISTES, UNE SYNTHESE ASSEZ DECAPANTE SUR LE THEME "POUVOIR, SANTE ET MALADIES" :

    El Rapto de Hygea, Mecanismos de poder en el terreno de la salud y la enfermedad

    (plus spécialement sur le sida, pages 225 à 311)

  16. A Rebayima :

    A propos de la recherche fondamnetale, dans le fil où Kill Elisa a mis en ligne un texte de conférence en nous demandant ce que nous en pensions, j'avais relevé ceci :

    « La recherche fondamentale consiste à comprendre le fonctionnement des organismes et des processus biologiques dans les cellules. Pour nous patients séropositifs, cela ne veut souvent pas dire grand chose.Pourtant la recherche fondamentale est à l'origine de tous les progrès thérapeutiques dont nous bénéficions aujourd'hui.

    De fait, les enjeux de la recherche fondamentale découlent logiquement de ceux de la recherche clinique: latence virale, réservoirs viraux, restauration immunitaire incomplète complications liées aux traitements et/ou au VIH. »

    Et voilà ce que j'en conclue à tête reposée (je crois que je me répète un peu par rapport à mon post dans l'autre fil, je ne me souviens plus) :

    Quand j'ai lu ou vu et entendu l'affirmation récurrente de F. Barré-Sinoussi selon laquelle le sida et les sidéens sont utiles à la recherche fondamentale, je comprenais qu'ils étaient utiles à des recherches en microbiologie cellulaire, en génétique, etc., de manière générale. L'extrait ci-dessous donne une définition - "comprendre le fonctionnement des organismes et des procesus biologiques dans les cellules" - et affirme que cette recherche là se fait en priorité au bénéfice de la connaissance du sida et des soins aux sidéens... dont elle a besoin en termes de recherche clinique pour progresser. Elle doit avoir besoin aussi pour progresser, on peut aisément l'imaginer, de prendre en compte les modifications induites en termes cliniques par les essais thérapeutiques... que les résultats de ceux-ci soient des succès ou des échecs. Donc au fond, on pourrait dire qu'une ambiguïté - ou plus gentiment une marge d'erreur et de prise de risque délicate à gérer en termes d'éthique médicale - subsiste tout de même sur la part éventuellement tautologique et/ou abusivement instrumentalisatrice de cette structure de double feed-back posée idéalement comme spirale vertueuse et bénéfique à tous les niveaux.

    Quant à l'utilité des recherches fondamentale et clinique du sida sur d'autres plans de la recherche scientifique et vice versa, c'est une autre question. Mais il y a de toute évidence des liens avec la génétique et la bio micromolléculaire, puisque entre autres la question de la transcriptase inverse concerne les échanges entre ARN et ADN envisagés sous l'angle de la virologie et autres.

    Ce que je voulais dire de manière générale pour ma part, c'est qu'il peut être important pour comprendre certaines choses, comme les enjeux de l'expérimentation sur le plan médical, de se placer d'un point de vue à la fois épistémologique et historique. Mais pardon si j'ai pu donner l'impression parfois de plus préjuger que de faire des analyses critiques objectives. C'est que l'approche historique, même étayée par des recherches documentaires approfondies, permet plus facilement de "brosser des contextes" et de faire des corrélations que de cerner précisément des liens de causes à effets. Enfin, de toute façon, nous ne parlons pratiquement, bien souvent, que de problèmes de cet ordre-là sur ce forum - et quand nous le faisons calmement tout en prenant position, j'en suis persuadé, c'est ce qui en fait tout l'intérêt.

    A Brume : suis accablé de chaleur, mais je pense à toi et dois t'écrire un message perso le plus vite possible. Encore un "il faudrait", mais ce sera fait bientôt, promis. Pour cette mise en ligne pirate de HON, effectivement, c'était plus que prévisible que ça arrive tôt ou tard !.. et même plus tôt que tard. En fait, il n'y a aucune parade absolue pour éviter ça, non ?

    Bien à vous, à plus...

  17. La publication d'un article par Peter Duesberg dans la revue Medical Hypothese, du groupe Elsevier, a entraîné des réactions telles que l'article a dû être retiré. A l'issue de pressions, le groupe Elsevier a congédié la rédaction de la revue pour la convertir en publication "peer reviewed". Jusque là, c'était une revue dédiée aux communications de scientifiques minoritaires qui ne pouvaient pas publier ailleurs des compte-rendus de leurs recherches.

    A la suite d'une demande d'enquête demandée par l'orthodoxie du sida, l'Université de Berkeley vient de conclure que la publication d'un article dans Medical Hypotheses par Peter Duesberg ne constitue pas une violation de sa part du code de conduite de la faculté :

    Courrier Université de Berkeley à Duesberg

    Sheldon Zedeck, vice-provost pour les affaires académiques, a écrit à P. Duesberg : "Votre droit à publier et diffuser vos vues est protégé par le parapluie de la liberté académique."

  18. Heu... oui, mais ton article dans la revue Transcriptases date de 1993. Cela voudrait dire que la question était restée en sommeil pendant 17 ans ? Le CNRS s'y intéresserait, selon son communiqué du 17 janvier, parcequ'on aurait découvert, et le problème des récepteurs CXCR4, et un moyen de le pallier avec l'Interleukine.

    Donc, de 2 choses l'une : ou bien l'affaire était connue depuis 1993, mais était restée dans les tiroirs pour diverses impénétrables raisons X, ou bien parce que les avancées de la "recherche fondamentale" n'auraient permis que récemment de détecter "une anomalie d'expression membranaire d'un récepteur majeur du système immunitaire, appelé CXCR4 (co-récepteur d'entrée du VIH) qui s'accumule à l'intérieur des lymphocytes T CD4 au lieu de s'exprimer à leur surface." C'est un peu bizarre, quand même, cet écart de 17 ans - resterait à voir s'il n'y a rien eu d'autre à ce sujet entre temps, en France ou ailleurs. Mais de toute façon, compte tenu des bémols et de toutes les réserves émises dans le compte-rendu anglo-saxon de la revue Blood, il n'est à mon avis pas impossible que tout soit à nouveau "remis en sommeil" (pour cause... d'incompatibilité avec la théorie du vih ?). A moins que ?..

    Bon, je ne fais que conjecturer et présumer, bien sûr, sans connaissance particulière ni des données scientifiques ni du terrain de la recherche.

    [Kill, je t'ai adressé un message perso et un document en pièce jointe à l'adresse e-mail que tu fournis sur ce forum. L'as-tu reçu ? Si oui, merci d'au moins en accuser réception.]

  19. A la suite d'une demande d'enquête émanant de l'orthodoxie du sida, l'Université de Berkeley vient de conclure que la publication d'un article dans Medical Hypotheses par Peter Duesberg ne constitue pas une violation de sa part du code de conduite de la faculté :

    Peter Dusberg_Medical Hypotheses_Berkeley

    Sheldon Zedeck, vice-provost pour les affaires académiques, a écrit à P. Duesberg : "Votre droit à publier et diffuser vos vues est protégé par le parapluie de la liberté académique."

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