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Jardinier

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Tout ce qui a été posté par Jardinier

  1. Toujours à propos de l'ITV de TV Mag, comme on a discuté sur le forum à un monent de la question de savoir dans quelle mesure la recherche sur le sida sert à autre chose, et à quelles conditions, je crois que Montagnier fournit ici un début de réponse : A priori, ça pourrait sembler un peu surréaliste de vouloir "détecter des agents infectieux" de l'autisme, mais enfin, bon...
  2. A Razelle, Jerman, à tous : Voilà d'abord la question et la réponse dont parle Razelle dans l'ITV de TV Mag : D'abord, pour répondre à Razelle, le seul moyen de savoir si on est porteur passager ou chronique, ce doit être très logiquement de refaire le test pour vérifier si le virus est toujours présent ou s'il ne l'est plus (la question de la spécifité des tests n'étant pas envisagée dans la perspective abordée). Bon, ce n'est certes pas ça qui va faire du mal au marché des tests et à l'emploi dans le secteur du sida. Ensuite, cependant, l'affirmation "le virus peut être éliminé par les personnes ayant un bon système immunitaire au bout de quelques semaines" me semble très intéressante, parce que finalement ça signifie en fait que "l'infection" par le virus ne serait pas la cause première du déficit immunitaire, mais le contraire !!! Dans ce cas, quelle est la véritable nature pathogène du virus ? Quelles sont au juste les conséquences physiologiques d'en être porteur de manière permanente ? Il me semble qu'il y a un gros problème de logique, parce que, sauf dans le ciel des idées pures et de tous temps désincarnées, et encore..., A ne peut pas être à la fois la cause et la conséquence de B. Si A (déficit immunitaire) occasionne B2 (présence chronique du virus), tandis que non-A est la condition de B1 (présence passagère du virus), on ne voit plus comment B2 serait prétendument la seule et unique condition, nécessaire et suffisante, susceptible de rendre A possible. Pourtant, c'est bien ce que l'orthodoxie ne cesse de nous seriner à longueur de temps, non ? En fait, Montagnier n'est pas loin de se rallier à la thèse de Duesberg, selon laquelle le virus serait inoffensif. C'est ça qui me semble capital dans le propos de Montagnier, et non la suite du propos sur "le portage chronique du virus", qui en réalité, compte tenu du sens réel de l'affirmation qui précède dans sa déclaration, ne devrait guère donner à préjuger outre mesure des conséquences du fait d'être séropositif de manière permanente. De toute façon, est-ce que ce ne serait pas, en priorité, l'état de déficit immunitaire qu'il faudrait chercher à prévenir et soigner, plutôt que de se focaliser à tout prix sur l'éventuelle élimination du virus ? Parce qu'enfin, il semblerait que les chercheurs les moins malhonnêtes reconnaissent volontiers, au bout du compte, qu'ils ne savent pas vraiment dans quelle mesure ce sont les ARV ou la présence chronique du virus qui déclenchent les maladies dites parfois "opportunistes" caractéristiques du sida, telles que cancers, etc.
  3. Jardinier

    MARAVIROC

    C'est bien de ça qu'il s'agit : des pilules pré et/ou post exposition pour tout le monde, soit uniquement avant ou après des rapports sexuels, soit, de préférence et tant qu'à faire, à vie. Les récents rapports de l'ANRS et autres indiquent clairement que, même si ce n'est pas au point, c'est entre autres mais nettement autour de ça que tournent actuellement les labos, fondations et chercheurs affiliés. Certes, mais tant que le public ne sera pas mieux informé des tenants et aboutissants de ce qui se trame en la matière, on ne sait jamais. Avec par exemple des dispositifs comme le nouveau plan pluri-annuel qui a été acté ce mois-ci, "tout devient possible", comme disait l'autre... D'autant plus que le traficotage sur la peau des "cohortes" suit son son cours, comme en atteste cette info glissée parmi d'autres dans le communiqué de Sida Info Service dont tu nous fais part, Jerman : "Le Pr Jean-François Delfraissy annonçait ce matin qu’une première phase d’expérimentation franco-canadienne débuterait au cours du premier semestre 2011, dès lors que l’ANRS aura tiré les enseignements de l’essai iPrEx." Cette autre info aussi est intéressante - on n'en est certes plus à la grande époque des camps de sidéens au Brésil, il n'empêche : "Il est probable que des analyses complémentaires permettront de mieux déterminer les facteurs d’échec pour des personnes, dont le jeune âge et l’origine géographique (sud-américaine pour 60 % d’entre eux) pourraient constituer un biais de recrutement."
  4. Le Monde de mercredi 24 novembre version papier publie un entretien avec le directeur d'Onusida. En ligne, on peut lire : "A l'occasion de la publication, mardi 23 novembre, du rapport 2010 d'Onusida, M. Sidibé invite les firmes pharmaceutiques à collaborer à la mise au point de nouveaux médicaments, moins toxiques, plus efficaces sur le long terme et plus simples à administrer."
  5. A propos de l'Afssaps : Qui sont ces "experts externes" ? On aimerait beaucoup en savoir plus là-dessus : pour quels hopitaux, quelles universités et quels labos pharmaceutiques travaillent-ils ? Selon quelles modalités se déterminent leurs diverses tranches de rémunération ? Et quel rôle jouent-ils précisément auprès de l'Afssaps ? Pour le rapport Yéni, ce n'était pas un tiers des experts, mais plus de 80 % d'entre eux, qui s'étaient fait de l'argent de poche en travaillant, en tant que par ailleurs médico-scientifiques en poste dans le secteur dit public en France, avec et pour Gilead Science et Tibotec. Dans le genre, fleurant bon le renvoi d'ascenseur bien huilé, voir par exemple ce diaporama. Selon le rapport des sénateurs (si j'ai bien compris) : "Notre système national de pharmacovigilance est défaillant, l'épidémiologie d'évaluation est pratiquement inexistante puisque seule une équipe de niveau international fait de ce sujet en France son principal objet d'étude (laboratoire du Pr. Bégaud à Bordeaux)." En effet, la fac de mèdecine de l'Université Bordeaux II Victor Ségalen abrite l'ISPED (Institut de Santé publique, d'Epidémiologie et de Développement). Mais outre qu'il dirige aussi l'unité U657 de l'Inserm, parallèlement à ses fonctions à l'ISPED, le Pr. Bégaud travaille avec l'ARME-P (Association pour la Recherche Méthodologique en Pharmacovigilance), apparemment dépendant d'une ADELF (???) au sein de l'Université Bordeaux II Victor Ségalen, et dans ce cadre de l'ARME P, il a un certain nombre de "partenaires" listés en page d'accueil d'un de ses sites internet professionnels : ASTRAZENECA PHARMA - PIERRE FABRE MEDICAMENT - GLAXO SMITHKLINE - IRIS Servier - LUNDBECK SAS - MEDA Pharma SAS- NOVARTIS PHARMA Enfin, puisqu'on parle de l'Inserm, il existe deux autre unités s'occupant très activement d'épidémiologie hexagonale, dont France Lert, la grande prêtresse du site vih.org, est une des clés de voûte : L'Unité 687, et aussi, depuis peu, l'Unité 1018, ou elle dirige l'équipe 11, Epidémiologie des déterminants professionnels et sociaux de la santé.
  6. Heu... ont-ils vraiment besoin d'accords particuliers, sinon secrets ? Puisque c'est institutionnellement structurel, puisque c'est "prévu pour" dans le concept organisationnel même ?!! Et comme en plus il y a des possibilités de dons et legs ne pouvant logiquement engendrer que de la reconnaissance... Bref, je vous suis d'un oeil un peu ditrait, mais si je comprends bien, au bout du compte c'est un peu comme l'OMS : c'est privé à 80 % (les cotisations réglementaires des Etats membres de l'ONU ne représenteraient pas plus de 20 % des financements).
  7. Je viens de découvrir que Rethinking Aids a ouvert une page avec des liens vers des documents originaux et des articles traduits en français. Rien de très nouveau, diront sans doute certains membres de ce forum. Mais quand même, les articles de la russe Irina Sazanova présentent un point de vue différent tant des points de vue scientifique que politique, ainsi qu'un grand nombre d'explications, informations et précisions très méconnues en France. A titre d'exemple, elle cite une déclaration on ne peut plus troublante - ou limpide - de Luc Montagnier (en décembre 1990 dans le Miami Herald) : "Il y a trop de failles dans la théorie selon laquelle le VIH est la cause du SIDA." L'article Le Ruban vert, de P. J. Dunbar, a l'avantage de constituer une synthèse historique particulièrement claire et concise. Mieux qu'une simple juxtaposition, l'ensemble offre autant d'éléments permettant de penser autrement non seulement le sida, mais les problèmes et les réalités des sociétés contemporaines. Quitte à ce que tous les traducteurs potentiels mettent la main à la pâte, on ne peut qu'espérer que cette page sera régulièrement mise à jour et complétée par de nouvelles traductions, et/ou par des originaux plus ou moins inédits en français - que ce soit des articles récents ou des documents d'archive. La page est accessible ici.
  8. En vitesse, à propos de la nouvelle Secrétaire d'Etat à la Santé, je ne sais pas dans quelle mesure on peut parler de conflits d'intérêts, mais enfin elle semble être une spécialiste du vih et avoir bossé pour 3 labos de 1999 à 2009 (Boehringer Ingelheim, Sanofi, Bristol Myers, à l'international, missions aux USA, etc.). Voilà ce qu'on peut trouver sur le net, en cherchant un peu : Act-up/Bristol Myers Squib/Nora Berra, indéniablement, à mon avis, il s'agissait d'une "franche coopération" : "qui contacter ? chef de projet BMS, Dr Nora Berra, tel : 04 78 91 66 62 La ligne d’information d’Act Up-Paris sur les essais cliniques : le mercredi, le jeudi et le vendredi de 14h00 à 18h00, 01 49 29 44 82" C'est un extrait d'un appel à volontaires pour une "étude observationnelle" en 2003 sur le site Act Up-Paris. C'est un document d'autant plus savoureux que les rédacteurs d'Act Up critiquent les modalités et les buts de l'étude, mais relaient quand même l'appel à y participer. Récemment élue députée européenne, Nora Berra est née à Lyon, est fille d'un tirailleur algérien qui a eu onze enfants. Après avoir fait une grande partie de ses études de médecine à Oran (elle aurait eu un problème pour obtenir son diplôme français par équivalence), elle a travaillé à partir de 1991 dans le département d'immunologie d'un des principaux hopitaux de Lyon. Puis pour les 3 labos précités de 1999 à 2009, où elle était devenue Secrétaire d'Etat aux Aînés. Amitiés à tous.
  9. Jardinier

    MARAVIROC

    En plus, le site du Comité des Familles que tu nous a mis en lien est vraiment choupinet : - l'intitulé d'abord : "Papa, Maman, Bébé" >> et la bonne ? et moi ? - et puis bien sûr, Yéni, France Lert et les éditeurs du Comité, forment en l'occurrence un inénarrable trio de Parques. Je les cite : "Pour la première fois, le rapport envisage de façon détaillée a procréation naturelle dans les couples et le soutien à leur apporter ,ce qui était de longue date le combat du Comité des Familles. Avec comme illustration cette recommandation page 182 : « Aider le couple à repérer la période d’ovulation pour limiter les rapports non protégés à la période de l’ovulation (Biib) »." >> La capote, sauf quand madame a ses ovulations !!! Avec une telle méthode, on est à peu près sûr d'avoir des rejetons "Born HIV-Free", je présume...
  10. Jardinier

    MARAVIROC

    @ Jibrail A propos de l'Orvac, de Katlama et de Brücker : à noter que celui-ci est encore à ce jour, je crois bien, le directeur de l'Institut national de Veille sanitaire, et qu'il est le co-auteur d'un hénaurme livre blanc de la Santé publique qui serait une bible en la matière ! Et, last but not least, il avait retrouvé son ami d'enfance Banier (plus ou moins perdu de vue) au chevet d'un malade à la Salpêtrière dans un service de soins du sida qu'il dirigeait en 1989... à "l'âge d'or" des monothérapies à l'AZT. Quant à Patrick Yéni, je n'ai ni le temps ni le courage d'insérer des liens ici, mais j'ai approfondi un peu la recherche, et le moins que l'on puisse dire est que c'est un collaboraeur assidû de Gilead Science devant l'Eternel... @Bamboo Merci pour le respect que tu exprimes à l'égard de ma démarche, et pour ta reconnaissance de son bien fondé. Je suis d'accord avec toi sur le fait que c'est délicat au sens où tu le dis : ce serait une question de première importance, effectivement, de trouver un point d'équilibre tel que le fait de l'ouvrir à des horizons plus vastes ne rendrait pas le forum confus. Je suis à peu près d'accord aussi sur le fait que le "combat frontal" n'a aucune chance... sauf peut-être que le renoncement à tout combat serait une option encore bien plus désastreuse... et que là aussi, un point d'équilibre reste à rechercher, à réapprécier au jour le jour... entre ce qui est frontal et ce qui ne l'est pas. Au fond, c'est de l'ordre du dialogue et de la délibération entre nous, et aussi, bien sûr sinon avant tout, de l'ordre de la sensibilité propre de chacun et des possibilités de chacun de se consacrer à une recherche et une analyse ciblées sur tel ou tel aspect... Quoi qu'il en soit, les réflexions dont tu nous a fait part dans ce post sont très denses, d'une portée très large et d'une grande lucidité. A tel point que pour l'instant j'éprouve surtout le besoin de laisser se décanter ce que ton propos m'inspire. Mais tu m'encourages vraiment à poursuivre ma démarche, sous une forme ou sous une autre, et ma participation aux échanges sur ce forum. Amitiés à tous
  11. @ Rebiyama : c'est de l'humour, assez "hypercodé" et même vaguement gratuit, j'en conviens (Voir mes liens "Le Board" et "Les dessous de Bruxelles" ci-avant dans cette rubrique). Mais Marco Ruggiero ne parle pas toujours "tout seul" comme Jibrail le déplore : Ici, il s'adresse à des membres du Parti démocrate italien.
  12. D'ailleurs, il y a aussi les "guéris" des "cliniques" du Haut-Kantanga, de Val duchesse et autres Hoover Foundations...
  13. Post-scriptum : Le Board Les dessous de Bruxelles
  14. @ Gibrail A propos de David Noakes et du site EUTruth, je ne te contredirai pas totalement pour l'appréciation que tu en fais, loin de là. On y retrouve un certain nombre de topoï bien mitonnés, où au bout du compte divers arguments et infos, pas inintéressants en soi pour certains, sont mis dans une perspective en effet ultra-nationaliste, anti Union européenne, et aussi, disons, furieusement "complotiste-réactionnelle". Quand même, ça me ramène au conflit d'intérêt et au trafic d'influence de Gilead Science dont j'ai déjà longument fait part dans un ou deux autres posts. Il se trouve que j'ai fait à ce sujet il y a quelques temps une ultime découverte, que je voulais communiquer sur ce forum depuis déjà pas mal de temps : Il est vérifiable que le Conseil d’Administration de Gilead Science compte parmi ses membres un certain Etienne Davignon. Entre autres ancien ministre belge, ancien vice-président de la Commission européenne, ancien président de GDF-Suez et de la filiale belge de la Société Générale, ami de monsieur Van Rompuy, Etienne Davignon est membre d’un grand nombre de conseils d’administration d’entreprises multinationales, ainsi que de diverses organisations bien connues et souvent décriées pour diverses raisons, comme le CFR, la Trilatérale et tutti quanti. Tour à tour en fonction à la Commission européenne et lobbyiste à Bruxelles, ce haut personnage, figure historique de la construction européenne, a été contesté en 2007 pour le fait qu'il conseillait le Commissaire européen Louis Michel sur les questions de développement en Afrique, alors même qu'il siègeait au conseil d'administration de Suez, une multinationale qui cherchait à s'ouvrir de nouveaux marchés en Afrique. Ce n'est peut-être pas en soi un pêché capital, mais bien entendu, Davignon a été 40 ans durant le secrétaire du fameux groupe Bilderberg, toujours lui, et il en est devenu récemment le président. Plus de détails ici. Comme l'enquête suédoise Euro HIV Index 2009, qui a eu l'influence que l'on sait, a été parrainée par la Commission, et comme par ailleurs la plupart des experts auteurs du Rapport Yéni (déclarations d'intérêt, p.p. 411-414) ont travaillé à un moment ou à un autre pour Gilead Science, bon, je crois que la boucle est vraiment bouclée sur cette question, non ? Quant à ta découverte concernant cette clinique des Bahamas dont la doctrine de soins s'inspire des découvertes du prof. Yamamoto, en effet, ça fait très mauvais polar, et ça a de quoi laisser des plus perplexes.
  15. "The justifiable grim preoccupation of the caring public concerning the threat of global plagues needs to be moderated and re-oriented towards a critical reappraisal of the link between poverty and disease, and a re-emphasis on addressing the social roots of disease. The lurid attention to AIDS is a graphic example. Progressives have lost their reason over this phenomenon, and we need desperately to reclaim our balance. The world depends on it. [...] "A virus is a convenient and simple "target" to rationalize medical responses, but it also obscures other factors that would focus responses on long-term, substantive social and economic transformation of the conditions that make people vulnerable to the diseases that take advantage of chronic immune deficiency. The role of "medicine" - that is drugs - in resolving the crisis can only be very limited, and there is serious concern and controversy about the negative effects as well as the benefits of pharmaceutical approaches." "Many progressives have concluded that although prevailing medical theory is not accurate or complete, or even very helpful in the long run, it is what we have to go with until something better comes along. We can never do away with poverty so we had better make medicine work. Controversy about the nature and cause of acquired immune deficiency syndrome, they believe, undermines the good that medical science and humanitarian aid can accomplish. "Scientific issues are matters for scientists to resolve, and not for politicians, or ordinary citizens, to debate. Debate only leads to public confusion and "politicization" of the issues. And it plays into the hands of cynical elements who use HIV/AIDS to spread messages of hate, bigotry, and paranoia. Therefore, controversy needs to be contained, and a consensus created to fight a "war" against the disease. "While perhaps understandable, this approach to knowledge is undemocratic and relies on coercion as much as education; it has always failed in the long run, and cannot succeed in this case." http://aras.ab.ca/articles/popular/2002051...phy-Poverty.pdf
  16. Pour le chef de l'église catholique belge André Léonard, qui vient de publier un ouvrage en néerlandais, le sida est une "sorte de justice immanente" Le problème est que, si immanente soit-elle, quand on parle de justice, on sous-entend qu'on parle de fautes (de délits et d'injustices en termes de Droit), de responsables des fautes et de victimes de celles-ci. Resterait donc à savoir dans quelle mesure le point de vue Sirius, qui toute transcendance mise à part est à n'en pas douter celui de l'auteur du propos en question, éclaire plus qu'il n'occulte des aspects clés de la problématique qu'il aborde.
  17. Les mystères du Rapport Yeni 2010 Un rapport d’experts commandé par le ministère de la santé français et remis à la ministre à l'occasion de la conférence de Vienne du 19 juillet dernier préconise la généralisation du dépistage du sida à l’ensemble de la population française, sur la base de présupposés et de buts scientifiquement ambigüs, parfois contradictoires, et extrêmement graves en termes de santé, de libertés individuelles et de respect de la vie privée. L’ensemble du rapport constitue un très impressionnant projet de maillage renforcé en vue d’un contrôle bio-médico-social systématique, à fortes connotations inquisitoriales, xénophobes et de défense d’un ordre moral. Un exemple choquant parmi d’autres : jusqu’à quel point la proposition routinière du dépistage dans les services d’urgence des hopitaux est-elle compatible avec le principe du consentement éclairé, compte tenu de la situation de détresse psychologique des personnes susceptibles de fréquenter de tels services ? Dans l’extrait ci-dessous du rapport, les experts affirment entre autres (page 46 du PDF ) : "(...) l’engagement politique ne peut être réduit au seul secteur de la santé. Les politiques de sécurité intérieure, d’immigration, doivent s’approprier les enjeux de la prévention." Cliquer ici pour une image annotée du paragraphe "La prévention combinée en population..." Extrait du "Rapport 2010 sur la prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH sous la direction du Pr. Patrick Yéni" A noter aussi que dans une déclaration de conflit d’intérêt figurant en annexe 2, page 411, une écrasante majorité des auteurs du rapport Yeni 2010 reconnaissent avoir travaillé, entre autres, pour Gilead Science. Amitiés à tous !
  18. Comme il fallait s'y attendre, Gilead Science a déposé une demande d'AMM auprès de l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) pour un nouveau Truvada et un TMC278. Je pense que la demande sera examinée/arbitrée à Anvers les 30-9 et 1-10-2010 par le Committee for Medicinal Products for Human Use. (La page comporte une adresse e-mail pour la communication.) L'annonce officielle a été publiée entre autres par Reuters - en français -, et par l'organisation EATG - en anglais. Autant que j'aie pu comprendre, le CHMP est un comité en charge de faire l'évaluation des dossiers d'AMM, réglementé au travers du règlement européen CE 726/2004. L'agence européenne coordonne les efforts d'évaluation des différentes agences nationales ; elle fonctionne donc comme une sorte de tête de réseau. La création de l'EMA est allée de pair avec celle de deux procédures d'AMM : l'une centralisée - je crois que c'est le cas pour la présente demande de Gilead -, donc valable immédiatement après acceptation du dossier dans l'ensemble de l'Europe ; l'autre décentralisée, délivrée nationalement puis donnant lieu à reconnaissance mutuelle dans les autres pays de l'UE. La fonction de l'EMA est donc d'évaluer les dossiers, mais en pratique, les évaluateurs des agences nationales partagent leurs informations et expertises entre eux, au sein du CHMP - ce serait à vérifier. Lorsqu'un dossier d'AMM centralisée est déposé, en général deux pays sont en charge d'être rapporteurs et instruisent le dossier d'évaluation. Autant que possible, l'évaluation se doit d'être indépendante. Cependant, les agents des labo tentent en permanence d'influencer les évaluateurs. Pour se faire leur opinion, les évaluateurs ont le droit d'auditionner/consulter en général des experts, c'est-à-dire pour l'essentiel des médecins cliniciens, qui peuvent très souvent avoir des conflits d'intérêt importants (puisqu'il peut s'agir des cliniciens ayant participé aux études cliniques des labos, donc payés par ces derniers). A noter aussi que, concernant la déclaration de presse sur la demande d'AMM de Truvada/TMC278, la mention utilisée - "La combinaison à un seul comprimé à dose fixe de Truvada/TMC278 est un produit expérimental et son innocuité et son efficacité n'ont pas encore été déterminées." - serait liée au fait que le produit n'ayant pas obtenu l'AMM et étant encore en phase III, ils ne peuvent légalement pas prétendre que ça marche, puisqu'il faut encore finir les essais cliniques pour vérifier l'ensemble des résultats, et que c'est à l'EMA de déterminer au travers de ces résultats si le ratio bénéfice-risque est acceptable. En effet, les essais cliniques sont réalisés sur des échantillons plus ou moins grands et essayent de déterminer la plupart des effets secondaires et la posologie la plus efficace. Simplement, une fois sur le marché, le nombre de patients traités augmentant, la probabilité d'avoir de nouveaux effets secondaires non détectés au départ augmente mécaniquement par la loi des grands nombres. C'est pour cela que la pharmaco-vigilance existe : afin de répertorier d'éventuels nouveaux effets secondaires et d'amener les agences à réviser éventuellement leur point de vue, soit en retirant l'AMM au produit s'il s'avère trop dangereux, soit en limitant son usage par une modification de l'indication thérapeutique, soit en obligeant à effectuer des essais cliniques supplémentaires. Cette mention ne prouve donc pas que le but soit formellement de faire des tests sur les populations après obtention de l'AMM. Au contraire, le but d'une entreprise comme GIlead étant de maximiser le profit pour ses actionnaires, les tests sont le seul moyen pour elle d'obtenir une AMM en prouvant l'efficacité de son "innovation" médicale. Toutefois, la phase post-AMM, en amenant des informations supplémentaires, permet en général d'améliorer l'efficacité des traitements. Elle est donc considérée comme absolument nécessaire et normale. Un risque qui subsiste, outre l'apparition d'effets secondaires non détectés durant la phase III, c'est la tentative d'augmenter indûment le nombre d'indications (soit parce que l'entreprise ayant de nouvelles données lui signalant une efficacité potentielle pour le traitement de telle ou telle pathologie, va alors mettre en oeuvre des essais cliniques en ce sens, soit parce qu'elle va inciter frauduleusement à la prescription) - mais l'agence veille normalement à cela et [en principe] n'est le plus souvent pas dupe. En théorie, de notoriété publique, les effets du lobbying des groupes se feraient surtout ressentir dans les projets de directive et/ou de règlements et sur certains parlementaires, mais pas sur les résultats de l'instruction d'un dossier d'AMM, car l'autorité est très indépendante. En théorie encore, la Commission a peu de compétences en matière de politiques de santé, la seule chose qu'elle fasse, c'est d'inciter à la coordination, au partage des bonnes pratiques etc... car les Etats membre gardent jalousement ce domaine de souveraineté, et voient toujours d'un mauvais oeil une remise en cause de celle-ci par la Commission. Il n'en reste pas moins que rétrospectivement Gilead Science, via le "Think Tank" - c'est ainsi que le dénomment la plupart des sites de communication de l'industrie pharmaceutique anglo-saxonne - Health Consummer PowerHouse, et via les institutions européennes - la Présidence suédoise de l'Union, instance législative, et la Commission européenne, instance exécutive - a influencé de manière tout à fait manisfeste la plupart des réseaux européens concernés, ministères et agences publiques compris. Est tout à fait vérifiable notamment l'influence qu'a pu avoir en France la publication parrainée par la Commission de l'Euro Hiv Index 2009 au niveau des préconisations, délibérations, débats polémiques et prises de position des politiques en mal de prétextes à opposition systématique dans le cadre de l'élaboration d'un nouveau plan pluri-annuel. A titre d'exemple, on trouve un communiqué relatif à l'Euro HV Index sur le site vih.org, ou a été publié en avant-première par ses auteurs le rapport Lert-Pialoux. Pour la genèse de ce qui avait éveillé ma perplexité, je vous renvoie d'abord aux éléments que fournit mon post ci-dessus en date du 24 avril 2010. Ensuite, on peut vérifier par exemple sur le site MyPharma qu'une recommandation de la Commission européenne en matière de sida a été publiée en octobre 2009, 13 jours après la parution officielle de l'Euro Hiv Index 2009 : Une interprétation française du communiqué de presse de Health Consummer PowerHouse pour la parution de l'Index le 13 octobre 2010 Adoption d'une nouvelle stratégie de la Commission européenne le 26 octobre 2010 On peut lire ici le texte du communiqué de presse de HCP pour la parution de l'Euro Hiv Index 2009 Pour quelques précisions sur la déontologie de Health Consummer Power House, on peut lire sur ce site spécialisé portugais : "Health Consumer Powerhouse (HCP) is the leading European provider of consumer information on healthcare, and is an initiative launched by Johan Hjertqvist, a Swedish health policy reformist and former head of Timbro Health. HCP has a number of funding partners, including stakeholders in healthcare, insurance companies, service and treatment providers, and pharmaceutical companies." Comme dans le texte mêm de l'enquête EuroHivIndex20O9, sur le site Chrétiens.sida (lien dans mon post du 24 avril) et ailleurs, on peut lire en toutes lettres : "HCP tient à remercier Gilead pour sa subvention illimitée qui couvre les frais de réalisation du Euro Consumer HIV Index 2009." Bien noter qu'il y a eu, non seulement une initiative de la Présidence suédoise de l'Union, mais aussi un parrainage de la Commission dont HCP a pu se prévaloir pour cautionner et médiatiser son enquête. Voilà, je ne sais jusqu'à quel point il y a lieu de communiquer directement sur cet aspect des choses à l'attention du Committee for Medicinal Products for Human Use. En tout cas cela me semble bien tentant. Et je pense qu'on peut de toute évidence s'adresser copieusement à Transparency international, ainsi qu'informer via d'autres sites ou par d'autres moyens (presse, etc.). @ Cheminot : Peut-être pourrais-tu nous donner ton avis - et/ou l'adresser à qui de droit - sur les spécificités de ces 2 médocs en instance d'AMM du point de vue des questions de stress oxydatif ? Bien cordialement à tous,
  19. Je suis assez d'accord avec ce que tu écris concernant l'AAPS : je ne prenais pas position en faveur de l'ensemble des buts et positions politiques de cette organisation en citant ci-dessus ce qui figure dans les statuts de l'asso et du journal, et dont rend compte wikipédia. Toutefois, quand tu écris : C'est là que nous divergeons : aussi bien au niveau de la communauté médico-scientifique et des chercheurs, qu'à celui des ONG, assos et agences publiques et internationales qui oeuvrent aux confins de la santé publique et du travail social, il ne peut pas y avoir loin de là que des gens entièrement de bonne foi. Quant au dévoiement des méthodes scientifiques (épidémiologie comprise), y aurait-il eu des dissidents si il n'y avait pas eu des problèmes ? auraient-ils pu persister depuis aussi longtemps dans leurs critiques ? Si les dissidents patentés et d'autres veulent bien se pencher sur la récente communication du Groupe de Perth mise en ligne par Questioning Aids, il me semble que le débat scientifique interne et le rôle de la dissidence ont toutes leurs chances de rebondir de manière féconde.
  20. @ Brume : L'article de PG en ligne via Questionning Aids que tu signales est vraiment très dense - 40 pages - et en effet on s'y perd un peu quand on n'a pas tout le temps de bien lire pour suivre les raisonnements développés. A l'évidence, les chercheurs du Groupe de Perth souffrent de ce qu'ils vivent comme un manque de reconnaissance, y compris au sein de la - ou des - dissidences - ce qui peut entre autres s'expliquer du fait qu'ils sont australiens, et non américains. Mais tu n'as pas tort je crois d'écrire : "Pour l'instant ça fige le puzzle avant de l'avoir terminé". Ceci dit, ne préjugeons pas trop de ce qu'un tel article - qui sur certains points appellerait plus de développements et peut-être un peu moins d'attaques ad personnam - peut susciter dans la durée. @ Jibrail : Ok pour l'orientation politique de l'AAPS. Mais ton lien vers la page du site World Science ne fournit qu'un très court résumé en fin d'article (ce qu'en réthorique on appelle familièrement une "chute") faisant pendant à celui de l'article de E. de Harven. Bref, c'est quand même un montage orienté en faveur de l'orthodoxie du sida (si j'ai bien compris, toute l'info de la page tourne autour du fait que des nouvelles découvertes scientifiques sur la durée des propriétés pathogènes du SIV tendraient à indiquer que le tandem HIV-sida ne serait pas prêt loin de là de disparaître). Tant qu'à faire, mieux vaudrait peut-être aller voir ce que dit de l'AAPS l'article de Wikipedia qui est beaucoup plus exhaustif. On peut y lire, entre autres : "AAPS also opposes mandated evidence-based medicine and practice guidelines, criticizing them as an usurpation of physician autonomy and a fascist merger of state and corporate power where the biggest stakeholder is the pharmaceutical industry." Et : "The Journal of American Physicians and Surgeons (JPandS), until 2003 named the Medical Sentinel,[33][34] is the journal of the association. Its mission statement includes "… a commitment to publishing scholarly articles in defense of the practice of private medicine, the pursuit of integrity in medical research … Political correctness, dogmatism and orthodoxy will be challenged with logical reasoning, valid data and the scientific method." The publication policy of the journal states that articles are subject to a double-blind peer-review process." C'est donc, comme souvent, un tout petit plus compliqué que ce que laisse apparaître un très bref résumé posé dans un contexte informatif particulier, dont la principale vertu ne peut être autre que d'esquisser la partie émergée d'un iceberg - et donc de suggérer à qui a suffisamment d'esprit critique que c'est, peut-être, les spécifités et les subtilités de l'iceberg qu'il serait le plus intéressant d'aller voir de près et de prendre en considération. Amitiés à tous.
  21. Appel contre les soins sécuritaires Ici pour signer l'appel en ligne _____________________________ Chili : 11 septembre 1973 - 11 septembre 2010 Les mineurs prisonniers de leur mine, oui, les Mapuches, non... C'est le grand problème avec les médias et la pensée hunique : pour un "scoop" faisant la Une pendant des semaines ou des mois, combien d'informations occultées qui mises bout à bout pourraient nous donner une autre lecture du réel, peut-être pas tellement plus fûtée, mais peut-être pas tellement moins non plus ?... Bellaciao : SOUTIEN AUX PRISONNIERS POLITIQUES MAPUCHE EN GREVE DE LA FAIM AU CHILI
  22. La langue m'a un tout petit peu fourché : il va de soi je ne demande à personne d'adresser où que ce soit "une ou deux phrases personnelles de protestation et de demande d'examen" concernant mon intervention, mon style et ma personne - lol !
  23. Pour te répondre très rapidement : pour moi c'est à chacun de faire quelque chose ou pas selon ce qu'il ressent, individuellement ou en s'organisant en groupe. On a bien vu depuis que tu as mis ton programme de propositions sur ce forum que, sur celui-ci du moins, personne ne semble trop prêt à agir avec une signature collective. Par ailleurs, ça me gênerait un peu pour ma part de proposer nommément ou anonymement un texte standardisé prêt à utiliser tel quel. Du reste je l'ai déjà fait d'une certain façon : pour les plus pressés et/ou embarrassés, il suffirait pratiquement de faire un copier-coller de mon "post" du 24 avril avec intro disant "voilà ce qu'on trouve par ce lien internet" et en ajoutant à la fin une ou deux phrases formelles de protestation et de demande d'examen de ce dont je parle : HAS/HCP/Gilead J'ai commencé aujourd'hui à faire circuler des choses très détaillées par e-mails vers des listes d'adresses, etc., et je signe avec la mention "signataire de l'Alberta's Reappraising Aids" - ce qui veut dire que c'est une initiative personnelle mettant l'accent sur l'existence d'Aras et les travaux de ses signataires, sans plus. En tout cas, que ce soit au Parlement ou à Transparency, je pense qu'on peut leur écrire en français, ils doivent avoir des lecteurs-traducteurs en cas de besoin. Les choses bougent vite en ce moment de toute façon : le 4 septembre devrait être en France une journée antiraciste très inédite. Je ne sais pas jusqu'à quel point on peut s'inspirer de ce qui suit ici, c'est mon interprétation personnelle, qui n'engage réellement que moi, même si je me réfère à ARAS. Donc surtout ne pas la reprendre telle quelle dans la forme, je m'y oppose absolument, ça me semble logique. Mais enfin, voilà ce que j'ai envoyé aujourd'hui là où je le jugeais bon : "Contrairement à ce dont est informée et croit une grande majorité de l'opinion publique, le sida aussi est une forme patente d'abus policier. Et c'en est une particulièrement odieuse et perverse : il s'agit en réalité d'un dispositif objectivement iatrogénocidaire de contrôle bio-médico-social se donnant de manière très fallacieuse les cautions de l'autorité médico-scientifique, des autorités de Santé publique, de l'action humanitaire, de la lutte contre les discriminations, etc. En ce qui concerne les liens entre Gilead Science, HealthConsumerPowerHouse (HCP), et la question d'un possible recours pour conflit d'intérêt auprès de l'organisation Transparency International, voir ici : >> http://www.sidasante.com/forum/index.php?s...=0entry313387 Après pas mal de réflexion, de recherches et d'échanges avec diverses personnes très avisées, notamment sur ce sujet du conflit d'intérêt Gilead Science/HCP/Présidence suédoise de l'UE en 2008, j'en suis venu à la conclusion qu'il pourrait être crucial de saisir d'urgence de ce conflit d'intérêt l'organisation TRANSPARENCY INTERNATIONAL. Je pense que plus cette organisation recevra de messages sur ce sujet, plus les chances seront grandes que des personnes responsables et compétentes se penchent sur la question et interviennent au niveau requis. >> http://www.transparency.org/contact_us Il m'a été conseillé aussi d'écrire au Parlement Européen. Je crois que le plus approprié serait de s'adresser aux présidents des diverses formations politiques du Parlement et à des présidents de commissions habilitées au sein de ce Parlement. Ce que ne dit pas la page internet du Forum signalé un peu plus haut, c'est qu'aux Etats-Unis l'acronyme "HCP" a incidemment 1 autre signification (Health Care Property) : "Some investment advisers think investors will look toward companies with high dividends next year. Hilary Kramer, chief investment officer at A&G Capital Research, recommends HCP ( HCP - news - people ), a health care real estate investment trust and Health Care REIT ( HCN - news - people ) because both companies offer 6% dividends. HCP has facilities in California, Texas and Florida, where the real estate market is beginning to turn around. "Gilead Sciences ( GILD - news - people ) is another stock Kramer recommends because the company has the drug Tamiflu, which is being given to people who have or might have the seasonal flu or H1N1. A potential positive catalyst for Gilead in 2010 is the data coming next year from the company's four-in-one HIV pill, which could extend its HIV franchise and improve margins, said Davis Bu, a Goldman Sachs ( GS - news - people ) analyst, in a recent report." Sources : http://www.forbes.com/2009/10/21/preview-2...ting-taxes.html et : http://finapps.forbes.com/finapps/jsp/fina...tkr=HCP>> En gros, après avoir fourgué le Tamiflu, Gilead essaie par tous les moyens y compris les plus douteux de fourguer l'Atripla (pilulle antirétrovirale "4 en 1") et autres joyeusetés au bénéfice/risque thérapeutique très incertain - d'où ce subit engouement à l'ANRS et à l'INSERM pour le dépistage généralisé du "VIH", même s'il peut avoir parallèlement d'autres causes formant un tout avec celle-là. Il y a pourtant des principes sur la base desquels le problème peut être posé et exposé : le lobbying auprès des institutions européennes, le cadre et les limites dans lesquels il peut s'exercer sans qu'il y ait confusion des genres et passe-droit des intérêts privés (et de ceux, politiques, d'une puissance étrangère), au détriment des intérêts publics - et du public lui-même -, cadre et limites en question requérant des normes strictes d'intégrité et de respect de règles démocratiques précisément fixées par des législateurs. A ma connaissance, même si peut-être cela ne saurait tarder, l'Union européenne n'est pas encore un condominium entièrement annexé politiquement, économiqument et administrativement à l'ALENA - ce que Gilead Science dans le cas qui nous occupe semble bien avoir choisi de délibérément "oublier". Amitiés, Signature Merci de faire circuler le présent courriel et/ou d'informer de son contenu." _______________ Dans le même genre, j'ai aussi écrit ceci à d'autres correspondants : "Il est très clair par toute la documentation que l'on trouve sur divers sites internet, dont certains institutionnels (les CRIPS, etc.), que le lien a été fait largement à toutes sortes de niveaux entre cette enquête et les préconisations des autorités françaises, ce qui est bien logique, puisque c'est une enquête qui a explicitement cette vocation de conseil auprès des politiques à Bruxelles et sur le terrain, et qui de surcroît a la caution de la Présidence suédoise de l'Union européenne en tant qu'initiatrice officielle. (Les 2 maîtres d'oeuvre de l'enquête avaient une adresse à Bruxelles et une autre à Stockholm, et faisaient appel à un organisme d'enquêtes et sondages basé à Londres - voir ici : http://chretiensida.wordpress.com/2009/03/...er-hiv-index/.) En clair, ce qu'il y a me semble-t-il à comprendre, c'est quil s'agit d'une enquête émanant, pour la prise en charge de son coût financier, d'une entreprise privée traditionnellement très liée au niveau de son conseil d'administration avec les plus hautes autorités politiques américaines (politique étrangère et défense), et concernant directement, au niveau le plus politique, l'ensemble des Etats de l'Union européenne - et donc il ne s'agit ni plus ni moins que d'un trafic d'influence exercé sur les gourvernements des Etats, les acteurs de la santé et les citoyens européens." _____________________ Bien à toi et à vous tous,
  24. Non, là tu fais complètement fausse route. Les revendications du CNS et alii face aux positions de la ministre et de son chef de cabinet sont totalement délirantes et au minimum d'un suivisme épouvantable dans la politique du pire. Je ne peux pas développer ici en divulguant toutes mes raisons de dire ça, mais je te jure que je connais bien la question. Ce que j'ai découvert de ce qui se passe sur "l'autre scène" de la politique en la matière est assez troublant, mais en même temps ça donne un peu d'espoir. En tout cas, tu ne dois pas douter une seconde de ce que j'énonce plus haut : c'est lié à l'affaire Gilead/ HCP, etc., et c'est un scandale politique au niveau des relations UE/USA sur lequel il est absolument crucial de réagir >> TRANSPARENCY INTERNATIONAL, Parlement Européen, etc.
  25. Jardinier

    Carla Bruni

    "Ce que j'ai toujours trouvé particulièrement troublant dans le pragmatisme [en philosophie aux USA] c'est que des gens qui [..] accèdent à un rang professionnel éminent en participant à des débats animés avec d'autres membres d'un champ académique donné, comme la philosophie ou les études littéraires, en discernant les difficultés et les inconsistances des conceptions de leurs aînés, et en proposant d'autres procédures et d'autres fins, une fois qu'ils ont atteint leur célébrité professionnelle, font soudain volte-face, rejettent l'idée d'un système de procédures et d'un corps de connaissance où il est possible d'argumenter, et présentent alors le champ concerné comme simplement constitué d'un groupe de personnes qui lisent des livres et essayent d'en dire des choses intéressantes. Ils cherchent ainsi systématiquement à détruire la structure qui leur a permis d'atteindre leur position et qui permettrait à d'autres de les contester à leur tour. "[...] Une telle vision des études littéraires, en niant toute structure publique d'argumentation qui permettrait à la jeunesse ou aux marginaux de contester les positions de ceux qui occupent ordinairement une position d'autorité dans les études littéraires, contribue à rendre ces positions inattaquables, et confirme en effet une structure en place du seul fait qu'elles nient l'existence d'une structure." C'est dans un chapitre intitulé "Défense de la surinterprétation", dans le bouquin autour d'Umberto Eco paru aux PUF en 1996, Interprétation et Surinterprétation. (Ce n'est pas d'Eco, mais d'un autre participant au colloque d'où a été tiré le bouquin - 1ère édition par Cambridge University Press, 1992.) Kill, dans l'ensemble tu as raison pour Brunetta et le reste, sauf que Aras informe au plan international de ce qui se passe en France, et c'est déjà ça ! Amitiés !
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