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Jardinier

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Tout ce qui a été posté par Jardinier

  1. Peut-être que P. Bergé, qui en tout cas n'a notoirement aucune compétence médico-scientifique particulière, a agi, en termes d'inconscient social/freudien, en vue de préserver son "immunité" (sociale, fiscale, politique, biologique...). Il appartient à un milieu social où il est de bon ton, non seulement de croire sans trop y réfléchir, mais aussi de faire croire (et avec quels moyens socio-politico-financiers !) à tout ce qui relève de la théorie officielle sur le sida et le hiv.
  2. A mon avis, le travail de démontage de la théorie orthodoxe par le Groupe de Perth est toujours resté à peine à mi chemin, parce que ses membres se sont laissés leurrer par la notion de sida qu'ils n'ont jamais vraiment remise en question en elle-même. De ce fait, ils ont manqué de recul par rapport à l'ensemble de la problématique. Ainsi, ils ont certes pu montrer, avec pertinence et en toute légitimité, le caractère objectivement approximatif et frauduleux, que Peter Duesberg avait très bien vu aussi, des travaux de Montagnier, Gallo et tous leurs commanditaires et épigones dans les domaines médico-scientifique et de la santé publique aux échelles nationale et internationale. Le revers de la médaille est qu'ils ont cependant entériné au fil de leur démarche, quand ça les arrangeait, quelques uns des points clé de l'argumentation pleine de paralogismes que l'on peut relever dans le développement de la réthorique (ou plus exactement de la sophistique) et du dispositif vih =sida. Il aurait fallu contester aussi, beaucoup plus vigoureusement, la thèse du sida et les conditions de son établissement en tant que processus et réalité pathologiques à part entière. En effet, concrètement cette thèse ne s'est élaborée que via la corrélation systématique de pratiques et d'arguments reposant sur le recours systématique aux principes et aux outils de l'immunologie et de la virologie, institution et discipline historiquement ambigüe s'il en est. Mais hélas, le Groupe de Perth, comme d'autres obédiences dissidentes, ne l'ont pas assez vu avec tout le recul nécessaire, entre autres en raison, à la fois de leur appartenance à l'institution scientifique et de leur exclusion par le courant médico-scientifique dominant et l'appareil propagandiste qui le soutenait. C'est pourquoi la dissidence du sida a finalement contribué à son corps défendant à un impérialisme des concepts d'immunité, de système immunitaire et d'immunologie en relation avec les divers traficotages de la biologie moléculaire et de la génétique. A l'examen de leur dimension sociopolitique hautement idéologique, l'hypothèque spéculative inhérente à ces concepts cardinaux, dont la "sidologie"n'est au fond qu'une sordide illustration, pourrait et devrait absolument être remise en question, et ce plus que jamais, à la fois de l'intérieur de la pratique scientifique et d'un point de vue d'épistémologie critique.
  3. De son côté, dans l'interview traduite en français de Papadopoulos par Johnson, Papadopopoulos en est arrivée à faire parfois certains raccourcis au fil de ses propos et à déclarer des choses comme : En termes clairs, ils ont essayé de se servir d'études cliniques émanant des équipes de Gallo et autres orthoxes pour les détourner de façon à valider la thèse du stress oxydatif et du caractère non viral/infectieux du sida. Mais se sont-ils demandé dans quelle mesure ces études étaient objectives ou pouvaient être épidémiologiquement biaisées pour leur faire dire ce qu'on voulait leur faire dire ? A mon avis, le travail de démontage de la théorie orthodoxe par le Groupe de Perth est toujours resté à peine à mi chemin, parce que ses membres se sont laissés leurrer par la notion de sida qu'ils n'ont jamais vraiment remise en question en elle-même. De ce fait, ils ont manqué de recul par rapport à l'ensemble de la problématique. Ainsi, ils ont certes pu montrer, avec pertinence et en toute légitimité, le caractère objectivement approximatif et frauduleux, que Duesberg avait vu aussi, des travaux de Montagnier, Gallo et tous leurs épigones dans les domaines médico-scientifique et de la santé publique. Le revers de la médaille est qu'ils ont cependant entériné au fil de leur démarche, quand ça les arrangeait, quelques uns des points clé de l'argumentation pleine de paralogismes que l'on peut relever dans le développement de la réthorique (ou plus exactement de la sophistique) et du dispositif vih =sida. Pour ce qui est de la thèse du sida et de son établissement en tant que processus et réalité pathologiques à part entière via la corrélation systématique de pratiques et d'arguments reposant sur un recours systématique aux principes et aux aux outils de l'immunologie et de la virologie, ils ont contribué à leur niveau à un impérialisme des concepts d'immunité, de système immunitaire et d'immunologie en relation avec les divers traficotages de la biologie moléculaire et de la génétique. Mais à mon avis, à l'examen de leur dimension sociopolitique hautement idéologique, ces concepts cardinaux pourraient et devraient absolument être remis en question, et ce plus que jamais, à la fois de l'intérieur de la pratique scientifique et d'un point de vue d'épistémologie critique.
  4. Cachons ce sponsoring du Nobel 2011 que nul ne saurait voir ? "These Speed Reads are an element of the multimedia production "Immune Responses". "Immune Responses" is a part of the AstraZeneca Nobel Medicine Initiative." Donc, il y a une AstraZeneca Nobel Medicine Initiative dédiée à la recherche concernant la réponse immunitaire. De là à penser qu'une partie au moins de l'argent qui va être versé par le Comité Nobel aux 3 heureux nobélisés proviendra plus ou moins indirectement des budgets de la firme d'industrie pharmaceutique AstraZneca... ou peut-être, plus précisément, que les 3 nobélisés étaient rétribués en amont par la firme AstraZeneca... qui aurait de ce fait un "droit de reconnaissance" de son action plus ou moins philanthropique de "sponsoring", dont lui serait redevable le docte et prestigieux Comité Nobel... http://www.sidasante.com/forum/viewtopic.php?p=314144
  5. Pour ma part, je me garderais bien de déconseiller le préservatif à qui que ce soit qui éprouverait le besoin d'en utiliser. Pour le reste, après avoir très longtemps douté et exploré toutes sortes d'hypothèses, je penche de plus plus pour l'hypothèse que le fameux virus est un mythe et que la seule question qui soit encore ouverte est celle de la validité, et des conditions de validité, du concept de sida, lequel si tant est qu'il soit valide a de tout autres causes que le soi-disant vih, qui n'est qu'un joker pour le développement et surtout la vulgarisation d'une thèse pseudo-scientifique aux tenants et aux aboutissants somme toute terriblement équivoques. http://www.letransmuteur.net/la-grande-supercherie-du-sida/
  6. Nota bene : En fait, si on regarde bien ce qui figure en bas de la page à laquelle on accède par le deuxième de mes liens ci-dessus, vers la liste des nobels ayant travaillé sur le système immunitaire, on trouve la discrète mention suivante : "These Speed Reads are an element of the multimedia production "Immune Responses". "Immune Responses" is a part of the AstraZeneca Nobel Medicine Initiative." Donc, il y a une AstraZeneca Nobel Medicine Initiative dédiée à la recherche concernant la réponse immunitaire. De là à penser qu'une partie au moins de l'argent qui va être versé par le Comité Nobel aux 3 heureux nobélisés proviendra plus ou moins indirectement des budgets de la firme d'industrie pharmaceutique AstraZneca... ou peut-être, plus précisément, que les 3 nobélisés étaient rétribués en amont par la firme AstraZeneca... qui aurait de ce fait un "droit de reconnaissance" de son action plus ou moins philanthropique de "sponsoring", dont lui serait redevable le docte et prestigieux Comité Nobel...
  7. Jerman, Aixur, Mes excuses pour l'erreur d'adresse dans mon dernier post ci-dessus : sur la plupart des points précis, c'était d'abord à Jerman que je répondais - et aussi à Aixur et à tous, bien sûr. D'autre part, il y a quelques coquilles dans mon exposé, je m'en excuse aussi - pour la plus notable et la moins évidemment décelable, je voulais parler de "la bonne vieille sociobiologie des familles", et non "sociologie". twj, Pour résumer, le "virus" dit VIH et ses propriétés sont affirmés comme tels, mais le problème est que, n'ayant jamais pu être isolé à proprement parler, il a été identifié, disons, par des méthodes alternatives, essentiellement à partir de cultures cellulaires issues à l'origine de prélèvements sur des patients souffrant de lymphadénopathies, puis exploitées ultérieurement par génie génétique. Tous les dissidents sont d'accord sur le fait que ces méthodes n'équivalent pas à une isolation en bonne et due forme, et qu'en conséquence les chercheurs ont fabriqué ce qu'ils voulaient trouver et qu'ils n'ont fourni que des pseudo-preuves de l'existence de leur virus et de ses effets, l'existence du virus comme la relation de cause à effet entre son existence et ses effets suppposés restant une hypothèse non démontrée. Il a été pratiquement démontré par les scientifiques dissidents, en revanche, que ce que font voir les images publiées ici et là a de très fortes chances de n'être que des débris cellulaires ou des images d'autres substances éventuellement virales, mais ne pouvant en en aucun cas avoir la spécifité prétendue. L'autre grand problème est qu'il existe objectivement un grand nombre d'autres facteurs de réaction positive aux tests de dépistage de certains anticorps - qui ne sont au mieux que des traces plus ou moins indistinctes d'éventuels virus...
  8. Aixur, Oui, cest un vieux lapsus dont j'ai du mal à me débarrasser : je parlais bien de la moëlle osseuse. Par ailleurs, tu écris : "Quant à l'AZT et ses effets pervers, ceux ci ont été suffisamment démontrés par P. Duesberg et H. Kremer. (effets plus ou moins tardifs selon les individus, et sur les proches ! )" >> C'est bien la première fois que j'entends parler des effets de l'AZT sur les proches ! Tu voudrais dire qu'il y aurait quelque chose de biologiquement transmissible de la part de ceux qui en prennent ? Ensuite tu écris : "Je pense qu'il faut étudier davantage le rôle de cette moelle osseuse et de son lien avec le LCR, car l'eau dans le corps et les liquides d'une manière générale jouent un rôle fondamental dans la transmission de l'information génétique par le biais de l'ADN." Là, je ne saurais rien te répondre au niveau du contenu concret de ton propos, car c'est très au-delà de mon domaine de compétence. Mais je remarquerais quand même que "l'information génétique", à mon avis ne peut être qu'une métaphore très facilement abusive, laquelle dénoterait surtout que c'est un modèle issu de la théorie de l'information qui offre tout un réseau sémantique à la discursivité explicative de la génétique, en amont de la recherche fondamentale et clinique sans doute, ainsi qu'en aval, jusques et y compris dans la vulgarisation, dont les règles de discursivité spécifique peuvent très bien ensuite faire feed-back par toutes sortes de relais (sémiotiques, sémiologiques, sociologiques...) et influer grandement sur les représentations que se font les scientifiques de leur objet de recherche, au point parfois, sans doute, de vérrouiller totalement la prégnance du modèle initial et d'en décupler les effets de réductionnisme dont il doit être à peu près fatalement porteur. Dans le même ordre d'idée, cela ne me semble pas neutre du tout que dans le sillage de Temin et Baltimore on ait tant glosé sur le rôle de la dite "transcriptase inverse", ou encore de la "rétrotranscriptase". De toute évidence, il y a là une référence à l'écriture, voire au concept de système d'écriture... et il faut bien noter du reste que la suffixation en "ase" induit une sorte de nuance péjorative à mon sens des plus suspectes, car au fond le profane au moins ne peut plus du tout savoir si on parle de microsubstances actives ou seulement du résultat d'opérations de modélisations purement abstraites et conceptuelles visant à établir une approche en quelque sorte systémique de l'articulation entre les différents éléments constitutifs des objets de la recherche. Enfin, c'est un peu comme ça que je vois les choses à mon niveau. Mais je suis presque sûr que dans ces terminologies, il y a de très grosses ambiguités du fait qu'on ne prend certainement pas assez en compte le saut qualitatif qui a lieu, sur le plan logico-conceptuel, en passant allègrement des notions de "codage", "encodage", "décodage", etc., voire aussi "cryptage" et ainsi de suite, aux notions d'écriture et de système décriture. Le tout à une échelle quantitative aussi peu directement appréhendable que le matériau sur lequel s'applique le travail de la biologie micromolléculaire et de la génétique !.. Parce que, quand même : les systèmes d'écriture, si riches, complexes et féconds qu'ils soient, ne sont tributaires que de façon très lointainement médiane du comput et du langage logico-mathématique - et ça n'arrangerait certainement pas les choses, au contraire, si on allait puiser plus ou moins naïvement des modèles du côté de la phonologie et de la grammaire, voire de la "grammatologie". C'est pour ça que je disais l'autre jour, dans un petit communiqué que tu as dû entrevoir, qu'en définitive la biologie tend sans cesse à régresser et à nous faire régresser au stade le plus bassement analogiste et mimétiste de la tradition hermétique. Quant aux modèles plus ou moins décemment formalisables qu'on ne manque pas d'aller chercher du côté de l'évolutionnisme et, nécessairement, du tandem social-darwinisme/comportementalisme, ils ne peuvent que relier de manière tragiquement ambigüe le biologisme à des problématiques concernant une autre toute échelle de réalités : en gros ils ne peuvent que tendre à annexer la question du vivant à un concept approximatif et préfabriqué issu des tenants plus ou mois honteux et clandestins de la bonne vieille sociologie des familles (Osborne et consorts aux USA, d'autres en France et ailleurs...). Bref, pour moi, la question du vivant telle que tente de l'aborder la biologie moléculaire est aux prises avec ses racines dans une tradition culturelle d'une part (le néo-platonisme), et avec toutes sortes de préjugés fonctionnalistes et organicistes tels que dans les faits une telle biologie ne peut que faire obstruction à une approche philosophique sensée de ce qu'il faut bien appeler, à l'échelle irréductiblement humaine, le continuum de la nature et de la culture. (pour ceux que ça intriguerait de savoir d'où je tire ce genre de raisonnement, ont peut aller voir par exemple de quoi il retourne dans les travaux du sémiologue saussurien François Rastier - à titre d'introduction, voir notamment : http://www.revue-texto.net/Inedits/Lacour_LOubli.html ; http://labyrinthe.revues.org/index757.html ; et pour des applications plus pratiques dans le domaine de la communication "scientifique" : POUR UNE SÉMANTIQUE DES TEXTES THÉORIQUES >> http://www.revue-texto.net/1996-2007/Inedi...ier_Textes.html Ce qui m'a frappé dans le communiqué du Monde sur le nobel 2011 que j'ai inséré dans un autre post, c'est d'une part bien sûr la référence à l'inné et à l'adaptatif pour parler de l'immunité, et aussi la métaphore filée à partir de la sémantique des arts de la guerre (la défense, l'attaque, etc.), à tel point qu'en l'occurrence on pourrait parler pratiquement, encore plus que de "néo-darwinisme", de "néo-clausewitzisme" (sic). En effet ! Et dans ce cas les ARV seraient en somme un bien étrange artefact. Mais même si de toute façon dans cette perspective il y a erreur grave à tous les étages, resterait à savoir si leurs concepteurs peuvent ou non les avoir conçus sans être conscients de leur rôle exact, non ? Qu'en penses-tu ? Quel degré de conscience et/ou d'inconscience peut-on avoir dans la malhonnêteté ?
  9. Si besoin en était la présence infuse d'une idéologie néo-darwiniste dans le domaine de la biologie et ailleurs se confirme : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011...81388_3244.html Le Nobel de Médecine attribué à Beutler, Hoffmann et Steinmann Le prix Nobel de médecine 2011 a été décerné à l'Américain Bruce Beutler, au Français Jules Hoffmann et au Canadien Ralph Steinman, a annoncé lundi 3 octobre le comité Nobel. Jules Hoffmann, chercheur français né au Luxembourg, travaille au sein de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg. Il a reçu la médaille d'or du CNRS en 2011. "Les lauréats du Nobel de cette année ont révolutionné notre compréhension du système immunitaire en découvrant les principes clés de son activation", selon un communiqué du comité. Beutler et Hoffmann vont se partager la moitié du prix de 10 millions de couronnes suédoises (1,46 million de dollars) remis aux lauréats pour leurs travaux sur le système immunitaire inné. M. Steinman est récompensé pour ses travaux sur le système immunitaire adaptatif et obtiendra l'autre moitié de la somme. Le système immunitaire permet à l'organisme de se défendre en libérant des anticorps et des cellules tueuses en réponse à des virus ou des germes. En première ligne, le système immunitaire inné "peut détruire des micro-organismes infectieux et provoquer une inflammation qui contribue à bloquer l'attaque" avant l'apparition d'anticorps, explique le comité. Si cette première ligne de défense s'avère insuffisante, "le système immunitaire adaptatif entre en jeu". Il permet la vaccination, car des cellules gardent la mémoire de l'agresseur. Les recherches des trois lauréats ouvrent la voie à de nouveaux médicaments et vaccins et permettent de combattre des déficiences immunitaires comme l'asthme, la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. "Leurs travaux ont ouvert de nouvelles voies pour le développement de la prévention et pour des thérapies contre les infections, les cancers et les maladies inflammatoires", explique le jury. Bruce Beutler, 55 ans, et Jules Hoffmann, 70 ans, "ont découvert les protéines réceptrices qui reconnaissent les micro-organismes [nocifs] et activent le système immunitaire, première étape de la réponse immunitaire de l'organisme", explique le comité Nobel. Ralph Steinman, 68 ans, "a découvert les cellules dendritiques du système immunitaire et leur capacité unique à activer et réguler l'immunité adaptative, dernière étape de la réponse immunitaire de l'organisme au cours de laquelle les micro-organismes sont évacués du corps", ajoute le comité. Les trois lauréats recevront leur prix lors d'une cérémonie officielle à Stockholm le 10 décembre, date anniversaire de la mort du fondateur du prix, l'industriel suédois Alfred Nobel. Liens annexes de l'article : Images (fournies par le Comité Nobel ?) : http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/med...e_press_eng.pdf Nobels ayant travaillé sur le système immunitaire : http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/med..._responses.html Nobels de médecine depuis 1901 : http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/
  10. Heu... c'est bien vrai, ça, que les choses ne sont pas aussi claires qu'il y paraît quand on ne cherche pas à comprendre. Et je crains bien, hélas, qu'il puisse en être ainsi encore assez longtemps. Le HIV est un virus, le sida une "maladie" plus ou moins potentielle (réelle seulement quand à partir d'un moment donné plusieurs maladies se conjuguent de plus en plus pour faire empirer l'état d'un malade), et la séropositivité serait le signe que ledit processus pathologique peut se déclencher... dans six mois ou dans 30 à 50 ans voire plus (soyons généreux avec les malades, pour une fois !..). Dans cette logique là, on pourrait dire, par exemple, qu'on ne sera pas sortis de l'auberge avant le jour où la durée moyenne de "l'incubation" du prétendu virus excèdera assez largement la durée moyenne de la vie humaine !.. (Je plaisante, évidemment, encore que, dans un domaine aussi fou et complexe que celui-là...) A un niveau très concret, on peut dire aussi que la première cause de la séropositivité et de la plupart de ses conséquences les plus notoires et notables, c'est avant tout l'existence de tests permettant de la déceler... En tout cas : Alors que la vulgate a toujours affirmé que c'est le "virus" qui va déclencher le sida, Luc Montagnier, le nobel 2008 pour la "découverte" du machin (appelons le comme ça...), a fini par affirmer que c'est l'état pathologique dénommé sida qui est la cause et fournit l'explication de la présence d'un virus spécifique, dont on peut dès lors douter de son rôle et de sa nature réels comme de sa dangerosité en soi.
  11. D'une part, as-tu vraiment lu toute la page attentivement ? C'est une thèse selon laquelle le sida n'est pas un outil de dépopulation, mais une couverture globale pour beaucoup de choses troubles qui d'une certaine façon s'y apparentent plus ou moins et qui avaient commencé avant l'apparition du sida - le monopoly tentaculaire de l'industrie pharmaceutique et les zones d'ombre du fonctionnement et de la politique de l'OMS (80 % de financements privés !), par exemple. Il se peut que l'auteur force un peu trop sur cette idée générale de dépopulation comme principal motif sous-jaçant, mais je crois qu'il faut quand même le lire très attentivement. Il y a d'autres aspects de son exposé, sur toutes sortes de point précis, comme l'entourloupe du vaccin de l'hépatite B pour le point de départ de la mise en place du dispositif vih-sida. Et l'ensemble - l'articulation et la chronologie des divers aspects - est d'une rare cohérence sur l'idée centrale que l'histoire du VIH est comlètement bidon, et sur le pourquoi et sur le comment point par point. Là où ça rejoint ma vision des choses, c'est dans le sens que tout ça à quelque chose à voir, à mon avis, avec une résurgence d'idées liées à l'eugénisme racialiste - résurgence peut-être simplement au niveau de l'inconscient social, ou peut-être pas. D'autre part, ça s'inscrit aussi, objectivement, dans un contexte de politique étrangère où le souci de la surpopulation et les thèses malthusiennes étaient bel et bien objectivement très présentes - le malthusiannisme pouvant servir d'alibi pour des motivations d'ordre politico-économique autres, en gros l'accès aux matières premières et aux ressources naturelles dans le tiers-monde, et vice-versa, certaines options politiques, économiques, stratégiques, plus ou moins pseudo-scientifiques (l'écologie dans une certaine mesure), pouvant servir d'alibi pour la réalisation de buts réels très malthusiens. Si on pense à la façon dont l'orthodoxie du sida met l'accent sur la transmission mère-enfant, je crois que ça dépasse nettement le cadre du contrôle social pour des raisons plus ou moibns objectives de santé publique, et que ça touche vraiment au contrôle des populations. C'est vrai que pour ma part il me semble hasardeux de franchir le pas à partir de l'idée de contrôle des populations et de parler carrément de (plan délibéré de) dépopulation. Mais encore une fois, l'essentiel me semble-t-il n'est pas là dans la thèse en question, mais dans la finesse et dans la précision de l'articulation des arguments et de l'information - parce que mine de rien c'est documenté de manière assez rigoureuse. Entre autres ça recoupe assez bien mon point de vue selon lequel les groupes à risuqes sont des vecteurs pour quelque chose de plus vaste de l'ordre de l'ingénierie sociale, et accessoirement des poulations au sens que tu décris toi-même quand tu décris les effets bio-médicaux des ARV comme ceux d'une drogue. Et puis l'idée d'une entreprise de propagande hyper-organisée pour accréditer la thèse VIH = SIDA et éluder grâce à cet écran de fumée toutes les causes évitables d'immunosuppression (le marché de la drogue, les méfaits de la biochimie et de big pharma, toutes les entraves délibérées au développement des pays pauvres, etc.) comme sources inavouables de maladies et de mortalité, cela me semble quand même assez bien vu, disons.
  12. Sur ce forum, on a un peu abordé cette question ici. Sauf qu'en 2 ans et demi, selon la générosité des communicants se faisant passer pour des journalistes pour certains d'entre eux, le chiffre de 36000 que tu mentiones a oscillé de 60000 et plus à 48 000, et tournait plutôt autour de ce chiffre encore très récemment (ton chiffre est d'ailleurs celui de 2007). Et sauf que dans ma petite enquête sur la genèse du plan Bachelot au niveau euro-américain en termes de "conflits d'intérêt", je n'ai sans doute pas assez insisté sur ce que l'accent mis sur "les infectés qui s'ignorent" peut avoir d'équivoque. Il faut savoir que dans la terminologie officielle courante , le terme "maladie infectieuse" a soudain remplacé celui de "maladie sexuellement transmissible" à partir du printemps 2009, ouvrant largement la porte à l'emploi de l'adjectif "infecté" dans le discours institutionnel et médiatique sur le thème du sida. (Pour la petite histoire, dans la France des années 20-30, selon ce qu'a rappelé l'historien Benjamin Stora, les travailleurs algériens étaient très couramment considérés a priori comme siphylitiques et contagieux, aussi bien par les autorités de santé que par l'opinion publique ; en région parisienne, ils étaient soignés dans un établissement hospitalier spécifique, avaient un cimetière spécifique sous le prétexte de la différence de religion...)
  13. Aixur, oui en effet je pencherais assez pour la position de Duesberg, à savoir qu'il peut y avoir un (rétro)virus à peu près inoffensif, et qui par ailleurs pourrait être une trace ou un signe de problèmes d'immunosuppression - encore que tout ne soit pas clair, puisqu'à priori les anticorps seraient plutôt des cicatrices laissées par des attaques virales que le système immunitaire aurait surmontées. Du côté du Groupe de Perth, je crois qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais les propriétés oxydantes du sperme comme facteur explicatif clé me semblent tout aussi illusoires qu'à toi. Ce qui à mon sens n'invalide pas totalement la thèse du stress oxydatif causé par un ensemble de facteurs. Mais le problème du Perth Group est que, tout en niant sur le mode du défi l'existence du VIH, et aussi du reste le principe actif de l'AZT au niveau de la moëlle épinière, si j'ai bien compris, d'un aure côté ils accréditent sans trop sourciller la corrélation séropositivité-baisse des CD4 et la valeur prédictive du contrôle des taux de CD4 à titre de symptôme de dysfonctionnement sérieux de l'organisme... alorsqu'en fait la seule chose qui semble vraiment claire est que les ARV peuvent faire remonter les taux en question et rassurer un peu tout le monde, tout le reste étant toujours 30 après, ne fût-ce que pour le commun des mortels, dans le plus grand flou d'interprétations hautement spéculatives sur des bases non prouvées. Pour ce qui est de l'Afrique, on pourrait peut-être remarquer que la démographie a tendance à augmenter de manière moins rapide et importante dans les pays moins pauvres... Et en relation avec cette question, je viens de découvrir, cet après-midi même, un document dont les informations qu'il contient et la logique a priori impeccable dont il fait état me laissent assez pantois, tant ils recoupent certaines de mes intuitions de très longue date (au moins depuis le début des années 90) sur les tenants et aboutissants du sida. Disons qu'il s'agit à mon avis d'une façon extrêment cohérente d'assembler les pièces du puzzle - à tel point qu'on a le sentiment que l'hypothèse de départ comme le fil conducteur pourraient bien être les bons. Pour ma part, j'ai l'impresssion d'être confronté au travail d'un très grand sémiologue au sens où j'aurais tendance à l'entendre de manière générale. Mais je peux me tromper... Voilà le bébé : http://www.whale.to/b/rappoport.html Peut-être connaissais-tu déjà cette thèse et son auteur ? De toute façon je serais bien curieux de savoir ce que tu en penses. Et si jamais toi et Cheminot voulaient le mettre en ligne sur Sidasanté, je suis prêt à vous le traduire dans les meilleurs délais (à condition que nous ayons l'accord de l'auteur, bien sûr). Amitiés
  14. Brume, Merci à toi pour ta longue réponse et ce que tu me dis de mon post. Pour te répondre en commençant par la fin de ce que tu nous dis, je suis moins écolo et culture bio que toi et ne me soucie pas trop de la façon dont je me nourris dans les mêmes termes que toi. Mélange de fatalisme, et de confiance dans ce que me signale mon corps de mon état de santé. Puis approche inspirée par des notions psychanalytiques de ce que j'ai déjà raconté une fois ici : souci avant tout, si possible, d'autaunomie personnelle reposant sur un équilibre entre le soma, le psychique et le psycho-social. Chacun ses représentations, ses pratiques et au final sa philosophie. Je note simplement que le principe de "manger du vert" est une chose, mais que contrôler la chose en faisant des tests de ph - pourquoi pas, mais enfin - en est une autre, avec une différence de degré : on devrait avoir recours plus ou moins régulièrement à des moyens "scientifiques" spécifiques pour contrôler - ou contre-contrôler - ce qui se passe au niveau de notre corps et de notre physiologie. Disons que pour ma part je suis bien loin d'en être là. Ou, pour objectiver de manière sans doute un peu abusive mon propos, il me semble qu'avoir recours à de tels procédés dénote déjà une forme d'allégeance à des biotechnologies d'inspiration plus ou moin scientiste et à la pseudo-philosophie qui leur est à mon sens bien souvent inhérente. Mais enfin, chacun voit midi à sa porte et ce n'est que mon point de vue, qui comme je viens de le suggérer peut tout à fait passer pour primaire et fataliste aux yeux de certains. Mais d'un autre côté, comme tu le dis toi-même à ta façon - " je flingue mA santé de toute façon consciencieusement depuis des décennies en fumant" - toutes proprotions gardées tôt ou tard nous mourrons tous de quelque chose. Et, donc, l'essentiel n'est-il pas au bout du compte d'être pour soi-même, comme pour les autres du reste, le moins sado-maso et le moins prométhéen possible ? (Prométhéen en tout cas au sens de "cultiver ses muscles" et de faire une impitoyable auto-discipline - voire une discipline pour les autres - de tous les slogans, baratins d'obédiences politico-sociales plus ou moins troubles, et autres conditionnements potentiels, pouvant passer à portée de notre pauvre entendement.) Pour revenir aux campagnes de prévention et de dépistage du cancer, il y a eu aussi en France ces dernières années une initiative de santé publique qui m'a presque fait rire aux éclats : le dépisage du cancer du colon. Je ne sais pas comment ça s'est passé ailleurs, mais en Gironde, on nous a envoyé à grands frais (la sécu conjointement avec 2 ou autres organismes dédiés), des tests à effectuer chez soi et à renvoyer à un labo en coopération avec le médecin référent. Il s'agissait, pardon de la précision, d'envoyer au labo sous pli postal un échantillon de son caca déposé sur un bout de carton afin de faire vérifier si celui-ci ne contenait pas du sang. Auquel cas, il fallait se faire administrer dare-dare une coloscopie. Bref, un véritable scénario de scatologie médico-administrative à grande échelle. Comme je n'avais pas fait la moindre réponse à la première offre, j'ai été relancé par un second courrier du même type 2-3 mois plus tard, et j'ai fini par cocher une case sur un formulaire en précisant que je ne souhaitais pas faire ce genre d'examen préventif. Mai on peut imaginer qu'une majorité de bonnes gens tout de go "knockisés" (du fameux roman Docteur Knock de Marcel Pagnol, en date de 1923), se seront soumis sans regimber à ce charmant rituel très certainement rentable ne fût-ce que pour quelques officines de coloscopie... et de manière générale pourvoyeurs d'activité au sein des services de santé publique concernés. Ainsi va notre bas (si je puis dire ) monde !... Enfin, on se moque de qui ? Subsidiairement, qui se souvient, ou ne se souvient pas, du scandale financier d'il y a quelques années concernant l'usage qui avait été fait des dons à l'Arc (Association pour la Recherche contre le Cancer !) ?!
  15. Ci-dessus, Olivier 92 écrit : Cela m'a fait penser à une ITV avec un spécialiste de santé publique - qui a des problèmes professionnels - publiée récemment sur le site Sciences citoyennes. Un long développement de l'interview est consacré à la prévention du cancer de la protstate, et on y apprend des choses assez surprenantes, telles que : Le même professeur Braillon déclare aussi : Certaines associations de patients comme celles contre le SIDA ou contre le cancer ont profondément modifié les pratiques médicales, et même les concepts. Ce n’est pas nouveau, cela a commencé avec les Alcooliques Anonymes il y a près d’un siècle. Certes, cela demande un investissement de chacun. Mais actuellement, de nombreuses associations de malades vivent de financements et sponsorings privés, en particulier ceux des industriels de santé, et non des cotisations de leurs membres. Ces associations sont sous influence maintenant et, sans s’en rendre compte, ont aliéné leur indépendance.
  16. Finalement, l'Autriche libère ses singes Baxter après leur avoir injecté le HIV et les avoir tenus enfermés dans des cages métalliques dans un labo pendant 30 ans. Pourquoi cette petite récompense ? Ben... bien que séropositifs, y sont jamais tombés malades !.. Leur bel espace de plein air les attendait depuis 2006 ! Ici, et ici >> une magnifique série de photos des singes retrouvant le soleil et le plancher des vaches, et même une petite vidéo en prime.
  17. Non seulement des gènes de méduses, mais en lisant l'article de ScienceDaily que tu cites, on apprend que la base de la recherche en question consiste à introduire des "protéines protectrices" des singes dans le génome des chats en vue de mimer, pas moins, "la manière dont l'évolution, normalement, fait émerger sur la longue durée des versions de protéines protectrices" ("The Mayo team of physicians, virologists, veterinarians and gene therapy researchers, along with collaborators in Japan, sought to mimic the way evolution normally gives rise over vast time spans to protective protein versions. They devised a way to insert effective monkey versions of them into the cat genome"). Bref, faire en quelques mois ce que Maman Nature et Papa Evolution (un transsexuel female to male, forcément) ont mis des centaines ou des milliers d'années de coït assidû à accomplir... Et aussi : " The macaque restriction factor, TRIMCyp, blocks FIV by attacking and disabling the virus's outer shield as it tries to invade a cell." Waouh ! Fascinant, non, ce "macaque restriction factor" ? Comme dirait peut-être un Salvador Dali revenu d'outre-tombe plus marxiste que Luis Bunel et son chien andalou : "MEDUSES, SINGES ET CHATS DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS !!!" Ou encore : "J'adorrre les bêtes trrransgénésiques !" Mais quand même, qu'on se rassure : "Cette approche transgénésique spécifique (modification du génome) ne sera pas utilisée directement pour traiter les gens avec HIV ou les chats avec FIV. [sic, littéral...]" ("This specific transgenesis (genome modification) approach will not be used directly for treating people with HIV or cats with FIV"). OUF !!! (Si l'on en croit la rédactrice du Point, cette brillante équipe de chercheurs a publié son article, non dans Nature, mais dans la revue Nature Methods, qui est sans doute d'une importance déjà moins cardinale. Enfin... on oserait presque l'espérer !..)
  18. Post-scriptum : Quant au plan consistant à "créer un second système immunitaire", je peux me tromper mais là, je crois qu'on est vraiment en plein surréalisme, via le recours à des formulations métaphoriques totalement abusives...
  19. L'article le plus complet en relation avec cette histoire de chats fluo me semble être celui du Point. Mais en fait, je crois que tout ça est avant tout un gros coup de pub pour les promesses mirifiques des thérapies géniques, dont il se dit chez les médico-scientifiques les plus sérieux qu'en fait les résultats sont beaucoup plus limités que ce voudraient nous faire croire certains effets d'annonce. Quant à la soi-disant existence d'un virus félin (FIV), bon... compte tenu des méthodes d'identification - et non d'isolation - en vigueur, on peut tout à fait se demander dans quelle mesure cela ne resterait pas à démontrer...
  20. Bonsoir Rebayima, Pour l'absence de nouveaux messages depuis quelques temps sur ce forum, je pense surtout que nous sommes encore en période de pré-rentrée après le grand break traditionnel du mois d'août. On verra bien... Pour les chats fluorescents dont tu nous parles, j'ai vu il y a quelques temps sur le net des analyses critiques concernant une expérience d'un artiste contemporain en relation avec des chercheurs du CNRS sur des lapins rose fluo obtenus par génie génétique. En fait, ce serait complètement truqué et bidon. De même, il y en Asie et aux USA une mode, et donc un juteux commerce, des poissons d'aquarium fluorescents obtenus soi-disant par des précédés du même type. En fait, là aussi ce serait truqué : les poissons seraient plus ou moins peints pour apparaître fluo un certain temps, où mourraient assez vite pour qu'on ne se rende pas compte qu'ils ne sont pas devenus fluo définitivement. Je ne sais pas trop quoi en penser, sinon que c'est peut-être assz plausible. Quant au lien avec la VitamineD Binding protéine... commme je l'écrivais il n'y a pas longtemps, la biologie molléculaire est si ésotérique dans ses procédés et conditions d'exercice, et encore plus peut-être dans ses méthodes de communication vers le commun des mortels, qu'il sera a priori bien difficile de savoir de quoi il retourne exactment. Du reste, comme les domaines de spécialisation sont multiples et ont un champ d'action spécifique très étroit, les chercheurs de chacun des domaines peuvent très bien être d'une ignorance à peu près totale de ce qui se dit et se fait dans un autre champ de spécialisation, fût-il plus ou moins voisin. Quant à la perspective de l'unification, ou du moins de l'interconnexion scientifiquement valide entre les découvertes dans différents domaines, on peut bien comprendre que cette hyper-spécialisation/taylorisation n'aide pas les choses. Et comme en plus la communication et a fortiori la vulgarisation présentent de manière encore plus réductrice ce qui déjà en soi n'est pas exempt des inconvénients du réductionnisme... ... bon, il y a vraiment de quoi, faute de mieux, être extrêmement sceptique en la matière ! Amitiés
  21. Resterait à se demander, d'un point de vue plus large que celui de la connection gays-poppers-sida, pourquoi l'usage du poppers a été aussi répandu des années 70 à nos jours. On trouve un élément de réponse à cette question dans un article de portée très générale sur l'idéologie de la science par Marco Mamone Capria, publié sur le site Scienza e Democrazia : L'article, sans nul doute à lire attentivement et à méditer, s'intitule Reshaping the world: contemporary science as damper of social conflict - "Remodeler le monde : la science contemporaine comme amortisseur de conflit social". Le même est accessible sous PDF par ce lien. Et toujours à propos de Scienza e Democrazia, Alessandro Freddi publie un article assez troublant sur le sida et la tuberculose, AIDS -- il pezzo mancante del puzzle. Pour résumer, Freddi se réfère à David Rasnick et s'interroge sur la tuberculose et la sympomatologie du sida, du point de vue de l'utilisation de la Rifampicine et des fixed-drug combination (FDC) incluant la Rifampicine, la Levofloxacine et l'l'Isoniazide. Extrait : (Pardon, je n'ai pas la patience de traduire, d'autant qu'en fait il faudrait restituer en plus tout le contexte) Il s'agit d'une communication critiquant la politique de l'OMS sur le sujet, laquelle fait suite à la soumission d'un article qui a été refusé par une peer-review. On peut lire cet article (en anglais), ainsi que la correspondance avec les responsables de la revue qui l'ont rejeté, via les liens du paragraphe Alessandro Freddi sur cette page. Désolé, tout ça est soit en anglais soit en italien, ce qui en limite le lectorat potentiel sur ce forum et ailleurs. Pour qui cela n'est pas un obstacle, je pense que c'est très intéressant.
  22. Jibrail, Un tout petit correctif, après avoir exploré tes liens. En référence à l'article de La Recherche sur les protéines humaines, tu écris : Ce qui donne de plus une idée de l'ampleur quantitative de la communication scientifique sur divers sujets plus ou moins clé au sein de la biologie moléculaire. Avec une ouverture vers la conclusion possible que, la quantité ne faisant pas obligatoirement la qualité sinon au contraire, une des tendances marquantes et à remarquer dans la biologie contemporaine serait que celle-ci tend, par ses prémices plus ou moins pensés comme par l'ampleur même de sa tache, de ses moyens et de ses prétentions, à se condamner au babil et à l'ambivalence stérile de ses résultats, soit en d'autres termes à l'insignifiance (du moins apparente)... et, par ricochet obligé, à la propagation de l'insignifiance et de l'irresponsabilité - ce qu'on pourrait dénommer le nihilisme - dans la plupart des autres sphères de la pensée et de l'activité humaines.
  23. Jibrail, En fait, je suis tombé sur l'article de Virology juste après avoir envoyé mon post. Et il m'a bien semblé à moi aussi que les détails de l'article, la biblio, etc., relativisent encore les conclusions déjà "prudentes" de l'article du Monde. A noter du reste qu'il s'agit, sous la plume du rédacteur du Monde - ou de l'AFP - d'un appel à des fonds de recherche, sans doute en récompense pour avoir pu caser un article dans une revue faisant autorité. Et tant pis si par-delà la réthorique ad hoc il n'y a dans tout ça qu'une très vague promesse de nous décrocher la lune... Merci pour ton analyse et tes explications détailées !
  24. @Cheminot Bonjour, Je retrouve à l'instant cette tienne référence à la liaison phosphate en relation avec une info publiée dans Le Monde d'aujourd'hui : Des scientifiques découvrent une protéine efficace contre la réplication du VIHMy Webpage >> "Un nouvel espoir dans la lutte contre le sida : deux équipes médicales des universités de Strasbourg et Marseille-II ont mis à jour les propriétés inhibitrices de la protéine humaine HBPB (human phosphate binding protein) sur la réplication du VIH, a annoncé jeudi 1er septembre la faculté de Strasbourg." Que penses-tu de ce qu'annonce cet article ? Pourrais-tu éclairer un peu le profane que je suis dans tout ce qui relève de la biochimie ? Pour ma part je trouve l'article exaspérant de toute façon, ne serait-ce que parce qu'il se termine sur la conclusion obligée qui caractérise ce genre d'annonces : "rien de concret avant plusieurs années", comme d'habitude. Mais quand même, merci d'avance pour ta réponse.
  25. Jibrail, Sur la charge virale, outre les articles du JAMA (Rodriguez et Lederman) et de Science (Cohen) que je présente plus haut, pour mémoire, voici des liens vers les analyses critiques/dissidentes les plus classiques concernant la charge virale et son utilisation : - Christine Johnson, 2001 - False positive viral loads - Une page de citations extraites de documents scientifiques publiée par Rethinking Aids, sur la PCR et la charge virale - Viral load of Crap, par Paul Philpott & Christine Johnson
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