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Jardinier

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Tout ce qui a été posté par Jardinier

  1. Le retour de Rico dans sa famille est confirmé et commenté par ABC News, qui a publié un film accssible par une vidéo sur cett page : http://kstp.com/news/stories/s2957536.shtml Le retour du bébé chez ses parents est conditionné à deux contrôles par jour des services de santé pour s'assurer que le traitement ARV est bien suivi. Une décison de justice sera prise à l'issue d'une audience au tribunal les 1 et 2 avril pour décider si la garde de l'enfant est pleinement restituée aux parents ou non. L'article d'ABC News comporte aussi l'info suivante : "En dépit de la bonne santé de Lindsey, les documents de justice indiquent que "son diagnostic actuel suggère qu'elle a atteint le stade du sida." Le long article d'ABC cité par Jibrail à propos de l'affaire du bébé du Mississipi qui est devenu "indétectable" 10 mois après interruption d'un traitement ARV de 18 mois comporte en effet des infos contradictoires faisant état d'une certaine confusion dans les milieux médico-scientifiques. Notamment, dans un paragraphe intitulé : "Une journée avec le Hiv en Amérique", le journaliste cite un pédiâtre de Houston selon lequel "sans mesures natales préventives, les bébés ont 20 à 25 % de naître infectés par le Vih de leur mère." Le rédacteur de l'article ajoute : "En d'autres termes, les bébés nés de mère positive au Hiv et ne recevant pas de drogues pour la réduction de la transmissionprénatale, en moyenne, ont 70 à 75 % de chances de naïtre exempts de Hiv." Bref, le bras de force continue. Dans une interview, Steve Nagel a déclaré : "Il existe deux groupes dans le monde du HIV, celui de ceux qui sont morts, et celui de ceux qui ont prétendument été sauvés par les traitements. Auquel des deux groupes Lindsey appartient-elle ?"
  2. http://www.youtube.com/watch?v=tRpHP-Ui4ng
  3. Jibrail, De même que l'abstract que tu sites, le communiqué de Sciences et Avenir relayé par le Nouvel Obs en date de ce 4 mars mériterait des commentaires détaillés sur les infos et précisions apportées. Comme tu le remarques, les méthodes de détection au niveau de la mère et de l'enfant sembleraient quelque peu inhabituelles : "Results: Maternal infection with wild type subtype B HIV was verified. The mother and infant shared HLA haplotypes. Infant infection was confirmed by positive HIV DNA and RNA testing on 2 separate blood samples obtained on the 2nd day of life. 3 additional plasma viral load tests (days of life 7, 12, and 20) were positive before reaching undetectable levels at age 29 days. Plasma HIV RNA remained undetectable (<20 copies/mL) on 16 different measurements obtained between 1 through 26 months of age despite ART discontinuation at age 18 months. Using ultrasensitive methods, a single copy of HIV RNA was detected in plasma at age 24 months and 37 copies HIV DNA/million peripheral blood mononuclear cells (PBMC) enriched for monocytes were detected. Replication-competent virus was not detected following co-culture of 22 million purified resting CD4+ T cells. At age 26 months HIV DNA was detected at 4 copies/million PBMC but with no 2-LTR circles. Plasma viral load, PBMC DNA, and HIV-specific antibodies remained undetectable with standard clinical assays, confirming a state of functional HIV cure." Parmi les détails détails fournis par Sciences et Avenir, on peut lire : Et aussi : D'ores et déjà, on constate une ambiguité de taille sur le sens général du message : d'un côté, il est certain que ce qui est mis en avant, ce sont les vertus des traitements ARV précoces ; mais d'un autre côté, ce qui est nouveau, c'est l'annonce, avec certes des réserves mais quand même, de la possibilité d'une stabilisation à long terme (ie. ni chute des CD 4 (?) ni remontée de la "charge virale") sans ARV à l'issue des traitements temporaires. Bizarre, bizarre, c'est toujours la carotte et le bâton, mais les inflexions changent ; ça rappellerait presque le passage de l'AZTà doses de cheval aux trithérapies... Que va devenir le marché des ARV à vie ?
  4. Si la famille Nagel en était d'accord et si suffisamment de gens avaient le courage et le dévouement de s'y investir, cela donnerait presque envie de lancer une grande pétition internationale via une plate-forme comme Avaaz ou autre. Mais bien sûr, le terrain est tellement miné !.. En même temps, les autorités du County de Mower ont peut-être fait une gaffe de trop, voire La gaffe de trop, parce que quoi qu'ils fassent du bébé, ils ne peuvent absolument rien contre le fait que Lindsey est la seule survivante de 12 enfants en bas âge qui avaient été mis sous AZT en même temps qu'elle.
  5. Et les excipients de l'Inipomp : "Ammoniac solution concentré, Calcium stéarate, Citrate de triéthyle, Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, Crospovidone, Encre pour impression, Fer jaune oxyde, Fer noir oxyde, Fer rouge oxyde, Gomme laque, Hypromellose, Manitol, Polysorbate 80, Povidone K 25, Povidone K 90, Propylèneglycol, Sodium laurylsulfate, Titane dioxyde. Autres excipients (spécifiques à certaines formes) : Sodium carbonate, Sodium carbonate anhydre." Qu'en penses-tu ?
  6. @ Econoclaste : A quel genre d'enquête sociologique de terrain et quel genre d'hypothèses penserais-tu précisément ? Qui seraient les enquêtés ? Les usagers des tests ? Les personnes en charge de les mettre en oeuvre ? les 2 ? Je crains fort que si un pool de sociologues demande une part de financement à l'ANRS, la fin de non recevoir sera automatique, au motif par exemple que l'INSERM est en charge de ce genre de questions et s'en occupe très bien, en relation aux niveux régionaux avec les CRISP et tutti quanti. Seuls peut-être des lanceurs d'alerte assez courageux pour rompre l'omerta de rigueur dans ce milieu là pourraient faire vraiment avancer les choses, à mon avis. En tout cas, les témoignages d'usagers qui apparaissent régulièrement sur le forum depuis quelques temps sont déjà très significatifs, que ce soit sur la sérodiscordance, les effets des ARV, les conditions d'effectuation des tests, les motivations à se faire dépister, etc. A ce rythme, on aura peut-être d'ici quelques temps un dossier suffisamment riche en données pour que des sociologues n'aient plus qu'à les analyser et les mettre en perspective avec leurs méthodes de façon à faire apparaître une vue d'ensemble qui en soi serait à même de confirmer et/ou d'infirmer diverses hypothèses. De plus, je pense que sur ce forum, nous ne faisons pas que des hypothèses, mais de la recherche documentaire, médico-scientifique, épistémologique, historiographique et autre, et qu'à travers ce travail nous aboutissons souvent à des résultats tout à fait équivalents aux conclusions de tests établis et réalisés par des sociologues. Bien entendu, nous travaillons hors institutions, ce qui pose un problème de "capital symbolique" et pourrait justifier que des sociologues sans prévention idéologique particulière sur la dissidence s'intéressent avec leurs méthodes et leur assise d'universitaires aux sujets clés dont nous débattons, en particulier sur le dépistage.
  7. Jibrail, J'ai bien peur que le contenu d'océans entiers passe sous les ponts avant qu'on ait réellement des études "dans un contexte neutre". Le fait que l'on parle d'études "hors VIH" peut-il offrir des garanties sérieuses à cet égard de la neutralité ? Je crains qu'il soit bien naïf de le penser. D'unepart il est démontrable que la biologie contemporaine telle qu'elle va repose sur un ensemble d'options méthodologiques largement contestables à bien des égards en termes d'épistémologie et d'éthique. D'autre part, quand on parle du sperme, fût-ce d'un point de vue se voulant scientifique, on est encore en plein dans la sexualité, et par conséquent dans un champ hautement fantasmatique, qui demeure intimement rattaché à toute la dimension trouble de la science et de a fortiori de la médecine modernes en tant que renfort lourdement fétichisé des prérogatives traditionnelles du sabre et du goupillon.
  8. Aixur, puisque tu me mentionnes à propos du système des tests et des groupes à risques, je voulais rappeler que Cheminot avait levé un lièvre à ce sujet bien avant moi et ma traduction d'un document de Liam Scheff, en exhummant un document de première main sur les problèmes du "Counselling" en Allemagne qu'il avait porté à ma connaissance. Pour mémoire, voici le lien vers ce pdf important : http://library.mpib-berlin.mpg.de/ft/gg/GG_AIDS_1998.pdf D'autrepart, j'ai archivé un jour une documentation sur la formation au "Counselling", qui confirmait tout à fait que c'est une activité spécifique avec des méthodes bien précises en vue des "entretiens" avec les personnes qui se font dépister - comment les cuisiner avant et/ou après le test pour en savoir un maximum sur leurs moeurs et pratiques, les moraliser au passage, comment leur annoncer un résultat positif et s'assurer qu'ils ne vont contaminer personne, etc. Si je retrouve l'adresse de ces documents, j'insérerai les liens. Un de mes amis avait fait un test sans rien dire de ses pratiques, et il avai eu un résultat négatif. Là-dessus, on l'avait questioné, et il avait lâché le morceau, à savoir qu'il avait eu des rapports avec une femme qui avait eu plusieurs amants en même temps, dont lui. Dès lors, on lui avait dit qu'il fallait qu'il refasse un test dans les 3 mois... Et enfin, pour ce qui est des rapports avec la tuerculose, je tiens à signaler que la responsable de l'Unité sida de l'Inserm, qui est avant tout économiste et sociologue, a fait dans le cadre de son travail sur le sida à l'Inserm des études très approfondies sur l'histoire des approches médico-sociales et modèles de santé publique en matière de tuberculose. A bon entendeur...
  9. Bonjour Cheminot, je t'ai posé une question sur un autre fil et aussi posté 2 liens pouvant peut-être t'intéresser. Je pense que tu as pu ne pas voir mon post, donc, le voici : @Chemminot As-tu lu ce que nous expose Dorade et ce que je lui ai écrit ? J'ai pensé à toi quand j'ai trouvé des informations sur l'Inipomp ("antisécrétoire gastrique", ou encore "inhibiteur de sécrétions"), et voulais te demander ce que tu en penses en tant que chimiste : - Sur le principe actif, le Pantoprazole sel de Na sesquihydrate, j'ai trouvé sur un site dédié ceci : "La molécule de pantoprazole porte le groupe fonctionnel sulfoxyde, c'est donc un composé organo-sulfuré. Son atome de soufre est asymétrique, rendant la molécule chirale qui se présente donc sous forme de deux énantiomères ." - Sur les excipients, on trouve ceci, ce qui à mon avis fait vraiment beaucoup : "Excipients communs : Ammoniac solution concentré, Calcium stéarate, Citrate de triéthyle, Crospovidone, Encre pour impression, Fer jaune oxyde, Fer noir oxyde, Fer rouge oxyde, Gomme laque, Hypromellose, Mannitol, Polysorbate 80, Povidone K 25, Povidone K 90, Propylèneglycol, Sodium laurylsulfate, Titane dioxyde. "Autres excipients (spécifiques à certaines formes) : Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, Eudragit L 30D, Sodium carbonate, Sodium carbonate anhydre." Sur mon site source, suit une liste d'effets indésirables assez longue, comprenant des choses pas si anodines que ça... : http://www.eurekasan...01-INIPOMP.html Merci pour ta réponse. @Tous : Je viens de découvrir, un peu par hasard, des descriptifs/historiques très détaillés, en anglais, sur les technologies Elisa et les anticorps et réagents monoclonaux (Answers.com me semble être un moteur de recherche assez intéressant) : - http://www.answers.com/topic/elisa (pour le plus détaillé, descendre sur la page jusqu'à la définition par Wikipédia) - http://www.answers.c...clonal-antibody Peut-être cela pourra-t-il apporter quelques lumières aux dissidents et visiteurs du forum suffisamment avertis ? Mon post était sur cette page : http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17425-mort-de-peur/#entry315007 Merci pour ta réponse sur la compo de l'Inipomp.
  10. @Dorade, Pardon, pas eu le temps de reprendre plus vite notre dialogue. A mon avis, si tes ganglions ne sont pas visibles à l'oeil nu, seulement au toucher, il n'est pas certain que ce soit ne serait-ce qu'un début d'adénopathie - laquelle à ce qu'il semble pourrait d'ailleurs être avant tout un signe de syndrome inflammatoire. Pour le lien que tu fais avec la contamination par le VIH, vu l'historique dont tu nous a fait part, je n'y crois vraiment pas beaucoup. Du reste, le VIH, du point de vue de la réalité en termes médico-scientifiques, c'est bel et bien un virus fantôme. Il y a en gros 2 écoles de dissidents : - Peter Duesberg, cancérologue de l'université Berkeley, Californie, pense que la méthode de clonage à partir de cultures cellulaires a identifié quelque chose avec à peu près autant de certitude que les méthodes classiques d'isolation selon le protocole de Koch, mais que c'est après que cela devient incohérent, et que ce "quelque chose" qui a été identifié ne peut en aucun cas déclencher le sida, en raison de la durée de latence prétendue, qui est en totale contradiction avec ce qu'on sait du fonctionnement des virus, y compris les rétrovirus, et en raison de divers autres facteurs complémentaires présentant non moins moins de contradictions dans ce que prétendent les tenants de la théorie officielle, dès que ceci est mis en relation avec tout ce qui est bien connu par ailleurs. - Les membres du Groupe de Perth ont surtout travaillé sur la non-isolation du virus, dont ils ont fait de longues démonstrations très détaillées, ainsi que sur le problème du raisonnement circulaire inhérent au clonage à partir de cultures cellulaires en vue de l'établissement des réagents spécifiques des tests Elisa (en gros). C'est-à-dire qu'en s'intéressant au problème de l'isolation du virus, ils ont démontré de manière extrêmement rigoureuse la non spécificité des tests de dépistage. Toutefois, pour eux, les divers anticorps et débis cellulaires détectés par les tests auraient une signification prédictive en termes de pathologies présentes et ou à venir, thèse qui reste à approfondir et à affiner, sinon à démontrer. Parallèlement, ils ont élaboré une théorie du stress oxydatif, dont l'orthodoxie du sida pourrait à mon avis s'être inspirée à sa manière. C'est dans ce cadre-là qu'ils ont déduit beaucoup de choses des propriétés oxydantes du sperme au contact de la muqueuse anale, en se référant, à titre d'argument d'autorité, à des études cliniques qui je pense ne pouvaient qu'être très largement biaisées. Les dissidents qui se sont réunis au Pont du Gard en juin, dans leur Déclaration finale, ont mis un bémol là-dessus, à mon sens tout à fait justifié et bien plus réaliste, en affirmant que, dans certains cas, il peut y avoir des effets d'allergie au sperme, étant sous-entendu qu'en soi les propriétés oxydatives du sperme ne sont certainement pas un facteur suffisant pour déclencher des troubles immunitaires sérieux, y compris via la muqueuse anale. Et au niveau vaginal, il est connu et reconu dans l'ensemble que la muqueuse en est parfaitement adaptée aux diverses propriétés du sperme, qui ne peut occasionner que des maladies sexuellement transmissibles connues par ailleurs... et n'ayant le plus vraisemblablement absolument rien à voir avec un hypothétique "virus du sida". Pour en revenir à toi, je pense que tu aurais dû vérifier si tu avais ou non un problème d'ulcère et si l'usage au long cours de l'Inipomp se justifiait vraiement dans ton cas. Tu nous dis aussi avoir pris du Prednisolone, qui est en effet un corticoïde et a un rapport avec les questions de problèmes inflammatoires. Mon avis est qu'à doses très limitées dans le temps ce n'est pas forcément une source de problèmes majeurs, mais bien sûr, si l'usage est prolongé, fréquent, répété... les problèmes des corticoïdes sont bien connus, et assez importants. @Chemminot As-tu lu ce que nous expose Dorade et ce que je lui ai écrit ? J'ai pensé à toi quand j'ai trouvé des informations sur l'Inipomp ("antisécrétoire gastrique", ou encore "inhibiteur de sécrétions"), et voulais te demander ce que en penses en tant que chimiste : - Sur le principe actif, le Pantoprazole sel de Na sesquihydrate, j'ai trouvé sur un site dédié ceci : "La molécule de pantoprazole porte le groupe fonctionnel sulfoxyde, c'est donc un composé organo-sulfuré. Son atome de soufre est asymétrique, rendant la molécule chirale qui se présente donc sous forme de deux énantiomères ." - Sur les excipients, on trouve ceci, ce qui à mon avis fait vraiment beaucoup : "Excipients communs : Ammoniac solution concentré, Calcium stéarate, Citrate de triéthyle, Crospovidone, Encre pour impression, Fer jaune oxyde, Fer noir oxyde, Fer rouge oxyde, Gomme laque, Hypromellose, Mannitol, Polysorbate 80, Povidone K 25, Povidone K 90, Propylèneglycol, Sodium laurylsulfate, Titane dioxyde. "Autres excipients (spécifiques à certaines formes) : Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, Eudragit L 30D, Sodium carbonate, Sodium carbonate anhydre." Sur mon site source, suit une liste d'effets indésirables assez longue, comprenant des choses pas si anodines que ça... : http://www.eurekasante.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gf040001-INIPOMP.html Merci pour ta réponse. @Tous : Je viens de découvrir, un peu par hasard, des descriptifs/historiques très détaillés, en anglais, sur les technologies Elisa et les anticorps et réagents monoclonaux (Answers.com me semble être un moteur de recherche assez intéressant) : - http://www.answers.com/topic/elisa (pour le plus détaillé, descendre sur la page jusqu'à la définition par Wikipédia) - http://www.answers.com/topic/monoclonal-antibody Peut-être cela pourra-t-il apporter quelques lumières aux dissidents et visiteurs du forum suffisamment avertis ? Amitiés
  11. De rien Dorade, Tu nous parles de stress, et ce que tu nous dis me confirme un peu dans le sens de ma réponse d'hier. Quand tu nous dis : "Quand a l'inipomp que je prend , je n'ai jamais fait de recherche d'ulcère , on me l'as conseillé fortement , mais avec le temps qui me manque , je boss beaucoup et de nuit en plus ... "donc je n'ai jamais approfondi , vu que ce médicament me soigne , et que mon doc m'avait dit que des gens le prenaient toute leur vie ... j'me suis jamais trop posé la question , j'ai commencer a le prendre j'avais 17 ans , car j'avais une sensation désagréable au niveau de l'oesophage , qui était du a mes reflux gastrique, enfant j'ai toujours mangé énormément d'acidité , plus les soucis qui s'ajoute avec le stress bref tout le bon mélange pour avoir un ulcère" "6 mois apres avoir perdu mon grand frère j'ai eu dans le corps des douleur très très bizarre qui ont duré plus de trois mois , des sensation de gènes qui venait toute les 5 seconde , bref j'était vraiment pas bien , mon stress c'est empiré " >> L'analyse que j'en ferais, c'est que les associations de causes et d'effets de tes symptômes sont non seulement ton fait, mais aussi celui de ton médecin soignant. Il n'est pas sûr du tout que ton problème gastrique à 17 ans ait été une conséquence de l'acidité de ton alimentation durant ton enfance, c'est probablement quelque chose à relativiser un peu, car fatalement lié entre autres à des faits de parole et à une part d'imaginaire. Concernant encore ce problème de reflux gastrique, je trouve un peu bizarre d'abord que le médecin t'ait mis sous Inipomp, parce que ça a l'air d'être un drole de machin. Sa compostion d'abord, et le principe actif de base, le prantonazole, est un inhibant de secrétions... qui peut peut-être provoquer un déséquilibre quelque part, si par exemple il peut agir agir indiféremment sur les secrétions gastriques et accessoirement sur d'autres.En tout cas, par son propos le médecin t'a en plus mis sur la voie d'en prendre un peu tout le temps, de manière régulière et durable dans le temps. Et il a fait une association de principe entre tes symptômes et un risque d'ulcère qui me semblerait peut-être un peu forcée, parce que dans l'idée que je m'en fais, les risque d'ulcères ne doivent concerner que bien rarement des patients de 17 ans, vu que ce sont des choses qui se développent à la longue et surviennent en général bien plus tard dans la vie, enfin... pour ce que j'en ai compris... En tout cas, on voit bien que tes propres associations de symptômes avec des maladies possiblement graves tendent à converger avec celles de certains médecins et de la médecine, ce qui, options approximatives en matière de thérapies médicamenteuses aidant, peut contribuer de façon non négligeable à renforcer l'importance et la chronicité de divers symptômes et affections douloureuses, sinon leur aggravation avec le temps. Ensuite, il y a ton historique de situations de stress bien réelles, si tu travailles beaucoup et de nuit par exemple. Quant à la perte de ton grand frère, outre le stress qui a pu l'accompagner, c'est certainement en plus quasiment de l'ordre du traumatisme psycho-affectif. Et là, si tu avais pu, au lieu de tout intérioriser jusqu'à ce que cela entraîne des effets de sursomatisation, penser que peut-être une assistance psychothérapeutique t'aurait été utile, il se peut bien que la sursomatisation ne serat pas survenue, ou en aurait été très atténuée dans ses effets et conséquences. A ce propos, un psychothérapeute de ville (d'obédience soit en médecine psychiâtrique, soit psychanalytique), aurait peut-être pu aller plus loin que ne l'a fait ton neurologue, encore qu'il t'ait déjà un peu tiré d'un mauvais pas. Mais c'est sûr aussi que dans tes âges, on peut vivre beaucoup certaines choses plus au niveau du corps et des sensations que sur un plan plus réfléchi et passé au tamis de l'analyse intellectuelle, question de vitalité, de libido diraient les freudiens, et de culture acquise et d'expérience par rapport à la complexité du vécu telle que nous avons tous à l'assumer... En même temps, pour ton âge, tu fais quand même preuve d'une grande capacité de prendre du recul et de faire la part des choses. Pour tes effets d'oreilles bouchées qui t'obligent à des efforts pour déglutir, ça veut dire que c'est lié au système buco-maxilaire, mais ça ne prouve pas grand chose pour autant, à mon avis, sur la gravité des causes du symptôme. C'est à peu près certain que cela doit nécessiter une thérapie médicamenteuse, et que seul peut-être un spécialiste peut te procurer le meilleur diagnostic et la meilleure posologie, et de même pour ton adénopathie (peut-être liée à la rétention au long cours de divers "sucs" et liquides organiques ?). Je crois un peu que l'ensemble peut dénoter un syndrome inflammatoire, peut-être lié à l'usage de l'Inopomp ou peut-être pas, et/ou à l'usage d'autre médicaments éventuellement contre-indiqués que tu as pu prendre, et qu'il ne faut pas obligatoirement s'en affoler, et encore moins penser au sida viral : même en entrant dans certaines questions de système immunitaire liées à l'inflammation et à des symptômes douloureux ou gênants et préoccupants, de toutes autres approches que celle du "sida viral" doivent pouvoir à coup sûr être moins dangereuses et bien mieux appropriées. Et attention aussi à l'automédication et aux médecines naturelles et alternatives, ce n'est sans danger ni sur le plan des conséquences physiologiques, ni sur le plan des risque d'enfermement psychologique dans toutes sortes de variantes de pseudo-hygiénisme et même de quasi sectarisme organisé à des fins lucratives par de véritables escrocs, ou des "illuminés" (pour qui les séropositifs notamment peuvent être parfois des victimes de choix). Encore une chose : la place et le rôle du patient dans la relation médecin-patient est cruciale, il s'agit toujours de rester autonome et critique tout en préservant la meilleure relation humaine possible avec son médecin et les autres soignants. A mon avis, si c'est ton médecin qui prend l'initiative de t'orienter vers le dépistage du sida, c'est soit que tu lui en as trop dit sur ta vie privée et ta sexualité (tu l'as mis sur la voie), soit qu'il est aussi polarisé là-dessus de son côté... ou un peu des deux... Si tu le prends pour un confesseur sur le plan de tes moeurs, il te répondra en tant que tel, et, si jamais il est plus ou moins aveuglément acquis au principe de primauté des critères de santé publique en vigueur, il pourra t'engager sur des voies autres que celles de ton intérêt personnel, en termes de santé comme sur d'autres questions. Je te souhaite de surmonter au mieux tous ces problèmes, en espérant de tout coeur ne pas être trop dans l'erreur dans ce que je t'en dis. Si tu le veux, tu peux nous dire quels autres médicaments tu as pris pour tes maux de tête et autres symptômes, au cas où cela fournirait d'autres explications. Ou ausi poursuivre le dialogue ici comme tu en éprouves le besoin. Amitiés à toi !
  12. Dorade, A mon avis il est certain que tes problèmes relèvent en partie de somatisations liées à tes angoisses et à tes représentations du sida et peut-être de la maladie en général. Pour le torticolis, les maux de tête et les problèmes d'oreille, cela peut être dû à des contractions musculaires. Un simple nerf pincé au niveau du cou peut provoquer une douleur lancinante qui parfois se propage sous forme d'inflamation dans un tympan. J'en ai fait l'expérience souvent, car cela revenait régulièrement pour moi, jusqu'au jour où j'ai remplacé l'ibuprofène avec lequel je me soignais (un antalgique et anti-flammatoire à doses plus fortes), par du simple Doliprane : à partir de là mon problème a cessé d'être récurrent. Récemment j'ai eu une forte douleur plusieurs jours dans une oreille, mon mèdecin m'a parlé d'inflammation, m'a prescrit des gouttes auriculaires de Panotile + du Doliprane, et tout s'est résorbé en 4-5 jours. Pour tes ganglions et l'adénopathie, ce peut être lié à une sursomatisation suite à tes angoisses. A une époque où je m'immergeais à très haute dose dans les analyses dissidentes et la littérature médico-scientifique sur le sida, si je me laissais aller à trop faire le lien avec divers aspects de mon histoire personnelle, cela finissait parfois par m'angoisser tellement que j'avais un ganglion qui enflait sous une aisselle. Mais à chaque fois je me disais que c'était un processus de somatisation assez logique, et tout redevenait normal dans les 48 heures. Conclusion : le corps peut très bien somatiser et sursomatiser avec des conséquences importantes au plan physiopathologique via des représentations purement mentales et idéelles. En revanche, je viens de voir une notice de l'Inipomp sur le web, et sans être nullement médecin ou biochimiste, la composition ne m'en semble pas trop anodine. Je ne suis pas compétent pour juger du principe actif, sinon qu'il inhibe les secrétions de l'estomac, mais on peut lire dans le descriptif des excipients : "Ammoniac solution concentré, Calcium stéarate, Citrate de triéthyle, Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, Crospovidone, Encre pour impression, Fer jaune oxyde, Fer noir oxyde, Fer rouge oxyde, Gomme laque, Hypromellose, Manitol, Polysorbate 80, Povidone K 25, Povidone K 90, Propylèneglycol, Sodium laurylsulfate, Titane dioxyde. Autres excipients (spécifiques à certaines formes) : Sodium carbonate, Sodium carbonate anhydre." Cela me semble assez surréaliste ("ammoniac solution concentré"... "encre pour impression" !..) et pas vraiment rassurant. Pourquoi en prends-tu depuis si longtemps ? As-tu un ulcère ? Pour ma part, je ne sais pas du tout si il peut y avoir ou non un lien entre la prise de ce médicament et tes symptômes. Peut-être pour les maux de tête ? Mais je note d'une part que les douleurs musculaires sont incluses dans les effets secondaires possibles. - Et aussi que l'Inipomp peut occasionner des hépatites et/ou une baisse des globules blancs ou des plaquettes dans le sang. En d'autres termes, ces 2 effets secondaires font partie des cas de symptomatologie pouvant très bien passer à tort pour ayant un rapport probable avec le sida. C'est pourquoi je crois que ce serait une fausse piste pour toi de t'orienter tête baissée vers un test de dépistage du sida. Les adénopathies aussi (comme les doueurs du tympan) sembleraient être des affaires d'inflammation avant tout, peut-être bien plus que de maladies virales ou rétrovirales. Jibrail te répondra certainement à ce sujet, mais ce qu'impliquerait un test du sida, ce serait une approche très particulière, sinon purement biaisée, de la plupart de tes pathologies, avec la contrainte énorme et les dangers évidents de la prise d'antirétroviraux de façon permanente si la roulette russe des tests te décrétait séropositif. La sidologie en l'état échappe en grande partie à la rationalité. Elle est réductionniste et fantasmatique entre autres parce qu'elle relève d'une politique sanitaire spécifique où la fabrication sociale de la réalité a une large part. En France (à l'INSERM), la politique médico-sanitaire concernant le sida a été conçue et élaborée selon un modèle issu notamment d'études d'histoire socio-médicale sur l'approche de la tuberculose avant sa quasi-éradication grâce à la péniciline. Dans les faits, cela implique une forme de pratique de la médecine où dès qu'on y met un doigt on peut se faire un happer un bras et tout le reste...
  13. A propos de Peter Duesberg, enore : Juste un petit mot pour signaler à qui lit l'anglais que de larges extraits du livre de Harvey Bialy publié en 2004, Oncogenes, Aneuploidy, and AIDS: A Scientific Life and Times of Peter H. Duesberg, sont accessibles via Google Books : http://books.google....epage&q&f=false
  14. Bonjour Sourdon, A propos de l'Isenstress, Jibrail pourra sans doute t'en dire un peu plus, mais déjà, il me semble bien qu'il y a un an environ celui-ci à été mis sur une liste de médicaments sous surveillance par le bidule qui a remplacé l'Afsaps en France, ainsi je pense que l'Efavirenz.
  15. Ce serait trop long de tout expliquer, c'est un peu un sentiment, et l'idée que la société a eu toutes sortes de résistances à accepter le lien de couple chez les gays, et tout ce qui faisait socialité entre les gays et permettait leur apport spécifique à la culture en général, etc. Et puis avec l'histoire du sida et de ses grands rituels médiatiques, on s'est retrouvé bien souvent avec un profond traumatisme très gravement occulté en termes de ses véritables causes et de ses véritables effets, et avec un monde associatif gay plus ou moins encadré par Aides et autres assos de lutte contre le sida... et de "prévention" plus ou moins indifféremment de la maladie et de ce qui pouvait y conduire, le résultat étant que finalement beaucoup de gays ont répondu parfois par une survalorisation des pratiques transgressives, et dans l'ensemble ont surtout fini par avoir peur à juste titre de ce que la société et, le plus triste, peur les uns des autres, peur du couple, peur des rencontres sans lendemain, peur de sortir des sentiers battus et des schémas de pseudo-affirmation de soi imposés par la culture médiatique des établissements gays et autres oscillant entre le porno et la mode, ceci aboutissant à une américanisation/acculturation aussi violente que décervelante - avec décibels assourdissants, langage des clips vidéos, encouragement de la frime et du jeu sur les apparences, et tutti quanti. Dire que les gays veulent "le pouvoir et la reconnaissance", je me demande un peu si ce n'est pas une interprétation de journalistes qui au fond ne veut pas dire grand chose. Pour quelq'un comme moi qui a été jeune dans les années 70 et qui a vu une évolution plutôt positive jusqu'en 81-82 en termes de véritable émancipation des homosexuels, j'ai beaucoup de mal à m'y retrouver dans le monde gay d'aujourd'hui, face auquel j'éprouve souvent un mélange d'indifférence, de colère, d'incompréhension, et en même temps bien sûr une indestructible sympathie malgré tout...
  16. Pour ma part, compte tenu de mon expérience et de ses résultats toutes proportions gardées assez positifs en termes d'état de santé, rétrospectivement, "l'hygiène de vie" tiendrait surtout à l'élaboration subjective d'une certaine idée de la réalité et des enjeux du potentiel psycho-somatique du sujet. Dans mon cas, c'est lié à l'acquisition régulière et progressive sur le très long terme d'une culture personnelle s'appuyant beaucoup, mais pas exclusivement, sur des grilles théoriques freudo-marxistes, et en même temps à l'approfonissement et à la mise en acte d'une culture et d'une philosophie entre autres résolument antistaliniennes et dénuées autant que faire se peut de tout dogmatisme comme de tout anti-intellectualisme, ainsi que de tout enferment dans des conceptions identitaires et fascisantes de la culture, du politique et du social. Par ailleurs, je pense que les gays sont allés beaucoup trop loin dans certains processus de dissociation du sexuel et de l'affectif allant de pair avec une regrettable dévalorisation de fait de la relation interpersonnelle à deux ou plus collectivement et, à titre de retour plus ou moins bien compris du refoulé, allant de pair avec une certaine survalorisation de la relation interpersonnelle ne reposant pratiquement plus que sur une sorte d'adéquation de circonstance entre la rareté et la valeur. Le grand paradoxe est peut-être qu'une société majoritairement hétérosexuelle et acquise à un certain social-libéralisme a eu tendance à produire, via le sida, une vision très ambigüe de la population homosexuelle devenue à la fois danger majeur et emblême du groupe en tant que victimaire, vision en réalité justifiant, sous couvert d'intentions compassionnelles sincères ou prétendues mais dans l'ensemble d'une hypocrisie sans nom, la mise en place et la pérennisation de dispositifs de contrôle tendant, dans les faits, à réactualiser tous les processsus de ghettoïsation et tous les fantasmes d'éradication de "moeurs" traditionnellemnt considérées comme "contre nature". Ainsi, les gays ont aussi pas mal de circonstances atténuantes à leurs erreurs, puisqu'ils étaient confrontés simultanément, et à leurs prises de conscience d'une diabolisation millénaire de leur sexualité, et, parallèlement à une approche socio-politique intéressée de leur présence et de leurs façons d'être impliquant chemin faisant leur médicalisation mortifère à outrance avec un alibi médico-scientifique, à une marchandisation sans scrupules, via l'acceptation sous conditions de leur droit à la satisfaction de leurs pusions sexuelles à titre de besoin vital, de leurs plus légitimes aspirations en termes d'humanisme, de droits de l'homme et de libertés. Bref, ils auront été, et seront sans doute encore longtemps, des dindons de la farce, et non des moindres, des tristes jeux de cache-cache entre l'Etat et le marché, entre l'étatisme et l'ultralibéralisme, entre le sexisme et l'antisexisme, entre l'intégrisme religieux et le possible dévoiement de l'athéisme en néo-fascisme ou néo-stalinisme, entre le scientisme et son revers l'obscurantisme, et ainsi de suite...
  17. En vrac et rapidement : - Pour la question 4 de Vituri, celle-ci induit un saut de formulation et de raisonnement auquel il faut à mon avis apporter un correctif : côté dissidence comme côté orthodoxie, ce n'est en aucun cas la séropositivité en soi qui est transmissible (sauf par contamination psychologique liée à l'incitation au dépistage), mais bien les divers facteurs susceptibles de l'occasionner, facteurs réels et/ou prétendus à l'analyse approfondie desquels les dissidents alertés par des scientifiques minoritaires en sont venus à soutenir et développer une démarche de remise en cause de la thèse du virus. De toute façon, il y a là aussi un glissement de formulation hautement symptomatique dans l'usage courant, puisqu'en fait de virus, ce qui est revendiqué par la très large fraction de la communauté scientifique systématiquement complice/instrument de la réthorique propagandiste, le véritable objet discursif est un RETROVIRUS, et en aucun cas un simple virus. - Pour la question 3, doit-on ou non effectuer le test ? quand ? pourquoi ? Mon opinion est beaucoup plus proche de celle d'Aixur que de celle de Jibrail. Personnellement, pour ce qui est de la période allant de 1984 (année d'apparition des tests) à 1995 (apparition des trithérapies et baisse considérable du dosage de l'AZT), et aussi du reste pour la période ultérieure jusqu'à ce jour, je suis certain à 200 % que je ne dois d'être encore en vie, ainsi que mon état de santé satisfaisant actuel, qu'à mon choix initial, sur lequel je ne suis jamais revenu, de ne jamais, absolument jamais, sous quelque prétexte que ce soit, me soumettre à un test du sida. - Pour les 3 liens insérés ci-dessus par Jibrail (ITV d'Eleni Eleopoulos, articles de Valendar Turner et Neville Hodgkinson), ils me permettent d'éprouver directement une fois de plus ce que j'ai déjà noté et fait remarquer à plusieurs reprises, à savoir que même pour un francophone lisant l'anglais sans effort fût-ce un anglais passablement spécialisé et abordant des sujets d'une grande complexité, la langue étrangère fait écran et atténue fatalement l'acuité de la réception et de la compréhension du message (et encore plus avec la langue orale des vidéos et documents sonores) - ce pour ne rien dire du bien plus grand nombre de personnes qui ne lisent ni n'entendent l'anglais en question sans effort, sinon pas dutout. C'est je pense un des gands facteurs explicatifs de la marginalisation des dissidents scientifiques et, de manière plus générale, d'un tragique manque à saisir toute la portée de certaines publications anglo-saxonnes, avec pour résultat que faute de traductions, et aussi de diffusions de celles-ci au-delà de l'internet, toutes ces informations plus ou moins sensibles, toutes ces explications et prises de position argumentées, n'ont pu dans un pays comme la France constituer plus qu'un très vague bruit de fond charitablement maintenu à ce stade par la communauté médico-scientifique et son infanterie du côté du "travail social", ainsi bien sûr que par les pouvoirs publics, la presse et les médias. - Je viens de lire les paragraphes de l'article de Val Turner concernant le rôle et les positions de Peter Duesberg. Dans l'ensemble, son exposé me semble clair, pondéré et équilibré. Toutefois, je ferais 2 critiques portant, l'une sur l'appelation générique employée à propos de Duesberg, qui est qualifié de "virologue", alors qu'en fait il me semble être plutôt cancérologue. Mon autre critique porterait sur un défaut d'accord grammatical dans la traduction : "Eleopulos a rappelé qu'il est démontré depuis longtemps que les conditions oxydantes telles que celles prévalant chez les malades du SIDA et dans leurs cellules mises en culture génère des rétrovirus internes (endogènes) dans les cellules dont l'ADN n'avait auparavant subi aucune contamination de l'extérieur (12, 14, 15, 71, 72)." >> Il faut bien sûr lire "génèrent", au pluriel. - Quant à l'article d'Hodgkinson traduit en français, je le trouve non seulement fourmillant d'informations inédites, mais tout à fait saisissant et bouleversant par sa qualité de raisonnement et d'analyse, ainsi que par la sorte de panorama que de ce fait il brosse - qu'il s'agisse de ce à quoi ce grand journaliste a été confronté personnellement en termes de censures, ou de la vue d'ensemble qui se dégage de ses investigations telles qu'il les rapporte. Pour ceux à qui j'ai soumis certains aspects des choses en privé, j'ajouterais que je suis très intrigué par un passage de l'article de Hodgkinson concernant Robert Gallo : "Robert Gallo, chercheur du gouvernement américain à la tête de l'équipe responsable de cette apparente percée décisive, confirma lors de cette conférence de presse que, pour lui, il était clair que c'était un nouveau rétrovirus qui provoquait le SIDA,[3] probablement le même que celui découvert par l'équipe de Luc Montagnier à l'Institut Pasteur (Paris), et qu'un test sanguin fiable "pouvant rapidement sauver des vies humaines" avait été mis au point. [4] Gallo déclara aux journalistes que le test sanguin avait pu être mis au point "parce que le problème de la production en masse avait été résolu". A tort ou à raison, cela me renvoie pour ma part à toutes les questions angoissantes que je me pose concernant d'une part le rôle de l'USAMRIID et du Colonel David Huxsol de 1977 à 1987, d'autre part toutes les zones d'ombre du Special Cancer Virus Program et de sa genèse du milieu des années 1960 (sinon bien avant) à la fin des années 1970. (Voir aussi l'émission TV de Tristan Mendès-France dans la rubrique vidéos du forum)
  18. Vituri, Merci pour ce message : Pour ma part, c'est tout à fait le genre de témoignage qui m'intéresse et me paraît capital. Je n'ai pas le temps dans l'immédiat de te faire mes réponses à tes questions numérotées, idéalement ce pourrait être assez long. Mais dès que possible, je vais te répondre un peu plus longuement. Jibrail, bravo pour nous rappeler l'existence et les écrits de Neville Hodgkinson, un ancien journaliste scientifique du Times qui a publié un livre dont il est absolument scandaleux qu'il n'ait encore jamais été traduit en français. Meilleurs voeux à tous !
  19. Heu... d'après ce qu'en dit Jibrail, ce sont les lymphocites T qui seraient congelés pour être "exposés au virus", puis "reprogrammés". Pour parler d'un sujet voisin, j'ai appris un jour que dans le cas de la récupération de sperme en vue de la procréation médicalement assistée, si le donneur est séropositif, il existe à Paris une technique consistant à "rincer" le sperme pour qu'il ne transmette pas le "virus". Selon ma source, les modalités d'application de la technique en question seraient d'ailleurs tout aussi approximatives qu'industrielles...
  20. Jibrail, tous, Je n'ai même pas cliqué sur ton premier lien. En revanche oui sur le second, et sur le lien d'accès à l'article complet, que je ne juge pas utile de lire intégralement vu mon manque patent de spécialisation, et vu aussi la complexité sémantique hautement semi-codée de l'exposé, où les "chimeric" et autres qualificatifs ad hoc brouillent les pistes à loisir pour les profanes. Ce que je relève comme toujours - en lisant délibérément en diagonale - en termes d'analyse sémantique/discursive, c'est globalement la référence à des notions émanant de la théorie de l'information et d'une linguistique inféodée de manière on ne peut plus impressionniste à ladite théorie et à ses applications communicatoires, avec "receptors", "receptor-mediated", "express" (plusieurs occurrences - il ne manquait que des emprunts involontairement polysémiques à la linguistique de Hjemslev et à l'idée culturelle d'Expressionnisme pour corser la sauce !), et aussi, dans les sous-bassements, des notions très librement inspirées du bon vieux behaviourisme, telles que "costimulatory domain", ou encore issues du jargon statisticien le plus "poétique" et réducteur, comme dans "normalization of blood counts" - a priori pour cette dernière expression, cela va presque de soi désormais pour le profane "cultivé", mais dès qu'on y réfléchit, l'importation de "normalization" à partir entre autres du champ sémantique propre au jargon d'une certaine politique internationale est tout de même assez fascinant... BREF, A MON SENS, NOUS SOMMES EN PLEINE COMMUNICATION SCIENTIFIQUE DE TYPE, VOIRE DE STYLE, RESOLUMENT "POST-MODERNE". Enfin, last but not least, on apprend par cet article que " The trial was approved by the institutional review board at the University of Pennsylvania", où a été soignée la petite Emma, et que "No commercial sponsor was involved in the study." C'est intéressant de l'apprendre, parce que selon l'article NYT, désormais Novartis s'est mis sur le coup. Pour revenir à ce qui m'a d'abord retenu dans l'article du NYT, c'est quelque chose que j'ai perçu à la fois comme une grosse inconséquence et comme une sorte de contradiction dans les termes. En effet, pour le commun des mortels, quand on nous parle du recours à des virus du sida / VIH "désactivés" ou "incapacités" ("disabled"), ou que sais-je encore du même acabit, on ne peut pas ne pas avoir tendance à en conclure que le dit VIH serait entièrement maîtrisé, voire que les problèmes de traitement de la cause initiale du sida viral seraient scientifiquement et techniquement résolus (et je n'ose pas écrire plutôt "technologiquement", encore que cela serait certainement plus exact) ! Bref, surtout quand on a pris connaissance de ce que tu relèves à juste titre, à savoir la dimension très expérimentale du procédé, ce sur des cas jugés désespérés, et a fortiori si tu peux avoir raison comme je le crains fort sur le problème de la destruction non sélective des cellules B, je crois qu'on est en droit de se dire que, comme d'habitude, tout cela n'est pour le moins nullement exempt ni de scandaleuse langue de bois ni de tragique "foutage de gueule" (comme dirait Cheminot) à tous les étages.
  21. Une info troublante parue récemment dans le New-York Times : http://www.nytimes.c...=tw-share&_r=1 Une fillette atteinte de leucémie aurait été sauvée à Philadelhie au moyen "d'une forme désactivée qui cause le Sida pour reprogrammer [son] système immunitaire de façon à tuer des cellules cancéreuses". Selon l'article : Alors, il serait donc possible de "désactiver" le VIH ?!
  22. Rebayima : Certes, le raisonnement dans l'absolu est intéressant et donne beaucoup à penser ! Ceci dit, je pense que même le docteur La Mort n'aurait pas été assez vicelard et stupide pour voir quelque utilité à répandre le bacille dans les mines. La tuberculose est une maladie typique des mineurs depuis qu'elle a été repérée et définie et depuis qu'il y a des mines. En revanche, renverser la vapeur et insinuer sinon affirmer que puisque la tuberculose est une conséquence d'un affaiblissement du système immunitaire, la véritable et quasi unique cause de la tuberculose ne serait autre que le VIH est complètement folle : en effet, dans ce cas là, puisque et depuis que l'on sait venir à bout de la tuberculose, cela ne signifierait-il pas pratiquement que l'on sait neutraliser les effets du VIH, ou du moins certains de celui-ci et non des moindres ? En revanche encore, comme je l'ai dit, si la tuberculose est une conséquence d'une "infection" au VIH (26 % de dépistés séropositifs chez Lonmin en 2003) et si celui-ci se transmet essentiellement par voie sexuelle, les compagnies minières sont pour tout ou partie exonérées de la prise en charge de la tuberculose à titre de maladie professionnelle causée par les conditions de travail, la nature de celui-ci, et les conditions d'hygiène et sanitaires dans les lieux de vie à proximité des mines. il est à peu près certain que pour les compagnies minières et la Global Buisness Coalition, c'est un calcul du moindre frais et de la moindre responsabilité dans les dommages sanitaires subis par leur personnel qui dicte leur investissement dans le dépistage et la prise en charge du sida par les entreprises. Jibrail, tous : Je viens de relire la page où Duesberg expose sa démonstration de l'isolation du VIH. Avec certes pas mal de doutes - qui n'en aurait pas y compris chez des biologistes et médico-scientifiques honnêtes et authentiquement conséquents ? -, j'aurais tendance à penser que c'est d'un bout à l'autre un massacrant exercice d'ironie dénonçant en creux la part impardonnable de logique circulaire inhérente à la méthode du "clonage". Je peux me certes me tromper. Sa communication d'août 2011, en tout cas, même si elle vient bien tard, fait oeuvre de salubrité publique en explicitant à quel point au niveau du discours vulgarisateur il y a eu une coupable duplicité réthorique ne serait-ce que via l'exploitation du terme "virus" - à commencer par et jusque dans l'acronyme VIH/HIV - en lieu et place de "rétrovirus". Au passage, il semble aussi donner à penser que vu les caractéristiques réelles des rétrovirus, y compris le mal nommé VIH/HIV, à la limite on n'a même pas besoin d'aller chercher des "endorétrovirus", pour ne rien dire du curieux glissement qui s'est opéré à un moment donné vers les "lentivirus". De toute façon, "The Emperor's Virus" et sa version sous-titrée en français (http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17420-traduction-video-bonus-house-of-numbers/#entry314861) nous donnent je pense à peu près tous les éléments pour y voir aussi clair que l'on puisse y voir - et nous offrent au passage une démonstration en acte que la barrière des langues et la difficulté à réaliser et diffuser des documents en traduction auront hélas beaucdoup joué en défaveur de la dissidence scientifique. Même si on lit/entend l'anglais sans trop de peine et si on est parvenu à se familiariser avec le genre, les tournures et le vocabulaire spécialisés de la littérature scientifique dans cette langue, celle-ci n'en fait pas moins écran, induit une part de flou, et atténue considérablement les effets de la compréhension que nous pouvons en avoir comparativement au degré d'acuité de ce que nous sommes en mesure de comprendre dans notre langue maternelle pour peu que nous soyons un minimum éduqués et cultivés. Comme de plus des textes courts ne contiennent ni les mêmes données ni les mêmes messages que des livres entiers et idem pour les vidéos et documents audio, beaucoup d'entre nous - qui sommes de plus une infime minorité - n'auront eu souvent qu'une vision atténuée sinon tronquée de l'importance et de la pertinence du travail des dissidents scientifiques. C'est pourquoi je suggère aux dissidents de bonne volonté de laisser de côté au moins pour le moment les aspects et accents les plus réducteurs de la polémique entre Peter Duesberg et le Perth Group, et d'aller lire d'urgence la traduction en français du bouquin historique de Duesberg en cours de parution à Bruxelles : http://www.resurgence.be/150-l-invention-du-virus-du-sida-h-duesberg-9782874341267.html
  23. ""Since infectious HIV DNA has been isolated from infected human cells that is free of HIV's own proteins and RNA as well as from all cellular macromolecules," Au moins pour un lecteur francophone, la tournure mise en oeuvre est assez précieuse et elliptique, et l'écriture littérale n'y reflète sans doute en réalité aucune erreur grammaticale, et il doit falloir lier en français : "Puisque de l'ADN de HIV infectieux a été isolé (dans) de(s) cellules humaines infectées tout en étant libre [that is free of] de ses protéines et de son ARN aussi bien que de toutes macromolécules cellulaires,"... Reste bien sûr ensuite à (re)voir de quoi il retourne lorsque l'on parle de "clones d'ADN infectieux"... Cet exemple pour montrer que l'exercice interprétatif nécessite à tous égards de dépasser bien des réflexes de lecture et de compréhension de la performance linguistique et particulièrement de sa forme écrite dans telle ou telle langue, dépassement nécessaire tant sur les plans linguistique et littéraire que sur celui du rapport de l'interprète au savoir en biologie moléculaire, en immunologie, épistémologie, sciences du social et du psycho-social, sciences (du) politique(s) etc... Il est exact, comme le fait valoir Jibrail, que le parti pris d'expression des membres du Perth Group privilégie en général les vertus d'une patiente et méthodique démarche pédagogique. Mais toute l'affaire est bien trop complexe pour que l'adhésion aux vertus logiques et à l'efficience d'une telle démarche prenne inconsidérément le risque de concourir à seulement occulter et dévaloriser les spécificités d'une démarche et d'un style aussi différents que ceux de Peter Duesberg. A titre de thèse, j'avancerais qu'une grande partie du problème dans le cas d'école très limite du sida et de sa dissidence se ramène à une problèmatique relative à l'Ordre du Savoir, au partage du Savoir, et aux enjeux philosophiques et éthiques inhérents aux pratiques des Gens de Savoir, quitte à devoir envisager celles-ci jusque sous un angle quasiment ethnologique (ne fut-ce que pour en débusquer l'arrière-fond crasseux d'ethnicisme et d'oligarchisme).
  24. Donc, Peter Duesberg aurait invalidé partiellement au moins en 1996 ce que Victoria Harden affirmait à son sujet en 1992 ? En attendant (ce qui risque de durer pas mal de temps) de cliquer sur tous tes liens ci-cessus et d'affiner autant que possible mon jugment en prenant le temps d'avoir tout lu et décrypté, ce en fonction entre autres du contexte de notre discussion, dans ces textes en anglais hautement spécialisé auxquels les liens renvoient, n'as-tu pas remarqué l'exergue en tête de ton lien http://www.virusmyth...v/epreplypd.htm ? Je la reproduis ici : "Listening to both sides of a story will convince you that there is more to a story than both sides"- Frank Tyger D'ores et déjà, il me semble remarquer aussi une grossière erreur grammaticale dans la rédaction de la phrase ci-après : "Since infectious HIV DNA has been isolated from infected human cells that is free of HIV's own proteins and RNA as well as from all cellular macromolecules, HIV isolation has passed the most vigorous standards available today. In other words these infectious DNA clones meet and exceed the isolation standards of the traditional "Pasteur rules". Donc, compte tenu et de leur maniement bien indélicat des règles grammaticales élémentaires, et compte tenu de divers autres paramètres troublants, Duesberg et tous ses clones peuvent être tranquillement condamnés au bûcher ??? ____________________ Ma réponse : voir la citation en exergue de Frank Tyger que je reproduis ci-dessus. En d'autres termes, je suis en quête d'une vérité (de plus en plus en plus historique au fur et à mesure que le temps passe) par d'autres voies que celles exclusives de la croyance naïve en ce que disent des énoncés à statut "scientifique" institué et/ou à prétention de pouvant-valoir-pour-contestation-de-même-niveau-de-garantie-institutitionnelle-que-ce-qui-se-réclame-à-meilleur-compte-dudit-statut. Autrement dit encore, je trouve que certains accents de l'argumentation des membres du Perth Group, de même que certains accents de ta défense de ceux-ci et tes procédés consistant à rappeler systématiquement que l'argumentation du Perth Group vaut notamment sinon avant tout par comparaison avec le développement dans le temps des thèses et antithèses de Peter Duesberg, eh bien, quelque part, sans que je puisse déterminer de quoi exactement, tout cela me semble avoir valeur de symptôme sinon d'indice, tant du point de vue psychanalytique que du point de vue d'une science des textes et documents s'appuyant autant que faire se peut, dans ses buts de recherche à la fois historiographique et épistémologique, sur des principes méthodologiques élaborés à partir des acquis d'une sémiotique et d'une sémiologie issues essentiellement de la linguistique saussurienne. Rien de plus et de rien de moins. Et si, sans préjuger des vertus et limites respectives des uns et des autres, il y avait un style Duesberg de même qu'il y a un style Perth Group, un style Neville Hogdkinson, un style Crewdson, un style Farber, un style Victoria Harden, etc. ? (Pour comprendre un peu en quel sens je peux entendre "style" ici et ailleurs, voir un article d'un certain Ivan Almeida sur le style de Louis Hjelmslev (http://www.revue-tex...eida_Style.html) que j'ai glissé un jour dans l'incomparable grand fratras de ce forum...)
  25. Si je n'avais pas pu lire tous les articles scientifiques ni les livres de Duesberg, j'étais néanmoins resté dans un prudent scepticisme face aux défenseurs du Groupe de Perth et à leur manière de minorer assez systématiquement les travaux et le rôle de Peter duesberg. En particulier, j'étais toujours surpris sinon quelque peu choqué que l'on puisse en venir à affirmer que pour Peter Duesberg un virus du sida avait bien été isolé, certes à la nuance près qu'il était "passager" et "inoffensif". Dans un article de 1992, Victoria A. Harden, l'historienne attitrée du NIH (Institut national de la Santé US) affirme sans la moindre ambiguité que les positions de Duesberg sont entièrement basées sur le fait que l'isolation du virus n'a jamais été effectuée en remplissant toutes les conditions des postulats de Koch. Qu'elle cherche ensuite à justifier, avec un certain embarras, le fait que ces conditions ont pu plus ou moins légitimement être modifiées pour les besoins de la recherche du VIH est non moins évident. Toutefois, nul ne peut se permettre d'insinuer sans déformer outrgeusement la réalité que Peter Duesberg et les membres du Groupe de Perth n'auraient même pas en commun la contestation de l'isolation du virus selon les règles de purification requises par les postulats de Koch.
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