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Jardinier

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Tout ce qui a été posté par Jardinier

  1. @Aixur : Dans l'ensemble, tu fais quand même un peu fort, là ! Entre autres choses : antibios et aspirine ont peut-être 1 gros point commun, mais aussi des différences. @Manou : pour comprendre, si tu n'as pas déjà fait les mêmes recherches, pour ce qui est de la toxoplasmose, tu devrais regarder ici : http://www.ameli-sante.fr/toxoplasmose/toxoplasmose-definition-symptomes-et-complications-possibles.html - notamment au paragraphe "Les symptômes de la toxoplasmose chez les personnes immunodéprimées", Et ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Toxoplasmose - notamment au § "3.3,Toxoplasmose de l’immunodéprimé". Ce qui me semble particulièrement surprenant dans ce que tu nous a décrit, c'est la mention d'une encéphalite à CMV. A priori, selon les infos ci-dessus, l'encéphalite en question serait juste une conséquence de la toxoplasmose en cas d'immunosuppression. Ensuite, a priori un an de prise d'antibiotiques en continu, cela fait beaucoup. On peut comprendre que tu sois perplexe à ce sujet. Je crois qu'il faudrait essayer de voir quels ARV il prend en plus, avec quels effets possibles en interaction avec les antibios et le reste. Je suis désolé, pour ma part ce n'est pas de ma compétence. Peut-être Jibrail pourrait-il t'en dire un peu plus si tu nous donnais les précisions à ce sujet des ARV, je ne sais pas. Courage à toi et à ton ami. Merci de bien vouloir répondre à mes questions en fin de mon post précédent, cela me semblerait important pour que nous puissions tous comprendre un peu mieux.
  2. @Jibrail : On peut tous avoir un coup de fatigue et être distraits. Mais Manou a déjà donné une réponse à ta première question ci-dessus ("Ton conjoint prend des ARV en parallèle de son traitement de prévention de la toxoplasmose ?") dans son post auquel tu réponds : "Il prend actuellement des arv en bithérapie et toujours antibiotiques - sulfamides / antiparasitaires - pyriméthamine / folates pour la toxoplasmose." La bonne question ne serait-elle donc pas plutôt, éventuellement : quels ARV en bithérapie ? Enfin, il me semble... @Manou : Juste une ou deux questions plus ou moins pertinentes qui me viennent à l'esprit : Ton conjoint avait-il déjà entrepris une trithérapie ou une bithérapie quand il a commencé à avoir ses maux de tête et à perdre l'appétit ? Pourquoi avait-il fait le test ? Etait-il déjà souffrant avant de le faire ?
  3. Dans la discussion ci-dessus, à propos de mon rappel sur la théorie Vih=Sida conçue comme Dispositif, j'ai parlé d'"assujettissement bio-médico-social". Or, dans ma pensée, cette notion est assez évidemment à mettre en relation, que ce soit pour ce qui concerne le dispositif-sida ou d'autres questions et dispositifs, avec la notion de normes (et même, à propos du sida en particulier, avec la notion de "normalisation" comme propos et but - contestables tant du point de vue de leur genèse que de leur résultat, la dissidence scientifique du sida est bien placée pour le savoir - de "l'ingénierie sociale"). Finalement, je viens de trouver aujourd'hui un bref entretien, aux confins de la philo et des sciences humaines, qui me semble très bien résumer et éclairer, notamment en termes d'enjeux, le cadre conceptuel général de toutes ces questions. C'est ici : http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2014/10/pierre-macherey-le-sujet-des-normes.html
  4. Bon courage, Survivor, tiens nous informé. Cela fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, je pensais à toi. En résumé, les nouvelles que nous donnes sembleraient bonnes ? C'est encourageant que tu puisses expérimenter cet allègement de traitement et qu'il démontre peut-être sa faisabilité.
  5. Econoclaste, merci pour ta réponse. Je vais regarder le lien que tu as inséré. J'avoue que le contenu du dépôt de plainte d'Anthony Brinks au TPI, contenu qui partait complètement en vrille dans la seconde partie, m'avait un peu beaucoup dissuadé d'approfondir ma lecture des communications de ce journaliste/avocat (?) sud-africain. Pardon pour le ton de mes premiers messages, ils ne s'adressaient pas à toi en particulier. Je pensais surtout aux surinterprétations et aux infléchissements du débat par de non spécialistes de tous bords, qui finissent par se considérer comme ayant acquis des certitudes sur la base d'infos en plusieurs langues d'autant plus difficiles à interpréter qu'il faut parfois savoir compenser un manque de savoir scientifique, ne pas s'enfermer dans le jeu des références à des études scientifiques "prouvant" ce que l'on veut trouver en fonction de ce qu'on croit, etc., bref, surinterprétations où la "subjectivité" prend le pas sur tout le reste. Et à un niveau un peu plus spécialisé, le recours non suffisamment distancié de dissidents plus "scientifiques" à des études orthodoxes ou d'autres dans des domaines voisins mais cautionnant l'orthodoxie peut gravement faire problème. On y reviendra si tu veux, ainsi que sur d'autres questions que nous avons un peu défrichées ci-dessus.
  6. Bonjour, je viens de regarder une définition de la probénicide sur un Wikipédia : il est noté entre autres que "Il était jadis utilisé comme adjuvant dans les pénicillinothérapies." - https://fr.wikipedia.org/wiki/Prob%C3%A9n%C3%A9cide Donc, comme l'amoxiciline n'est pas en soi l'antibiotique dédié pour soigner la syphilis, ça peut sembler cohérent. Peut-être faut-il veiller à ce que ça ne pose pas de problème au niveau des reins. Sur les alternatives en cas de rupture de stock du produit classique, on trouve une information synthétique et claire, qui confirme ce que tu nous a exposé, peut-être avec quelques précisions utiles, ici : http://www.infectiologie.com/site/medias/Recos/2014-traitement-syphilis.pdf Bonne chance !
  7. Il me semblait que l'épisode du procès Parenzee était antérieur à celui du panel de Thabo Mbeki. De toute façon, nous ne connaissons des rapports entre le PG et Duesberg et la complexité de leurs tenants et aboutissants que ce qui en a filtré et a donné a lieu à des cascades d'interprétations aussi déformantes que polémiques et souvent trop relativisantes quant à la pertinence d'ensemble du phénomène de dissidence scientifique, logique discursive dans laquelle tu t'inscris encore quelque peu je pense dans ce dernier paragraphe de ta réponse ci-dessus. Je vérifierai quand j'en trouverai le temps la chronologie que tu présentes. Je ne connaissais pas cette alliance de Dusberg avec Magokba. D'ores et déjà, là-dessus, il me semble assez logique que Duesberg et Rethinking Aids aient considéré que la non isolation du virus du point de vue des règles du Protocole de Koch était acquise - notamment via les assertions répétées de Montagné dans ce sens dès la deuxième moitié des années 80 si je ne me trompe - , et que la problématique devait plutôt porter sur ce qui s'était joué au niveau des méthodes d'identification d'un virus lambda, possiblement de monpoint de vue et dans ma terminologie quelque peu sur mesure et de circonstance (fraudes scientifiques), méthodes dont Duesberg m'a semblé avoir surtout signifié implicitement qu'elles étaient un peu trop "efficaces" et incontestables pour être honnêtes. Mais peut-être est-ce encore bien plus compliqué que ça. Je vais te relire attentivement, réfléchir et te répondre en particulier sur ton développement de ta déclaration selon laquelle tu n'es pas "d'accord sur cette façon de travailler". Je répondrai par la même occasion à Jibrail, dont on peut saluer les efforts pour informer et formuler des analyses critiques le plus objectivement possible sur les problèmes des traitements ARV, l'évolution des stratégies de l'industrie pharmaceutique, etc., même si on n'est pas d'accord sur tout avec lui. A propos de l'article de Jane Orient, il me semble qu'elle a publié une information non négligeable, à vérifier certes, en signalant de manière précise et développée que Fauci a dû interrompre pour cause de dégâts iatrogènes trop importants une étude ayant pour but de démontrer la faisabilité et l'efficacité "préventive" des traitements précoces.
  8. Je ne vois vraiment pas quoi te dire, sauf que le tableau que tu nous brosses parle de lui-même à bien des égards. Mes excuses !
  9. Attention, c'est le médecin condamné par la justice qui déclare pour se justifier que le test du sida devrait faire partie des bilans de santé. Le reste de l'analyse sur la page de la TdG montre en revanche une responsabilité dans l'affaire de la part de la Commission de surveillance des professionnels de la santé et des droits des patients : "les juges [qui] invitent la Commission de surveillance des professionnels de la santé et des droits des patients (CSP) à statuer sur une sanction (à l'encontre du médecin condamné)." La condamnation porte sur un test de dépistage à l'insu par un généraliste "zélé", sur une personne parallèlement engagée dans un procès de divorce. Le médecin avait contacté la CSP, qui lui avait donné son autorisation pour informer de la séropositivité, toujours à l'insu du patient, l'épouse de celui-ci.
  10. Tu m'accuses de malhonnêteté au lieu de bien vouloir suivre la logique équilibrée et solidement argumentée de mon raisonnement, qui montre que le PG était sur la bonne voie dans son examen minutieux de différents aspects et problèmes technologique du virus tel qu'identifié et des tests Elisa, et qu'ils auraient très bien pu penser à développer la même démarche sur les technologies de comptage/contrôle des CD4. Mais pour cela il aurait fallu qu'ils n'aient pas commencé à s'obnubiler sur le stress oxydatif pour se justifier, en s'en tenant chemin faisant à un postulat selon lesquels les tests séropositifs indiquaient une pathologie importante quelle qu'elle soit. Ce sont eux notamment, avec la voie qu'ils ont adoptée, qui ont détourné les dissidents de la piste pouvant déboucher sur l'examen critique des technologies de comptage jusqu'à ce que Baker finisse par y penser et s'en préoccuper, ou du moins par publier des études et résultats, sans préjuger que d'autres aient été informés de leur côté de ce qu'il a montré et n'aient pas publié leurs informations et/ou ne les aient pas fait relayer. C'était louable de ta part de présenter en nous demandant notre avis des études tendant à minimiser la validité de la thèse d'une transmission sexuelle de pathologie(s) hypothétiquement liées au stress oxydatif. Sauf qu'au stade actuel de notre dialogue, non seulement tu m'a gratifié in fine d'un jugement moral sanctionnant, donc d'un procès d'intention et d'une critique pratiquement ad hominem, mais d'un bout à l'autre, comme Jibrail, tu te laisses aller à de grossiers et insidieux paralogismes au nom de je ne sais quelles motivations et quelles obsessions en relation avec la sexualité en lieu et place de raisonnements plus rigoureux et sensés. Pour ce qui est des propositions de théories alternatives de Duesberg, la différence est que les membres du PG ont franchi un pas consistant à tenir un discours assurant que, même sans qu'une théorie alternative ait été dûment étudiée sur le plan expérimental, ils étaient certains d'avoir raison au moins sur ce point concernant la signification de la séropositivité, ainsi donnant un blanc-seing à l'orthodoxie pour persister dans la politique de "prévention" par le dépistage. D'ailleurs, quand Crumbs à livré son iconographie pour le document "AidsTrap", qui avertissait sur les dangers et l'utilité très incertaine du dépistage, ils se sont empressés de faire un mesquin procès d'intention à Rethinking Aids, lequel montrait si besoin en était jusqu'à quel point ils avaient rallié l'orthodoxie. Reste à leur crédit, avant leur piteux et dommageable retournement de veste, leurs analyses de la non isolation du virus et de la non fiabilité des tests. Ont-ils simplement fait part de leurs convictions sans avoir pris toute la mesure du contexte et de leur statut de porte-paroles d'un mouvement critique maintenu en position très minoritaire au détriment de la déontologie du débat médico-scientifique ? Ont-ils comme d'autres été victimes de pressions pour mettre de l'eau dans leur vin ? Collusions infuses et diffuses de l'inconscient des personnes et de l'inconscient social ? A voir...
  11. Pardon de citer ce que j'ai déjà posté plus haut dans ce fil : "Je serais encore bien plus sceptique que Centurion sur toute cette histoire : loin d'être à lui seul la clé de l'embrouille, le stress oxydatif n'est à mon avis qu'un facteur éventuel parmi d'autres... et un prétexte parmi d'autres à gloses et pratiques tout sauf dénuées d'équivoques, à proportion de la teneur plus ou moins compréhensible des problématiques largement fantasmatiques et pour la plupart abusivement instrumentalisées qui touchent de près ou de loin au "sida"." J'avais bien pris soin de rester le plus général et ouvert possible, et j'aurais peut-être aussi bien fait d'en rester là dans ce débat. Pour qui a lu mon précédent post ci-dessus, j'y emploie à plusieurs reprises le terme de "dispositif sida", ou dispositif-sida si l'on veut. Comme certains l'auront peut-être reconnu, c'est une allusion à la thèse que contient un livre espagnol, El rapto de Hygea, de Jesus Garcia-Branca. En fait, à partir du contenu de ce livre se dessine une autre ligne de fracture au sein de la dissidence. D'un côté on aurait avec lui les partisans de l'idée que le sida et la théorie du virus sont avant tout les notions clé d'un dispositif, au sens où celui-ci est mis en oeuvre par des institutions, des industries et des domaines du savoir travaillant en convergence, ou du moins devant gommer au maximum leurs divergences ponctuelles et/ou plus pérennes aux yeux du public, sous peine de mettre en cause trop radicalement, voire en danger, la bonne marche désirée par les pouvoirs d'un certain "bon" ordre socio-économico-politique. De ce point de vue, on ne peut envisager sérieusement les motifs d'un tel dispositif sous la forme unitaire - objectivement beaucoup trop réductrice pour ne pas être suspecte - d'un syndrome et d'une maladie endémiques justifiant le suivi et les méthodes thérapeutiques qu'ils suscitent dans les faits. Quelles que soient les multiples causes des multiples symptômes ayant mené à l'élaboration du dispositif, celui-ci est arbitraire et abusif dans la mesure où il a pour fonction de mettre des données provisoires de l'activité scientifique - en les biaisant notamment par partis pris autres que scientifiques - au service d'une nouvelle croyance collective dont la propagation serait indispensable aux avancées de la recherche et à la résolution des problèmes que posent certains phénomènes du point de vue médico-scientifique. C'est-à-dire que tout le monde, scientifiques, politiques et public, sont en réalité - selon un paradoxe qui n'est au fond qu'apparent - enfermés à double tour dans une illusion, inextricable depuis 30 ans à présent, de compatibilité intégrale des traditions de la pratique médico-scientifique et de la santé publique avec les règles d'une science expérimentale rationnellement ouverte à la possibilité et à la nécessité de changements de paradigmes. En d'autres termes, à cet égard l'irruption de la biomédecine serait bien plus une tragique régression qu'un véritable progrès au sens de "l'humanisme des Lumières" dont parle l'auteur que j'ai cité plus haut dans son article sur la postérité historique de Beccaria. Il est à noter que cette analyse et ce point de vue aboutissant à la nécessité de remettre activement en question un dispositif ne sont nullement incompatibles avec le contenu explicite et les implications des prises de position de Peter Duesberg et de ses partisans. Ils sont moins compatibles en revanche avec les positions selon lesquelles les tests de dépistage, en dépit de leur manque patent de fiabilité, indiquent de manière certaine un sérieux problème de santé qui peut être expliqué et résolu par des recherches et des hypothèses alternatives à celle d'une infection virale, laquelle n'a effectivement cessé de présenter à l'analyse attentive des failles et des contradictions aux niveaux de ses raisonnements soi-disant intrinsèques et de ce qu'elle a prioritairement contribué à mettre en place. Non que la question de ce qu'indique la séropositivité ne puisse ou ne doive pas rester ouverte, mais de même que la sidologie orthodoxe est fondamentalement attachée à une relation de cause à effet pathologique que les tests déterminent, quand les partisans de l'indication par les tests d'une maladie et/ou d'un syndrome d'origines non virales avancent des hypothèses alternatives, non seulement qu'ils n'ont pas les moyens de démontrer, mais qu'en toute bonne logique ce n'est pas leur rôle à ce stade, ni de démontrer, ni même d'avancer, ils manifestent le même attachement fondamental que l'orthodoxie à l'utilité des tests. Mais à ceci près que chez eux, puisqu'ils préjugent moins que l'orthodoxie des causes de ce qu'indiquent les tests, on doit a fortiori analyser avec le même esprit et la même méthodologie critiques dont fait preuve la dissidence par ailleurs, en quoi sont ou non valides les raisons de leurs convictions que ce que déterminent les tests relèvent d'une ou de pathologie(s) non iatrogènes, ou différemment iatrogènes que dans la théorie virale et ses implications. En clair à mon sens, le Perth Group et ses partisans misent tout sur un savoir et des études cliniques entérinant une obédience des savoirs en matière de biochimie et de chimie organique sujette sensiblement aux mêmes problèmes de réductionnisme pour cause de primat de la théorie de l'information que les fondements de la théorie virale du côté de la génétique et de la génomique. Si les membres du Perth Group avait eu la présence d'esprit de savoir persister dans l'optique et la logique authentiquement dissidente sur le plan scientifique qui s'est faite jour autour de Peter Duesberg, ils n'avaient aucune raison, soit de ne pas s'en tenir, en dépit de leur désaccord avec lui, à la salubre prudence de ses prises de position - pas de suggestion de théorie alternative en intériorité sur le plan de la recherche bio-médico-scientifique -, soit de ne pas mettre autant de soin démonstratif à s'appesantir sur les problèmes de fiabilité des technologies de comptages des CD4 sans exclure la perspective de leurs tenants et aboutissants, qu'ils en ont mis à s'appesantir sur la fiabilité des tests de dépistage et sur les conditions d'isolation du supposé "virus" de l'orthodoxie.
  12. Juste une ou deux remarques sur ton paragraphe de conclusion pour l'instant : - Dès que j'interviens ici et ailleurs sur l'orthodoxie et son mode d'expression nécessaire au maintien de l'ensemble du dispositif sida, loin de tout mélanger à tort et à travers, je ne cesse de tenter de donner à entendre que l'homophilie revendiquée du dispositif est plus qu'ambigüe. Elle est, pratiquement à l'évidence, équivoque, au sens où il y a assujettissement bio-médico-social de populations, y compris au niveau du Droit et de la réalité substantielle de l'Etat de Droit, comme on le voit tout particulièrement avec la criminalisation de la "transmission du virus" et de la maladie. On peut donc me semble-t-il se demander, en termes d'inconscient social et de représentations tributaires d'un tel inconscient, dans quelle mesure les catégories de population les plus assujetties dans ce contexte du "sida" ne constituent pas une catégorie de facto construite en tant que victimaire (vouée à l'assouvissement par le groupe de pratiques plus ou moins sacrificielles) au service d'activités, d'enjeux, intérêts et principes extrêmement problématiques et antinomiques, ne serait-ce que du point de vue tant éthique qu'anthropologique et en termes de "valeurs" au sens de la philosophie politique. Tout ceci est je pense à situer dans le cadre d'une certaine évolution du monde contemporain. Juste avant d'ouvrir mon ordinateur aujourd'hui, je lisais un article de revue qui se termine ainsi : "... comment ne pas constater la concomitance des progrès réalisés par le projet abolitionniste [de la peine de mort] et de la percée d'un discours puis d'une législation sécuritaire ? Au coeur des démocraties, ébranlées par les crises terroristes et les effets sociaux ou migratoires de la "mondialisation", le filet pénal s'est étendu, les mesures d'exception et de sûreté liberticides se sont multipliées. La surenchère répressive fait partie des lieux communs du débat politique. Surveillance, anticipation coercitive plus ou moins douce, prédictions statistiques, tiennent lieu de politique de prévention (je souligne). Le droit républicain n'est pas forcément un acquis définitif. "Interroger le traité de Beccaria, c'est appeler à une réflexion critique, sans cesse renouvelée, sur les conditions de l'amélioration sociale et du droit de punir. Parce qu'en ce début du XXI ème siècle l'humanisme des Lumières reste un sport de combat." Extrait de Beccaria pour notre temps, Vincent Milliot, La nouvelle Quinzaine littéraire, n° 1130, du 16 au 30 juin 2015. A titre d'exemple pris dans l'actualité en matière d'avancées et de régressions, voir ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article146504 - Pour ce qui est de l'adhésion des associations gay au dispositif sida via leurs pétitions de principe, c'est à mon sens la tâche aveugle de toute l'affaire, dans la mesure où une telle adhésion était et reste en réalité une sorte de condition sine qua non pour le droit d'exister de ces associations. On peut quand même citer des traces écrites de militants gay en position de résistance là-dessus (comme Lauritsen, Alex Russel...), et il ne faut pas préjuger de l'opinion réelle des gays plus ou moins organisés ici et là. Je pense qu'il ne faut pas sous-estimer le poids des double-contraintes générées au niveau de la croyance imposée et du ressenti profond, ni trop préjuger du degré de lucidité des gays, de leur vécu, de leurs angoisses, de leur désespoir face au chantage permanent auquel ils sont soumis par l'alternative "assujettissement bio-médico-social versus pratiques-homosexuelles non contrôlées = danger-de-mort", dans une situation réelle où il est indéniable que les traitements soi-disant thérapeutiques eux-mêmes peuvent donner la mort, et l'ont donnée massivement, et continueront à la donner aussi longtemps que le dispositif persistera.
  13. Non, même pas, pas sûr du tout du tout. Entre partenaires en couple fidèle en bonne santé, les rapports "non protégés" au long cours, réguliers et assumés avec bonheur dans de bonnes conditions d'hygiène de vie ne me semblent pas présenter quelque risque particulier que ce soit. Tu utilises tout le jargon consacré du bourrage de crâne pseudo-scientifique, tu parles par exemple de "séroconversion", alors que ce n'est pas la même chose que la positivation des tests, dont on sait tout ce qu'on sait en termes de fiabilité, et idem pour les tenants et aboutissants du contrôle des taux de cd4. Une des premières causes de "sida" et non des moindres bien loin de là, c'est le dépistage et tout ce qui s'en suit. C'est toute l'immunologie en relation avec la sexualité qui est sur une fausse voie depuis l'introduction providentielle d'un "virus" ex nihilo. Et telles que présentées par le Perth Group et autres dissidents qui les suivent, les spéculations sur le stess oxydatif à partir d'études orthodoxes - il n'y en a pratiquement pas d'autres - ne peuvent rien arranger, on le voit bien, quand elles sont associées à un lourd discours de prévention renforçant des fantasmes homophobes et les fantasmes intéressés des lobbies et institutions du "sida".. As-tu cliqué sur le lien que j'ai mis en fin de mon précédent message ? - http://www.thenewame...sed-on-45-cases - Il débouche sur un article de quotidien américain, par une spécialiste scientifique appartenant à une mouvance critique, concernant une étude sur l'efficacité de la prévention de la transmission du "vih" par la mise sous traitements ARV. Etude commandée et supervisée par Fauci du NIH si j'ai bien compris. L'étude a été interrompue prématurément : en face de 45 résultats "satisfaisants", 86 personnes décédées ou gravement malades et ayant présenté des problèmes sérieux.... Conclusion de l'article : "Only one result of policy based on such research is certain: a vast expansion of the market for expensive drugs to treat lab test results and “risk factors,” rather than apparent disease. The effect on patients is unknown, but likely not good."
  14. Avec des drogues au long cours peut-être dans certains cas de très faible probabilité (encore d'ailleurs que beaucoup n'ont pas spécialement besoin d'altérer la qualité du sperme pour faire de gros dégâts), mais je reste quand même plus que perplexe sur cette idée de la seule transmission via le sperme d'effets de stress oxydatif systématiquement néfastes au point que l'on puisse les qualifier de "sida". En revanche : Voir aussi, sur un sujet connexe, une info d'actualité très éloquente : http://www.thenewamerican.com/reviews/opinion/item/21056-federal-officials-want-to-spend-20-billion-on-aids-drugs-based-on-45-cases
  15. Je serais encore bien plus sceptique que Centurion sur toute cette histoire : loin d'être à lui seul la clé de l'embrouille, le stress oxydatif n'est à mon avis qu'un facteur éventuel parmi d'autres... et un prétexte parmi d'autres à gloses et pratiques tout sauf dénuées d'équivoques, à proportion de la teneur plus ou moins compréhensible des problématiques largement fantasmatiques et pour la plupart abusivement instrumentalisées qui touchent de près ou de loin au "sida".
  16. Le message inséré par Daddou, traduit en anglais : Nothing has been more difficult for me then to share this information: Barbara Seebald passed over to eternity during the night of June 16th, 2015. The last few months of her life, she didn't eat or drink, surely seeing no real reason to continue on living. There were many people and outlets, that tried to help her. A special thanks to all of you who did what they could and gave their best. Now we are all standing stunned and silent with her five children at her deathbed. I dearly hope that the media will respect her passing, and not dramatize and hype this event with headlines such as „The AIDS denialist Barbara S. has died from AIDS“ No, she didn't die from AIDS. She died from a broken heart.
  17. Bien triste nouvelle en effet que la disparition de Barbara Seebald, qui avait perdu son mari poursuivi par la justice en 2010, et avait essayé de continuer son combat pour ses enfants toute seule, puis a fini par se laisser mourir de désespoir. Pour mémoire, je viens de découvrir une archive de 2010 en anglais, avec un point de vue très critique sur la criminalisation, par un mèdecin et juriste membre d'une commission de l'Onusida sur le hiv et la Loi, Matthiew Weait, auteur en 2007 du livre Intimacy and responsability, the Criminalisation of HIV Transmission : -http://www.hivjustice.net/news/austria-matthew-weait-guest-blogs-on-recent-mother-to-child-transmission-conviction-of-hiv-denialist - http://www.hivjustice.net/news/uk-new-book-explores-criminal-hiv-transmission/
  18. Association All Out : Imaginez: 3 ans de prison parce que vous êtes gay !? C’est ce qui pourrait arriver à Lahcen et Mohsine, deux marocains gays. Ils ont été arrêtés alors qu’ils se prenaient en photo devant un monument à Rabat. La police a considéré qu’ils étaient trop proches - et cela portait “atteinte à la moralité publique”. Leur procès est dans 4 jours. Les deux hommes gays encourent jusqu’à 3 ans de prison. Le collectif Aswat au Maroc qui se bat pour leur liberté demande l’aide urgente de chacun d’entre nous. Le mois dernier déjà trois marocains ont été condamnés à 3 ans de prison simplement pour homosexualité. Une grande mobilisation mondiale juste avant le procès dans 4 jours pourrait changer la donne pour Lahcen et Mohsine. Alors que les autorités marocaines investissent pour attirer les touristes du monde entier, elles ne pourront pas ignorer une grande mobilisation mondiale qui met en jeu sa réputation. Plus que 4 jours. Parce qu’être gay ne doit pas être un crime, signez et partagez la pétition maintenant et lançons une grande mobilisation mondiale pour libérer Lahcen et Mohsine. go.allout.org/fr/a/lahcen-mohsine/ SOURCES : Trois Marocains condamnés à trois ans de prison ferme pour homosexualité - Al Huffington Post, 25 Mai 2015 Deux Marocains arrêtés après un baiser gay en public - Tetu, 4 Juin 2015
  19. N'oublions pas que le procès a lieu dans le Missouri, Etat connu comme le plus profondément raciste des USA, suite à des événements qui ont mis en lumière un problème particulièrement aigu dans cet Etat là, mais aussi beaucoup plus général. De plus, à Baltimore ou à Détroit, c'est une bourgeoisie noire ayant accédé aux postes d'élus et de gestionnaires de la ville qui porte le chapeau de la "fracture", disons, socio-raciale, laquelle est quand même à mettre essentiellement en corrélation avec la désindustrialisation des villes en question. On peut en bonne logique faire l'analyse dont certains ne se privent pas, du genre récupération du rêve de Luther King, "intégration" seulement en trompe-l'oeil de l'ensemble des populations noires, etc., ce dans un contexte où apparemment tendent à prévaloir des options objectivement assez inquiétantes de "tout sécuritaire" sinon de tout répressif - et là, bien sûr, on retombe entre autres choses sur la psychose obsessionnelle du sida et du lien de cause à effet systématique entre transgression des moeurs sexuelles traditionnelles/dominantes et "infection virale" menaçant soi-disant l'équilibre de la société dans son ensemble. Comme en plus Mandingo s'est un peu beaucoup pris pour une star de mauvaise SF hollywoodienne-virtuelle afin de "sublimer" son homosexualité, et qu'il a un peu une tête de brute parfaite pour que répression policière et judiciaire s'exercent froidement au faciès dans son cas... A son niveau comme plus généralement, tout dépendra des ressources de la société civile et de la classe politique en vue de faire triompher un minimum d'humanité et de bon sens. Ce n'est pas gagné d'avance...
  20. Je sais qu'une rhétorique peut en cacher une autre, mais dans le paragraphe de l'autobio de C. B. que j'ai mis en avant, sa critique de la discrimination positive par quotas au niveau du recrutement pour la police de Los Angeles peut sinon doit être lue comme formulée dans une perspective antiraciste : en effet, ce qu'il dénonce essentiellement, c'est que les Noirs sont recrutés sur des critères de compétence et formation préalable moins restrictifs que les Blancs, avec toutes les conséquences ambigües que cela peut avoir et tous les problèmes que cela peut poser, y compris en termes de "représentation sociale", le tout étant exposé en diachronie exemples et données chiffrées à l'appui (in extenso, pour qui veut conclure ainsi : le principe de discrimination positive est détourné en vue de faire passer les Noirs pour plus bêtes qu'ils ne sont ; ou, ce qui revient un peu au même, comme on en recrute plus que des Blancs, on ne peut que leur confier moins de responsabilités dans la hiérarchie, bref, on est dans des jeux d'interactions socio-politiques perverses). Il insiste aussi sur un problème de dénégation par les politiques du fait que les Noirs de LA aux époques dont il parle seraient, une fois la chose traduite avec bienveillance comme rien dans la formulation ne l'empêche, plus vulnérables que les Blancs à l'offre criminelle des narcotrafiquants... et plus repérables que les Blancs qui eux dissimuleraient mieux leurs usages de narcotiques (sous-entendu peut-être que les Noirs exhiberaient leur consommation pour dénoncer le trafic dont ils sont victimes et appeler au secours). Bon, ceci bien sûr n'innocente pas à 100 % C. B. de tout ce dont tu le soupçonnes en matière de "conservatisme". En tout cas, c'est au moins un homme qui argumente quelque peu avant de jeter l'anathème sur tel ou groupe de population et/ou d'intérêt, dont le discours n'est ni univoque ni purement sophistique, et qui n'est pas entièrement dénué de sens éthique bien loin de là. Pour ses contributions sur des aspects précis des contradictions de la théorie vih = sida, voir une archive ici : http://www.omsj.org/?s=alchemy+of+flow+cytometry Avec sans doute une marge d'imprécision de son travail et de son propos dus au fait que sa démarche comporte une dimension d'expression d'une sincère conviction dans des conditions et contextes dangereusement polémiques, ceux-ci (travail et propos) n'en mettent pas moins en lumière, de manière réactualisée jusqu'aux années toutes récentes, la plupart des biais et zones d'ombres soigneusement maintenus sans lesquels la théorie officielle "vih + groupes à risque = danger global de sida viral" n'aurait sans doute pu que depuis longtemps être tombée en totale désuétude avec le consensus artificiellement construit par "ingéniérie sociale" qui en est le pendant. Au moins pour la validité des tests, je pense que ce que tu affirmes là est une contre-vérité : il a me semble-t-il souvent produit et préconisé de produire les notices des laboratoires fabricant les tests à l'usage des utilisateurs, où comme on sait il est mentionné en toutes lettres que "ces tests ne sont pas destinés à établir la présence du hiv". C'est vrai que vu d'Europe l'interface de Rethinking Aids sur le web n'est pas toujours aussi probante qu'on pourrait l'espérer. Mais il faudrait quand même que tu arrêtes un peu de minorer la pertinence de la dissidence scientifique dans son ensemble en jouant à un stade quasi réflexe le Groupe de Perth contre Peter Duesberg. Pour revenir à C. B., selon ce que j'ai retrouvé dans mes archives telles qu'elles sont classées, c'est lui notamment qui a mentionné un jour une étude sur les effets des traitements antirétroviraux a priori assez rigoureuse présentée via une communication on ne peut plus scientifique, dont les conclusions affirment que la remontée des taux de CD 4 sous traitement ARV serait due non à l'inhibition de l'activité du vih, mais à une redistribution des CD4 des tissus lymphoïdes vers le sang occasionnée par lesdits ARV : https://www.google.fr/search?q=Initial+increase+in+blood+CD4%2B+lymphocytes+after+HIV+antiretroviral+therapy+reflects+redistribution+from+lymphoid+tissues+R.+Pat+Bucy%2C1%2C2+Richard+D.+Hockett%2C1+Cynthia+A.+Derdeyn%2C1+Michael+S.+Saag%2C2+Kathleen+Squires%2C2+Michael+Sillers%2C3+Ronald+T.+Mitsuyasu%2C4+and+J.+Michael+Kilby2+1Department+of+Pathology%2C+2Department+of+Medicine%2C+and+3Department+of+Surgery%2C+University+of+Alabama%E2%80%93Birmingham%2C+Birmingham%2C+Alabama+35233-7331%2C+USA+4Department+of+Medicine%2C+University+of+California%E2%80%93Los+Angeles%2C+Los+Angeles%2C+California+90095-1793%2C+USA+Address+correspondence+to%3A+R.+Pat+Bucy%2C+Room+W287%2C+Spain-Wallace+Building%2C+Department+of+Pathology%2C+University+of+Alabama%E2%80%93Birmingham%2C+Birmingham%2C+Alabama+35233-7331%2C+USA.+Phone+(205)+934-6246%3B+Fax+(205)+975-7074%3B+E-mail%3A+Bucy%40uab.edu.+Received+for+publication+November+20%2C+1998%2C+and+accepted+in+revised+form+April+9%2C+1999.+journal+of+clinical+investigation&oq=Initial+increase+in+blood+CD4%2B+lymphocytes+after+HIV+antiretroviral+therapy+reflects+redistribution+from+lymphoid+tissues+R.+Pat+Bucy%2C1%2C2+Richard+D.+Hockett%2C1+Cynthia+A.+Derdeyn%2C1+Michael+S.+Saag%2C2+Kathleen+Squires%2C2+Michael+Sillers%2C3+Ronald+T.+Mitsuyasu%2C4+and+J.+Michael+Kilby2+1Department+of+Pathology%2C+2Department+of+Medicine%2C+and+3Department+of+Surgery%2C+University+of+Alabama%E2%80%93Birmingham%2C+Birmingham%2C+Alabama+35233-7331%2C+USA+4Department+of+Medicine%2C+University+of+California%E2%80%93Los+Angeles%2C+Los+Angeles%2C+California+90095-1793%2C+USA+Address+correspondence+to%3A+R.+Pat+Bucy%2C+Room+W287%2C+Spain-Wallace+Building%2C+Department+of+Pathology%2C+University+of+Alabama%E2%80%93Birmingham%2C+Birmingham%2C+Alabama+35233-7331%2C+USA.+Phone+(205)+934-6246%3B+Fax+(205)+975-7074%3B+E-mail%3A+Bucy%40uab.edu.+Received+for+publication+November+20%2C+1998%2C+and+accepted+in+revised+form+April+9%2C+1999.+journal+of+clinical+investigation&aqs=chrome..69i57.15011j0j4&sourceid=chrome&es_sm=122&ie=UTF-8 (je retrouve plus l'article intégral en ligne, mais je l'ai sous pdf et peux te le faire passer si tu veux) Quant aux technologies de comptage des CD4, il a été le seul à ma connaissance à en montrer les limites non moins problématiques que celles des tests de dépistage.
  21. Le site de l'Alberta's Reappraising Aids Society rapporte le cas Michaël Johnson dans ses actualités, avec un lien vers un article de presse assez approfondi : - http://aras.ab.ca/ - http://www.stltoday.com/news/local/stcharles/jurors-recommend--year-sentence-in-st-charles-county-hiv/article_5b17aed9-ded6-53aa-93be-f3d592a09b93.html (1 peine de 30 ans requise, jugement en délibéré pour le 13 juillet). A propos de C. Baker, soit, il semble peut-être de sensibilité plutôt républicaine, peut-être un peu comme tout ancien Marine et ancien flic. Mais est-ce à nous, sur ce forum, à tirer sur l'ambulance comme le ferait un site aussi rigoureusement "antidénialiste" et inquisitorial que AidsTruth ? Clark Baker a livré sur le web une abondante biographie par lui-même riche de toutes sortes de précisions, dont la lecture, à mon avis, avant de prendre parti très/trop rapidement et insidieusement comme Jibrail ci-dessus, constituerait un préalable indispensable : http://exlibhollywood.blogspot.fr/2005/05/whats-in-name.html (voir notamment le paragraphe "Drugs, Politics, and Violence").
  22. @Jibrail : Ton expérience de prise du tétrazépam/myolastan le matin n'est pas étonnante, elle t'aura permis d'avoir pleinement conscience de ses effets : c'était un produit qui favorisait à partir du système nerveux central la détente neuro-musculaire et le sommeil. Par rapport au zolpidem/stilnox, le "truc" était que celui-ci, contrairement à l'immovanne qui a un effet plus prolongé, n'a qu'une action légère d'endormissement limitée à une demi heure ; donc, dans pas mal de cas, il fallait l'associer avec le myolastan pour obtenir une durée de sommeil satisfaisante, et cela fonctionnait si bien que c'était accoutumant. En remplacement, on peut associer 1 demi comprimé d'immovanne avec une gélule de valériane - ou le double (1 comprimé + 2 gellules) au début en cas de sevrage du tétrazépam+zolpidem, mais ensuite seulement très occasionnellement, surtout pas de manière prolongée. (Immovanne et valériane respectivement sont aussi accoutumants, et sans doute a fortiori ensemble, mais moins que d'autres drogues comme le système zolpidem+tétrzépam. D'après ce que j'ai pu comprendre, 2 gelules de valériane au lieu d'une, ce serait beaucoup, voire trop, et sans l'efficacité de l'association avec 1 demi immovanne.) @steph1960 : Oui, merci pour ta longue communication, c'est de la véritable philo. Plus on reste à distance de la médecine et plus on gère de manière intelligente et autonome son vécu psycho-somatique et existentiel, mieux on se porte. La culture freudienne et en sciences humaines en général, plus le parti pris de développer systématiquement son esprit critique sans perdre de vue le rôle absolument fondamental - et cultivable - de l'équilibre psycho-somatique, peuvent éviter bien des aliénations et catastrophes, tant personnelles que collectives.
  23. Une nouvelle étude franco-africaine, CohMSM, vient d'être lancée par l'ANRS : - la vidéopropagande : http://www.lemonde.fr/afrique/video/2015/04/16/une-etude-inedite-entend-connaitre-les-habitudes-des-homosexuels-en-afrique_4617332_3212.html () - et la présentation détaillée : http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/04/15/en-afrique-500-volontaires-homosexuels-pour-mieux-connaitre-le-risque-du-vih_4616454_1651302.html#3s5rzd2f6dlQX2SD.99 Flicage et assujettissement biomédico-social des gays africains garanti. Ils voudraient éradiquer l'homosexualité qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.
  24. A l'attention d'Econoclaste et de tous ceux qui voudraient s'y coller : Sur une autre page du site qui a signalé les démêlés de Gilead avec la FDA à propos de l'Elvitegravir en 2013, on trouve une série de liens vers des sites présentant des documents importants, très sérieux et détaillés, sur le fonctionnement politico-économique, les malversations et la criminalité de l'industrie pharmaceutique : http://liber8-gilead.blogspot.fr/2014/07/liber8-gilead-corporate-organized-crime.html
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