Aller au contenu
forum sidasante

nexus11

Membres
  • Compteur de contenus

    11
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par nexus11

  1. (Psyence @ Mardi 03 Octobre 2006 à 19h31)

    En faisant abstraction de la fiabilité de tous le processus technique ayant permis d'identifié une vielle souche du VIH-1, je me demande bien comment une infection bégnine peut devenir soudainement maligne.

    Une "maladie" présente chez un animal particulier ne le rend pas forcément très malade, on appelle l'animal qui l'héberge un porteur sain, c'est le résultat d'une "entente" entre l'hôte et son parasite qui dure depuis des milliers voir des millions d'années, l'intérêt d'un germe n'est pas de tuer son hote mais de la maintenir en vie pour qu'il continue à le transporter, sauf au début de la rencontre ou quand la concentration en pathogène est trop grande, c'est là que ça peut être fatale.

    La tendance naturelle va donc vers la bégninité des maladies sauf en cas de :

    >Rencontre :

    Il faut savoir que beaucoup des maladies infectieuses sont apparues chez l'homme suite à sa sédentarisation et à sa promiscuité avec les animaux porteurs sains qu'il a commencé à élever (vaches, chèvres, chiens, chevaux, oiseaux...) ou à fait arrivé à cause des stocks de semences (rats, insectes) : grippe, peste, tuberculose, rage, diphtérie n'existaient pas avant chez l'homme...

    >Concentration :

    A cause des regroupement humains de plus en plus importants autour d'une même réserve d'eau par exemple : polio, cholera, entérite, méningites sont endémiques des zones où l'eau potable manque.

    Les germes qui se dévellopent dans notre nourritures ne deviennent pathogènes que quand ils prolifèrent, d'où le danger de la pasteurisation qui laisse le champs libre à la première bactérie arrivée, qui se retrouve sans concurrence locale.

    >Faiblesse de l'hôte :

    Si celui-ci est déjà malade, affaibli par manque de nourriture ou par une pollution chimique quelconque.

    >Mutation du parasite

    Sans doute très rapide et fréquente chez les parasites des insectes. Cette mutation peut devenir plus pathogènes dans un premier temps, comme lors d'une rencontre avec un parasite microbien inconnu.

  2. Je me demandais si certain d'entre vous avait une formation scientifique?

    La question est très interressante, car elle illustre un fait : les gens "croient" ce que disent les scientifiques... même si c'est une ineptie !

    Voici les résultats d'une étude américaine :

    Si on présente certains faits comme étant "issues de nouvelles recherches scientifiques", des américains moyens seront :

    - 78% à croire que "Venus est en orbite autour de Jupiter" (et 42% avant que la notion de "preuves scientifiques" ne soient invoqués).

    - 84% à croire que "lire des livres donne le cancer" (5% avant).

    - 63% à croire que "les ancêtres des singes sont les arbres" (9% avant).

    Il vaudrait mieux pour nous que les scientifiques ne se trompent pas trop souvent, ou n'essaye pas de nous manipuler... n'est-ce pas ?

    salut.gif

  3. Merci pour les explications JJB.

    Deux choses :

    - je pense que le "syndrôme de déficit d'hormones de croissances à l'âge adulte" est une invention des laboratoires pour nous vendre cette hormone en subtitution à très large échelle.

    - mais je pense également que supprimer totalement la production de cette hormone n'ai pas sans conséquences, et que maintenir un niveau minimum est une nécessité.

    Il faut néanmoins penser que dans le cas des cancers et autres maladies dégératives, cette méthode peut être salutaire, en curatif.

    Et une question (bête ?) :

    Qu'en est-t-il des autres hormones sécrétées par l'hypophyse, notamment sexuelles et reproductives...?

    salut.gif

  4. Un texte sur le déficit d'hormones de croissance à l'âge adulte et son remplacement thérapeutique (je ne sais pas si il s'agit exactement de la même hormone) :

    http://dheausa.com/FR%25r%C3%B4le_des_secretagogues_hgh.htm

    (Site commercial, donc prudence)

    A noter également :

    En août 1996, l'utilisation de l'hormone de croissance a été autorisée par la FDA chez l'adulte, toujours sur prescription médicale, dans une indication bien précise : le syndrome de déficit en hormone de croissance. Il était précisé que ce syndrome peut être la conséquence d'une maladie hypophysaire ou hypothalamique, d'une lésion chirurgicale, traumatique ou radique de ces organes.

  5. Parce que à l'âge adulte tous nos organes ont atteind leur taille optimale ce qui est le rôle de cette hormone  icon_biggrin.gif

    D'accord pour la croissance (je sais bien que nous ne sommes pas des reptiles ou des poissons), mais des cellules se renouvellent et se créeent toutes notre vie... par quel mécanisme ?

    Les hormones de croissances ont aussi un rôle dans la synthèse protéique du muscle par exemple.

  6. Bonjour Kamu84,

    Elles se contredisent sur quels points particuliers ?

    A part la transmission sanguine peut évoquée (transfusion, grossesse), c'est toujours spécifié que c'est uniquement par contact direct...

    Quand aux symptômes, ils suivent 3 phases bien décrites sur tous les sites qui abordent le sujet. Ils peuvent toute fois etre confondues avec de nombreuses autres maladies, et le diagnostique n'ai pas forcément évident à poser, même pour les médecins.

    Un site explicatif :

    http://www.atlas-dermato.org/cours/syphilis.htm

    Dans tous les cas, ne pas attendre de consulter en cas de doute.

    salut.gif

  7. J'ai lu ça aujourd'hui :

    Un virus inoffensif améliore la survie des malades du sida

    WASHINGTON (AFP), le 03-03-2004

    La co-infection par le virus VIH-sida et un autre virus inoffensif améliore nettement la survie des patients, selon les résultats d'une étude à paraître jeudi aux Etats-Unis, qui donne une nouvelle piste thérapeutique aux chercheurs.

    L'effet retardateur de ce virus (GBV-C, longtemps appelé hépatite G), déjà décrit lors d'une conférence sur le sida à Boston (Massachusetts, nord-est) en février 2003, est confirmé par une étude menée sur 271 hommes suivis pendant 15 ans et publiée dans l'édition du 4 mars de la revue New England Journal of Medicine.

    Les personnes infectées par le VIH "pourraient bénéficier de l'infection par cet autre virus", a estimé le virologue Roger Pomerantz, en espérant que les chercheurs réussissent à comprendre l'interaction entre les deux virus pour en tirer le meilleur parti pour les malades.

    Pour ce professeur de la Thomas Jefferson University à Philadelphie (Pennsylvanie, est), il s'agit du premier cas connu où l'infection par deux virus a un effet meilleur que l'infection par un seul.

    "Les personnes qui sont co-infectées sont en meilleure santé que celles qui ne sont infectées que par le VIH, elles mettent plus de temps à développer le sida et ont moins de risque d'en mourir", a commenté le médecin.

    "Si nous réussissions à comprendre le mécanisme qui sous-tend ce phénomène, nous pourrions peut-être copier la nature et mettre au point une molécule (à l'effet) identique et un meilleur antiviral", a encore estimé le professeur Pomerantz.

    "Les hommes non infectés par le GBV-C cinq à six ans après la séroconversion (moment de l'infection par le virus du sida) avaient 2,78 fois plus de risque de mourir que les hommes ayant une virémie persistante du GBV-C", écrivent les auteurs de l'étude, coordonnée par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases de Bethesda (Maryland).

    Le virus GBV-C ne provoque aucune maladie connue.

    Quelqu'un a un avis, il y a quelques phrases interressantes...

×
×
  • Créer...