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forum sidasante

Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Ces critiques sont en effet très positives (des livres "hautement recommandés"). Ce n'est pas la première fois que cette association de physiciens et de médecins américains (AAPS) prend position contre le lien VIH/SIDA, et Rebbeca Culshaw y a déjà publié. Néanmoins, il semble que la remise en cause salutaire par cette association de certaines orthodoxies médicales (sur le VIH, sur le cholestérol...) s'accompagne aussi de positions nettement moins sympathiques sur l'homosexualité, l'avortement ou la sécurité sociale, comme en témoigne le Wikipedia anglophone, qui la classe comme très conservatrice (aussi peu fiable soit Wikipedia, on retrouve sans ambiguité les articles incriminés sur le site de l'AAPS). Je me demande dans ce cas, s'il s'agit vraiment d'une évolution car déjà en 1997, la revue invitait Duesberg. Mais pour en tirer des conclusions bien particulières, comme le montre cet article publié dans ce même numéro de 1997 (traduction perso) : Bref, j'ai peur que ce ne soit pas vraiment une avancée car même si Rebecca Culshaw ne partage pas ce type de positions de l'AAPS, elle ne peut que se griller en publiant des revues de ce type (même si elle saisit une opportunité car l'orthodoxie doit lui refuser tout autre type de tribune plus "respectable"). De la même façon Duesberg s'est grillé il y a une dizaine d'années maintenant, avec ce type de positions "borderline"... avec tout le mal que ça a pu faire pour les repenseurs. Pour répondre à ta question, pour que les choses évoluent en France, il me semble qu'il manque deux choses : - De la matière, par la diffusion ou la traduction d'ouvrages comme celui de Heinrich Kremer ou d'autres, car il n'y a pas tant de référence publiées en français je crois, malgré l'excellence du site Sidasanté... - Une organisation, à moins que celle-ci n'existe déjà (auquel cas j'aurai raté quelque chose ?), parce que je crois peu à une évolution "spontanée" du corps médical et scientifique, qui a déjà largement prouvé sa forte capacité d'inertie, et qu'il faudra bien que quelqu'un les "stimule" très fort...
  2. Avec un peu de retard, je retrouve le lien de cet article de Libé (29/11/07) sur les "Contrôleurs du sida", le nom pompeux donné aux séropositifs asymptomatiques à long terme. "Des études internationales ont montré qu’ils n’étaient pas atteints d’un virus particulier, moins pathogène. Et que leur résistance ne tenait pas, enfin, à leur mode de vie." Là-dessus, les médecins spécialistes du SIDA sont toujours sidérants. Depuis des années, la validité des tests VIH est contestée, la survenue de faux-positifs est mise en évidence et largement documentée, y compris par l'orthodoxie. Mais pour certains médecins-spécialistes, c'est presque de la magie. Cette fois, c'est le Pr Delfraissy (Kremlin-Bicêtre) qui s'y colle : "Pour nous, ils constituent un modèle passionnant dans l’idée d’un vaccin : pourquoi et comment leur système immunitaire a-t-il réussi à se défendre ?" La seule chose confirmée à 100% par le test VIH, c'est les effets catastrophiques sur le moral. Le patient asymptomatique (qui ne prend pas de traitement...) cité comme exemple pour les besoins de l'article raconte ainsi : «Le sida, cela m’a quand même fait divorcer. Mais depuis, je me protège. Très peu d’amis sont au courant. Mes enfants savent.» Puis lâche : «Je suis fataliste, par la force des choses…» Passez bonne gens, il n'y a rien de nouveau sous le soleil noir du VIH : c'est l'énième article du même genre d'un des plus influents quotidiens français...
  3. Il y a cette page consacrée à la nutrition sur le site canadien Catie, qui détaille pas mal de chose (pas seulement sur les acides gras) et qui va plutôt dans le sens de Wallypat. En regardant un peu cette question, il me semble que si les effets nuisibles des excès d'Oméga-6 semblent généralement acceptés, les effets des Oméga-3 sont plus équivoques. J'ai l'impression qu'en fait, comme souvent dans ces cas litigieux, les effets diffèrent sensiblement selon les individus, et que les éventuels effets bénéfiques des Oméga-3 ne compensent pas du tout leurs effets négatifs chez les séropositifs. Il semblerait en effet que tout un lot d'études sur des modèles animaux (souris murines) ait tendance à montrer que des régimes riches en Oméga-3 aient tendance à avoir une activité immunodépressive, en diminuant l'activité et la production des T4... Encore plus intéressant, il semblerait que ces régimes riches en Oméga-3 aient également tendance à inhiber les réponses immunitaires de type Th1 (immunité intra-cellulaire, à différencier de la réponse type Th2, immunité humorale qui suscite notamment une forte production d'anticorps, le haut niveau de ceux-ci déclenchant le jackpot du test VIH). Or si l'on suit la théorie du Dr Heinrich Kremer, qui analyse la survenue de la séropositivité et des maladies "exotiques" liées au SIDA comme résultat d'un déséquilibre fort et prolongé de l'équilibre Th1/Th2 au détriment des Th1 (sous l'effet notamment des oxydants azotés), cela signifierait que les Oméga-3 aient tendance à renforcer les déséquilibres propres aux séropositifs, qui seraient donc les derniers à avoir besoin d'une alimentation très riche en Oméga-3! (à la différence peut-être d'autres personnes qui peuvent avoir un déséquilibre inverse, mais qui pour cette raison ne risquent probablement pas de devenir séropositif). Et ce qui est toujours très surprenant (et déprimant) quand on recherche un peu sur ces études scientifiques, c'est qu'il y a des dizaines de publication sur les effets immunosuppresseurs des Oméga-3 (même si ces effets sont dans doute modérés)... mais comme la fraction qui s'occupe du Sida bloque toujours sur l'hypothèse rétrovirale (et reste obnubilée par la charge virale), il semble qu'aucun lien ne s'effectue entre ces différents pans de recherche... et impossible pour les séropositifs de savoir comment se soigner.
  4. Lorsque tu mets en question l'hypothèse VIH=SIDA, tu es obligé de penser très fort à un moment que beaucoup de médecins sont des ignorants ou des charlots, que la plupart des boîtes pharmaceutiques t'empoisonneraient comme ils vendraient père et mère, que les "experts scientifiques" sont surtout experts en n'importe quoi, et que les journalistes qui se posent des questions sont toujours aussi peu nombreux qui ceux qui recoupent les informations... C'est un choc qui, au départ, est quand même assez dur à encaisser ! Pour moi en tout cas c’était quand même très déroutant… Or sans experts, sans médecins, sans multinationales, sans journalistes, tout le système s'effondre... Peut-on s'attendre à ce que les gens avec qui on discute, pensent aussi spontanément que tout le système est aussi mal organisé ? Qu'on ne peut faire confiance à personne ? Ce serait déjà l'anarchie... Est-ce que tu peux t'attendre à ce que les gens remettent en cause spontanément tout ce système ? Après tout, beaucoup de choses fonctionnent : l'ordinateur que tu utilises pour lire le forum marche quand même assez bien, même malgré Bill Gates, le radiateur continue à chauffer l'air (qui continue à monter quand il est chaud)... Et quoi qu'on pense de l'allopathie en général, une bonne dose d'antibios te débarrasse quand même en quelques heures de cette foutue blennoragie, que tu es gentiment allé choper alors que tu savais que c'était un mauvais plan ! Pour qu'ils t'écoutent sans te lyncher il faut pouvoir montrer pourquoi tout ce qui marche bien d'un côté ne marche pas du tout côté sida... Et c'est là que ça se corse! Tu saurais quoi répondre ? Pas facile !!! Heureusement la synthèse et les archives du forum sont une mine irremplaçable d'info !!
  5. Il y en a encore, ici par exemple, un très bel article de Weibert Arthus, journaliste haïtien, qui pulvérise la thèse de Worobey sur la possibilité d'un "patient zéro" haïtien. C'est rassurant : un "non-spécialiste" du sida regarde avec un oeil un peu affuté la production littéraire "orthodoxe", et il y décèle une belle somme d'incohérences et un bonne dose de mauvaise foi, frisant le racisme le plus primaire (les Haïtiens payant toujours pour leur "crime" d'être les seuls esclaves en Amérique à avoir pu s'affranchir des colons et à avoir pu fonder leur propre Etat). Il faudrait l'inviter à aller plus loin...
  6. On en sait plus aujourd'hui. D'après Libération du 10 novembre, "on a découvert que non seulement ce candidat vaccin s'était révélé inefficace, mais que les personnes vaccinées ont été plus nombreuses à contracter le virus que celles traitées avec un placebo. Comme si son injection avait facilité la transmission." Dans un des groupes, il y a eu 19 cas de "contamination" sur 672 ayant réçu une double dose de vaccins, contre 11 sur 691 ayant reçu un placebo, soit presque deux fois plus ! La réaction du responsable de Merck, qui conduisait l'étude, vaut son pesant de cacahouètes : "Nous sommes en train d'analyser ces données pour tenter de déterminer si ces résultats sont dus à des réponses immunitaires provoquées par le vaccin, des différences dans les populations étudiées, ou à un autre phénomène biologique que nous ne comprenons pas, ou encore au hasard. [...] Il va falloir un peu de temps avant que nous comprenions pourquoi le vaccin n'a pas fonctionné et pourquoi il y a eu une tendance à ce que les cas d'infection soient plus nombreux parmi les volontaires qui ont reçu le vaccin". Evidemment, cela ne leur viendrait pas à l'esprit que les "vaccins" qu"ils ont administré, et qui ont provoqué "des réponses immunitaires merveilleuses", ont pu se traduire chez certains patients par une forte production de d'anticorps de nature à rendre le "test VIH" positif! Cité par Libé, Gilles Pialoux, chef de service à l'hôpital Tenon, préfère des explications plus alambiquées compatibles avec l'hypothèse VIH : "Ces résultats soulèvent une question de fond. Si ce candidat vaccin a induit une réponse immunitaire insuffisante, son administration a fabriqué peut-être ce que l'on appelle des anticorps facilitants. C'est-à-dire qu'au lieu de protéger contre le virus, ces anticorps provoqués par le vaccin faciliterait l'entrée du virus dans l'organisme. Ce n'est qu'une suspicion, mais il est fondamental d'y travailler». Et bien ils ont encore du boulot pour quelques siècles les mecs au rythme où ils vont...
  7. On ne peut pas parler de "secte" pour l'orthodoxie du Sida. Historiquement, le terme de "secte" renvoie à des groupes religieux minoritaires, qui se définissent par leur rupture avec la société. Or le problème de l'orthodoxie du Sida, c'est qu'elle s'est développée en plein coeur de la société. Elle est l'aboutissement de la vision dominante de la médecine occidentale telle qu'elle s'est développée depuis plusieurs décennies. Elle se fond si parfaitement dans le système économique, social et politique que la plus grande majorité la considère comme parfaitement plausible. C'est là que c'est pas de la tarte. Pour déconstruire l'orthodoxie, il ne faut pas déconstruire une secte mais le groupe majoritaire... Et ça implique forcément une déstabilisation générale, avec pas mal de casse... Il va falloir des épaules en béton pour porter tout ça!
  8. Nouveau sur le forum (mais je le lis depuis plusieurs mois), je suis d'accord avec toi : cela frise le n'importe quoi, notamment parce qu'ils ont fait des tests à partir d'échantillons de sang congelés de personnes dont on ne doit plus savoir grand'chose aujourd'hui de leur réel état de santé à l'époque de la prise de sang. Mais même si ça le frise, ce n'est pas complètement n'importe quoi et c'est là que ça devient passionnant. D'après les résumés dans la presse, l'étude mettrait à jour des homogénéités génétiques entre les prétendus VIH affectant les Haïtiens et ceux trouvés au Congo, le Congo étant présumé l'épicentre historique de l'épidémie. Mais il est intéressant de savoir que les Haïtiens sont pour l'essentiel des descendants d'esclaves africains qui étaient généralement originaires soit de la région du Bénin (d'où le vaudou est originaire), soit... de la région du Congo, où les négriers européens étaient très actifs. Alors après il y a deux interprétations. La première, orthodoxe, c'est celle que fait l'étude de Worobey en question. On prétexte le fait que des Haïtiens seraient effectivement allés au Congo à l'indépendance de celui-ci dans les années 60 (quelques centaines peut-être quelques milliers au maximum), et puis on imagine que d'une part ils auraient été "contaminés" là-bas, puis qu'ils auraient "contaminé" à leur retour d'autres Haïtiens, et qu'un seul d'entre eux aurait ensuite "contaminé" les Etats-Unis en quelques années à peine! Le tout en se souvenant que la chance de transmission du virus selon l'orthodoxie elle-même oscille entre 0,005 et 0,001% pour les relations hétérosexuelles... Si quelques Haïtiens n'étaient pas allé au Congo durant cette période, on peut se demander quel scénario encore plus alambiqué ils auraient imaginé! La seconde interprétation, c'est de considérer qu'effectivement les Haïtiens, parce qu'ils sont en partie originaire du Congo, partagent avec eux un important patrimoine génétique. Et que les "ressemblances" génétiques que l'étude de Worobey a mis en évidence ne porte donc pas sur les gènes du prétendu VIH mais bien sur les gènes des individus eux-mêmes. En conséquence, comme une partie des repenseurs l'indique depuis longtemps, ce qui est étudié depuis l'origine comme HIV ressemble à du "matériel cellulaire" propre à chaque individu plutôt qu'à un prétendu rétrovirus...
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