Aller au contenu
forum sidasante

Jibrail

Membres
  • Compteur de contenus

    658
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Days Won

    43

Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Je me répète : d'après les études sur lesquels ils s'appuient, le préservatif serait plutôt moins efficace que la PREP (voir plus haut). Et l'observance (l'utilisation en continu) du préservatif semble de plus en plus limitée (est-ce que ce sera la cas de la PREP ? Pour l'instant il n'y a pas de recul dans une situation "réelle", en dehors du cadre des études, pour savoir si les gens la prendront vraiment en continu ou non). Mon hypothèse, c'est que si, comme le croient certains dissidents, les pratiques sexuelles ne constituent qu'un des facteurs d'acquisition de la séropositivité, alors la PREP peut se révéler plus efficace car agissant directement sur le mécanisme biologique, et donc globalement contre tous ces facteurs (ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle est sans danger). Le préservatif, qui pour ma part reste indispensable, n'est cependant d'aucune utilité contre les effets potentiellement néfastes des poppers ou de la meth, et à la différence peut-être de la PREP.
  2. Si tu as des exemples documentés de séroréversion, je pense que beaucoup seront preneurs... Quelle que soit la façon dont on interprète le test VIH, 30 ans de recul amènent à penser que les cas de séroreversion, s'ils existent, sont particulièrement rares, et ce indépendamment de l'état de santé, bon ou pas, de la personne.
  3. Quand je crie au loup, j'essaye autant que possible de m'assurer qu'il en a bien la morphologie, le pelage et les crocs acérés, et qu'il n'est pas aussi inoffensif qu'un teckel dans un salon de coiffure. Il n'est ici aucunement question de baisse de CD4 ou de charge virale. Il n'est même plus exactement question de ce que veut dire un test VIH positif, avec, comme tu le soulignes, toutes les incertitudes qui demeurent, et que nous avons ici abondamment documentés. Non, ce que la "PREP" implique, d'après ses promoteurs, c'est le maintien d'un test VIH négatif, c'est-à-dire de rester à l'écart de tout le dispositif du sida, des ARV à vie (car pour la PREP c'est juste quand on le souhaite), de la culpabilisation... Et ça, peut-on le balayer d'un revers de main, si cela, comme ses promoteurs l'indiquent, et comme leurs études tendent à le prouver, au-delà d'un doute raisonnable et légitime, se confirme ? Du point de vue de l'orthodoxie, du moment que le sida est considérée comme une maladie non curable, létale si non traitée et transmissible, il est logique de considérer qu'un traitement qui permet de la prévenir la plupart du temps, même s'il ne marche pas à 100%, soit considéré du même ordre que comme un traitement. Cela vaut tant pour les personnes que pour les coûts. Mieux vaut prévenir que guérir, ce n'est pas ici qu'on va dire le contraire ? Mieux vaut payer un traitement préventif utilisé seulement lorsqu'il y a prise de risque, qui ne dure pas forcément toute une vie, et qui peut s'arrêter dès que des effets secondaires apparaissent, qu'un traitement qui doit se prendre à vie, ne guérit pas, et pose des problèmes de substitution en cas d'effet secondaire ? Même si on est pas d'accord sur le fond scientifique, il me paraît difficile de ne pas le reconnaître comme globalement cohérent du point de vue orthodoxe - et s'il faut crier au loup, ça ne peut pas être sur cet aspect. Bien sûr, on peut estimer que les traitements préventifs des autres affections à longue durée devraient aussi être prescrits et remboursés de la sorte. Mais sans être spécialiste, je ne connais pas de traitement qui prévient de la sorte - disons à 80% - les maladies cardiovasculaires ou le diabète (parce que pour le coup elles sont reconnues comme devrait l'être le sida comme des maladies non infectieuses, multifactorielles, et au long cours). Et Twj, je t'invite à relire la liste mise lien des affections longue durées, et tu pourras constater que nombre de pathologies cardiaques ainsi que le diabète y figure. Je ne renie rien, si vous me lisez bien, vous verrez que je propose simplement de renverser l'angle d'attaque. Ce qui s'annonce comme une nouvelle "victoire" de l'orthodoxie, et qui semble avoir selon les premières études un certain fondement empirique (à confirmer au long cours, je le répète), me paraît intuitivement être surtout un indice supplémentaire de l'inexistence du rétrovirus infectieux et du caractère biochimique, métabolique du sida. Mais tant qu'on ne voudra pas dépasser la vision univoque, manichéenne, et idéologique, des ARV, et refuser de voir que le Truvada, sans être anodin, n'est en rien le poison qu'était l'AZT, alors on se privera une nouvelle fois de possibilités de contre-offensive.
  4. Marisol Touraine n'a pas du tout dit ça. Je te renvoie à son intervention intégrale à l'Assemblée Nationale. Jamais il n'a été question des hépatites, de l'herpès, de la syphilis.... C'est ton intervention qui est choquante à inventer des choses qui n'ont jamais été dites, comme s'il n'était pas déjà assez compliqué de démêler le vrai du faux dans toute cette affaire. Le VIH/sida fait partie des affections longues durées remboursées de longue date à 100%. Cela répond à des critères précis que l'on peut contester mais qui sont cohérents dès lors qu'on partage la vision dominante du VIH/sida; beaucoup des affections graves sont aussi remboursées à 100% même si je suis d'accord pour dire qu'il faudrait allonger la liste (reparles-en au patronat et à la mutualité...) Quant à l'aspect miraculeux ou pas, prend le temps de lire le résultat des études (ici pour IPERGAY, ici pour PROUD par exemple), et on en reparle...
  5. TWJ, C'est faux. Les études sur l'efficacité du préservatif sont inférieurs et n'excèdent pas 70 à 80%. Ce qui est logique dès que l'on considère qu'un résultat positif au test dit VIH n'est pas lié à un rétrovirus sexuellement transmissible, mais à un déséquilibre métabolique lié à une exposition excessive et cumulée à certaines catégories de composés qui ne procèdent pas toutes directement de l'activité sexuelle. La "médecine" se révèle ici telle qu'elle a toujours été, c'est à dire une praxis essentiellement empirique plutôt qu'une science : peu importe la logique pourvu que le résultat soit là. Peu importe que le préservatif, théoriquement (au-delà des irrégularités possibles dans l'usage), soit d'après la théorie rétrovirale le rempart absolu contre la "transmission du VIH", et finalement pas complètement "efficace" dès lors qu'on mesure son "efficacité". Car indubitablement ou presque, d'après les études menées dernièrement, concordantes et même si elles ont sans doute été un peu enjolivées (mais sans doute ni plus ni moins que les autres), le nombre de séroconversions diminuent incroyablement lorsque le Truvada est pris régulièrement en préventif (même si je suis curieux des résultats à plus long terme et sans prendre en compte la question des effets secondaires). C'est un résultat à mon avis tout-à-fait incohérent du point de vue de la théorie rétrovirale que le Truvada soit aussi voire plus efficace que le préservatif, ce qui explique d'ailleurs les pincettes prises par certains acteurs historiques qui craignent plus ou moins consciemment la remise en cause non seulement du préservatif, mais aussi de toute la théorie rétrovirale qui la sous-tend. Mais pour autant, cela reste tout à fait cohérent du point de vue dissident. Dommage que la plupart des dissidents soient les derniers à vouloir s'en rendre compte.
  6. Va savoir, mais cela fait suite à plusieurs rapports positifs du groupe d'experts de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament depuis déjà plusieurs mois (voir sur cette page les comptes-rendus du groupe de travail), et il y a un avis favorable unanime de cette Agence du 29 octobre 2015. A noter qu'il s'agit d'une Recommandation Temporaire d'Utilisation (RTU), et non d'une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en tant que tel, ça implique qu'il y aura un suivi derrière, et des procédures de renouvellement sur la base du résultat du suivi. Mais l'essentiel - l'autorisation et le remboursement par la Sécurité Sociale - y est, bien entendu. La Ministre a fait cette annonce à l'occasion de l'examen par l'Assemblée Nationale du projet de loi de financement de Sécurité Sociale 2016, et à une semaine du Sidaction. Le verbatim de la Ministre disponible sur le site de l'Assemblée Nationale, ci dessous :
  7. Oui, même si on trouve plus vraisemblable d'incriminer des facteurs biochimiques plutôt qu'un supposé rétrovirus dans la cause d'un test VIH positif, il est vain de chercher un facteur unique (une fois les antibiotiques, le lendemain les poppers, le surlendemain un vaccin) qui serait à l'origine d'une séroconversion. C'est bien ce qu'on peut interpréter comme un simplisme de l'orthodoxie (un rétrovirus -> un test positif) qu'il faut éviter de reproduire d'une autre manière (du type : un antibiotique -> un test positif), même s'il est possible que ça arrive, ce n'est à mon avis qu'exceptionnel. La difficulté, ce ce qui fait que c'est difficile à expliquer, et difficile à mettre en évidence, c'est que c'est plus probablement multifactoriel, c'est une constellation de facteurs qui agissent en "synergie" (négative pour le coup), avec des effets de seuil (comme avec l'alcool par exemple : à faible dose c'est géré par le corps et c'est presque comme s'il ne s'était rien passé; à forte dose les dégâts peuvent être ravageurs et irréversibles, même sur une période de temps très courte). C'est l'excès cumulé de drogues (récréatives ou dures), sans aucun doute, d'une mauvaise alimentation, d'un mauvais sommeil, de stress, de traitements antibiotiques (ou de certains autres traitements), bien répétés quand même, peut-être, de sexe anal plus ou moins hard, peut-être aussi, c'est toujours sujet à discussion, de facteurs héréditaires, qui jouent toujours dans un sens ou dans l'autre, et d'autres choses, peut-être, encore... C'est l'excès cumulé de substances oxydantes, dirait le Perth Group, d'oxydants azotés, dirait Cheminot - mais sûrement pas un de ces facteurs pris isolément, à lui tout seul - ou bien rarement. La réponse du coup, comme décrite par Pirate, est à mon avis la bonne : se reprendre en main globalement, sur tous les aspects : l'hygiène de vie, l'alimentation, le sommeil, le sport, les substances... Suivre sa santé, comme n'importe qui, tous les paramètres habituels, me paraît de bon sens, et nombre de séropositifs vivent bien; mais espérer une séroréversion, très rarement documentée, est plus incertain. Rien n'empêche d'essayer, mais il ne faut pas avoir peur à s'exposer à des déceptions qui peuvent être décourageantes. Je reproduis ce message de Cheminot, que je trouve toujours instructif, que l'on peut trouver à cet emplacement : Mais je ne le ressens pas comme une recherche volontaire, je ne crois pas à la théorie du complot. J'ai surtout l'impression que c'est la peur de l'autre, de la maladie, de la mort,... qui entraîne ce désir de contrôle sur notre santé..., et aussi l'erreur dogmatique commise il y a 150 ans avec la focalisation sur le "germe" qui serait responsable de la "maladie". Par contre, les substances chimiques sont autrement dangereuses, et l'on découvre tous les jours leur toxicité. Je suis tout de même étonné que tu ne m’aies pas relu au tout début de ma participation au forum, où j'avais déduit des écrits de Duesberg, Papadopoulos, Kremer, qu'il me semblait bien que les composés azotés oxydés (et pas seulement par l'oxygène) devaient intervenir dans la pathogénie du sida. Intuition qu'a confortée le travail d'Aquaro. Les poppers seuls ne sont pas responsables, mais tout une constellation de substances et de pratiques augmentant la concentration de ces composés azotés oxydés. Le viagra en est un exemple, mais là encore, il interviendra en association avec d'autres substances. Tant qu'on essaiera de n'incriminer que tel ou tel facteur complexe, on aboutira à une impasse,... à moins d'acquiescer à la théorie dominante. Par contre, à tout prendre, je préfère incriminer l'excès de peroxynitrite, qui apparaît de manière multifactorielle à l'échelle macroscopique, à un virus dont personne ne connaît la manière d'agir.
  8. Jardinier, La thèse qu'on ne peut contracter le sida que par relations sexuelles (et drogue injectable et transfusion) n'a pas à être accrédité par lui ou par qui que ce soit en 2015 car tout le monde ou presque le croit déjà. Mais je trouve ça intéressant qu'il émette un son de cloche un peu différent. Le sexe oral, c'est le palliatif et en même temps, c'est un rideau de fumée, car tous les homos ayant une vie sexuelle pratiquent le sexe oral et aucun (ou presque, soyons charitable) n'utilise de préservatif pour ça. C'est là que Pintauro fait intervenir les autres facteurs (drogues, suractivité...) pour ne pas se cacher derrière le seul sexe oral et je trouve ça intelligent même s'il ne mentionne pas de thèses dissidentes, en connaissance de cause ou non (et peu importe car ce n'est pas lui l'activiste, le chercheur ou le médecin, c'est juste un comédien), car ça trouve un écho chez d'autres (dans les commentaires au billet sur Poz, un intervenant indique aussi qu'il ne sait pas comment il est devenu séropositif, excluant avec certitude toute relation anale non protégée). Il dit "it's a complicated story", et oui je suis d'accord à 100% avec lui, c'est compliqué, et le dire déjà c'est énorme. Et aujourd'hui c'est Martin Sheen qui annonce aussi en direct sa séropositivité à la télévision. Ce comédien américain, a priori hétéro, qui avait joué notamment le 1er rôle dans Platoon et plus récemment dans la sitcom "Oncle Charlie". Là encore, au-delà des histoires de sitcom, Martin Sheen indique qu'il "ne sait pas" comment il est devenu séropositif, mais évoque ses problèmes d'alcool et de drogues, connus de longue date du tout Hollywood semble-t-il.
  9. L'acteur américain Danny Pintauro, qui avait connu une forte notoriété en jouant enfant dans la sitcom "Madame est servie" vient de défrayer la chronique aux États-Unis en annonçant chez Oprah Winfrey sa séropositivité - qu'il aurait acquis il y a une douzaine d'années. Ce serait presque - malheureusement - banal (d'autant que Danny Pintauro a révélé depuis longtemps être gay et que le nombre de nouveaux tests VIH positifs chez les gays est toujours très élevé), sauf que Pintauro en détaille les circonstances. Il indique ainsi qu'à l'époque, il avait souhaité explorer les aspects plus "aventureux" et plus "durs" de sa sexualité, ce qui l'avait conduit à rencontrer quelqu'un qui lui a proposé prendre de la crystal meth, qu'il a continué à prendre pendant au moins "plusieurs semaines". Cependant, avec cet homme qui lui aurait aussi "transmis le VIH", il n'aurait eu que des relations protégées : "Croyez-moi ou pas, avec ce mec, en fait c'était sans risques. Nous avons utilisé des préservatifs. Je l'ai eu d'une autre façon, par sexe oral, ce qui est une histoire compliquée". L'acteur, qui indiquait abuser de la crystal meth au moment de son infection a raconté au magazine : "Quand tu mets toutes ces vilaines choses ensemble, comme un système immunitaire compromis, rester éveillé pendant très longtemps, des drogues, du sexe brutal, tout ça combiné avec des lésions dans la bouche, des fluides corporels qui se mélanges - c'est aussi facile." Bien entendu, de tels propos en prime time ne sont pas passés inaperçus. Les activistes du sida, plutôt que de chercher à en savoir plus auprès de l'intéressé, préfèrent le dégommer à boulets rouges pour oser suggérer en creux que la crystal meth combinée à tout le reste détruit et pourrait jouer un rôle majeur dans un test VIH positif même en cas de relations anales protégées. Dans un blog du site américain Poz, et largement diffusé un peu partout ensuite, Mark S. King, qui se décrit comme "écrivain et avocat du VIH/sida" (je ne préfère pas chercher ce que veut vraiment dire...) se demande ainsi: "Comment pouvons-nous résoudre un problème comme Pintauro ?" (titre extraordinairement violent, qui résonne bizarrement dans notre sombre mois de novembre). Dans le texte, il répond ainsi, à l'interrogation de Pintauro ("Croyez-moi au pas") par la négative : "Non Danny, je ne te crois pas. Si les gays dépendant du crystal meth sont bien plus à risque d'avoir un test VIH positif, c'est parce qu'ils s'engagent dans des comportements à haut risque, spécifiquement des relations anales non protégées, et non parce qu'ils ont raté une bonne nuit de sommeil". Tout est dit. Le poids des certitudes écrasent tout. Et tout le reste à l'avenant. La majeure partie des commentaires expriment leur gratitude, tout en ayant bien saisi la violence de l'article ("This article is everything. You slayed it" - "Cet article est tout. Vous l'avez massacré"). Pas de dialogue. Pas de place pour les interrogations - juste pour des flingues, et pour leurs porte-flingues. Il faut croire que c'est ça, 2015.
  10. Cette fois-ci, ce sont des chercheurs d'outre-manche qui commencent à affoler la presse britannique à propos de l'utilisation d'huiles insaturées pour la cuisson. Comme Wallypat nous l'avait expliqué il y a plusieurs années - sur la base de données scientifiques disponibles depuis longtemps, les chercheurs mettent en évidence que l'utilisation d'huiles polyinsaturées, en particulier l'huile de maïs et l'huile de tournesol (qui sont majoritairement composées d'acides gras polyinsaturées) dégagent d'importantes quantités d'aldéhydes qui sont des composés depuis longtemps suspectés pour leur toxicité (cancer, Alzheimer...). En comparaison, le lard, le beurre et en particulier... l'huile de coco, tous composés majoritairement d'acides gras saturés, en dégagent une quantité nettement moindre. Ces études portent uniquement pour l'utilisation en cuisson. Évidemment, ils ne manquent pas de pointer le décalage de ces résultats avec les recommandations officielles, qui insistent sur la consommation de polyinsaturés, et préconisent d'éviter au maximum les acides gras saturés. Mais preuve que rien n'est facile dans ce type de débat, les articles en eux-mêmes entretiennent la confusion. Ils indiquent ainsi la dangerosité des "huiles végétales" dans leur ensemble, alors que l'huile de coco est aussi par nature une huile végétale : en fait toutes les graisses, animales ou végétales, peuvent être selon saturées (l'huile de coco), monoinsaturées (comme l'huile d'olive) ou polyinsaturées. De la même façon, l'utilisation en cuisson ou crue ne produit pas du tout les mêmes résultats. De la même façon, il y a beaucoup de confusions sur les vertus dites "bénéfiques" d'une huile. Par exemple, l'huile d'olive est monoinsaturée, elle est donc plus stable à la cuisson et donc potentiellement moins toxique qu'une huile polyinsaturée (mais plus qu'une saturée). Cependant, ces vertus dites bénéfiques sont liées à la présence de polyphénols (les antioxdyants du fruit) qui n'ont rien à voir avec la composition de l'huile (qu'elle soit composée d'acides gras saturés, monoinsaturés ou polyinsaturés). Les mêmes acides gras sans polyphénols n'auraient en aucun cas le même effet. Et une vieille huile d'olive, dans laquelle les polyphénols se seraient progressivement oxydées n'auraient plus d'intérêt non plus. Bref, alors que tout pourrait être relativement simple, tout devient compliqué, et une fois de plus on ne peut que regretter que la plupart de nos "experts" viennent semer de la confusion par des considérations mal fondées plutôt qu'aider à clarifier le sujet...
  11. Comme les choses se répètent sans cesse, de la même façon que l'AZT avait envahi l'Afrique et les pays pauvres dès le moment où les signes évidents de sa toxicité sont apparus insupportables en Europe et en Amérique du Nord, l'industrie s'apprête à y fourguer en masse l'Efavirenz au moment même où on met enfin en évidence sa toxicité (à juste titre mais 15 ans après), et alors que l'expiration de son brevet oblige à chercher de nouveaux débouchés. Ainsi, une étude vient d'être réalisée en Afrique du Sud chez des enfants de plus de trois ans pour savoir s'il tolérerait bien le passage du traitement actuellement le plus répandu (Ritonavir/Lopinavir) à l'Efavirenz (bien sûr la réponse est oui). Le résumé de l'étude (l'article est bien sûr payant) ne mentionne pas les questions de toxicité qui sont désormais au premier plan dans les pays du nord, et préfère s'attarder sur ses indicateurs favoris (charge virale...), en se demandant si le passage d'un traitement à l'autre serait négatif en terme "de rebond" ou "d'échec" virologique. On peut néanmoins, avec de très bons yeux, lire la première page en preview gratuite de l'éditorial du JAMA (Journal of American Medical Association), qui publie cette étude. L'éditorialiste indique que les troubles neurologiques spécifiques de l'Efavirenz touchent aussi, sans surprise, les enfants d'Afrique du Sud - "1 sur 4 développe des cauchemars ou des troubles du sommeil dans cette étude" - oui vous avez bien lu, un enfant sur quatre, 25%... et s'inquiète du nombre d'enfants qui pourraient développer des "troubles de la concentration ou d'autres troubles moins évidents du système nerveux central"... Donc pourquoi avoir fait cette étude sans centrer sur cette question cruciale ? Pourquoi ne pas avoir surveillé ces effets secondaires bien connus et potentiellement discrets comme le lait sur le feu ? Pourquoi la publier avec ses conclusions positives, alors que selon l'éditorialiste de la même revue, "tous les problèmes sont loin d'être résolus" ? S'agit-il de prendre l'argent tout en se dédouanant ? Dans le communiqué de presse accompagnant l'étude, on peut noter que l'étude a bénéficié de financements de la part de l'"Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development", un institut américain mis en place par le président Kennedy pour contribuer plus particulièrement à améliorer la santé des enfants. Peut-être, si on estime qu'améliorer la santé des enfants des pays pauvres consiste d'abord à transformer ces pays en marché de deuxième main pour l'industrie pharmaceutique, comme débouché une fois que les produits sont périmés dans leur marché de première main en Europe et en Amérique du Nord...
  12. Jardinier effectivement ce n'est pas le bon lien vers l'article de Science : le voici. Ici un article critique en français. Pour être tout-à-fait précis, il ne s'agit pas d'un article publié dans Science, mais d'une communication qui a été faite dans un congrès de la société américaine de génétique humaine à Baltimore au début du mois. Il n'empêche que cette communication a été largement reprise, par la presse grand public, ce qui n'est pas étonnant, mais aussi par la presse spécialisée dont la revue Science. Pour clarifier mon propos, j'ai toujours pensé, comme le suggère Jardinier, que l'orientation sexuelle était le produit complexe des interactions sociales et psychiques - en gros qu'il doit beaucoup à la plasticité du cerveau de l'enfant qui se construit et se réarrange, et bien peu à la fixité de l'ADN cellulaire qui passe sa vie à se diviser à l'identique. Rechercher un gène ou une expression épigénétique de l'homosexualité, qui est déjà totalement inutile d'un point de vue médical, me parait donc de toute façon une quête vouée à l'échec, d'autant que l'homosexualité comme l'hétérosexualité est multiple et n'est pas réductible à un désir unique et standardisé. Ne reste donc pour ces chercheurs que l'énigme scientifique que certains peuvent se représenter. Il est vrai que l'humanité s'interroge depuis toujours, philosophiquement, sur la part de l'inné et de l'acquis, de l'hérédité et de l'éducation, de ce qui se transmet ou pas. Mais plusieurs décennies après la découverte de l'ADN, on aurait pu imaginer abandonner le stade primaire qui vise à chercher une explication génétique à n'importe quel trait de caractère - d'autres scientifiques ont des urgences heureusement un peu plus ancrées dans la réalité. Mais pour ceux qui s'accrochent, comme l'auteur de cette étude, on retrouve là tout l'héritage traditionnel des obsessions génétiques - et Mengele et sa fascination pour les jumeaux n'en représente que finalement la version la plus extrême; j'ai rappelé combien des scientifiques avaient par le passé consacré des ressources immenses à donner un crédit scientifique à leur vision de l'inégalité des races (qui en plus n'existent pas en tant que telles). Car quand ces recherche visent à réduire des comportements psychologiques ou sociaux à un code ADN, ils ne cherchent guère qu'à déshumaniser les individus, et j'en viens à me sentir bien plus proche des religieux qui développent une vision mystique et spirituelle pour éclairer les différents aspects de la vie et des comportements humains, et derrière laquelle on retrouve en filigrane les questionnements liés à la complexité des relations humaines, plutôt que de la réduire à une équation simpliste et réductionniste. Ce cas précis nous éclaire cependant sur la facilité avec laquelle un certain milieu scientifique accueille sans trop sourciller des études aux présupposés simplistes, tant qu'elle croit donner une explication scientifique à des phénomènes sociaux - et donc renforcer le champ de la science "dure". Et ce y compris au prix d'une grande médiocrité scientifique, comme le rappelles Econoclaste : la pauvre corrélation qu'ils ont cru déceler sur un faible nombre de jumeaux n'autorise absolument qu'on la prenne au sérieux. Mais c'est les miracles de la génétique que tu as si bien dénommé : comme ils n'y comprennent visiblement pas grand'chose, ils instrumentalisent visiblement des concepts scientifiques aussi malléables que spéculatifs pour faire passer toutes leurs obsessions personnelles. Et à mon sens c'est de la même façon que toutes les invraisemblances liées notamment au génome du sida (en perpétuelle mutation mais toujours maléfiquement infectieux) ont pu paraître crédibles par le plus grand nombre des scientifiques : obsession de l'agent infectieux (renforçant la nécessité et le prestige de la médecine en générale et de la virologie en particulier), médiocrité de la conceptualisation scientifique (nombreuses invraisemblances et faible valeur prédictive de la théorie), les deux formant un tandem infernal se nourrissant l'un de l'autre.
  13. Pour illustrer encore une fois combien la science - la génétique en particulier - est faible et perméable à tous les fantasmes, le site Internet de la revue Science fait référence à de nouveaux travaux qui lient l'homosexualité à une "modification chimique de l'ADN". Sans doute ils trouvent ça plus intelligent et moderne que de lier le poids des cerveaux à l'intelligence des individus comme le faisait leur prédécesseurs racialistes. En effet, comme les généticiens sont incapables de trouver des séquences génétiques concordantes, et que les vrais jumeaux sont parfois bien discordants du côté de leur orientation sexuelle (à considérer même qu'elle soit toujours unique et univoque chez tout le monde), alors ils appellent à la rescousse l'épigénétique : une modification chimique de l'ADN au cours de la vie (qui parfois reste, parfois pas, parfois se transmettrait à la génération future - le tout avec beaucoup de prudence) ferait que la même séquence génétique donnerait lieu à des phénomènes différents selon que la modification chimique ait lieu ou non (voir par exemple Wikipédia sur la méthylation de l'ADN pour plus de précisions sur le concept). Du coup, dans leur délire mengélien, ils ont refait le coup sur des vrais jumeaux discordants ou non (en terme d'orientation sexuelle) et indiquent qu'on retrouverait des schémas de méthylation de l'ADN qui seraient corrélés à l'orientation sexuelle. Donc c'est pas de la génétique mais c'est quand même une sorte de génétique, où tout est programmé d'avance. Et ce genre de fadaises consomme du temps, de l'argent et des colonnes dans Science, qui est supposé être le top de la connaissance scientifique mondiale. Je ne sais pas si c'est juste risible ou vraiment terrifiant, mais une chose est sûre, ces mecs sont capables de tout...
  14. Jibrail

    Hépatite C

    Je connais nettement moins bien l'hépatite C, mais le diagnostic d'une infection active se fait apparemment par un test type PCR, comparable à la charge virale : c'est la présence et la quantité de l'ARN du supposé virus qui est recherché pour caractériser l'infection. L'étude n'est pas en accès libre, alors je ne sais pas exactement quels tests ils ont utilisé pour caractériser la "réinfection". Un test d'anticorps au Virus de l'Hépatite C (VHC) ne caractérise que l'exposition passée au virus, qu'il soit actif ou non. Comme pour le VIH, les anticorps ne sont en rien synonyme d'immunité. Par contre ils ont mis au point ce concept de "guérison spontanée" pour caractériser les cas où il y avait un résultat positif au test d'anticorps et négatif au test de PCR. Mais si on imagine que ces deux tests ne sont pas bien spécifiques, alors on peut imaginer qu'il n'y a jamais eu plus de "guérison spontanée" que "d'exposition passée au virus", mais qu'on a deux tests qui sont peu en phase l'un avec l'autre et qui caractérisent autre chose que le VHC... ...et que la "guérison spontanée" n'a été inventée que pour masquer l'inconsistance scientifique du VHC, ce que tend à montrer l'étude sur les "réinfections" citée plus haut...
  15. Jibrail

    Hépatite C

    Nouveau résultat désarmant pour les experts de l'hépatite C. Alors que la transmission sexuelle de l'hépatite C était censée être inexistante, puis confirmée mais seulement chez les hommes homosexuels séropositifs (ou presque), une nouvelle étude vient publier des résultats très clairs. Il s'agit d'une compilation d'étude (une méta-analyse) qui a essayé d'explorer les facteurs de risque d'acquisition du supposé virus de l'hépatite C chez les hommes homosexuels séropositifs. Cela concerne au total 13.000 personnes suivies sur 7 à 8 ans en moyenne (91.000 personnes-années au total). Or il s'avère que si le risque d'acquisition est faible (0,5% à 1,3% chaque année), lorsque la personne a été infectée puis guérie (spontanément ou après traitement), le risque de réinfection était 20 fois supérieur ! Dans deux études, le risque était de 25% à 33% de probabilités de réinfection sur deux ans. Et les auteurs ajoutent cette précision fondamentale : "Parmi les personnes ayant séroconverti, une grande proportion d'infections étaient attribuables à des comportements à haut risque incluant des pratiques sexuelles soit traumatisant les muqueuses, soit sous l'emprise de méthamphétamine". Alors deux interprétations sont possibles : - Soit un petit cercle de mecs avec des "pratiques à haut risque" passent leur temps à se refiler mutuellement le supposé virus de l'hépatite C, mais ils n'arrivent jamais ou presque à le refiler à d'autres n'ayant pas les mêmes pratiques; - Soit c'est la méthamphétamine et autres pratiques physiquement éprouvantes qui provoquent directement l'hépatite C. Mais comme la méthamphétamine n'est pas toujours sous forme injectable, ça veut dire tout simplement qu'il n'y a pas de virus susceptibles de se balader de seringues en seringues... et juste des dégâts directs au foie. Étant donné que l'hépatite C est sinon particulièrement fréquente chez les usagers des autres drogues, qu'il s'agisse d'alcool ou d'opiacées, qui sont reconnus depuis longtemps comme causant des dégâts directs au foie, ma religion est vite faite...
  16. Les chercheurs ayant verrouillées toutes les portes de sorties à double tour au moment de "l'invention du VIH", puis les ont coulés après dans un béton tellement épais, il n'y a rigoureusement aucun espace scientifique dans lequel ce type de débat puisse être mené et porté jusqu'à son terme. Les conséquences politiques de sa remise en cause seraient absolument inouïes et ébranlerait tellement l'édifice politique, industriel et scientifique que cela n'a aucune chance d'aboutir spontanément. Il faudrait par exemple que : - Les enjeux économiques liés au sida disparaissent : ce qui n'est pas encore le cas parce que de nouvelles molécules coûteuses sont encore mis sur le marché aujourd'hui; - Les enjeux scientifique autour du sida disparaissent - comme les "énigmes" autour du "VIH" demeurent - et vont continuer à demeurer, ce n'est pas demain la veille que cela va s'arrêter comme ils sont sur une très mauvaise piste...; - Les enjeux sanitaires autour du sida disparaissent : qu'il n'y a itplus de patients, et plus de malades. Mais si le nombre de "séropositifs" parmi les hétérosexuels reculent, c'est le contraire chez les homosexuels où les "séroconversions au test dit VIH" sont au plus élevé (ce qui est normal si les causes n'ont pas été suffisamment bien identifiées, elles ne peuvent pas être correctement prévenues...) 30 ans ont montré que malgré ce que l'on peut considérer ici comme de graves insuffisances, la théorie rétrovirale était jugée suffisamment solide pour être universellement acceptée. Aussi il faudrait des événements extérieurs, par nature imprévisible, pour inverser à court terme le cours des choses : une révolution technologique qui créée des instruments pour voir les choses autrement; des progrès scientifiques dans un autre domaine médical qui vient remettre en cause, de façon non intentionnelle des éléments clés de la théorie rétrovirale: une politisation qui se sera faite à la base sur un autre sujet et qui déborde sur le sida (par exemple, la contestation de l'AZT qui s'est développée en Afrique du Sud découle d'abord de la lutte contre l'apartheid, et pas de la lutte contre le sida en tant que tel)... Pas sûr qu'on le voit de notre vivant...
  17. Une nouvelle publication de chercheurs allemands nous explique que "le VIH serait sélectionné par les cellules du système immunitaire pour éliminer la guanosine de leur ADN" (la guanosine est un des quatre "briques" qui constituent l'ADN), ce rendrait le supposé VIH "capable d'éviter au moins partiellement sa découverte" par le système immunitaire". En effet, le système immunitaire détecterait l'ADN rétroviral (à simple brin) via la guanosine d'une molécule cellulaire, la cGAS : "Si nous enlevons la guanosine de ces structures, la cellule ne peut plus réagir avec un ADN à simple brin." Mais en revanche, "si on ajoute des guanosines, les cellules réagissent plus fortement". Je relis à tête reposée la dernière brillante idée de nos experts du VIH - du moins la façon qu'ils ont de la traduire en mots. C'est peut-être moi qui ait du mal avec l'anglais ce soir. Mais non c'est bien ça : "HIV-1 viruses appear to have been selected by the immune system to eliminate guanosines from their DNA." Le maléfique VIH serait donc capable d'être sélectionné par son ennemi (le système immunitaire) pour le désarmer, en le déshabillant sélectivement des briques essentielles de son ADN. Tout juste s'il ne lui arrache pas le coeur battant à main nue... (Soupir...) Vous avez mal à la tête ? Vous en avez assez des histoires alambiquées ? Je vous comprends. Et pourtant... il y a presque 10 ans, Cheminot décrivait probablement le même phénomène à sa façon, avec une explication... assez différente. Chacun peut comparer et se faire son idée... s'il en était encore besoin.
  18. Salut, C'est effectivement long et dense, mais il faut saluer un auteur qui en 2015 met en question dans le titre de son projet d'article l'origine des antigènes attribués spécifiquement au supposé VIH (Are p24, p40, p60, p120, p160 of protozoan or viral origin?) J'ai plus de mal à comprendre pourquoi il ne fait pas référence à la seule équipe scientifique qui ait longuement interrogé cette question et qui ait proposé des hyopthèses alternatives, à savoir bien sûr le Perth Group, que ce soit d'ailleurs pour les infirmer ou les confirmer. De toute façon, avec une telle approche il sera rangé dans le camp des "révisionnistes", alors je ne comprends pourquoi il feint de les ignorer. J'ai d’ailleurs dû mal à imaginer que la rédaction de cet article n'ait rien à voir avec le documentaire Emperor New Virus en 2011 qui dissèque avec le PG ces questions de long en large. Sur le fond, il est nécessaire de lire plus précisément. Mais j'ai l'impression qu'il embrasse beaucoup, mais avec une certaine confusion; la notion de stress oxydatif par exemple est souvent citée sans être véritablement définie, pourtant c'est un concept qui selon le contexte et celui qui l'utilise peut recouvrer des phénomènes assez différents.
  19. Salut, Cela a finalement disparu spontanément ou suite à tes derniers traitements ? Je ne suis pas familier des hépatites, si ce n'est que l'ictère (la "jaunisse") est connue pour être assez caractéristique. Il faut absolument éviter l'alcool, le paracétamol, et modérer les graisses. Il peut y avoir pas mal de causes, que ce soit celles dites virales, médicamenteuse (vu ce que tu as ingurgité comme antibiotiques ces derniers temps) ou comme conséquence de la syphilis en elle-même. A noter que la cholestase, une forme d'intoxication hépatique combine ictère et prurit intense. Elle peut survenir quelques semaines après la prise d'Augmentin (Amoxicilline + Acide clavulanique), et peut-être d'autres antibiotiques. Je crois que tu avais pris de de l'Amoxicilline seule, mais à vérifier. En tout cas cela fait un candidat possible, à vérifier. La page de Wikipedia écrit qu'il s'agit d'une "urgence". Il est nécessaire de faire des examens pour en savoir davantage, car il y a de nombreuses formes différentes d'hépatites. Sinon l'Hépatite B (si c'est elle) est endémique dans toute l'Asie du Sud-Est et a une incidence modérée à haute à Hong-Kong selon les autorités sanitaires de Hong-Kong elles-mêmes. Si les médecins là-bas pensent qu'elles n'existent pas plus que la syphilis... ça laisse songeur.
  20. Une nouvelle présentation à la conférence estivale de Vancouver confirme l'intérêt de la formulation du Tenofovir sous la forme de "Tenofovir alafenamide" plutôt que le "Tenofovir disoproxil fumarate" tel que commercialisé aujourd'hui, avec apparemment de moindres effets secondaires sur la fonction rénale et la densité minérale osseuse. Comme indiqué plus haut, la valse des brevets autour de 2016-2017 va donc être parfaite entre ces deux versions du Tenofovir; parfaite pour Gilead, le labo, a défaut de l'être pour les millions de patients qui ont pris inutilement, depuis 15 ans, la version la plus toxique. Un immense succès du corps médical et des associations de de lutte contre le sida, cela va sans dire. Mais ça va mieux en le disant. Alors je suis aussi retombé ce soir sur une autre étude présenté au CROI (une autre conférence nord-américaine) en février de cette année, qui aboutissait grosso modo aux mêmes conclusions; mais cette fois ce sont ces auteurs qui m'ont marqué avec deux noms qui me disaient quelque chose. D'abord le bon Dr David Wohl, qui il y a 18 mois se faisait fort de démolir dans une revue grand public l'Efavirenz, molécule favorite de concurrents à Gilead. Et puis il y a aussi le bon Dr Jean-Michel Molina, figure de l'establishment français du VIH. En tant que médecin au service "Néphrologie" de l'Hôpital St Louis, en 2003 il mettait en garde à juste titre contre les effets secondaires du Tenofovir sur la fonction rénale, puis devenu chef de service des maladies infectieuses de St-Louis, a conduit l'étude IPERGAY pour administrer en préventif du... Tenofovir (sous forme de Truvada) aux séronégatifs (avec un certain succès il est vrai), puis nous fait maintenant le panégyrique du "Tenofovir Alafenamide" qui existait déjà en 2003 (en 2001 au moins pour être exact) ... A voir sa déclaration d'intérêt succincte sur cette présentation. Est-ce qu'on peut attendre de notre meilleur spécialiste hexagonal du Tenofovir qu'il évoque cette question délicate de la valse des brevets? J'attends avec une impatience non dissimulée !
  21. Heureux que ça aille mieux pour toi Arc. Comme souvent exprimé ici, je n'ai pas de doutes sur l'intérêt des multithérapies dans de nombreuses situations. Les expériences personnelles sont toujours intéressantes mais peuvent avoir leur limite. L'important demeure, à mon humble avis,de rester pragmatique et de ne jamais écarter aucune possibilité, sans idéologie... mais de façon éclairée, et c'est difficile, en connaissance de cause des avantages et des limites comme en toutes choses.
  22. Bonjour, Merci pour ton témoignage et tes encouragements. La variation du nombre de CD4 est, comme tu le soulignes, probablement beaucoup plus complexe que le schéma simpliste qu'on nous explique régulièrement; mais c'est toujours très compliqué d'en tirer des conséquences au niveau individuel. Les infections à la toxoplasmose sont réputées être longues à récupérer... Je n'ai pas fait beaucoup de recherches, mais concernant les antibiotiques... à première vue, la combinaison actuelle que prend ton conjoint ne semble pas fondamentalement différente du Bactrim, en terme de famille de molécules - même si après il y a des différences de métabolisme et aussi au niveau individuel. Je ne sais pas, mais je n'ai pas l'impression qu'il y aurait de grosses différences en changeant de traitement - ce serait à creuser - sachant qu'aujourd'hui il y en a déjà. Dans la littérature scientifique, il semblerait que le Bactrim soit un peu mieux toléré (moins d'effets secondaires), mais après... Par rapport à tes questions, du coup 1) peut-être un peu, sans différences fondamentales; 2) ta question est légitime, et de bon sens; 3) les candidoses ou pneumocystoses ne sont pas provoquées par des bactéries mais par des champignons - le mécanisme de résistance est différent mais existe aussi. Sans expérience clinique il est là aussi impossible de conseiller quoi que ce soit. Sur leur arrêt ou non, dans le cas d'une toxoplasmose survenue, c'est complexe; les molécules prescrites (comme la pyriméthamine) augmentent le stress oxydatif pour mieux combattre le parasite, mais dans le même temps il est possible que dans le même temps, ça empêche ou ralentit la capacité du corps de récupérer de façon endogène (comme ces molécules s'y substituent). C'est donc toujours un dilemme de décider de les poursuivre ou non. Sur le glutathion ce n'est pas une surprise, mais il faut se méfier des résultats car les mesures habituelles de laboratoire ne sont pas forcément très significatives, elles peuvent facilement varier. Et on ne sait jamais si c'est la cause ou la conséquence de l'infection. Ton conjoint prend des ARV en parallèle de son traitement de prévention de la toxoplasmose ? Est-ce que vous avez une idée d'une cause autre qui aurait pu provoquer ces infections multiples ?
  23. Bonjour, Oui, pour la simple raison que la consommation d'antibiotiques est généralisée... mais l'inverse n'est pas vrai... si tous ceux qui avaient pris un régime d'antibiotiques faisaient un test (dit) VIH ensuite, il y aurait de quoi multiplier par 10 ou 100 le nombre de séropositifs. La consommation d'antibiotiques est fréquente... et notamment quand on est malade, pour une raison ou une autre, ce qui constitue aussi une caractéristique fréquente d'un certain nombre de séropositifs - en particulier pour ceux qui n'ont pas de relations sexuelles entre hommes. Les séroréversions documentées sont rarissimes - tant dans la littérature scientifique que rapportés par des témoignages. Je suis étonné que Centurion et toi puissent laisser supposer que cela arriverait si ce n'est fréquemment, du moins régulièrement. Christine Maggiore avait eu deux tests indéterminés (dont l'un d'eux était limite négatif, mais pas tout à fait) - indétérminé signifie que le test ELISA réagit et qu'au moins une bande du WB réagit. Ce qui est différent et moins enviable qu'un test négatif. Par ailleurs il est bien sûr impossible de donner le moindre conseil médical via Internet. Tout juste peut-on rappeler que l'arrêt du tabac constitue de loin la meilleure mesure pour diminuer les dégâts à son propre corps (je ne parle pas certes de l'aspect mental), et qu'il est inutile d'avoir un régime trop strict, pour peu qu'il soit assez bien équilibré - sauf à provoquer une rupture violente tôt ou tard qui va en annuler rapidement les éventuels bienfaits.
  24. A la nuance près qu'il ne s'agit que d'études éparses, réalisées "in vitro", qu'il n'y a eu aucun essai clinique attestant de l'efficacité "in vivo". Et au passage que l'effet sur le "VIH" n'a de sens que si l'on est convaincu de son existence. Pourrais-tu nous indiquer quel est le mécanisme chimique ou biologique l'argent colloïdal aurait une efficacité contre le "VIH" ?
×
×
  • Créer...