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Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Salut, Les anglophones ont une expression toute désignée pour répondre à ton médecin : That's bullshit !! !! Je suppose que les médecins n'ayant jamais été formés pour dire qu'ils ne savaient pas ou qu'ils ne comprenaient pas, ils deviennent experts dans l'art du "plus c'est gros, plus ça passe"... En l'occurence, et rapidement : Si cela fait 15 ans que tu as une sérologie négative à la toxo, est-ce parce que tu ne fais plus d'anticorps depuis 15 ans ou que tu n'as pas d'anticorps à la toxo? Il faut faire 10 ans d'étude de médecine pour répondre à la question ? Pour la toxo il y a apparemment une double sérologie d'anticorps, avec d'une part les IGM (les anticorps qui interviennent dans la phase "primaire" dans les premières semaines de l'infection, et qui disparaissent ensuite - signe d'une infection plutôt en cours), et les IGG (qui se développent dans une phase secondaire mais restent quasiment à vie - détectent ainsi la trace d'une infection passée). : est-ce que tu es négatif aux deux ? Il peut aussi faire plein de tests sur d'autres infections courantes (type CMV) et même pour le soi-disant VIH pour voir si tu n'as vraiment plus d'anticorps... Même si la toxo est très répandue, il y a selon les enquêtes entre 40% et 60% des gens qui sont séronégatifs à la toxo en France, et ils sont plus particulièrement nombreux en Rhône-Alpes (voir ce document)... Si tu penses avoir été particulièrement exposé, peut-être qu'il y a une particularité génétique qui bloque la chaîne de l'infection ? Ainsi par exemple dans le paludisme, les personnes porteurs du gêne de la drépanocytose, une malformation génétique des globules rouges, sont quasiment immunisés contre les crises de paluds, même s'ils y sont exposés... rien n'empêche d'imaginer que ça peut être le cas, à moins que ton médecin soit omniscient ? A la X-Rousse ils sont censés pourtant être au top là-dessus... Si vraiment il a peur que tu fasses une toxo, il devrait savoir qu'il existe d'autres tests que la détection d'anticorps, en particulier des scanners cérébraux (vu que la toxo cérébrale est de loin la plus courante chez les immunodéprimés), des tests oculaires, des tests PCR (avec recherche ADN). Chaque méthode a ses limites, mais s'il veut absolument te trouver une toxo, qu'il s'en donne les moyens, il n'a qu'à jouer au Dr House. Concernant l'immunologie "fondamentale", effectivement c'est bien l'absence d'immunité cellulaire type "Th1" qui ouvre la voie aux maladies opportunistes du sida (en particulier les champignons, les mycobactéries type tuberculose, la toxoplasmose, contre lesquels les anticorps sont impuissants). Tout ce que j'ai pu lire versant "repenseur" ou "orthodoxe" est cohérent sur la question, même si beaucoup de choses ne sont pas bien comprises. L'immunité humorale type "Th2", avec une forte production d'anticorps peut se poursuivre voire même s'accentuer lors d'une progression vers la phase "sida", dans la mesure où la progression généralisée des infections, dans les phases avancées, "surstimule" le système immunitaire, et donc la production d'anticorps (le système immunitaire est alors incapable de fournir une réponse appropriée de type "Th1"). C'est ce qu'indique, par exemple, au hasard des recherches cette étude déjà un peu ancienne (1998), malheureusement en anglais, où un fort taux d'anticorps chez des séropositifs hémophiles est relié à une progression rapide vers le stade sida (voir ci-dessous). J'essaierai ces jours-ci, quand j'aurai un peu plus de temps, de retrouver des références plus précises dont j'avais déjà eu connaissance.
  2. Si l'on a été testé positivement au test d'anticorps dit "VIH", quelles que soient les raisons qui ont conduit à la production d'anticorps aux protéines dites du VIH, il me semble hélas peu probable de redevenir rapidement négatif, compte-tenu notamment de la mémoire du système immunitaire... les anticorps liés aux vaccinations peuvent demeurer détectables durant des années. Cela ne veut pas dire pour autant que la personne est en mauvaise santé, ou que sa santé ne s'est pas améliorée. Le test dit VIH ne mesure en effet que le passé (une élévation à un moment donné de la concentration des protéines dites du VIH ayant généré une production d'anticorps), mais ni le présent, ni l'avenir... Un article paru il y a déjà quelques semaines dans Nature (dont voici un résumé) souligne à nouveau la persistance des anticorps bien après une exposition aux risques, puisqu'on a retrouvé des anticorps contre la grippe espagnole (1918!) chez des survivants centenaires... soit 90 ans après l'épisode infectieux! Les tests d'anticorps tels que les tests du VIH ne semblent décidément pas forts pour mesurer l'actualité...
  3. Jacques Leibowitch, médecin à l'hôpital de Garches et figurant parmi les piliers de l'establishment orthodoxe français du sida, sort un nouveau livre, Le sida, c'est plus que ça, dont le résumé m'a interpellé, comme une tentative de répondre de façon orthodoxe aux multiples incohérences de la théorie classique du VIH soulevées ces derniers temps. Il faudra attendre un peu avant de se faire une idée plus précise : l'ouvrage, en pré-commande ne sort que le 23 octobre.
  4. J'ai trouvé cette huile de Bioplanète il y a quelques mois dans une grande chaîne allemande de magasins bios (Allnatura), ce qui prouve qu'au minimum elle est assez recherchée. Elle a une merveilleuse odeur de coco et se fige rapidement y compris à température ambiante, donc je pense qu'elle correspond bien aux critères indiqués par Wallypat.
  5. Si l'on a été testé positivement au test d'anticorps dit "VIH", quelles que soient les raisons qui ont conduit à la production d'anticorps aux protéines dites du VIH, il me semble hélas peu probable de redevenir rapidement négatif, compte-tenu notamment de la mémoire du système immunitaire... les anticorps liés aux vaccinations peuvent demeurer détectables durant des années. Cela ne veut pas dire pour autant que la personne est en mauvaise santé, ou que sa santé ne s'est pas améliorée. Le test dit VIH ne mesure en effet que le passé (une élévation à un moment donné de la concentration des protéines dites du VIH ayant généré une production d'anticorps), mais ni le présent, ni l'avenir... Le résultat positif ou non au test d'anticorps du VIH ne peut pas non plus être relié directement à la mesure de la charge virale, haute ou basse. Les deux tests mesurant des choses très différentes : le test dit VIH, la présence d'anticorps apparus sans savoir quand et sans savoir pourquoi; la charge virale, la mesure d'une activité cellulaire spécifique, mais indéterminée (elle mesure davantage le présent que le passé mais on ne sait pas très bien ce qu'elle mesure). Cela ne doit pas dissuader de refaire le test dit VIH, ce qui peut toujours être utile et ne coûte normalement pas grand chose, même s'il ne faut pas, je pense, en fonder de trop grands espoirs.
  6. Les deux interprétations, scientifiques (les recherches actuelles sont vaines, que le VIH existe ou non) ou économiques (les médicaments développés contre le VIH ne ont pas assez rentables, besoin de dégager plus de cash) peuvent être envisagées. Quelques éléments sur le labo suisse Roche pour y voir plus clair: - Roche est souvent considéré comme un des labos, voire LE labo le plus solide, ayant la trésorerie la plus abondante et le portefeuille de médocs le moins exposé à la concurrence des génériques, avec plusieurs médicaments anticancéreux issus de sa filiale américaine Genentech... L'an dernier, les ventes massives de Tamiflu (seul médoc supposé avoir une efficacité contre la grippe aviaire) ont fait bondir son compte en banque. A priori, Roche n'a pas de problèmes financiers immédiats, loin de là. - Mais peu après avoir annoncé l'arrêt de ses recherches sur le Sida (le 11 juillet), Roche a annoncé, le 21 juillet, une OPA géante sur la part de Genentech qu'il ne possédait pas encore (43 milliards de dollars !), le 22 juillet, l'acquisition d'un labo américain (Mirus Bio, 125 millions de dollars), et le 23 juillet, l'acquisition d'un labo canadien (Arius Research, pour 120 millions d'euros)... cela fait pas mal, même quand on est bourré de cash. L'hypothèse purement économique (pas assez rentable) reste donc à mon sens crédible. - A partir de 2009-2010, donc demain, les brevets des premières molécules "efficaces" utilisées en multithérapie vont expirer. Ce sera d'abord le cas de la lamivudine, de l'abacavir (dès 2009 aux USA et 2010 en Europe), puis, entre 2010 et 2013, du ritonavir, de l'indinavir, du saquinavir, et d'autres encore... Les brevets ont déjà expirés pour l'AZT, la didanosine et la stavudine... Donc Roche considère qu'il ne produira pas de meilleurs médocs que ceux-ci... En résumé, soit Roche n'a pas avancé d'un pouce depuis l'état de la science dans les années 90, à l'époque de la mise au point de ces médicaments dont le brevet expire (malgré l'avalanche de "nouvelles découvertes" et de publications depuis)... soit ils ont avancé, se gardent bien de le dire, et considèrent que ce n'est pas soignable, ou pas mieux soignable que par des produits existants type lamivudine ou que par des produits naturels non brevetables... soit Roche considère qu'il existe d'autre voies, mais qu'ils n'ont que des bras cassés dans leur service de recherche anti-VIH et laisse les autres boîtes faire le boulot mieux qu'eux. Je ne m'avancerai pas, je ne suis sûr que d'une chose : il y a beaucoup de gens très intelligents chez Roche!! Et bien discrets aussi... Pour finir, bien avant, Roche avait en 1990 racheté les droits de la technique PCR à l'entreprise dans laquelle travaillait Kary Mullis, son inventeur. Depuis et jusqu'à il y a peu, des royalties étaient versées à Roche à chaque mesure de la charge virale, qui utilise la technique PCR... comme quoi Roche n'est pas très reconnaissant en abandonnant ses recherches (même si la charge virale n'est qu'une petite part de l'utilisation du PCR)...
  7. Salut, De mémoire, je n'ai jamais vu, moi non plus, la moindre allusion à la sclérose en plaques dans toute la littérature que j'ai pu lire sur le VIH/SIDA. Cela ne m'étonne pas : d'après ce que j'ai pu lire ici et là sur la sclérose en plaques, les deux affections semblent même plutôt contradictoires. Si on accepte la théorie de l'immunologie, certainement un peu simpliste mais éclairante, sur l'équilibre Th1/Th2 (les sous-populations de T4), les théories suggèrent plutôt : - Que la sclérose en plaques est liée à un déséquilibre en faveur des Th1 (responsable de l'inflammation) - Que les maladies liées au SIDA seraient dûes à un déséquilibre en faveur des Th2 (responsable de la production d'anticorps). Les traitements contre la sclérose en plaque ressemblent d'ailleurs plutôt à des immunosuppresseurs (les corticostéroides notamment), peu conseillés pour les personnes ayant un faible taux global de T4... Plus intéressant encore, la recherche a identifié plus précisément au cours des dernières années les Th17, qui seraient une sous-population de Th1, et auraient un rôle immunitaire spécifique. Rien n'est encore bien clair, et de nouvelles choses seront sans doute bientôt découvertes, mais il semblerait : - Que les maladies liées au SIDA seraient corrélées avec la suppression des Th17. - Que la sclérose en plaques serait plutôt liée à une suractivité des Th17, comme d'autres affections autoimmunes telle que la maladie de Crohn. Tout cela reste un échafaudage d'hypothèse, et rien ne remplace l'expérience clinique des médecins (je serai bien curieux de savoir combien ils connaissent de malades véritablement atteints des deux affections simultanément) .Mais j'aurai l'intuition qu'il serait sans doute plus sage de soigner une sclérose bien réelle que de se concentrer sur une simple séropositivité douteuse tant qu'il n'y a pas d'autres signes (que disent les T4?) et apparemment liée à un désordre inverse du système immunitaire. Surtout qu'il faut être bien costaud pour supporter le Fuzeon (deux injections par jour si ça n'a pas changé) quand on a déjà une sclérose... A quoi pensent ses médecins ?
  8. Au contraire ! On est en plein dans le sujet. Le rôle de l'industrie pharmaceutique a été crucial pour complexifier plutôt que pour simplifier l'énigme médicale déjà complexe des symptômes du sida, et notamment dans sa détermination à ne pas étudier d'hypothèses alternatives au dit VIH. Cela lui a permis de mettre sur le marché un grand nombre de médicaments particulièrement coûteux, et dont seule la toxicité a été correctement documentée (leur efficacité et leur mécanisme d'action étant toujours largement méconnue). Ce sont pourtant ces firmes, payées par les assurances santé des pays développés, qui possèdent les informations les plus vastes et auraient dû être en mesure de faire progresser la connaissance plutôt que de l'obscurcir. Et même pour leurs molécules dites antivirales, beaucoup ont été mises au point dans des universités ou par des programmes publics (comme la Stavudine, la Didanosine, l'Emtricibatine, le Ritonavir, le Tenofovir, même la zidovudine (AZT) à l'époque), les compagnies pharmas se contentant d'avancer les capitaux pour réaliser les coûteuses études cliniques... Merci pour cette démonstration : la liaison terminale est en effet rigoureusement similaire, ça fait un peu froid dans le dos quand on connait la toxicité du round-up! D'après quelques rapides recherches, le glyphosphate inhiberait la transcription de l'ARN, ce qui pourrait peut-être avoir un effet positif sur la mesure de la charge virale. Mais bonjour alors les effets secondaires à long terme - ceux du Tenofovir, en particulier sur les reins, sont bien documentés...
  9. Merci à mon tour pour cette version complète ! Ils y décrivent l'effet psychique de l'Effavirenz, ce qui me rassure un peu. On y lit aussi : Oui, la question demeure... et on peut voir qu'on prescrit encore largement de l'AZT aujourd'hu, y compris dans des essais cliniques, même si c'est dans une combinaison moins nocive...Est-ce que le Tenofovir, qui semble aujourd'hui largement prescrit, aurait les mêmes propriétés antioxydantes que le FTC ou le 3TC ? Le brevet sur le 3TC expire entre 2009 et 2010, on commencera peut-être enfin à avancer.
  10. Cheminot, sur cette question, un éditorialde Bernard Hirschel (en anglais) est paru récemment dans la press médicale (le NEJM) suite à une étude portant sur la comparaison entre différentes multithérapies, et notamment la comparaison entre : - Effivarenz (Sustiva)+ 2 NRTI - Lopinavir/ritonavir + 2 NRTI - Lopinavir/ritonavir + Effivarenz (sans NRTI) La combinaison la plus efficace du point de vue orthodoxe serait la première (Effivarenz+ 2 NRTI), ce qui ne me laisse pas d'intriguer au vu des terribles effets psychiques de l'Effivarenz qu'on m'a déjà raconté et largement documentés (anxiété, cauchemars, dépressions...). Par contre et surtout, bien que n'ayant pas accès au texte complet (payant), l'article résumant l'étude (en lien ci-dessus) indique que Bernard Hirschel pointerait les NRTI utilisés dans l'étude, essentiellement la zidovudine (AZT) et la stavudine, alors que d'après les recommandations américaines, ces NRTI ont été abandonnés en raison de leur toxicité au profit de combinaisons contenant soit de la lamivudine (3TC), soit de l'emtricitabine (FTC).... A confirmer si tu as accès au texte complet du NEJM, s'il s'agit bien en quelque sorte d'une pierre dans ton jardin.
  11. Merci Wallypat et Cheminot pour ces liens très intéressants. Concernant l'article sur les enfants, on peut préciser que l'article a été écrit par David Gisselquist, qui a notamment suggéré à l'issue d'une vaste étude en Afrique que l'utilisation d'un matériel médical insuffisamment stérilisé (notamment les seringues utilisées plusieurs fois faute de moyens) pourrait être à l'origine des forts taux de séropositivité au test dit VIH en Afrique subsaharienne. Il occupe ainsi une place intermédiaire, car sans remettre en cause le VIH, il en dévoile certaines incohérences et remet timidement en cause certaines hypothèses de l'orthodoxie, en premier lieu la transmission sexuelle du VIH. Un point important qui explique peut-être ces prises de positions plus courageuses que la moyenne : David Gisselquist n'est pas médecin.
  12. Lorsqu'on connaît effectivement le taux de transmission par voie hétérosexuelle, et quand on sait que d'autre part de l'autre côté du Jura les médecins considèrent qu'une personne sous multithérapie (avec une charge virale indétectable) peut avoir des relations sexuelles sans risque de "contaminer" son partenaire... De toute façon, même du point de vue orthodoxe, la plaignante ne devrait, hélas pour elle, ne s'en prendre qu'à elle même : nul n'est tenu d'accepter des relations sexuelles sans préservatif (car elle était bien consentante, elle n'a pas porté plainte pour viol). Sinon, plus personne n'est responsable de rien. Mais on reste toujours confronté au même problème : s'il n'y avait pas eu condamnnation, les juges signifieraient qu'il y a à boire et à manger dans la théorie VIH=SIDA, et si l'establishment spécifique refuse toujours de l'accepter, ce ne sont pas les juges qui vont le reconnaître spontanément. Mais c'est insupportable de laisser passer ça, cela nécessiterait vraiment une initiative et pas seulement les réactions de principe des vierges effarouchées d'Act-Up.
  13. David Crowe a mis sur son site une vidéo d'une émission américaine avec Audrey Serrano, cette patiente qui avait été diagnostiquée de façon erronnée au test dit "VIH", et qui n'en avait pas moins développée des manifestations cliniques typiques du VIH (fatigue chronique, inflammation intestinales, perte de poids et d'appétit) à la suite de la prise d'une multithérapie. Audrey Serrano est accompagnée dans l'émission animée par un médecin, par deux chercheurs "repenseurs", Andrew Maniotis et Rodney Richards. Je n'ai pas eu le temps de tout regarder; néanmoins, Audrey Serrano indique avoir été sous Abacavir, AZT et sous Bactrim, soit les médocs parmi les plus toxiques de l'arsenal "anti-VIH", aussi la survenue de symptomes graves n'est hélas pas très étonnante.
  14. Sur le site animé par l'un de ces médecins suisses, Pietro Vernazza (hôpital de St-Gall) effectue une précision sur ce dernier point (en allemand). En janvier dernier, ils indiquaient qu'une des conditions de non-transmission de la positivité au test dit "VIH", c'était que le patient n'était pas atteint d'une autre maladie sexuellement transmissible. Vernazza précise qu'il ne s'agit que des MST symptomatiques. En effet, être atteint d'une MST asymptomatique n'accroîtrait en rien le risque de transmission de la positivité au test dit "VIH". Il cite ainsi une récente étude de 2008. Je ne sais pas exactement pourquoi mais ce genre de constatation ne vient encore vraiment pas plaider en faveur de l'hypothèse VIH, car le fait que le système immunitaire, perturbé par une MST infectieuse, déclenche une forte réaction inflammatoire ne devrait pas avoir de telles conséquences sur la transmission d'un pseudo rétrovirus... Par contre, on pourrait imaginer des effets sur la qualité du sperme et l'accentuation de son rôle d'oxydant (voir par exemple ce post), ou en tant que perturbateur de la production de NO (cette étude semble montrer par exemple que le germe responsables des gonococcies peut avoir un rôle contradictoire sur la production de NO). Sur le site de Vernazza, on trouve également un lien vers une autre étude portant sur le HHV8 (Human Herpes Virus 8, également KSHV, Kaposi Sarcoma Herpes Virus), que les orthodoxes affirment comme étant la cause du sarcome de Kaposi (alors que les dissidents l'attribuent volontiers aux poppers, vu que dans le monde occidental, il ne touchait que les hommes homosexuels séropositifs et quasiment jamais les autres groupes, femmes et hommes toxicomanes notamment). L'étude, qui porte sur 2.000 personnes en Afrique du Sud, dont un grand nombre de mineurs et de prostituées, indique en effet qu'il y a à la fois une forte prévalence de positivité au test du HHV8 (47%), mais qu'elles n'est en rien reliées aux groupes ou pratiques à risques, à la différence de la positivité au test dit "VIH" et aux autres MST. Les auteurs concluent en affirmant que la transmission du HHV8 est donc sans doute moins sexuelle que verticale (mère/enfant). Si ce n'est pas quelque chose de sexuellement transmissible - et que ce n'est pas lié aux poppers - pourquoi autant d'homosexuels, et seulement eux, l'ont développés dans les années 80? C'est le gêne de l'homosexualité qui active l'infectiosité du virus? Dire qu'un pan entier de la théorie VIH=SIDA est construite sur ce mythe dont les fondations sont aussi épaisses que du papier à cigarettes... Ces deux études me laissent aussi perplexes l'une que l'autre, et ne me laisse qu'une certitude : en 2008, l'orthodoxie patauge toujours autant dans la semoule.
  15. Est-ce que l'on pourrait facilement faire analyser son propre taux de péroxynitrites dans le sang, ou faire appels à des marqueurs, comme le glutathion, mais qui ne sont peut-être pas suffisamment spécifiques ? D'après par exemple cet article consacré au stress oxydatif durant l'effort, la demie-vie des péroxynitrites dans le corps n'excéderait pas une à deux secondes, ce qui laisse penser que ce serait délicat... A l'inverse, la difficulté pour redevenir négatif, c'est que le test dit "VIH" est basé sur les anticorps, et d'après ce que j'ai cru lire ici ou là, la durée de vie des anticorps peut être très longue (ainsi les anticorps spécifiques induits par les vaccinations) et donc le niveau de concentration des anticorps pourrait être indépendant du niveau "d'infection" actuel, ce qui fait que le test mesure plus le passé que le présent... (je n'évoque même pas la charge virale, qui semble tout aussi peu spécifique). Je ne peux m'empêcher de citer un extrait de la conclusion de l'article en question : "Par contre, s’il y a une leçon à tirer du NO, c’est l’importance de la chimie dans la compréhension des processus biologiques."
  16. Il ne s'agit pas à mon avis de "cautionner" ou non cette étude, qui conserve les fondamentaux de l'hypothèse rétrovirale du sida. Mais pour la première fois, des médecins orthodoxes remettent en cause la transmission sexuelle de la séropositivité au test dit du VIH, même si c'est sous certaines conditions précises et contestables, pour les raisons que tu indiques. Je trouve qu'il s'agit d'une évolution relativement significative, comme le montre l'ire de nombreux responsables de l'establishment du VIH, comme par exemple un responsable de Sida Info Service auquel répond le médecin genevois Bernard Hirschel. Et pour les dizaines de milliers de séropositifs qui prennent une HAART parce qu'ils n'ont pas accès aux thèses dissidentes ou parce qu'ils en doutent, ce n'est pas une annonce négligeable... Cela dit je suis d'accord sur le fond, ça ne résout rien, et ne remplace pas une véritable étude prospective aux conditions que tu as indiqué.
  17. Une nouvelle à peine croyable venant de Suisse, qui soulagera j'espère beaucoup d'entre nous : se basant sur plusieurs études épidémiologiques récentes, un rapport de la Commission Fédérale pour les Problèmes liés au Sida, qui regroupe tout ce que le pays compte de médecins officiels du VIH annonce "qu'une personne infectée par le VIH et disposant d'une thérapie antirétrovirale efficace ne transmet pas le virus lors de rapports sexuels.". Ils proposent l'adaptation des règles de prévention dans un cas très précis : "- La thérapie doit être efficace depuis au moins 6 mois de sorte à ce que la charge virale dans le sang soit indétectable. - La thérapie doit être rigoureusement suivie et contrôlée régulièrement par un médecin. - Le patient ne doit pas être atteint d'une autre maladie sexuellement transmissible. Dans ces conditions, un couple au sein duquel un des deux partenaires est infecté par le VIH (couple « sérodifférent ») peut décider de renoncer aux autres mesures de protection lors de rapports sexuels." Le rapport ne s'arrête pas là : il en tire directement les conclusions. Avec deux conséquences logiques et fondamentales : "Importance pour la jurisprudence Les tribunaux devront tenir compte du fait que «les personnes séropositives ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un TAR efficace ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle» lorsqu’elles évalueront le caractère répréhensible d’une contamination au VIH. Du point de vue de la CFS, un contact sexuel non protégé entre une personne séropositive ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un TAR efficace et une personne séronégative ne répond aucunement aux critères d’une tentative de propagation d’une maladie dangereuse au sens de l’art. 231 du Code pénal suisse (CP), ni à ceux d’une tentative de lésion corporelle grave selon les art. 122, 123 ou 125 CP." Pour les couples désirant des enfants "Les couples hétérosexuels qui décident de renoncer au préservatif doivent par ailleurs réfléchir aux moyens contraceptifs qu’ils veulent appliquer ou au désir d’avoir un enfant. Ils devront alors évaluer: – les éventuelles interactions entre les contraceptifs hormonaux et le TAR qui risquent d’atténuer l’efficacité du contraceptif; – la tératogénicité potentielle des substances utilisées; concrètement, éviter l’agent Efavirenz s’ils désirent avoir un enfant. L’insémination avec lavage de sperme n’est plus indiquée en présence d’un TAR efficace, lorsqu’elle a pour seul but d’éviter une transmission du VIH." Je pense que chacun ici mesure l'importance de cette avancée, une prise de position très courageuse qui va à l'inverse de tout ce qu'on nous explique depuis plus de 10 ans. Il est rare dans le monde du VIH que la réalité observée et la qualité de vie des patients pèse de beaucoup de poids par rapport à la nécessité d'entretenir la théorie VIH=SIDA dans toutes ses dimensions, malgré tout ce qu'elle a de bancal. Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé : le Conseil National du Sida (CNS) en France juge prématurée la décision, indiquant dans un communiqué que « les études réalisées sur des couples sérodifférents et bénéficiant de traitements concernent au maximum une soixantaine de couples, suivis pendant des périodes limitées à moins de quatre ans. Même si aucun cas de contamination n’a été constaté sur ces observations, les échantillons sont trop faibles pour exclure un risque de manière suffisamment fiable». Act-Up, dans sa grande tradition pessimiste, met en garde "contre le danger que feraient courir les discours imprudents, triomphalistes ou désinvoltes qui donneraient une interprétation des déclarations du CFS hors du cadre précis qu’elles définissent ou qui négligeraient d’en préciser ce cadre", arguant que "La CFS reconnaît elle-même que « d’un point de vue strictement scientifique, les éléments médicaux et biologiques disponibles à l’heure actuelle ne prouvent pas qu’[une charge virale indétectable] empêche toute infection au VIH ». Bref, pour Act-Up comme pour le CNS, il faut défendre inconditionnellement cette foutue théorie VIH=SIDA contre toute réalité observée, et si on suit cette voie ça peut encore durer une éternité.
  18. Jibrail

    La méthode PCR

    Cela me fait penser à un débat lu il y a quelques semaines sur un forum allemand sur les mérites de l'aspirine (étant entendu que l'aspirine est par ailleurs loin d'être anodine, notamment à cause de son acidité). Les intervenants évoquaient cette étude (malheureusement en allemand, avec un résumé en anglais), bien que relativement modeste (quelques dizaines de patients suivis, au Zimbabwe). L'étude montrait une forte corrélation entre la prise d'aspirine et la remontée du taux de CD4, et plus encore, pour aller dans ton sens, une forte diminution de la p24, l'antigène étant devenu indétectable chez tous les patients prenant de l'aspirine après 6 mois (à la différence des groupes de contrôle). En cas de prise combinée avec de la chloroquine, un antipaludéen, ces effets étaient nettement amoindris. Cette rapide disparition évoque l'étude italienne que tu avais cité, montrant la disparition de la p24 par décomposition des péroxynitrites. Selon la responsable de l'étude (Marianne Thomsen), l'aspirine aurait un effet sur le système immunitaire, notamment par un rééquilibrage de la production de diverses cytokines, elles-même reliées à la production et à la régulation d'oxyde nitrique. Il y a assurément quelque chose à creuser, d'autant plus si comme tu l'indiques, l'aspirine a de fortes capacités réductrices... Thomsen appelait à développer des expérimentations plus importantes, et avec un collectif allemand ("De nouveaux chemins pour la thérapie du HIV"), avait lancé une étude plus ambitieuse, qui a malheureusement subi les contrecoups des désordres politiques récents au Zimbabwe. A suivre...
  19. En fait, la pathogénèse de la plupart des cancers, semble bien mal connue, ou au minimum ne pas faire l'objet de consensus scientifiques - et c'est vrai aussi pour le Sida ou le sarcome de Kaposi. Cela semble particulièrement vrai pour le rôle des HPV dans les cancers du col de l'utérus, et c'est ce qui rend ce vaccin tout particulièrement spéculatif. Et tant qu'on reste dans la spéculation, en relisant les facteurs à risque listés par le Dr Winckler, je suis frappé de voir parmi eux l'exposition au sperme et la précocité des premières relations sexuelles. En fait, et vu les propriétés relativement "aggressives" du sperme en tant qu'agent chimique, confirmé par ce récent article étonnant et passionnant cité par Cheminot, on peut même se demander si ces cancers du col ne seraient pas liés directement à l'exposition au sperme plutôt qu'au supposé contenu (les HPV) ?
  20. Oui il y a de nombreuses publications, en particulier une équipe de l'université de Buffalo aux Etats-Unis, qui semble travailler dans le champ de l'oxyde nitrique, avec par exemple cet article de 2006 qui montre les liens entre le sarcome de Kaposi et les inhalations de nitrites. Mais le silence des autorités sanitaires sur ce sujet est désespérant, et révélateur de leurs contradictions, tant la consommation de poppers (et des autres drogues récréationnelles) reste élevée... comme la publication que tu cites le montre, et comme je peux le constater très régulièrement, y compris dans des pays comme la Suisse où ils sont officiellement interdits depuis longtemps.
  21. Bien plus discrètement que l'interdiction de fumer dans les bars, les nitrites d'alkyle - les poppers - sont désormais interdits en France. Un décret paru au Journal Officiel du 22 novembre 2007 a ainsi interdit la production, l'importation, la vente des nitrites d'alkyle est désormais interdite. Depuis longtemps, les repenseurs soupçonnent ce vasodilatateur, essentiellement utilisés par les gays, de contribuer à provoquer des maladies liées au sida, en particulier le sarcome de Kaposi, car ces nitrites sont de puissants oxydants azotés. Mais est-ce pour ça que les poppers ont été interdits ? En fait, on n'en sait rien. Le décret a été publié par le Ministère de l'Economie (!), il fait référence à une directive communautaire très généraliste, et à un avis de le Commission de Sécurité des Consommateurs, malheureusement "non publiable". Et le Ministère de la Santé ne semble n'avoir fait aucune communication à ce sujet... Un journal suisse rappelle opportunément que "l’usage détourné de ce produit toxique a été rendu possible en France par l'absence d'évaluation de la dangerosité des molécules, après l'interdiction en 1990 des poppers «originaux» à base de nitrite d’amyle ou d’isobutyle." Et ajoute que "si ces derniers sont encore en vente dans certains pays d'Europe (Pays-Bas, Autriche, Royaume-Uni), leur production et importation sont, en revanche, formellement interdites en Suisse." Bref, en clair, aucune étude épidémiologique sur les effets des poppers ne doit être menée, au du moins publiquement... de peur d'infirmer l'hypothèse VIH=SIDA ? En tout cas, cette façon de faire, opaque, sans explication ne va pas faire diminuer la consommation, qui pourra continuer tranquillement sous le manteau. Le SNEG, le syndicat des entreprises gaies, envisage d'ailleurs de faire recours devant le Conseil d'Etat... Edit Cheminot : Les poppers sont tous des nitrites d'alkyle.
  22. En fait mon impression s'appuyait sur mes souvenirs du livre de Steven Epstein, Impure Science (L'histoire du sida, en français), qui relatait (entre autres) la controverse sur les causes du sida et détaillait particulièrement l'épisode "Duesberg" (le livre s'arrêtant au début des années 90). Steven Epstein est sociologue et même s'il n'est pas un dissident, il relate les différents points de vue dans son livre de façon très documentée. Dans ce livre, il y a quelques citations douteuses de Duesberg, comme celle citée par le Village Voice où il aurait expliqué que l'épidémie est "causée par un style de vie qui était criminel vingt ans auparavant", en faisant ainsi référence aux gays et aux toxicomanes, mais je n'ai pas d'autres sources exactes. Il a ensuite publié son célèbre article Le virus du sida relève-t-il de la science-fiction? dans "Policy Review", qui est une revue de la "Heritage Foundation", une fondation américaine très conservatrice, qui a le même type de positions sur l'homosexualité que la revue que j'ai cité précédemment (JPANDS). Peu importe après tout ce que Duesberg en tant qu'individu pensait de tout ça à l'époque, ce sont ces arguments sicentifiques qui comptent... Mais quand on s'affronte l'orthodoxie, alors que 90% des séropositifs étaient des gays et des toxicomanes, publier un article dans une revue très conservatrice qui dénonce perpétuellement les ravages moraux de l'homosexualité et de la sécurité sociale, et pour dire en substance que les gays séropositifs sont pour une grande partie responsable de leur sida, par leur mode de vie (ce qui est en partie vrai mais en partie seulement, comme on le voit bien aujourd'hui avec le recul), je trouve ça un peu "borderline" et pas génial pour se faire des alliés chez les malades. Même si ce qui a vraiment flingué Duesberg, c'est davantage, encore une fois, l'insuffisance de ses hypothèses scientifiques. Bon en même temps je lis que c'est cet article de Policy Review qui a servi de déclencheur pour Mark Griffiths, et que sans lui ni sans Duesberg je serai toujours dans la meute orthodoxe. Alors voilà, rien n'est pur, heureusement.
  23. Salut, Oui, il est certain que le système immunitaire est soumis à des bouleversements importants lors d'une telle infection, dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs, et que ça n'a probablement aucun sens de commenter ce résultat par rapport à un suivi classique de séropositivité. Néanmoins et même si c'est délicat de donner des conseils en n'étant pas médecin, dans ta situation, post-opératoire, où l'infection bactérienne, le traitement antibiotique et l'opération chirurgicale peuvent avoir un effet immunosuppresseur, la mesure des T4 peut quand même avoir du sens (à condition de ne pas interpréter l'infection comme conséquence du VIH, et en fonction de ton taux habituel de T4). Mais je ne sais pas comment font habituellement les médecins pour mesurer le rétablissement du système immunitaire après le stress post-opératoire (avec les T4 ou autres marqueurs). J'aurai tendance à te conseiller de demander à tes médecins s'ils écartent tout risque post-opératoire, mais c'est probablement le cas s'ils t'ont transféré dans le service des maladies infectieuses, et si ça fait dix jours que tu as été opéré. Mais j'aimerais bien que quelqu'un de plus calé que moi ou ayant déjà traversé cette épreuve puisse te répondre là-dessus. Dans tous les cas, si tu arrives à convaincre tes médecins, tu as toujours intérêt à faire mesurer ton taux de glutathion et à prendre, au cas où il est faible (vu les épisosdes de stress que tu viens de subir), de la N-acétyl-cystéine pour compenser. Garde bien le moral dans tous les cas !
  24. Une américaine "faussement positive" au test dit "HIV", mais ayant pris à cause de cela une thérapie antirétrovirale de type "HAART" pendant 9 ans a obtenu la condamnation de son centre médical par un jury, pour son diagnostic "erroné" du VIH. Le Washington Post, relatant l'audience, laisse entendre que le médecin l'aurait déclarée séropositive sur son profil (un passé contesté de prostitution, un petit ami séropositif, une pneumonie...). En allant faire un test dans un autre hôpital des années après, elle aurait découvert être en réalité séronégative et aurait en conséquence lancé cette procédure judiciaire. Deux liens parmi d'autres (en anglais) : http://elmaltes.blogspot.com/2007/12/for-i...elease-dec.html http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/conte...7121300047.html Il serait intéressant de connaître les termes exacts de cette affaire, en particulier le type de test effectué au départ (simple Elisa ou Western Blot), et si une charge virale a été détectée pendant ces 9 années.
  25. Il y aurait beaucoup de réponses compliquées qui permettrait de répondre à ta question (comment une masse d'experts a priori sensée peut-elle se planter aussi lamentablement et aussi longtemps ?), avec plein de références sur l'histoire des sciences, sur la sociologie des médecins, sur l'économie de la pharmacie... Il y a aussi une réponse très simple : imagine deux minutes ce qui se passerait si l'orthodoxie médicale retournait sa veste sur la cause du sida. Elle pouvait encore le faire en 86 ou en 87 sans trop de dégats : à part Gallo et Montagnier, les victimes collatérales auraient été limitées, la médecine aurait conservé sa crédibilité. Mais depuis, l'orthodoxie s'enfonce doucement et inexorablement, et le point de non-retour a été dépassé depuis très longtemps. Il faut essayer d'imaginer les conséquences scientifiques, économiques, politiques, que provoquerait un tel retournement. L'orthodoxie ne peut plus faire marche arrière - Montagnier l'a brièvement tenté, en vain. Son seul échappatoire, c'est désormais de camoufler sa défaite : faire passer pour des antirétroviraux les futurs traitements appropriés aux véritables causes du sida. Elle l'a déjà fait pour partie, peut-être consciemment (par exemple avec la lamivudine si la séduisante hypothèse de Cheminot se confirme), et si jamais le sida se résout graduellement, comme c'est déjà un peu le cas dans les pays dit "développés", on laissera passer du temps, beaucoup de temps, quelques générations avec leurs principaux protagonistes... Et puis Gallo et Montagnier passeront aux poubelles de l'histoire, comme beaucoup avant eux, et tout ça sera oublié. En attendant on perd beaucoup de temps, beaucoup d'argent, et beaucoup de malades.
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