Il s’agit bien –hélas – d’une religion.
Une religion sans paradis. Une religion sans issue possible. Une religion sans extase. Une religion qui fixe comme limite aux croyants la réalisation de fantasmes purement cérébraux. Une religion basée sur la peur de l’infection… de même d’ailleurs que cette religion soi-disant païenne qui sévissait en Allemagne dans les années trente. Il suffit de remplacer « SIDA » par syphilis. Le fond est pareil.
Une religion qui s’apprête à nier l’existence même d’hommes et de femmes, en prophétisant la fin des genres.
Une religion d’un prosélytisme hyper envahissant. Ce matin, encore, dans le bled où je travaille, deux « acolytes » distribuaient des rubans à la sortie de la gare. Pour que de nouveaux convertis, sans doute, puissent ainsi afficher fièrement leur foi.
Et nous devons la traiter comme telle. Le « rationalisme fanatique » n’est, en définitive, que du fanatisme. La raison n’a rien à voir là-dedans. La raison est un processus vivant, et non la rigidité mécanique qui consiste à adapter le vivant à ses fantasmes.
Au lieu de se laisser emporter par le courant….