Introduits par Robert Koch au siècle dernier, les critères
classiques pour la détermination du caractère infectieux d'une maladie et l'attribution de sa cause
à un microbe particulier sont appelés les Postulats de Koch. Or le virus HIV, comme le souligne Walter
Gilbert (Prix Nobel de Chimie), ne répond pas aux critères des Postulats de Koch:
Postulat 1: Le germe doit être trouvé dans les tissus affectés pour chaque cas de la maladie en question.
Toutefois, aucun HIV ne peut être isolé dans 10 à 20 pour cent des cas de SIDA. Jusqu'à
ce que les méthodes hautement sensibles de détection fassent récemment leur apparition, l'on
ne trouvait pas de trace directe du virus dans la majorité des cas. De plus, le HIV ne peut être isolé
à partir des cellules du sarcome de Kaposi ni à partir des cellules nerveuses des patients atteints de la
démence sidéenne.
Postulat 2: Le germe doit être isolé des autres germes et du corps de son hôte. Les quantités de HIV
sont tellement faibles chez les patients atteints de SIDA que le virus ne peut être isolé qu'indirectement,
après isolation d'un grand nombre de cellules du patient et réactivation du virus. Dans les maladies
classiques, on trouve assez de virus actifs pour qu'il soit possible d'en isoler directement à partir du sang ou des
tissus lésés: il est habituel d'en avoir entre un million et un milliard d'unités par millilitre de fluide
corporel durant la période active. Certains virus de la même classe que le HIV se rencontrent à
raison de 100,000 à 10 millions d'unités par millilitre, mais le HIV ne présente rarement plus de
cinq unités et jamais plus de quelques milliers par millilitre de plasma sanguin.
Postulat 3: Le germe doit provoquer la maladie lorsqu'il est injecté à des hôtes sains. Le HIV n'a pas
provoqué la maladie quand on l'a injecté expé rimentalement à des chimpanzés,
ni dans les cas accidentels où il a été inoculé à des travailleurs du secteur
médical, pourtant, dans chacun de ces cas, le virus avait infecté ses hôtes avec succès.
Si en considération de raisons éthiques ou autres, ce troisième postulat s'avère difficile
à tester pour certains germes, il est alors nécessaire d'en appor ter la preuve d'une autre façon,
grâce à des thérapies spécifiques qui neutralisent le microbe et préviennent par
là-même la maladie. Malheureusement, bien que de nouveaux médicaments et vaccins soient
continuellement proposés, aucune thérapie, aucun anticorps contre le HIV n'a été capable
de prévenir les maladies du SIDA.
Postulat 4: Le même germe doit pouvoir être isolé également à partir de son nouvel hôte.
La condition du troisième postulat n'étant pas remplie, ce critère devient non pertinent.
Cette inadéquation aux postulats de Koch remet en question le caractère infectieux du SIDA. En effet, les postulats
de Koch sont les critères standards en vue de la détermination d'agents infectieux. Lorsque ces conditions
ne sont pas remplies, il faut alors pouvoir fournir à la place, des preuves équivalentes et solides si l'on
veut maintenir l'hypothèse d'un agent infectieux.
Ces méthodes n'ont jamais été appliquée;s au "virus du sida" !
En conséquence :
a) la cause du "sida" ne peut pas être le "VIH".
b) les "tests du sida" ne sont pas valables.
c) les traitements "antiviraux" sont empiriques, inutiles, dangereux, coûteux et souvent mortels.