Dana

En 2002, juste quand Mona a réussi à sortir Sean de l'ICC, les médecins ont décidé que Dana (la sour de Sean) devait être mise sous traitement contre le SIDA, même si elle n'était pas malade.

Mona : Dana n'était pas malade. Elle n'avait jamais eu de maladie grave. Les médecins disaient que le taux de ses cellules T était bas, alors ils l'ont mise sous Viracept, Epivir, Zerit et Bactrim.

Scheff : Comment a-t-elle réagi aux médicaments ?

Mona : Elle vomissait constamment. Pendant les deux mois suivants, elle a commencé à se plaindre d'avoir mal au dos et à la tête, et cela a empiré à tel point que je l'ai emmené aux urgences. L'hôpital Beth Israel a diagnostiqué un syndrome de Langerhans, qui est une pathologie infantile similaire au cancer. Ce syndrome touche les os. Il a abîmé une de ses vertèbres. Il peut être soigné par chimiothérapie, mais à doses faibles, beaucoup plus faibles que lors des chimiothérapies anticancéreuses courantes. A Beth Israel, ils étaient au courant du statut de Dana pour le VIH. Ils m' ont dit : « Nous allons la diriger sur le Presbyterian pour un nouveau diagnostic. Etant donné qu'elle est séropositive pour le VIH, il est possible que ce soit le SIDA. » Ils l'ont donc transférée au Presbyterian, et le médecin a mis dans son dossier : « Syndrome de Langerhans », mais a ajouté « Pourrait être corrélé au VIH. » Le syndrome de Langerhans n'est pas une maladie liée au SIDA. Il n 'y avait strictement rien dans le dossier qui permettait de penser qu'il y avait un rapport entre le syndrome de Langerhans et le VIH. Mais au Presbyterian, ils ont appelé ça SIDA, et ils lui ont donné une chimiothérapie beaucoup plus forte, similaire à celle utilisée pour traiter un cancer chez les adultes. Ensuite, ils l'ont mise sous Kaletra.

Kaletra, est-ce que ce n'est pas ce produit approuvé en un temps record, et qui provoque des cancers ? Mona : Oui. C'est dit clairement dans la notice éditée par le fabricant que le ritonavir (un des composants du Kaletra) provoque des cancers en expérimentation animale, et que son étude n'est pas terminée chez les humains. Comment pouvez-vous donner à un enfant qui a un cancer un médicament qui cause le cancer ?

Le Kaletra lui a donné des nausées et l'a fait vomir. Ils avaient peur qu' elle devienne handicapée si l'état de son dos continuait à empirer. Alors ils l'ont attachée pour qu'elle reste tranquille, et ont continué le traitement. Elle a reçu cette chimiothérapie pendant 3 mois, et le cancer était parti. Ils ne pouvaient plus en trouver la moindre trace. Mais ils ont continué la chimiothérapie pendant 3 mois supplémentaire.

Après le diagnostic en janvier 2003, le Presbyterian a appelé le service de protection de l'enfance, et lui a dit que je mettais la vie de Dana en danger en ne lui donnant pas les médicaments. Le service de protection de l' enfance est venu prendre Dana à la maison et l'a mise à l'ICC.

Nous avons été au tribunal pour la faire sortir. Le médecin de Dana au Presbyterian a dû venir témoigner. Lorsqu'on lui a posé des questions auxquelles elle devait répondre sous serment, elle a énuméré tous les effets secondaires potentiellement mortels des médicaments - tous les effets secondaires. Elle savait très exactement quels étaient les effets de tous ces produits. Le juge lui a demandé comment elle arrivait à faire prendre ces produits aux enfants. Et elle a répondu : « Quand il s'agit de faire respecter le traitement, nous nous comportons comme des Nazis. » C'est exactement ce qu'elle a dit.

Le département de la santé a fait une inspection il y a trois semaines à l' ICC. Ils ont dit qu'on ne pouvait pas obliger plus longtemps les enfants à prendre les médicaments quand ils ne le voulaient pas. Ils ont dit que les enfants n'avaient pas à prendre les médicaments quand ils ne le voulaient pas ; ils avaient légalement le droit de refuser les médicaments. Mais les médecins et les travailleurs sociaux disent aux enfants : « Bien sûr vous pouvez refuser, mais si vous le faites, il y aura des conséquences ».

Quelles sont ces conséquences ?

Mona : La chirurgie.

Actuellement Dana est toujours à l'ICC. Elle a 16 ans. Le service de protection de l'enfance essaye de la placer dans un foyer d'accueil, où elle vivra avec des personnes payées pour lui donner les médicaments. Mona essaye toujours de la faire revenir chez elle. En août 2003, la fondation Make-a-Wish a offert à Dana une croisière Disney aux Bermudes. Mais le service de protection de l'enfance a dit à Dana qu'elle n'avait pas le droit de quitter le pays, et a fait annuler ce voyage.

Sean subit régulièrement des prises de sang pour vérifier qu'il prend bien les médicaments. Il a reçu des médicaments contre le SIDA pendant toute sa vie. Il a maintenant 13 ans. Il pèse un peu plus de 23 kg, et mesure 1m22.

Pendant cette enquête, le Dr Painter, de l'ICC, m'a dit qu'il y avait de très bonnes nouvelles au sujet du VIH. Elle m'a dit que « le VIH n'était plus une sentence de mort, c'était une pathologie chronique avec laquelle on pouvait se débrouiller », tant qu'on prenait les médicaments. Mais Jacklyn Herger (voir le témoignage « Histoire d'une infirmière » de cet article) et Mona Newberg ont toutes les deux soigné avec succès le SIDA pédiatrique sans utiliser de médicaments contre le SIDA. En fait, les enfants étaient plus malades lorsque des médicaments étaient donnés. Leur expérience est-elle fiable ? Est-elle reproductible ? D'après l'ICC, la réponse est « Oui ».

Dans une publication retraçant l'histoire de l'ICC, on peut lire : « Dans les débuts de l'épidémie de SIDA, le VIH chez les enfants était considéré comme une rapide descente vers la mort. Mais vers la fin des années 1980, avant que l'AZT devienne disponible, de nombreux enfants malades admis à l' ICC ont vu leur état s'améliorer considérablement avec une bonne alimentation et des soins médicaux et infirmiers de qualité. » L'ICC a donc traité avec succès des enfants souffrant de SIDA sans utiliser les médicaments toxiques contre le SIDA. Cette sidérante révélation amène à se poser diverses questions : Les médicaments sont-ils nécessaires ? Pourquoi les utiliser s'il existe de meilleures alternatives ? Et.

Que savons-nous exactement sur le VIH ?

En juillet 2003, le grand journal scientifique « Nature Medicine » a publié un article dont le titre était : « Pathogenèse du VIH-1 », écrit par le spécialiste du SIDA Mario Stevenson, de l'Université de Médecine du Massachusetts. Cet article était l'un de ceux publiés dans un numéro spécial, « 20 ans de science du SIDA ».

Cet article disait avec une candeur surprenante ce que de nombreux chercheurs disent depuis bien longtemps : Nous ne savons pas comment le VIH peut provoquer une quelconque maladie, et nous ne pouvons pas prouver qu'il le fait. L'article commence en disant : « En dépit d'avancées considérables dans notre connaissance du VIH pendant les deux dernières décennies, la raison pour laquelle le VIH-1 est pathogène reste débattue. des efforts considérables ont été faits pour identifier les mécanismes par lesquels le VIH-1 provoque la maladie, et deux principales hypothèses ont été avancées. »

Stevenson utilise le langage prudent et quelque peu fallacieux d'un théoricien. Mais ce qu'il dit est indiscutable : après 20 ans et 118 milliards de dollars dépensés dans la recherche sur le SIDA (les « efforts considérables »), personne n'a trouvé comment (« par quels mécanismes ») le VIH pouvait induire une quelconque maladie (« est pathogène »), et personne ne peut prouver qu'il l'est (cela « reste débattu »). Ce que Stevenson propose au lieu de preuves, c'est deux « hypothèses principales ».

Dans le domaine scientifique, une « hypothèse » est une idée ou une proposition sur quelque chose qui pourrait être correct. Une hypothèse n'est pas un fait, c'est une supposition dont un chercheur tente de démonter la validité et l'adéquation. Si une hypothèse s'avère inadéquate, on l'élimine afin de pouvoir étudier de nouvelles idées de meilleure qualité.

Stevenson explique par ailleurs que nous ne savons pas comment le VIH peut endommager les cellules, sans parler de les tuer. « On ne sais pas si les dégâts au niveau des lymphocytes (des globules blancs) sont dus au fait que l'infection tue les cellules », et « nous n'avons aucune idée de la façon dont le VIH affecte l'immunité ». « Le processus qui contribue au stade d' activation immunitaire de l'infection par le VIH-1 n'est pas bien compris ». L'hypothèse du VIH dit que celui-ci tue les cellules T, mais Stevenson nous dit carrément que cela n'a jamais été prouvé.

Comme la capacité du VIH à causer une quelconque maladie est une hypothèse non prouvée et « reste débattue », il serait plus adéquat et plus honnête de reformuler la phrase initiale de Stevenson de la façon suivante : « En dépit de progrès considérables dans notre connaissance du VIH pendant les deux dernières décennies, la raison pour laquelle le VIH-1 est supposé être pathogène reste débattue. des efforts considérables ont été faits pour identifier les mécanismes par lesquels le VIH-1 est supposé induire des maladies, mais personne n'a actuellement identifié le moindre mécanisme prouvant que cette hypothèse est valide. »

Stevenson conclut son article en revenant au thème principal : il n'existe pas de preuves à l'appui de l'hypothèse du VIH. « La supposition erronée selon laquelle on en sait plus sur le VIH-1 que sur n'importe quel autre virus, et que toutes les questions qui se posent sur sa biologie et sa pathogenèse sont résolues, est largement répandue. Au contraire, ce que nous savons ne représente d'une mince couche à la surface de tout ce qu'il nous reste à apprendre.»

Stevenson est clair : nous ne savons presque rien ; seulement « une mince couche » au sujet de la biologie du VIH et de sa pathogenèse, à savoir à quoi ressemble le VIH, comment il fonctionne, et s'il provoque vraiment une quelconque maladie. C'est très différent de ce que nous disent les médias et l'establishment médical sur le VIH et le SIDA. Mais d'après cet article, vérifié par d'autres spécialistes et publié dans « Nature Medicine », l' hypothèse du VIH demeure une hypothèse non démontrée.

Si nous ne savons pas comment agit le VIH, ou s'il rend malade qui que ce soit, alors il n'est pas éthique de traiter une quelconque personne séropositive pour le VIH avec des médicaments potentiellement mortels, et qui ne peuvent pas guérir le SIDA, un fait admis par le fabricant lui-même.

Pourquoi le VIH reste-t-il une hypothèse non démontrée.

Le principal problème rencontré par les chercheurs spécialisés dans le SIDA est que le VIH en lui-même n'a jamais été isolé. Son existence est « présumée » sur la base de la présence de protéines non spécifiques qui sont retrouvées dans des cultures cellulaires ayant subi un traitement spécial en laboratoire. Ces cultures cellulaires spécialement traitées nous ont été léguées par la décennie précédente de recherche sur le cancer.

En 1970, les chercheurs spécialisés dans le cancer ont développé un protocole de laboratoire qui permettait la production d'une activité enzymatique dans un milieu de culture. Ces chercheurs étaient à la recherche d'un virus qui pouvait provoquer le cancer. Ils ont supposé qu'une enzyme, la transcriptase inverse (TI), qui copiait le matériel génétique de façon « inverse », était spécifique à un type particulier de virus. Ils ont en outre supposé que ce virus pouvait causer un cancer.

Les virologistes spécialisés dans ces travaux n'ont pas trouvé un seul virus ; ils ont seulement trouvé une enzyme dont ils ont supposé qu'elle provenait d'un virus. Aujourd'hui, nous savons que cette enzyme n'est pas spécifique aux virus, c'est l'une des nombreuses enzymes qui copient le matériel génétique de nos cellules dans un sens ou dans l'autre, à l'occasion du fonctionnement cellulaire normal. Ces chercheurs ont simplement posé une hypothèse qui était conforme à leurs souhaits de départ : trouver un virus qui pouvait causer le cancer.

Ces virologistes, tels que Robert Gallo et Anthony Fauci, au NIH, ont développé un protocole de laboratoire qui provoquait la fabrication de TI dans un milieu de culture. Des globules blancs cancéreux (leucémiques) ont été mis dans des boites de Pétri et stimulés artificiellement avec diverses molécules (HTGF, IL-2, PHA et d'autres), qui ont induit des modifications soudaines et importantes dans les cellules. Sous ces conditions artificielles, les cellules avaient une activité TI.

Ce n'était pas une preuve éthique ni fiable, car cela n'arrive jamais in vivo (chez les gens), cela a été obtenu artificiellement in vitro (dans une boite de Pétri). Mais cela n'a pas eu d'importance, car les chasseurs de virus du cancer n'édictaient pas les politiques en matière de santé. On les a laissés tranquillement dans leur tour d'ivoire, où ils ne devaient rendre des comptes qu'à eux-mêmes et à leurs pairs.

Au début des années 1980, l'expérimentation sur les virus du cancer s'est avérée être un échec. Le virologiste Peter Duesberg a dit par la suite : « Bien sûr que les virus ne causent pas le cancer. S'ils le faisaient, le cancer serait contagieux. Mais les scientifiques aiment les choses qui ont l 'air sensationnelles, quel que soit ce qu'ils savent être vrai dans le monde réel. »

Juste au moment où ces virologistes spécialisés dans les virus du cancer voyaient disparaître leurs financements, on a vu arriver de jeunes homosexuels masculins dans les hôpitaux à New-York, San Francisco et Los Angeles avec diverses maladies. Ces hommes appartenaient à la mouvance « vivre à fond » de la communauté homosexuelle. Ce style de vie se caractérise par un usage intensif de drogues - des douzaines de drogues puissantes dans une seule soirée - et par de nombreux partenaires sexuels, avec pour résultat un système immunitaire sérieusement malmené et de fréquentes infections sexuellement transmissibles. Ces dégâts étaient encore aggravés par l'utilisation constante d'antibiotiques qui détruisaient leur tube digestif et favorisaient la survenue d'infections fongiques systémiques.

En 1983, le CDC a identifié correctement cette maladie comme étant lié à un style de vie caractérisé par les toxicomanies et la prolifération des MST. Mais les virologistes du cancer y ont vu la possibilité de justifier leurs travaux, et ont appliqué leurs protocoles de laboratoire pour clamer que cela pouvait bien être un virus cancéreux qui rendait ces hommes malades. Robert Gallo a recyclé une vieille culture cellulaire de HTLV-1, et a clamé qu'il y avait trouvé un nouveau virus, le VIH. Gallo n'a pas trouvé de virus, actuellement personne n'a trouvé de virus. Gallo a simplement constaté une activité enzymatique, et a supposé qu'elle appartenait à un virus. Gallo a vendu sa culture cellulaire de VIH aux laboratoires Abbott (le brevet lui a pour le moment rapporté 32 millions de dollars). Abbott et d'autres laboratoires ont fabriqué les tests de dépistage du VIH à partir des protéines cellulaires trouvées dans ces cultures de laboratoire.

Que mesurent les tests de dépistage du VIH ?

Ces tests mesurent la réaction des anticorps vis-à-vis de ces protéines. Nous produisons des anticorps contre diverses molécules étrangères que nous rencontrons : microbes, champignons, virus, polluants, et même aliments. Les protéines présentes dans les tests pour le VIH réagissent avec des anticorps produits à l'occasion de près de 70 maladies et conditions non pathologiques, incluant les infections fongiques ou parasitaires, la toxicomanie, la tuberculose, l'hépatite, l'herpès, les vaccinations, les rhumes, ou des antécédents de grossesse. Les tests réagissent aussi plus souvent en présence des anticorps de personnes d'origine africaine que chez les personnes d'origine européenne ou asiatique. Si vous avez présenté n' importe laquelle de ces conditions, votre corps produira des anticorps dont on sait qu'ils pourront réagir avec les protéines des tests pour le VIH. Cette réaction non spécifique des anticorps est ce que l'on appelle être « séropositif pour le VIH ».

Le terme « séropositif pour le VIH » ne signifie qu'une seule chose sur le plan éthique : « Présence d'anticorps non spécifiques contre des protéines courantes ». Un test positif pour le VIH peut aider à identifier les patients qui ont de nombreux anticorps dans leur sang. Cela peut être le signe d'une exposition à de nombreuses maladies, et pourra signaler la nécessité d'améliorer les fonctions immunitaires de la personne en améliorant sa santé générale. Mais ce n'est en aucun cas le signe d'une pathologie virale potentiellement mortelle.

Ce que vous venez de lire est très différent de tout ce que vous avez entendu dire sur les tests de dépistage du SIDA dans les médias ou par l' establishment médical. Mais la FDA et les fabricants de tests savent que ces tests ne dépistent pas le VIH, et ils l'admettent dans leur notices : « A l'heure actuelle, il n'existe aucun standard reconnu pour la détermination de la présence ou de l'absence des anticorps spécifiques du VIH-1 dans le sang humain. » (Laboratoires Abbott, test ELISA pour le VIH) « Le risque qu'une personne asymptomatique régulièrement séropositive développe un SIDA ou une maladie reliée au SIDA n'est pas connu. » (Genetic Systems, test ELISA pour le VIH) « Le test AMPLICOR HIV-1 MONITOR n'est pas conçu pour être utilisé comme test de dépistage pour le VIH, ou comme test de diagnostic pour confirmer la présence d'une infection par le VIH. » (Roche, test Amplicor par PCR). « Ne pas utiliser ce kit comme seul moyen de diagnostic pour l'infection par le VIH-1. » (Epitope Inc, Western Blot pour le VIH).

En dépit des mises en garde du fabricant demandées par la FDA, ce sont exactement ces tests qui sont utilisés pour dire aux gens qu'ils sont contaminés par un virus mortel.

Les fabricants de tests expliquent que le test peut être faussement positif en cas « d'antécédent de grossesse, de transfusion sanguine . et d'autres réactions non spécifiques (test ELISA pour le VIH Vironostika). Ils appellent ces résultats « réactions non spécifiques » dans les groupes à faible risque, et « réactions spécifiques » chez les détenus, les patients de consultations de MST, les patients des services d'urgences des hôpitaux des villes. les homosexuels masculins et les utilisateurs de drogues intraveineuses ». En d'autres termes, on estime que chez les personnes qui produisent davantage d'anticorps en raison de leur exposition à un niveau plus élevé de stress et de maladie, la réaction non spécifique est « un test positif pour le VIH ». Pour les personnes n'appartenant pas à ces groupes, des résultats similaires seront interprétés comme « non spécifiques », à savoir négatifs pour le VIH. Si vous êtes noir, pauvre, homosexuel ou enceinte, votre test « non spécifique » sera une sentence de mort. On vous donnera des médicaments toxiques. Votre enfant pourra recevoir ces médicaments, et on pourra vous le retirer.

Les tests utilisés pour Sean, Dana, Elaine et Liz (voir « Histoire d'une infirmière »), ainsi que pour des milliers de personnes partout dans le monde, ne nous disent rien de plus sur ces personnes que ce que nous pouvons apprendre en écoutant leur histoire : elles sont pauvres, noires ou hispaniques, elles ont été toxicomanes, enceintes, et elles ont été exposées au stress et à la maladie. Mais même si vous croyez que les découvertes de Gallo portent réellement sur un virus, vous avez un problème. Personne ne sait comment le VIH est supposé rendre malade. Comme Stevenson le souligne dans « Nature », personne ne sait comment le VIH peut infecter une cellule, sans parler de provoquer une maladie. En dépit « d'efforts considérables », nous avons seulement « deux hypothèses principales ».

Stevenson concluait son article dans « Nature » en reconnaissant à quel point nous en savons peu sur le VIH. « Ce que nous savons ne représente qu' une mince couche à la surface . ». Mais comme la plupart des chercheurs spécialisés dans le SIDA, il reste incapable de concevoir que l'hypothèse est fausse. Stevenson écrit que pour mieux comprendre le VIH, « un petit modèle animal permissif pourrait être un outil expérimental majeur ».

Les chercheurs spécialistes du SIDA, n'ayant pas réussi à prouver que leur hypothèse concernant le VIH était exacte et fiable, s'y sont cependant cramponnés obstinément depuis 20 ans, en prescrivant des médicaments contre le SIDA en dépit du désastreux manque de fiabilité des tests. D'après Stevenson, ils n'ont même pas effectué des études correctes sur les animaux avant d'infliger aux humains des médicaments toxiques.

Mais cela ne semble pas préoccuper le NIAID, le NIH, Genetech, Glaxo, Pfizer, l'hôpital Harlem, l'hôpital Beth Israel, le Columbia Presbyterian, ou n'importe lequel des hôpitaux new-yorkais qui expédient des enfants à l' ICC. Ils n'ont pas besoin d'un modèle animal. Ils font leurs expériences sur des enfants.

Histoire d'une infirmière

Jacklyn Herger est une infirmière pédiatrique spécialisée dans le SIDA, qui a travaillé à l'ICC au début des années 1990. En 1996, elle a mis en route un processus d'adoption de deux enfants séropositifs pour le VIH hospitalisés à l'ICC par le biais du Catholic Home Bureau. En 1998, les deux petites filles, Elaine, 6 ans, et Liz, 4 ans, sont venues vivre avec Jacklyn Herger, son mari, et leur fille de 5 ans. En tant qu'infirmière chevronnée, Jacklyn Herger a donné scrupuleusement leurs médicaments aux enfants. A sa grande surprise, c'est seulement lorsqu'elle a cessé de les leur donner qu' elles ont commencé à mieux se porter.

Comment étaient les filles lorsqu'elles sont venues vivre avec vous ? Elles souffraient de troubles psychologiques considérables liés au fait d' avoir grandi dans des institutions médicales. Elles avaient toutes les deux un retard de développement, mais qui se manifestait de façon différente chez les deux filles. Liz pouvait à peine se déplacer. Elle ne pouvait pas parler, ni jouer, ni même marcher. Tout ce qu'elle faisait était passer son temps à manger. Elle était obèse. Elle recevait des médicaments contre le SIDA depuis sa naissance. Elle a commencé à prendre de l'AZT et de la névirapine peu de temps après son arrivée chez nous. Les os de ses hanches étaient gravement endommagés à cause des médicaments ; elle avait dû subir une chirurgie pour allonger les tendons de ses jambes. Elle avait aussi des troubles neurologiques, un des effets secondaires de l'AZT. Elle avait des pertes d'équilibre et ne s'en rendait pas compte. Elle ne pouvait pas répondre. Ce n'était quasiment pas une enfant.

Sa sour Elaine était exactement le contraire. Elle était extrêmement hyperactive et elle refusait de manger. Quand elle venait à table, elle croisait les bras et disait : « Je veux mon pediasure », la mixture buvable avec laquelle elle avait l'habitude d'être nourrie. Elle n'avait aucune idée de ce que c'était que manger normalement. Elle recevait des médicaments contre le SIDA depuis la petite enfance. Elle avait à répétition des infections glandulaires et des otites. Elle avait aussi d'importants troubles cognitifs. Les médecins nous avaient dit qu'elle était née handicapée mentale.

Qu'avez-vous fait devant tous ces problèmes ?

J'ai mis toute mon énergie à aider les filles à guérir et à grandir. Nous leur avons donné une alimentation optimale, avec des produits biologiques coûteux, beaucoup de repos et de sommeil. Elles avaient des séances de kinésithérapie et d'orthophonie, une bonne école privée, des cours à domicile ? (tutorial ?). Et beaucoup d'amour. Et nous avons suivi à la lettre leur traitement contre le SIDA. Après 18 mois d'efforts, il n'y avait aucun changement. Nous nous heurtions à un mur de briques.

J'ai commencé à chercher des réponses. Je suis allée à une conférence sur le SIDA de Philip Incao, un médecin spécialisé en médecine holistique. Il a parlé des problèmes de diagnostic du VIH, de la toxicité des médicaments, et de leur impact sur le système immunitaire. Ce qu'il a dit m'a mise en colère et m'a fait me sentir agressée.

J'ai été le voir à la fin de la conférence. Je lui ai dit : « J'ai deux enfants séropositives chez moi actuellement, et vous recommandez de ne plus leur donner les médicaments ? » Il a dit « Oui. Les médicaments sont trop toxiques pour des enfants. » Il a dit qu'il avait un meilleur moyen de les soigner et de renforcer leur système immunitaire. Il m'a dit de lire le livre de Christine Maggiore, « Et si tout ce que vous pensez savoir à propos du SIDA était faux ».

J'ai lu le livre, et j'ai discuté avec des professionnels de santé, qui m' ont tous dit que les médicaments étaient dangereux. J'ai fait moi-même des recherches sur ces médicaments, qui m'ont amené à la même conclusion. Pendant encore des mois j'ai pesé le pour et le contre. Je savais que l'ICC et le Catholic Home Bureau ne seraient pas d'accord avec l'arrêt des médicaments, même si c'était la meilleure chose pour la santé et la survie des enfants. J'ai longuement consulté le Dr Incao au sujet des compléments et médicaments holistiques à donner aux filles pour améliorer leur système immunitaire. Et après toutes ces recherches et ces réflexions, j'ai décidé d 'arrêter les médicaments contre le SIDA.

Le changement n'a pas été spectaculaire, du jour au lendemain. Cela a pris un moment pour que leur système immunitaire se remette en route. Puis, je ne sais pas comment le dire exactement, elles sont devenues de plus en plus. humaines. Elles sont devenues en meilleure santé, plus fortes, physiquement, psychologiquement, socialement, et sur le plan cognitif. Pour la première fois, elles faisaient des progrès.

Elaine, qui ne mangeait jamais, s'est brusquement mise à dévorer allègrement. Ses otites ont commencé à se raréfier, puis ont disparu. Ses fonctions cognitives se sont considérablement améliorées. Le psychologue m'a dit qu'elle faisait des progrès considérables, elle passait de la pensée concrète à la pensée abstraite.

Liz, qui était obèse, a commencé à perdre du poids. Elle s'est mise à bouger davantage. Puis, à l'âge de 5 ans, elle a commencé à marcher. Dans les 6 mois qui ont suivi, elle s'est mise à courir, jouer, rire, rouler à bicyclette, et sauter sur le trampoline. Les filles pouffaient et se pomponnaient, et se mettaient à jouer ensemble, comme le font tous les enfants normaux.

Les médecins de l'hôpital de Nyack, qui suivaient les filles, m'ont suspectée de ne plus donner les médicaments et n'ont pas approuvé. Ils suivaient les choses de très près. Et puis, en 1999, Liz a présenté une éruption vésiculeuse desquamante sur l'avant-bras. Les médecins voulaient diagnostiquer cela comme un zona (une maladie due à un herpès virus), qui est une des maladies corrélées au SIDA, mais cette éruption ne correspondait pas aux critères cliniques, et ils n'ont pas voulu faire de tests de laboratoire pour la diagnostiquer.

Ce qu'ils ne m'ont pas dit était que la névirapine, un médicament que Liz avait pris, provoquait ce même type d'éruption vésiculeuse et desquamante, potentiellement mortelle (syndrome de Steven Johnson) que Liz avait sur le bras. Nous l'avons soignée et cela a très bien marché. Elle a guéri, les lésions ont cicatrisé, et l'éruption n'a jamais récidivé.

Puis Elaine a souffert d'une infection glandulaire, et je me suis demandée si j'avais fait le bon choix en décidant de supprimer les médicaments. Et alors, comme en réponse à ma question, elle s'est mise à aller mieux. Nous l 'avons soignée, elle a guéri complètement.

Les deux filles avaient reçu pendant des années des médicaments extrêmement toxiques. Leur organisme avait enfin la paix et pouvait se consacrer à leur guérison. C'était comme si leur corps avait enfin la chance de pouvoir se débarrasser de tous les poisons qu'il avait accumulé pendant 6 années de médicaments contre le SIDA. Elles guérissaient comme tous les enfants normaux guérissent lorsqu'ils souffrent des maladies infantiles courantes. Elles ont continué à faire des progrès sur tous les plans, physique, cognitif et émotionnel, comme elles le faisaient avant l'éruption et l' inflammation. Et la vie aurait pu continuer à bien se passer.

Mais ça n'a pas été le cas. Alors même que les filles étaient en tout à fait bonne santé, le médecin a affirmé que nous les rendions malades en ne leur donnant pas les médicaments contre le SIDA. L'agence de la protection de l' enfance est arrivée chez nous, sans se faire annoncer, un samedi matin, et ils ont emmené les enfants.

Pendant des mois, nous avons intenté une action en justice pour les récupérer. Des experts médicaux sont venus de tout le pays pour parler de la toxicité des médicaments et de la validité des traitements alternatifs. Le juge n'a même pas voulu écouter leur témoignage. Un psychologue a expliqué au juge à quel point c'était dévastateur pour le psychisme d'un enfant, d' avoir su qu'il avait trouvé une famille, d'être venu vivre chez nous, de m' avoir appelée maman, puis du jour au lendemain de devoir tirer un trait sur cela et de ne plus jamais nous revoir.

Mais cela n'a eu strictement aucune importance en regard du fait que j'avais arrêté de donner les médicaments, même si les filles étaient en bonne santé, même si les médicaments sont toxiques. Le juge a décrété que les enfants seraient placées dans des maisons d'accueil, et que leur traitement serait de nouveau appliqué. Nous ne les avons plus jamais revues.

Vous avez travaillé à l'ICC en tant qu'infirmière, et vous avez donné des médicaments contre le SIDA. L'ICC participe à des études sur les médicaments. Est-ce que c'était toujours le cas ? Oui, nous faisions aussi de telles études.

Quelle est actuellement votre point de vue clinique sur ces médicaments ? J'ai été particulièrement scrupuleuse pour appliquer toutes les composantes du traitement des filles quand elles prenaient les médicaments, et elles continuaient à être malades. Elles ont seulement commencé à aller mieux quand j'ai cessé de leur donner ces médicaments. Donc, il me semble tout à fait clair que non seulement les médicaments n'aidaient pas les filles, mais qu'ils les rendaient malades.

Jacklyn Herger a fait l'impossible. Elle a ramené à la vie deux petites filles qui étaient presque mortes du « SIDA », et elle a été sanctionnée pour son succès. Le dévouement de Jacklyn devrait être un modèle pour tous les centres spécialisés dans le traitement du SIDA pédiatrique partout dans le monde. A la place, l'establishment du SIDA l'a cruellement punie. Si nous punissons les personnes qui trouvent des solutions innovantes dans le traitement du SIDA, comment pouvons-nous espérer vaincre le SIDA ?