Qu'est-ce qui ne va pas avec la charge virale ?

Un des non-sens les plus stupéfiants de l'hypothèse du VIH comme cause du sida est le fait que l'on trouve une activité virale très faible ou même nulle chez les malades souffrant du sida. On peut comprendre l'activité biochimique des virus en faisant une comparaison avec l'activité biochimique d'un être humain. Une personne qui creuse un trou dans le sol a une activité intense que l'on peut mesurer en voyant l'augmentation de sa respiration, de sa température et de son rythme cardiaque. Une personne qui dort a une activité très faible et elle aura par conséquent des tests d'activité biochimique beaucoup plus faibles. Une personne qui est morte n'a plus d'activité biochimique du tout. Exactement comme quelqu'un qui dort ou est mort est incapable de creuser un trou, un virus qui n'est que très peu actif ou complètement inactif ne peut pas causer une maladie.

Dans le cas du VIH, les scientifiques ont trouvé chez les malades du sida des niveaux extrêmement bas d'activité biochimique virale, même chez les personnes qui mouraient du sida. Ce manque d'activité virale présentait un problème évident pour l'hypothèse du VIH. Si le virus était endormi ou mort comment pouvait-il causer une maladie ?

En 1993 une théorie a été adoptée pour répondre à cette question, théorie que la plupart des journaux et des médecins s'occupant des malades atteints du sida ont accepté immédiatement comme un fait. Les experts ont prétendu que le VIH était un virus lent qui restait inactif pendant des périodes de temps plus ou moins longues avant qu'il ne s'active et puisse causer la maladie. Pendant plus d'une décennie, on a accepté cette théorie d'une période de latence qui au début était de quelques mois et qui a fini par être allongée à plus de 15 ans.

De plus, même chez les patients atteints de sida on ne trouvait pas d'augmentation de la quantité de virus. Pourtant les maladies virales exigent la présence de virus en quantité suffisante pour causer la maladie. Avec l'hépatite ou la grippe, on trouve des quantités de virus qui se mesurent en millions ou en milliards par millimètre cube de sang. Dans le cas du sida, le VIH est soit totalement absent soit en quantité beaucoup trop faible pour pouvoir causer une maladie. De plus, quand le VIH se reproduit, il ne tue pas la cellule dans laquelle il vit, ce qui signifie qu'il n'est pas cytotoxique. D'autres virus qui causent des maladies sont cytotoxiques, ils détruisent la cellule qui les abrite quand ils se divisent et prolifèrent en infectant 30 à 60 % de toutes les cellules cibles. Avec le VIH on a affaire à un virus que l'on ne trouve qu'en très faible concentration et dans une toute petite partie seulement des cellules cibles.

La méthode standard pour détecter la présence virale est de cultiver le virus, un processus qui ne fonctionne pas pour le VIH. Normalement quand on met un échantillon de plasma sanguin du patient dans une culture de cellules le virus va pouvoir grandir et proliférer. Cette méthode a été appliquée pour tous les virus mais elle ne s'applique pas au VIH dont la présence n'est détectée que par les anticorps mesurés par le test de séropositivité. Pourtant ces tests ne mesurent que des anticorps qui ne sont pas du tout spécifiques contre le VIH.

En 1993, pour tenter de résoudre le mystère de ces VIH qui manquent cruellement à l'appel, les experts du sida ont annoncé comme une grande découverte qu'ils avaient finalement trouvé le virus qui se cachait dans les ganglions lymphatiques. Les journaux annoncèrent cela comme une découverte fantastique jusqu'à ce que l'on s'aperçoive que les particules rétrovirales qui avaient été envoyées à Gallo par Montagnier en 1983 venaient de ganglions lymphatiques et que la quantité de virus trouvée dans les ganglions en 1993 était totalement insignifiante. C'est en 1995 qu'arriva la théorie de la charge virale.

Cette théorie se fonde sur un modèle mathématique qui considère que le VIH est tout le temps actif et présent en quantité massive dès le moment de l'infection. Elle contredit complètement tout ce qui avait été affirmé jusque là avec la théorie du virus latent. Par cette théorie de la charge virale on affirme que le virus était tout le temps présent et actif mais que les méthodes de laboratoire précédentes ne permettaient pas de le mesurer ! La charge virale a été présentée devant la presse comme une découverte majeure. Elle a assuré à son créateur, le Dr. David Ho, de nombreux prix y compris d'être présenté par le magazine Time, en 1996, comme l'homme de l'année. Ho a affirmé que des milliards de VIH attaquent le système immunitaire chaque jour et que ce n'est qu'après des années de cette bataille microscopique que le virus parvient à détruire le système immunitaire et permet ainsi à la maladie de se développer. Pour mettre sa théorie en pratique Ho a expliqué que les scientifiques devaient mesurer les virus qui n'étaient pas dans des cellules plutôt que d'essayer de mesurer le nombre de cellules infectées par le virus. Il a affirmé que cela pouvait se faire avec la technique de la PCR. Mais ces affirmations ont soulevé des nouveaux problèmes qui 'ont pas reçu d'explications. Les virus qui ne sont pas dans des cellules sont par définition non infectieux et ne peuvent causer aucun mal et le test PCR n'est pas fiable il n'a même pas été approuvé comme moyen de diagnostic. En fait le test PCR (Polymerase Chain Reaction) est une technique révolutionnaire qui permet, à partir d'un échantillon de sang contenant de très petites quantités de ADN ou de RNA, de créer des millions de copies. Le magazine Forbes a appelé cette technique la version biotechnologique de la photocopieuse. Le Dr. Kary Mullis, qui a gagné le prix Nobel pour cette invention, explique que le PCR rend possible l'identification d'une aiguille dans une botte de foin en multipliant les aiguilles jusqu'à ce qu'elles soient plus nombreuses que le foin !

La théorie de la charge virale repose entièrement sur le résultat du test PCR. Alors que ce test a son utilité dans de nombreux domaines de la science et de l'industrie, son utilisation dans la recherche concernant le sida n'a pas fait la preuve de son utilité. En fait le PCR va détecter en les multipliant de simples gènes ou même fragments de gène sans que cela prouve d'aucune façon qu'ils proviennent du VIH. Le test peut donc mesurer la présence de particules virales mais rien ne prouve que celles-ci fassent partie d'un virus actif. En fait ces particules virales peuvent être présentes chez un individu sans qu'elles aient aucune signification car elles n'ont pas les ingrédients nécessaires pour avoir des effets physiologiques.

La FDA n'a pas approuvé le test PCR pour le diagnostic du sida, disant qu'il n'était pas spécifique et que des études qui avaient voulu comparer les résultats du PCR et des tests de mesure des anticorps contre le VIH n'étaient pas concluantes.

Bien que ce test PCR, utilisé soi-disant pour mesurer la charge virale, ne puisse pas distinguer si l'on mesure des virus infectieux ou des parties virales non infectieuses, bien qu'il n'ait pas été approuvé pour le diagnostic du sida, il est néanmoins utilisé par des médecins pour mesurer l'effet des nouveaux médicaments dont on dit qu'ils font baisser la charge virale! Le test PCR est souvent utilisé pour affirmer que des nouveau-nés sont infectés par le sida et pour leur donner des traitement à base d'AZT, de Bactrim ou d'autres médicaments chimiques.

POURQUOI L'ON NE PEUT PAS COMPTER SUR LA CHARGE VIRALE

Nombre de cas


29
4
5
8
7
2
2

Stade clinique
de la maladie

Stade 2-3
Stade 2-3
Stade 4
Stade 4
Stade 4
Stade 4
Stade 4

Cellules CD4 / ml
Cellules T

200-1,000
200-1,000
<100
<100
<100
<100
<100

"Charge virale"
TCID / ml

0
5-100
0
5-100
100-3,000
10,000
100,000

Ce tableau montre que l'on ne peut pas trouver de corrélation entre la charge virale et l'état de santé du patient.

Pourtant de nombreuses études ont montré que le tests de charge virale n'ont aucune corrélation avec le nombre de cellules T ou avec la présence de symptômes cliniques de sida. De nombreux scientifiques ont exprimé leur désaccord avec les idées de Ho concernant un VIH qui se multiplierait en abondance. Leurs objections ont été publiées dans les grands journaux scientifiques. Ainsi le Dr. Cecil Fox dit que les théories de Ho ne sont que des spéculations mathématiques sans aucune preuve.

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