Mauvaise nouvelle en ce qui concerne les inhibiteurs de protéase et les cocktails médicamenteux.

Les inhibiteurs de protéase ont eu droit à la Une des journaux dans le monde entier depuis leur présentation comme un scoop officiel à la Conférence de 1996 sur les rétrovirus. Ils ont été approuvés comme traitement après l'examen le plus rapide et le plus mal fait de toute l'histoire de la FDA et immédiatement présentés au médias comme un traitement miraculeux alors que les effets cliniques de ces médicaments expérimentaux étaient encore totalement inconnus. Plus de deux ans après le début de leur utilisation il n'y a eu qu'une étude publiée dans la littérature scientifique sur les effets de ces médicaments sur la santé des patients. Cette étude, publiée le 11 septembre 1997 dans le New England Journal of Medecine était extrêmement incomplète et a dû être arrêtée prématurément quand on s'est aperçu que la mortalité dans le groupe de patients prenant des inhibiteurs de protéase était plus élevée que dans le groupe de ceux qui n'en prenaient pas !

L'absence d'informations sur les effets de ces médicaments n'a pas empêché de nombreuses organisations d'aide de promouvoir ces nouveaux traitements avec zèle. Suivant les propos des médias, leur objectif a été d'assurer que tous les malades puissent avoir accès à ces médicaments plutôt que d'examiner si ces médicaments étaient sûrs et efficaces. Les médecins spécialistes du sida ont été peu attentifs au stupéfiant manque de documentation qu'il y avait en faveur de ces nouveaux traitements. Et pendant que les couvertures de journaux continuaient à louer les vertus thérapeutiques des inhibiteurs de protéase, la liste des effets secondaires de ces médicaments et les expériences défavorables, qui allaient du désappointement jusqu'à la mort subite racontaient une histoire totalement différente.

Le fait de mélanger le inhibiteurs de protéase avec de l'AZT et d'autres médicaments sous forme de cocktails thérapeutiques a été présenté comme le moyen de dynamiser toutes les substances que l'on mélangeait et d'obtenir des résultats présentés comme incroyablement positifs.

Ce que l'on n'a pas dit est que Glaxo-Wellcome avait établi un monopole du marché des traitements, et que malgré des études défavorables sur l'AZT, ils ont pu maintenir leur produit comme un des piliers des nouveaux cocktails grâce à leur pouvoir financier.

Les inhibiteurs de protéase agissent en bloquant la reproduction enzymatique du VIH. La science officielle nous dit qu'il y a trois enzymes dans le VIH : la reverse transcriptase, l'intégrase et la protéase. Les enzymes du VIH sont semblables à tous les enzymes humains, et il y a de nombreuses protéases dans le corps, y compris celles dont a besoin pour digérer les aliments. Les inhibiteurs de protéase bloquent les enzymes non seulement dans le VIH mais dans les autres cellules du corps. Il a été recommandé de faire des traitements pendant toute la vie avec les inhibiteurs de protéase bien que les fabricants de ces médicaments aient déclaré que les effets à long terme des inhibiteurs de protéase étaient inconnus. On demande aux patients d'avaler 30 à 50 pilules par jour en leur affirmant que s'ils n'adhèrent pas à ce protocole strict le virus va muter en des souches résistantes qui ne seront plus sensibles à ces inhibiteurs de protéase. Pourtant de nombreux chercheurs considèrent que cela n'a jamais été prouvé et que le concept d'attaque par des VIH mutants et résistants n'est que de la science-fiction totalement dénuée de bases scientifiques.

En fait les inhibiteurs de protéase et d'autres nouveaux médicaments ont donné un regain de vie aux campagnes d'affiches contre le sida. Des posters et des annonces de toutes sortes ont incité les séropositifs à frapper tôt et fort avec ces nouveaux médicaments et ont présenté l'industrie pharmaceutique comme un grand sauveur. Pourtant le Dr. Anthony Fauci, qui est l'un des scientifiques les plus connus dans le domaine du sida, a exprimé de sérieuses réserves à propos de ces médicaments chez des séropositifs ne présentant pas de symptômes en affirmant, dans un article du Journal de l'Association Médicale américaine : "Nous ne savons absolument pas si une intervention précoce chez des individus asymptomatiques aura des effets cliniques bénéfiques à long terme ou si la toxicité cumulée pendant des années d'administration de ces médicaments va donner des résultats négatifs". Même le Dr. Robert Gallo a averti que "ces médicaments sont toxiques. Plus on les prend longtemps, plus la toxicité est grande".

On s'aperçoit, quand on lit les notices qui accompagnent ces médicaments, que leurs effets secondaires sont impressionnants. Ils comprennent l'anémie, les insuffisances rénales, les hémorragies. Un médicament, le Crixivan, affirme même après la description de tous ces effets secondaires : "on ne sait pas encore si la prise de ce médicament va prolonger votre vie ou réduire vos chances d'attraper des maladies associées au VIH". Et on apprend aussi que les informations sur ce médicament sont fondées sur des études cliniques qui ont duré à peine 3 mois !

Le Crixivan a reçu l'approbation du FDA en 42 jours, brisant ainsi le record précédent de 72 jours pour l'inhibiteur de protéase Ritonavir. Les associations d'aide au sida ont fait pression sur la FDA pour que des médicaments de ce type soient approuvés très rapidement, oubliant totalement le danger de leurs effets toxiques qui sont pourtant extrêmement nombreux et comprennent également des rétinites, le diabète, l'insuffisance hépatique, la pancréatite aiguë, les diarrhées et la mort subite.

La presse a souvent cité comme de grands succès des études qui n'ont duré que quelques semaines et dont les résultats n'ont pas été mesurés sur les effets positifs au niveau de la santé des patients mais simplement sur des mesures de laboratoire comme la charge virale que nous étudieront plus loin.

Bien que les médias et certaines organisations contre le sida aient présenté ces médicaments comme remarquablement efficaces puisqu'ils pouvaient faire diminuer la charge virale jusqu'à rendre celui-ci indétectable, aucune étude n'a montré que cela ait un effet positif quelconque sur la durée de vie des patients.

En même temps que les compagnies pharmaceutiques font une promotion tapageuse pour les nouveaux médicaments contre le sida, les médias présentent les inhibiteurs de protéase et autres médicaments de ce type comme responsables de la diminution du nombre de cas de sida mortel. En affirmant cela ils ignorent le fait que les chiffres officiels montrent qu'il y a eu une baisse constante de la mortalité par sida depuis 1983. Cette baisse avait commencé bien avant l'apparition des inhibiteurs de protéase.

Les annonces enthousiastes de la presse à propos des inhibiteurs de protéase rappellent les sonneries de trompettes qui accompagnaient la découverte de l'AZT il y a 10 ans. Pourtant, comme l'écrit le Dr Rasnick, "une fois de plus nous avons des chercheurs qui parlent aux journalistes d'études incomplètes, qui n'ont pas encore été examinées avec soin par la communauté scientifique. La plupart du temps ces chercheurs reçoivent des fonds directement des compagnies qui fabriquent ces médicaments. Les études de succès que l'on avait présentés pour les traitements à base d'AZT étaient fondées sur des études abrégées, de moins de 6 mois, qui avaient été financées par les fabricants de ce médicament et qui ne s'appuyaient que sur un paramètre, l'augmentation des cellules T, alors qu'il n'était pas prouvé que cela ait une signification réelle. Avec les inhibiteurs de protéase la situation est encore plus étonnante puisque les études faites par les fabricants de médicaments ont été de tellement courte durée qu'elles ont été mesurées en semaines plutôt qu'en mois et que leur effet, à savoir la réduction de la charge virale, n'a jamais été prouvée comme correspondant à un bénéfice pour la santé des patients".

Pendant que les médias continuent à raconter des guérisons miraculeuses et à vendre de l'espoir aux patients il n'y a que les chercheurs indépendants qui disent la vérité sur ce sujet. D'ailleurs, après les annonces triomphalistes qui annonçaient que la diminution des mortalités du sida était la conséquence des trithérapies, des expert ont dû reconnaître que près de la moitié des patients ne tolèrent pas la toxicité des traitements. Quant aux effets à long terme de ces thérapies, personne ne les connaît, mais il est certain qu'ingurgiter chaque jour des produits chimiques toxiques ne peut pas amener vers la santé !

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