L'ORIGINE DE LA "TRANSMISSION" DU SIDA

Par Roberto Giraldo, MD
Septembre 2000

Traduction de "The origin of the "transmission" of HIV
Virusmyth Website

 

La transmission du SIDA de personne à personne est un mythe.

La transmission homosexuelle du SIDA en Occident ainsi que la transmission hétérosexuelle du SIDA en Afrique sont des suppositions sans aucun fondement scientifique.

Aucun argument logique ni scientifique ne peut expliquer le fait que le SIDA se "transmette" homosexuellement en Occident et hetérosexuellement dans le Tiers-Monde. On s'est imaginé que le SIDA se transmettait sexuellement à cause de la grande prévalence du SIDA chez les drogués homosexuels masculins d'une part, et de son incidence égale dans ies deux sexes dans ies pays en développement d'autre part.

Quand se déclare une nouvelle maladie, la première question à se poser est : quels sont ies faits nouveaux survenus dans le milieu de vie des personnes qui souffrent de cette nouvelle maladie ?

Dans son rapport au CDC (Centers for Disease Control) des cinq premiers cas de SIDA en juin 1981, Michael Gottlieb signala que "quatre d'entre eux étaient séropositifs pour l'hépatite B ", "deux des cinq avaient eu de fréquents rapports homosexuels avec divers partenaires", "chez tous les cinq, le laboratoire avait confirmé une infection par CMV (cytomégalovirus) ou un autre virus dans les cinq mois autour du diagnostic de pneumonie à pneumocystose ", "tous les cinq faisaient usage de drogues par inhalation et l'un d'eux avait des parents drogués". (Gottlieb et al. MMWR 1981; 30: 250-252).

Rien dans ce rapport ne suggère qu'un germe transmissible sexuellement soit la cause du nouveau syndrome. L'homosexualité existe depuis toujours ! Ce qui par contre était nouveau dans le milieu de vie de ces patients dont le système immunitaire s'était effondré ; c'était !'usage de drogues qui s'était répandu dans certaines communautés goy 3ux États-Unis et en Europe depuis la fin des années soixante. Il apparaissait dès le tout premier rapport que ce nouveau syndrome était de type toxique. Il n'était pas nécessaire de chercher une cause microbienne à cette intoxication d’un genre nouveau.

Portant, dans une note éditoriale commentant le rapport de Gottlieb, le CDC concluait que "le fait que ces patients sont tous homosexuels suggère une certaine association entre le mode de vie homosexuel ou une maladie acquise par contact sexuel et la pneumonie à pneumocystose régnant dans cette population". (MMWR 1983 ; 30 : 250-252).

Bien avant que le VIH soir découvert et proposé comme cause du SiDA, le service de Santé Publique des Etats-Unis avait décidé que ce nouveau syndrome était de type contagieux Le 5 novembre 1982 le CDC écrivait : "SIDA, précautions pour le personnel soignant et laborantin'' (MMWR 1982 ; 31 : 577-580). Quatre mois plus tard le CDC, avec la Food and Drug Administration (FDA) et les National Institutes of Health (NIH mettait en place la prévention du SIDA comme si c'était une maladie infectieuse et sexuellement transmissible (MMWR 1983 ; 32 : 101-104). Ils décidèrent cela sans en avoir la moindre preuve scientifique.

Dans son dernier livre, Luc Montagnier déclare : "C'est en 1982 que le SIDA commença à attirer l'attention des chercheurs. Dès ce moment, nous savions par !e nombre de cas rapportés parmi les homosexuels, que nous avions affaire à une maladie transmissible" (Montagnier L., Virus : The Co-discoverer of HIV Tracks Its Rampage and Charts the Future, New York : WW Notton & Co, 2000 : p42).

Dans un écrit sur "Le virus du SlDA" en 1987, Robert Gallo accuse : " Le SIDA est probablement le résultat d'une nouvelle infection humaine dont l'origine est l'Afrique Centrale, sans doute dans les années 1950 ". "Il semble que le virus ait eu plus de temps pour se répandre en Afrique qu'il n'en a eu ailleurs dans le monde". En ce qui concerne le prétendu STLV III (Simian T-lymphotropic Virus III) des singes verts africains, il dit : "Une hypothèse plausible est que le STLV III a contaminé d'une manière ou d'une autre des êtres humains, débutant ainsi une série de mutations qui produisirent des virus intermédiaires avant d'aboutir au HTLV-III férocement pathogène" (Gallo R. Scientific American, 1987 ; 256 : 47-56).

Ces déclarations constituent la base soi-disant "scientifique" de la thèse infectieuse et contagieuse du SIDA.

Les chercheurs et ies institutions qui travaillent sur la cause du SIDA depuis les années 1980, et qui rédigent aussi, à l'échelle mondiale, les règlements concernant !e SIDA, semblent ignorer qu'il existe des épidémies d'intoxications, de carences nutritionnelles, d'hypertension artérielle, de cancers, de maladies mentales, d'allergies etc... ils ne peuvent imaginer que des épidémies infectieuses. Il semble égaiement qu’ils ignorent tous que les homosexuels peuvent souffrir de maladies ordinaires.

Ces chercheurs et ces institutions sont imprégnés du parti pris microbiologique, selon lequel toutes les maladies sont causées par des germes Gallo et Montagnier ont tous deux passé la plus grande partie de leur vie à chercher le virus cause du cancer.

Il n’est pas besoin de souligner les préjugés ethniques ou sexuels que recouvrent certaines des déclarations susdites.

Après un siècle de peur panique des microbes et à cause d'autres préjugés ? Ie monde était préparé à faire fausse route concernant l'étiologie du SIDA. On ne pouvait pas y échapper. Des erreurs semblables avaient été commises avec la pellagre, !e béribéri et le scorbut, pour ne citer que quelques exemples. Mais cette fois, les conséquences de l’erreur sont bien plus tragiques.

Tous ies habitants de la terre ont une activité sexuelle. De même que chacun mange et dort. Il y a une parfaite corrélation épidémiologique entre le SIDA et le fait d'avoir une vie sexuelle, de manger ou de dormir. C'est pourquoi, au lieu de dire que le SIDA est transmis sexuellement, on aurait pu tout aussi bien dire qu'il se transmettait en mangeant ou en dormant.

Au cours des dernières décennies, le milieu homosexuel masculin en Occident particulièrement touché par le SIDA, s'est caractérisé par un mode de vie nouveau alliant i usage de drogues à d'autres agents stressants pour l'immunité. C'est ce mode de vie source de toutes sortes de facteurs immunosuppresseurs et non pas l'homosexualité proprement dite, qui cause !e SIDA. L'homosexualité a existé de tout temps. Par contre c'est à la fin des années soixante et début des années soixante-dix que des homosexuels masculins aux États-Unis et en Europe introduisirent drogues et aphrodisiaques dans leur mode de vie.

D’autre part, ce qu'il y a de nouveau pour les hommes comme pour les femmes dans les pays pauvres d'Afrique, d'Asie et des Caraïbes, ce sont les conditions de vie désastreuses, jamais vues auparavant, qu'ils subissent involontairement : absence d'eau potable et d'installations sanitaires, misère, malnutrition, infections et parasitoses. Dans ces pays, les deux sexes sont exposés de la même façon à des facteurs stressants pour l'immunité. C’est pourquoi le risque de SIDA est égal pour les deux sexes.

La transmission du SIDA de la mère à l'enfant pendant la grossesse ou au cours de l'accouchement, de même que la transmission, postnatale par l'allaitement, sont également des mythes sans aucun argument scientifique à l'appui. Des mères et leurs bébés réagissent positivement aux tests VIH, ou développent un SiDA, parce qu'ils subissent ensemble ies mêmes agressions immunologiques.

De nos jours, les hommes, les animaux et les plantes souffrent tous tant soit peu d’immunosuppression à cause de l’exposition multiple, répétée et chronique à un nombre alarmant toujours croissant de facteurs d'agression immunitaire, qu'ils soient chimiques, physiques, biologiques, psychiques ou nutritionnels. L'immunodéficience est pandémique.

Des individus peuvent être exposés à des agressions immunitaires involontairement du fait de leurs conditions de vie, ou volontairement par leur choix de vie.

Le SIDA est l’épuisement extrême de l’immunité chez l'homme : si rien n'est fait pour en arrêter l'évolution, il aboutira fatalement à la mort de l'individu. De plus, le SIDA n'est que la partie émergée de l’iceberg : moins grave que le SIDA, il y a d'autres degrés d'immunodéficience accompagnés ou non de manifestations cliniques.

Le SiDA apparut dans la seconde moitié du XXème siècle, à un moment où le système immunitaire déjà détérioré des hommes ne pouvait pas supporter davantage d'attaques et de dommages. Le SIDA est une sonnette d'alarme pour une espèce en danger. Or, la focalisation sur le VIH empêche de voir les réels dangers et de prendre les mesures adéquates. L'épidémie croissante de SIDA dans les pays sous-développés d'Afrique et d’Asie exige que soient prises des mesures énergiques avant que ces populations ne finissent par s'éteindre.

Dans les années soixante-dix est née une nouvelle science médicale : l’immunotoxicologie, qui étudie les effets de substances toxiques susceptibles d'empoisonner le système immunitaire. Depuis environ trente ans, des immunologistes commencent à se préoccuper du nombre croissant des défaillances immunitaires dont souffrent les animaux et les hommes suite aux nombreuses pollutions volontaires ou involontaires.

C’est ainsi qu'au cours des dernières décennies, et à cause de l’augmentation alarmante dans le monde entier de nuisances affectant l'écosystème humain, il a fallu créer de nouvelles disciplines médicales : dermatotoxicologie, génotoxicologie, neurotoxicologie, endocrinotoxicologie, cardiotoxicologie, hépatotoxicologie.

Prenons garde, il nous faut poser les actes justes pour garantir l’avenir de notre espèce. Cessons de paniquer à propos des germes. Aujourd'hui, les vrais problèmes sont les intoxications, la misère et la malnutrition.

Traduction du Dr. Marc Deru

Le Docteur R. Giraldo est spécialiste en médecine interne, en maladies infectieuses et tropicales. Il travaille au laboratoire d'immunologie clinique d’un grand hôpital new-yorkais.

Chercheur indépendant sur le SIDA, il fit la découverte que le test Elisa VIH est, dans certaines conditions, positif pour tout le monde, prouvant par là que ce test ne peut pas être un signe d'une infection virale nouvelle. (R.Giraldo, Everybody reacts positive on the Elisa test for HIV. Continuum Midwinter 1998/9, http://www.virusmyth.com - P.Philpott, Tout le monde est-il positif pour le VIH ? mai 2000 — http://perso.wanadoo.fr/sidasante/sciindex.htm)

En 1998, il publia un livre : " AIDS and stressors ".

Il est d'autre part l’auteur de pIusieurs articles sur le SIDA et Président du " Groupe pour la réévaluation de l’Hypothèse VIH / SIDA ".


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