Danger ! Inhibiteurs de protéase !

Stefan Lanka

 

La dernière vague de traitements officiels pour le "sida" s'appelle "inhibiteurs de protéases".

Les protéases sont des enzymes indispensables pour le fonctionnement de la vie.

Ce type d'enzymes divisent les protéines. Quelques uns des enzymes digestifs les plus importants sont des protéases, chargés de rompre les enzymes des aliments dans leurs aminoacides constructifs, de façon à ce qu'elles puissent être absorbées au travers des intestins et utilisés par les cellules pour former de nouvelles protéines utiles, comme l'insuline, les fibres musculaires...

Les inhibiteurs de protéases aujourd'hui reconnus et utilisés: Saquinavir ( Hoffman La Roche), Ritonavir (Abbot), Indinavir (Merck),
- ont été approuvés par la FDA en un temps record ( 72 et 42 jours respectivement pour les deux derniers)
- par contre, ils n'ont pas été éprouvés: en culture de cellules humaines ni d'animaux sains, par des chercheurs indépendants, mais seulement dépendants des laboratoires interressés.

Ni seuls contre placebo, unique type d'étude qui pourrait révéler leur efficacité et toxicité.

De plus, la vingtaine d'études présentées à la presse et à la "troisième conférence sur les rétrovirus et maladies opportunistes" de Washington en Janvier 1996, n'ont été publiés dans aucune revue académique.

Les prétendus effets positifs sont :
- diminution de la charge virale: mesurée avec la technique PCR et baisse supposée du nombre de "VIH" dans le sang.
- augmentation parfois jusqu'au double des lymphocites T4.

Paradoxalement s'il en était ainsi, la principale cause serait que l'effet des antiprotéases sur le foie bloquent l'assimilation de beaucoup d'autres médicaments, incluant ceux qui accompagnent le traitement (AZT, DDI,...), unique effet bénéfique pour la personne traitée.

- diminution de 50% de mortalité. Si seulement il pouvait en être ainsi ! Mais je crois qu'il est logique de ne pas faire confiance à des études intéressées et dont la durée, dans la majorité des cas, dure à peine 6 mois. Les résultats seraient bien meilleurs si l'on commençait à enlever la peur aux séropositifs en leur disant qu'ils ne sont atteints d'aucun virus mortel ...

Les inhibiteurs de protéases furent présentés comme une panacée, comme s'ils avaient été exempts de tout effet secondaire.

Peu à peu, sont apparus les suivants: nausées et autres problèmes gastro-intestinaux, calculs rénaux, diarrhées, vomissements, débilité, fourmillements dans la bouche, inflammation du foie.

Beaucoup d'autres apparaîtront encore car les protéases sont indispensables à la vie et les inhiber ne peut être bénéfique pour personne. Ceci est une autre version qui confirme notre affirmation principale, les nucléosides analogues sont des poisons (AZT, DDI, DDC...): ils empêchent la réplication cellulaire. Tous sont justifiés par la prétention d'éliminer un virus qui n'a jamais été isolé...

Conclusion :

Pour l'instant, il n'existe aucune donnée fiable pour considérer que les inhibiteurs de protéases puissent être bénéfiques aux personnes avec l'étiquette "sida" et encore moins pour les personnes étiquetées séropositives. Il est même prévu de les donner aux personnes asymptomatiques...

Sans rejeter de possibles bonnes intentions, nous ne pouvons oublier qu'il se calcule un coût de 40.000 dollars annuels pour les médicaments et de 20.000 à 40.000 dollars pour les tests de laboratoire (comme la PCR) et les visites médicales. Pour la grande joie des laboratoires fabricants, le président Clinton a annoncé qu'il demandera 52 millions de dollars de plus pour financer de nouveaux "médicaments"...

Texte basé sur des extraits de Reappraising Aids, Mars 1996.

Traduction Sylvie Cousseau, 1999.


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